« Si l’Italie cesse d’être le camp de réfugiés en Europe et le seul point de débarquement pour les petits bateaux et péniches, je serai heureux. »
Ainsi, le leader de la Ligue Matteo Salvini commente le nouveau plan de migration, annoncé par Ursula von der Leyen, qui prévoit l’abolition du traité de Dublin.
« Nous le demandons depuis des années, poursuit Salvini. Quand j’étais au gouvernement je n’ai pas attendu que les règles changent et j’ai fermé les ports. Ce gouvernement, en revanche, a ouvert les ports, nous espérons qu’ils s’arrêteront car alors les Italiens ont des problèmes. »
Cette abolition, demandée à plusieurs reprises notamment par les pays les plus concernés, l’Italie et la Grèce, en première ligne sur le front des débarquements, s’est toujours trouvée confrontée à l’opposition du Conseil de l’Union européenne (l’organe où les gouvernements des États nationaux sont représentés).