Jacques de Guillebon, directeur de la rédaction de L’Incorrect, est un des principaux organisateurs de la Convention de la Droite avec plus de 30 invités dont Marion Maréchal et Eric Zemmour. Le journaliste revient sur les différentes interventions des divers invités de la manifestation. Il prend la défense d’Eric Zemmour accusé d’avoir prononcé un discours radical. Il revendique un statut de lanceur d’alerte pour le journaliste, écrivain à succès.
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Eric Zemmour : un statut de lanceur d’alerte – Le Zoom avec Jacques de Guillebon
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Jean-Paul Gourévitch : « Ce qui frappe, dans le traitement de l’immigration, ce sont les omissions »
Le Président Macron ayant programmé un débat sans vote sur l’immigration à l’Assemblée nationale le 30 septembre et au Sénat le 2 octobre, l’hebdomadaire L’Express de cette semaine a opportunément fait sa une sur un dossier intitulé « Immigration : vérités et balivernes » et sous-titré : « Les chiffres qui cadrent le débat. » Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations, et auteur du récent Le Grand Remplacement : réalité ou intox ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2019), réagit. Pour lui, les vérités sont moins nombreuses que les balivernes.
Le magazine L’Express vient de publier un dossier sur l’immigration. Pour vous, les chiffres et les affirmations que l’on y trouve sont très contestables. Pouvez-vous nous expliquer ?
Le terme de « dossier » est inadéquat. Réalisé sous la direction d’Agnès Laurent, il se réduit à cinq articles, soit treize pages du magazine sur 103. C’est peu – mais on a vu pire. Les thématiques évoquées – les motivations des demandeurs d’asile, le retour au pays, les conflits entre démographes, la situation à l’étranger – ne sont pas traitées en profondeur. Et, surtout, les chiffres censés « cadrer le débat » sont (volontairement ?) truqués. Deux exemples de cet enfumage.
Sur le nombre d’immigrés en France, la rédactrice a frappé à la bonne porte, celle de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Elle en conclut qu’il intègre « les personnes nées en France mais avec un ou deux parents immigrés, soit 7,3 millions de personnes (11 % de la population) ». Ce n’est pas ce qu’a écrit son directeur, Didier Leschi (Migrations : la France singulière, Fondapol, octobre 2018). « Aux alentours de 11 % de la population résidente est immigrée au sens de l’INSEE, c’est-à-dire composée de personnes nées étrangères à l’étranger… Si l’on ajoute les enfants d’immigrés nés sur le territoire français, c’est près du quart de la population française qui a un lien direct avec l’étranger. » De 11 % à 25 %, il y a plus qu’une marge.
Ces chiffres sont confirmés par les statistiques de l’INSEE. Sur 758.000 enfants nés en 2018, 125.347 avaient deux parents nés à l’étranger et 116.670 un parent né en France et l’autre à l’étranger, soit 24 à 32 % de naissances d’origine étrangère selon qu’un enfant d’un couple mixte est considéré comme d’origine étrangère à 50 % ou à 100 %.
Sur le calcul du solde migratoire par l’INSEE (58.000 personnes en 2018), le magazine s’est planté. Selon lui, il s’agit d’une « opération complexe qui consiste à déduire le solde naturel (naissances moins décès) de l’évolution totale de la population pour obtenir un solde lié aux migrations ». La réalité est plus crue, comme nous l’avons montré en 2015.
L’INSEE calcule mathématiquement le solde migratoire en comptabilisant les entrées (de migrants pour la quasi-totalité) et en retranchant les sorties (essentiellement d’autochtones). L’approche scientifique serait de calculer séparément le solde migratoire de l’immigration (migrants entrants moins migrants repartis) et le solde migratoire de l’expatriation (expatriés partis moins expatriés revenus). Avec des résultats très différents.
En 2018, la France a délivré 255.956 visas de long séjour, auxquels il faut ajouter 123.625 demandes d’asile reçues à l’OFPRA, environ 20.000 migrants entrés irrégulièrement sans demander l’asile, 43.000 « mineurs » non accompagnés (MNA) et 14.700 « étrangers malades » acceptés (mais seulement 4.187 encartés), soit un total de 457.281 entrées. Les trois dernières catégories sont ignorées par le magazine.
Faute de registres de populations, il est plus difficile de décompter les sorties. L’INSEE s’est contenté de reprendre les chiffres de 2017. Mais si l’on part de son estimation 2013 en pourcentage, on obtient environ 103.000 départs de migrants en 2018, auxquelles il faut ajouter 30.276 retours « forcés » ou « aidés », plus environ 40.000 migrants irréguliers ou MNA. Total : plus de 173.000 sorties. Le solde migratoire de l’immigration 2018 est donc positif d’environ 284.000 personnes, soit 0,4 % de la population résidente et près de cinq fois les chiffres de l’INSEE.
Présenter un dossier « objectif » (guillemets indispensables) sur les chiffres de l’immigration est un long chemin de croix. Encore un effort, Madame la rédactrice !
Ce dossier est-il représentatif, selon vous, du traitement général du sujet de l’immigration par la presse?
Il est aussi tendancieux que ceux de l’ensemble de la presse mainstream. Les divergences entre démographes y sont réduites au match Hervé Le Bras-Michèle Tribalat, arbitré par François Héran et Stéphane Smith. Les autres sont ignorés, Gérard-François Dumont ou André Posokhow, parce qu’ils rouleraient trop à droite, votre serviteur parce qu’il ne roule pour personne. Au vrai, ce qui frappe, dans le traitement de l’immigration, ce sont les omissions.
Ainsi, on débat des quotas, qui ne concernent au mieux que l’immigration de travail ou les réfugiés politiques (moins d’un quart des flux migratoires). Chacun est invité à se mobiliser sur l’accueil des migrants au nom des valeurs de l’Église ou de la République mais pas sur leur parcours ultérieur. Les enquêtes menées par l’OCDE et l’OFII sont décourageantes en matière d’accès à l’emploi. Dans l’article de L’Express, on découvre qu’un quart des personnes arrivées en Allemagne en 2015 ont trouvé du travail. Qui paye pour les 75 % restants ? Devinez !
La question des coûts, si sensible, est en général évacuée. La grande presse s’était gobergée, en 2010, d’une étude conduite par Xavier Chojnicki, auquel on faisait dire que l’immigration rapportait annuellement 12 milliards d’euros à la France. Las ! l’auteur, dans un ouvrage de 2012, ramenait ce chiffre à 3,9 milliards et, dans un ouvrage collectif publié – en anglais – par le CEPII en 2018, il admet que la contribution de l’immigration « est négative pour toute la période de 1979 à 2011 ». Aveu ignoré par la grande presse qui l’avait encensé. Aucun expert de droite ou de gauche n’avance, aujourd’hui, que l’immigration, en France, a un bilan financier positif. Question de bon sens. Un immigré qui travaille dans l’économie formelle (10 à 18 % des migrants) rapporte plus qu’il ne coûte. Un immigré qui travaille dans l’économie informelle ou qui ne travaille pas coûte plus qu’il ne rapporte. Une vérité qui n’est pas bonne à dire.
Les récentes déclarations en la matière d’Emmanuel Macron n’ont-elles pas, pourtant, libéré la parole ?
Macron est, sans conteste, un homme de parole(s). Ce que l’opinion attend, ce sont des actes forts, sur les abus de l’AME, sur les reconduites, sur l’intégration. L’Express titre qu’il est « seul contre les siens ». C’est justement la grandeur de la fonction présidentielle de ne pas céder au courant dans lequel la pensée dominante croit se rafraîchir.
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108 des 166 conseillers municipaux du PS à Bruxelles sont issus de l’immigration
Les changements au sein du parti socialiste bruxellois peuvent avoir de lourdes conséquences. Il est préférable que les partis flamands suivent cette métamorphose de près.
(…) Et les chiffres ne mentent pas. Sur la base des noms de famille, 108 des 166 conseillers municipaux du PS à Bruxelles sont issus de l’immigration. Sur les 202 771 suffrages exprimés lors des dernières élections au PS, 140 423 ont été attribués à des candidats d’origine immigrée. Ce qui représente au moins 71,29% des voix, a calculé Hermanus. Et cela rend les anciens combattants du PS très mal à l’aise. Ils parlent, ouvertement ou non, d’une prise de pouvoir par les électeurs immigrants qui ont maintenu le PS de Bruxelles à flot avec leurs votes en bloc.
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Christophe Castaner inaugure un institut islamiste à Lyon
Christophe Castaner inaugure et soutient l’Institut Français de la Civilisation Musulmane le 19 septembre 2019. Cet institut invite dans ses séminaires des islamistes notoires comme Omar Abdelkafi (Frère Musulman égyptien), Youssef Ibrahim, et fut co inauguré par le secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale, Mohamed Al-Issa qui prescrit dans sa thèse de doctorat jihâd offensif et meurtre des renégats/apostats.
https://www.lesalonbeige.fr/christophe-castaner-inaugure-un-institut-islamiste-a-lyon/
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L’Islam n’a pas sa place en Occident pour 70% des Autrichiens, selon un sondage
Selon une étude de l’université de Salzbourg rendue publique jeudi 26 septembre, un Autrichien sur deux souhaite également limiter les droits des musulmans.
45% des Autrichiens interrogés pensent que les musulmans ne doivent pas avoir les mêmes droits qu’eux, relève une étude de l'université de Salzbourg, rendue publique jeudi, relève notamment Le Figaro.De même, sur cet échantillon de 1 200 personnes, 70% estiment que l’Islam n’a pas sa place en Occident. Une forte défiance à l’égard de la communauté musulmane à l’approche des élections législatives, dont le premier tour est prévu le dimanche 29 septembre.La méfiance envers les musulmans est très fortement traduite par l’étude qui remarque que 59% d’entre eux ont peur que certains musulmans soient des terroristes. Par ailleurs, un Autrichien sur deux (48%) réclame l’interdiction de la construction des mosquées.[...]
En savoir plus sur valeursactuelles.com -
Remigration : quand la droite comprendra, par Laurent Moreau
Depuis 1976, date de la création du regroupement familial, la droite a toujours eu beaucoup d’idées au sujet de l’immigration. Des idées pour, des idées contre, et la plupart du temps des idées pour-contre. Beaucoup de paroles aussi, de discours et de promesses. Et depuis 45 ans, elle n’a jamais cessé de céder face à la pensée de gauche.
Julien Aubert ou Guillaume Larrivé rivalisent actuellement d’annonces afin de prendre la tête des LR. C’est à qui reprendra telle mesure du RPR jamais appliquée ou prendra l’accent de Pasqua. Mais qui, sinon quelques militants septuagénaires, cocus professionnels depuis le RPR millésime 76, peut encore les prendre au sérieux ? Et puis, surtout, le temps a couru, nous ne sommes plus au XXe siècle. Il ne s’agit plus d’empêcher ce qu’on annonçait alors comme irréparable mais de savoir comment on va pouvoir en sortir. Dans ce contexte, savoir s’il y aura encore des LR en 2025 n’a d’importance que pour les amateurs de catacombes.
L’immigration n’est pas un sujet, c’est le sujet
Le sujet de l’immigration n’est pas un sujet parmi d’autres. Il n’est pas seulement un sujet important. Il est le sujet. En effet, il touche à tous les aspects de la vie d’un peuple, culture, sécurité, souveraineté… et surtout, en fin de course, il pose la question de la vie ou de la mort d’un peuple. Une migration de faible ampleur est un phénomène commun à l’histoire des hommes. Une immigration massive, issue de populations exogènes d’un point de vue civilisationnel, est un phénomène plus rare, mais dont on connait la fin fatale : la disparition du peuple autochtone ou sa libération par la guerre.
Qui veut de cette alternative ? Qui ne préfère pas que le problème soit résolu autrement ? La solution s’appelle Remigration. La Remigration relève du soft power. Elle va à l’encontre de l’hystérisation de la question identitaire créée par la gauche.
Pour être efficace, la Remigration doit reposer sur une analyse correcte de la situation. La distribution automatique des cartes nationales d’identité a créé des millions de Français qui ne vivent pas comme des Français et qui souvent aussi ne partagent aucune des valeurs « républicaines », cet alpha et omega de la vulgate dominante. La Remigration devra donc être précédée d’une mise au clair de cette question. Le droit est au service du politique qui lui-même sert le peuple. Il est temps de le rappeler.
Ils savent mais ne font rien
Nous sommes convaincus que dans leur for intérieur militants et chefs de la droite, LR et assimilés, savent tout cela. Mais ils n’osent l’exprimer, sinon entre eux, car toute leur vie politique est guidée par la terreur que leur inspire la gauche. C’est là une des raisons qui explique leurs échecs électoraux de ces dernières années. Les droite italienne ou autrichienne savent, elles, tenir un discours fort sur l’immigration, puis le traduire en actes une fois au pouvoir.
S’écharper sur les plateaux des chaînes d’infos au sujet de l’AME, c’est mener des combats d’hier. Le problème n’est pas de soigner gratuitement des immigrés illégaux, mais de les laisser entrer et ne pas les expulser aussitôt.
La remigration, un sujet porteur politiquement
Les situations changent, se tendent ; les solutions aussi. La Remigration ouvrirait un boulevard politique à ceux qui oseraient s’en saisir. Dans le champ des idées, la Remigration n’est pas une défense, mais une offensive. La Remigration est également un retour à l’ordre normal des choses. Bref, la Remigration, c’est la paix, l’immigration, c’est la guerre… ou la soumission.
Mais est-elle possible ? Techniquement, oui. Des pays d’Asie ou d’Afrique l’ont mise en œuvre. L’Australie a pris des mesures en ce sens. Mais cette question du possible n’est pas essentielle. Elle n’est qu’un argument de rhétorique pour dire : je suis contre. La vraie question est : la Remigration est-elle nécessaire ? Une large majorité de Français le pense. Pour nous, c’est suffisant.
Laurent Moreau
Source => ici
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Grand Remplacement en Europe : la Suisse, en difficulté, tente de résister (Polémia)
Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgique, l’espoir d’une réaction politique au Danemark, le désastre multiculturel britannique, le suicide de l’Allemagne, les tentatives de résistances de l’Autriche, l’espoir naissant en Italie, la spirale infernale en Espagne, l’islamisation galopante des Pays-Bas et le bon élève portugais… c’est au tour de la Suisse d’être étudiée par Paul Tormenen. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les inquiétudes sont bien moins importantes au Portugal que dans le reste de l’Europe de l’ouest…
La Suisse connait une immigration très importante depuis plusieurs décennies. Cette immigration suscite des craintes, voire un rejet dans une partie de la population helvète. Ces craintes sont schématiquement de deux ordres : concurrence sur le marché du travail en ce qui concerne les Européens et remise en cause du modèle culturel par les extra-européens. Cela d’autant plus que dans la période récente, l’intégration d’une partie de la population extra-européenne peine à se réaliser.
Face à cela, les réponses apportées par les autorités helvètes oscillent entre ouverture et fermeté. Une fermeté qui est parfois demandée par la population à l’occasion de référendums fréquemment organisés en Suisse. L’immigration choisie n’est pas un vain mot dans le pays, même si une partie de l’opposition politique voudrait que le gouvernement aille plus loin sur le sujet.
Des flux d’immigration très importants
Depuis la deuxième guerre mondiale, la Suisse a connu deux mouvements importants d’immigration. Le premier a coïncidé avec le développement industriel des années 50 et 60. Le second a commencé en 1975. Il est ininterrompu depuis cette période.
Après la 2e guerre mondiale, le gouvernement suisse a accordé de nombreux titres de séjour à des travailleurs essentiellement européens dans un contexte de relance de la production industrielle. L’immigration a ensuite subi un coup d’arrêt avec le retour au pays de près de 300 000 travailleurs étrangers au moment de la crise économique liée au choc pétrolier (1973). La Suisse a depuis lors accueilli chaque année un nombre croissant et important d’étrangers en proportion de sa population.
Alors que 92 000 immigrés permanents s’installaient dans le pays en 1981, ils étaient 146 000 sur la seule année 2018 (1).
L’immigration nette (immigrants moins émigrants) est invariablement excédentaire sur la période 1962-2017. C’est une moyenne de 163 000 personnes qui arrivent chaque année dans le pays (2).
Entre 1980 et 2018, le solde migratoire fait ressortir 1,7 million d’étrangers supplémentaires (3).
Une population immigrée en croissance
La population étrangère est en hausse constante en Suisse. Elle est passée de 14 % de la population totale en 1980 à 25 % aujourd’hui (4). La confédération helvétique fait partie des pays comptant la plus forte proportion au monde de résidents nés à l’étranger (5).
Alors que le pays comptait 285 000 résidents étrangers permanents en 1951, il en compte maintenant 2,1 millions. Ceci alors que la population du pays est de 8,5 millions d’habitants (6).
Les Européens (Italiens, Allemands, Portugais et Français) représentent les plus forts contingents de la population étrangère (80 %) résidant en Suisse (7).
La population issue de l’immigration (étrangers nés à l’étranger ou naturalisés après être nés en Suisse, naturalisés et étrangers nés en Suisse avec au moins un des deux parents nés à l’étranger) a été estimée en 2017 à 37 % de la population (8).
Parmi la population extra-européenne permanente, les Asiatiques (165 000), les Africains (109 000) et les Turcs (67 000) sont les plus présents (9). La population musulmane représentait en 2016, selon le Pew Research Center, près de 6 % de la population, soit près de 400 000 personnes. Selon les projections de l’institut américain, la population musulmane pourrait représenter en 2050 entre 8 et 12 % de la population suisse (10).
L’immigration européenne
La concurrence sur le marché du travail entre étrangers et nationaux et l’ampleur des flux migratoires font l’objet de critiques qui concernent non seulement les extra-européens mais également l’immigration européenne. Plusieurs accords sur la libre circulation des ressortissants européens ont été signés entre Berne et l’Union européenne à partir des années 2000 mais ils sont toujours contestés, en particulier par un parti politique, l’U.D.C. Ce parti a pris, depuis plusieurs années, des initiatives visant à les résilier. (11) Ce qui n’est pas sans provoquer des craintes auprès des frontaliers, dont beaucoup sont Français.
L’immigration extra-européenne
Si l’immigration extra-européenne ne représente en Suisse qu’une minorité de la population, plusieurs signaux mettent en lumière uneintégration difficile voire défaillante d’une partie d’entre elle.
Un islamisme en progression
Une partie de la communauté musulmane suisse est en voie de radicalisation :
- Une étude récente menée par l’université des sciences de Zurich aboutit au constat que près de 21 % des jeunes musulmans vivant en Suisse estime que la charia a une valeur supérieure à la loi suisse (12).
- A l’extrême de la radicalisation, un conseil central islamique suisse a vu le jour et compterait près de 3 500 membres. Outre l’accusation d’inciter ses membres à la polygamie et de justifier l’excision des filles (13), elle fait l’objet d’une action en justice au chef de soutien à Al Qaida (14).
- Le prosélytisme islamique se manifeste parfois dans les écoles. C’est ainsi qu’à Winterthur, des enseignants se plaignent que des élèves musulmans incitent les non musulmans à jeûner pendant le ramadan (15).
- Comme dans d’autres pays européens, les monarchies du golfe sont accusées d’ « arroser » les établissements cultuels et culturels islamiques. S’exprimant sur de généreux financements qataris, un des auteurs des « Qatar papers » expliquait à Genève : « Il s’agit de prendre en charge chaque individu musulman vivant en Europe depuis sa naissance jusqu’à sa mort » (16). Les financements de la Ligue islamique mondiale basée en Arabie Saoudite « irrigueraient les mosquées et les organisations prêchant un islam wahhabite » selon un enseignant de l’université de Berne (17). Des mosquées turques seraient financées par la direction des affaires religieuses de Turquie, dont un rapport affirme que l’islam est supérieur au christianisme et au judaïsme (18) et que le dialogue inter religieux est inacceptable (19). On pourrait multiplier les exemples. Si l’islamisme semble se répandre en Suisse, le pays compte plusieurs « vigies » efficaces qui sont actifs tant dans l’observation de ces faits que dans les initiatives visant à les interdire ou à tout le moins les réduire.
Une intégration en question
Que ce soit en matière d’assistance sociale, de délinquance que de comportement en société, plusieurs statistiques et faits relatés montrent que l’intégration d’une partie des extra-européens est un mot vain.
- Une étude récente de l’Office fédéral de la statistique met en avant une sur-représentation de certaines nationalités parmi les bénéficiaires de l’aide sociale. C’est ainsi que fin 2017, 83 % des somaliens et 54 % des Erythréens et des Congolais vivant en Suisse bénéficiaient de l’assistance sociale (20). Plus globalement, sur les 350 000 bénéficiaires des aides sociales, 57 % étaient étrangers (21).
- Les détenus en prison sont très majoritairement étrangers : à 80 % dans les prisons romandes, et de 50 à 60 % dans les prisons alémaniques. Les origines ethniques majoritaires dans les prisons romandes sont l’Europe de l’est, l’Afrique noire et le Maghreb (22). Sur la période 1988-2017, on assiste à une augmentation conséquente de la part des étrangers en détention avant jugement dans l’ensemble du pays (23). Globalement, 7 prisonniers sur 10 sont étrangers, ce qui est la plus forte proportion en Europe (24).
- L’incivilité se manifeste à plusieurs occasions : c’est le manque de respect (insultes, crachats) à l’égard de maître-nageurs dans certaines piscines (25). C’est, dans certains services d’urgence, le personnel victime d’agressions sexuelles et de menaces de mort (26). Dans les deux cas, des migrants sont pointés du doigt par des professionnels. La Suisse n’échappe pas aux rivalités violentes de bandes de cités issues de l’immigration, comme dans la banlieue de Zurich où la palme de « Bronx de la Suisse » est chèrement disputée (27).
Face à une situation qui se dégrade, le système démocratique suisse permet une expression directe des citoyens sur des sujets de société. Il leur permet également de ne pas subir des choix qu’ils désapprouvent.
La Suisse met en pratique la démocratie directe, à l’opposé du pouvoir sans partage du Président Macron qui craint plus que tout que des « questions de gauche finissent avec des réponses de droite » (28). En particulier sur le thème de l’immigration pour lequel il mène une politique « en marche forcée » (29).
Les votations sur l’immigration
Les citoyens suisses ont été amenés à s’exprimer de nombreuses fois sur l’immigration. Récemment les thèmes suivants ont fait l’objet d’une « votation », un vote référendaire :
- l’interdiction de la construction de minarets (2009),
- le renvoi effectif des criminels étrangers (2010 et 2016),
- la fin de l’immigration de masse (2014),
- la primauté du droit national sur les accords internationaux (2018) (30). Cette dernière proposition a été refusée, bien que l’immigration subie (regroupement familial, asile) découle des accords et traités internationaux signés par le pays. Comme le souligne le juriste J.L. Harouel, « les libertés publiques ont été déclassées par les droits fondamentaux, dont profitent principalement les immigrés, systématiquement admis à tous les acquis et avantages des peuples européens » (31). Un constat qui est à relativiser en Suisse, comme nous allons le voir.
Le renvoi des criminels étrangers (votation en 2010), l’interdiction de la construction de minarets et la limitation de l’immigration ont obtenu la double majorité requise, du peuple et des cantons.Mais la votation contre l’immigration de masse ne s’est toujours pas traduite par de nouvelles règles de circulation des individus entre la Suisse et l’Union européenne, en raison notamment du blocage des institutions européennes. Une nouvelle votation à ce sujet devrait être organisée en 2020 (32).
Priorité nationale et immigration choisie
En dépit d’une immigration importante, la Suisse a depuis longtemps voulu garder la maîtrise des flux migratoires et protéger son marché du travail. La politique de l’immigration choisie se manifeste dans les conditions exigées pour venir, vivre et travailler dans le pays :
- La Suisse a adopté en 2014 une priorité d’information aux demandeurs d’emploi résidants concernant les offres d’emploi pour certains métiers. Ceci avant que l’employeur ne soit autorisé à prospecter plus avant (33).
- Pour les extra-européens, les conditions d’accès à l’emploi sont encore plus draconiennes: on peut parler d’une véritable préférence nationale dans ce cas. L’employeur doit apporter la preuve qu’un suisse ne peut pas être recruté sur le poste qui est pourvu par un étranger. Des quotas de travailleurs étrangers ont été mis en place. L’intégration à la société suisse est également évaluée dans le temps (34).
- La politique de l’immigration choisie se vérifie dans les qualifications – de plus en plus élevées – des immigrants, ce qui favorise leur insertion dans le marché du travail (35).
- L’acquisition de la nationalité suisse est très exigeante : il faut vivre en Suisse depuis au moins douze ans et connaitre les us et coutumes du pays pour pouvoir prétendre accéder à la nationalité suisse. Il n’y a pas de droit du sol pour la deuxième génération.
D’autres initiatives visent à ne plus subir une situation qui aux yeux de nombreux suisses se dégrade :
- La Confédération helvétique n’hésite pas à expulser les criminels étrangers : cela a été le cas de 1 000 d’entre eux en 2017.
- Le gouvernement suisse n’a pas ratifié le Pacte de Marrakech sur les migrations fin 2018.
- Des cantons ont adopté l’interdiction de la burqa, comme celui du Tessin et de Saint Gall (36).
En matière d’asile, l’heure est à la fermeté :
- Les voyages à l’étranger des réfugiés ne seront prochainement plus autorisés (37).
- Le Conseil fédéral a pris en avril 2019 plusieurs mesures visant à accélérer l’accès des réfugiés au marché du travail, avec un parcours obligatoire (acquisition de la langue en trois ans, objectifs chiffrés d’insertion dans le marché du travail, etc.) (38).
- Les déboutés du droit d’asile sont moins fréquemment autorisés à travailler en Suisse.
- La Suisse se singularise en Europe par un taux important d’expulsions des déboutés du droit d’asile : 56 % des expulsions prononcées sont réalisées, alors que la moyenne est de 36 % en Europe (12 % en France ) (39).
Les conséquences sont immédiates : alors que les demandes d’asile explosent en France, elles sont en diminution en Suisse en 2018 par rapport à 2017 (40).On assiste à des départs en nombre de Suisse de déboutés du droit d’asile pour la France, notamment d’Erythréens (41).
Face à des flux migratoires importants, le gouvernement suisse a pris plus ou moins récemment des mesures montrant un niveau élevé d’exigence vis-à-vis de l’immigration, une volonté de la juguler et de défendre le mode de vie autochtone.
Les suisses peuvent, grâce à leur système démocratique, proposer et s’exprimer sur des sujets soumis à référendum. Ils ont affirmé dernièrement le rejet d’une immigration de masse. Si la réponse concrète apportée à la volonté populaire peut, en certaines occasions, décevoir, les votations ont permis d’infléchir les politiques menées vers plus de fermeté.
Paul Tormenen 28/09/2019
(1)« Bilan de la population résidente permanente étrangère 1951-2018». Office fédéral de la statistique. 27 août 2019.
(2)« Immigration nette sur 5 ans. Suisse » Université de Sherbrooke.
(3) Ibid (1).
(4)« Part de la population résidente permanente étrangère ». Office fédéral de la statistique. 2019.
(5)« Immigration et diversité : la Suisse a-t-elle un secret ? ». E. Piguet. Questions internationales. Septembre 2017.
(6)« Population : effectif et évolution ». Office fédéral de la statistique. 2019.
(7) « Population de nationalité étrangère ». Office fédéral de la statistique. 2019.
(8) « La population issue de l’immigration augmente doucement ». RTS. 11 octobre 2018.
(9) Ibid (1).
(10) « Europe’s muslim population ». Pew research center. Novembre 2017.
(11) « Pourquoi l’UDC veut en finir avec la libre circulation des personnes ». Swissinfos.ch. 13 septembre 2019.
(12) « Extremismus unter jugendlichen : ideologie ist verbreiteter als gewaltbereitschaft ».ZAHW. 6 novembre 2018.
(13) « Le conseil islamique suisse justifie la circoncision des filles ». Le Matin.ch. 19 février 2018.
(14) « Le conseil central islamique, une structure aux activités criminelles ». RTS. 22 septembre 2017.
(15) « Gruppenzwang lasst auch christliche schuler fasten ». Heute. 20 mai 2019.
(16)« Le Qatar accusé d’arroser généreusement l’islam de Suisse ». I. Hamel. Le Point. 3 mai 2019.
(17) « Radicalisation : bienvenue en Suisse ». Gatestone institute. 21 juin 2018.
(18) Ibid (16).
(19) « Turkey rejects moderate islam ». Gatestone institute. 30 novembre 2017.
(20) « Diese nationen beziehen am haufigsten sozialhilfe ». 20 Minuten.ch. 25 avril 2019.
(21) « Aide sociale : près de 350 000 bénéficiaires en 2017, dont 57% de nationalité étrangère ». 5 septembre 2019.
(22) « Les prisons romandes paient les factures de la politique migratoire ». RTS. 18 février 2018.
(23) « Le nombre de détenus en Suisse a augmenté de 50% en trente ans ». RTS. 6 février 2019.
(24) « Pourquoi en Suisse 7 prisonniers étrangers sur 10 sont étrangers ». Swissinfo.ch. 7 avril 2019.
(25) « Bademeisterinnen werden beschimpft und bespuckt ». 20 minuten. 7 juillet 2019.
(26) « La revue de presse alémanique ». RTS. 26 août 2018.
(27) « Outre-Sarine, des jeunes se disputent le titre de Bronx pour leur localité ». RTS. 9 mai 2019.
(28) « Emmanuel Macron n’est pas prêt pour la démocratie directe ». Swissinfo.ch. 8 février 2019.
(29) « Emmanuel Macron : l’immigration en marche forcée ». Polémia. 8 février 2019.
(30) « La Suisse dit non au repli nationaliste ». Euronews. 26 novembre 2018.
(31) « Les droits de l’homme détournés et trahis ». J.L. Harouel. Conflits. Septembre 2019.i
(32) « Pourquoi l’UDC veut en finir avec la libre circulation des personnes ». Swissinfo.ch. 13 septembre 2019.
(33) « Vote sur l’immigration, 4 ans plus tard ». Le Temps.9 février 2018.
(34) « Ressortissants des non membres de l’UE/AELE ». Secrétariat d’Etat aux migrations.
(35) « Une augmentation spectaculaire de l’immigration hautement qualifiée en Suisse ». Social change in Switzerland. P. Waner. I. Steiner. Octobre 2018.
(36) « Suisse : un canton vote à une écrasante majorité pour l’interdiction de la burqa ».Sudinfo.be. 23 septembre 2018.
(37) « Les voyages vers l’étranger interdits aux réfugiés et aux admis provisoires ». RTS. 4 septembre 2019.
(38) « La Suisse veut faire travailler les réfugiés ». La Tribune de Genève. 10 avril 2019.
(39) « Projet de loi de finances ». Sénat français. « La Suisse renvoie à nouveau des réfugiés vers des zones de guerre ». RTS. 21 avril 2019.
(40) « La Suisse n’attire pas les demandeurs d’asile ». 20 minutes.ch. 1er février 2019.
(41) « De plus en plus d’Erythréens fuient la Suisse et se réfugient en France ». Infomigrants. 9 mai 2019.
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Immigration : la pompe aspirante de l’aide médicale d’État
Emmanuel Macron semble découvrir les réalités les unes après les autres, la France rurale et abandonnée des gilets jaunes, les jeunes enfants dans leurs « 1.000 premiers jours », les lignes de fret obsolètes qui vont fermer et mettre sur la route des milliers de camions et, enfin, ces jours derniers, l’immigration.
Comme l’a dit Éric Zemmour, ce Président semble être un stagiaire de l’ENA qui découvre la France.Au-delà du double jeu, sa politique du « en même temps » ne trompe personne. Il voudrait nous faire croire qu’il va limiter l’immigration sans toucher aux « pompes aspirantes » qui font de la France un pays si attractif, sans renvoyer tous les déboutés du droit d’asile (aujourd’hui, 90 % d’entre eux restent en France après le rejet de leur demande) sans restaurer un contrôle aux frontières.Une mesure s’impose et nous la réclamons depuis des années : l’aide médicale d’État (AME) doit être supprimée. Grâce à elle, aujourd’hui, les clandestins et les sans-papiers sont soignés gratuitement et bien au-delà des soins d’urgence. Ils bénéficient aussi de « soins de confort », des prothèses mammaires, des appareils dentaires… Tout le monde sait bien que, dans le sud de la France, des étrangers font « le voyage du bled » jusque dans l’un de nos « centres médicaux » pour voir un ophtalmologiste et se faire payer des lunettes. Comme le confirmait un rapport parlementaire en 2015, la France est le pays d’Europe le plus généreux pour la prise en charge médicale.Depuis quinze ans, le chiffre d’un milliard est avancé pour le coût de l’AME. On nous trompe, puisqu’il est établi que les bénéficiaires ne cessent d’augmenter, tout comme le nombre d’immigrés en France. 350.000 par an, nous dit-on. C’est au moins 450.000, et les déboutés du droit d’asile ne sont jamais renvoyés.Emmanuel Macron finira-t-il par découvrir cette réalité-là ? Mais comme le disait Charles Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit, et surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. »Et aujourd’hui, limiter l’immigration sans supprimer cette pompe aspirante qu’est l’AME est un leurre. Quand on voit ce que l’on voit, l’urgence est extrême, il n’est plus temps de découvrir la réalité mais de l’inverser.Jérôme RivièreDéputé RN au Parlement européenSource : bvoltaire.fr -
Selon L’Express, un fiché S pour islamisme se présenterait comme tête de liste à Goussainville
L’Express rapporte qu’Abdelaziz Hamida, conseiller municipal sortant de Goussainville, commune du Val-d’Oise, élu en 2014 sur une liste de gauche avant de passer dans l’opposition, va briguer la mairie. Né dans cette ville, âgé de 43 ans, il est titulaire d’un master en droit et s’affiche comme un entrepreneur et un cadre associatif (il a présidé le football club de Goussainville). Un bon profil pour une élection municipale. Mais il y aurait un hic.
Cet homme affirme « agir en homme libre, en élu de terrain en phase avec les réalités du territoire et avec [s]es convictions chevillées au corps ». Il se présente, d’ailleurs, comme tête d’une liste sans étiquette, avec le slogan « L’Audace du renouveau ». Sans étiquette, mais fiché S, selon les informations de L’Express. Il serait proche du mouvement fondamentaliste Tabligh, dont le nom a été cité dans le dossier judiciaire de la filière djihadiste de Lunel. Il serait surveillé en raison de ses activités prosélytes et de ses accointances avec d’autres personnes soupçonnées de radicalisme.
Et alors ? direz-vous. Comme le note le rapport d’information du Sénat du 19 décembre 2018, « les fiches S ne constituent pas, contrairement à de nombreuses idées reçues, un indicateur de la dangerosité d’une personne ». Au demeurant, il s’est déjà présenté aux législatives de 2017, dans la 9e circonscription du Val-d’Oise. S’il n’a obtenu que 5,76 % des suffrages, il est arrivé en tête à Goussainville, avec près de 22 % des suffrages exprimés. Il précise, sur son site, être « un candidat qui n’appartient à aucun parti, à aucun mouvement ». Il jouit donc, dans cette ville, d’une certaine popularité et il serait contraire à la démocratie de faire obstacle à sa candidature.
Dans un communiqué du mercredi 26 septembre, l’intéressé annonce que « face aux accusations mensongères, aux calomnies et à la diffamation, [il a] décidé de poursuivre ce soir l’hebdomadaire L’Express ». Il a saisi la Justice, ainsi que le ministre de l’Intérieur, afin que « toute la lumière soit faite sur cette sombre affaire et que les prétendues preuves [qu’il est] fiché S soient livrées ». Il conclut en s’adressant aux Goussainvillois : « Ne vous laissez pas voler l’élection municipale de mars 2020 ! »
Laissons donc la Justice suivre son cours et L’Express apporter, s’il le souhaite, des explications. Quoi qu’il en soit, force est de constater que de plus en plus d’activistes islamiques prétendent s’inscrire dans le jeu démocratique en se présentant aux élections ou en ostracisant les candidats qui ne leur plaisent pas. Ainsi, l’Union des musulmans démocrates de France s’est déjà essayée aux élections européennes, n’obtenant, certes, que 0,13 % des votes, mais atteignant des scores non négligeables dans certains quartiers. Ce qui ne peut qu’encourager les islamiques à tenter leur chance aux municipales, manifestant ainsi un communautarisme politique.
De toutes façons, qu’on le regrette ou non, légalement, rien n’empêche un fiché S de se présenter à une élection. Il n’est pas besoin d’avoir un casier judiciaire vierge pour se présenter à une élection ; alors, une fiche S ! Il serait effectivement souhaitable que le gouvernement fît toute la lumière sur cette affaire : les habitants de Goussainville doivent pouvoir faire le choix de leur maire en toute connaissance de cause.
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La réalité de l’islam “de France”
Jérôme Fourquet, directeur du pôle « Opinion et stratégie d’entreprise » de l’Ifop, a récemment présenté les chiffres d’une étude menée par son institut sur les musulmans de France.
On y apprend notamment que, parmi les musulmans français de naissance, 18 % estiment que la charia devrait s’imposer dans notre pays. Les musulmans naturalisés français sont 26 % à le penser également et les musulmans étrangers 46 %.
Autrement dit, plus on maintient les frontières ouvertes à l’immigration, plus on rend difficile l’intégration des musulmans dans la société française.
Si, réellement, les politiciens qui prétendent nous gouverner souhaitaient aider à la naissance d’un islam de France modéré et tolérant, le premier geste qu’ils devraient faire serait donc de fermer les frontières.
S’ils ne le font pas, c’est qu’en réalité, l’islam est pour eux une façon d’en finir avec les « Gaulois réfractaires », comme dirait le président Macron.
Cette étude comporte encore d’autres chiffres intéressants. En particulier, j’y ai découvert que seuls 41 % des musulmans de France estiment que la pratique de l’islam doit être adaptée et aménagée pour se conformer à la laïcité à la française.
Ce qui signifie qu’une large majorité considère que l’islam ne doit faire aucun effort pour s’intégrer.
« Mieux » encore, 37 % des musulmans estiment que c’est, au contraire, à la laïcité française de s’adapter pour laisser la place à l’islam. Ce chiffre a augmenté de 8 % depuis 2011.
Il n’aura échappé à personne que l’essentiel du pouvoir a été exercé par la gauche depuis cette date. Cela implique que la gauche immigrationniste rend plus difficile l’intégration.
Comme jadis avec le prolétariat, l’objectif des immigrationnistes n’est pas de faciliter l’intégration des musulmans dans une société française façonnée par le christianisme.
Il est, au contraire, de les entretenir dans la haine de la société française pour disposer d’un « potentiel révolutionnaire » capable de faire exploser la société française honnie.
Il n’existe qu’une seule façon de résoudre le problème migratoire – mais aussi, avec lui, le problème que pose l’islam (et qui dépasse de beaucoup la question du terrorisme).
Il faut d’abord fermer les frontières. Et ensuite exiger des nouveaux arrivants de se conformer à nos lois et à nos coutumes. L’adoption d’un prénom français, la participation aux fêtes françaises, pourraient être des « marqueurs » de ce choix.
Faute de ce désir d’intégration, il est impératif que nous puissions dire aux étrangers (et même aux Français de papier) que nous ne les retenons pas et qu’ils peuvent rejoindre les pays idylliques où la charia s’applique !
Jean Rouxel
Tribune reprise de les4verites.com