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immigration - Page 646

  • Incivilités ? Non : malfaisance

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    Deux cent quarante-huit homicides au cours des mois de mai, juin et juillet. Les causes de ce terrible inventaire sont multiples, mais l’une se rapporte notamment à l’augmentation drastique des violences intrafamiliales.

    Ce bilan, aussi lourd qu’il soit, ne fait pas oublier la quotidienneté de ces élus, de ces maires, qui devient de plus en plus stressante et menacée. Intimidations, harcèlement, insultes, violences, ils sont assaillis dans leur commune et jusque chez eux.

    Cette « pitié » pour les maires a été suscitée par l’homicide – apparemment involontaire ? – dont Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, dans le Var, a été victime alors qu’il intervenait auprès de deux personnes déposant illégalement des gravats sur un chemin de la commune.

    Comme il se doit, le président de la République est intervenu pour appeler à être « sans complaisance et ferme » à l’encontre des « incivilités » et de la dégradation « du sens de l’État de la nation »” (Morandini).

    Incivilités est un mot faible alors qu’il s’agit, à l’évidence, de transgressions multipliées qui dépassent, et de très loin, la violation d’un savoir-vivre municipal et social pour projeter une lumière désastreuse sur l’état de notre France et de notre civilisation.

    Ce n’est plus seulement une affaire de politesse mais de malfaisance, et user du terme adoucissant d’incivilités à ce sujet est réducteur, alors, il est vrai, qu’il est parfois appliqué à des délits graves que la mansuétude a besoin de déguiser.

    Nous savons bien que ce vœu présidentiel de lutte « sans complaisance et avec fermeté » va demeurer lettre morte et qu’il rejoindra la longue liste des virtualités volontaristes.

    La tristesse politique ne tient pas qu’à cela.

    Mais surtout à l’étonnement absurde, régulièrement formulé, face, tout à coup, à l’irruption de désordres violents, d’attitudes agressives, de colères antisociales et de fureurs humaines dans tel ou tel service public, au sein de telle ou telle institution, à l’encontre de telle ou telle fonction d’autorité et de pouvoir, comme s’il en existait une seule, un seul qui soit épargné, comme si globalement le désastre n’était pas partout et le cours de cette déplorable évolution pas irréversible !

    Aussi, réclamer de la « pitié » pour les maires, focaliser sur eux laisserait entendre qu’il y aurait encore des oasis de tranquillité démocratique et d’espaces protégés alors que, précisément, la tragédie est qu’il n’y en a plus et que la République semble avoir baissé les bras et ses armes légitimes dans le combat opératoire qu’elle aurait à mener.

    Si elle-même n’avait pas masqué son impuissance, aboulie, résignation en droits, garanties, prétextes, soutien des minorités triomphantes et révérence lâche à l’égard des forces haineuses qui la détestent.

    Pourquoi les élus seraient-ils épargnés, puisque plus rien ni personne ne l’est et que le pouvoir se contente de déplorer ce à quoi il n’a plus la capacité de résister ?

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/incivilites-non-malfaisance/

  • Fête de l’Aid : un scandale sanitaire près de chez toi

    Dimanche 11 août, pour la fête de l’Aïd el-Kébir, environ 200 000 moutons seront égorgés rituellement, dans le silence assourdissant des associations de protection animales, et des végans pourtant si prompts à emmerder les bouchers traditionnels.

    En tant que viandard assumé je ne vais pas avoir l’hypocrisie de m’indigner de ce « massacre » programmé et je ne vois pas au nom de quoi je supporterais l’agneau de Pâques ou de Pessah, la dinde de Noël, la poule au pot du dimanche et pas le mouton de l’Aïd !
    On peut bien entendu, pour des raisons éthiques, ne pas accepter qu’on abatte des animaux pour les manger, mais en consommant de la viande régulièrement et sans complexe, je ne vois pas au nom de quoi je m’indignerais que les musulmans en fassent autant.
    Non ce qui me choque dans cette fête, ce n’est pas tant le « massacre » annoncé que les conditions sanitaires et légales dans lesquelles il va avoir lieu avec une parfaite hypocrisie et même lâcheté des pouvoirs publics.

    Et ma colère est bien plus tournée contre l’État qui encore une fois courbe l’échine et veut à tout prix éviter les vagues d’une communauté réputée comme revendicative et turbulente que contre les musulmans qui ont compris depuis longtemps qu’il leur suffit souvent de tousser un peu fort pour que l’État se couche.

    Les chiffres sont extrêmement difficiles à trouver tant un couvercle « vertueux » est posé sur les conditions de cette fête. Vous savez comme l’État aime cacher ou travestir les statistiques ethniques ou religieuses quand elles ne correspondent pas à son idéologie. Je ne vous donnerai donc que des approximations obtenues à force de recoupements grâce à l’excellent travail d’Alain de Peretti, le fondateur de Vigilance Halal, qui est sans doute un des meilleurs spécialistes du marché français du halal et sans qui je n’aurais pas pu faire cette vidéo.

    Vous savez sans doute que l’abattage d’un animal aux fins de consommation est extrêmement réglementé en France et que même le traditionnel cochon tué par les paysans à la ferme n’est qu’une « tolérance » laissée à la discrétion des mairies et de la gendarmerie qui peut très bien, si elle le désire, décider de verbaliser les contrevenants. En France, seuls les abattoirs homologués sont autorisés à tuer des bêtes destinées à la consommation et les règles vétérinaires et d’hygiène sont devenues tellement strictes depuis une trentaine d’années que beaucoup de petits abattoirs locaux ont dû fermer faute d’avoir les moyens de se mettre aux normes.

    Et bien, figurez-vous que ces règlements très stricts – et ceux d’entre vous qui ont travaillé en restauration ou en commerce de bouche savent combien les services vétérinaires sont habituellement intransigeants – deviennent soudainement dérogatoires lors de la fête de l’Aïd ! Sur les 200 000 moutons qui vont être sacrifiés rituellement, à peine 80 000 le seront dans des abattoirs traditionnels et homologués ! Le reste sera soit tué directement à la maison, puisqu’une tradition musulmane veut que ce soit le chef de famille qui sacrifie l’animal, soit dans des « abattoirs » temporaires (c’est-à-dire la plupart du temps un champ, un terrain privé, un parking, un terrain de sport communal) qui auront reçu en dépit de TOUTES les règles d’hygiène habituellement si strictes, l’autorisation préfectorale d’être mis en place.

    Les plus cyniques pourraient dire « Bon, ben après tout, les règles d’hygiène, on s’en cogne, s’ils veulent manger de la viande pourrie ça les regarde ! », mais ce serait méconnaître totalement les risques sanitaires que ce genre de pratiques fait courir à tous !
    Le sang est un des meilleurs milieux de culture qui existent pour les microbes (on cultive par exemple en laboratoire des souches microbiennes sur ce qu’on appelle de la « gélose au sang ») et les abattoirs sont équipés de système pour le traiter afin d’éviter les risques de contamination. Or dans ces « abattoirs temporaires », le sang des dizaines voire des centaines de bêtes abattues s’écoule librement dans la nature. Avec la chaleur du mois d’août, vous imaginez à quelle vitesse les bactéries et microbes s’y développent à l’air libre ? Et que voit-on dans la nature, en pleine chaleur sur du sang ou des déchets organiques ? Des insectes, des mouches, des moustiques qui se régalent et qui viendront après se poser sur notre nourriture ou nous piquer ! Alors ça ne vous semble toujours pas grave, si un abattoir temporaire est installé dimanche prochain à 100 mètres de votre habitation, de votre cuisine, de la chambre de vos gosses ? Ça ne vous semble pas délirant qu’on passe son temps à vous rappeler les règles de la chaîne du froid pour laisser des insectes gorgés de matières fécales ou de sang frais potentiellement contaminé se promener sur votre steak ou la joue de votre enfant ? Vous n’avez pas l’impression qu’on se fout un peu de votre gueule ? Et n’allez pas m’accuser d’islamophobie, je vous garantis que les microbes sont parfaitement laïques…

    Maintenant que nous avons parlé du sang, on peut aussi parler de ce qu’on appelle les « panses vertes » et qui sont les boyaux et tout ce qu’on trouve à l’intérieur de l’animal. Elles nécessitent normalement les mêmes traitements que le sang et les abattoirs paient généralement des équarrisseurs pour les en débarrasser quand ils ne sont pas équipés d’incinérateurs pour les traiter sur place. Néanmoins, vous verrez dimanche, si vous avez la malchance d’habiter à côté d’un abattoir provisoire, que généralement ces panses vertes sont laissées à même le sol, en espérant que les renards et les corneilles feront le ménage…

    Revenons-en à l’abattage domestique, c’est-à-dire celui pratiqué par le père de famille dans sa maison ou parfois même son appartement. Il se trouve lui aussi confronté au problème de la peau et des déchets. Alors assez logiquement, afin d’éviter que tous ces déchets se retrouvent jetés clandestinement n’importe où, les mairies comme Lille, Roubaix ou Tourcoing mettent à disposition des bennes en plein soleil chargées de les recueillir. Vous imaginez l’odeur en pleine ville ! Mais poussons le raisonnement un peu plus loin… Si votre chat ou votre chien meurt de sa belle mort et que vous décidez de vous en débarrasser dans une poubelle, savez-vous ce que vous risquez ? Une amende pouvant monter jusqu’à 3 750 € comme dit ici sur le site du ministère de l’Intérieur :
    https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/faire-lorsque-animal-compagnie-mort

    Il est donc clair (articles L 226-1 à L 226-9 du Code rural et de la pêche maritime) qu’il est formellement interdit de jeter la dépouille de son animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu… Les mairies, en mettant des bennes à disposition pour recevoir ces déchets, se mettent donc volontairement hors la loi en étant complices de la constitution d’un délit ! Et tout ça pourquoi ? Parce qu’elles sont incapables d’avoir la volonté de faire respecter la loi sur leurs communes face à des comportements qui n’ont pourtant pas lieu d’exister en France !

    Alors certes, sur le papier, ces abattoirs temporaires sont encadrés. Et des règles sont données, règles que sont censés faire respecter les services vétérinaires. Par exemple, sur chaque lieu d’abattage, un vétérinaire de la DDASS doit être présent afin de vérifier que les règles minimum d’hygiène sont respectées et il doit même faire cesser l’abattage si elles ne le sont pas… Maintenant, deux questions se posent : d’abord, peut-on raisonnablement penser qu’en pleines vacances du mois d’août, on va trouver assez de vétérinaires pour surveiller, pendant toute la durée de l’abattage (pas venir faire un coucou le matin en faisant semblant de s’assurer que tout est conforme) ? Ensuite imaginons Jean-Eudes, 26 ans, 1.72 m pour 68 kg, tout juste sorti de longues études, obligé de faire respecter les règlements sanitaires à 5 ou 6 égorgeurs halal avec leurs longues lames affûtées au milieu d’une centaine de familles attendant leur mouton dans l’excitation de la fête et du sang… Franchement, vous ne croyez pas que Jean-Eudes va être très vite persuadé que ce n’est qu’une sale journée à passer (surtout pour les moutons) et que le comptage des marguerites dans les champs est une activité champêtre bien plus agréable que le cassage de gueule halal ? De qui se fout-on ?

    Et puisqu’on parle de dérogations, il faut bien aussi aborder le problème de l’égorgement halal. Il est dérogatoire à deux règles qui prévalent normalement en France : les animaux doivent être étourdis et ils doivent être saignés. Pour ceux qui ne verraient pas vraiment la différence entre « saigner » et « égorger » il n’est pas inutile de la leur expliquer. Saigner un animal revient à pratiquer une incision de chaque côté du cou sur 3 ou 4 cm de profondeur pour un ovin afin de trancher la carotide et la jugulaire alors que l’égorgement consiste à trancher cou, muscles, nerf vagal, trachée, œsophage jusqu’à la colonne vertébrale. C’est en fait une demi-décapitation sur plus de 20 cm de profondeur pour un mouton.

    Alors si quelqu’un se demande encore où est la différence, il doit se poser la question de la mort qu’il choisirait entre se vider de son sang en étant inconscient ou se noyer dans son propre sang et les matières de dégurgitation de son estomac et de ses poumons sans avoir été préalablement étourdi… Peut-on vraiment penser qu’une petite prière récitée par le sacrificateur atténue beaucoup la douleur ?
    Je sais bien que tuer un animal est par essence un acte violent et qu’il serait sans doute préférable de ne pas tuer, mais quitte à le faire, n’est-il pas normal de choisir la méthode la moins traumatisante pour lui ?

    Pour finir, je vais répondre d’avance à ceux qui ne manqueront pas de me dire « Oui mais j’ai vu des vidéos de L214 sur un abattoir où les bovins se débattent encore avec la gorge tranchée, c’est franchement pas mieux ! ». D’abord il est évident que comme dans toute entreprise humaine, malgré tous les règlements et tous les contrôles, il y a des débordements dus à la nature humaine qui n’est pas toujours très jolie et surtout à des soi-disant impératifs économiques qui tentent de justifier l’inacceptable. Les règlements tentent de lutter contre ça mais il est évident que les fraudeurs ont toujours un coup d’avance jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre. Et puis surtout, ce qu’a malencontreusement oublié de vous préciser L214 dans la vidéo à laquelle je fais allusion, c’est que ces images ont été tournées à l’abattoir Charal de Metz qui se trouve justement être… un abattoir 100 % halal !

    Je veux enfin chaleureusement remercier Alain de Peretti, le président de l’association Vigilance Halal, sans qui je n’aurais pas pu écrire cet article. Son association lutte pied à pied depuis 7 ou 8 ans contre le halal avec déjà plus de 40 procès à son actif dont des recours devant le Conseil d’État et les instances européennes. Aucune association ne fait mieux le job qu’eux et ils méritent tout notre soutien ! Ils ont déjà dépensé près de 70 000 euros en frais d’avocats et de justice et si vous pouvez participer à leur combat, votre argent sera bien utilisé.

    Voici le lien de leur site où vous pourrez faire un don :  https://vigilancehallal.com/

    François Galvaire

    https://www.youtube.com/channel/UCtu9RkUwfQehjGTd_LhYJbg

    https://ripostelaique.com/fete-de-laid-un-scandale-sanitaire-pres-de-chez-toi.html

  • En Italie, la Ligue veut et peut gouverner seule

    En Italie, la Ligue veut et peut gouverner seule

    De Gabriel Robin dans L’Incorrect :

    La coalition gouvernementale italienne n’aura finalement pas tenu. Fort de sondages impressionnants et des résultats des élections européennes de mai, l’intenable Matteo Salvini se rêve seul maître à bord. Il peut le faire.

    […] L’entente ne pouvait pas durer entre cet homme ambitieux venu de la droite, et désormais leader de facto du « centre-droit » unissant son parti à Forza Italia et à Fratelli d’Italia dans de nombreux exécutifs locaux, et les tenants de l’antipolitique du Mouvement Cinq Etoiles aux nombreuses factions (dont la plupart ont plus de rapport avec la gauche idéologique qu’avec la droite).

    Dont acte. En déposant sa motion de défiance envers le chef du gouvernement, Matteo Salvini tente un coup de poker bien calculé. L’objectif est de faire tomber l’exécutif en capitalisant sur son immense popularité, acquise et consolidée grâce à ses fonctions de ministre de l’Intérieur ultra-médiatique. Ancien journaliste, le Lombard a été extrêmement habile, jouant des codes qui plaisent à ses concitoyens et se montrant ferme sur le sujet qui l’a porté au sommet de la vie politique du pays de Machiavel : l’immigration. Il a aussi su apparaître « proche du peuple » à plusieurs reprises, doué pour les accolades et les sorties sur les plages. De quoi rappeler – au moins sur la forme -, un certain … Silvio Berlusconi. Prototype du dirigeant « populiste » moderne dans sa manière de communiquer, le Milanais était en quelque sorte une anticipation de ce qu’est aujourd’hui Donald Trump. Comme toujours dans son histoire, l’Italie fait donc figure de laboratoire des idées politiques en Occident.

    La place de ministre de l’Intérieur était trop étroite pour Matteo Salvini. Il a fait ses calculs et sait qu’il peut gagner de nouvelles élections et gouverner avec le centre-droit pour mener son programme. Quel est-il ? En premier lieu, poursuivre et intensifier la lutte contre l’immigration. Dans un second temps, baisser de manière drastique la fiscalité. On s’en doute, l’Italie de Salvini devra encore batailler avec Bruxelles.  « Si vous nous en donnez la force, nous voterons un budget qui mettra au centre le travail des Italiens et la baisse des impôts, et si cela ne convient pas à l’Europe nous le ferons quand même », a ainsi dit Matteo Salvini lors d’un meeting. Pour y parvenir, il devra battre ses anciens amis du M5S, lesquels chercheront peut-être à s’allier avec le Parti Démocrate ou avec des dissidents de Forza Italia. Certains seraient même enclins à chercher une solution qui leur éviterait de retourner aux urnes, à l’image du député sicilien Stanislao Di Piazza qui a proposé un « gouvernement du bien commun » …

    Du côté du Parti Démocrate, on attise la peur des « marchés » et des « spreads » bancaires pour décrédibiliser la volonté de conquête de la Ligue. De quoi effrayer les Italiens ? Rien n’est moins sûr. Les prochains mois risquent d’être fort agités de l’autre côté des Alpes…

    https://www.lesalonbeige.fr/en-italie-la-ligue-veut-et-peut-gouverner-seule/

  • Le vieux bellâtre défraîchi Richard Gere apporte son soutien aux clandestins qui viennent envahir l'Europe

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    Quand Hollywood vient faire la leçon aux citoyens européens. Ce vendredi 9 août, Richard Gere, célèbre acteur américain, est monté à bord de l'Open Arms, ce navire pseudo-humanitaire à qui l'Italie, Malte ou encore l'Espagne ont refusé d'ouvrir leurs ports.

    « Nous sommes ici sur le navire Open Arms », a-t-il indiqué dans une vidéo diffusée par l'ONG espagnole Proactiva Open Arms. Et d'ajouter : « Je viens d'arriver depuis Lampedusa, nous avons apporté autant d'eau et de nourriture que possible pour tout le monde à bord ».

    Le vieux beau aux multiples navets n'a pas précisé combien de migrants il comptait recueillir et loger dans ses luxueuses propriétés.

    Par ailleurs, également ce vendredi, l'Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), a « secouru » 85 migrants. L'embarcation en question, qui était partie de Libye, a été repérée jeudi soir par un avion de l'opération européenne Sophia. Matteo Salvini, de son côté, a rapidement adressé un courrier au gouvernement de Norvège, dont le navire bat pavillon. « L'Italie n'est pas juridiquement tenue, ni disposée à accueillir les immigrés clandestins non identifiés, se trouvant à bord de l'Ocean Viking », a fait savoir le ministre italien de l'Intérieur.

    Source Thomas Joly cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Italie : ce que dit concrètement le décret que Salvini a fait adopter

    Le texte prévoit des amendes de 150 000 euros à 1 million d’euros pour les bateaux d’ONG en Méditerranée, et jusqu’à dix ans de prison en cas de résistance.

    Complices de fait des négriers, et maillon indispensable du trafic d'êtres humains (les fameux "idiots utiles" dont parlait Lénine... !) les navires qui ont repris la mer ces dernières semaines pourront même être interceptés préventivement...

    En plus des 150 000 à 1 million d’euros de pénalité, les bateaux des "idiots utiles" pourront être placés sous séquestre.

    Après avoir assisté au vote des sénateurs, Matteo Salvini a remercié les Italiens et la Vierge Marie, se félicitant que les forces de l’ordre aient désormais des pouvoirs élargis pour "plus de contrôles aux frontières et plus d’hommes pour arrêter les mafieux". 

    Est-il nécessaire de préciser à nos lecteurs qu'il est inutile d'attendre qu'un Castaner ou qu'un Philippe s'exprime de la même façon en France ?...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/08/salvini-6169052.html

  • Flicage sur internet : le rapport Avia/Taieb/Amellal et sa mise en œuvre

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    Flicage sur internet : qui a entendu parler du rapport élaboré par Laetitia Avia députée LaRem (dont la famille est originaire du Togo), Gil Taïeb vice-président du Crif et Karim Amellal écrivain ? Ce rapport, commandé par Emmanuel Macron lui a été remis en septembre 2018 et prévoit d’encadrer au plus près la liberté d’expression sur internet sous couvert de lutte contre le racisme. Explorons quelques pistes liberticides parmi d’autres proposées dans le rapport.

    Les réseaux sociaux sous surveillance

    Les grands opérateurs auraient un délai de 24h pour supprimer un « contenu haineux ». Rappelons pour mémoire que le fameux pacte de Marrakech considère de facto que tout propos hostile à l’invasion migratoire ou simplement négatif doit être considéré comme délictueux et que les médias qui les propageraient doivent être punis financièrement.

    Les opérateurs devraient nommer un représentant auprès de l’Union Européenne et remettre un rapport annuel qui rendrait compte de leur activité « anti haine ». Les amendes pourraient être multipliées par cent (oui par 100, vous lisez bien) pour atteindre 37,5M€ pour les personnes morales et 7,5M€ pour les personnes physiques.

    Création d’une étoile jaune « porteur de haine »

    Le rapport propose – sans rire – de « Créer un logo unique de signalement des contenus illicites, visible et identifiable sur toutes les plateformes » (recommandation 8).

    Dans la recommandation 11 « il pourrait être envisagé de soutenir les initiatives de « Name and shame » visant à publier la liste des annonceurs dont les contenus sont visibles sur des sites internet diffusants des propos haineux ». Ce qui rejoint une partie des recommandations du pacte de Marrakech, voici un deuxième article sur le sujet.

    Dans le même article « parallèlement, il conviendrait de promouvoir les démarches dites d’« investissement publicitaire responsable » des entreprises, qui consistent à éviter la publication sur des sites toxiques ou non désirés (pornographie, antisémitisme, fausses informations, propagande extrémiste etc.).

    Le terme propagande extrémiste est assez vague pour subir n’importe quelle interprétation et aboutir à un très vaste champ de répression.

    Surveiller et punir mais sans débat contradictoire

    Bien entendu (recommandation 10), les dénonciations devraient être facilitées sur une plate-forme unique, les juges saisis illico obligés de statuer dans les meilleurs délais et par mise en demeure. Encore mieux,

    Serait ouverte la possibilité pour le juge de recourir à la procédure simplifiée de l’ordonnance pénale comme il le fait déjà aujourd’hui pour les actes de contrefaçon sur Internet. L’ordonnance pénale est une procédure qui permet un traitement rapide des affaires en ce qu’elle ne nécessite pas de contradictoire et donc pas d’audience.

    Pas de contradiction, pas d’audience, automaticité pénale, bienvenue dans le meilleur des mondes Avia/Taïeb/Amellal. Plus récemment deux ministres du gouvernement Philippe, Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa ont présenté un plan d’action inspiré du fameux rapport. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

    Lire aussi:  L'absurdité du Pacte mondial pour les migrations

    Ojim.fr

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/07/flicage-sur-internet-le-rapport-avia-taieb-amellal-et-sa-mise-en-oeuvre/

  • L'Espagne a peur car l'insécurité ne fait que s'aggraver !

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    L’Espagne a peur. En moins d’un mois plusieurs viols ont été commis dans différentes provinces et notamment dans deux villes principales, dirigées par des maires de gauche et d’extrême gauche, très favorables à l’accueil des migrants clandestins, qu’ils soient mineurs ou adultes, et dont certains quartiers ont été transformé en d’authentiques ghettos.

    A Bilbao, une jeune fille de 18 ans a été violée en groupe, dans un parc, par des mineurs clandestins d’origine algérienne.

    Quatre d’entre eux ont été libérés par le tribunal, relâchés après avoir déclaré qu’ils avaient violé une jeune fille de 18 ans, sous la menace d’une arme à feu, et sont sortis en riant, criant et se moquant ouvertement des journalistes présents et des passants.

    Cela a choqué et provoqué la colère d’une partie de la population, qui subit depuis des mois les agressions, les vols et les viols de ces migrants clandestins, mineurs ou adultes, d’origine maghrébine pour la grande majorité.

    Par la voix de son président, Santiago Abascal, le Parti Vox a manifesté publiquement son indignation et sa colère, après cette libération : « Ils devraient êtres chargés de chaines et mis dans un avion pour l’Algérie, afin d’y purger leurs condamnations et ne jamais revenir en Europe, et ils sont de nouveau dans nos rues, en train de rire, et la dictature socialiste ne se préoccupe que de la xénophobie, c’est dégoûtant. »

    Toujours à Bilbao, dimanche dernier, à la sortie du métro, un jeune homme de 22 ans a été agressé et dépouillé de son portefeuille et de son portable, par deux racailles, dont l’une âgé de 27 ans, qui l’ont ensuite entraîné, sous la menace d’un couteau, vers le marché aux poissons, dans la rue Iturribide, à Otxarkoaga, devenu l’un des quartiers les plus sensibles de la ville basque, où ils l’ont obligé à leur pratiquer des fellations, selon le quotidien « El Correo ».

    A Barcelone (Catalogne), c’est encore un maghrébin qui a agressé et volé une femme âgée de 87 ans qui se déplaçait en fauteuil roulant, afin de lui arracher son collier en or et s’est enfui en courant.

    Cela s’est passé vers 18 h 30, dans le quartier « Sant Vicenc del Raval ».

    Deux policiers catalans, « Los Mossos », qui le suivaient depuis un moment l’ont appréhendé quelques dizaines de mètres plus loin.

    Il était déjà connu des autorités pour de nombreux vols.

    Actuellement, selon les services de police, plus de 20 agressions quotidiennes sont enregistrées à Barcelone. Un chiffre jamais atteint auparavant dans cette ville.

    Après Barcelone, c’est Bilbao, actuellement le chemin le plus sûr vers la France, qui est devenue l’une des villes les plus vulnérables d’Espagne, à cause de cette migration clandestine incontrôlée, et acceptée par les socialistes qui gouvernent momentanément.

    Le viol tout récent d’une jeune femme, sur la plage de Cullera, à quelques kilomètres au sud de Valence, par deux mineurs clandestins, a soulevé une émotion considérable également dans cette province qui accueille à bras ouverts les migrants clandestins.

    Les services de police signalent que les provinces les moins menacées par les agressions, vols et viols commis par cette invasion migratoire, sont les provinces andalouses, celles du sud de la péninsule où justement débarquent les migrants et la raison est que tous ces migrants poursuivent leur pénétration vers le nord et que c’est à partir des provinces de Murcia, Alicante et, surtout, Valence, Barcelone et, à présent, la province basque, qui sont les plus menacées.

    Nous venons d’être informés du viol d’une jeune fille à Bénidorm, l’une des villes les plus touristiques d’Espagne, sur la Costa Blanca, par cinq jeunes « Français », paraît-il ! Nous attendons d’autres précisions sur l’origine de ces voyous ! 

    http://magoturf.over-blog.com/2019/08/l-espagne-a-peur-car-l-insecurite-ne-fait-que-s-aggraver.html

  • Mineurs étrangers : une filière d’immigration en pleine expansion et à bas bruit médiatique

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    Article initialement paru le 21 août 2018 Les arrivées de mineurs étrangers en France n’ont pas pris de vacances. Parmi les incitations à venir dans notre pays, certaines dispositions du code de l’action sociale sont bien placées. L’aide sociale à l’enfance (ASE) prévoit en effet une prise en charge inconditionnelle des « mineurs isolés ». Initialement prévue pour protéger les jeunes en rupture ou sans famille, cette mesure est depuis quelques années détournée de son objectif initial et facilite une immigration clandestine de plus en plus massive. Nous nous sommes attardés sur le traitement médiatique durant l’été de ce phénomène en pleine expansion.

    Dans une distribution des rôles convenue, chaque média respecte sa vocation : les journaux régionaux dispensent des informations locales quand les médias nationaux tentent d’analyser le phénomène. Dans les articles, le choix des sujets et des mots, le traitement des événements et les personnes interviewées, sous des apparences de récits factuels, ont des partis pris implicites.

    L’ouverture de structure d’accueil

    Le Figaro nous informe le 8 juillet que « les services d’aide sociale à l‘enfance ont pris en charge plus de 25 000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». La tendance en 2018 est toujours à la hausse. Les ouvertures de structures d’accueil pour mineurs isolés sont annoncées comme autant de bonnes nouvelles et témoignages de l’hospitalité de la France.

    Parmi les récentes annonces, à Lyon, Lyon Mag fait état le 24 juillet d’« un lieu de répit pour mineurs non-accompagnés (qui) ouvre ses portes dans le 1er arrondissement ». Une élue interviewée affirme : « il est de notre responsabilité morale de mettre à l’abri ces mineurs et d’organiser leur accueil dans les meilleures conditions possibles ».

    Ouest-France annonce l’ouverture à Guérande d’« une structure pour insérer les mineurs non accompagnés. Elle vient en soutien à des jeunes étrangers en souffrance, qui ont parfois, eux aussi, vécu des situations de guerre ou d’oppression dans leur pays, qu’ils ont fui. Ils se retrouvent en France, 500 en Loire-Atlantique, et espèrent des jours meilleurs ».

    Le quotidien régional consacre un article le 21 juillet à un autre nouveau foyer pour mineurs non accompagnés, à Pontivy. « Dix-huit jeunes y vivent en attendant leur majorité. Ils sont préparés à devenir indépendants ». « Ils ont entre 15 et 18 ans, viennent du Cameroun, du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, de l’Albanie et d’Afghanistan », explique Emmanuel Panis, directeur de l’Arass ». « Ces adolescents sont très autonomes car la plupart vivaient en chambre d’hôtels juste avant de rejoindre le foyer. Chacun dispose de sa propre chambre ».

    FranceInfo relate « la bonne intégration des migrants mineurs en zone rurale à St Macaire en Gironde. La scolarisation, les apprentissages, les stages sont plus faciles à trouver en milieu rural pour les jeunes migrants mineurs. La métropole bordelaise étant saturée. A St Macaire, 23 garçons sont accueillis depuis le mois de mars dans l’ancienne gendarmerie. Et déjà bien intégrés. 890 migrants mineurs sont actuellement accueillis en Gironde. Un nombre qui a doublé en trois ans.».

    Rue89 Bordeaux annonce en mars que dans le département, « six structures supplémentaires ont vu le jour ou verront le jour dans les prochaines semaines : à Saint-Macaire, à Martillac, à Parempuyre, à Mérignac, à La Réole (en projet) et dans des tétrodons aménagés (petits espaces habitables et modulables) à Bordeaux (Darwin) ». L’explication : « Comme Moussa, Abdou et Yamoussa, des centaines de mineurs viennent chaque année en Gironde. 500 mineurs supplémentaires ont été confiés au département depuis le 1er janvier 2017. Le département en avait en charge 529 au 31 décembre 2017 ».

    L’Est Républicain annonce le 20 juillet que « 74 mineurs isolés seront accueillis en deux temps sur l’ex campus de l’ONF d’ici l’automne » à Velaine. « Le conseil municipal de Velaine a couché sur papier sa désapprobation face à cette nouvelle décision. Principalement originaires de Guinée, Côte d’Ivoire et Mali, les jeunes, âgés de 16 à 17 ans, seront hébergés dans deux bâtiments distincts d’une capacité de 37 places chacun. Ils étaient 20 en 2012 et 600 l’an dernier. D’où la décision du préfet de mettre à disposition de la collectivité ses locaux ».

    Ce qui est passé sous silence

    Les articles ont plusieurs points communs :

    • Les jeunes étrangers sont présentés comme souhaitant s’insérer. Ils sont de plus en plus nombreux mais le problème relevé par la majorité des titres régionaux est le manque de places dans des structures qui – pourtant – ne cessent de s’ouvrir. La Charente Libre le résume de la façon suivante : « Accueil des enfants migrants: la Charente débordée, les moyens ne suivent pas ».
    • Le coût pour le contribuable est par contre très souvent passé sous silence. Un coût annuel estimé en avril à 1,9 milliard selon le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne dans Le Figaro.
    • Le fait que nombre de ces jeunes viennent de pays dits sûrs n’est jamais évoqué.
    • Les personnes interviewées sont les jeunes, les encadrants associatifs ou des élus et fonctionnaires des Conseils départementaux. L’avis de la population, des voisins de ces centres et des élus hostiles à cet accueil n’est pratiquement jamais demandé. L’ouverture incessante de nouveaux centres accueillant quasi- exclusivement des étrangers ne fait pas débat.

    Occupations illégales

    Les occupations illégales par des jeunes clandestins se multiplient sur le territoire : à Clermont-Ferrand, La Montagne évoque le squat de La Pardieu à Clermont-Ferrand. Dans deux maisons « vivent depuis septembre dernier plusieurs dizaines de mineurs non accompagnés ».

    Le 27 juillet, La Nouvelle République nous informe que « 25 mineurs sont accueillis dans un campement de fortune, à Saint-Pierre-des-Corps. Une occupation des lieux sans autorisation ».

    Selon Le Progrès, le squat du Pennessuy compte plusieurs mineurs, essentiellement venus des Balkans. « Il s’organise ». A Lille, ils sont une centaine qui « survivent dans un squat «5 étoiles sans eau potable depuis des mois » selon La Voix du Nord. A Angers, Ouest-France nous apprend que « 14 jeunes se déclarant mineurs non isolés, mais non reconnus comme tels par le Département occupent un squat de la Vendange, à Saint-Barthélemy-d’Anjou ». On apprend qu’ils sont défendus par plusieurs associations. Streetpress fait état d’un squat dans le 12e arrondissement de Paris. Les 16 mineurs sans papiers y « reprennent goût à la vie ».

    A Nantes, selon Breizh-Info, « des ouvreurs de squat proches de la mouvance d’extrême-gauche pro-migrants ont installé sept mineurs isolés étrangers – ou du moins qui se disent comme tels – dans les anciens locaux du Secours Populaire, rue Émile Zola à Rezé. Ils sont originaires d’Afrique de l’Ouest – de l’immigration purement économique donc ».

    Selon Rue89 Bordeaux, « le squat pour ados exilés La Ruche ne « lâchera rien ». « En première instance, 80 % de ces derniers sont reconnus comme majeurs. Après un recours, 80 % de ces mêmes jeunes sont évalués mineurs ». » D’après le département, en charge de l’aide à l’enfance, environ un millier de jeunes mineurs isolés sont arrivés en Gironde en 2017 ».

    On pourrait multiplier les exemples. Il est vrai qu’à Nantes, un signal fort a été donné : une maison de retraite désaffectée, a selon 20 Minutes été « transformée en squat puis en centre d’hébergement d’urgence depuis début mars ».

    Les capacités d’accueil des conseils départementaux sont complètement saturées, comme en témoignait déjà l’été dernier le Président du département du Nord. Il affirmait au micro de RMC ne plus avoir les moyens d’accueillir de jeunes nordistes « car priorité est donnée aux mineurs non accompagnés étrangers », « qui arrivent à raison de 100 par semaine ». Pas de quoi ébranler les certitudes d’associations qui se mobilisent comme à Angers pour que le département prenne en charge des jeunes squatters étrangers…non reconnus mineurs !

    Les articles dans les médias nationaux

    Parmi les articles sur les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), on trouve d’une part ceux qui considèrent essentiellement les jeunes comme des victimes. D’autres, moins nombreux, écartent une victimisation systématique et démontrent que les MNA ont des stratégies et des objectifs, et qu’ils s’en donnent les moyens.

    Le mineur étranger comme victime

    Le mensuel Carto, « l’actualité internationale grâce aux cartes », consacre dans son numéro de mars 2018 un article aux « migrants et mineurs ». On y apprend qu’en matière d’aide sociale à l’enfance, « l’Allemagne et la France sont plus réactives que l’Italie et la Grèce ». Par ailleurs, « 60% des demandeurs se font recaler par les départements ». Ne serait-il donc pas plus adéquat de parler de jeunes clandestins ? Des cartes illustrent l’origine et la localisation des mineurs étrangers en France. L’article ne traite le sujet que sous l’angle des droits des mineurs étrangers, qui ne seraient pas toujours respectés.

    Même tonalité avec le site Infomigrants : « de plus en plus de mineurs isolés étrangers arrivent en Europe et en France à la recherche d’une protection mais ils ne connaissent rien à la législation française ». Pour remédier à cela, le site cofinancé par le service public fait le point sur la procédure à suivre pour faire reconnaître sa minorité sur le sol français. Et nous rappelle qu’en vertu des lois européennes et de la Convention internationale des droits de l’enfant, un mineur est un enfant avant d’être un migrant. « À ce titre, il a le droit d’entrer dans le dispositif français de protection de l’enfance ». La Croix s’interroge : « quelle solution pour les mineurs migrants ? ». La question qui semble essentielle en mars 2018 est… qui doit prendre en charge la phase d’évaluation des jeunes étrangers ?

    Médiapart dédie un blog aux « jeunes étrangers isolés ». Les articles sont une longue litanie des droits revendiqués par les étrangers et les associations les défendant.

    Pour le site Slate, la question est : « Les migrants mineurs sont-ils mieux traités en France qu’aux États-Unis ? ». « Sans aller jusqu’à séparer les familles, la France place toujours plus d’enfants en rétention, y compris des mineurs isolés étrangers, normalement protégés ». « Les procédures qui permettent de vérifier l’âge des mineurs isolés étrangers sont critiquées par plusieurs associations »«L’évaluation de la minorité doit être revue», selon Corinne Torre, cheffe de mission France pour Médecins sans frontières. Plusieurs articles relaient les accusations d’associations de défense des migrants selon lesquelles l’évaluation de l’âge des migrants serait déficiente : Le Figarodonne la parole le 8 juillet à Human Rights Watch, tout comme 20 MinutesL’Obs37degrés.mag, etc..

    Le mineur étranger vu comme acteur d’une stratégie

    Certains articles comportent des informations accréditant l’idée que les jeunes étrangers peuvent avoir une stratégie plus ou moins élaborée visant à s’installer en France.

    Sur les ondes de RMC, le Président du Conseil départemental du Nord indique : « ils ne viennent pas de boat people. Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ».

    Même stratégie dans les Landes selon France Bleu : « à chaque fois, le scénario est le même. Les jeunes, pour la plupart originaire d’Afrique de l’Ouest, de Guinée Conakry ou du Mali, arrivent en train sans papiers, se présentent d’eux-mêmes au commissariat de Dax ou de Mont-de-Marsan. Ils racontent être nés au début des années 2000, et donc, être mineurs ».

    Dans une interview accordée au Figaro le 16 septembre 2017, le Président de l’Assemblée des départements de France indiquait avoir noté que « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». Ouest-France nous apprend en août 2017 qu’à Laval, on constate « un afflux de mineurs étrangers ». « Ceux qui les envoient leur disent de venir à Laval car il y a déjà une communauté », selon le Président du Conseil départemental. Le scenario se répète : « Ils arrivent à la gare, souvent sans billet, et viennent directement au conseil départemental ou sont récupérés par la police et le 115. Le logement relève ensuite de notre responsabilité, car ils sont mineurs ». « Certains hôtels ont été sollicités ». Le mensuel Causeur souligne que la récente croissance économique des pays subsahariens accélère les départs, « des parentèles africaines se cotisant pour financer les départs ». « L’émigration est considérée comme une filière économique à part entière ».

    Faux mineurs, vrais clandestins

    Le statut de mineur permet une prise en charge inconditionnelle en France. Cela n’est pas sans effet : Le Figaro Magazine estime le 7 juillet que « le système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes ». « Un rapport sénatorial publié en juin 2017 évalue à 40% au mieux la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés ».

    Le mensuel Causeur consacre fin 2017 un article sur le thème : « Comment les migrants adultes se font passer pour des mineurs isolés ? ». « En deux ans, le nombre de clandestins mineurs non accompagnés, donc inexpulsables, a doublé en France. Leur prise en charge absorbe autour d’un milliard d’euro. Une tâche que l’État et les départements vont sous-traiter au secteur associatif, malgré les risque de dérives financières ».

    État des lieux juridique et détournement de l’aide à l’enfance

    Les mises en perspective européenne et juridique de l’accueil des mineurs étrangers sont assez rares. Deux articles font un état des lieux assez intéressants à ce sujet :

    Le Monde tente en octobre 2017 de répondre à la question : « Comment sont pris en charge les mineurs isolés étrangers en France ? ». « Si l’arrivée de migrants mineurs est un phénomène constaté depuis la fin des années 1990, elle a pris une ampleur considérable ces dernières années ». « Selon l’association France terre d’asile,  la particularité française est de considérer ces jeunes comme des mineurs avant de les considérer comme des migrants ». « Au Royaume-Uni, à l’inverse, les mineurs ont obligation de déposer une demande d’asile pour être pris en charge ». Une information importante qui n’engage pourtant aucune réflexion en France.

    Localtis, le journal de la Caisse Dépôts, indique le 28 octobre 2017 à l’occasion de la présentation d’une étude de France Terre d’Asile intitulée “L’accueil et la prise en charge des mineurs non accompagnés dans huit pays de l’Union européenne” que « la législation de quatre pays (Grèce, Hongrie, Grande-Bretagne et Suède) fait qu’il existe une possibilité d’irrégularité du séjour d’un mineur isolé (…). En France, par exemple, leur prise en charge par les services de protection de l’enfance rend automatiquement régulier le séjour des mineurs non accompagnés. (…) ». Dans Le Figaro du 1er juin, le délégué général de l’Institut Thomas-More démontre que les migrants font effectivement du « benchmarking » (comparaison des législations en vigueur). Une thèse que les flux d’entrées en France semblent accréditer.

    La loi Asile et immigration : « Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien »

    Tous ces éléments, qui contribuent au choix de destination des jeunes étrangers, étaient connus au moment du débat sur la Loi Asile et immigration, adoptée en dernière lecture fin juillet. Des informations étayées par un rapport sur les MNA réalisé par plusieurs administrations et rendu public en février 2018. Un contributeur du site Polemia le résume de la façon suivante « le dispositif est organisé pour attirer et accueillir de plus en plus de Mineurs Isolés Etrangers (…) lorsque certains en viennent à craindre un flux de 100 000 entrées, cela n’a rien de déraisonnable ».

    Que nous disent les médias sur les conclusions qu’en ont tirées les parlementaires ?

    Le sujet de crispation a été selon Francesoir, non pas le détournement de sa vocation de l’aide sociale à l’enfance, mais…la rétention des mineurs. Un sujet abondamment traité par LibérationLe MondeFrance InfoLe Parisien, etc. La seule mesure un tant soit peu restrictive dans la Loi concernant les MNA sera la création d’un fichier national des évaluations de minorité, évoqué furtivement par La Dépêche. Une mesure destinée à éviter qu’un mineur se fasse évaluer par plusieurs départements jusqu’à obtenir un avis de minorité.

    Que ressort-il de cette revue de presse ?

    Les nombreuses ouvertures de centres d’accueil, essentiellement dédiés aux jeunes étrangers, sont présentées dans la presse régionale comme autant de bonnes nouvelles. Quand des indices accréditent l’existence de filières d’immigration illégales, le bien-fondé de l’aide sociale à l’enfance en sa forme actuelle, qui agit comme un véritable appel d’air, n’est pas questionné dans les médias. Le fait que les collectivités soient prises en étau entre des dotations en baisse et des dépenses sociales pour les MNA qui explosent n’est évoqué que par les élus eux-mêmes.

    La « gauche castafiore », qui donne de la voix avec une hégémonie médiatique imparable, distribue les sujets qu’il faut traiter : à l’occasion du débat sur la loi Asile et immigration, le sujet de la rétention des mineurs a occupé les tribunes. Pas un mot n’a été dit dans les médias mainstream sur le détournement de l’aide sociale à l’enfance. Dans ce contexte, le site Boulevard Voltaire s’interroge dans une tribune rafraichissante : « Sauf à être inhumain, on ne peut renvoyer les mineurs isolés à la rue. Mais pourquoi les garder chez nous ? Et de quel droit séquestrons-nous des ressortissants mineurs d’autres États ? Il s’agit d’une violation des lois internationales, car nous devrions en principe les rapatrier ». On attend avec impatience la réponse…

    Observatoire du journalisme 10/08/2019

    Source : OJIM.fr

    https://www.polemia.com/mineurs-etrangers-une-filiere-dimmigration-en-pleine-expansion-et-a-bas-bruit-mediatique-rediff/

  • Julien Rochedy : « Il faut se battre pour sauver l’Europe ! » [Vidéo]

    julien-rochedy-sauver-europe-588x330.jpg

    Le média Sunrise continue de produire des vidéos et propose, en plein été, un entretien passionnant avec Julien Rochedy, ancien président du Front national de la jeunesse et auteur nietzschéen du Marteau. Une vidéo qui aborde de nombreux sujets politiques et civilisationnels, égratignant parfois sévèrement les conservateurs n’ayant pas pris la mesure de la rupture anthropologique et des solutions à y apporter.
    Polémia

    Immigration extra-européenne, islamisation, ethnomasochisme…

    L’Europe peut-elle encore être sauvée ?

    Certains jeunes Européens ont décidé de se battre.
    Julien Rochedy est de retour !

  • Chronopost emploie des clandestins : allô, Muriel Pénicaud ?

    sans-papiers.png

    Cela fait des semaines que ça dure. Mais cela ne semble scandaliser personne. Personne ? Personne sauf l’extrême gauche, bien sûr, qui nous apprenait dès le mois de juillet, via L’Humanitéou Révolution prolétarienne – des journaux qui ont parfois leur utilité -, que des sans-papiers employés par Chronopost, filiale du groupe La Poste, manifestaient devant le siège de La Banque postale, à Alfortville. D’après le second titre, la grève durait depuis le 11 juin et, évidemment, ces journaux demandent une « régularisation » immédiate. Après une manifestation, jeudi dernier, puis un nouveau rassemblement samedi à Montreuil, BFM TV a donné une plus grande audience au mouvement et au campement revendicatif des clandestins installé à Alfortville.

    Dans la torpeur de l’été, tout le monde semble se contenter du silence des ministères concernés. Ministre de l’Intérieur ? Muet, scotché par Édouard Philippe depuis une semaine. Ministre du Travail ? Au coin, occupée à effacer ses tweets maladroits qui chassaient sur les terrains vagues du ministre de la Culture. Réaction de La Poste ? D’un élu francilien qui aurait, je ne sais pas, été inspectrice du travail dans une autre vie ? D’élus du Val-de-Marne ? Rien.

    Faute de réactions à transcrire, il ne reste donc plus qu’à imaginer le tollé, les cascades d’indignation, les tsunamis de tweets si ces personnes, venues du Mali, de Guinée, du Sénégal, “derniers maillons intérimaires d’une longue chaîne de sous-traitance“, pour reprendre les mots de Libération, avaient été employées par un artisan, un agriculteur, un commerçant ! Ou à se demander, en bon complotiste, quelle stratégie révèle ce silence consistant à laisser l’extrême gauche hurler, dénoncer, ne mettre en avant que la régularisation, comme pour la rendre inévitable, selon la pente que prendra l’opinion publique ?

    En tout cas, quand Muriel Pénicaud aura fini sa tournée des campings où ses chefs l’avaient envoyée pour rencontrer de « vraies gens » (Le Point du 27 juillet), quand elle aura lu tout Toni Morrison et toute la littérature noire, peut-être trouvera-t-elle un moment pour nous expliquer le cas Chronopost ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/chronopost-emploie-des-clandestins-allo-muriel-penicaud/