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immigration - Page 680

  • Grand remplacement réalité ou intox ? Il est temps de trancher !

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Jean Paul Gourevitch (J.P.‑G.) a publié récemment un livre intitulé : Le grand remplacement, réalité ou intox ?
    Dans son ouvrage, comme d’habitude très documenté et très riche en informations, faits et données chiffrées explicitées sur l’immigration, l’islam en France et l’islamisation de notre pays, J.P.‑G. procède à de nombreux constats souvent percutants, parfois accablants et qui peuvent être considérés comme autant de preuves et d’argument en faveur de la thèse d’un remplacement.

    À la fin de la plupart des chapitres du livre il émet une conclusion qu’il qualifie de seulement provisoire, mais qui reflète un certain scepticisme quand à la thèse du grand remplacement. À ses yeux, la population immigrée et musulmane n’est pas encore assez importante pour adhérer à cette thèse. Et pourtant la proportion des immigrés et de leurs descendants directs extra-européens par rapport à la population totale française atteint aujourd’hui 20 %, et le nombre de musulmans tourne autour de 8,5 millions.

    Au bout du compte, J.P.‑G. refuse de trancher le nœud gordien et de conclure pour répondre à la question posée dans le titre afin de garder une position distanciée de sachant objectif, ce qui ne manque pas de nous laisser sur notre faim.

    Un titre qui appelle une réponse

    Le titre du livre de J.‑P. G. : Le grand remplacement, réalité ou intox ?, appelle instamment une réponse que l’on s’attend impatiemment à trouver en conclusion de l’ouvrage.

    Les positions de l’auteur apparaissent évolutives dans le temps

    Une position très radicale en 2000

    En page 19 de son livre, J.‑P. G. rappelle que la quatrième de couverture de son ouvrage La France africaine publié en 2000 qui citait la prophétie de Mitterrand : « la France du XXIe siècle sera africaine », exposait : « aujourd’hui l’ensemble de la communauté black et beur représente 8 à 9 millions de personnes… Ils seront, du fait de l’immigration et des écarts de fécondité vraisemblablement plus de 35 millions à la fin du XXIe siècle. Dans la seconde moitié de ce siècle, sur la base de l’évolution actuelle, il naîtra chaque année en France plus de blacks que de blancs. L’islam sera probablement devenu la première religion de France. »

    À lire cette citation, la messe de funérailles du peuple français apparaît comme dite, sans idée de retour.

    Sauf que J.‑P. G. a, depuis, nettement nuancé son propos

    C’est ainsi que dans Monde et Vie du 10 mai 2018, J.‑P. G. estime, compte tenu d’un solde migratoire des immigrés de 180 000, d’un départ définitif d’expatriés de 80 000 et d’un solde naturel des naissances d’origine étrangère de 150 000, que le total annuel de 310 000 personnes (en réalité 410 000), soit 0,46 % de la population (en réalité 0,6 % ), ne permet pas de parler de grand remplacement. Rappelons que 0,6 % sur 10 ans cela fait 6 % auxquels il faut ajouter les petits. C’est considérable et 10 ans c’est vite passé.

    Cet entretien de Monde et Vie (à qui nous suggérons d’équilibrer les entretiens sur ce sujet ultra-sensible) a été contredit par des articles dans Polémia.

    Un article de J.‑Y. Le Gallou d’abord.

    Auquel a répondu J.‑P. G.

    Il s’en est suivi un débat filmé sur TVL.

    Des échanges acidulés se sont également poursuivis sur Polémia toujours sur ce thème avec A. Posokhow.

    Dans cet article, dans celui-ci puis, enfin, dans ce dernier article.

    Globalement à cette date J.‑P. G. est resté sur sa position : le grand remplacement n’est pas pour demain même si, nuance subtile, la population résidant en France se transforme.

    L’argumentation de J.‑P. G. à Radio Courtoisie

    Lors du Libre Journal du droit et des libertés du 20 novembre 2018 à Radio Courtoisie, J.‑P. G. n’a pas contesté les chiffres avancés par les autres intervenants mais s’est placé dans une autre optique.

    Selon ce que nous avons compris, à ses yeux, les chiffres de l’invasion migratoire qui laissent à ce jour une large majorité aux vrais Français, ne permettent pas d’acter le grand remplacement.

    Il réfute toute conclusion définitive qu’il juge prématurée. Selon lui, on ne peut présumer de l’évolution future des courants migratoires et l’Afrique pourrait connaître, elle aussi, une transition démographique. Au fond la situation actuelle pourrait n’être éventuellement qu’un épisode africain et maghrébin dans l’histoire de la démographie française.

    J.‑P. G. a raison en principe. Comme l’a écrit Michel Poniatowski, l’avenir n’est écrit nulle part.

    Il nous semble cependant que ceux qui affirment que la situation démographique de la France ne correspond pas encore à un grand remplacement de notre population adoptent une optique trop statique à un moment donné.

    Il faut se placer dans une perspective dynamique. C’est le rôle des lanceurs d’alerte de se projeter dans le futur afin de dénoncer les risques et les menaces probables ou même seulement possibles, en l’occurrence mortels, que cette irruption massive fait peser sur notre avenir. Ne pas le faire constitue une négligence et reflète un abandon.

    Le grand remplacement : complot ou constat ?

    Les immigrationnistes réfutent de  thèse du grand remplacement en invoquant le complotisme. Renaud Camus s’en défend : « Je ne crois pas à une théorie du complot. Je ne crois pas qu’un beau jour douze ou quinze archipontes se sont mis ensemble… et ont décidé qu’il fallait déculturer le monde pour permettre le grand remplacement », mais il parle quand même d’une « entreprise sciemment organisée », (p. 51).

    Mais ce n’est pas le vrai sujet. L’invasion migratoire est une réalité, et il est loisible de la constater en dehors de tout complot. Il suffit de consulter les chiffres, d’observer le pourrissement de la vie de la société française et d’ouvrir les yeux.

    Comme le dit Philippe Vardon un des fondateurs du bloc identitaire, « le grand remplacement n’est ni un concept ni un complot : c’est un constat ».

    Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 français sortent

    Migrants à Calais, 2015 – Crédit : Voice of America [Domaine public]

    Les constats de J.‑P. G.

    Dans son ouvrage, J.‑P. G. expose les constats auxquels il aboutit sur la base de sa grande compétence et de sa profonde érudition dans les domaines de l’immigration, de l’islam en France et de l’islamisation de notre société.

    Sur le plan démographique, un habitant de la France sur quatre ou cinq est immigré ou descendant direct d’immigrés

    Sur le plan démographique J.‑P. G. balaie, comme nous l’avions fait dans Polémia, le tour de passe-passe de l’INSEE sur le solde migratoire, et fustige les leurres que l’INSEE utilise « pour occulter des données dont l’Institut ne souhaite pas qu’elles soient divulguées ».

    Il insiste également sur le fait qu’au solde migratoire « légal » il faut ajouter l’expatriation, les descendants d’immigrés, les migrations irrégulières et le différentiel de fécondité. Mais il ne procède pas à cette addition d’une manière démonstrative contrairement à ce qu’il fit pour Monde et Vie.

    Dans l’article de Polémia cité plus haut, nous arrivons, solde des naissances relevant de l’immigration compris, à un chiffre actuel de 621 000 par an.

    Pour ce qui est de la part des immigrés dans la population française, dans un article du 22 avril 2019 J. Y. Le Gallou a estimé cette proportion à environ 20 % pour la part des immigrés non européens.

    Mieux, F. Héran, ponte de l’immigrationnisme, dans une rencontre filmée à France Culture en 2018, a expliqué benoîtement que la proportion des immigrés en France était de près de 25 % : 11 % pour les immigrés et 13 % pour les descendants directs. Notons l’imprécision de F. Héran sur ce ratio de 25 % dont il ne précise pas quelle est éventuellement la part de l’immigration européenne, et quels sont les chiffres de la prise en compte des clandestins.

    C’est sans compter la 3e et  la 4e génération des immigrés extra-européens, ce qu’il serait difficile de faire car on ne connaît pas les chiffres et il faudrait tenir compte de ceux qui sont authentiquement assimilés. Il convient néanmoins de se souvenir qu’une grande partie de cette population nie toute identité française et se tourne vers le communautarisme africain et maghrébin ou la délinquance et souvent les deux, ce que confirme avec retenue J.‑P. G., (p. 102).

    J.‑P. G. considère néanmoins que sur la base des chiffres qu’il présente il est « prématuré de parler aujourd’hui de grand remplacement », (p. 84).

    Stratégie islamiste et islamisation de la France

    J.‑P. G. avance prudemment que le nombre de Musulmans résidant en France au 1er janvier 2019 se situe dans une fourchette de 7,5 à 9 millions d’individus ; plutôt 8,5 millions. C’est énorme, et confirme sinon dépasse les estimations sérieuses les plus pessimistes.

    Selon l’IFOP et l’avenue Montaigne, la partie des musulmans sécularisés et en cours d’intégration en représente la moitié. Les autres resteraient fidèles au culte musulman et 28 %, dont une masse de jeunes, auraient adopté un système de valeurs opposé à celui de la France. 28 %, cela représente 2,4 millions d’individus.

    En page 108, J.‑P. G. évalue l’islam radical entre 100 000 et un million de fidèles.

    Il détaille « la stratégie islamiste de conquête des territoires et des cœurs » entre l’entrisme, quand l’islam est minoritaire, l’affirmation en situation de minorité forte (entre 10 et 20 %) et, en situation de supériorité, l’appropriation hégémonique du pouvoir. Nous en sommes à 25 %, et cette stratégie est clairement celle qui s’applique sur une large portion du territoire.

    J.‑P. G. rappelle que l’Islam ne vit pas en bonne intelligence avec nos valeurs de liberté, que les victimes du terrorisme islamique sont nombreuses (150 000 victimes dans le monde depuis 2001 selon Die Welt), que les enseignants qui vivent dans les mêmes quartiers que leurs élèves craignent des mesures de rétorsion contre eux-mêmes et leur famille, (p. 124) et  que l’identité des  immigrés musulmans est socialement communautaire.

    J.‑P. G. souligne que selon Élisabeth Schemla, un nommé Marwan Muhammad, directeur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), aurait déclaré lors d’une conférence à la mosquée d’Orly en 2013 : « Qui a le droit de dire que la France dans 30 ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça… Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française. » C’est à rapprocher des insultes qu’un islamiste a lancées à A. Finkelkraut : « La France est à nous ».

    En définitive J.‑P. G. reconnaît que l’activisme des musulmans leur permet d’imposer leur culture dans les territoires où ils sont majoritaires. En revanche il estime qu’ils ne sont pas assez nombreux pour qu’on puisse parler de grand remplacement. Peut-être, mais ces territoires sont nombreux et étendus.

    Les territoires perdus de la France

    J.‑P. G. rappelle l’irrésistible progression de la violence liée à l’immigration et à l’islamisation dans les territoires où ces populations sont majoritaires et l’application de la loi des quartiers qui régit les comportements de l’ensemble des résidents.

    Il en va de même de l’éducation où la dynamique d’ensemble de l’ethnicisation musulmane se substitue à l’apprentissage de la culture française et à l’enseignement de la République. Le meilleur exemple est la contestation des programmes scolaires. J.‑P. G. conclut provisoirement que le dispositif éducatif n’a jusqu’ici pas vraiment rempli sa mission républicaine de ciment social entre les communautés. C’est le moins que l’on puisse dire.

    Il ajoute que selon le rapport Dénécé de 2005 – il y a 15 ans ! – on trouve le même entrisme musulman dans les entreprises. Le cas de la RATP est patent comme le montre l’affaire récente de la « jupe ».

    La présentation par J.‑P. G. des « preuves » apportées par les partisans du grand remplacement

    Tout au long du chapitre 11, J.‑P. G. présente les arguments et « preuves » du grand remplacement d’une façon teintée de scepticisme : ce sont des anecdotes, des diatribes ou des décisions politiques. On ne peut qu’être surpris lorsqu’il inclut dans son scepticisme le pacte de Marrakech ou les plans de l’ONU sur les migrations qui démontrent pourtant la volonté politique internationale de l’envahissement migratoire de l’Europe !

    Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 français sortent

    Migrants en Hongrie, 2015 – Crédit : Gémes Sándor [CC BY-SA 3.0]

    J.‑P. G. se refuse à présenter une conclusion entre réalité et intox

    Tout au long de son ouvrage, J.‑P. G. présente des informations, des données chiffrées et des constats qui pour la plupart, constituent par eux-mêmes autant d’arguments en faveur de la thèse du grand remplacement.

    Néanmoins à la fin de la plupart des chapitres, il exprime des doutes sur la validité de cette thèse. Mais comme il le dit, il le fait d’une manière provisoire. Pour lui, les immigrés ne sont pas assez nombreux pour que l’on puisse parler de grand remplacement. Ah bon ? 20 % (Héran cite un ratio de 25 %) de la population française tout de même, hors 3e et 4e générations !

    Et quid d’un avenir qui se compte maintenant en quelques années ? Faudra-t-il attendre 2025 pour découvrir, avec surprise et effarement, la mutation irréversible de notre population ?

    Au bout du compte, J.‑P. G. préfère ne pas conclure, garder sa position distanciée de sachant et surtout s’abstenir de « faire des prédictions ».

    Hé bien si, c’est le moment, d’ailleurs depuis longtemps, de faire face aux réalités et de prendre ses responsabilités pour trancher et conclure après avoir, je me répète, présenté tout au long de son livre des données et des informations qui suffisent à justifier le grand remplacement ou, comme on voudra, le changement démographique, la mutation biologique, la substitution raciale, la bascule ethnique etc…

    Il y a urgence lorsqu’un président de la République parle avec une sérénité joufflue et épanouie de la partition en cours de la France. À moins qu’une telle perspective indiffère ?

    Conclusion : ceux qui concluent

    Nombreux, et d’ailleurs de plus en plus nombreux, sont ceux qui concluent et vont beaucoup plus loin que des constats auxquels on refuse leur véritable portée.

    Le premier, et je vais surprendre, est F. Héran qui dans sa conférence de 2018 sur France Culture, déjà citée, a expliqué que la France ne fait pas l’objet d’intrusions massives – autour de 400 000 entrées/an quand même aujourd’hui – mais que depuis très longtemps elle connaît une « infusion durable » qui peut changer la composition de la population au bout de plusieurs décennies. Nous y sommes mais, lui, ça ne le choque pas, il y serait plutôt favorable.

    Et puis il y ceux qui prédisent de graves conflits internes, sujet d’ailleurs abordé par J.‑P. G. Citons-en deux, remarquables : Ivan Rioufol, La guerre civile qui vient et Gérard Pince, Le choc des ethnies.

    Mais il faut surtout évoquer la mémoire de Guillaume Faye et son livre paru peu de temps après sa disparition : Guerre civile raciale.

    Dans cet ouvrage, G. Faye, avec des accents de prophète biblique, analyse la menace mortelle pour nous que représente l’immigration massive d’extra-européens conquérants :

    « Il existe trois hypothèses concernant la suite des événements :

    La première, la pire, serait celle de la soumission. Pour faire la guerre et pour vaincre il faut être deux. Si, face aux envahisseurs étrangers les Français blancs ne se défendent pas, il n’y aura pas de guerre. Ce sera le pourrissement, l’effondrement sans vrai combat ni vengeance isolée. C’est une possibilité que je n’exclue pas du tout.

    La deuxième hypothèse, c’est l’éclatement d’une guerre civile raciale avec défaite des autochtones français et des Européens ethniques, ayant contre eux leur propre État collaborateur.

    La troisième hypothèse, c’est celle d’une guerre civile victorieuse, avec des conséquences historiques incalculables, dont l’effondrement de tous nos paradigmes politiques. »

    Aux Français et aux Européens occidentaux de faire leur choix. Les nations de Visegrád ont tranché et choisi.

    André Posokhow 16/05/2019

    Crédit photos : Irish Defence Forces [CC BY-SA 2.0] via Flickr / Voice of America [Domaine public] via Wikimedia Commons / Gémes Sándor [CC BY-SA 3.0] via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-realite-intox-trancher/

  • Immigration : l’Europe ne peut plus être une passoire

    Alors que la réforme du droit d’Asile et de l’espace Schengen est au cœur de la campagne pour les européennes, François de Lacoste-Lareymondie estime urgent de réviser en profondeur notre droit, afin de mieux réguler les flux migratoires et de redonner ses lettres de noblesse à la notion de frontières en Europe.

    « Les mœurs, plus que les lois, font et caractérisent une nation », disait Charles Pinot Duclos, secrétaire perpétuel de l’Académie française au XVIIIe siècle. De fait, avant d’être soumis à une même loi, un peuple est façonné par une même histoire qui le conduit à adopter, au fil du temps, des mœurs communes que forgent un passé et un héritage communs. Aussi les frontières ne sont rien d’autre que la marque territoriale de cette communauté en ce qu’elle a de spécifique à une nation donnée.
    L’Europe, désunie par la diversité

    L’immigration massive des trente dernières années et l’abandon de toute politique d’assimilation ont profondément changé le visage de notre pays, conduisant à y faire coexister des populations qui ne partagent plus ce même fond commun anthropologique. Et sous l’emprise d’un modèle américain, d’ailleurs mal assimilé, qui n’est pas celui des peuples européens, une certaine élite dirigeante en est venue à nier cette réalité fondatrice au profit d’un multiculturalisme dont les ravages menacent toujours plus la cohésion de notre société.

    Le constat est valable à l’échelle de l’Europe. De fait, on voit fleurir dans la plupart des pays du continent, des mouvements dits populistes qui regimbent plus ou moins fortement contre cette immigration massive que l’Union européenne a d’abord favorisée, puis a été incapable d’enrayer, et qui s’est amplifiée ces derniers temps, du fait de la déstabilisation du Maghreb et du Proche-Orient.

    Schengen, Dublin, Frontex, ça ne marche pas

    Soumise, dès l’origine, au principe inconditionnel de la libre-circulation, l’Union européenne a organisé, par la convention de Schengen (1990), la suppression des contrôles aux frontières internes des pays adhérents et institué un visa unique pour l’entrée et le séjour des résidents de courte durée. De sorte que les étrangers non communautaires disposant de ce visa peuvent passer d’un pays à l’autre, avec pour seule obligation celle de se déclarer aux autorités ; obligation peu sanctionnée et dont l’effectivité est incertaine.

    Idem pour les demandes d’asile régies par le règlement dit « Dublin III » du 6 juin 2013. Les demandeurs d’asile dont la demande a été rejetée doivent être reconduits dans le pays où ils ont fait leur première demande, généralement l’Italie, la Grèce ou l’Espagne ; mais cette procédure de « réadmission » ne fonctionne pas, permettant ainsi à ces « dublinés » d’échapper à toute expulsion.

    Les frontières extérieures de l’Union européenne les plus sensibles sont celles de ces mêmes trois pays. Or ceux-ci sont à la fois dépourvus des moyens nationaux nécessaires et dans l’incapacité de les renforcer en raison de l’état de leurs finances. Quant à l’agence Frontex, chargée de les suppléer, elle ne dispose que d’un budget de 320 millions d’euros, largement insuffisant, et n’a évidemment pas l’expérience opérationnelle ni la réactivité qui seraient celles d’une force nationale. Ainsi, ces frontières sont devenues de véritables passoires tandis que ces trois mêmes pays d’entrée ne voient d’issue que dans le transfert des immigrés arrivés chez eux vers d’autres destinations du continent.

    La suite sur : Causeur.fr

    https://fr.novopress.info/

  • France Insoumise : dehors les « mâles blancs » !

    La France Insoumise craquelle de toute part. Cocq, Branco, Kotarac, Kuzmanovic… tous quittent le navire. Avec cette similitude chez les partants : tous sont des hommes blancs. Et il ne s’agit pas d’une coïncidence.

    Le départ d’Andréa Kotarac, ancien membre de l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017, a été récemment le plus médiatisé en raison de son appel à voter pour la liste du Rassemblement National aux élections européennes. Une annonce qui a éclipsé une explication importante donnée par ce conseiller régional France Insoumise. Dans ses déclarations, Kotarac dénonce les pratiques ayant cours à l’extrême gauche, citant pêle-mêle les réunions et manifestations interdites aux hommes, l’incendie de Notre-Dame vu comme un « délire de Blancs » ou encore le soutien au projet d’Institut de la civilisation musulmane à Lyon.

    Il est difficile de ne pas voir dans cette vague de départs un énième signe de la prise de contrôle de l’extrême gauche par les mouvements intersectionnels. L’intersectionnalité prône l’union de strates morcelées de la population ayant peu de liens les unes avec les autres (minorités ethniques, féministes, musulmans, LGBT…) mais dont le point de convergence est la volonté de pouvoir face au « mâle blanc ». Leur combat a pour racine le mythe d’une revanche fantasmée, avec comme objectif ultime l’accès aux postes. Pendant que Kotarac s’en va, Obono, la député FI très proche des Indigènes de la République, reste.

    Signe des temps, la France Insoumise n’est plus assez attractive pour maintenir et faire coexister en son sein les tenants d’une ligne de gauche axée sur une forme de robespierrisme suranné mais encore soucieuse de prendre en compte la volonté populaire, et les partisans de l’intersectionnalité animés par la pulsion de mort et bien déterminés à faire place nette. La confrontation est inévitable, positionnant de facto Jean-Luc Mélenchon dans une situation très indélicate faite de compromissions et de lâchetés… jusqu’à quand ?

    Les lignes de fracture de cette société multiculturelle, nourrie au relativisme et à l’hédonisme, se dessinent toujours plus en profondeur. Plus on creuse, plus on s’aperçoit que leur nature est moins idéologique qu’anthropologique. Les « mâles blancs » déserteurs de la France Insoumise ont longtemps cru à un rassemblement derrière le drapeau rouge ou le drapeau de la révolution française… ils avaient oublié qu’aux yeux de leurs rivaux, leur premier drapeau était leur couleur de peau.

    Cyril Raul

    https://www.les-identitaires.com/2019/05/16/france-insoumise-dehors-les-males-blancs/

  • Robert Ménard : « Qu’il aille donc manger un jambon-beurre dans certains quartiers sensibles de Trappes, on en reparlera ! »

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    Benoît Hamon s’est affiché, sur Twitter, à Béziers, dans le « meilleur kebab de la ville », en narguant Robert Ménard. Celui-ci réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Benoit Hamon s’est affiché dans votre ville à Béziers en train de manger un kebab.
    D’après lui, vous souhaitez voir disparaître ce sandwich.
    Qu’avez-vous pensé de cette petite provocation ?

    C’est peut-être un moyen pour lui de faire enfin parler de lui et d’obtenir un peu plus de 2 % des voix le dimanche en 8.
    Sur le fond, je suis, bien sûr, pour la diversité culinaire. En revanche, je ne suis pas pour qu’à Béziers ou ailleurs il n’y ait dans certains quartiers qu’un seul type de restauration et en l’occurrence des kebabs.
    C’est peut-être la perception de Benoit Hamon pour la France de demain.

    Il a critiqué votre vision de la France. Il a fustigé votre position qui dit que la France est un pays judéo-chrétien.

    N’en déplaise à monsieur Hamon, la France est un pays judéo-chrétien. Je vois bien qu’il déteste cette Histoire, cette mémoire et cette civilisation judéo-chrétienne, mais c’est son affaire.
    Monsieur Hamon se pose en une espèce de résistant de pacotille. Qu’il aille à Raqqa manger un saucisson dans certains quartiers sensibles et on en reparlera après.
    C’est quelqu’un qui cherche désespérément à grappiller un certain nombre de voix. Il cultive le communautarisme. Il n’aime pas ce qu’est la France et il est prêt à vendre ce pays pour quatre ou dix voix. Je ne suis pas prêt à le faire.

    Le week-end prochain se dérouleront les élections européennes. Le 10 mai dernier, vous aviez appelé à voter pour la liste menée par Jordan Bardella.
    Ce dernier a débattu hier face à Nathalie Loiseau.
    Ce débat vous a-t-il conforté dans votre prise de position en faveur de la jeune tête de liste RN ?

    J’ai trouvé que Bardella avait de la tenue, qu’il était calme et qu’il savait se faire entendre. J’avais et j’ai encore un certain nombre de divergences avec le Rassemblement national. Moins qu’avant cependant, puisque la position du Rassemblement national a évidemment changé. Aujourd’hui, le Rassemblement national ne demande plus à sortir de l’Europe et de la zone euro.
    Je voterai pour eux malgré les quelques divergences restantes.
    On a besoin aujourd’hui de dire à monsieur Macron : ‘’ stop ! ça suffit votre arrogance et votre façon d’être’’. Il a besoin d’être battu pour être ramené sur terre. Le seul vote utile qui soit, c’est le vote pour la liste de Jordan Bardella !

    https://www.bvoltaire.fr/robert-menard-quil-aille-donc-manger-un-jambon-beurre-dans-certains-quartiers-sensibles-de-trappes-on-en-reparlera/

  • Cour de justice européenne : Même les réfugiés ayant commis des crimes graves peuvent échapper à l’expulsion

    La plus haute juridiction de l’UE a rendu sa décision: Le statut de réfugié protège contre l’expulsion même en cas de crimes graves. Trois demandeurs d’asile, à qui la reconnaissance dans les pays de l’UE avait d’abord été refusée, avaient intenté une action en justice. […]

    Le retrait ou le refus d’asile n’affecte pas le droit à la protection en vertu de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et des droits fondamentaux de l’UE, a déclaré mardi la Cour de justice européenne à Luxembourg.

    Cette décision fait suite aux plaintes de trois demandeurs d’asile que la Belgique et la République tchèque ont respectivement refusés de reconnaître après avoir été condamnés pour des crimes particulièrement graves. La Cour de justice européenne devait clarifier si le retrait du statut de réfugié en vertu des règles de l’UE est compatible avec la Convention de Genève et les droits fondamentaux de l’UE.

    Les juges rappellent tout d’abord que les étrangers qui craignent, avec raison d’être persécutés dans leur pays d’origine, doivent être considérés comme des réfugiés au sens de la Convention de Genève. Cela s’applique indépendamment du fait que ce statut leur ait été formellement accordé ou non en vertu du droit de l’UE.

    En outre, en vertu de la Charte des droits constitutionnels de l’UE, les personnes ne devraient pas être expulsées vers un pays où elles risquent la torture ou des peines inhumaines ou dégradantes. Le comportement de la personne concernée – y compris le comportement criminel – ne joue aucun rôle. Ici, la protection offerte par les règles de l’UE va au-delà de celle de la Convention sur les réfugiés.

    […]

    La République tchèque a privé un réfugié tchétchène de son statut de réfugié après avoir été condamné à neuf ans de prison pour vols et extorsions répétés. En Belgique, un homme de la Côte d’Ivoire a été condamné à quatre ans pour avoir violé une mineure et un homme du Congo a été condamné à 25 ans pour vol avec meurtre intentionnel. Leur statut de réfugié a été refusé ou retiré.

    http://www.fdesouche.com/1206611-cours-de-justice-europeenne-meme-les-refugies-ayant-commis-des-crimes-graves-peuvent-echapper-a-lexpulsion

  • Qatar : OPA sur le marché de l’Islam de France

    16/05/2019 – INTERNATIONAL (NOVOpress)
    Si le Qatar est connu en France pour ses nombreux investissements dans l’industrie, dans l’immobilier, dans les médias ou encore dans le sport, le riche émirat gazier a aussi arrosé, à coups de millions d’euros, l’islam en France. Mais avec quelles réelles intentions et à quels buts ?

    Pour répondre à cette question, Sputnik France a reçu le journaliste de France Inter et Grand Reporter, Christian Chesnot. Ce spécialiste du Moyen-Orient a publié en avril dernier chez Michel Lafon, en collaboration avec son compère du Figaro Georges Malbrunot, Qatar Papers: Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe.

    https://fr.novopress.info/

  • Jordan Bardella: “Le 26 mai ce sera aussi un référendum sur l’immigration”

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    Jordan Bardella était l’invité de BFMTV ce mercredi soir. Il participait à un face à face avec la tête de liste LaREM, Nathalie Loiseau.

    La tête de liste RN pour les européennes a notamment déclaré :

    Le 26 mai ce sera aussi un référendum sur l’immigration. Car votre gouvernement, il a battu absolument tous les records d’immigration. 260 000 titres de séjours par an, 50 000 mineurs isolés, 400 000 personnes présentes de manière clandestine dans notre pays (…). Je considère aujourd’hui, en matière migratoire, qu’il faut rétablir des portes à la maison France.

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  • Éric Zemmour : « Les migrants sont des envahisseurs : quand les gens forcent une frontière ça s’appelle envahir un pays »

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    « Les migrants sont des envahisseurs : quand les gens forcent une frontière ça s’appelle envahir un pays. »

    C’est ce qu’a déclaré Éric Zemmour dans l’émission « La Grande confrontation » sur LCI, présentée par David Pujadas.

    Il a également cité une étude de 2015 de Médecins du monde selon laquelle seuls 13% des « migrants » fuiraient une situation de guerre.

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  • Joachim Véliocas : “La liste de l’UDMF est celle d’un parti musulman conservateur aux revendications communautaristes”

    La 34ème liste “Une Europe au service des peuples”a finalement été validée pour les élections européennes C’est celle du parti de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF).
    Qui sont les dirigeants de ce parti, pour quelles revendications ? Faut-il craindre l’installation d’un vote communautariste dans le paysage politique français ? Réaction de Joachim Véliocas au micro de Boulevard Voltaire.

    La liste de l’union des démocrates musulmans a fait son apparition aux élections européennes. Pouvez-vous nous parler de cette liste ?

    “L’union des démocrates musulmans” a émergé en 2012. Ils s’étaient présentés aux élections locales et régionales. Aujourd’hui, ils font leur apparition sur la scène nationale.
    À partir du moment où cette liste demande de retirer la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques, on comprend qu’elle comporte des revendications clairement islamistes. Lors de ses passages télévisés, Nagib Arzergui, le président de ce parti, demande le retrait de cette loi qu’il considère comme liberticide. Il veut que les petites filles soient voilées dans les collèges et les Lycées.
    Leur programme ne se résume pas à cela, mais c’en est tout de même le cœur. Il dit qu’on a trop laissé faire certains philosophes comme Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq. Il veut combattre ces philosophes et écrivains et faire condamner, en France, ceux qui disent qu’il y a trop d’immigration musulmane. C’est vraiment un parti liberticide.
    Je cite un de leur propos : “aujourd’hui, on peut dire que nous sommes envahis par les musulmans sans être condamné’’. Il se plaint donc qu’il n’y ait pas de condamnations.
    Il a partagé une publication pour féliciter le président islamiste, Recep Tayyip Erdogan lorsqu’il a gagné les élections. Lorsqu’il félicite l’équipe de France, c’est uniquement pour louer sa diversité avec des photos illustrant Sidibé et Pogba faisant la prière islamique. Vous avez donc bien compris la logique de ce parti musulman et conservateur qui soutient malheureusement des revendications liberticides. Il veut faire condamner les propos qui critiqueraient l’islamisation de la France.

    Les organisations musulmanes à vocation politique sont toujours issues d’un mouvement ou d’un pays. L’union des démocrates musulmans concerne-t-il tous les musulmans de France ou seulement une partie de la communauté ?

    Il y a plusieurs nationalités. Le président lui, est né en France. Il est étonnant de voir sur cette liste le géopolitologue, Bassam Tahhan. Il avait eu un discours très critique contre les islamistes en Syrie et avait rétabli des vérités sur la propagande anti Bachar al-Assad et pro rebelles soi-disant modérés.
    Nagib Arzergui, le président de l’UDMF, a critiqué l’idée de déchéance de la nationalité pour les djihadistes binationaux, faisant ainsi le jeu des islamistes en France. Il est contre l’idée de retirer la nationalité française pour les binationaux qui se sont rendus coupables. J’ai fait un montage de toutes les citations de cet homme à ce sujet, et notamment de son intervention sur la chaîne salafiste saoudienne Iqra lors de laquelle il dévoile le fond de sa pensée. On se rend compte qu’il insiste à chaque fois sur le fait qu’il est horrible de déchoir les djihadistes de la nationalité.

    Le vote communautariste musulman fonctionne-t-il dans les démocraties occidentales ?

    Non, pas encore. Beaucoup de musulmans veulent voter pour des partis laïcs. Il est donc compliqué d’avoir toutes leurs voix. Ils n’ont pas envie d’avoir des islamistes au pouvoir. C’est très prématuré au niveau national.
    En revanche, aux élections locales, certaines listes peuvent faire basculer. En Belgique, la propagande de certaines de ces listes est en Turque ou en arabe. Les scores de ces listes sont un peu élevés. Concernant les élections locales en France, on a constaté des pointes à environ 5 %. C’est vraiment le balbutiement. Mais c’est un début inquiétant.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

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  • Deux nouveaux sites d’hébergement pour immigrés clandestins à Paris

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    15/05/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé mardi dernier qu’elle allait faire une proposition au préfet pour la mise en place de deux nouveaux sites d’hébergement et d’accueil d’immigrés. Ceux-ci se trouveraient dans les XIIe et XVIIe arrondissements, où la nouvelle n’est pas forcément bien accueillie par les élus, alors que la situation de crise s’éternise.

    Le maire du XVIIe arrondissement, Geoffroy Boulard, n’a pas été consulté pour cette multiplication de capacité d’hébergement et s’insurge : « Le débat n’est pas de savoir si on est pour ou contre les migrants, ce n’est pas le sujet. Ce terrain n’est pas du tout approprié. Aujourd’hui, c’est une décision solitaire, qui n’a pas du tout été mûrie ».

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