
Le fondateur du parti "Union des Démocrates Musulmans de France" affirme que le Grand Remplacement est en marche dans les urnes.
Mais je croyais que c'était un fantasme complotiste![]()
« Décret Salvini » : les navires sauvant les migrants en Méditerranée menacés d’amende en Italie
Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a l’intention de faire payer une amende de 3.500 à 5.500 euros pour chaque migrant conduit dans un port de la péninsule par un navire qui n’aurait pas respecté les consignes de la coordination des secours.
[…]Un texte qui permet à Matteo Salvini de renforcer son pouvoir sur cette question en étendant les prérogatives de son ministère aux dépens de celui des Transports. De quoi permettre d’interdire plus facilement et drastiquement l’entrée d’un bateau dans les eaux territoriales italiennes. A cela s’ajoute l’intention de faire payer une amende de 3.500 à 5.500 euros pour chaque migrant conduit dans un port de la péninsule par un navire qui n’aurait pas respecté les consignes de la coordination des secours. Une coordination le plus souvent confiée à la Libye, pays en guerre et qui ne respecte pas, ou très peu, les normes censées préserver les droits humanitaires les plus élémentaires.
« C’est absurde, c’est comme si on faisait payer les ambulances qui transportent des patients vers un hôpital », a réagi la responsable de Médecins sans frontières en Italie. Son organisation, qui a secouru – en trois ans avec cinq navires – 80.000 personnes aurait ainsi dû payer une amende de 440 millions d’euros… sachant que le programme pour secourir les vies humaines en danger en Méditerranée s’établit à 57 millions d’euros. Pour le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés, c’est tout l’inverse qu’il faut faire. Au lieu de criminaliser les ONG, il convient de renforcer les capacités d’aide au large des côtes. (…)
Progression de l’islamisme : 30 ans de renoncements
Par Paul Tormenen, juriste ♦ Lors de sa dernière conférence de presse, le 25 avril, le Président Macron a affirmé sa volonté d’être « intraitable » avec l’islamisme radical. Il a également annoncé qu’il demandait au gouvernement d’être beaucoup plus dur à l’égard de « cet islamisme politique, de ce communautarisme, de cette sécession au sein de notre république ». Si l’intention est louable, les dernières années nous ont montré qu’au-delà des intentions affichées, les politiques au pouvoir semblent impuissants à enrayer la progression de l’islamisme. Pourtant, les gouvernements sont loin d’avoir tout essayé en la matière.
Un discours déjà entendu
La déclaration du Président Macron promettant de s’engager dans une lutte résolue contre l’islamisme vient après d’autres engagements déjà entendus par les français. L’approche des élections européennes n’est peut-être pas étrangère à cet appel du piedà des franges de l’électorat pas forcément acquises au parti présidentiel. Pour ne citer que quelques exemples, en 2010, sous la présidence Sarkozy, le ministre de l’intérieur annonçait déjà la « totale mobilisation » du gouvernement contre l’islamisme radical (1). En juin 2015, le premier ministre de l’époque Manuel Valls envisageait la fermeture de mosquées et la dissolution d’associations islamistes et affirmait « la nécessité d’agir contre le salafisme le plus radical »(2).
Les témoignages de la progression de l’islamisme
Il est difficile de dire que l’on découvre le phénomène : on ne compte plus les enquêtes de terrain rendant compte de la progression de l’islamisme en France(3). Parmi celles-ci, on peut citer :
– L’ouvrage collectif paru en 2002 « Les territoires perdus de la République ». A partir de l’exercice quotidien de leur métier, des professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne dressaient le constat d’une décrépitude des valeurs républicaines et d’une offensive islamiste dans certains quartiers.
– En 2017, le journaliste Alexandre Mendel publiait une enquête intitulée « Partition », un livre accréditant « l’émergence de frontières invisibles qui divisent le territoire, géographiquement et culturellement ».
– La même année paraissait un ouvrage collectif intitulé « Une France soumise ». Alors que « Les Territoires perdus de la République » pointait le communautarisme dans des écoles de banlieue, les auteurs du livre faisaient le constat que ce sont maintenant de véritables territoires qui vivent en circuit fermés. « Cette enquête révèle le fossé existant entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. Le discours formaté des élites apparaît de moins en moins audible » affirmait un de ses auteurs(4).
– En 2018, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, faisaient dans le livre intitulé « La communauté » le récit de la progression du communautarisme et de l’islamisme à Trappes, dans les Yvelines.
– Toujours en 2018, des étudiants en journalisme coordonnés par Gérard Davet et Fabrice Lhomme présentaient ,dans le livre « Inch’allah, l’islamisation à visage découvert », le développement de l’emprise religieuse en Seine Saint Denis.
– En 2019, l’ouvrage intitulé « La voie de la radicalisation, comprendre pour mieux agir », écrit par Olivier Bobineau et Pierre N Gahane, analyse la montée de la radicalisation islamiste en France.
Les rapports et enquêtes parlementaires sur la progression de l’islamisme
Au-delà des monographies et des récits de terrain, une abondante production éditoriale(rapports, enquêtes parlementaires, etc.) nous apprend également que l’islamisme progresse rapidement en France. L’état des lieux présenté dans ces études est plus général et quantitatif.On peut citer notamment :
- L’enquête parue en avril 2018 de deux sociologues auprès de 7 000 lycéens « de territoires à dominante urbaine», qui aboutit au constat de « l’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes » et de la propension à la violence de certains d’entre eux (5).
- Le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale paru le 4 juillet 2018. Le constat est sans appel : « nous combattons un ennemi intérieur, nous sommes en guerre contre nous-mêmes» (6). Les rapporteurs constatent que l’on assiste dans certains quartiers à la propagation du salafisme (page 48) (7), ce qui « contribue à accroitre la menace intérieure ». Le nombre des fidèles salafistes serait passé de 5 000 en 2004 à 40 000 aujourd’hui. Parmi les individus relevant du « haut du spectre » qui sont dans une logique de « pré terrorisme », 3 000 seraient de nationalité étrangère.
- Le rapport de l’institut Montaigne sur « la fabrique de l’islamisme» paru en septembre 2018 (8). Il fait le constat que « le discours salafiste, largement dominant [parmi les plus radicalisés, NDLR], veut démontrer l’idée d’une décadence occidentale ». « L’analyse de l’audience sur internet et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, nous a permis d’évaluer l’incroyable impact de cette idéologie religieuse ». Le rapport mentionne une autre enquête réalisée en 2016 évaluant à 28% le nombre de musulmans classés comme « sécessionnistes et autoritaires ».
La progression de l’islamisme s’inscrit dans un contexte plus général de montée du communautarisme et de revendications identitaires d’une frange croissante de musulmans (9). Les mesures prises pour lutter contre l’islamisme n’ont jusqu’à présent pas réussi à enrayer ce phénomène :
– Le contrôle du financement des mosquées radicales tarde à produire ses effets. On continue à recenser les mosquées – des centaines – où des prêches radicaux sont tenus (10).
-Les écoles hors contrats où des enfants sont endoctrinés continuent à ouvrir avec un contrôle des enseignements largement lacunaire (11).
-Des réunions publiques où est véhiculé un islam radical sont régulièrement organisées (12).On pourrait malheureusement multiplier les exemples.
Impuissance, mais pas inaction
Trois plans successifs de lutte contre la radicalisation ont été mis en œuvre par les différents gouvernements depuis 2014 (13). Si l’éventail des mesures est large, il est patent qu’elles ne parviennent pas à enrayer le développement de l’islamisme.
Des mesures qui s’imposent… et qui sont ignorées
Alors que, selon un sondage réalisé en mars 2018 (14), les Français plébiscitent massivement des mesures « radicales » pour lutter contre l’islamisme, certaines pistes envisagées ne sont toujours pas retenues, ou ne sont pas appliquées systématiquement. Parmi celles-ci, on peut mentionner :
- Des conditions d’accès à la nationalité française beaucoup plus exigeantes, notamment en matière d’acceptation de la mixité et de la laïcité,
- Un financement des mosquées excluant toute ingérence idéologique extérieure,
- La fermeture de toutes les mosquées radicales,
- L’expulsion du territoire français des individus fichés S de nationalité étrangère,
- La dissolution des associations islamistes.
Les voyants sont au rouge : l’islamisme continue sa progression dans la société française. Le président de la République ne bénéficie plus de l’a priori positif qu’il pouvait avoir auprès de certains français au début de son mandat. Le projet annoncé de « reconquête républicaine » (15) des « quartiers » vient après d’autres dispositifs aux appellations tout aussi grandiloquentes. Les milliards déversés dans le cadre de la politique de la ville n’ont pas réussi à enrayer le phénomène de radicalisation.
Pendant ce temps, l’islamisme tisse sa toile et ses réseaux, patiemment. Les mesures déjà employées montrent leurs limites. Il faut changer de logiciel. Urgemment.Paul Tormenen 12/05/2019
(1) Question au gouvernement. Assemblée nationale. 1er juillet 2010.
(2) « Islamisme radical : Valls prêt à fermer des mosquées et à dissoudre des associations ». Public sénat. 30 juin 2015.
(3) « De la France interdite à l’islamisation des banlieues, le fantasme devenu réalité vu par des journalistes ». Observatoire du Journalisme. 19 octobre 2018.
(4) « Les voies du refus ». Revue politique et parlementaire. 1er février 2018.
(5) « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes ». Le Monde.3 avril 2018.
(6) « Rapport au nom de la commission d’enquête sur l’organisation et les moyens des services de l’État pour faire face à l’évolution de la menace terroriste après la chute de l’État islamique ». Sénat. 4 juillet 2018.
(7) Proposition de résolution. Sénat. 11 janvier 2018.
(8) « La fabrique de l’islamisme ». Institut Montaigne. Rapport intégral. Septembre 2018.
(9)« Montée de l’islamisme radical et banlieues populaires ». Arnaud Lacheret. Hal. Novembre 2017.
(10)« Mosquées radicales, ce qu’on y lit ». Observatoire de l’islamisation. 14 mai 2018.
(11) « Islamisme radical, ces écoles qui inquiètent la République ». France Info. 31 janvier 2017.
(12) Sondage Elab BFM. Mars 2018.
(13) Plans d’action contre la radicalisation 2014, 2016, 2018. Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation.
(14) Observatoire de l’islamisation.
(15) « Lancement des quartiers de reconquête républicaine ». Ministère de l’intérieur. 18 septembre 2018.
Crédit photo : Domaine public
https://www.polemia.com/progression-islamisme-30-ans-renoncements/
J.-F. Poisson / liste UDMF validée : « La soumission s’installe à tous les étages de la France, des quartiers islamisés aux plus hautes institutions républicaines » (MàJ)
Élections européennes : la liste de l’Union des démocrates musulmans français validée par le ministère de l’Intérieur malgré son retard
Une 34e liste a été validée par le ministère de l’Intérieur après avis du Conseil d’Etat, malgré son retard sur la date de dépôt des candidatures, le 3 mai, a révélé ce jeudi franceinfo. L’«Union pour une Europe au service des peuples» est issue de l’Union des démocrates musulmans français.
Quelle est cette décision dérogatoire dont on ne peut que supposer qu’elle n’aurait été accordée à aucune autre candidature ?! La « soumission » s’installe à tous les étages de la #France, des quartiers islamisés aux plus hautes institutions républicaines. https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-une-34e-liste-validee-par-le-ministere-de-l-interieur-apres-avis-du-conseil-d-etat_3435911.html …
Élections européennes : une 34e liste validée par le ministère de l'Intérieur après avis du Conseil...
Il s'agit d'une liste émanant de l'Union des démocrates musulmans français.
francetvinfo.fr691 personnes parlent à ce sujetEntre “eux” et “nous”
Florence Paracuellos évoquait ce matin dans son journal sur France Inter une nouvelle enquête de « testing » de la coquille vide socialiste sos racisme. Celle-ci prouverait la discrimination dont les maghrébins et les subsahariens seraient victimes par rapport auxFrançais de souche dans leur recherche de logement à Paris et en Ile-de-France, via les petites annonces de propriétaires et les agences immobilières. Le Parisien a aussi évoqué ce rapport de sos racisme : « pour obtenir un logement en Ile-de-France, tous les candidats ne partent pas à armes égales : Un profil asiatique a 15 % de chance en moins d’avoir un logement qu’une personne d’origine française ancienne, une personne d’origine maghrébine a 28 % de chance en moins et une personne ultramarine ou d’Afrique subsaharienne a 38 % de chance en moins (…°.). Quand on connaît les tensions sur le marché de la location en Ile-de-France, partir avec un handicap de près de 40 % c’est énorme , souligne Dominique Sopo, le président de l’association. » «Dans son texte de présentation de cette étude, (l’officine dite antiraciste) explique que le mécanisme des discriminations renvoie aux préjugés inconscients des individus […] – les personnes pouvant être amenées à discriminer sans nécessairement s’en rendre compte », mais aussi que «les condamnations juridiques et morales du racisme permettent d’en empêcher l’expression directe par les individus. De ce fait, les discriminations résultent également d’un racisme conscient mais non assumé. »
Raciste le propriétaire d’un logement parisien ou francilien désirant le louer ? Prudent surtout, du fait d’une législation qui rend très difficile la récupération de son appartement ou de sa maison en cas d’absence de paiement ou de dégradation. Doublement prudent même avec des populations jugées, à tort ou à raison, par le téléphone arabe et en l’absence de toutes statistiques, plus à même de poser des problèmes de comportement ou de solvabilité quand bien même présenteraient-elles toutes les garanties officielles. Encore une fois les immigrés ou Français d’origine immigrée honnêtes sont ici victimes des margoulins…et de l’immigration massive. C’est cette immigration massive qui pousse peut-être certains propriétaires à faire jouer la préférence nationale au logement dans un marché locatif en tension comme l’a noté M. Sopo… sans en tirer, et pour cause, toutes les conclusions. Mais ladite préférence nationale (un racisme pour sos racisme) n’est peut-être pas l’argument premier des propriétaires parisiens dans une ville qui a voté à 90% pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle…
Nicolas Lebourg, historien spécialiste es extrême droite, tire-t-il, lui aussi, toutes les conclusions de ses analyses ? Il était hier soir invité de l’émission Quotidien de Yann Barthés à l’occasion de la sortie le 2 mai de son nouveau livre, Les Nazis ont-ils survécu ? Enquête sur les internationales fascistes et les croisés de la race blanche (seuil). Un sujet en or pour un Barthès tout émoustillé, y voyant un moyen commode de mêler le RN à une idéologie nazie qui ne doit guère compter aujourd’hui qu’une poignée d’adeptes dans toute l’Europe. M Lebourg a pris grand soin d’être plus fin et objectif que les incultes conditionnés chargés de lui poser des questions sur le plateau. Seuls les plus obtus ou les malhonnêtes peuvent encore penser que le rejet de l’immigration massive, une « vision organiciste de la société », vue comme « un corps vivant » dixit M. Lebourg, suffit à établir une filiation idéologique avec le nazisme. A moins de criminaliser (comme le font allègrement les lobbies du cosmopolitisme) les idées mêmes de patriotisme et de défense de l’identité nationale.
Mais c’est surtout la réponse de Nicolas Lebourg à M. Barthès l’interrogeant sur la possibilité d’une disparition de l’extrême droite de lapolitique qui était édifiante. L’universitaire a évoqué un précédent, celui du poujadisme qui avait fait une entrée massive et fracassante à l’Assemblée en 1956 mais qui fut balayé par l’arrivée du General De Gaulle au pouvoir en 1958 et l’avènement de la cinquième république. Cette élimination des populistes poujadistes a été rendue possible parce que De Gaulle a su répondre à cet électorat sur « le sens de la nation », par la mise en place « d’institutions stables ». Le sens de la nation se dissolvant par le bas dans le communautarisme et l’immigrationnisme, et par le haut dans notre inféodation à l’euromondialisme, nous pouvons donc en conclure que la réaction immunitaire qui se matérialise par le vote en faveur de l’opposition nationale a de beaux jours devant elle et même de solides perspectives de succès
M. Lebourg le dit aussi implicitement quand, donnant le point de vue des progressistes dont il se réclame, il a aussi étalé ses craintes devant la nullité de partis et des acteurs du système dans leur lutte contre l’extrême droite - dans laquelle il englobe tout de même de facto, chacun l’aura compris, le RN. Il a ainsi estimé qu’Emmanuel Macron (et son mauvais clone Nathalie Loiseau ânonnant à son tour le vieux mantra mitterrandien sur « le nationalisme c’est la guerre »), joue « un jeu dangereux » en polarisant le débat entre les libéraux d’un côté et l’extrême droite de l’autre. En effet note Bruno Gollnisch, en reprenant à son compte le clivage entre nationaux (« nationalistes ») et mondialistes (« progressistes ») la macronie a le mérite de légitimer la grille de lecture politique qui est historiquement celle de l’opposition nationale. Oui, entre eux et nous, il n’y a plus rien, et l’alternative n’a jamais été aussi claire et évidente.
Envoi massif d’imams en Europe pour le ramadan
À l’occasion du ramadan, qui a commencé lundi, le Maroc a envoyé quelques des centaines de prédicateurs officiels dans les pays européens.
Tout d’abord par l’intermédiaire de son ministère des Affaires islamiques, le pays a envoyé 422 prédicateurs officiels : 361 imams et 29 mourchidates, nom donné aux femmes prédicatrices.
C’est ensuite la Fondation Hassan qui en aurait envoyé 253 pour les Marocains résidant à l’étranger.
Joachim Véliocas : « Il y a une banalisation claire et nette du ramadan »
Ce lundi 6 mai débute le ramadan. Qu’est-ce que représente le ramadan, aujourd’hui, en France ? Ramadan et djihad ? Joachim Véliocas répond à ces questions. Il rappelle ce que disait, en 2012, le grand mufti d’Égypte : « Le ramadan a toujours été un mois de grande conquête. »
Le ramadan commence aujourd’hui. De nombreux articles de tous médias vantent le mérite du jeûne et rappelle ce qu’est le ramadan comme si ce phénomène culturel était devenu normal dans notre pays.
France 2 fait depuis 10 ans la nuit du ramadan. C’est une soirée spectacle. La mairie de Paris organise tous les ans la fête du ramadan. Aujourd’hui, les joueurs du PSG ont souhaité un bon ramadan en faisant une vidéo sur les réseaux sociaux. C’est quand même un des plus grands clubs de France de football. Pratiquement tous les joueurs se succèdent pour dire en arabe ‘’ramadam moubarak’’, joyeux ramadan en arabe. Ont-ils souhaité un joyeux carême ? Évidemment non !
Toutes les grandes enseignes de supermarché ont fait un coin spécial ramadan. Avant, ils visaient plutôt les saveurs orientales. Maintenant, ils annoncent clairement la couleur en indiquant que c’est spécial ramadan et sortent des catalogues spéciaux. Les rayons dédiés au hallal sont de plus en plus importants dans la grande distribution. Cette banalisation est claire et nette.Les grandes surfaces y voient-elles ainsi un moyen d’augmenter leurs bénéfices ?
Elles ne peuvent pas se permettre de passer à côté des 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires que représente le marché hallal en France. Il comprend toutes les viandes et les produits qui méritent d’être certifiés hallal. Ce sont surtout les produits carnés. Cela représente un énorme chiffre d’affaires. C’est pour cette raison que tout le monde s’y met, même les marques de sport. Pour rappel, hallal veut dire ‘’autorisé’’. Ce n’est pas seulement l’aspect culinaire, mais c’est aussi tout ce qui entre dans la conformité à la charia.Le mois du ramadan est extrêmement important pour la spiritualité musulmane. Craint-on que certains fondamentalistes en profitent pour réitérer les traditionnels appels au djihad de manière plus soutenue ?
Oui, tout à fait. Pendant le ramadan, les djihadistes appellent leurs activistes à redoubler d’efforts pour commettre des attentats. A l’ONU qui demandait un cessez-le-feu, les talibans répondaient que leur combat et la guerre sainte étaient un acte d’adoration obligatoire. Chaque acte d’adoration est récompensé 70 fois plus pendant le ramadan. Les talibans disent cela, mais l’État islamique et Al-Qaïda disent la même chose.
Le grand Mufti d’Égypte, Ali Gomaa disait en 2012 ‘’tout au long de l’Histoire musulmane, le ramadan n’a pas seulement été un mois d’adoration et de rapprochement, mais aussi un mois d’action et de djihad visant à répandre la plus grande religion du monde. Le ramadan a toujours été un mois de grande conquête’’.
Il faut savoir que pendant le mois du ramadan, de son vivant, Mahomet a mené les batailles de Badr en 624 et la conquête de la Mecque. De ce fait, il y a aujourd’hui une tradition de djihad pendant le ramadan. Un conférencier de la plus grande université islamique sunnite du monde disait clairement que ‘’si le jeûne pendant le ramadan est l’un des moyens les plus puissants pour éduquer l’esprit humain au djihad, il implique un effort spirituel considérable pour agir d’une manière contraire à ce qui est accepté et pour abandonner complètement ses désirs. Il enseigne également aux musulmans, la patience, la ténacité, l’endurance et le sacrifice dans le combat, caractéristique du combattant djihadiste’’. J’arrête la citation, on a compris.https://www.bvoltaire.fr/joachim-veliocas-il-y-a-une-banalisation-claire-et-nette-du-ramadan/
Jean-Yves Le Gallou : «Il pourrait y avoir une politique européenne restrictive à l’immigration»
Jean-Yves Le Gallou, fondateur de l’institut Polemia, était l’invité politique de l’Info avec Stéphanie De Muru, sur RT France, le 9 mai.
Il réagit aux propos de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, qui a affirmé que l’immigration est «un phénomène mondial» qui ne peut pas être arrêté.
Selon lui, des solutions existent contre «l’invasion migratoire» à l’échelle des Etats comme à l’échelle européenne, à condition d’appliquer des «législations moins attractives».
Entre islam et homosexualité : l’atomisation de la société française
Il n’est pas forcément besoin d’avoir lu le remarquable essai de Jérôme Fourquet, L’Archipel français, pour savoir que notre pays se morcelle chaque jour davantage. Il parait même que le modèle d’assimilation à la française ne fonctionne plus. Il fonctionne, d’ailleurs, d’autant moins que rien n’a été mis en œuvre depuis des décennies pour le faire fonctionner, ajoutera-t-on. Quoi qu’il en soit, la République « une et indivisible » est désormais multiple et plus divisée que jamais.
Certes, l’Ancien Régime connaissait et reconnaissait ses innombrables communautés ; mais ces dernières se fondaient sur une histoire multiséculaire, s’appuyaient sur des cultures et des langues enracinées dans le terroir. Et, surtout, avaient le roi et la religion catholique pour dénominateur commun. Aujourd’hui, les communautés qu’évoque Jérôme Fourquet n’ayant plus rien de commun entre elles se côtoient sans se mélanger, s’observent de loin, toutes plus méfiantes les unes que les autres vis-à-vis de ce qui ne leur ressemble pas. Même François Hollande, parlant de « partition », s’en est rendu compte ; c’est dire.
Pis, la désintégration de la société française tend maintenant à toucher l’intérieur même des communautés en question. Sur ce site, Floris de Bonneville note ainsi, à propos de ce chauffeur de bus présumé salafiste qui aurait interdit l’entrée de son véhicule à deux jeunes filles, au motif qu’elles n’étaient pas « bien habillées » : « Manque de chance pour cet employé, l’une des deux jeunes filles est la fille de Kamel Bencheikh, poète algérien qui n’a pas hésité à porter plainte, en bonne et due forme. »
C’est-à-dire qu’au sein de la même communauté de culture islamique, maghrébine en l’occurrence, il y a les uns, trop musulmans, qui reprochent aux autres de ne l’être pas assez. Actualité immédiate oblige, on constate la même dérive dans une autre prétendue communauté, celle des homosexuels. Ainsi, Pierre Palmade, invité, ce samedi dernier, à l’émission « On n’est pas couché » est-il maintenant dans le collimateur de ses « camarades » pour avoir osé prétendre : « Il y a les homos et les gays. […] J’ai fait une différence. Les gays, ce sont des gens qui mangent gay, qui rient gay, qui vivent gay, qui parlent gay. » A contrario, « les homos, ce sont des gens qui sont homos, mais ce n’est pas marqué sur leur front, on ne le sait pas quand ils parlent, on ne le sait que quand on va dans leur chambre à coucher ».
Et c’est donc en tant qu’homosexuel que l’humoriste est, aujourd’hui, persécuté par certains gays, au premier rang desquels Joël Deumier, président de SOS Homophobie : « Pierre Palmade, on vous rappelle que si vous pouvez vivre et aimer librement en tant que gay aujourd’hui, c’est grâce à celles et ceux qui se sont battus dans l’Histoire pour obtenir ce droit. Et les combats continuent ! Vos propos homophobes n’y contribuent pas. »
Plus grave encore, le même n’hésite pas à stigmatiser Pierre Palmade pour « follophobie » ; soit « ce discours qui vise à perpétuer une norme patriarcale et hétérosexuée selon laquelle un homme doit correspondre à un certain type de masculinité ». Il est vrai que notre trublion aggrave son cas en persistant à ne pas se promener dans la rue avec son slip sur la tête ; une telle frilosité ne peut évidemment qu’être suspecte.
Là où ça se complique encore plus, c’est quand les communautés et leurs intérêts, parfois divergents, en viennent à s’entremêler. D’où ce fait divers pour le moins révélateur, rapporté par Le Figaro de dimanche dernier : « Un kiosquier parisien refuse de vendre le magazine L’Équipe par “homophobie”. » En couverture de ce dernier, l’épineuse question de « l’homophobie dans le sport », assortie de ce titre : « Embrassez qui vous voudrez. » Mais n’achète pas non plus ce journal qui veut, semble-t-il…
L’histoire ne dit pas si le kiosquier « homophobe » était musulman, si l’acheteur était homosexuel, s’il est possible d’être à la fois footballeur et homosexuel ; voir homophobe, tel Pierre Palmade, lequel n’a peut-être rien contre les musulmans gays. Dommage.
https://www.bvoltaire.fr/entre-islam-et-homosexualite-latomisation-de-la-societe-francaise/
Suède : les limites de la société plurielle, un cinquième de la population est né à l’étranger
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
En 2015, le pays de 10 millions d’habitants a reçu 160.000 demandeurs d’asile, un record en Europe proportionnellement à sa population, avant de fermer ses frontières.Certains Suédois font le constat amer suivant : la Suède a beaucoup changé ces dernières années et ils ont du mal à trouver leurs repères dans un pays où désormais un cinquième de la population est né à l’étranger, contre 11% il y a vingt ans.
On perçoit l’inquiétude de voir la Suède renoncer à ses valeurs, notamment à l’égalité des sexes, au nom du respect de la diversité culturelle, de la liberté de culte, et de ne pas faire preuve de fermeté à l’égard des nouveaux arrivants, majoritairement de confession musulmane.