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immigration - Page 681

  • Les musulmans victimes de discrimination en France ?

    Lorsque le conseiller régional Rassemblement national de Bourgogne-Franche-Comté, Julien Odoul, exige en pleine séance plénière qu’une mère accompagnatrice retire son voile, c’est tout le débat sur la place des musulmans au sein de la société française qui a ressurgi. Fatima s’épanche alors dans les médias français, évoquant cet ostracisme permanent dont les musulmans seraient les victimes. La polémique s’amplifie, le débat enfle, chacun apporte son grain à moudre à l’affaire.

    Pour Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie rattaché au Conseil français du culte musulman (CFCM), dont il est aussi un délégué général, l’affaire est déjà entendue : « Pour certains hommes politiques, tous les maux de la France viennent des [8 millions de] musulmans et de l’islam, c’est leur fonds de commerce », affirme-t-il sur les ondes de France Info.
    Les musulmans, les enfants maudits de la République que le reste de la nation voue aux gémonies ? C’est ce que sous-entend un sondage IFOP commandé par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et la Fondation Jean Jaurès. Selon cette étude, 42 % des musulmans affirment avoir été victimes d’une forme de discrimination liée à leur religion. La police responsable ? 28 % parlent d’un racisme ordinaire lors de contrôles de police ou encore 17 % lors d’une recherche d’emploi. Pour François Kraus, de la Fondation Jean Jaurès, les attentats islamistes de 2015 ont contribué à créer un amalgame entre une majorité intégrée et une minorité radicalisée. Et si le gouvernement dénonce la montée du communautarisme, Abdallah Zekri rétorque en pointant du doigt ces « maires des grandes villes, qui ont parqué les Noirs et les Arabes dans des banlieues qui sont devenues ingérables ».

    Le CFCM va même plus loin. En aval d’une rencontre avec le président Emmanuel Macron, fin octobre, et après la tentative d’incendie de la mosquée de Bayonne, l’organe de représentation des musulmans de France décrit une « hystérie islamophobe agressive, voire criminelle qui s’est installée dans notre pays ». Le culte musulman qui compte, parmi ses élus, deux membres de l’Union des organisations islamiques de France, un mouvement lié à la ligue des Frères musulmans. Cette dernière désignée comme terroriste par plusieurs pays comme l’Egypte ou la Russie, mais jugée interlocuteur crédible pour la République française.

    La Fondation Jean Jaurès entend pourtant nuancer la portée de ce sondage, préférant parler de « musulmanophobie » en lieu et place d’« islamophobie ». Tout est dans la nuance. Relayé par la presse à grand renfort d’articles, il a tout le goût de la culpabilisation. Exit celui paru peu de temps avant, qui, curieusement, montrait un autre visage de la réalité musulmane en France. Dans ce sondage publié par l’IFOP-Le Point, 27 % d’entre eux estiment que « la charia devrait s’imposer par rapport aux lois de la République », et pour 37 % que « c’est à la laïcité de s’adapter à l’islam, et non l’inverse ». Une progression de 10 % en 20 ans, nous indique le magazine Marianne. Pourtant tout n’est pas aussi manichéen qu’il y paraît. En 2018, le ministère de l’Intérieur a fait publier les chiffres annuels sur les faits à caractères antisémites, antichrétiens et antimusulmans. 1 063 actes antichrétiens avaient été recensés contre à peine 100 pour les musulmans. A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

    Jean-Louis Leroy

    Article paru dans Présent daté du 7 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • I-Média n° 271 – Emeutes à Chanteloup, les médias incapables de parler d’immigration


    02:00 L’image de la semaine

    Sur la très institutionnelle chaîne Public Sénat, un drôle d’intervieweur interroge les sénateurs… en mode racaille !

    04:00 Emeutes à Chanteloup, les médias incapables de parler d’immigration

    Nouvelles émeutes urbaines dans plusieurs villes de France dont Chanteloup-les-Vignes où le chapiteau d’un cirque dédié aux enfants de la commune a brûlé.
    La situation s’envenime mais les médias rechignent encore à évoquer clairement le profil des racailles.

    16:55 Revue de presse

    Présent et Paris Vox menacés… Des gros bobards médiatiques en pagaille… La revue de presse de cette semaine aurait pu être déprimante mais, grâce à Hervé Le Bras, nous aurons le droit à une note très positive.

    32:12 Quotas : les médias veulent toujours plus d’immigration

    De nombreux médias ont pris position quant au projet de quotas migratoires proposé par Emmanuel Macron. Et, sans surprise, beaucoup ont défendu l’accueil des immigrés.

    37:03 Coup de chapeau

    Alors qu’une manifestation lunaire avait lieu contre Eric Zemmour la semaine dernière et qu’une nouvelle manifestation très critiquée contre l’islamophobie doit avoir lieu dans quelques jours, il y a d’autres rassemblement plus utiles auxquels participer dans les jours à venir !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n-271-emeutes-a-chanteloup-les-medias-incapables-de-parler-dimmigration

  • Béziers : Où est la police de Christophe Castaner ?

    Béziers : Où est la police de Christophe Castaner ?

    Madame Emmanuelle Ménard, député de l’Hérault, reprend les propos de monsieur Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, sur la mise en place de la PSQ à Béziers :

  • Italie : la coalition gauchiste-globaliste va distribuer plus d’argent par jour aux migrants qu’aux Italiens handicapés

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    « Les immigrés avant les personnes handicapées: ces chiffres qui rendent furieux »

    Environ 20 euros par jour pour chaque migrant, alors que les personnes handicapées ne touchent que 54 centimes. Pendant ce temps, il y a ceux qui continuent à se vautrer avec un revenu de citoyenneté

    Des données qui sont littéralement exaspérantes. Il est vraiment insensé de penser qu’une personne handicapée est moins considérée économiquement que les immigrants d’un pays.

    En Italie, il y a environ 3 millions de personnes handicapées , dont 2 millions bénéficient de prestations d’invalidité ou d’une pension d’accompagnement. Mais, même dans certains cas,«  le soutien de mille euros par mois ne nous permet pas de mener une vie digne. » Il en va de même pour ceux qui sont forcés d’abandonner leur travail pour s’occuper de leurs proches.

    Le paradoxe

    Comme indiqué dans l’édition d’aujourd’hui du Libéro , la création du Fonds pour les personnes handicapées et l’autosuffisance serait incluse dans le projet de loi de finances: 50 millions d’euros pour 2020, 200 millions pour 2021, 300 millions par an. à partir de 2022. En divisant ce chiffre par 3 millions non ambulatoires, il apparaît que chaque personne handicapée bénéficierait d’une aide financière de 54 centimes par jour. Une somme qui ne suffit pas à payer les frais élémentaires.

    Est-ce suffisant? Bien sûr que non! Les fameux 35 euros destinés à chaque migrant qui, grâce à Matteo Salvini, ont été abaissés à 21-22 euros. Les groupes pro-migrants avaient bien entendu dénoncé cette réduction.

    En attendant, l’écart avec les personnes handicapées continue de se creuser. Selon ces données, les Italiens handicapés se font floués par les réfugiés qui arrivent dans le pays.

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/06/italie-la-coalition-gauchiste-globaliste-va-distribuer-plus-dargent-par-jour-aux-migrants-quaux-italiens-handicapes/

  • Les territoires perdus de la République

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    François Pupponi révèle l’alliance en banlieue entre les dealers et les islamistes          
    Ce témoignage est précieux.
    L’ancien maire de Sarcelles fait part de son expérience concrète des réalités de banlieue.
    Et là, les rigoristes de l’islam ne font pas la fine bouche lorsqu’il s’agit de leurs intérêts communs avec les caïds de la drogue.

    https://ok.ru/video/1648824289965
    À Marseille, les élus doivent demander l’autorisation aux dealers pour entrer dans certains quartiers

    François Pupponi continue de révéler, interview après interview, l’étendue du désastre auquel nous ont mené 40 ans de lâcheté.
  • “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche – Journal du jeudi 7 novembre 2019

     

    “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche

    Lancé le 1er novembre, l’appel à manifester contre l’islamophobie en France n’en finit plus de faire débat. Après avoir signé la pétition, de nombreuses personnalités politiques de gauche font marche arrière et provoquent des divisions.

    FDJ, une privatisation et beaucoup d’interrogations

    La privatisation de la Française des jeux est lancée. L’état se désengage d’un secteur sensible mais l’entreprise préserve l’essentiel de son monopole en attendant peut-être une dérégulation totale du secteur.

    Suède : du paradis à l’enfer

    Présenté un comme un paradis économique et social, la Suède devient le théâtre d’une véritable guerre des gangs. Les fusillades et les meurtres se multiplient et l’immigration semble être à l’origine de ce désordre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/contre-lislamophobie-une-marche-qui-divise-journal-du-jeudi-7-novembre-2019

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

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    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

    emmanuel-macron-conference-de-presse.jpg

    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Mélenchon : des problèmes avec l’islam ? Que nenni !

    Jean-Luc Mélenchon

    Comme un Georges Marchais, un Jean-Marie Le Pen et quelques autres champions de la gouaille tribunicienne ou du raccourci idéologique, Jean-Luc Mélenchon est ce que l’on appelle « un bon client » pour les médias. Qu’on l’invite en radio ou sur un plateau de télé, c’est le spectacle assuré. Tonitruances, postillons, télescopages historiques, amalgames et outrances verbales, le numéro est depuis longtemps rodé.

    Ainsi, invité, dimanche, de France Info et France Inter, le patron de La France insoumise a nié qu’il y ait quelque problème que ce soit avec les musulmans et même l’islam. Certes, l’homme étant malin, il s’est bien gardé de prononcer le mot mais confond à dessein les pratiquants et la religion qu’ils pratiquent.

    Tout ce qui déraille chez nous – si déraillement il y a -, c’est la faute à Macron. Il l’a dit d’emblée à ses interlocuteurs : « Vous devriez commencer par dire que le président de la République a jeté de l’huile sur le feu. C’est lui qui a appelé à la “société de vigilance”, c’est lui qui a montré du doigt la culpabilité des musulmans dans l’affaire de la préfecture de police de Paris alors que, maintenant, on sait tous qu’il s’agit d’un détraqué et de quelqu’un qui était très mal dans sa tête et dans sa peau. » Dieu merci, tous les gens mal dans leur peau n’égorgent pas leurs collègues de bureau au nom d’Allah le miséricordieux !

    De tout cela, on aurait tort de tirer des conclusions, dit Mélenchon. Ça n’a strictement rien à voir avec la religion et si ce malheureux avait, sur une clé USB, des milliers de documents dont des vidéos de décapitation, c’est sans doute parce qu’il n’avait pas pu s’abonner à Netflix.

    Le problème, ça n’est pas l’islam, c’est Macron et, derrière lui, « des gens qui jouent avec le feu ». « L’unité de la France est en cause », dit-il. Pas faux. En revanche, il se pourrait qu’on diverge sur l’analyse. « J’ai l’avantage d’avoir vécu une très grande partie de ma vie parmi les musulmans. Aussi bien lorsque j’étais garçonnet, au Maroc [il est né à Tanger NDLR], ensuite dans les villes où j’ai vécu », poursuit le député de Marseille. « Je n’ai jamais ressenti le danger que certains disent ressentir. » Ah bon, mais « C’est qui, “certains” ? », demande la journaliste. « Ceux qui y ont intérêt… », répond mystérieusement Mélenchon. On n’en saura pas plus.

    Mélenchon aime l’Histoire, surtout pour l’arranger à sa sauce.

    « J’ai réfléchi comme tout le monde, dit-il, car c’est terrible, ce qu’on voit, cette haine des musulmans, cette stigmatisation d’une religion. Pendant mille ans, on a persécuté les Juifs. Le roi Saint Louis leur a mis la rouelle, ensuite, on les a expulsés de France. Ensuite, le roi Louis XIV a persécuté les protestants… À quoi tout cela a-t-il pu servir, sinon à créer du malheur et de la division ? Et comment sommes-nous sortis de tout cela ? Par la laïcité et la citoyenneté. »

    Certes, concède Mélenchon, le communautarisme musulman a « toujours été un problème par rapport à l’idée républicaine ». Toutefois, « en même temps, on ne peut pas dire que c’est une menace » en France. La vraie menace est ailleurs : « Le problème, ce n’est pas le voile. Ce sont les dividendes excessifs donnés aux actionnaires. » Non, mais…

    La démonstration est limpide : les musulmans d’aujourd’hui sont les juifs et les protestants d’hier. Ils seront nos victimes désignées dans la nouvelle guerre de religion qui s’annonce, une guerre qui va les voir tous massacrés par les affreux mécréants que nous sommes.

    On l’a compris, la religion de Mélenchon s’appelle syllogisme : les musulmans sont gentils, leur religion est l’islam, donc l’islam est gentil. CQFD.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/melenchon-des-problemes-avec-lislam-que-nenni/

  • Ce que dit la guérilla de Mantes-la-Jolie – par Alain Sanders

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    Un clou chasse l’autre. Les gesticulations de Macron tous azimuts, celles d’Edouard Philippe en Seine-Saint-Denis, le papy flingueur de Bayonne, le service public façon CGT à la SNCF, les petites lâchetés de Blanquer, etc. ont remisé les actes de guerre perpétrés le 25 octobre dernier à Mantes-la-Jolie (sic) au rayon des faits divers « trois p’tits tours et puis s’en vont ». Et pourtant…

    Ce n’est pas la première fois que Mantes-la-Jolie, située à une encablure de Magnanville où a été égorgé par un islamiste (avec de nombreuses complicités dans le coin) un couple de policiers, tristement connue pour son quartier ethnique du Val Fourré (sur lequel des millions d’euros ont été déversés depuis vingt ans), défraie la chronique.

    Mais dans le contexte préinsurrectionnel actuel où l’on voit les quartiers dits « sensibles » s’enflammer au moindre prétexte (Les Mureaux, Trappes, Limeil-Brévannes, Etampes, Chanteloup-les-Vignes, etc.), les scènes de guerre de Mantes-la-Jolie et, plus récemment encore, celles de Béziers, sont le signe très fort de ce qui nous pend au nez – et plus seulement dans les zones de non-droit – si on n’y répond pas autrement qu’en faisant du bruit avec la bouche. Le coup du karcher sarkozien et les rodomontades du kéké marseillais Castaner, personne n’y croit plus depuis longtemps.

    « Des actes de guerre civile », a dit Gilbert Collard au lendemain des « heurts » (comme ont dit les médias de la dhimmitude). Il n’a pas tort. Sauf que le mot civile est de trop. Les racailles ont attaqué avec des mortiers et des cocktails Molotov aux cris de « Tuez-les, tuez-les tous ! Tuez les flics de l’Etat colonial ! » : on est au-delà de l’habituel racisme anti-flics. Ils ne se sentent pas Français – ce qui accréditerait, si tel était le cas, l’appellation « guerre civile » – mais comme des « colonisés » en guerre, une guerre assumée et revendiquée, contre l’Etat français étiqueté « colonial ».

    On ne va donc pas régler tout ça à la Castaner ou à la Nuñez, féroces contre les Gilets jaunes (le « de souche », ça se trique sans états d’âme), mais tétanisés face aux « d’origine ». Ils se gardent d’ailleurs bien d’aller au-delà de la condamnation (manquerait plus qu’ils les approuvent…) de ce qu’ils appellent des « violences ». Au Val Fourré, les émeutiers sont chez eux, comme des poissons dans l’eau, protégés, inassimilés et fiers de l’être, comme dirait Yassine Belattar (cet « humoriste » très proche de Macron). Ce n’est pas un hasard si l’une des aventures du Hussard, Le Hussard fonce dans le tas (Auda Isarn), commence devant la gare de Mantes-la-Jolie, un véritable caravansérail qui provoque cette réaction d’un des personnages : « Je vous écoute. Mais je ne vais pas rester seule dans un quartier qui ferait passer la casbah d’Alger pour la promenade des Anglais… »

    Le guet-apens (mashadat apens en arabe), qui est le b.a.-ba de la guérilla, est devenu tellement habituel que les pompiers, comme cela a été le cas à Mantes-la-Jolie, ne se dérangent plus quand on les appelle pour des voitures en feu. Des policiers entraînés qui reculent (faute d’ordres musclés, il faut bien le dire) devant des assaillants prêts à tout, alors des pompiers armés de leurs lances à eau, macache…

    En 1364, Du Guesclin fit rentrer Mantes (maintes fois pillée et occupée par les Anglais) sous la domination du roi de France. La ville doit son surnom de « jolie » à Henri IV qui y retrouvait Gabrielle d’Estrées. Mon Dieu, rendez-nous Du Guesclin et ses fidèles Bretons ! Pour faire le job qui s’impose et que leur République est incapable de faire…

    Alain Sanders

    Article paru dans Présent daté du 4 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/215938/ce-que-dit-la-guerilla-de-mantes-la-jolie/