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immigration - Page 707

  • SI, LE PACTE DE MARRAKECH EST BIEN « CONTRAIGNANT » !

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    Pas de panique, nous explique-t-on, le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », dit aussi « pacte de Marrakech », du nom de la capitale du Maroc où il a été signé lundi, n’est « pas contraignant ». Il se s’agirait que d’un manifeste respectueux de la souveraineté des Etats. C’est faux.

    Du ministère des Affaires étrangères aux « Décodeurs » du journal Le Monde, tous sont unanimes : il n’y a rien à craindre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, sinon le profit que les « populistes » cherchent à en tirer. Les « Décodeurs » du Monde l’assurent : il n’a qu’une « valeur symbolique » et, « à aucun moment, la souveraineté des pays n’est remise en question par le pacte des migrations ». Ce pacte n’est rien d’autre qu’un texte qui énumère des « recommandations ».

    Or, comme l’a affirmé Marine Le Pen dès le 3 décembre, dénonçant « une campagne de désinformation organisée par le quai d’Orsay sur le caractère prétendument anodin de ce texte » (vidéo ci-dessous), le pacte de Marrakech ouvre bien « la boîte de Pandore de la submersion migratoire », et va s’imposer dans le droit international.

    Tous les paragraphes, affirme la présidente du Rassemblement national, commencent par la formule : « Nous nous engageons à… » Tous, non, mais pas loin : dans les 41 pages du texte, on compte pas moins de 48 fois la formule « Nous nous engagerons à… » ! Exemples :

    «  Nous nous engageons collectivement à améliorer la coopération en matière de migration internationale  »

    «  Nous nous engageons à faciliter et à garantir des migrations sûres, ordonnées et régulières, dans l’intérêt de tous  »

    « Nous nous engageons en outre à prendre les mesures nécessaires pour délivrer aux migrants, à toutes les étapes de leur migration, les papiers et actes d’état civil dont ils ont besoin »

    « Nous nous engageons à ménager des options et des filières de migration régulière pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre et le travail décent compte tenu des réalités de la démographie et du marché du travail, optimiser l’accès à l’éducation, défendre le droit à la vie de famille et répondre aux besoins des migrants qui se trouvent en situation de vulnérabilité »

    « Nous nous engageons à mettre en place des procédures accessibles et adaptées pour faciliter toute transition d’un statut à un autre et informer les migrants de leurs droits et obligations, afin qu’ils ne se retrouvent pas en situation irrégulière dans le pays de destination »

    « Nous nous engageons à renforcer les pratiques qui permettent aux migrants en situation irrégulière de demander un examen de leur dossier individuel qui serait susceptible de déboucher sur leur régularisation », etc.

    Certes, il est écrit au début que « le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant », mais il est écrit ensuite, et cela a été signé par les chefs d’Etat ou représentants de près de 150 pays, dont la France en la personne du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne, que « le Pacte fait autoritéde par sa nature consensuelle, sa crédibilité, l’appropriation collective dont il fait l’objet, sa mise en œuvre conjointe et ses mécanismes de suivi et d’examen ».

    Les signataires se sont même mis d’accord pour parapher ces deux formules, pour le moins « contraignante » : « Nous appliquerons le Pacte dans nos pays respectifs et aux niveaux régional et mondial », et « le Pacte devra être mis en œuvre dans le respect des droits et des obligations découlant du droit international ».

    Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières implique donc bien que, demain, un juge pourra tenir ce document officiellement signé par la France comme un texte juridique, et donner droit à toute réclamation se basant sur les « droits » infinis qui y sont énumérés, pour condamner la France, ou tout autre pays, au respect de ses « engagements ».

    Les juges du Conseil d’Etat, de la Cour de justice de l’Union européenne, de la Cour européenne des droits de l’homme, etc. sauront rappeler aux Etats « les obligations que leur fait le droit international », formule figurant, elle aussi, dans le texte adopté.


    https://info-nations.eu/si-le-pacte-de-marrakech-est-bien-contraignant/
  • Bock-Côté : « Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance »

    (…) Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples et entraîne une recomposition de la vie démocratique, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance exceptionnelle, en jonglant même avec l’idée de censurer sa critique, comme on l’a vu avec le pacte de Marrakech.

    (…) La mutation du substrat démographique de la civilisation européenne et du peuple français ne devrait pas être débattue : un tel débat serait même obscène. Qu’importe que le commun des mortels se sente désormais étranger chez lui : il faudra alors le rééduquer et l’amener à consentir à l’effacement de la patrie.

    La France n’est-elle qu’un no man’s land à l’identité insaisissable ou demeure-t-elle une nation avec sa culture propre et porteuse d’un droit à la continuité historique ? Le peuple français peut-il refuser que des pans de plus en plus nombreux de son territoire se dérobent à la culture nationale et que certains de ses repères fondamentaux soient ouvertement défiés ? On serait sot de croire que cette préoccupation était étrangère à l’insurrection des « gilets jaunes », qui en défendant leur mode de vie défendaient aussi une manière d’habiter un monde reconnaissable, fidèle à son identité profonde, un monde qui soit aussi une demeure, et qui doit trouver ses défenseurs.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1132137-bock-cote-meme-si-limmigration-massive-est-partout-rejetee-par-les-peuples-les-elites-politico-mediatiques-continuent-de-la-presenter-comme-une-chance

  • Brave Salvini !

    bateau-de-migrants-75505_185x185.jpgAlors qu’Emmanuel Macron a fait signer en catimini le pacte pour les migrations de Marrakech, L’Italie, sous l’impulsion de Matteo Salvini, durcit sa législation sur l’immigration.

    Pour commencer, L’Italie fait partie des nombreux pays qui ont refusé le pacte de Marrakech et ses responsables n’ont même pas assisté à la conférence organisée à cet effet à Marrakech, les 10 et 11 décembre dernier.

    Pour les responsables italiens, le Pacte mondial ne vise pas seulement à faire de la migration un droit de l’homme ; il met hors la loi toute critique de l’immigration et la rend passible des lois sur les crimes de haine.

    L’article suivant du Gatestone Institute rend compte de ce durcissement le l’Italie vis-vis de l’immigration :

    Le Parlement italien a voté une nouvelle loi qui durcit les conditions d’accueil des migrants, facilitera l’expulsion des délinquants et déchoira de la nationalité italienne les auteurs de crimes terroristes.

    Le 28 novembre, la chambre basse du Parlement italien, la Camera dei Deputati, a approuvé par 396 voix contre 99 la nouvelle loi proposée par le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Le 7 novembre, le texte avait déjà passé victorieusement le test du Sénat. La nouvelle législation a été promulguée par le président Sergio Mattarella le 3 décembre.

    Également connue sous le nom de « décret sur la sécurité » ou « décret Salvini », la nouvelle loi énumère plusieurs dispositions essentielles :

    Fin du régime de protection dit humanitaire. L’un des principaux objectifs de la nouvelle loi est de limiter le nombre de migrants éligibles à l’asile en Italie. Ainsi, l’article premier du décret supprime les permis de séjour accordés au titre de la protection humanitaire ; une protection accordée auparavant à ceux qui ne pouvaient prétendre au statut de réfugié.

    La protection humanitaire était l’une des trois formes de protection accordées aux demandeurs d’asile, aux côtés de l’asile politique et de la protection subsidiaire. Les conditions requises pour en bénéficier étaient vagues et susceptibles d’abus. Les migrants non éligibles à l’asile politique et à la protection subsidiaire mais qui obtenaient une protection humanitaire disposaient d’un permis de séjour qui durait deux ans et ouvrait droit à l’emploi, aux aides sociales et à un logement.

    En vertu de la nouvelle loi, l’asile ne sera accordé qu’aux réfugiés de guerre ou aux victimes de persécutions politiques. Pour les problèmes de santé ou en cas de catastrophe naturelle, la nouvelle loi institue des titres de séjour spéciaux d’une durée maximale de six mois à un an.

    Prolongation de la période de détention. L’article 2 double la durée de détention des migrants – de 90 jours à 180 jours – dans les centres de rapatriement (Centri di permanenza per il rimpatrio, CPR). Cette extension correspond à la période jugée nécessaire pour vérifier leur identité et la nationalité d’origine.

    L’article 3 prévoit que les demandeurs d’asile pourront être détenus pendant une période maximale de 30 jours dans des « camps de migrants » (hotspots) situés aux frontières extérieures de l’Union européenne. Si l’identité n’est pas établie dans les 30 jours, les demandeurs d’asile pourront également être détenus dans des centres de rapatriement pendant 180 jours. En d’autres termes, les demandeurs d’asile peuvent être détenus pendant 210 jours aux fins de vérification de leur identité.

    Augmentation des fonds pour l’expulsion. L’article 6 augmente le budget du financement de l’expulsion : 500 000 euros en 2018, 1,5 million d’euros en 2019 et 1,5 million d’euros en 2020.

    Révocation de la protection. L’article 7 élargit la liste des délits pouvant entraîner une révocation du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire : menaces ou violences à l’encontre d’un fonctionnaire ou d’un représentant de l’ordre public ; agression physique ; mutilation génitale féminine ; et diverses condamnations liées au vol.

    Une demande d’asile peut également être suspendue si le demandeur se trouve incriminé dans une procédure pénale pour l’un des délits susmentionnés. Une condamnation entraînera un refus automatique de l’asile. En outre, les réfugiés qui retournent au pays d’origine, même pour un court séjour, perdront leur protection internationale et subsidiaire.

    Mise en place d’une liste des pays d’origine dits non-à-risque. L’article 7 bis prévoit d’établir une liste des pays d’origine non-à-risque, c’est-à-dire des pays dotés de systèmes politiques démocratiques ou, de manière « générale et uniforme », les risques de persécution politique, de torture, de peines ou traitements inhumains ou humiliants, de menaces de violence ou de conflit armé sont absents.

    Douze pays de l’UE disposent déjà de telles listes destinées à prévenir les abus au droit d’asile, qu’il soit européen ou national.

    Le décret oblige les demandeurs d’asile originaires de l’un ou l’autre des pays de la liste à apporter la preuve qu’ils courent un danger en restant au pays d’origine. De nouvelles dispositions ont été introduites pour disqualifier une demande d’asile « manifestement non fondée » : déclarations incohérentes ; faux renseignements ou faux papiers ; refus de prise d’empreintes digitales ; ordonnances d’expulsion ; menaces de troubles à l’ordre public ; clandestins qui n’ont pas immédiatement demandé l’asile.

    Outre la liste des pays d’origine dits non-à-risques, l’article 10 institue le principe de « fuite interne » : « si un étranger peut être rapatrié dans une région de son pays d’origine où il ne court aucun risque de persécution, l’application pour la protection internationale est rejetée ».

    Réduction du nombre de centres d’accueil pour demandeurs d’asile. L’article 12 stipule que, seuls les mineurs non accompagnés et les personnes pouvant prétendre à une protection internationale seront autorisés à loger en centres d’accueil pour demandeurs d’asile et réfugiés (Sistema di protezione per richiedenti asilo e rifugiati, SPRAR), soit le système d’accueil ordinaire géré par les municipalités italiennes. Tous les autres demandeurs d’asile seront logés dans les centres d’accueil extraordinaire (Centri di Accoglienza Straordinaria, CAS) et dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Centri di Accoglienza de Richiedenti Asilo, CARA). Les changements visent non seulement à rétablir un contrôle central du processus d’asile, mais également à limiter l’accès aux services sociaux, à l’exception des plus élémentaires.

    Déchéance de la nationalité. L’article 14 prévoit la déchéance de la nationalité italienne pour toutes les personnes qui l’ont acquise postérieurement à leur naissance et qui ont été reconnues coupables de crimes liés au terrorisme. Les personnes susceptibles de voir leur nationalité révoquée sont : les étrangers ayant acquis la citoyenneté après dix ans de résidence en Italie ; les apatrides qui ont acquis la citoyenneté après cinq ans de résidence en Italie ; les enfants d’étrangers nés en Italie qui ont acquis la citoyenneté après l’âge de 18 ans ; les conjoints de citoyens italiens ; et les étrangers adultes qui ont été adoptés par un citoyen italien.

    La déchéance de la citoyenneté sera rendue possible dans un délai de trois ans à compter de la dernière condamnation pour crimes liés au terrorisme, par décret du président de la République sur proposition du ministre de l’Intérieur.

    L’article 14 augmente également le délai d’attente pour obtenir la citoyenneté de 24 mois à 48 mois.

    Renforcement des mesures de sécurité. La nouvelle loi a également renforcé les règles visant à garantir la sécurité publique, tant en matière de lutte contre le terrorisme que contre l’infiltration criminelle dans les marchés publics.

    Afin de prévenir les attaques à la voiture bélier dans des lieux piétonniers, l’article 17 oblige les loueurs de véhicules à contrôler davantage les personnes qui louent des camions et des fourgonnettes. L’article 19 autorise les polices municipales des villes de plus de 100 000 habitants à utiliser des pistolets tasers, tandis que l’article 24 renforce les lois anti-mafia et les mesures de prévention. La mafia italienne a été régulièrement accusée de profiter de la crise migratoire.

    Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’intérieur, Salvini, a déclaré que la nouvelle loi permettra de remédier aux dysfonctionnements du droit d’asile. « Avec des critères, du bon sens et d’excellents résultats, nous avons mis de l’ordre, des règles, du sérieux, de la transparence et de l’homogénéité dans le système d’accueil des demandeurs d’asile, devenu une marchandise, un business hors contrôle financée par le peuple italien. » Il a ajouté :

    « Nous devons accueillir les réfugiés qui fuient les guerres, mais les migrants économiques n’ont pas leur place en Italie. À l’ère de la communication mondiale, un message clair est envoyé aux migrants de tous les pays et aux passeurs ; ils doivent comprendre qu’ils doivent changer de travail. Celui qui fuit la guerre est mon frère, mais celui qui vient ici pour vendre de la drogue et créer du désordre doit retourner dans son pays. »

    La nouvelle loi a été vertement condamnée par les principaux médias italiens, les partis politiques de gauche, ainsi que par des ONG et d’autres groupes s’occupant d’immigration. Salvatore Geraci, de Caritas Italie, la filiale italienne d’une association caritative, a décrit la loi comme « la pire de l’histoire italienne » et comme « pathogène, inutile et nuisible ». Il a ajouté: « Le texte mélange préjugés et calculs électoraux et représente une approche simpliste d’un phénomène complexe et articulé. »

    Salvini a rétorqué : « Je crois que ceux qui contestent le décret sur la sécurité ne l’ont tout simplement pas lu. Je ne comprends pas où est le problème : il expulse les criminels et intensifie la lutte contre la mafia, le racket et le trafic de drogue. »

    Salvini, chef du parti anti-immigration Lega (Ligue), participe à un gouvernement de coalition avec le mouvement populiste Cinq Etoiles (M5S) depuis le 1er juin. Le programme du gouvernement, un plan d’action en 39 pages, a promis de juguler l’immigration clandestine et d’expulser jusqu’à 500 000 migrants illégaux.

    L’Italie est l’une des principales portes d’entrée en Europe des migrants arrivant par voie maritime : 119 369 personnes ont traversé la Méditerranée en 2017, contre 181 436 en 2016 indique l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Près de 700 000 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq dernières années, mais depuis l’arrivée au pouvoir de Salvini, leur nombre a fortement décru. Selon l’OIM, 23 000 migrants seulement sont arrivés au cours des onze premiers mois de 2018.

    En même temps que le décret, Salvini a annoncé que l’Italie ne signerait pas le Pacte mondial pour les migrations des Nations Unies et que les autorités italiennes ne se rendraient donc pas à la conférence de Marrakech (Maroc), les 10 et 11 décembre. Le Pacte mondial non seulement fait de la migration un droit de l’homme, mais veut pénaliser toute critique du mouvement migratoire au titre de la législation sur les crimes de haine.

    Le 28 novembre, le Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré devant le Parlement :

    « Le Pacte mondial pour la migration pose des questions et des problèmes qui préoccupent nombre de nos concitoyens. Par conséquent, nous estimons nécessaire d’en débattre au parlement. Une décision sera prise à l’issue de ce débat, comme en Suisse. Le gouvernement ne se rendra pas à Marrakech, et adoptera ou non le Pacte de l’ONU une fois que le Parlement se sera exprimé. »

    Plus d’une douzaine de pays ont annoncé qu’ils ne signeraient pas l’accord. Les pays occidentaux comprennent : l’Australie, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, la Hongrie, Israël, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse et les États-Unis.

    Soeren Kern est Senior Fellow du Gatestone Institute de New York.

    AU moment où Emmanuel Macron s’enfonce dans les sondages en dénigrant Matteo Salvini, ce dernier ne cesse de renforcer sa popularité. A méditer …

    http://www.a-droite-fierement.fr/brave-salvini/

  • Attentat de Strasbourg : questions sur une lâcheté française face à la question de l’islam

    Attentat de Strasbourg : questions sur une lâcheté française face à la question de l’islam

    Dans son livre Stratégie de l’intimidation, Alexandre Del Valle décrit les méthodes utilisées par les « coupeurs de têtes » et les « coupeurs de langue » musulmans.

    Les interventions à l’Assemblée Nationale et au Sénat, tant des ministres que des parlementaires, à l’occasion de l’attentat de Strasbourg permettent de valider l’efficacité de cette stratégie. Ces « langues coupées » se sont exprimées lors de séances de questions/réponses les 12 et 13 décembre 2018, de façon parfaitement « halal » (à l’exception notable de deux députés :  Antoine Herth, UDI-Agir « Enfin, sommes-nous face à une nouvelle forme de terrorisme, œuvre d’un islamisme lié aux milieux crapuleux ? » et Eric Diard, LR « Ce terrible drame met une nouvelle fois en lumière la menace que représente la barbarie islamiste, et notre difficulté à suivre efficacement les individus radicalisés »).

    Il faut reprendre une chronologie précise des faits pour mettre en évidence cette auto-censure :

    • L’attentat a lieu à Strasbourg le 11 décembre avant 20h.
    • Le 11 décembre dans la soirée, le parquet anti-terroriste se saisit de l’affaire.
    • Le 12 décembre, à 12h35, le procureur de la République du parquet anti-terroriste donne une première conférence de presse. Retenons trois éléments 1° sa phrase introductive : « le terrorisme a une nouvelle fois frappé notre territoire à Strasbourg »  2° son annonce de l’ouverture d’une enquête en flagrance pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroristes  3° une information sur des témoins (pas un seul donc, mais plusieurs) qui ont entendu le terroriste crier « Allahou Akbar».

    Ajoutons que ce terroriste, Cherif Chekatt, fiché S pour radicalisation, était déjà identifié ce 12 décembre. Et que loin d’avoir « tiré dans une foule », il avait visé ses victimes avec précision directement dans la tête ou la nuque.

    Il paraît raisonnable de penser (même si on peut avoir quelques doutes sur la compétence professionnelle de Christophe Castaner) que ces informations étaient à 15h ce même jour, heure de la séance de Q/R à l’Assemblée nationale, à la disposition du ministre de l’intérieur, du premier ministre et des députés qui avaient prévu d’interroger le gouvernement sur ce sujet ; a fortiori le lendemain 13 décembre, lors de la séance avec le Sénat.

    Lors de ces deux séances, il a été abondamment question d’ « hommages », aux victimes, aux forces de l’ordre, aux pompiers et aux médecins. Il a été abondamment question de « risque terroriste », de « menace terroriste », d’« attaque terroriste », de « caractère terroriste » ; de « radicalisation » et d’« actions de déradicaliation ».

    Mais comment expliquer que tout lien avec l’islam a été soigneusement occulté ?

    Comment expliquer que, ni le président de chacune des assemblées parlementaires (Gérard Larcher : « Face au terrorisme, nous devons impérativement demeurer unis dans un esprit de responsabilité »), ni le Premier ministre, ni le ministre de l’intérieur, ni aucun des députés de la majorité n’ont prononcé le mot « islamique », ou « islamiste »pour tenter de mettre en perspective cet acte terroriste (seul Laurent Nunez a évoqué des « individus répondant à la propagande de Daech ») ?

    Comment expliquer que le député du Bas-Rhin Bruno Studer semble s’honorer de présenter avec insistance Cherif Chekatt comme « un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France », comme s’il voulait surtout exonérer à la fois l’immigration et l’islam de toute incrimination éventuelle ?

    Comment expliquer le propos liminaire de Jean-Luc Mélenchon : « Si les motivations de l’assassin ne sont pas connues à cette heure, je tiens à le rappeler, il n’empêche que le mode opératoire est bien celui du terrorisme. » ?

    Comment expliquer que le mot « musulman » n’est, au travers de toutes les interventions et les réponses du gouvernement, cité qu’une seule fois, par M. Jacques Bigot (sénateur du groupe socialiste et républicain), et seulement à propos d’une des victimes de C.Chekatt curieusement décrite comme « un Afghan membre d’une communauté musulmane » (naturalisé français au demeurant…) ? Le « musulman » ne serait-il « exploitable » qu’à la condition d’être une victime ?

    Comment peut-on, comme le sénateur LR  André Reichardt, à la fois expliquer qu’il faut « que les réponses au terrorisme doivent s’attaquer à ses causes. Sans une lutte déterminée contre la délinquance de droit commun, sans l’abandon de certains communautarismes, parfois acceptés aujourd’hui, sans l’affirmation de notre identité et de notre culture dès le plus jeune âge, dans les écoles, nous n’y arriverons pas ! » et ne pas citer l’islam radical ?

    C’est une des réussites de cette stratégie de l’intimidation de faire croire que la peur et la lâcheté sont en fait de la prudence.

    https://www.lesalonbeige.fr/attentat-de-strasbourg-questions-sur-une-lachete-francaise-face-a-la-question-de-lislam/

  • L’Autriche en guerre contre “l’islam politique”

    Le gouvernement du jeune Sebastian Kurz, élu sur un programme plus ferme envers l’immigration-invasion, se lance dans une guerre contre « l’islam politique ».

    Vendredi, le chancelier a annoncé que l’Autriche allait fermer 60 mosquées et expulser quelques 60 imams. Les familles de ces derniers sont également concernées par cette mesure.

    Lors d’une conférence de presse, Sebastian Kurz a expliqué : « Des sociétés parallèles, l’islam politique et la radicalisation n’ont pas leur place dans notre pays. »

    La décision est survenue, écrit le quotidien suisse Le temps après

    « la reconstitution, dans une des principales mosquées de Vienne affiliée à la communauté turque, d’une bataille emblématique de l’histoire ottomane jouée par des enfants habillés en soldats. […] Les photos de la reconstitution de la bataille de Gallipoli, jouée par des enfants dans les locaux de la mosquée, ont été publiées par l’hebdomadaire de centre gauche Falter et ont largement ému la classe politique autrichienne, toutes tendances confondues. Les clichés montraient les jeunes garçons en tenue de camouflage alignés en rang, faisant le salut militaire, et agitant des drapeaux turcs, devant un public d’enfants. Sur une autre photo, certains sont allongés pour figurer les victimes de la bataille, leur corps enroulé dans un drapeau turc.

    La mosquée incriminée est gérée par l’Union islamique turque d’Autriche (Atib), directement liée à la Direction turque des affaires religieuses (Diyanet). «Ce qui s’est passé à cet endroit […] n’a pas sa place en Autriche. Le gouvernement fera preuve d’une tolérance zéro», avait alors déclaré Sebastian Kurz, promettant une réaction «forte». »

    La bataille de Gallipoli est en effet le symbole de la résistance turque pendant la 1ère Guerre Mondiale : l’Empire ottoman a fini la guerre dans le camp des perdants et a été démantelé ce qui a abouti à l’avènement de la République turque moderne en 1923.

    Ces mesures autrichiennes fermes contre le prosélytisme coranique et l’attitude provocante de la communauté turque vivant en Autriche a suscité l’ire du président turc Recep Tayyip Erdogan bien connu pour son ouverture d’esprit et son respect des droits des autres ! Son porte-parole Ibrahim Kalin, a écrit sur twitter :

    «La fermeture par l’Autriche de sept mosquées et l’expulsion d’imams est le résultat de la vague populiste, islamophobe, raciste et discriminatoire dans ce pays. » « La position idéologique du gouvernement autrichien va à l’encontre des principes du droit universel, des politiques de cohésion sociale, du droit des minorités et de l’éthique de coexistence. »

    Une posture et une agitation fumeuse de musulman conquérant qui ne semble pas intimider le jeune Sebastian Kurz et son gouvernement. 

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/lautriche-en-guerre-contre-lislam-politique/102787/

  • Muriel Pénicaud préfère les “réfugiés” aux Gilets Jaunes

    Tout le monde a encore en tête la façon sèche et intraitable avec laquelle Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a abordé dès novembre les revendications des Gilets Jaunes.

    Mais Muriel Pénicaud sait se montrer généreuse quand elle le veut. Surtout avec les immigrés et autres “réfugiés”. Encore une politicienne qui incarne le préférence étrangère.


    Le 1er octobre 2018, Muriel Pénicaud, annonçait un appel à projets à hauteur de 15 millions d’euros pour aider à l’insertion des “réfugiés” et notamment à leur trouver un emploi. Les chômeurs français apprécieront.

    Présenté comme un volet du Plan Investissement Compétence, il s’agissait d’un nouvel appel à projets pour l’intégration professionnelle des bénéficiaires d’une protection internationale et des demandeurs d’asile de plus de 6 mois, à la recherche d’un emploi ou d’une formation professionnelle.

    Le ministre du Travail appelait les structures d’insertion et de formation des réfugiés en France à candidater pour bénéficier d’aides financières, à hauteur d’une enveloppe globale de 15 millions d’euros.

    https://www.medias-presse.info/muriel-penicaud-prefere-les-refugies-aux-gilets-jaunes/102744/

  • Zineb : elle ose dire que « l’islam doit se soumettre aux lois de la République ». Ils veulent la tuer !

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    Elle a 36 ans, s’appelle Zineb El Rhazoui. On la connaît sous le nom de Zineb, sa signature de journaliste.

    Zineb est franco-marocaine, réchappée par miracle de la tuerie de Charlie Hebdo : quand ses collègues se faisaient mitrailler par les frères Kouachi, Zineb passait des vacances en famille au Maroc, sa patrie d’origine.

    C’est dans ce pays où elle est née que ses ennuis ont commencé. Elle y a été plusieurs fois arrêtée, notamment pour avoir organisé, avec le mouvement qu’elle a fondé (le MALI, pour Mouvement alternatif des libertés individuelles), un pique-nique en plein mois de ramadan.

    Réfugiée en France, où elle avait fait ses études, Zineb est embauchée en 2013 à Charlie Hebdo. Elle y traite des religions, sa spécialité, jusqu’à ce 13 janvier 2015, jour de la tuerie.

    Curieusement, elle va en être écartée quatre mois plus tard, visée par une mesure de licenciement. L’affaire fait du bruit. On s’émeut de voir cette sociologue des religions, militante acharnée contre les intégrismes – c’est elle qui a scénarisé La Vie de Mahomet, dessinée par Charb –, en butte aux tracasseries d’une direction que tout le monde adule et sur qui tombe la manne : il faut « être Charlie » ou ne pas être…

    Zineb Rhazoui avance alors, dans Le Figaro, l’hypothèse d’« une mesure punitive pour avoir contesté la direction de l’hebdo satirique ». Il est vrai qu’elle n’entre pas parfaitement dans le moule de la gauche multiculturaliste, cette Zineb. Alors, en 2016, elle quitte Charlie Hebdo et publie, chez Ring, un livre sur les attentats du 13 novembre. Pas particulièrement la tasse de thé des milieux « bien-pensants », cet éditeur chez qui l’on trouve aussi bien Laurent Obertone que Philippe Verdier, le patron météo de France 2 viré pour « climatoscepticisme ».

    Depuis quatre ans, cette femme, constamment menacée de mort, vit sous protection policière. Des menaces qui ont explosé depuis quelques jours où, sur le plateau de CNews, elle a déclaré : « Il faut que l’islam se soumette à la critique, qu’il se soumette à l’humour, qu’il se soumette aux lois de la République, qu’il se soumette au droit français. On ne peut pas venir à bout de cette idéologie en disant aux gens “l’islam est une religion de paix et d’amour”. »

    La CRI (Coordination contre le racisme et l’islamophobie) a aussitôt porté plainte et saisi le CSA. Plainte, en retour, de Zineb El Rhazoui « face à l’ignoble déferlement de haine reçu sur les réseaux sociaux ».

    Il faut dire qu’un détour par les messages laissés sur Twitter laisse pantois. On a beau se croire vacciné contre la machine à attiser la saloperie humaine, on est sidéré et franchement inquiet devant un tel déversement d’ignominies, d’appels au viol et au meurtre, appels provenant d’ailleurs aussi bien de femmes que d’hommes !

    Rappelée par CNews, Zineb réitérait mercredi ses propos sulfureux : « Ce n’est pas la première fois que je fais l’objet d’une campagne de haine. Il y a même deux fatwas qui réclament ma tête, cela pour des propos de bon sens comme ceux que j’ai tenus sur votre plateau vendredi et qui me valent des menaces de mort, de viol… Ce sont des propos que je réitère parce que je pense que l’islam doit se soumettre aux lois de la République, à l’humour, à la raison, à la critique, comme toutes les autres idéologies, comme toutes les autres religions. […] Il y a bien là un abcès qu’il faut crever. »

    Au milieu des torrents d’insanités que cette nouvelle déclaration a suscités, quelqu’un fait, à juste titre, remarquer les « silences assourdissants devant les menaces dont fait l’objet Zineb », à savoir « le silence des intellectuels, des artistes, de la gauche mais aussi celui des journalistes et des politiques » (à l’exception tardive de Marlène Schiappa, seule, à cette heure, à s’être manifestée !).

    On ajoutera à cela le silence des féministes patentées, si promptes à se jeter seins nus à l’assaut d’une manifestation du Rassemblement National, ce dangereux ennemi…

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/zineb-elle-ose-dire-que-lislam-doit-se-soumettre-aux-lois-de-la-republique-ils-veulent-la-tuer/

  • Gilets jaunes et immigration : le mea culpa de Christophe Barbier…

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    Ce qu’il y a de bien, avec les non-dits, c’est qu’on finit toujours par les dire. En prenant son temps et en y mettant les pincettes, toutefois, tel Christophe Barbier, le 19 décembre dernier sur BFM TV, à propos de cet autre non-dit voulant que l’immigration ne soit pas pour rien dans les revendications plus ou moins avouées des gilets jaunes.

    Notre fin limier, auquel rien ne saurait échapper, rend donc son verdict : « Elle est où, la France de l’immigration sur les ronds-points ? Il y a quelque chose de blanc et de rural, dans tout cela… »Extraordinaire ! Si Christophe Barbier ne l’avait pas vu, on n’en aurait jamais rien su. Que ferait-on sans lui ? C’est vrai qu’on aurait dû s’en douter, que la France de Johnny ne bloquait pas le pays, depuis un mois, au seul nom de la célébrissime « ouverture à l’autre ».(*)

    À l’en croire, il y avait néanmoins des indices : ce camion empli d’immigrés clandestins, par exemple, bloqué dans la Somme par ces mêmes gilets jaunes, dont la cargaison fut illico remise aux forces de l’ordre, provoquant ainsi la fureur des ligues de vertu antiracistes. Sans négliger la concomitance du pacte de Marrakech, dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’il n’a pas soulevé l’enthousiasme de la France périphérique.

    Mais Christophe Barbier n’est pas homme à se défiler devant les enjeux : « Le moment est venu de parler de la question migratoire ! Il faut laisser sortir le jet de vapeur pour dire “vous voyez, les mauvaises idées que vous trimbalez, on va en parler sur le fond”. » Monsieur est décidément trop bon. Attention, on ne va tout de même pas, non plus, débattre de n’importe quoi avec n’importe qui ; il y a des limites démocratiques à la décence humaniste. Et l’homme-tronc d’assurer : « Chaque parti doit se mettre au clair idéologiquement et, surtout, politiquement. » S’il reconnaît au parti de Marine Le Pen une certaine « cohérence » en la matière, il reproche à la droite et à la gauche de louvoyer, de la fermeté en trompe-l’œil affichée d’un Charles Pasqua à « l’identité heureuse » d’un Alain Juppé ; du « touchepotisme » d’un Harlem Désir à une autre fermeté de façade, celle de Manuel Valls. Nul doute que tous ces gens tiendront compte de ces conseils avisés.

    Non content de se montrer fin observateur de la chose publique, Christophe Barbier est, de plus, pédagogue dans l’âme, sachant qu’avant même d’entamer un débat, autant le clore tout de suite. D’où cette sentence définitive : « Sans les immigrés, notre pays s’effondre ! » Nous y voilà. Ainsi, mes confrères journalistes et myself en personne se sont longtemps posé la question de savoir pourquoi les ventes de L’Express s’étaient effondrées sous le règne de Christophe Ier. Parce qu’il s’agit d’une buse de calibre olympique ? Parce qu’il peine souvent à aligner, en un seul article, moins de trois clichés gros comme des barges de débarquement, tout en transpirant à correctement s’exprimer dans sa langue pourtant natale, le français ?

    Pas du tout, et nous n’y étions pas. Si L’Express s’est vautré comme un flan, c’est seulement parce que les journalistes issus de la diversité étaient cruellement absents de sa rédaction et, plus encore, de sa direction. D’ailleurs, et ce, histoire de rattraper cette terrible boulette, que ne fait-il pas le grand ménage chez BFM TV, son nouvel employeur, en cédant la place à des représentants des minorités visibles ? Soit, pour lui, l’occasion rêvée de démontrer que les médias sont susceptibles de laver blanc plus blanc que blanc. On attend.

    (*) « Pour se faire mettre, il est vrai qu’on n’a pas encore trouvé mieux », me glisse un gilet jaune de mes proches amis. Excusez la trivialité du propos, mais il s’agit d’un ancien militaire. Il lui sera donc beaucoup pardonné.

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-et-immigration-le-mea-culpa-de-christophe-barbier/

  • Le Maroc de nouveau frappé par le terrorisme islamique

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    On a d’abord cru à un acte criminel : on sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une attaque terroriste. Deux jeunes randonneuses scandinaves, l’une norvégienne, l’autre danoise, ont été retrouvées, le 17 décembre, dans la région d’Imlil, près de Marrakech, tuées à l’arme blanche. La diffusion de deux vidéos sur les réseaux sociaux a rapidement orienté la police vers la piste islamique. Quatre suspects ont été arrêtés.

    Une vidéo d’allégeance à l’État islamique, authentifiée par le procureur de Rabat, met en scène quatre personnes, dont trois des suspects. Ils affirment avoir répondu à l’appel de l’« émir des croyants, Abou Bakr Al-Baghdadi », chef de l’État islamique, « en soutien à nos frères de par le monde, et particulièrement nos frères de Hajin [ville détruite] par l’aviation croisée ». L’autre, horrible, montre l’exécution de l’une des jeunes femmes, égorgée vivante.

    Le Maroc, qui fut un pourvoyeur de djihadistes en Syrie et en Irak, a déjà connu des attentats islamiques sanglants, comme à Casablanca, en 2003 (33 morts) ou à Marrakech, en 2011 (17 morts). Les services de sécurité ont fait une priorité de la lutte contre le terrorisme. Ce double assassinat est « un coup dans le dos du Maroc et des Marocains », a déclaré le Premier ministre. C’est aussi un coup dur pour le secteur du tourisme, une source importante de revenus (11,35 millions de visiteurs en 2017).

    Cette tragédie montre de nouveau, s’il en était besoin, que l’État islamique, malgré ses défaites en Irak et en Syrie, est loin d’être vaincu – sans compter le retrait annoncé des troupes américaines, qui risque fort d’aggraver la situation. Il n’est pas besoin d’une armée ni d’une organisation structurée pour commettre des crimes barbares. Tous les combattants djihadistes sont unis par leur conception de l’islam, et l’on peut craindre que, dispersés ou non, leur combat ne perdure avec ses méthodes barbares : ils imposent la terreur, non seulement aux infidèles, en commençant par les chrétiens, mais aussi aux musulmans qu’ils jugent trop tièdes.

    L’Europe est, bien sûr, visée, sur son territoire et dans les pays étrangers, notamment en Afrique. Il ne s’agit pas d’assimiler tous les immigrés à des terroristes, mais il est temps que tous les pays européens s’inquiètent de la protection effective de leurs frontières. Quand on voit avec quelle légèreté le gouvernement français a signé le pacte de Marrakech sur les migrations, sans même consulter le Parlement, arguant qu’il n’est pas « contraignant », on est en droit de se poser des questions sur ses intentions ou sur son irresponsabilité.

    La force des groupes terroristes qui se réclament de l’islam repose d’abord sur la faiblesse de la plupart des États européens. Au nom de l’égalité des religions, ils ne veulent pas reconnaître que, plus que d’autres, la religion musulmane peut dériver vers le fanatisme. Au nom de l’État de droit, ils refusent de modifier les lois pour mieux protéger leurs peuples des agissements d’individus réputés dangereux. Au nom du multiculturalisme, ils considèrent comme une richesse l’apport des autres cultures, fussent-elles conquérantes.

    Le terrorisme, lié à l’islam, n’a pas d’excuse, mais ceux qui ne font pas tout pour l’empêcher de prospérer ne sont pas dénués de responsabilité.

    http://www.bvoltaire.fr/le-maroc-de-nouveau-frappe-par-le-terrorisme-islamique/

  • Londres présente son projet immigration

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Londres présente ce 19 décembre un livre blanc sur le système d’immigration qui aura cours après le Brexit.

    Cette mesure est le résultat de réflexions lors du référendum sur le Brexit de 2016. Elle mettra fin à la libre circulation des immigrés au Royaume-Uni, suite à la décision des Britanniques de « reprendre le contrôle des frontières », notamment par l’obtention plus compliquée de visa pour les étrangers.

    Cette démarche aurait pour but d’inciter les entreprises britanniques « à se tourner en priorité vers la main d’œuvre nationale » Les critères de l’immigration seront les compétences et l’expertise que les gens peuvent apporter.

    Le but est de ramener le solde migratoire à un niveau « viable », de le réduire à moins de 100 000 par an contre 280 000 en 2017.

    https://fr.novopress.info/