Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 772

  • Goldnadel a raison ! Et il ose dire les choses : « Les migrants qui utilisent la violence ne peuvent espérer requérir un droit »

    3650118671.12.png

    Des migrants après leur arrivée en Espagne, Ceuta le 26 juillet 2018

    Par  

    Le 26 juillet dernier, plus de six-cents migrants ont franchi la barrière de sécurité qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Ceuta. Gilles-William Goldnadel revient sur cet événement et analyse le traitement de cette actualité dans les médias français. [Figarovox, 30.07]. Il le fait avec courage, lucidité, sans craindre de dire les choses. Il a raison.   LFAR

    On se souvient sans doute que la section presse du parquet de Paris avait eu l'étrange autant que funeste idée de poursuivre Nicolas Dupont-Aignan pour avoir osé employer l'expression « invasion migratoire ».

    Fort heureusement les juges parisiens, le mois dernier, ont mis un point d'arrêt à cette nouvelle tentative de voir limiter la liberté d'expression lorsqu'elle dérange l'idéologie réflexe de certains qui accusent ou d'autres censés informer.

    Mais au-delà même de la liberté de penser et de dire, certains faits mettent la réalité la plus crue et la plus malodorante sous les yeux et le nez de ceux qui ne veulent ni voir ni sentir.

    En Tunisie d'abord. Voilà deux semaines qu'un navire, le Sarost 5, contenant à son bord 40 migrants africains, attend vainement que les autorités tunisiennes leur donne l'autorisation d'accoster. L'ancien président tunisien, Moncen Marzouki, a tancé ses successeurs sur sa page Facebook : « que direz-vous, lorsque la France, l'Espagne ou l'Italie laisseront des migrants tunisiens se noyer sans réagir ? ». L'ancien président est bien l'un des seuls à être sévère envers les autorités de son pays. Les hommes à la peau très sombre n'y sont pas bien traités. Mon confrère l'avocat tunisien maître Ftouh Souhail, opposant notoire et courageux aux islamistes radicaux, révélait récemment que son pays serait le deuxième pays le plus intolérant d'Afrique selon une étude récente de l'institut indépendant Afrobarometer. Il était également placé au niveau 2 sur la liste des pays pratiquant la traite transnationale des personnes selon le rapport 2016 du bureau de contrôle et de lutte contre la traite des humains du Département d'État des États-Unis. Mais nul ou presque ne s'en soucie.

    Est-ce que le Sarost 5 vous dit quelque chose ? Les Français ne le connaissent pas parce que leur presse n'a pas songé à leur dire. Voilà un non-dit qui dit beaucoup de choses.

    Il dit qu'en réalité la presse idéologisée, souvent à son insu, ne se soucie aucunement du sort des migrants africains. Il dit que la manière dont ceux-ci sont ou non accueillis ou traités par les pays non occidentaux ne les intéresse pas non plus. Il dit que la seule chose qui passionne la presse est ce qui peut être exigé ou reproché à l'homme occidental en termes d'obligation morale.

    C'est au demeurant dans ce cadre très restrictif que le navire l'Aquarius, affrété par SOS Méditerranée et subventionné indirectement par la très idéologique Open Society de George Soros, n'a pas songé une seconde, en contradiction avec le droit maritime international du secours en mer, de réclamer l'accueil à l'Algérie ou à la Tunisie pourtant plus proches mais à l'exiger de la plus lointaine mais européenne Italie.

    Rendons-nous au Maroc ensuite, ou plutôt dans cette enclave espagnole postcoloniale nommée Ceuta. (Photo).

    La presse française a en effet révélé sans grands excès d'indignation que plus de 600 migrants africains avaient forcé la frontière pour pénétrer en terre hispanique, donc européenne.

    Pour pouvoir réclamer ainsi le droit d'asile, ceux-ci n'auront pas lésiné en moyens coercitifs : usage de la chaux vive et jets d'excréments sur les policiers.

    Ici encore, il y a beaucoup à dire dans ce qui n'a pas été dit et peut-être pensé.

    En surface, le fait qu'un nouveau gouvernement espagnol, dirigé par des socialistes réticents à défendre les frontières externes de l'Europe arrive aux affaires, n'a pas dû échapper à ceux déterminés à les enjamber. Le fait également de ne pas avoir à l'esprit les principes les plus élémentaires du droit des gens. Comme celui qui veut que « la fraude corrompt tout ».

    Et qu'ainsi, celui qui utilise la violence ne peut espérer requérir un droit. Fût-ce un étranger non occidental au sein d'un continent tant miné par le doute et la mauvaise conscience que les droits de l'homme moderne célébrés religieusement ne s'appliquent plus vraiment à ses vieux habitants.

    En profondeur ensuite. Ainsi donc des migrants africains emplis d'énergie ont brûlé à la chaux vive et jeté des excréments sur des hommes de la garde civile espagnole.

    Mon imagination est impuissante à décrire la réaction politique ou médiatique légitime au cas où un policier occidental aurait jeté des excréments sur un homme de couleur noire.

    L'antifascisme médiatique et politique devenu fou aura bien du mal à montrer ces images sous le prisme de ses vieux fantasmes frappés d'obsolescence. Raison pourquoi, il ne les a pas beaucoup montrées.

    En revanche, l'idée fantasmatique de vouloir brûler ou couvrir d'immondices l'homme blanc consentant correspond assez sombrement à l'inconscient collectif du moment.

    Ou plutôt à un certain inconscient collectif déclinant que les hommes les plus conscients d'Europe sont désormais déterminés à dénoncer.

    Au risque d'être couverts de ces crachats qu'ils tiennent à présent pour des compliments.  

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.  

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face  au terrorisme islamique. En pratique, sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères Musulmans ne secondent pas de le soutenir, ils le conseillent, parfois directement, comme Yassine Bellatar.

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l’expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement néintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors   ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam.

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour l’ "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères… musulmans ?

    Richard Dalleau monde&vie  21 juin 2018

  • Benalla, Diallo, Belatar… Les « cités » au Pouvoir

    cites-pouvoir-benalla-588x330.jpg

    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦

    Les bagagistes de Roissy, issus pour la plupart de la diversité comme Lahcene Benahlya, alias Alexandre Benalla, vont-ils bientôt se mettre en grève et exiger une augmentation de salaire ? Ils sont loin, en effet, de gagner la bagatelle de 10.000 euros par mois, rémunération attribuée à celui qui était, selon le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement , le culotté Christophe Castaner, simplement « chargé de la logistique des bagages » des footeux retour de Moscou pour se faire cajoler dans les jardins de l’Elysée par le couple Macron et des invités de banlieue triés sur le volet.

    Un copinage malsain

    On sait, bien sûr, que le gorille présidentiel s’était vu octroyer par son ami Macron bien d’autres responsabilités autrement plus sensibles (en même temps que ces symboles du pouvoir que sont un véhicule à gyrophare avec chauffeur, un appartement à l’Elysée et un autre quai Branly, une accréditation jusqu’au saint des saints du Palais-Bourbon, etc.) mais les  propos de Castaner en disent long sur le mépris dans lequel la caste macroniennne tient les Français, pensant bêtement que « plus c’est gros, plus ça passe ». Il faut dire que le personnage est abonné aux dérapages verbaux , lui qui  a récemment accusé  Pierre de Villiers, l’ancien chef d’état-major des armées traité voici un an comme un laquais par Emmanuel Macron, qui a en revanche les yeux de Chimène pour  un vulgaire et intrigant garde du corps, l’accusant « d’avoir été déloyal dans sa communication et d’avoir mis en scène sa  démission ».

    Considéré par le même Castaner comme un « détail » (sic), ce scandale d’Etat montre en fait, comme l’explique sur le site Boulevard Voltaire le politologue Guillaume Bernard,  « la rencontre et la protection réciproque des élites mondialisées et de l’immigration, l’une et l’autre étant incapables de maîtriser leurs pulsions ».

    Le drôle de jeu de Washington

    Ce phénomène n’est cependant pas nouveau. Il est de bon ton de dire que la Seine-Saint Denis, par exemple, est le parent pauvre de l’Ile-de-France et n’a que ses yeux pour pleurer. Il faut se rappeler cependant que ce département est, depuis des années, le chouchou de l’ambassade des Etats-Unis qui, depuis le 11 septembre 2001, ont orienté leur stratégie d’influence en direction des  leaders musulmans des pays occidentaux. Une démarche que les deux mandats de Barack Obama ont encouragée. Leur volonté, comme le disait Laura Berg, attachée culturelle de l’ambassade en 2010, est « d’identifier les futurs leaders français, ceux qui pourront émerger, ceux qui pourront prendre des responsabilités ». L’ambassade a ainsi constitué un véritable réseau et de nombreux relais afin d’identifier les élites des quartiers et des minorités ethniques. Les sujets les plus doués bénéficient de séjours de plusieurs semaines outre Atlantique et deviennent ainsi les ambassadeurs de ce melting-pot racial que les élites mondialisées veulent absolument vendre à l’Europe et dont l’équipe des Bleus est le modèle absolu. Rokhaya Diallo, la féministe noire qui veut « en finir avec la  France blanche et chrétienne »  a ainsi été du voyage et s’est félicitée, à son retour, d’avoir « été identifiée comme un leader potentiel ». On a vu en 2010 l’acteur Silvester Stallone faire une visite remarquée dans le département, accompagné de l’ambassadeur Charles Rivkin, venu faire son marché de futurs contacts politiques, pour la plus grande joie à l’époque, de  l’islamo-humoriste Yassine Belatar qui se félicitait que les Etats-Unis, eux, « mettent tout le monde sur le même pied ». Certes, Rivkin est parti et son successeur est depuis 2017 la trumpiste Jamie Mac Court, mais la politique de l’ambassade, elle, n’a pas changé.

    De mauvais choix

    « Jusqu’à 18 ans, s’il y avait eu une guerre entre le Sénégal et la France, j’aurais choisi le Sénégal. Et depuis je ne sais pas ». Ainsi s’exprimait, en 2007 dans son livre Noirs de France, les Nouveaux Neg’marrons,  Rama Yade  alors sénégalaise avant d’être adoubée par Sarkozy et, toue fraîche naturalisée, de devenir secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme. Ses démêlés avec la justice en font une habituée des prétoires… et des condamnations pour diffamation, aussi bien envers l’ancien maire de Colombes Philippe Sarre ou l’ancien député LR Manuel Aeschlimann qu’envers Marine Le Pen  et son père qu’elle avait copieusement injuriés sur son blog.  Sa collègue Fadela Amara, l’égérie de Ni putes ni soumises avait l’habitude de prêter son logement de fonction aux membres de sa famille et a longtemps refusé de libérer le logement HLM qu’elle occupait dans le XIIIème arrondissement.

    Toujours du côté des ministres de la diversité recrutés par Sarkozy, signalons pour  Rachida Dati que des doutes subsistent sur l’authenticité de ses diplômes, que ses liens avec le Qatar ont suscité  de nombreuses interrogations comme d’ailleurs ses relations avec le Groupe Engie dont elle a défendu, au Parlement européen, les intérêts avec une telle vigueur qu’elle a fait l’objet d’une enquête de la part de Bruxelles.

    Pour sa part, Yamina Benguigui, proche de Laurent Fabius et ex-ministre de la Francophonie jusqu’en 2014, est condamnée en appel en 2016 à un an d’inéligibilité  pour des omissions dans ses déclarations de patrimoine  et suspendue pour deux ans des ordres de la Légion d’honneur et du Mérite. En novembre 2017, elle est définitivement condamnée en cassation et démissionne de son mandat du Conseil de Paris.

    La situation n’est guère meilleure du côté  de leurs collègues masculins. Kader Arif, ancien secrétaire d’Etat de François Hollande aux Anciens Combattants et proche de Lionel Jospin qu’il avait charmé quand ce dernier battait la campagne à Cintegabelle, a été obligé de démissionner pour une sombre affaire de favoritisme  dans l’attribution de marchés publics en  faveur de la société de communication d’Aïssa Arif, son frère.  Pour finir, signalons que Faouzi Lamdaoui, ancien chef de cabinet de François Hollande dans sa course à la présidentielle puis promu Conseiller à l’égalité des chances à l’Elysée, serait impliqué, avec deux commissaires de police, dans un affaire de divulgations de données confidentielles et de violation du secret professionnel de la police. Il aurait abusé de sa position pour tenter de décrédibiliser un de ses compatriotes qu’il aurait employé comme chauffeur et qui était devenu son ennemi juré.  Depuis 2015, il pantoufle chez Véolia comme patron des relations institutionnelles pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Le changement socio-démographique voulu par les Américains est en marche et Benhalya-Benalla en est le symbole. Pour le malheur — et le déshonneur — de notre pays.

    Françoise Monestier 31/07/2018

    Source : Présent

    Crédit photo : David Monniaux [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/benalla-diallo-belatar-cites-pouvoir/

  • Tommy Robinson au pays du viol de masse

    Au nom du vivre-ensemble, l’Angleterre embastille ceux qui ceux dénoncent les viols de masse commis par des gangs de pakistanais envoyé en prison moins d’un jour après son arrestation, Tommy Robinson, que l’on soit d’accord ou pas avec ses prises de position, est devenu en Europe un symbole de la liberté d’expression bafouée. Il est en danger de mort.

    L’affaire Tommy Robinson nous en dit beaucoup sur le soft power totalitaire qui sévit au Royaume-Uni, mais aussi en France. Si vous n'êtes pas féru de réseaux sociaux, vous êtes peut-être passé à côté d'un scandale digne de feu l'URSS Tommy Robinson, c'est ce militant britannique anti-islamisation, qui a été arrêté et condamné le 25 mai dernier pour avoir filmé en direct les prévenus, devant le palais de justice de Leeds, où se tenait l'un des nombreux procès de gangs de violeurs. Motif ? « Outrage à la Cour ».

    Tout dans cette affaire interpelle, à commencer par ce motif étrange comment un quidam dans la rue peut-il outrager la Cour ? Celle-ci avait décidé d'un black-out médiatique total sur l'affaire, officiellement pour préserver la neutralité des débats, mais plutôt pour protéger le vivre-Ensemble. En cause, Telford et Rotherham, deux villes qui sont la honte du Royaume-Uni pendant près de 30 ans, des gangs de Pakistanais ont violé en réunion un millier de mineures, principalement Blanches, parfois Sikhs. Une survivante de Rotherham témoigne « Ils m’appelaient "pute blanche" Parce que j'étais non-musulmane, je méritais d'être punie. » Si l’affaire a duré aussi longtemps, c'est que police, services sociaux, justice et médias l’ont étouffée, par crainte de passer pour « racistes ».

    C'est donc de ce « vivre-Ensemble » particulièrement dévoyé que voulait témoigner Tommy Robinson. Fondateur de l'English Défense League, ex-hooligan, il s'est reconverti depuis 2013 dans le journalisme citoyen, téléphone portable au poing, sans peur du coup de poing, ce qui lui a déjà valu des peines de prison avec sursis pour avoir filmé sur les marches d'autres tribunaux, comme le font tous les journalistes. Pourtant, ce 25 mai il était seulement sur le trottoir, pas à l'intérieur du Prétoire cette discrétion citoyenne n’a pas empêché son arrestation, et sa condamnation à 13 mois ferme le jour même, dans des conditions kafkaïennes procès bâclé en trois heures, son avocat ayant été préalablement éconduit et remplacé par un commis d'office.

    Kafka chez les Rosbeefs

    Le juge a même admis publiquement n'avoir que très brièvement regardé la vidéo de Robinson, lequel ne faisait que répéter des infos publiques, qui ne pouvaient donc influencer le jury. Il s’est aussi moqué des risques pour la vie de Tommy Robinson que lui faisait courir son emprisonnement dans un établissement à forte population pakistanaise.

    Et puis son arrestation et son procès ont fait eux-mêmes l'objet d'un « gag order », une ordonnance de bâillonnement. Pendant quatre jours, la presse anglaise n'a pas eu le droit de mentionner l’affaire et les médias qui avaient déjà publié des papiers les ont aussitôt censurés. Et en France ? Il faut croire que le droit britannique jouit de l’extra-territorialité, puisque seule une poignée de sites Internet ont évoqué l'affaire pendant cette période.

    Pourtant, grâce aux réseaux sociaux, la mobilisation en faveur du militant sera impressionnante la pétition lancée en sa faveur en Anglais, puis en 6 autres langues, recueille à ce jour plus de 600 000 signatures. Dès le lendemain de son arrestation, une première manif de soutien défilait dans les rues de Londres. Elles se succèdent depuis et celle du 9 juin aurait rassemblé 25 000 personnes. Le Premier ministre néerlandais Geert Wilders a apporté son soutien au militant et Donald Trump Jr., le fils de l'autre, s’est inquiété de son arrestation.

    À Paris, ce ne seront que quelques centaines de manifestants qui ont soutenu Robinson le 4 juin dernier, à l’appel de personnalités d'extrême-droite. La presse finira par un peu l'évoquer, de manière neutre pour Valeurs Actuelles ou Libé dans un article de « désintox », et plus abjecte pour L'Obs qui a osé titrer « le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère » Comme si le vrai problème n'était pas d'abord que le silence sur les viols de Telford fasse le miel de la gauchosphère, mais surtout que le pays de l’Habeas Corpus et du Free Speech Corner embastille ce qu'il n est pas exagéré d'appeler un dissident.

    Richard Dalleau monde&vie 21 juin 2018

  • Trump félicite le Premier ministre italien pour ses nouvelles mesures contre l’immigration

    Le 30 juillet 2018, Donald Trump a reçu le Premier ministre italien et a notamment évoqué avec lui la problématique de l’immigration.

    «C’est un grand honneur de recevoir Giuseppe Conte d’Italie. Il fait un boulot fantastique. Je voudrais vraiment vous remercier infiniment d’être ici, nous sommes devenus amis lors du sommet du G7, nous nous sommes appelés … Je suis tout-à-fait d’accord avec ce que vous faites sur la migration, l’immigration illégale et même l’immigration légale. L’Italie a pris une position très ferme sur les frontières, une position que peu de pays ont prise et, franchement, c’est une très bonne chose à mon avis. Beaucoup d’autres pays d’Europe devraient faire pareil. Certains ont pris cette position depuis longtemps et s’en sortent beaucoup mieux. Donc je voudrais juste vous remercier, je suis heureux que vous soyez avec nous, c’est un honneur. Nous avons beaucoup de choses à nous dire sur le commerce, sur notre armée, vous commandez de nombreux avions. Les Etats-Unis ont un très gros déficit commercial comme d’habitude avec l’Italie d’environ 31 milliards de dollars, et je suis sûr que nous redresserons cela très vite, mais nous prenons cela comme un grand honneur de vous avoir ici.»

    http://www.medias-presse.info/trump-felicite-le-premier-ministre-italien-pour-ses-nouvelles-mesures-contre-limmigration/95813/

  • IMMIGRATION : BIENTÔT PLUS DE LIMITE ! LA LOI QU'ON VOUS CACHE...

  • A Grande-Synthe, c’est à nouveau la «jungle

    Par Olivier Caremelle*

    gde synthe.jpg

    Depuis 2015, et malgré la création par la mairie d’un camp humanitaire, détruit accidentellement, le problème de l’accueil des migrants non géré par l’Etat, reste entier.

    Un étudiant de Sciences-Po Lille, lors d’un débat il y a peu, me demandait naïvement : «Comment êtes-vous entré dans l’humanitaire ?» Ma réponse fut aussi claire et limpide que possible : «C’est l’humanitaire qui nous est tombé dessus !» Ce fut un choc. Brutal. Sans retour.  Ce 17 août 2015, mon téléphone sonne beaucoup. Je rentre de vacances. En forme, prêt pour la rentrée politique. Le nombre de migrants a fortement augmenté pendant mes semaines de congés. Ils seraient, ce 17 août, 170. Ils seront plus de 2 800 fin décembre, dont une majorité de Syriens.

    Cela conduira à la décision de Damien Carême de construire, avec Médecins sans frontières (MSF), un camp humanitaire, contre l’avis du gouvernement de l’époque. Ni Manuel Valls ni Bernard Cazeneuve n’ont apprécié. Ce dernier aura pourtant quelques mois plus tard l’intelligence de changer de pied et de proposer au maire de financer le fonctionnement du camp humanitaire. Ce camp, Damien ne l’a pas bâti pour lui. Ni pour se faire plaisir, ni pour se faire connaître. Il l’a souhaité pour toutes celles et ceux qui survivaient dans le camp de la honte, dans la «jungle» du Basroch.

    J’ai encore dans ma tête le poids des images et, faut-il le dire, des odeurs mêlées. Celles du bois brûlé et des conditions sanitaires catastrophiques. Personne n’est mort malgré les risques immenses de cet hiver neigeux. Petit miracle. Qui aurait été responsable ? Le camp a ouvert ses portes le 7 mars 2016. Il est parti en fumée dans la terrible nuit du 10 avril 2017. Je suis averti de l’incendie et m’y rends pour rejoindre le préfet de région, Michel Lalande. Au loin, sur l’autoroute, je devine les lueurs du feu sans m’imaginer le chaos du brasier. En entrant sur le camp en feu, j’entends d’abord les bruits de ceux qui continuent à se battre, Afghans contre Kurdes, et des forces de l’ordre qui se mobilisent pour rétablir le calme. En m’enfonçant dans le camp, au téléphone avec Damien, l’émotion m’étreint je l’avoue. Tous nos efforts sont réduits à néant. Il nous faudra plusieurs semaines pour l’accepter. Au petit matin, le camp est parti en fumée. Paysage lunaire. Depuis cette date et malgré nos efforts collectifs, avec l’Etat, les associations, les services municipaux, notre actualité, tous les jours, reste celle des exilés. Les filières sont là, bien installées. Les exilés continuent d’arriver via l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique ou encore Paris. La question de l’accueil nous taraude. Beaucoup moins le ministre de l’Intérieur, qui nous reçoit ce 18 septembre 2017. L’accueil est glacial. Le ministre s’emporte, avec déraison. Militant politique depuis plus de vingt ans et élu local, j’ai souvent croisé la route de ministres ou de personnalités. Gérard Collomb est à côté du sujet et fait des amalgames insoutenables. Inadmissibles. Nous sommes abasourdis. Alors qu’il refuse à Damien Carême toute solution locale, je finis par lui demander s’il veut créer une ligne de démarcation pour le littoral. La réponse sera claire et franche : «Oui !» A la sortie de l’entretien, nous convenons avec Damien Carême de ne rien dire à la presse. Qui nous aurait crus ? J’apprendrai quelques semaines  plus tard par le sous-préfet de Dunkerque que le nouveau traité de Sandhurst interdit toute implantation de centres d’accueil et d’orientation (CAO) de Calais à Dunkerque, condition pour que l’Angleterre finance les dispositifs de sécurisation, côté français !

    Le 19 septembre, je rejoins le préfet de région à Grande-Synthe pour une nouvelle mise à l’abri. Ce jour-là, le préfet avait plus de 450 places à sa disposition. Il dut arrêter les opérations avant son terme, victime de «son succès» auprès des exilés, dont plus de 600 étaient présents ce jour sur le site du Puythouck. Les mois qui suivirent furent difficiles. Pour nous. Pour les associations. Pour l’Etat. Pour les exilés en premier lieu. Au jeu du chat et de la souris, les personnes qui arrivent à Grande-Synthe n’ont qu’une idée : passer en Angleterre. Elles n’ont que faire de rejoindre des CAO, des centres d’accueil et d’examen des situations (CAES), des accueils temporaires, service de l’asile (AT-SA), des program- mes d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (Prahda), des centres d’hébergement d’urgence migrants (CHUM) et autres dispositifs. Qui s’y retrouve d’ailleurs ? Malgré l’augmentation du nombre de places, celles-ci sont insuffisantes. Il est vrai que la loi asile et immigration a, entre-temps, été votée. Que réglera-t-elle ? Une seule constante pour nous. Nous empêchant d’offrir localement à Calais ou à Grande-Synthe une première réponse d’urgence, l’Etat se condamne à des campements sauvages et à des «jungles». Le responsable du Haut Commissariat aux réfugiés en France me le dit un jour, visitant avec moi le camp de la Linière. «Chez nous [en Allemagne], ceci serait impossible, et encore moins des “jungles” !» Nous sommes aujourd’hui le 24 juillet 2018. A ce jour et à cette heure, près de 500 personnes survivent dans des sous-bois, à deux pas de l’ancien camp humanitaire que nous avions construit.

    (*) Olivier Caremelle est le directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe depuis près de trois ans, il est en première ligne pour «suivre» l’actualité migratoire.

    (source, Libération 31/07/2018)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un mois de juillet très politique

    agora.jpgLa victoire des bleus au Mondial de foot n’a pas eu d’impact positif sur la popularité de l’exécutif. 10 jours  avant la finale, la cote de popularité d’Emmanuel Macron mesurée par un sondage Elabe pour Les Echos s’établissait à 36%, soit seulement trois points de plus que celle de François Hollande à la même période. Et selon le tout récent  baromètre Ifop/JDD, enquête réalisée en deux temps, les 18 et 19 juillet et entre le 25 et le 27 juillet, le taux de satisfaction de l’action du  chef de l’Etat s’établirait en moyenne à  39%;   « il bat ainsi ses scores les plus bas, mesurés à 40% en juin dernier et en août 2017. »  Chacun l’aura compris, l’Affaire Benalla ( sa gestion calamiteuse par les grands communicants de l’Elysée, Bruno Roger-Petit en tête) et les violences, les pillages qui se sont  déroulés à Paris et dans certaines villes de province  les 13, 14 et 15 juillet ont accentué le malaise de nos compatriotes. Comme l’a dit  l’universitaire   Edouard Husson,  interrogé  par atlantico,   avec un sens certain de la litote, de l’euphémisme, voire un certain humour (noir?) certainement involontaire,  « l’après-Coupe du Monde a montré comme il est difficile de canaliser l’énergie de la jeunesse des banlieues… » Ce même M. Husson estimait dernièrement,  en prenant beaucoup moins de précautions sémantiques,  que   « certaines composantes du rassemblement  (des partis européens alliés au FN au parlement européen, NDLR) »  avaient  « un  caractère peu recommandable. » Il  utilisait pour en juger des arguments très  faiblards et capillotractés pour quelqu’un qui est présenté comme un spécialiste des questions européennes.

    L’histoire dira si Edouard Husson  est plus lucide dans son jugement sur le devenir de ce quinquennat et de l’Europe bruxelloise tel qu’il le formulait en mai 2017  au lendemain de la victoire de l’ex ministre de François Hollande : «  Emmanuel Macron connaîtra le même sort que ses prédécesseurs : au bout de quelques mois, les dures réalités de l’ordre occidental post-nixonien, cet euro-atlantisme dont la France ne peut desserrer l’étau, s’imposeront à lui. Les inégalités sociales continueront à croître. La France continuera à connaître une croissance molle, sans véritables créations d’emplois dans les secteurs de l’avenir ni sans marge de manœuvre pour investir dans le secteur-clé, l’éducation. Il aura le choix entre la fuite en avant vers plus d’Europe et un immobilisme qui le minera à petit feu comme il a détruit le quinquennat de François Hollande. »

    « La seule différence avec ses prédécesseurs tient sans doute à ce que l’euro éclatera durant son quinquennat. La monnaie européenne tient, contre tout réalisme économique, pour deux raisons : son insertion dans les réseaux financiers transatlantiques ; et l’autorité de l’Allemagne. Or, ces deux piliers sont en train de vaciller. Confronté à une crise du dollar, Trump choisira de favoriser les facteurs centrifuges de l’union économique et monétaire pour accorder un répit, le dernier, à l’ordre post-nixonien ; quant à l’Allemagne, de plus en plus minée elle-même par les inégalités sociales et de plus en plus détestée en Europe orientale et méridionale, elle aura de moins en de possibilité d’exercer un leadership en Europe. Or la France divisée politiquement et socialement qui apparaît de plus en plus clairement aux yeux du monde dans sa réalité ravagée ne sera plus d’aucun appui pour elle. »

    Un euromondialisme  qui continue en tout cas de jouer contre les intérêts bien compris des nations européennes et des européens. Député du groupe Europe des  Nations et des Libertés (ENL), Christelle Lechevalier a dénoncé à bon droit le  27 juillet le vœu des instances de l’UE, révélé par Donald Trump,  « d’acheter  de grandes quantités de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) » ce qui aura notamment pour effet « d’accentuer  notre dépendance  commerciale vis-à-vis des Américains. »

    Co-président du groupe ENL, Nicolas Bay a jugé tout aussi sévèrement deux jours auparavant les résultats  du déplacement assez chaotique  à Washington du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. « Terrifiés à l’idée de droits de douane qui mettraient à mal leurs rêves de marché commun à l’échelle mondiale, les eurocrates se sont  empressés d’envoyer leur chef, sans mandat des nations européennes, pour négocier une porte de sortie (…) Jean-Claude Juncker présente l’accord dégagé comme une victoire. Pourtant, il n’a fait que courber l’échine et accepter de laisser les États-Unis inonder notre marché de leur surplus de graines de soja, devenus invendables en Chine… pour cause de tarifs douaniers. De même, il a accepté d’importer massivement du gaz naturel liquéfié américain, ressource pourtant plus facile d’accès et moins chère en Russie (…). »

    Philippe de Villiers l’a rappelé lors de son allocution prononcée à l’occasion de la toute récente université d’été de Renaissance Catholique,  « nos hommes politiques sont les gardes champêtres du terrain de Bruxelles! (…). »  Le traité de Maastricht fut  « un traité contre les nations. Il installa une gouvernance acéphale et l’Europe manqua tous les rendez vous d’après la chute du mur. 2007 : traité de Lisbonne : moment principal où l’Europe passe à l’État de droit. Pour l’État de droit, la nation n’est pas une terre et un peuple mais un ensemble de valeurs. Et pourtant ! Nous vivons aujourd’hui un réveil des peuples qui va mettre en échec cette idéologie. L’Angleterre, la Hongrie, la Pologne, l’Italie… nous montrent que les peuples refusent leur arrachement à leurs continuités et leurs attachements charnels. Les peuples refusent aussi la société hédoniste. Ils réclament leur droit à la continuité historique. Ils savent que l’Europe ne lutte pas contre l’immigration, mais l’organise. Ils l’organisent notamment grâce à l’avortement. L’immigration de masse est la réponse à l’avortement de masse !»

    Un article d’Olivier Bault  dans  Présent  relayé par le salon beige   souligne comme nous l’avons fait déjà  ici à de nombreuses reprises qu’il est possible d’agir, qu’il n’y a pas de fatalité à l’immigration-invasion, à la submersion, ni même aux morts des malheureux immigrés pendant leur traversée : « Si l’Europe voulait vraiment mettre fin aux noyades en Méditerranée, elle prendrait les mêmes mesures que l’Australie. Depuis 2013, l’Australie interne systématiquement les immigrants clandestins repêchés en mer ou interceptés à leur arrivée sur les côtes australiennes dans des centres de détention gérés sur d’autres îles avec lesquelles l’Australie a signé des accords (…)  Depuis 2013, il n’y a plus eu aucune noyade puisque le flot d’embarcations transportant des immigrants clandestins s’est subitement arrêté. On nous dit que les immigrants clandestins sont maltraités en Libye, mais le jour où tous seront systématiquement refoulés, ils ne se rendront tout simplement plus en Libye , ce qui épargnera aussi des vies dans le désert»

    Et le journaliste  de rappeler que notre  camarade  Matteo Salvini, ministre  italien de l’Intérieur,  « ne cache pas que son but ultime est d’arrêter toute immigration clandestine et non pas de répartir les arrivées dans toute l’Europe (…).  (Il) se félicitait d’ailleurs  d’une opération de sauvetage menée par les garde-côtes italiens à la suite de laquelle les quarante immigrants clandestins récupérés en mer avaient été ramenés à bon port en Libye. Mais pour mettre fin à ce que le ministre italien de l’Intérieur appelle  le sale business de l’immigration clandestine, il faudra sans doute encore attendre une victoire des droites populistes ou au moins de leurs idées en France et en Allemagne. »

    Or, les mauvais propagandistes de l’idéologie immigrationiste et multiculturaliste ne ménagent pas leur peine pour empêcher tout redressement national.   « Face au chef de la Ligue qui, un chapelet et une bible à la main, avait juré pendant la campagne électorale d’être fidèle au peuple italien et de respecter les enseignements contenus dans la Constitution italienne et dans l’Evangile, certains prêtres et évêques catholiques méconnaissent l’éthique de la responsabilité à laquelle est tenu tout dirigeant chrétien et se donnent bonne conscience en appelant les Italiens à désobéir à l’antéchrist  Salvini (père Alex Zanotelli lors d’une messe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre du Vatican dimanche 22 juillet ) ou en se déclarant prêts à transformer toutes les églises en mosquées si cela peut sauver les  migrants  (Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserta). »

    Russia Today indiquait de son côté les efforts entrepris par la coalition au pouvoir au Danemark pour juguler les effets désastreux de l’accueil ces dernières années d’une immigration massive dans ce petit pays de moins de six millions d’habitants. Un   plan de 22 mesures qui fait là-bas très  largement consensus, défendu par le Premier ministre libéral, Lars Lokke Rasmussen, a été mis sur pied. Il est   intitulé Ét Danmark uden parallelsamfund – Igen ghettoer i 2030 («Un Danemark sans sociétés parallèles : plus de ghettos en 2030»). « Baisse des allocations pour les réfugiés, peines de prison doublées, éviction des criminels des cités, crèche obligatoire» en sont les dispositions saillantes ainsi qu’une  politique volontariste de dispersion sur l’ensemble du territoire des  populations immigrées non européennes pour empêcher tout phénomène de ghettoïsation… Remarquons avec Bruno  Gollnisch  que  ladite dispersion ne peut fonctionner  efficacement, et non pas démultiplier les problèmes,  qu’à partir du moment ou l’immigration de masse est  stoppée franchement.   Contrairement à ce qui se fait  en France ou cette installation de l’immigration dans des communes jusqu’alors épargnées par le phénomène,   s’accompagne de l’entrée chaque année sur notre territoire d’au moins 200 000 immigrés extra-européens supplémentaires…

    La honteuse propagande sans-frontièriste , la promotion des sociétés grandes  ouvertes et hors-sol qui s’est abattue sur les Français suite à la coupe du monde de football n’occulte pas la réalité quotidienne et les aspirations populaires, la soif légitime de protections dans tous les domaines. Dans un  éditorial dont voxnr s’est fait l’écho il y a quelques jours, Irène Dimopoulou, directrice de l’hebdomadaire Grec  Empros,  s’arrête  sur l’enquête de l‘Insitut Pew, consacrée à la montée des « populistes. » Celle-ci a été réalisée du 30 octobre au 20 décembre 2017 en Allemagne, au  Danemark, en Espagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en  Suède; huit  pays «représentant 70% de la population européenne et 75% de l’économie de l’Union Européenne. »  Une enquête qui indiquerait que la crise économique ne joue qu’un rôle  marginal dans l’assomption politique des mouvements nationaux, populistes; ce qui ne veut pas dire bien  sûr  que les réponses apportées aux  questions économiques et sociales ne sont pas déterminantes pour élargir sa base électorale et conquérir le pouvoir.

    Il ressort des conclusions de cette enquête que le courant dit populiste  est «  la plus grande force politique en Europe »,  que le sentiment du déclin, d’une perte d’âme et de substance, d’une dégradation de la  qualité de vie dans nos  sociétés est très présent chez les électeurs des différentes formations nationales et populistes. En toute logique, il est souligné que   la    question de la défense de l’identité ethnique, culturelle, civilisationnelle  des  nations européennes, menacée directement par une immigration massive fruit de l’idéologie mondialiste,  est  prégnante dans les choix de vote de  cet électorat en constante progression.

    Redisons-le avec force, cette  question nationale-identitaire  au sens large est centrale et son importance ne faiblira pas dans les années à venir;  elle oblige plus que jamais l’ensemble des forces politiques à se  positionner par rapport à elle. Dans la préface que Patrick Buisson a écrite à l’occasion de la sortie en édition de  poche de son remarquable ouvrage  La Cause du peuple, il ne dit pas autre chose.  « Avec la grande mutation du capitalisme impulsée par la financiarisation et la globalisation de l’économie, conservatisme et libéralisme apparaissent désormais dans une opposition radicale : celle du sacré et du marché, de l’enracinement et du nomadisme, du localisme et du cosmopolitisme, des communautés naturelles et des sociabilités contractuelles. »

    Autant de raisons pour l’opposition nationale, populaire et sociale de garder le bon cap, de ne pas succomber au découragement , d’encaisser les coups;   à l’heure ou nos adversaires, visiblement effrayés par la vague populaire qui se lève partout en Europe et qui menace de les balayer,  multiplient à notre encontre persécutions et mesures de coercition.

    https://gollnisch.com/2018/07/30/un-mois-de-juillet-tres-politique/

  • Avons-nous franchi une nouvelle étape dans les incidents de banlieues ?

    photo-82308-845x475.jpg

    La situation dans les banlieues aurait-elle tendance à se tendre ? Deux faits divers qui se sont passés ce week-end répondent par l’affirmative.

    Sortie d’un bar samedi soir à Fréjus, d’après Var-Matin, une émeute aurait éclaté. Les scènes de violences se sont déroulées entre 21 h 30 et 1 h 00 du matin dans le quartier de La Gabelle. À la suite de plusieurs appels d’habitants se plaignant de nuisances sonores, la police a dépêché une équipe. À son arrivée, celle-ci a été brutalement prise à partie par un groupe d’individus qui ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Ces violences ont alors mis aux prises une vingtaine de policiers et une soixantaine d’individus. Les policiers ont utilisé des Flash-Ball®, des grenades de « désenclavement » et une soixantaine de grenades lacrymogènes. Trois agents de police ont été blessés, aucune interpellation n’a été enregistrée, même si une enquête a été ouverte.

    Quartier des Moulins, à Nice, comme le révèle Nice-Matin, des violences urbaines ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi après qu’un jeune homme a été grièvement blessé à scooter. Repéré par la police en train de rouler sur la pelouse de la ligne 2 du tramway, le conducteur a refusé d’obtempérer, préférant prendre la fuite pour échapper à un contrôle. Un communiqué de la ville précise que le délinquant, âgé de 25 ans, a alors percuté un arbre. La situation s’est immédiatement embrasée. Selon les informations du quotidien régional, des jeunes du quartier des Moulins se sont rassemblés pour caillasser les forces de l’ordre. Les policiers ont riposté à coups de gaz lacrymogène. Pendant plusieurs heures, le quartier a été le théâtre de véritables scènes d’émeutes. Le conducteur du scooter souffrirait d’une fracture et serait également blessé à la hanche. Aucune interpellation n’a été réalisée sur place. La sûreté départementale est saisie de l’enquête.

    Ces deux incidents particulièrement violents nous font mieux comprendre la dangerosité qui émane des banlieues l’été. Trois points sont à souligner.

    L’agressivité et la réactivité de ces bandes face à la police. Pour défendre leur territoire ou un « jeune du quartier », elles se regroupent très vite, n’hésitant pas à employer la violence. Il faut le redire : dans ces cités, la peur du gendarme n’existe plus ; c’est même le contraire, l’arrivée des forces de l’ordre fait office de chiffon rouge.

    L’arrestation, pour la plupart de ces racailles, ne signifie plus rien. De toute façon, que risquent-ils : quelques jours de prison ? L’obligation d’un travail d’intérêt général ? Ou, tout simplement, la remise en liberté, faute de preuves. Car, évidemment, aucun témoignage ne viendra corroborer les dires des policiers, les gens ont trop peur des représailles et les caméras de surveillance sont de plus en plus souvent hors d’usage.

    Enfin, plus préoccupant est le fait qu’aucune interpellation n’ait eu lieu dans les deux cas précités. Clairement, ces non-actes signifient que les forces de l’ordre ont abandonné le terrain ou, au mieux, n’ont pas cherché à l’occuper pour en débusquer les meneurs. Leur rôle s’est borné à contrer l’action des mutins. Cette non-préhension d’individus dangereux démontre peut-être que nous avons gravi une phase supplémentaire dans ce face-à-face qui conduira inexorablement à des troubles majeurs.

    J.-P. Fabre Bernadac

  • Vidéo retirée par la Grande Mosquée de Toulouse - prêche sur le sacrifice et le jihâd