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immigration - Page 774

  • Opposition à la politique migratoire de l’Allemagne. Couverture médiatique minimale en France et en Angleterre

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    Par l’Observatoire du journalisme ♦

    Depuis le début de l’année, plusieurs manifestations contre la politique migratoire de la chancelière Merkel et l’insécurité ont eu lieu en Allemagne. Leur couverture médiatique a été très discrète en France. Le traitement par les médias a-t-il été le même en Grande Bretagne ? Nous avons mené l’enquête.

    À partir de 2014, les manifestations organisées par le mouvement Pegida contre l’arrivée massive de migrants avaient fait l’objet d’une assez large couverture tant dans le presse française que sur les chaînes de la télévision. Il en va autrement en ce début d’année, où des agressions commises par des migrants ont déclenché des réactions d’une partie de la population allemande.

    Les faits

    Parmi les manifestations anti immigration organisées en Allemagne en ce premier trimestre 2018, on peut citer celle du 3 février 2018 à Cottbus. Le site DW.com (Deutsch Welle) nous informe que 2 000 manifestants ont défilé dans la ville après deux attaques au couteau commises par des adolescents syriens. Une manifestation pro-migrants a quant à elle réuni le même jour environ 600 personnes.

    Le 17 mars, Online.De fait état d’une autre manifestation anti migrants à Cottbus rassemblant 2 000 manifestants pour protester une nouvelle fois contre la politique d’immigration de la chancelière Merkel.

    Le 24 mars, le site Epochtime.de relate une manifestation réunissant 2 500 personnes à Kandel suite au meurtre d’une adolescente de 15 ans par un Afghan. La contre-manifestation organisée par la gauche est créditée de 600 manifestants.

    Le même jour, une manifestation contre la politique migratoire du gouvernement est organisée à Zwickau. Radiozwickau annonce le chiffre de 800 manifestants revendiqués par les organisateurs.

    La couverture française

    La manifestation à Cottbus du 3 février bénéficie d’une très faible couverture médiatique en France :

    Euronews présente les deux cortèges : la contre-manifestation est mise en avant (3 paragraphes sur 5). Une contre manifestante parle d’ « hystérie » de la part des manifestants contre l’insécurité et l’immigration. La conclusion de l’article est consacrée à l’arrestation de « six membres d’un groupuscule d’extrême-droite, qui avaient distribué des gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ».

    Arte parle de « groupuscules xénophobes contre des migrants ». Avec un tel titre, le camp légitime ne fait plus de doutes. Un sociologue interrogé par la chaine parle d’une manipulation visant à ethniciser la violence. Le journaliste indique cependant que la ville a annoncé suspendre les nouvelles arrivées de migrants.

    Le Monde titre sur « En Allemagne, Cottbus s’échauffe sur les réfugiés ». Le développement est le plus fourni par rapport à l’article et au reportage précédents : « Ces dernières semaines, le climat s’y est fortement dégradé. Le 1er janvier, des militants d’extrême droite armés de poings américains ont attaqué trois Afghans devant un foyer de réfugiés. Onze jours plus tard, un couple d’Allemands a été agressé au couteau par trois Syriens à l’entrée d’un centre commercial ». « Depuis, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue, les unes pour réclamer « la fermeture des frontières » et dénoncer « l’islamisation de l’Allemagne », les autres pour défendre « une société de toutes les couleurs » et appeler à « vivre sans céder à la haine ».

    La couverture en Grande Bretagne

    Même constat en Grande Bretagne sur la faible couverture de la manifestation du 3 février à Cottbus, comme des autres qui suivront dans cette ville comme ailleurs.

    Yahoo! News reprend la dépêche de l’agence Reuters : « Des réfugiés arabes ont marché contre la haine dans un ville allemande en proie à des tensions croissantes ». « Des réfugiés arabes et des allemands pro migrants ont défilé à Cottbus samedi pour dénoncer ce qu’ils appellent des tentatives de groupes d’extrême droite pour attiser les tensions après deux attaques au couteau par des adolescents syriens ». La manifestation contre la politique migratoire du gouvernement et l’insécurité n’est évoquée que dans la seconde partie de l’article.

    Sputniknews UK titre son article sur « L’Allemagne montre une “grand potentiel de violence” contre les réfugiés ». « Une manifestation contre les migrants a eu lieu dans la ville allemande de Cottbus suite à deux agressions contre des habitants, celles-ci ayant probablement pour auteurs des réfugiés syriens. Sputnik s’est entretenu avec des élus locaux (d’où le titre de l’article) ».

    Press TV résume les événements : « Des groupes d’extrême droite et des manifestants favorables aux réfugiés ont manifesté dans la petite ville allemande. Une ville où le sentiment anti réfugié a beaucoup augmenté et où une manifestation et une contre-manifestation ont eu lieu pour témoigner soutien et opposition à la politique migratoire du gouvernement ».

    Le site Breitbart titre « Environ 2 000 allemands manifestent contre l’immigration de masse dans une ville qui fait face à une vague d’agressions de la part de migrants ». « La manifestation a réuni 2 000 participants (…) selon Deutsche Welle. Parmi les manifestants, Monsieur tout le monde, des jeunes et des vieux, ainsi que des militants de droite. »

    Exhaustivité

    La palme de l’exhaustivité dans la couverture des manifestations revient à…Fdesouche. L’agrégateur de contenu a en effet publié des articles des médias allemands (DW.comOnline.DeEpochtime.de ) au sujet des manifestations, quand parfois aucun média français et anglais ne relatait les événements. Alors que le black-out est total dans de nombreux médias français et anglais, Le Monde a consacré deux articles assez fournis aux manifestations à Cottbus et à Kandel. Globalement, on est loin de la couverture des manifestations du mouvement Pegida des années précédentes.

    Légitimité / disqualification

    Pour la grande majorité des médias qui ont couvert ces manifestations, la proximité spatiale (dans les manifestations) ou temporelle des « groupuscules d’extrême droite » aux manifestants est un élément clef. Elle semble être utilisée comme une machine à disqualifier les motifs à manifester. La distribution de gaz lacrymogènes par des militants d’extrême droite, l’agression de migrants dans un foyer à Cottbus sont parfois associés à la relation des manifestations à Cottbus. La palme revient à Arte dont le reportage vise à minimiser des problèmes de délinquance liés aux migrants.

    Contextualisation

    Le Monde donne bien un élément de contexte : « L’attaque de militants d’extrême droite armés de poings américains de trois Afghans devant un foyer de réfugiés ». Euronews évoque la distribution par « un groupuscule d’extrême-droite (de) gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ». Il en résulte que l’on ne sait plus très bien quel est l’élément déclencheur des manifestations : l’activisme de groupuscules ou la violence d’étrangers.

    Plus globalement, en avril 2017, le journal allemand Die Zeit attribuait l’augmentation de la criminalité violente en Allemagne essentiellement aux délits commis par les migrants. Une étude corroborée par une étude d’experts commandée par le ministère allemand de la Famille présentée en janvier 2018 par le site Atlantico. La récente loi allemande sur les médias ne devrait pas inciter les journalistes allemands à rappeler cet élément de contexte à prendre en compte dans la compréhension des manifestations…

    Source : OJIM

    Crédit photo : Sven Mandel [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/opposition-politique-migratoire-allemagne-medias-france-angleterre/

  • Calais : des clandestins frappent aux portes, jettent des projectiles sur les maisons et insultent les habitants

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    Des échauffourées ont éclaté mercredi soir à Calais, avenue Guynemer dans le quartier du Beau-Marais. Les forces de l’ordre et les pompiers sont intervenus.

    Une vingtaine de réfugiés très fortement alcoolisés ont proféré des insultes, tapé aux portes et jeté des projectiles sur des habitations de l’avenue Guyemer, dans le quartier du Beau-Marais.

    Des riverains sont intervenus pour les calmer. Intervention également des forces de l’ordre et des pompiers pour les disperser. Les migrants ont brisé les vitres de véhicules dont certains étaient en circulation.

    Deux migrants ont été interpellés. Deux femmes, blessées légèrement, suite aux éclats de verre ont été prises en charge et transportées à l’hôpital. Un migrant de nationalité érythréenne a également été transporté.

    Radio6.fr via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Armés de bâtons, plus de 700 migrants prennent d'assaut la frontière espagnole à Ceuta (VIDEOS)

    Des centaines de migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, mais aussi l'Afrique de l'Union européenne. Cet assaut est le plus violent et le plus massif depuis février 2017.

    Des centaines de migrants, plus de 700, armés de bâtons et de sprays faisant office de lance-flammes artisanaux, ont pris d'assaut le 26 juillet la barrière à la frontière entre le Maroc et Ceuta, territoire espagnol en Afrique. D'après la Garde civile espagnole, plus d'une centaine de migrants et une quinzaine de garde-frontières ont été blessés durant les affrontements.

    Et la maréchaussée espagnole de préciser : «Afin d'empêcher la Garde civile espagnole d'intervenir dans la zone où les tentatives d'intrusion avaient lieu, les immigrants ont utilisé des équipements défensifs comme des boucliers [...] lançant aux agents des récipients plastiques remplis d'excréments et de chaux vive».

    Au total, d'après les autorités espagnoles, 602 migrants sont parvenus à franchir la double clôture séparant le Maroc de l'enclave espagnole, 16 d'entre eux ont été évacués vers un hôpital. La Croix-Rouge avance de son côté le bilan de 132 migrants blessés.

    Des cocktails molotov ainsi que des sacs de haschich ont également été retrouvés dans le sillage des migrants.

    Ce franchissement de la frontière de Ceuta, hérissée de barbelés, est le plus important depuis février 2017, plus de 850 migrants étaient alors parvenus à pénétrer dans la ville du nord du Maroc placée sous administration espagnole.

    Ceuta est avec Mellila l'un des deux confettis territoriaux administrés par Madrid et situés dans le nord du Maroc. Ils constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

    Lire aussi : L'Espagne craint que la «disparition de l'espace Schengen» soit pire que la crise de l'euro

    https://francais.rt.com/international/52949-armes-batons-plus-700-migrants-prennent-assaut-frontiere-espagnole-ceuta

  • Aquarius, LifeLine, etc. : Qui & quoi derrière le (juteux) business des ONG ?

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    On n’en sort pas. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les vice-passeurs (sic) de l’Aquarius ont vite été remplacés par ceux du LifeLine, dans la folle passion que leur portent des media plus caniveau que d’investigation & soucieux de nous vendre leur soupe indigeste sur les migrants (sic). Sur ces entrefaites, le très vilain (si, si) Salvini s’est envolé pour la Libye afin de s’entretenir avec les premiers concernés : ces Libyens dont les frontière & le sol sont violés de manière continue par de si gentils (si, si) migrants, tous fort dépourvus en papiers d’identités – mais, dans la vie, faut savoir faire des choix – fort bien équipés en portables de marque. Comme quoi…

    « Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dit que la Commission européenne veillera à ce que le prochain gouvernement italien respecte les droits des Africains en Italie. Juncker, bois un peu moins ! (…)..  L’Italie doit respecter ses propres lois. Quels sont les droits que nous devrions respecter ? Ceux des personnes qui entrent en Italie sans respecter nos lois ? En Italie on n’entre pas illégalement. Si tu entres illégalement tu dois être rapatrié ».
    Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia (FdI).

    | Q. En ouverture, que vous inspire ce débat qui fait rage, outre-Atlantique, sur la question de ces migrants mineurs séparés de leurs famille ?

    Jacques Borde. En fait, en toute franchise, peu des choses en fait, tant ce débat me semble artificiel et biaisé.

    D’abord, comme l’a dit, Jon Miller, « Si vous ne voulez pas que les familles soient séparées, sécurisez la frontière pour que les immigrants illégaux n’aient pas à être capturés par la patrouille des frontières et séparés de leur famille ».

    Ensuite, séparer des enfants de leurs parents a toujours été la règle commune dans tous les pays démocratiques du monde, lorsque ces parents s’avèrent :

    1- ne pas respecter la loi.
    2- mettent en danger leur progéniture.

    Strictement, ce que font les migrants (sic) qui se font prendre en tentant de franchir illégalement les frontières des États-Unis.

    En fait, dans bien des cas, cette séparation est aussi la meilleure protection qui sépare nombre de ces enfants d’abus et de maltraitances.

    Dois-je comprendre que certains parmi nos bien-pensants, préfèrent voir cette progéniture finir entre les mains de passeursvice-passeurs et criminels en tous genres ? Dont on sait que leurs réseaux prélèvent leur part de chair fraîche sur ces enfants perdus.

    | Q. Que pensez-vous du débat sur la corruption qu’a évoqué Nicolas Dupont-Aignan pris à partie sur les questions migratoires chez Ruquier ?

    Jacques Borde. Je le réfute ! Mais en donnant raison à Nicolas Dupont-Aignan, toutefois. Il a raison, « Les États Africains sont indépendants depuis 1960. C’est aussi aux Africains de se prendre en main, de gérer leur pays, ce n’est pas de ma faute s’il y a de la corruption en Afrique ».

    Surtout avec les montagnes de richesses sur lesquelles ils sont assis, pourrait-on ajouter. Pour le reste, en quoi la corruption serait, par elle-même, une excuse à quoi que ce soit ?

    Prenez la Corée du Sud, par exemple. Nettement moins de richesses dans leur sous-sol et, désolé, de le rappeler, une corruption qui éclabousse sa classe dirigeante avec une régularité de métronome. Cela a-t-il – en sus de l’occupation japonaise et de la Guerre de Corée, pas vraiment des temps cool ou folichons – empêché ce pays de connaître un miracle économique ?

    Colonisation et corruption sont les deux tarte-à-la-crème des intelligentsia de gôôôche pour excuser un état des lieux qui n’a que peu à voir avec les méchants hommes blancs que nous sommes mais beaucoup avec l’incurie,l’incompétencechronique et la malhonnêteté endémique d’élites locales qui, en 60 ans, ont appris à plonger leurs mains dans le pot de confiture sans que nous leurs montrions comment faire.

    | Q. Venons-en au sujet du jour : quid de la nouvelle affaire ? Celle du LifeLine, je veux dire…

    Jacques Borde. Oh, ça tient en quelques mots : bis repetita du cinoche indécent de l’Aquarius

    | Q. Parce que pour vous c’est du cinéma ?

    Jacques Borde. Vous avez raison, en fait. Excusez la modération de mes propos ! C’est plus du propaganda Staffel comme disait Goebbels1. Ou de la Psy op, pour reprendre le vocabulaire des Renseignements. Tout ce que vous voudrez sauf de l’humanitaire.

    Comme l’a souligné (décidément, je ne cite que des infréquentables ! La lèpre sans doute?) Marine Le Pen, « Il faut ramener les migrants du LifeLine à leur port de départ. Arrêtons d’inciter les passeurs, qui font de la traite d’êtres humains ! Pourquoi ces clandestins devraient-ils être amenés en Europe ? Pourquoi pas en Tunisie ? Pourquoi pas en Algérie ? Il y a une volonté idéologique d’imposer à l’Europe la charge d’accueillir une partie ingérable de la misère du monde ».

    | Q. Lourdes accusations ?

    Jacques Borde. Oui. Mais étayée, semble-t-il, par l’aveu via France-24 d’une membre de l’ONG en cause, qui, interrogée par la chaîne, a confirmé leur refus de l’offre des Gardes-côtes libyens de reconduire les migrants (sic) au port le plus proche. De facto comme de jure, comme l’a relevé, Me. Philippe Chansay-Wilmotte2, « … il ne s’agit pas de sauvetage conforme au droit maritime, mais d’une activité de passeurs ».

    Donc bien d’une activité criminelle organisée ! C’est, rappelons-le, la ligne de conduite systématique de toute cette flottille de navires-corsaires du Takfir qui grouillent en Méditerranée pour se repaître du trafic d’êtres humains qui, arrêtons de prendre des vessies pour des lanternes, est leur véritable raison d’exister. Leur fond de commerce.

    | Q. Mais pourquoi ce refus ?

    Jacques Borde. Parce que ces « ports les plus proches » (sic) sont généralement situés du mauvais côté (sic) de la Méditerranée : Tunisie, Égypte. Sans parler de la Libye qui s’est dotée d’immenses facilités portuaires liées à l’activité des hydrocarbures.

    Prétendre, comme le font nos fourriers navalisés d’Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH)3 et consorts, qu’il n’y a pas possibilité de relâche à proximité des points où ces membres à part entière du crime organisé immigrationnisteprélèvent leurs stocks de chair fraîche c’est tout simplement du foutage de g… !

    D’où, probablement, la raison de ce dernier avertissement de Matteo Salvini à ceux qui se prétendent des ONG internationales (sic)…

    | Q. De quoi parlez-vous ?

    Jacques Borde. Simplement ceci, hier (25juin 2018) le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini4, a sommés tout ce petit monde de se tenir à l’écart des opérations de secours en Méditerranée et de laisser les Gardes-côtes libyens se charger de cette tâche.

    « Laissez les autorités libyennes faire leur travail de secours, de récupération et de rapatriement [des migrants] vers leur pays, comme elles l’ont fait depuis quelque temps, sans que les navires des ONG avides les gênent ou causent des troubles », a solennellement averti Salvini. Et de leur rappeler que « Les ports italiens sont et seront fermés à ceux qui aident les trafiquants d’êtres humains ».

    Plus tard, dans la soirée, Salvini a exprimé sur Twitter ses « remerciements chaleureux aux autorités et aux Gardes-côtes libyens ». « Aujourd’hui », a-t-il rappelé, « ils ont sauvé et ramené en Libye 820 migrants, rendant inutile le “travail” des trafiquants et évitant des interventions erronées de navires d’ONG ».

    Plus tôt, l’ONG espagnole Proactiva Open Arms avait indiqué que l’Italie avait refusé l’aide de son navire pour secourir un millier de migrants au large de la Libye, Rome affirmant, selon elle, que les Gardes-côtes libyens s’en chargeraient bien mieux qu’eux.

    | Q. Donc, vous continuez à dire que ces ONG n’ont rien à faire en Méditerranée ?

    Jacques Borde. Oui. Il suffit d’ailleurs de relever ce que nous disent leurs (ir)responsables.

    Ainsi, se plaignant de l’attitude des autorités italiennes qui « nous ont dit qu’à ce moment-là elles n’avaient pas besoin de nous ». Et « affirmé que l’opération de secours était coordonnée par les Gardes-côtes libyens », une porte-parole de Proactiva Open Arms justement, Laura Lanuza, a mangé le morceau, soulignant que « si la coordination des secours revient aux gardes-côtes libyens, toutes ces personnes seront renvoyées immédiatement en Libye ».

    Pourquoi, empêcher les Gardes-côtes libyens de faire leur travail ?

    Preuve encore que le véritable but de ces entités controversées, et à l’opacité bien entretenue, n’est pas simplement de sauver qui que ce soit, mais bien de collaborer activement avec tous ceux qui ont fait profession d’organiser le trafic humain d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

    Quel rapport avec le sauvetage en mer et ce qui, ô hasard, revient à fournir une main d’œuvre sous-payée, à l’économie latifundiaire espagnole si peu en accord avec les droits sociaux des travailleurs ?

    Asinus, asinum fricat, disaient les Ancien Romains. Il est plus que temps que les justices des pays riverains et, qui sait l’internationale, se penchent sur les activités de tous ces sauveteurs (sic) en eaux troubles.

    | Q. Mais, en attendant, il faut bien du concret pour résoudre ce chaos ?

    Jacques Borde. Orchestré par qui ? Au profit de qui ? Pourriez-vous ajouter.

    Pour le reste, vous avez tout à fait raison. C’est d’ailleurs pour cela que Matteo Salvini s’est envolé, lundi matin, pour la Libye pour rencontrer les autorités du pays.

    « Mission Libye, on part ! », a-t-il écrit, en postant un selfie à bord de l’avion militaire emprunté pour se rendre en Libye.

    Une attitude qui rejoint celle du vice-Premier ministre libyen, Ahmed Miitig, qui a souligné combien « La collaboration entre l’Italie et la Libye est décisive (…) Les trafiquants qui font venir les migrants en Italie sont pour nous des bandes criminelles dangereuses, qui ne permettent pas à la Libye de faire des pas en avant en direction d’une difficile normalisation (…). Nous devons arrêter ce trafic aux frontières méridionales de la Libye et toute l’Europe doit penser aux mesures structurelles à prendre dans les pays africains pour stopper les migrants »5.

    Et d’appeler les Européens que nous sommes à accorder leurs violons. Comment ne pas être d’accord avec des propos aussi raisonnables.

    Les choses avancent. Et, plus grâce à Rome qu’à Paris, encore une fois.

    Notes

    1 Joseph Goebbels, homme clé du IIIe Reich. À la tête du Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda (RMVP, ou tout simplement Propagandaministerium). Soit, en français, ministère du Reich à l’Éducation du peuple & à la Propagande.
    2 Notamment président du VLC.
    3 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    4 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    5 La Repubblica (25 juin 2018).

    https://voxnr.com/49533/aquarius-lifeline-etc-qui-quoi-derriere-le-juteux-business-des-ong

  • Pacte international sur les migrations, péril mortel en approche

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    Dans notre article du 23 avril 2018, Polémia a insisté sur le pacte mondial pour les migrations qui aura été une des grandes affaires de l’ONU et de l’OIM (Organisation Mondiale pour les Migrations) en 2018 et sur les dangers qu’il représente pour la souveraineté de notre politique d’immigration face au raz de marée humain annoncé.
    Ce pacte a été entériné le 13 juillet dernier par 192 pays, les Etats Unis ayant refusé de se joindre au concert international, et sera  signé en décembre à Marrakech.
    Il convient de souligner que la Hongrie, en se retirant de ce pacte le 18 juillet, s’est mise courageusement et une fois de plus, en état de dissidence envers l’immigrationnisme globalisé après avoir décidé d’être à la pointe de la Résistance en Europe.

    2018 doit être l’année du pacte mondial et Onusien pour les migrations

    Initiée par les Etats-Unis et l’ONU en 2016, l’idée de ce pacte a été relayée par un battage médiatique  mondial particulièrement intrusif et les déclarations du directeur général de l’OIM et surtout celles du secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, qui fut premier ministre socialiste du Portugal et haut-commissaire des réfugiés des Nations Unies de 2005 à 2015.

    Antonio Gutteres, par ses propos, a balisé le programme de ses nouvelles fonctions :

    • « Bâtir des frontières sensibles au besoin de protection des personnes », en réalité les ouvrir bien large.
    • « Partager le fardeau » de la crise migratoire.
    • « Développer des opportunités d’immigration légale, seule façon de lutter contre les réseaux criminels ».

    En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrantset ouvert la voie à des négociations intergouvernementales visant l’adoption de deux nouveaux traités mondiaux en 2018 : le Pacte mondial sur les réfugiés et le Pacte mondial pour des «  migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Un document préparatoire de ce pacte a été rendu public au début du mois de février 2018.

    L’actualité du pacte

    Au terme du sixième et dernier round des négociations intergouvernementales, l’ONU a décidé le 13 juillet dernier du texte du pacte mondial sur la migration qui doit être formellement adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre prochain. Ce sont au total 192 membres des Nations unies qui ont entériné cette idée d’un « pacte mondial  pour une migration sûre, ordonnée et régulée ».

    C’est donc une étape importante qui vient d’être franchie sans qu’elle attire plus que cela l’attention et l’intérêt dans notre pays.

    La portée du pacte

    Ce document contient 23 objectifs conformes à l’idéologie immigrationniste, visant à ce que les migrants, qui « recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, puissent le faire de manière sûre, prévisible et ordonnée » et débouchant sur des mesures concrètes comme des voies sûres et légales de migration, l’accès à des documents d’identité pour tous les migrants, l’accès à une assistance légale, la fin des visas de travail qui lient la personne migrante à un seul employeur etc…

    Le pacte part du postulat qu’aucun pays ne peut faire face seul à la migration et met en avant la nécessité d’une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ». C’est pourquoi, pour ses inspirateurs, celui-ci offre à la communauté internationale une occasion rare d’apporter une contribution déterminante à la gouvernance mondiale des migrations et de la doter d’une approche inédite de cette gouvernance.

    Certes, au-delà des propos diplomatiques convenus et des slogans humanitaires, la plupart des Etats apparaissent prudents, soucieux de préserver leur souveraineté et opposés à l’instauration d’un « droit de migrer ». A ce titre le document entériné le 13 juillet n’est pas légalement contraignant et est présenté comme une première plateforme de gestion du phénomène international des migrations a déclaré le porte-parole du président de l’assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajcàk.

    Il n’en demeure pas moins que certainement pas en 2018 mais à moyen terme, il est à craindre que ce soit ce fameux « droit de migrer » qui soit instauré au travers de l’évolution politique et diplomatique d’un Pacte devenu un document juridiquement contraignant sous la pression de l’oligarchie mondialiste. La stratégie de celle-ci vise notamment à lier les Etats souverains par des liens constitués par des traités internationaux dont il est très difficile de se défaire comme nous le constatons en Europe.

    Les défections : les Etats Unis en 2017 et la Hongrie en 2018

    Comme indiqué ci-dessus ce sont 192 Etats membres des Nations unies, dont la France bien entendu, qui ont entériné le pacte mondial. Les deux cofacilitateurs, l’ambassadeur suisse Jurg Lauber et le Mexicain Juan Camacho ont vanté un effort de coopération historique. Ils ont souligné que l’Union européenne, habituellement divisée sur cette thématique, a parlé « d’une seule voix durant les négociations ». C’est même, selon un participant, l’Autriche qui a pris la parole au nom des membres de l’UE alors que Vienne tente de renégocier toutes les règles du droit d’asile européen.

    Cette belle unanimité doit être relativisée.
    Les États-Unis ont annoncé, fin 2017, qu’ils se retiraient de l’élaboration de ce pacte en raison la nouvelle politique d’immigration de Donald Trump. Cela a été indiscutablement un coup dur pour l’aboutissement du texte mais c’était le seul, même s’il était de poids.

    La Hongrie, quant à elle, s’est retirée du pacte mondial sur les migrations approuvé à l’ONU. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré le 18 juillet à Budapest que le pacte mondial sur les migrations, approuvé à l’ONU, était « dangereux pour le monde et la Hongrie », car il inciterait des millions de personnes à prendre la route. Il a ajouté que la Hongrie ne croyait pas au caractère non contraignant du document et redoutait que l’accord puisse à terme forcer les gouvernements à ouvrir leurs frontières aux migrants.

    En définitive, le pacte mondial sur les migrations avance d’un bon pas, suit ponctuellement son calendrier et sera plus que probablement signé en décembre 2018.

    Certes, il n’est pas juridiquement contraignant. Nous ne saurions cependant trop insister sur le péril mortel qu’il représente pour les pays occidentaux, et pour la France en particulier, le jour où il le deviendra insensiblement selon la méthode Jean Monet, grâce à des clauses discrètes de traités internationaux et des artifices juridiques.

    Et une fois de plus, la Hongrie, en se retirant de ce pacte le 18 juillet, en refusant de se soumettre s’est mise courageusement en état de dissidence envers l’immigrationnisme globalisé après avoir décidé d’être à la pointe de la Résistance en Europe.

    André Posokhow 28/07/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/pacte-migrations-peril-mortel/

  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [3]

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    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim (1) de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresque qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 3.

    | Q. Bon : autre point en cette affaire plutôt complexe : Si vous faites un lien entre le terrorisme, ses proxies & les flux migratoires, quid, alors, de ce que d’aucuns appellent l’Islam modéré ?

    Jacques Borde. Au-delà de dire que je suis de moins en moins réceptif à ce concept d’Islam modéré, une fois passée la Méditerranée, ça n’est pas moi qui a posé ce lien entre les flux migratoires et la terreur takfirî, mais Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) (2) et consorts, lorsqu’ils affirment se servir de ces flux pour infiltrer leurs 5e colonnes sur nos sols.

    | Q. Vous êtes dur pour tous ceux qui, au Levant, combattent le terrorisme ?

    Jacques Borde. Nous nous sommes mal compris. Loin de moi l’idée de minimiser les immenses sacrifices auxquels consentent Libanais, Irakiens et Syriens face à la terreur takfirî. C’est de notre côté de la Méditerranée que le doute m’assaille.

    Alors que le takfirîsme demeure, démographiquement parlant, minoritaire au Levant ou seules ses milices et l’aide attentionnée de l’Occident et du Golfe lui ont permis de percer – et nous parlons là d’un grand maximum n’ayant jamais dépassé les 18-24% – comment se fait-il que toutes les études et enquêtes ne lui donnent jamais moins de 40-50% de partisans, adeptes ou proxies du Takfir dans notre vieille Europe ? Avec des pics de 85% pour certaines enquêtes spécifiques.

    Au-delà, comme le note Me. Phlipppe Chansay-Wilmotte, président du VLC : « À croire la doxa officielle, la majorité musulmane serait modérée, quoique mahométane, tandis que les djihâdistes ne seraient qu’une infime minorité. Admettons cette ineptie par hypothèse, mais alors comment expliquer que cette écrasante majorité ne se soit pas encore dotée d’un corpus théologique distinct réfutant sans ambiguïté le djihâd que pratiquait Mahomet, leur modèle commun ? ».

    Quant au débat sur l’Islam à proprement parler, posons comme pièce au débat, quelques-uns de ces versets où les musulmans sont, bel et bien incités, dans le Coran, à la violence physique :

    2-191. « Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants ».
    3-152. « Et certes, Allah a tenu Sa promesse envers vous, quand par Sa permission vous les tuiez sans relâche, jusqu’au moment où vous avez fléchi, où vous vous êtes disputés à propos de l’ordre donné, et vous avez désobéi après qu’Il vous eut montré (la victoire) que vous aimez ! ».
    5-33. « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment ».
    8-12. « Et ton Seigneur révéla aux Anges : ‘Je suis avec vous: affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitez-les) et frappez-les sur tous les bouts des doigts (coupez le bout …)’ ».

    | Q. Excusez-moi, mais où est le lien entre ces versets & la question des flux migratoires ?

    Jacques Borde. Au-delà du fait qu’il y aurait intérêt à se pencher sur tous les récits d’horreurs que nous rapportent des Chrétiens d’Orient quant à ce qu’ils ont subi sur les navires des vice-passeurs occidentaux, pour reprendre l’expression de M. Salvini et/ou dans les camps de migrants (sic) une fois arrivés ; j’ajouterai que la prééminence d’hommes majoritairement jeunes, en état de combattre, non-marqués par les stigmates des épreuves armées qu’ils auraient eu à subir est particulièrement inquiétant.

    | Q. Pourquoi ?

    Jacques Borde. Parce que tout connaisseur de la guerre asymétrique telle qu’elle sévit au Levant, Soudan, Yémen et Corne de l’Afrique vous dira que cette description esttrait pour trait, mot pour mot, celle de ceux qui en ces zones de combats sont tenus à l’abri des carences frappant à outrance les civils, pour la simple raison qu’ils sont les miliciens chargés de défendre ces zones !

    À meilleure preuve, au milieu des années 70, lors des mini-guerres de quartiers que furent les sièges de Tel al-Zaatar (3)La Quarantaine (4), etc., ces éléments physiques dont je vous parle étaient des critères de présélection permettant de séparer combattantset non-combattants, une fois la position tombée. Les premiers étant généralement passés par les armes une fois identifiés. Vae victis.

    Là, proscrivant de telles extrémités, force est de constater que la plupart de nos démocraties accueillent à bras ouverts des contingents entiers d’adultes mâles en état de (re)prendre les armes et, le cas échéant, rallier les soldats du califat déjà prépositionnés sur nos sol.

    | Q. Des voix discordantes se manifestent sur l’Aquarius

    Jacques Borde. Oui, effectivement. Un ancien de l’équipe, nommé Gian Marco Saolini a dépeint un quotidien à bord de l’Aquarius à contre-courant de tout ce nous chantent les media mainstream :

    1- pas de manque de nourriture.
    2- pas de malades.
    3- de la musique ?
    4- salle de télévision avec des jeux vidéos.
    5- le soir : jeu d’argent avec roulette et machines à sous.
    6- bar ouvert jusqu’à 4h00 du matin.

    Alors, Radeau de la Méduse ou Las Vegas flottant ? Il est grand temps que le procureur Carmelo Zuccaro se mette au travail !…

    | Q. A contrario, la polémique sur les propos de Zuccaro, elle, ne faiblit pas ?

    Jacques Borde. Tout au contraire ! Elle enfle et c’est très bien comme ça.

    D’ailleurs, je comprends assez mal les cries d’orfraies des ONG et de leurs proxies médiatiques à ce sujet. Si elles sont aussi innocentes qu’elles le prétendent, elles devraient être ravies d’une enquête qui, forcément, les blanchira au bout du compte. À moins que !…

    | Q. Restons-en au rôle tenu par l’Aquarius ?

    Jacques Borde. Oui, tout à fait, ce rôle doit tiré au clair. Sommes-nous en présence d’un navire qui se charge de sauver des naufragés en détresse ou d’une organisation qui sous couvert de mission humanitaire s’apparente à un réseau de passeurs ?

    En clair, si l’Aquarius (et sa maison-mère, SOS Méditerranée qui l’affrète), respecte bien le code maritime concernant le sauvetage en mer, leur rôle, bien qu’éminemment discutable peut se plaider.

    Si, par contre, il s’avère que l’Aquarius récupère ces migrants (sic) au large des côtes libyennes de manière organisée à l’avance, nous avons alors là à faire avec une organisation illégale qui doit être condamnée. Sur ce point, les relevés GPS permettront de déterminer le rôle joué par tout ce petit monde.

    | Q. Et le procureur Zuccaro a toujours le soutien des poids lourds de l’administration Conte ?

    Jacques Borde. Oui, tout à fait.

    Le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini (5), ne mâche pas ses mots, soutenant que « Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j’espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses ».

    Idem pour Luigi Di Maio, de 5 Stelle qui a même renchéri, ajoutant que « Les ONG sont accusées d’un fait très grave. A ceux qui disent que ce n’est pas le moment de les attaquer, je réponds qu’ils font partie de cette bande d’hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l’immigration ».

    Le Consiglio superiore della magistratura (6) doit désormais déterminer si Carmelo Zuccaro a eu raison d’ouvrir cette enquête ou s’il est allé trop loin.

    | Q. Le feu est loin de s’éteindre sur ces questions…

    Jacques Borde. C’est le moins qu’un puisse dire. Il a même franchi l’Atlantique !

    | Q. Comment cela ?

    Jacques Borde. Teflon Trump a mis son grain de sel dans la crise politique en Allemagne, affirmant que les Allemands se retournaient contre la Bundeskanzlerin (7) Angela D. Merkel, à propos des questions migratoires.

    « Le peuple allemand est en train de se retourner contre ses dirigeants alors que l’immigration secoue la coalition déjà fragile de Berlin. La criminalité en Allemagne est très en hausse. Grosse erreur dans toute l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! », a tweeté Donald J. Trump. Quant à nous, « Nous ne voulons pas que ce qui se passe avec l’immigration en Europe se passe avec nous ».

    Une immixtion brutale dans les affaires européennes, dont les Vieillesses junckeriennes de Bruxelles se seraient bien passés.

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    3 Ou la Colline du Thym en français, camp de réfugiés palestiniens administré par l’UNRWA.
    4 Bidonville de Beyrouth-Est à majorité musulmane qui était contrôlé par les forces de l’Organisation de libération palestinienne (OLP).
    5 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    6 Ou Conseil supérieur de la magistrature italien.
    7 Chancelière fédérale.

    https://voxnr.com/49551/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-3

  • Romain Espino : « Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la pression sur Génération identitaire est bien plus forte »

    Conséquence de l’opération de Génération identitaire au col de l’Échelle, en avril dernier, pour empêcher des illégaux d’entrer sur le territoire national, son porte-parole, Romain Espino, n’a plus d’emploi aujourd’hui, notamment suite à la pression exercée par des militants d’extrême gauche. Il réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/romain-espino-depuis-lelection-demmanuel-macron-la-pression-sur-generation-identitaire-est-bien-plus-forte/

  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [2]

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    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresque qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 2.

    « Malte ne reçoit personne, la France refoule les gens à la frontière, l’Espagne défend ses frontières avec des armes. A partir d’aujourd’hui, l’Italie commencera aussi à dire non à la traite des êtres humains, non à l’immigration clandestine ».
    Matteo Salvini (2), vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, sur Facebook.

    | Q. Vu le battage médiatique orchestré autour de l’Aquarius, doit-on s’attendre à une marche arrière de la part de Rome sur le sujet des migrants et de leurs proxies ?

    Jacques Borde. Je ne le crois pas. En tout cas nous n’en prenons pas le chemin, dans la mesure où le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a réitéré ses prises de position extrêmement ferme en la matière.

    Affirmant notamment « Que le navire s’appelle Aquarius ou See-Watch (3) ne change pas grand chose, nous voulons mettre fin à ce trafic d’êtres humains et s’il y a d’autres navires, d’autres ONG battant pavillon étranger, nous tiendrons le même raisonnement. Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et il devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous (…). Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne, deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ».

    Autrement dit, Roma non molla (Rome ne faiblit pas).

    | Q. Et une cassure entre 5 Stelle et la Lega sur cette même question migratoire ?

    Jacques Borde. (Sourire) C’est le dernier fantasme qui parcourt le Boboland. Je crains fort que cet onanisme poisseux ne résiste guère aux faits.

    Ou plutôt aux propos extrêmement clairs des deux figures de proue de l’administration romaine. Notamment leurs commentaires sur les accusations du procureur Carmelo Zuccaro, le plus haut magistrat de Catane soit dit en passant, s’interrogeant sur la « concentration anormale de navires » en Méditerranée et, du coup, soupçonnant certaines ONG de nouer des contacts avec des « trafiquants d’êtres humains ».

    Primo, Luigi Di Maio, lorsqu’il relève que « Les ONG sont accusées d’un fait très grave. À ceux qui disent que ce n’est pas le moment de les attaquer, je réponds qu’ils font partie de cette bande d’hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l’immigration ».

    Secundo, Matteo Salvini qui note que « Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j’espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses ».

    | Q. Des soupçons, disiez-vous. De quelle nature ?

    Jacques Borde. Zuccaro dit détenir des preuves et évoque, entre autres, « des appels téléphoniques depuis la Libye à certaines ONG, des lampes qui éclairent la route des bateaux de ces organisations, des bateaux qui coupent soudainement leurs transpondeurs [les appareils qui permettent de les localiser] » (3). En février dernier, Carmelo Zuccaro a donc ouvert une enquête sur les activités des ONG en mer pour comprendre comment elles se financent et dans quel but.

    Il était temps…

    | Q. Un peu court, non ? Quoi d’autre ?

    Jacques Borde. Pour étayer ses dires, le procureur Zuccaro s’appuie aussi sur un rapport de Frontex (4). Publié en décembre dernier, le document de l’agence européenne de contrôle aux frontières s’inquiète d’une « possible collusion entre les réseaux de trafiquants de migrants et les navires des ONG qui les récupèrent en mer comme des taxis ».

    Nous verrons bien ce que donnera l’enquête du procureur Zuccaro.

    Mais ça commence à faire du monde pour accuser ces ONG de toujours la même chose : se mêler de ce qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une traite négrière.2.

    | Q. Qui de l’isolement de Rome sur ces questions migratoires ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire) C’est l’autre tarte-à-la-crème du cloaca mediatica maxima et de l’intelligentsia gauchiste qui lui fournit les gros bataillons de ses plumes.

    Appelons-ça, par commodité, du révisionnisme médiatique. En fait, c’est le contraire qui se passe.

    Comme l’a reconnu, la mort dans l’âme le titre phare de cette presse hors-sol, le science-fictif Libération, « … un peu partout en Europe, populations et gouvernements tendent à adopter des positions de plus en plus dures face aux arrivées massives de migrants » (5).

    Pire (ou mieux, selon le point de vue), un sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, indique que 56% des Français estiment que la France « a fait le bon choix » en n’accueillant pas l’Aquarius, contre 42% à penser le contraire (2% ne se sont pas prononcés).

    Outre-Rhin, un sondage montre, lui, que près de 90% de la population allemande « veut plus d’expulsions de clandestins », et, rappelle Libé, « plusieurs pays ont porté à leur tête des dirigeants aux positions fermes contre l’immigration ».

    Vous avez dit isolé !!!!

    | Q. Sinon, qui sont ces migrants que nous débarquent les idiots utiles style SOS Méditerranée ? En a-t-on la moindre idée ?

    Jacques Borde. Plus ou moins.

    Si l’on en croit l’ex-directeur de l‘Office français de l’immigration et de l’intégration(OFII), et président du Conseil de direction de l’Institut européen en sciences des religions (IESR) (6), Didier Leschi, qui a quelques notions sur le sujet :

    1- en majorité des migrants économiques. À noter, au passage, une augmentation (+68%) de migrants venant de Côte d’Ivoire, pays qui connaît une croissance économique exceptionnelle.
    2 – des hommes jeunes, peu instruits, en majorité musulmans. Et là relisez ce que je vous dis depuis des mois sur les soldats du califat projetés en Europe par Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) (7).

    | Q. Sinon, à quoi joue l’Espagne selon vous ? Une approche humanitaire de sa part ?

    Jacques Borde. Vous plaisantez, j’espère ! Le choix qu’a fait la nouvelle administration Sanchez n’a rien d’humanitaire, ou encore moins d’humaniste. C’est, allons droit au but, celui de l‘économie latifundiaire gourmande en main d’œuvre bon marché, donc immigrée.

    C’est aussi simple que ça ! Car, oui, comme tous les ans, il y a du travail dans les orangeraies, oliveraies, etc., payé une misère sans le droit du sol, le regroupement familial, les allocations, etc. ! La liste est trop longue.

    Ce qui veut dire que passé la saison des récoltes, dans quelques mois, ces ex-travailleurs précaires si chers (sic) à la gauche libérale se chercheront un nouveau havre pour accueillir leur misère organisée en amont par ce crime organisé immigrationniste qui gangrène l’Europe.

    | Q. Un havre, où donc ?

    Jacques Borde. En France, notamment.

    L’Aquarius, n’en doutez pas, c’est la nouvelle vague pour combler les vides de cette traite humaine qui alimente des entreprises peu scrupuleuses. En fait, nous ne sommes pas si loin que ça de la traite négrière mise en place pour (notamment) l’industrie cotonnière étasunienne jusqu’à la Civil War (1861-1865).

    Où voyez-vous une onde d’humanité là-dedans ?

    [à suivre]

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    3 La Stampa (23 avril 2018).
    4 Pour Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne. Frontex étant la forme abrégée de Frontières extérieures. A existé entre 2004 et 2016, date à laquelle elle a été remplacée par l’Agence européenne de garde-frontières & de garde-côtes. En anglais, European Border & Coast Guard (EBCG).
    5 Libération.
    6 Crée en 2002, fait partie l’École pratique des hautes études (ÉPHÉ).
    7 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

    https://voxnr.com/49525/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-2

  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [1]

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    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresques qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 1.

    | Q. À la fermeté de Rome (et de Vienne), les partisans de l’Union, nous opposent l’applicabilité de Dublin, qu’en pensez-vous ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire) Vous parlez de l’Affaire de l’Aquarius. Et, en l’espèce, de l’Accord de Dublin. Sauf que l’applicabilité d’un accord :

    1- relève plus d’un principe général.
    2- est parfaitement discutable.
    3- n’est en rien automatique.
    4- que tout État signataire peut choisir de s’en retirer. Définitivement ou partiellement, le cas échéant.

    À meilleure preuve, la sémillante Bundeskanzlerin (2) Angela D. Merkel, marquée à la culotte par la composante la plus réactionnaire de son administration, a bien décidé de ne plus appliquer Dublin à propos des flots de migrants se présentant à ses bonnes frontières tudesques. Comme quoi…

    Sans, notez-le, déclencher l’émoi que provoquent les propos de bon sens de Matteo Salvini (3), le tout frais vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Mais la responsabilité de l’Italie quant aux risques encourus ?

    Jacques Borde. Concernant l’Aquarius et la foultitude d’esquifs servant d‘idiots utilesau crime migratoire organisé, et à ceux que Matteo Salvini appelle, à juste raison, ses « vice-passeurs », rappelons que :

    1- la Libye se trouve, sauf happening tectonique qui m’aurait échappé, de l’autre côté de la Méditerranée.
    2- les pays l’avoisinant, Égypte, Tunisie, pour ne citer que ceux-là, sont tout aussi concernés que l’Italie ou Malte. Les ports n’y manquent pas :
    – la Goulette, Radès, Bizerte, Sousse, Sfax, Gabès, Zarzis, etc., pour la Tunisie.
    – quant à l’Égypte : Port-Saïd (le port avec le plus grand trafic portuaire au monde), Alexandrie et le port de Dekheila, qui est l’extension naturelle du port d’Alexandrie (depuis 1986).

    Donc largement de quoi prendre en charge les passagers (sic) en difficulté de notre Aquarius. Sauf qu’en l’espèce, il s’agissait non pas de simples passagers mais des victimes du trafic d’êtres humains mis en place par les passeurs et vice-passeurs du crime migratoire organisé ad usum Da’echi !

    | Q. Parler de l’Axe n’était-il pas malheureux comme choix pour évoquer, comme cela a été fait, à propos de l’union de quelques-uns par rapport à la crise migratoire ?

    Jacques Borde. Pff ! Là, franchement, on coupe un peu les cheveux en quatre, non ?

    Un certain nombre d’intervenants, à commencer par votre serviteur, parlent aussi de l’Axe atlantique, à propos des pays de l’OTAN. Évidemment, voir Allemands, Autrichiens et Italiens se lier au sein d’un Axe n’était sans doute pas la formule la plus heureuse.

    Quant à ceux qui au sein de l’intelligentsia de gôôôôche s’en offusquent tant, je leur rappellerai que c’est la SFIO (de gauche, ô combien) qui a porté au pouvoir Pétain. Sans parler de ces magistrats (de gauche encore) qui ont acté et fait appliquer les lois raciales de Vichy qui ont conduit nos malheureux compatriotes juifs dans les camps de la mort…

    | Q. Et les migrants en perdition ?

    Jacques Borde. Quelle perdition ? De quoi parlons-nous au juste ? Une fois recueillis, les près de 700 de l’Aquarius ne risquaient absolument plus rien.

    Quant à juger de l’opportunité d’accepter tel ou tel navire, s’impose la notion de danger et de péril pour les équipages et les passagers. Or, pour qu’il y ait cette forme d’assistance à personne en danger navalisé (sic), encore faillait-il qu’il y eût péril en la demeure. Ou plutôt en l’esquif ! Ni tempête, ni grain en passe de menacer l’Aquarius. Et la perspective d’aller se réfugier à Tripoli ou Tunis. Techniquement parfaitement réalisable. Mais, comble inenvisageable pour nos vice-passeurs – et, n’en doutons guère, leurs commanditaires – grouillant en cette Méditerranée qui, ben oui, à deuxrives !

    Le reste, désolé de le dire, c’est du verbiage munichois dans la bouche d’agents et de corsaires (sic) du Takfir tentant de justifier leur infâme traite humaine.

    | Q. Quid du fait que l’Italie a d’abord autorisé l’Aquarius entrer dans ses eaux territoriales pour accoster ?

    Jacques Borde. C’est un fake, un médiamensonge répété. Mais qu’attendre d’autres des Munichois qui campent littéralement sur les plateaux TV pour y déverser leurpropaganda staffel éhonté ? En fait, Rome :

    1- a simplement laissé à l’Aquarius la liberté d’entrer dans ses eaux territoriales.
    2- envoyé deux des bâtiments de sa Guardia Costiera porter assistance à l’Aquarius.
    3- affirmé, comme c’est de son droit le plus absolu, son refus d’autoriser l’accès de ses ports, aux migrants (sic) embarqués dans des conditions discutables sur ce navire de SOS Méditerranée. Une ONG controversée à bien des égards.

    | Q. Donc vous ne croyez pas la version des faits présenté par ces ONG notamment ?

    Jacques Borde. Absolument pas. C’est du bourrage de crâne.

    Au point que Matteo Salvini, a une nouvelle fois interdit l’accès aux ports italiens à deux navires d’ONG pro-takfirî opérant au large des côtes libyennes, « en attente de leur cargaison d’êtres humains. Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne (arrivée prévue dimanche matin), deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ». Or, « Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et ils devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous ».

    Une position qui rejoint, c’est à noter, celle des gardes-côtes libyens qui avaient prévenu SOS Méditerranée que la présence de l’Aquarius favorise les passeurs : « Vous rendez service aux passeurs (…). Les passeurs savent que vous êtes là, et donc ils envoient chaque fois plus de gens en mer ».

    | Q. Qui est responsable de cet invraisemblable pataquès ?

    Jacques Borde. En cette affaire, je dirai : à peu près tout le monde sauf… l’Italie !

    Et quitte à parler de responsabilité, rappelons celle, immense, de ces flottes corsaires sillonnant la Méditerranée pour s’y approvisionner en migrants (sic). Quelque part, ne sont-elles pas de facto une composante navale de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) ? (4).

    Quid, donc, de ces vice-passeurs mondains qui entassent, en toute connaissance de cause et au mépris de toutes les règles de sécurité maritime, un maximum de personnes sur leurs navires ? Business is business and a passenger is a passenger, en quelque sorte.

    | Q. Mais ce sont d’Européens dont vous parlez ?

    Jacques Borde. Oui, mais comme l’étaient ces mercenaires des mers Génois, Corses, Catalans et Gascons (comme votre serviteur) qui rangeaient leurs navires et leurs équipages sous la bannière barbaresque.

    | Q. Pourquoi parler de Corsaires, plutôt de que de pirates ?

    Jacques Borde. Cela dépendait. Beaucoup d’entre eux disposaient des équivalents de l’époque de ce qu’on été nos lettres de course, ici délivrées par des (quasi) Cités-États. Alger notamment. Statutairement, de jure donc plus des corsaires que des pirates. Je vous rassure, capturés à leur tour, ils étaient généralement pendus de bonne manière. À moins d’avoir de la monnaie d’échange. Des otages réduits en servitude de l’autre côté de la Méditerranée. Là, on pouvait discuter…

    [à suivre]

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Chancelière fédérale.
    3 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

    https://voxnr.com/49519/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-1

  • La fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée

    6a00d83451619c69e2022ad3842af1200d-250wi.jpgD'Olivier Bault dans Présent :

    "Les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne laissent aucun doute : la fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée. Selon les chiffres de l’OIM, entre le 1er janvier et le 22 juillet 2018, il y a eu 17 981 arrivées d’immigrants illégaux et 1 109 noyades. Durant la même période de 2017, il y avait eu 93 419 arrivées et 2 222 noyades. Si l’Europe voulait vraiment mettre fin aux noyades en Méditerranée, elle prendrait les mêmes mesures que l’Australie. Depuis 2013, l’Australie interne systématiquement les immigrants clandestins repêchés en mer ou interceptés à leur arrivée sur les côtes australiennes dans des centres de détention gérés sur d’autres îles avec lesquelles l’Australie a signé des accords. Sous le gouvernement travailliste aux commandes de 2007 à 2010, l’immigration illégale par la mer avait totalisé environ 50 000 personnes et fait 1 200 morts par noyade. Depuis 2013, il n’y a plus eu aucune noyade puisque le flot d’embarcations transportant des immigrants clandestins s’est subitement arrêté. On nous dit que les immigrants clandestins sont maltraités en Libye, mais le jour où tous seront systématiquement refoulés, ils ne se rendront tout simplement plus en Libye, ce qui épargnera aussi des vies dans le désert.

    Le chef de la Ligue désormais aux commandes du ministère italien de l’Intérieur ne cache pas que son but ultime est d’arrêter toute immigration clandestine et non pas de répartir les arrivées dans toute l’Europe comme l’exige aujourd’hui l’Italie. Matteo Salvini se félicitait d’ailleurs dimanche d’une opération de sauvetage menée par les garde-côtes italiens à la suite de laquelle les quarante immigrants clandestins récupérés en mer avaient été ramenés à bon port en Libye. Mais pour mettre fin à ce que le ministre italien de l’Intérieur appelle « le sale business de l’immigration clandestine », il faudra sans doute encore attendre une victoire des droites populistes ou au moins de leurs idées en France et en Allemagne.

    Face à la proposition de la Commission européenne de verser 6 000 euros par immigrant illégal accueilli, Salvini a répondu que « l’Italie n’a pas besoin de l’aumône de l’UE », car chacun de ces immigrants lui coûte entre 50 000 et 60 000 euros. Le journal Il Tempo a fait le calcul pour les huit dernières années : pour l’accueil des clandestins, les Italiens ont déboursé 19,9 milliards d’euros ! C’est pourquoi Salvini a déjà annoncé une réduction des subventions versées pour l’accueil de ces « migrants », en promettant d’allouer l’argent à la hausse des salaires des policiers italiens et des minima sociaux.

    Face au chef de la Ligue qui, un chapelet et une bible à la main, avait juré pendant la campagne électorale d’être fidèle au peuple italien et de respecter les enseignements contenus dans la Constitution italienne et dans l’Evangile, certains prêtres et évêques catholiques méconnaissent l’éthique de la responsabilité à laquelle est tenu tout dirigeant chrétien et se donnent bonne conscience en appelant les Italiens à désobéir à l’« antéchrist » Salvini (père Alex Zanotelli lors d’une messe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre du Vatican dimanche dernier) ou en se déclarant prêts à transformer toutes les églises en mosquées si cela peut sauver les « migrants » (Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserta)."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html