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« Dans mon quartier, des femmes musulmanes font la chasse à d’autres femmes musulmanes qui ne pratiquent pas le ramadan »
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Éric Zemmour face à Patrick Weil (1/2) : Un débat détonnant portant sur des sujets essentiels
Centenaire de la Grande Guerre
Le débat que nous mettons en ligne aujourd'hui (1ère partie, 25 mn)) porte sur des sujets absolument essentiels, qu'ils soient historiques ou d'actualité : les deux guerres mondiales, Pétain et De Gaulle, la Résistance, l'immigration et les menaces qui pèsent sur l'identité française, les sujets dits sociétaux. En tous domaines, l'on mesurera combien la pensée d'Éric Zemmour est pétrie des thèses - parfois même d'expressions - maurrassiennes et bainvilliennes. Zémmour redresse ainsi avec un remarquable courage intellectuel des opinions reçues, manichéennes et simplistes par ignorance ou pure mauvaise foi. Quand on a lu La Cause du peuple de Patrick Buisson, quand on écoute ou qu'on lit Zémmour, on se rend un compte exact de l'influence que les idées d'Action française continuent d'exercer sur l'Intelligence française. En ce sens, l'on ne peut parler ni de leur échec, ni de leur malédiction. Et surtout, l'on constate quels signalés services elles ne cessent de rendre à la France d'aujourd'hui. Regardez, écoutez, donnez vos avis... ■ Lafautearousseau (2ème partie, demain)
La présentation de BFM
Éric Zemmour face à Patrick Weil (2/2)
Le journaliste et essayiste Éric Zemmour, en tête des ventes de livres en septembre avec son ouvrage Destin français (Éd. Albin Michel), a débattu face à l'historien Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS, président de « Bibliothèque sans frontières » et auteur du livre Le sens de la République, réédité en collection Folio. - Débat animé par Nathalie Levy, dans News et Compagnie, ce mardi 23 octobre 2018, sur BFMTV.
En début de soirée, News et compagnie présenté par Nathalie Levy offre une dynamique différente en matière de rendez-vous d'information. Retour durant une heure entière sur les principaux faits d'actualité dans la voix d'une personnalité people, intellectuelle, politique ou encore sportive. Entourée des chroniqueurs Laurent Neumann, éditorialiste politique et Emmanuel Lechypre, éditorialiste économique, Nathalie Levy décrypte l'actualité avec son invité sur un ton décalé placé sous le signe de la bonne humeur.
Mise en ligne le 23/10/2018
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Cachez cette invasion que je ne saurais voir
Sur le site de Causeur, était publié en date du 17 octobre un curieux entretien avec le directeur général de France terre d'asile. Celui-ci, un nommé Pierre Henry, peu connu du grand public, n'y défend pas seulement ce que l'on imagine servir d'objectif à son institution. Naguère protégée de Danielle Mitterrand elle est supposée se vouer à l'accueil des réfugiés. Son responsable actuel va beaucoup plus loin, théorisant et minimisant à la fois l'ouverture à l'immigration, à tout vent et à tout va. Il soutient de la sorte, avec ce qui lui tient lieu d'élégance, que "la théorie du Grand remplacement est une foutaise !"
Il raisonne, certes, il ergote donc, il ratiocine ainsi, car un fou, par définition, c'est un homme qui a tout perdu sauf la raison.
En l'occurrence il s'installe comme beaucoup de commentateurs immigrationnistes dans le déni.
Eh bien non : il faut lui répondre.
Commençons par le commencement : le grand remplacement ne doit pas être considéré comme une théorie. C'est simplement le nom qu'un polémiste de talent, en la personne de Renaud Camus, a donné à une réalité bien tangible. Un constat.
Or, contrairement à ce que cherchent à propager aujourd'hui ses adversaires, cet écrivain français n'a aucunement été, au départ, "engagé à l'extrême droite". Dans les années 1970-1980, il se fait connaître comme membre du parti socialiste. Ses parents, est-il affirmé sur le site Wikipedia, l'auraient déshérité en raison de son orientation sexuelle. En 1968, il participait par exemple, aux défilés de gauche, au sein de la "composante homosexuelle". À l'époque, déjà L'Humanité, se voulant l'expression d'un prolétariat résolument viril, se moquait de ces jeunes gens d'origine bourgeoise.
Or, cet aspect de sa personnalité ne doit pas seulement ici être présenté comme une composante, au fond anecdotique, de sa vie privée[1] : un nombre important de représentants de cette sensibilité se sont retrouvés depuis 20 ans, au premier rang de la lutte contre l'islamisme. Et pour cause, le monde de l'islam les persécute quand il ne les décapite pas tout simplement. L'affreux traitement que l'Angleterre victorienne infligea à Oscar Wilde, emprisonné dans sa geôle de Reading[2] n'apparaît, en comparaison, qu'une galanterie.
Une fois comprises, et cette origine et cette évolution, la migration droitière de Renaud Camus ne manque ni de panache ni de pertinence. En novembre 2010 il prononce une allocution sur Le Grand Remplacement, et en 2011 il publie un livre sous ce même titre. En 2012, son éditeur, qui avait publié 25 de ses livres, le retire élégamment de la liste de ses auteurs, pour avoir appelé à voter pour une candidate inappropriée, dont l'électorat d'origine fort éclectique converge dans ce refus de ce que l'écrivain, devenu maudit, appelle désormais remplacisme.
Au-delà des étiquettes, un fait semble en effet indiscutable. Depuis de longues années, il s'est approfondi. La population française a changé par rapport à son apparence d'il y a un demi-siècle. L'adjectif de nationalité, ici l'épithète "français", se trouve accolé, sans polémique, au substantif population. Il veut dire, dans un tel contexte, de façon banale et géographique, "habitant de la France". On se refuse ainsi à distinguer l'étranger du régnicole. Car, de façon extrêmement floue et, finalement, perverse on a inventé un principe juridique de non-discrimination.
Il est devenu règle européenne intangible par une déclaration unanime des États, rédigée, sous l'égide de Chirac président, par Toubon et Juppé, les deux Dupondt du pouvoir à l'époque du traité de Nice de 2001, préfiguration du traité de Lisbonne de 2007.
Cette nouvelle doctrine, arme de guerre contre la liberté des peuples, suppose la destruction du concept de grand remplacement c'est-à-dire en définitive la négation du droit au constat.
Cachez cette invasion que je ne saurais voir…
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] Laquelle en France est supposée protégée par l'article 9 du Code civil que l'on invoque de moins en moins.
[2] cf. La Ballade de la Geôle de Reading d’Oscar Wilde et Bernard Pautrat https://perruchenautomne.eu/wordpress/?p=930
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L’islamisation à visage découvert
Ceux qui peuvent en parler, ceux qui doivent se taire...
Depuis plusieurs jours, les journalistes Davet et Lhomme sont invités sur tous les plateaux télé et radio pour faire la promotion de leur livre Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert.
Les faits sont là, nombreux, bien décrits. On voit que les interdits religieux conditionnent l’ensemble de la vie quotidienne. On dévoile que des quartiers entiers se ferment dans le communautarisme où l’on mange islam, on s’habille islam, on parle arabe. Dans ces territoires qui ne sont plus la France, on ne se mélange plus aux autres. Les élèves refusent le son des musiques occidentales, ne dessinent plus de visage, n’entrent plus dans des salles au mobilier rouge, n’absorbent que du halal… Les femmes sont reléguées à la place qui est la leur dans le monde islamique. Ces quartiers islamisés sont désormais partout en France, même dans des villes moyennes. Des départements comme la Seine-Saint-Denis font quasiment sécession par rapport au sacro-saint « vivre ensemble »… Tout ça est très bien mené.
Personnellement, je me réjouis que la vérité sur les dangers de l’islamisation de la France soit médiatisée, enfin.
Mais je ne comprends pas. Pourquoi quand deux éminents journalistes parlent de l’islam, ce sont des grands reporters, et pourquoi, quand la « fachoshère » alerte sur des faits similaires, on menace de faire fermer les sites (Jean Jacques Bourdin voulait qu’on interdise le site fdesouche) ? Qui décide, dans les hautes sphères, de qui doit pouvoir parler et qui doit se taire ? Qui décide de ceux qui doivent être considérés comme des héros et ceux qui doivent être désignés comme des salauds ?
Alors, certes, suite au travail de terrain de leurs cinq étudiants, Davet et Lhomme glissent les sempiternelles « pas d’amalgames » lors de leurs interviews promotionnelles. Messieurs, vous avez quinze ou vingt ans de retard sur le constat. Pendant toutes ces années, vous n’avez pas vu ou pas voulu voir la réalité. Cette réalité, 35 % des électeurs français s’en préoccupaient à l’élection présidentielle 2017 (sans compter les abstentionnistes)… Allez-vous mettre quinze ou vingt ans de plus pour faire la bonne analyse ? Allez-vous enfin comprendre que le problème est bien plus fort que les « facteurs socio-économiques » des quartiers et qu’il ne se cantonne pas à « l’islamisme radical ». Quand allez-vous comprendre, vous et vos éminents confrères, que les problèmes que pose l’islam, en tant que religion expansionniste, ne pourront jamais être résolus par les politiques conduites et reconduites depuis des décennies ?
Un petit conseil de lecture : lisez le Coran, lisez l’histoire des chrétiens d’Orient et vous aurez les idées plus claires. Souvenez-vous, également, de cette phrase de Youssef al-Qaradâwî, des Frères musulmans, en 2002 : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »
Réfléchissez encore mais, de grâce, n’attendez pas vingt ans pour comprendre, il sera sans doute trop tard…
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Allocation du demandeur d’asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales de 0,3%
Cherchez l’erreur :
Allocation du demandeur d’asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales, seulement de 0,3%… Cherchez l’erreur et bon courage à la majorité pour expliquer cette injustice à nos retraités ! Et accessoirement, je suis la seule dans l’hémicycle à l’avoir dénoncé ! pic.twitter.com/cDFveteiHK
— Emmanuelle Ménard (@menard2017) 27 octobre 2018
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Enfants de djihadistes. Le message des autorités : « Faites-leur bon accueil »
Cent cinquante mineurs, enfants de djihadistes, Français uniquement par leur naissance sur notre sol, sont retenus dans des camps en Syrie, en Irak, et dans ce Kurdistan aux frontières mal définies. Il y en aura d’autres, car actuellement des milliers de familles djihadistes sont coincées dans la poche islamiste d’Idlib, en Syrie.
Des missions officielles françaises sont au Proche-Orient pour préparer les rapatriements. Avec l’aide de la Croix-Rouge, elles veillent à ce que les familles ainsi retenues soient bien traitées. Mais les enfants ne sont pas scolarisés, les conditions d’hygiène des camps ne sont pas satisfaisantes alors que l’hiver approche. Aussi nos dirigeants ont-ils exprimé le désir de voir tous ces jeunes gens revenir en France le plus rapidement possible.
Le message est de leur faire bon accueil. Pourquoi ? Parce qu’ils sont Français, tout simplement. Leurs parents – et eux-mêmes pour les plus âgés d’entre eux – ont certes déchiré leurs cartes d’identité française et déclaré la guerre à la France. Mais peu importe, ils sont Français par le droit du sol (pas par le sang versé, c’est le moins que l’on puisse dire !), car nés en France. Ils ont donc droit à notre sollicitude, à toutes les mesures de prise en charge du type de celles que l’on met en œuvre quand des Français sont victimes d’une catastrophe naturelle à l’étranger. Des mesures qui furent bien souvent refusées aux rapatriés d’Algérie, à l’époque de de Gaulle.
Dans le cadre de la prévention de la radicalisation, les mineurs sont et seront suivis par des cellules d’accompagnement et de réintégration, car l’obsession exprimée par les « humanitaires » est que, si l’accueil en France n’est pas optimum, ces jeunes gens, ces enfants, finiront par retourner ou s’orienter vers les folies barbares de leurs parents. C’est pourquoi il faut leur faire bon accueil. A la vérité, derrière cette compassion pour ces mineurs, il y a d’abord la peur de voir ces centaines d’enfants et d’adolescents, dont certains ont participé à des égorgements et des tueries, se transformer en « lionceaux du khalifat » et renouer, en France, avec ce type de terrorisme. Aussi, pour éviter le pire, il faut donc « leur faire bon accueil ». Sinon ils risquent, une fois en âge de comprendre, de s’en souvenir et de chercher à se venger, expliquait sans complexe une « humanitaire » sur une radio publique.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
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Têtes à Clash n°36 : J-M Blanquer dénombre 1 000 cas d’atteinte à la laïcité à l’école
Franck Tanguy reçoit François Samson, Jacques de Guillebon, Yves Christen et Christian Vanneste. Ils débattent des atteintes à la laïcité à l’école, du nouveau gouvernement, des perquisitions chez Mélenchon et de la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
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Général Gomart : « l’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »
Le général Gomart, patron du renseignement militaire, qui a quitté l’armée en mai 2017, explique : « Cette invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée ».
Et « rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles ».
Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) était chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire.
Il a expliqué, en ouverture du colloque GEOINT (Géospatial Intelligence), qui s’est tenu à la Société de Géographie à Paris, les 11 et 12 septembre 2018, comment le trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.
- La Direction du Renseignement Militaire, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de Renseignement Géospatial Interarmées).
- Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
- C’est ainsi que la DRM peut présenter au gouvernement français une situation précise de la présence des migrants subSahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des « passeurs » de migrants.
- Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée (Eunavfor Med) lancée en mai dernier.
Le général Gomart a déclaré, lors du colloque, que les militaires français avaient repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte).
- Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent.
- Il les voit préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable.
Avant tout départ en mer, les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…
Le GEOINT est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques ».
L’invasion n’avance pas au hasard
Il n’y a donc aucun mystère, tout se sait.
- On sait où les « passeurs » vont s’approvisionner en bateaux.
- On sait que la Turquie délivre de faux passeports et que les autorités de réception ferment les yeux.
Le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, et il pourrait le voir également en Europe.
Mais peut-être regarde-t-il, par ordre, dans d’autres directions !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
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“Une sorte de colonisation à envers” : Olivier Faure , Premier secrétaire du PS a du voir cette vidéo
Cette scène se passe à quelques centaines de kilomètres de nos “frontières” ou ce qu’il en reste :
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Le Comité des droits de l’Homme nouveau cheval de Troie d’un Islam conquérant
Communiqué de Marie-Christine Arnautu, Député français au Parlement européen, Conseiller municipal et métropolitain de Nice :
Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, chargé de veiller à l’application du Pacte international pour les droits civils et politiques de 1966, vient de publier ses constatations sur la loi de 2010 interdisant le port du voile islamique intégral dans l’espace public. Dans sa décision, ledit comité, qui dépend du Haut-Commissariat des Nations Unies et se compose de 18 experts “indépendants”, exige de la France qu’elle retoque sa loi et qu’elle indemnise deux plaignantes, de confession musulmane, qui avaient été verbalisées en 2012. Bien que le président du Comité, l’Israélien Yuval Shany, ait souligné que le niqab est à ses yeux « une forme d’oppression contre les femmes », celui-ci estime néanmoins qu’une « interdiction généralisée à caractère pénal ne permet pas d’assurer un équilibre raisonnable entre l’intérêt général et les libertés individuelles ». Le Comité promeut donc ouvertement une vision multiculturelle de la société exigeant des “accommodements raisonnables” au nom bien sûr du respect des droits de l’Homme…
Les experts de cet énième comité Théodule n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Pas plus tard que cet été, ceux-ci ont blâmé l’arrêt de la Cour de cassation confirmant le licenciement de Fatima Latif, de nationalité marocaine, dans l’affaire de la crèche Baby Loup. Considérant que « le port d’un foulard ne saurait en soi être considéré comme constitutif d’un acte de prosélytisme » et que les juridictions françaises avaient bafoué la liberté de religion de la salariée, le Comité avait conclu que la France devait changer sa loi. Bertrand Louvel, Président de la Cour de cassation, en avait aussitôt pris acte. Se couchant devant les injonctions des experts onusiens, le premier magistrat de France avait alors clairement laissé entendre que la Cour allait devoir revoir sa jurisprudence pour se mettre en conformité avec leur interprétation délirante du Pacte international de 1966. Quelle humiliation !
Ceux qui minimisent le pouvoir contraignant du Comité pour les Droits de l’Homme en sont donc pour leurs frais. En cas de réticence de la France à faire évoluer sa législation, nul besoin d’une sanction onusienne pour l’y forcer (le comité n’a pas de pouvoir juridictionnel sur les Etats liés au Pacte de 1966) : les juges nationaux s’en chargeront eux-mêmes. Il leur suffira d’invoquer les engagements internationaux de la France.
L’indignation des Républicains qui, aujourd’hui, en appellent à la souveraineté et à l’identité de la France prêterait à sourire si le sujet n’était pas aussi grave. Or lorsque que leur famille politique était au pouvoir, celle-ci n’a cessé de brader la souveraineté du peuple français transférée par pans entiers à Bruxelles (UE), à Strasbourg (CEDH), à New York (ONU)… Et ils ont, toute honte bue, accepté que des magistrats s’immiscent, pour l’aggraver, dans les politiques d’immigration sans lesquelles la question du voile islamique ne se poserait même pas !
L’avis du Comité des Droits de l’Homme donnera à nos dirigeants une nouvelle bonne excuse pour se dispenser de faire appliquer la loi de 2010, aux islamistes des arguments supplémentaires pour imposer leur culture en France, et aux juristes du grain à moudre (l’avis du Comité des Droits de l’Homme s’oppose aux arrêts de la CEDH validant les législations française et belge sur la burqa). En définitive, il ne suffit pas de protester comme le font certains dirigeants LR, il faut agir. Et pour cela s’en donner les moyens, ce qui implique d’avoir le courage de dénoncer le gouvernement tyrannique des juges ainsi que les conventions et les organisations supranationales qui nous interdisent de défendre la civilisation chrétienne de l’Europe, l’identité de notre nation et nos modes de vie.