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Témoignage d'une habitante de Calais sur la situation avec les migrants.
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Europe: Une tempête menace à la frontière, selon des experts: « Maintenant, d’autres arrivent »
À la frontière croate, à seulement 224 kilomètres de l’Autriche, plus de 20 000 migrants espèrent avoir une chance de percer en Europe centrale.
L’exécutif est inquiet. Alarmiste? Hystérique? Le danger de l’immigration clandestine est-il trop souvent et trop fortement relayé par le gouvernement fédéral?
Notre journal a interrogé des experts de l’exécutif ayant les meilleures relations dans les Balkans.
Les informations les plus récentes des officiers de liaison sur la situation dans la région frontalière entre la Bosnie et la Croatie à Velika-Kladusa, à 224 kilomètres de Spielfeld, se trouvent sur le bureau du chef du département au ministère de l’Intérieur. Leur analyse: une tentative décisive d’au moins 20 000 migrants à ce poste frontalier avec l’Europe centrale pourrait être imminente.
« Ils sont armés, presque tous ont un couteau »
« Les Croates essaient vraiment de gérer cela seuls. Ils ont également positionné des forces spéciales lors de cette transition », déclarent les analystes du groupe III (Migration) du ministère de l’Intérieur à Vienne.
Mais il y a des développements inquiétants, les responsables disent:
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Du djihad à la guérilla urbaine, le pas est-il franchi ?
C’est avec consternation que les autorités ont constaté que, malgré leurs efforts (15.000 policiers mobilisés, autant qu’au Texas pour lutter contre la vague migratoire !), les incidents du 31 octobre (s’il est possible d’appeler « incidents » des voitures incendiées, des forces de l’ordre caillassées, un centre commercial pris d’assaut), non seulement avaient eu lieu, mais s’étaient étendus à nombre de quartiers jusque-là sans histoire, et qu’ils étaient le fait de jeunes de plus en plus jeunes (treize-quinze ans), que les médias complaisants appellent des enfants. Il « n’y a eu que » 116 interpellations qui, probablement, seront sans suite. La veille, pourtant, « la purge », c’est-à-dire l’appel à s’attaquer à tout ce qui représente l’autorité et l’État, avait été lancée. Plus tôt, des rappeurs appelaient à assassiner tous les Blancs – hommes, femmes et enfants. Excusez du peu. Bien entendu, on a crié au canular. Surtout pas de vagues, les moutons doivent être égorgés sans bêler.
Ces appels sont, en clair, des « fatwas » citoyennes, des appels, au niveau national, à la guérilla urbaine avec constitution de groupes par quartiers. Plus besoin d’attentats djihadistes, plus besoin de kamikazes, plus besoin de se radicaliser.
Car, aujourd’hui, ce sont certains jeunes, radicalisés ou non, qui mènent le combat. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à perdre et qu’ils ne croient pas aux valeurs qui rassemblent la nation. Nos peuples faits de vieux et de fatigués espèrent toujours qu’ils auront disparu avant de voir les réalités. Sauf que les prédictions se réalisent. En 40, on espérait que la guerre n’arriverait pas devant chez soi. Les habitants de Nîmes ou de Gaillac faisaient semblant de vivre comme si de rien n’était ; et puis, un jour, ils sont arrivés…
Les djihadistes sont en train de gagner. La violence s’étend maintenant partout, dans les quartiers, à l’école, dans les rues. Leur bras armé ? Les jeunes déboussolés, livrés à eux-mêmes et sûrs de leur impunité. La nature fait naître des fauves, l’éducation, des citoyens. La théorie rousseauiste de l’angélisme est malheureusement une fable. Des dizaines de cités en France, présentant, comme le disait pudiquement en 2016 un ministre de Hollande, des « similitudes potentielles avec Molenbeek », sont, de fait, devenues des zones où ce n’est pas la loi de la République qui est en vigueur. Désormais, la cible est claire : s’en prendre à l’ordre et à la culture occidentale.
Mais que font nos élites ? Sont-elles autistes ? Attendent-elles un embrasement pour agir ? Ou pensent-elles pouvoir se sauver, comme les aristocrates de 1789, si cela tourne mal ?
Leurs remèdes sont toujours les mêmes. Rien qui fâche les sphères mondialistes et internationalistes : discours compassionnels, déclarations tartarinesques, réunions interministérielles, décrets et lois. Comme les concernés ne reconnaissent ni les lois ni les règles de la République, il s’agit de cautères sur une jambe de bois.
Alors, quoi faire ? Certains, défaitistes, nous disent : c’est trop tard, l’inversion est devenue impossible. Il n’est jamais trop tard. L’exemple de l’Italie, des pays de l’Est et même des États-Unis prouve le contraire. Certes, ce ne sera pas facile, car c’est toute une frange de la population qui a fait sécession. Il faut des mesures fortes et de masse : interdiction et arrestation des manifestants qui se cachent derrière masques et foulards. Pour les récidivistes, envoi dans des camps de rétention où civisme, discipline militaire et cours tout court essaieraient, pour les moins violents, de les réinsérer dans la société.
Tout cela demande un courage que nos dirigeants, occupés à leurs petites affaires, n’ont pas. Dans ce vide politique, l’apparition d’un gouvernement autoritaire ne peut être exclue. Si cela arrivait, nos dirigeants actuels, qui nous affirment le craindre, en seraient les premiers responsables et les vrais coupables.
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Trump face au fascisme des migrants : No pasarán !
Une colonne de migrants salvadoriens converge avec les Honduriens contre les Etats-Unis, le tout financé par le fascisme mondialiste. Trump mobilise l’armée américaine et n’exclut pas qu’elle tire : ils ne passeront pas, No pasarán ! Couvert d’injures et de sarcasmes, Trump défend la civilisation.
L’actualité commande de revenir sur une question dont j’ai défini les termes voilà dix jours et qu’Olivier Bault a nourrie avant-hier d’informations passionnantes. Une nouvelle colonne de migrants, cette fois partis du Salvador, vise la frontière sud des Etats-Unis. On savait que des réseaux sociaux, des parlementaires de gauche, participaient à la formation de ces colonnes, on sait maintenant par qui l’association Peuple sans frontières (Pueblo sin fronteras) est financée : l’Open Society Fondation, du milliardaire mondialiste George Soros, et d’autres fondations qui soutiennent la gauche radicale anglo-saxonne, Ford, MacArthur, Carnegie. -
« Ben Allah c’était vraiment un mecque par clair… Personne n’était au coran de ce qu’il faisait vraiment »
Paysan Savoyard sur Facebook (octobre 2018)
Info : le pseudo du moment, Hubert Defrasses, tient toujours sur FB (sauf sur Le Monde, Libération, France-culture, 20 minutes et Le Parisien, d’où je suis banni).
Sur l’invasion
Il faut avoir le courage de le dire : la colonisation de l’Europe par les Blancs a assez duré !
(enlèvement en Libye, attentat en Tunisie…) Ce qui est bien c’est qu’il y a également beaucoup de musulmans en France : nous pourrons donc nous aussi participer pleinement au grand carnaval qui s’annonce…
Une femme en niquab est à voile et à faire peur
Pogba il est pas que bo
(pour échapper à la police Redoine mettait une burqua) Porter la burqua ne lui a pas permis de mettre les voiles
Ah Rédoine… Pas choisi l’endroit idoine… Pas pu passer la douane… A lui la cellule de moine…
La cavale de ce Faïd a permis de souligner cette info significative : à Creil, comme dans de nombreuses autres villes, quand on porte une burka on passe inaperçu…
(le procureur Molins commente l’arrestation de Redoine) Le Molins à paroles… Toujours les plus creuses et les plus serviles possible
Sur le Système mondialiste et immigrationniste, son projet, sa propagande, ses collabos, ses dissidents
(départ de Collomb) Comme ses prédécesseurs, le futur ministre de l’intérieur aura pour mission première de laisser entrer tous les gens de l’extérieur
Quel que soit le futur ministre de l’intérieur, ses instructions resteront les mêmes : 1) ouvrir les frontières 2) laisser filer les récidivistes une fois terminé leur bref séjour en prison 3) laisser les caïds et les imams gérer les « quartiers » 4) harceler les Français moyens de souche sur les routes
Les juges relâchent les délinquants que les flics s’obstinent à arrêter…. L’Aquarius va en chercher d’autres, avec la complicité de l’administration française… On donne aux forces de l’ordre la consigne de ne pas entrer dans les quartiers et de se concentrer sur le Français moyen au volant… Macron-Rothschild considère l’immigration comme une chance… Collomb a peut-être fini par se dire que ça faisait beaucoup…
Collomb a enfin la paix
Mélenchon, sa compagne, Corbière, sa compagne… : les Insoumis ont à leur tête des gens qui n’ont qu’un rapport assez lointain avec la France de souche…
Ben Allah, Djourhi, Sarkozy, Macron-Rothschild… Le sort des Français de souche est en de bonnes mains…
Ben Allah c’était vraiment un mecque par clair… Personne n’était au coran de ce qu’il faisait vraiment
Sur les politiciens, la sphère politico administrative, la gauche, la droite, la classe dominante
Au palais de l’Elysée, Valls se croyait destiné… Il lui reste les châteaux en Espagne
Macron a compris que les Français avaient envie d’un roi. Mais pas d’un roi qui soit le mignon de Rothschild…
(Corbières et Garrido mis en cause pour des travaux dans leur logement) Ils sont insoumis : ils n’ont donc pas à se soumettre à la morale commune
(le gouvernement double la prime à la casse) Si seulement on pouvait payer pour qu’il se casse
(restitution d’un Pissarro à une famille spoliée pendant l’occupation) Bravo : l’argent doit aller à l’argent
Banquier : le job le plus immoral après celui de maquereau
Sur la délinquance, la police, la justice
Il n’y a pas de violences scolaires : il y a une invasion migratoire
Infliger aux multirécidivistes un sévère « rappel à la loi », assorti d’un stage en centre équestre à visée éducative. Laisser les caïds et les imams régenter les « quartiers ». Abandonner à leur sort les pompiers caillassés. Harceler les Français moyens de souche sur les routes…
Le laxisme des politiciens et des juges laisse les Français moyens sans défense
(procès du mur des cons) Les juges rouges ont du sang sur les mains
Sur le féminisme, les homos, les mœurs
Le pire pour une féministe c’est quand personne n’a envie de la harceler
(la mortalité féminine liée au tabac augmente et se rapproche de celle des hommes) Bah, au moins l’égalité homme-femme progresse
Le pire pour une féministe c’est quand personne ne s’intéresse à elle
(miss France) Les analyses féministes sont démenties par les faits un milliard de fois par jour…
Vingt écrivaines ne valent pas un écrivain
Une écrivaine écrit en vain
On a du mal à suivre les libertaires : il faudrait baiser tout le temps et avec tout le monde mais ne jamais faire d’avances à ces dames sous peine d’être accusé de harcèlement….
L’air du temps : tous à poil pour les uns ; toutes à voiles pour les autres
Le pire pour les femmes ce n’est pas les « gros lourds » mais le poids des ans
Sur le vaste monde
L’Arabie séoudite ? C’est par allah, mecque… Tu peux même y aller en coran…
Trump incarne l’homme blanc hétérosexuel doté d’un comportement masculin normal : c’est pourquoi le Système le hait à ce point
(les musulmans lèvent des fonds pour les victimes de la fusillade dans une synagogue de Pittsburg) Les musulmans ont pour méthode d’avancer mosquées…
Une majorité de Français sans doute rêveraient d’être gouvernés par un Poutine … Et ils ont droit à un fondé de pouvoir de chez Rothschild
(les Africains se plaignent des multinationales occidentales) Aucune sympathie de ma part pour Total, Vinci ou Bolloré. Mais si les entreprises occidentales n’étaient pas là pour les exploiter, ils en feraient quoi de leurs ressources et de leurs minerais ? Ils les pileraient, mélangées au mil et à la bouse de vache ? Ils en feraient des colliers pour les cérémonies vaudous ? Des étuis péniens inoxydables ? Des selles de chameau en alu à effet vortex ? Des coupes-coupes rouillés pour leurs génocides low cost ? Marre de leurs jérémiades…
(prix Nobel attribué à une esclave sexuel de Daech) Inutile de nous faire part des souffrances endurées par tel ou tel dans les pays exotiques. Confrontés que nous sommes à l’invasion de notre pays et à la trahison de nos dirigeants, nous sommes nombreux à être devenus indifférents au reste…
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L’Italie expulse 2700 migrants clandestins
C’est une question de volonté :
Le ministre italien de l’Intérieur qui, malgré les menaces et les plaintes, a drastiquement réduit l’immigration clandestine et combattu les ONG de trafic d’êtres humains, veut maintenant travailler sur les expulsions.L’objectif étant d’en augmenter le nombre de manière exponentielle. La moitié des coûts sera à la charge de l’Union européenne. Avec ce plan, destiné à soutenir le décret sur la sécurité, Matteo Salvini prévoit de rapatrier au moins 2 700 migrants en situation irrégulière.
À la fin du mois de septembre, les centres de rapatriement avaient déjà triplé pour que « les irrégularités cessent ». Le gouvernement italien a alloué un budget de 12 millions d’euros pour le renvoi des clandestins venant du Bangladesh, du Pakistan, du Nigéria et de la Côte d’Ivoire, ou qui, bien que réguliers, souhaitent retourner dans leur pays d’origine, pays avec lesquels l’Italie n’a pas d’accord de réadmission directe.
Les projets seront financés par le Fonds « Asile, migration et intégration » (Fami) et viseront à encourager le processus de réinsertion professionnelle dans les pays d’origine. « Les activités du projet débuteront en février 2019 et se termineront le 31 décembre 2021 », a déclaré Viminale, soulignant que cette initiative, la deuxième depuis l’entrée en fonction de Salvini au ministère de l’Intérieur, fait suite à un projet similaire approuvé en août dernier, avec le soutien de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour le rapatriement de 900 immigrants, financé au moyen des 6 millions d’euros mis à disposition par la Commission européenne.
« Rapatrier les immigrants avec ce système, c’est-à-dire sur une base volontaire, est plus rapide et moins coûteux – dit Salvini – mon engagement prioritaire reste de conclure des accords avec les pays d’origine afin d’encourager les rapatriements forcés ». Un programme de remigration légale bien organisé est la seule réponse aux problèmes et à l’instabilité causés par le « multiculturalisme » et les lois irresponsables sur les frontières autorisant une immigration de masse incontrôlée en provenance des pays du tiers monde, selon le ministre de l’Intérieur.
https://www.lesalonbeige.fr/litalie-expulse-2700-migrants-clandestins/
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3,1 MILLIONS D’EXTRACOMMUNAUTAIRES SONT ENTRÉS LÉGALEMENT DANS L’UE EN 2017
C’est l’Union européenne qui l’affirme : « Les nouveaux titres de séjour délivrés par les Etats membres restent supérieurs à 3 millions en 2017. » Dont 250 000 rien que pour la France.
« En 2017, quelque 3,1 millions de nouveaux permis de résidence ont été délivrés dans l’Union européenne (UE) à des ressortissants extracommunautaires. Ce nombre a augmenté de près de 4 % (soit 112 000) par rapport à 2016. » Ainsi débute le long communiqué publié le 25 octobre 2018 (1) par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne.
Sur les raisons de cet afflux, Eurostat est formel : « Les raisons liées à l’emploi représentent près du tiers [32 %) de l’ensemble des nouveaux titres de séjour délivrés dans l’UE en 2017, les motifs familiaux 26 % et l’éducation 17 %, alors que les autres raisons, dont la protection internationale, représentaient 24 % ».
Eurostat insiste : « L’augmentation du nombre total de titres de séjour en 2017 par rapport à 2016 a été principalement due à l’augmentation de nombre de permis délivrés pour des raison d’emploi (155 000, soit + 18 %) ».
Sur ces 3,1 millions de titres de séjour délivrés en 2017, 22 %, soit 688 000, l’ont été par la Pologne, qui a quasi exclusivement accepté des Ukrainiens en quête de travail, ainsi que des Biélorusses ; 17 % (535 000) l’ont été par l’Allemagne d’Angela Merkel, qui a, elle, fait entrer 140 000 Syriens, 53 000 Afghans (ou présumés tels) et près de 50 000 Irakiens, et 16 % (517 000) l’ont été par le Royaume-Uni, qui, contrairement à une idée communément répandue, n’a pas fait venir principalement des Pakistanais ou des Indiens, mais des Chinois (près de 100 000).
Les Nord-Africains trustent le podium en France
Et la France ? En 2017, la France a délivré 250 000 titres de séjour à des ressortissants de pays extra-européens. En tête des bénéficiaires : les Algériens, à hauteur de 30 877 personnes. Puis les Marocains (29 266). Puis les Tunisiens (16 088). Soit un total de plus de 76 000 ressortissants d’Afrique du Nord, l’équivalent de la population d’une ville comme Béziers ou comme Pau, et plus que Carcassonne et Epinal réunis.
Les raisons pour lesquelles 250 000 ressortissants extra-communautaires ont obtenu un titre de séjour leur permettant de s’installer en France n’ont rien à voir avec le droit d’asile : 37,1 % d’entre eux sont venus pour « raisons familiales » – motif qui atteint 67 % pour les seuls Marocains ! –, 31,5 % pour « raisons liées à l’éducation », 11 % pour « raisons liées à l’emploi » et seulement 20 % pour « autres raisons », qui ne sont pas détaillées et incluent aussi bien… les diplomates que les « mineurs non accompagnés ».
(1) et non le 25 octobre 2017, comme indiqué par erreur sur le document.
https://info-nations.eu/31-millions-dextracommunautaires-sont-entres-legalement-dans-lue-en-2017/
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Le Maroc limite l’immigration subsaharienne
Maroc – RFI Afrique signale de nouvelles mesures restrictives prises par le gouvernement marocain à l’égard de l’immigration subsaharienne. Ainsi, les ressortissants du Mali, de Guinée et du Congo-Brazzaville doivent désormais obtenir une « autorisation de voyage électronique » quatre jours avant leur départ. La démarche se fait via internet.
Le ministère marocain des Affaires étrangères qu’il s’agit d’une phase d’expérimentation concernant ces trois pays. En fonction des résultats, la mesure pourrait être étendue aux ressortissants d’autres pays africains.
Le but de la mesure est de connaître les motifs de voyage des ressortissants de ces pays africains, dans un contexte qui fait du Maroc l’une des portes d’entrée principale de l’immigration clandestine vers l’Europe.
La police marocaine a déjà encadré des milliers de déplacements forcés d’immigrés subsahariens du nord vers le sud du royaume. Au cours de cette année 2018, 1.900 embarcations destinées à l’immigration clandestine ont déjà été saisies.
https://www.medias-presse.info/le-maroc-limite-limmigration-subsaharienne/100291/
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Angleterre : pourquoi les viols commis par un gang d'origine pakistanaise ont été tus par la presse
Pour avoir parlé du procès du gang d'Huddersfield sur Facebook, le militant d'extrême droite Tommy Robinson a écopé de treize mois de prison. - Daniel LEAL-OLIVAS / AFP
Un groupe d'hommes d'origine pakistanaise a été condamné par le tribunal de Leeds, en Angleterre, pour des viols commis contre des jeunes filles. Alors que les scandales sexuels d'ampleur se multiplient outre-Manche, le procès était sous embargo médiatique : pas un mot dans la presse. Explications.
Les Britanniques commencent à en avoir une triste habitude : après les drames survenus à Rochdale, à Rotherham et à Telford, un nouveau scandale sexuel vient d'être éventé. Les faits, survenus cette fois-ci à Huddersfield, dans la région du Yorkshire, sont très similaires aux affaires précédentes : un gang d'hommes, très majoritairement d'origine pakistanaise, a perpétré d'ignobles crimes sexuels sur des jeunes filles. Cette fois-ci, vingt hommes ont été condamnés au cours de trois procès successifs, dont le dernier vient de se conclure ce 8 octobre à Leeds. Entre 2004 et 2011 à Hurddersfield, 22 viols ont été commis envers 11 adolescentes, dont les plus jeunes avaient 11 ans. Les filles étaient souvent droguées, puis violées par plusieurs membres du gang ; d'autres étaient amenées dans des endroits isolés où elles étaient menacées et forcées à satisfaire les requêtes sexuelles de leurs agresseurs.Ce n'est pas la première fois que les réseaux pédophiles indo-pakistanais frappent en Grande-Bretagne. Mais une nouveauté a cette fois-ci alimenté les tensions : alors que le premier procès a débuté en janvier, et que le dernier s'est achevé au début du mois d'octobre, le silence médiatique a été total sur la question : en effet, la justice britannique avait interdit à la presse d'évoquer l'affaire judiciaire, un embargo qui n'a été levé que ce vendredi 19 octobre. Cette décision a alimenté les soupçons d'omerta, d'autant plus que le sujet est extrêmement sensible au Royaume-Uni : les sévices commis par les gangs ont longtemps été "couverts" par une série d'acteurs trop inquiets de "stigmatiser" la communauté pakistanaise… au risque de mettre en danger les victimes, dans un pays profondément acquis au multi-culturalisme et à l'obsessionnelle volonté de ne pas "blesser" telle ou telle communauté.Le précédent de Telford : un silence coupable et dévastateur
La dernière affaire de ce type s'est produite à Telford, près de Birmingham. Dans une longue enquête, parue en mars dernier, le Sunday Mirror a montré que près de 1.000 jeunes filles issues de la classe ouvrière blanche de cette ville ont été victimes d'un réseau de pédophiles originaires du sous-continent indien… et que des institutions comme le conseil local de la ville, alertées à plusieurs reprises, ont presque systématiquement minoré les faits par crainte d'être accusées de racisme. La police aurait refusé cinq fois d'ouvrir une enquête, finalement mise en oeuvre grâce aux multiples signalements de Lucy Allan, députée conservatrice élue en 2015 à Telford. La question est d'autant plus problématique que d'après l'élue tory, "l'existence des gangs [de pédophiles] est liée à la culture pakistanaise", une assertion confirmée en mars dernier par une enquête de The Independentmontrant que les agresseurs pakistanais de Rotheram étaient persuadés que leurs sévices avaient un sens religieux - ils récitaient notamment des sourates du Coran lorsqu'ils battaient leurs victimes. L'omerta autour de Telford a été policière et politique, mais également médiatique : de grands quotidiens comme le Times et le Guardian ont fort timidement relaté les faits, pourtant choquants, en pleine période #MeeToo ! En France, L'Obs a carrément choisi d'angler son traitement de l'affaire de Telford sur un scandale qui "fait le miel de la fachosphère" et "réactive clichés et fantasmes xénophobes"...On comprend mieux pourquoi l'affaire d'Huddersfield, révélée ce vendredi 19 octobre par la presse britannique, avait de quoi alimenter les accusations d'omerta : l'expérience dramatique et récente de Telford, ainsi que le silence médiatique imposé cette-fois ci par la justice dans les procès du gang d'Huddersfield, incitaient à l'inquiétude. D'autant qu'un militant d'extrême droite, Stephen Yaxley-Lennon, plus connu sous le pseudonyme de Tommy Robinson, a tenté d'instrumentaliser les restrictions imposées par le tribunal de Leeds. Ce trentenaire, fondateur de l'organisation extrémiste English Defence League (Ligue de défense anglaise), a tenu un Facebook Live consacré au procès du gang d'Huddersfield en mai dernier, brisant la loi du silence. Il a été aussitôt arrêté et conduit devant un juge dans les heures qui ont suivi, avant d'être condamné à 13 mois de prison pour outrage à la justice. Pour ne rien arranger, la justice a imposé un embargo médiatique sur l'incarcération de Robinson… Mais la nouvelle s'est diffusée auprès de ses sympathisants et des manifestations à Leeds ainsi que devant Downing Street se sont tenues.Pourquoi la justice a interdit la publicité du procès de Leeds
Finalement, l'ensemble du scandale d'Huddersfield et de ses répercussions a été révélé en bloc ce vendredi. Mais cette fois-ci, le délai entre les événements et le moment où ils ont été rendus publics n'est pas imputable à un silence coupable des médias et des institutions. En effet, la cour de Leeds a pris dès janvier dernier la décision d'imposer une "reporting restriction" (qu'on pourrait traduire par "interdiction de publier"), pour des motifs fréquemment invoqués dans le monde de la justice anglo-saxonne. Un acte de 1981 autorise en effet les juges britanniques à "reporter la publication de tout article relatant une procédure judiciaire", la durée de l'embargo pouvant s'étendre "aussi longtemps que la cour estime nécessaire d'éviter un risque important de porter préjudice à l'administration de la justice." La jurisprudence, inscrite dans un rapport du Judicial College datant de juin 2014, précise que "la règle générale est que l'administration de la justice soit effectuée en public", et que "les médias doivent pouvoir relayer les procédures pleinement et en temps réel". Mais ce principe, totalement inconnu en France, souffre quelques exceptions.Il en existe deux principales : la première est d'éviter qu'une couverture trop médiatique trop sensationnaliste, dans un sens ou dans l'autre, n'influence excessivement les jurés. Une problématique particulièrement concrète au pays des tabloïds et des unes tapageuses. C'est cette raison qui a été invoquée par le tribunal de Leeds, relate le Yorkshire Post : "Il y avait tellement de prévenus accusés d'avoir commis des abus sexuels qu'ils ne pouvaient pas être tous entendus lors d'un même procès. En conséquence, la cour a imposé de strictes restrictions de publication sur les premiers procès, dans le but de s'assurer que les jurés des procès suivants ne seraient pas influencés par la couverture médiatique." Le deuxième motif justifiant ce black-out médiatique découle du premier : il consiste à éviter de donner des arguments supplémentaires à la défense des accusés, qui pourrait se saisir du traitement médiatique pour contester le caractère équitable du procès et décrédibiliser la décision de justice.Dans le cas du scandale d'Huddersfield, ce sont bien ces motifs, avancés dès les débuts de la procédure judiciaire, qui ont été mis en avant par la justice. La presse , depuis la fin de l'embargo, publie d'ailleurs de nombreux papiers sur l'affaire. Le Yorkshire Post a notamment fait paraître un éditorial condamnant l'attitude du militant d'extrême droite Tommy Robinson, estimant que celui-ci "doit des excuses aux victimes du gang" : "Sa ligne était que les journaux comme le Yorkshire Post étaient trop effrayés de dire la vérité car les criminels sont tous des hommes asiatiques, écrit le quotidien local. Maintenant que les restrictions de publication sont levées, la vérité est révélée : Yaxley-Lennon (Tommy Robinson, ndlr) a placé sa notoriété personnelle devant toute pensée pour les seules personnes qui comptent dans cette affaire ; les victimes." Maintenant que les vingt criminels sont en prison, le temps est donc venu, relate le Yorkshire Post, de livrer le récit de ce nouveau drame. -
Une Allemande prévient. Suicide de l'Europe le 10 décembre.