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Hidalgo, la reine de la jungle parisienne - Journal du Mercredi 23 Mai 2018
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[Vidéo] Bistro Libertés avec Romain Espino de Génération Identitaire
Martial Bild et les sociétaires reçoivent le porte-parole de Génération Identitaire Romain Espino. Ils débattent de l’utilité des fiches S, de la position de la diplomatie française après le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et du désamour pour le festival de Cannes.
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Immigration, islam, famille : un accord de droite en Italie
Le Mouvement 5 Etoiles et la Lega ont conclu un accord de gouvernement qui devrait inspirer la droite française tant il porte sur l’essentiel. Extrait dans Minute :
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« Terrorisme : je ne suis pas plus islamophobe que christianophobe ou judéophobe. Je préfère interpeller sur les causes que sur les conséquences, aussi dramatiques soient-elles… »
Entretien avec Philippe Randa
Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale
Plusieurs personnalités ont signé un « Manifeste contre les nouveaux collabos de l’islam » cliquez ici dont Guy Millière, Guillaume Faye, le Dr Alain de Peretti, Gérard Brazon, Jean Robin, Abbé Guy Pagès, Marc Rousset, Uli Windisch… Pas vous ?
Non, bien qu’on me l’ait proposé, mais je ne suis pas plus islamophobe que christianophobe ou judéophobe… De philosophie païenne, je suis tolérant envers toutes les religions. Les sanglantes dérives au nom d’Allah sont directement et avant tout liées à l’immigration incontrôlée et à l’actuelle politique extérieure des États-Unis… Je préfère interpeller sur les causes que sur les conséquences, aussi dramatiques soient-elles. Au début du XXe siècle, les musulmans en France étaient estimés à environ 120 000 ; ils pratiquaient leur religion au vu et au su de tout le monde sans revendications insupportables et personne n’y trouvait rien à redire… Tout a changé à la fin de ce siècle après l’arrivée incontrôlée de plusieurs millions d’immigrés à majorité musulmane : les conversions à l’islam n’ont jamais été numériquement importantes, c’est le flot continu – car l’immigration officiellement « restreinte » depuis les années soixante-dix du siècle dernier, ne l’a jamais été – de millions d’étrangers convertis qui nous posent aujourd’hui des problèmes autant d’identité que de sécurité : tous les jours, nous pouvons constater autant l’échec de l’intégration que de l’assimilation pour des millions de ces « nouveaux Français » qui, de fait, ne le sont que de papiers ; plus terrible encore, il y a le rôle que jouent les innombrables associations et les « idiots utiles » qui favorisent et accueillent les clandestins : leurs filières sont redoutablement efficaces. Grâce au totalitarisme du « politiquement correct » relayé par la quasi-totalité des médias mainstream, ils agissent quasiment en toute impunité : les différents gouvernements de la France depuis un demi-siècle sont paralysés à l’idée d’être accusés de racisme. Ainsi le passeur de migrants Cédric Herrou qui a enfreint la loi française est invité au Festival de Cannes, tandis que les militants de Génération identitaire qui ont fait respecter sans violence aucune cette même loi française notamment au Col de l’Échelle, sont discriminés jusque sur leurs lieux de travail.
Vous pensez donc que l’islam peut avoir une place en France ?
De fait, il l’a : il y a entre 8 et 10 millions de personnes d’« origine musulmane », plus ou moins croyantes et pratiquantes. On peut imaginer les traquer, les parquer et les expulser, bien sûr ! Mais encore faudrait-il expliquer comment s’y prendre et où « s’en débarrasser »… Leurs pays d’origine ? Ils sont plusieurs millions à être nés sur le sol français, désormais depuis deux ou trois générations…
Cela pourrait au moins s’envisager pour les Fichés « S » ?
Rappelons qu’ils sont au nombre de 20 000 selon l’actuel Ministre de l’Intérieur Gérard Colomb : tous ne sont pas musulmans, certes, mais c’est la majorité. À l’évidence, les pays dont ils sont originaires n’accepteront sans doute par de récupérer de telles canailles, nées qui plus est sur le territoire français. Quant aux naturalisés, tel Khamzat Azimov, né en Tchétchénie en 1997 et naturalisé français, si tant est que leur pays d’origine accepte de les récupérer, on imagine quel sort leur sera réservé sur place… Certains pourront s’en réjouir, mais les associations auto-proclamées des droits de l’homme dont c’est le gagne-pain feront pleurer dans les chaumières françaises sur le sort qui leur sera réservé. Et puis, l’actuel président tchétchène ne s’est pas gêné de dénoncer la responsabilité de notre belle démocratie (que le Monde entier est censé nous envier) dans la dérive djihadiste d’Azimov ; je le cite : « Il est important de noter que l’entière responsabilité de l’orientation criminelle de Khamzat Azimov revient aux autorités françaises ; il est né en Tchétchénie, mais il a grandi dans la société française, où ont été forgées sa personnalité et ses opinions »… Incontestablement, il a raison. Ça fait mal à entendre, certes, même si les coups de couteau d’Azimov ont fait plus de mal encore à ses victimes (1 mort et 4 blessés)…
Alors, il n’y a rien à faire ? On laisse l’islam continuer de progresser en France et les Fous d’Allah frapper où ils veulent, quand ils veulent ?
Bien sûr que non, mais plutôt que des imprécations, ne pourrait-on pas plutôt chercher des solutions efficaces parce que surtout envisageables ? Par exemple, inscrire l’interdiction du « djihad » dans la loi française et l’assortir d’une déchéance automatique de la nationalité française ? Ainsi, tous ceux partis faire la guerre en son nom hors de nos frontières ne pourraient plus revenir… Ce serait déjà autant de personnes dangereuses tenues à l’écart ! Quant aux « terroristes potentiels » qui ne sont pas encore passés à l’acte, ce sont pour la grande majorité d’entre eux d’anciens délinquants de droit commun. C’est donc à ce stade-là qu’il convient d’abord d’intervenir : repérer autant parmi la population carcérale que parmi les aumôniers musulmans ceux qui les radicalisent… Et puis surtout, principalement et impérativement, pour tarir la source d’approvisionnement en terroristes futurs, fermer les vannes de l’immigration incontrôlée… Tant que cela ne sera pas le cas, on ne pourra que compter nos chômeurs et pleurer nos morts. Soit continuer la politique de l’autruche comme depuis des décennies. Le pire serait de découvrir que nos concitoyens s’y sont définitivement résolus.
Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.
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LA RÉPONSE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT ITALIEN À BRUNO LE MAIRE : « LES ITALIENS D’ABORD ! »
L’année dernière, Marine Le Pen en rêvait et c’est en Italie que l’alliance des populistes des deux rives s’est accomplie avec le gouvernement formé, ce lundi, par la Ligue de Matteo Salvini et le Mouvement 5 étoiles de Luigi Di Maio avec, comme Premier ministre, Giuseppe Conte, brillant professeur de droit au profil assez lisse.
En démocrate vigilant, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, ne pouvait que se ridiculiser, lui (et la France, au passage), avec ces propos tenus ce dimanche dernier sur Europe 1 : « Les Italiens doivent comprendre que l’avenir de l’Italie est en Europe et nulle part ailleurs ! Il y a des règles à respecter… » Bref, c’est l’Europe punitive. Et le même de poursuivre, passant du registre de la menace à celui de l’apocalypse annoncée : « Si le nouveau gouvernement prenait le risque de ne pas respecter ses engagements sur la dette, le déficit, mais aussi l’assainissement des banques, c’est toute la stabilité financière de la zone euro qui serait menacée. »
Ce qui inquiète Bruno Le Maire, grand sensible devant l’éternel ? Cette déclaration, peut-être : « Nous entendons revoir, avec les partenaires européens, le cadre de la gouvernance économique », ce qu’exigeaient, précisément, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle de 2017. La réponse de Matteo Salvini, qui n’a pas tardé, vaut son pesant de prosciutto :
« Je n’ai pas demandé les votes et la confiance pour continuer sur la route de la pauvreté, de la précarité et de l’immigration : les Italiens d’abord ! »
Voilà qui a, au moins, le mérite d’une indubitable clarté.
D’ailleurs, si Bruno Le Maire connaissait mieux l’Europe, il saurait que, pour jovial qu’il puisse souvent paraître, le Ritalien peut aussi se révéler susceptible, surtout lorsque chatouillé de trop près ; ce qui lui aurait sûrement évité cette autre réplique cinglante :
« Que les Français s’occupent de la France et ne se mettent pas à casser les pieds chez les autres. […] Il y a ce ministre français [Bruno Le Maire, donc, NDLR] qui dit que “le prochain gouvernement devra continuer à faire ce qu’ont fait tous les autres avant lui”. Qu’il se mette le cœur en paix : nous ferons l’exact contraire de ce qu’ont fait les gouvernements qui nous ont précédés. »
Au fait, ce programme qui donne des sueurs froides à notre ministre, qu’a-t-il de si proprement scandaleux ? On y trouve des mesures sociales – de gauche ? – et des mesures sécuritaires – de droite ? – parmi lesquelles : abaissement de l’âge de la retraite, instauration d’un salaire minimum et d’un revenu de citoyenneté de 780 euros par mois. Mais aussi des baisses d’impôts significatives et des mesures musclées quant à l’immigration de masse et un islam de plus en plus envahissant. Soit un programme qu’on pourrait tenir pour être à la fois de « gauche » et de « droite » ; ce qui est une assez bonne définition du populisme. Il n’y a donc pas tromperie sur la marchandise.
On y trouve même des mesures sociétales assez intéressantes en matière de « moralisation de la vie politique », telle cette interdiction faite aux francs-maçons de devenir ministres. Mesure qui, dit-on, pourrait déclencher un peu plus l’ire des instances européennes, mais qui s’explique assez bien, étant donné le contexte local : le souvenir du scandale de la loge P2, avec ses implications au sein du Vatican, de la Mafia et de la CIA, est encore largement présent dans les mémoires.
Cette alliance des populismes, Marine Le Pen l’appelait de ses vœux l’année dernière. Jean-Luc Mélenchon n’a pas osé franchir le Rubicon, préférant céder devant ses ouailles immigrationnistes pratiquant un gauchisme d’un autre temps. Dommage. Car une alliance du peuple, celui du « non » au référendum sur la Constitution européenne, celui qui souffre de la mondialisation, celui des invisibles et de la France périphérique aurait eu un peu plus d’allure que cette fantasmatique union des droites dont un Laurent Wauquiez ne veut à aucun prix et que réclame en vain un Front national aujourd’hui passablement déboussolé.
http://www.bvoltaire.fr/reponse-nouveau-gouvernement-italien-a-bruno-maire-italiens-dabord/
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Italie : M5S-Ligue prévoit un budget important pour l’expulsion de migrants
Italie : M5S-Ligue prévoit un budget important pour l’expulsion de migrants >> https://bit.ly/2IZD5Ug
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Emmanuel Macron face à l’immigration : l’esbroufe pour masquer le vide [Partie 4]
Par Robert Martin ♦ Un de nos lecteurs nous a récemment contactés. Fonctionnaire retraité ayant assuré un rôle important au sein du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France, il est théoriquement soumis à un devoir de réserve, nous avons donc respecté son anonymat en modifiant son nom. Néanmoins, face aux actions d’Emmanuel Macron et notamment à sa loi Asile et Immigration, il a décidé de nous communiquer plusieurs textes. Nous avons décidé de publier en 5 parties un grand texte solidement documenté sur le projet de loi d’Emmanuel Macron et, plus globalement, sur les mesures qu’il faudrait adopter pour gérer efficacement la crise migratoire.
Après une première partie dédiée à l’analyse globale du texte Asile et Immigration, et un commentaire détaillé du rapport du Conseil d’Etat sur ce projet de loi, puis une analyse sur le manque de sérieux du projet de loi, Robert Martin tentera ici de donner plusieurs pistes de réformes pragmatiques et simples qui pourraient avoir un impact réel.
PolémiaLa réforme de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA)
Améliorer la solennité des lieux :
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- Drapeau et rappel des symboles républicains dans le hall et les salles d’audience
- Tenue distinctive pour les membres de la formation collégiale composée de trois membres :
- un président, appelé président de formation de jugement, nommé :
- un assesseur nommé par 3 ans le vice-président du Conseil d’État parmi des fonctionnaires en activité ou retraités ;
- un assesseur nommé par le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) sur avis conforme du vice-président du Conseil d’État ;
La Cour nationale du droit d’asile est la seule juridiction à comprendre parmi ses membres un représentant d’une organisation internationale, le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, qui participe de ce fait à l’exercice d’une mission de souveraineté nationale. Ce dernier doit être de nationalité française.
Harmoniser la rémunération entre les assesseurs :
La rémunération des assesseurs « HCR » est d’environ le double de celle des assesseurs « Conseil d’Etat » qui ne percevaient qu’une indemnité journalière fixée au 1er juillet 2017 à 126 € avant impôt pour des vacations commençant à 9h00 et pour une durée variable d’une dizaine heures en moyenne, auxquelles s’ajoutent l’examen des 13 dossiers numérisés et transmis préalablement à l’audience de jugement, soit au moins 20 minutes pour « parcourir » une soixantaine de pages numérisées en moyenne par dossier.
Ce qui donne au total pour une quinzaine d’heures de travail, un revenu horaire de 8,40 € imposable, c’est à-dire, 0,65 € (soit +8,40 %) de plus que le SMIC horaire net fixé depuis le 1er Janvier 2017 à 7,75 € net.
Cette situation a dû encore se dégrader avec l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018-03-10Sans vouloir mettre en cause leur indépendance de jugement, il faut néanmoins admettre qu’à la différence des assesseurs « Conseil d’Etat », les assesseurs « HCR » doivent – semble-t-il – rendre régulièrement des comptes au HCR sur la nature des décisions prises. Or, nombreux sont les assesseurs « HCR » disposant de revenus précaires ou modiques qui complètent largement leurs moyens financiers par plusieurs audiences à la CNDA.
Il semble indispensable de ne pas laisser s’accroitre cet écart de rémunération.
La réforme du rôle des avocats
Les avocats « professionnels»
Problème de la concentration des dossiers entre quelques avocats, ce qui assure quasiment à leurs clients entendus en audience normale un délai important avant leur passage devant la CNDA.[1]Les « intermittents de l’AJ»
Ces avocats sont rémunérés sur la base de 16 unités de valeur (UV actuellement fixée à 32 €), soit 512 € par dossier plaidé devant la CNDA, sachant qu’en principe 2 dossiers leur sont attribués par jour d’audience, représentent environ 400 avocats concentrés pour l’essentiel sur les barreaux d’Ile-de-France.La suppression possible de la procédure de demande d’attribution de l’Aide juridictionnelle (AJ)
Tous les demandeurs de l’asile ayant pratiquement droit à l’AJ[2], sauf si leur recours est :
- Sollicité contre une décision de l’OPFRA rejetant une demande de réexamen dans le cas où le demandeur a été entendu par l’OPFRA et la CNDA devant laquelle il a déjà été assisté par un avocat au titre de l’AJ,
- Est manifestement irrecevable (forclusion) ou infondé,
- Les délais de dépôt de la demande ne sont pas respectés (15 jours après réception par le demandeur de la décision de rejet de l’OFPRA, mais le demandeur peut faire sa demande d’AJ au plus tard dans son recours).
On peut se demander quel est l’intérêt financier de maintenir cette procédure puisque selon le rapport d’activité de la CNDA pour 2017, le taux d’admission à l’AJ s’est élevé à 96,6 % sur 44 989 décisions rendues en 2017 et à 96,2 % sur 28 217 décisions rendues en 2016. .
Des officiers dans les ambassades françaises
La création à titre expérimental d’un poste d’officier de protection dans une ou plusieurs des ambassades des pays ayant le plus grand nombre de demandeurs recensés sur les dernières années (Bangladesh, Albanie, RDC, Haïti) serait une bonne piste.
Placé auprès de l’attaché de sécurité intérieure (ASI qui est soit un policier ou un gendarme) il serait chargé de « crédibiliser » les nouvelles demandes dès leur dépôt devant l’OFPRA).
Le recensement des familles polygames
Bien qu’interdite en France, le nombre de familles polygames avait été estimé en mars 2006, dans un rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme entre 16 et 20 000 familles, soit près de 200 000 personnes.
Robert Martin 19/05/2018
[1] Dans une lettre ouverte au président de la République, le Syndicat des avocats de France (SAF) a fait état, lundi 14 mars, d’une correspondance adressée le 13 décembre 2010 par Brice Hortefeux, alors chargé de l’Intérieur et de l’Immigration, au Garde des Sceaux Michel Mercier dans laquelle il demande son intervention à l’encontre de Maître Gilles Piquois, avocat spécialisé dans le droit d’asile. La raison : cet avocat disposerait à lui seul “d’un stock de 1.700 dossiers” de demandeurs d’asile en cours d’examen devant la Cour national du droit d’asile (CNDA). …Me Piquois. Joint par l’Obs, il rejette en bloc les griefs contenus dans cette missive. Il assure ainsi que le chiffre évoqué par Brice Hortefeux [1700, ndlr] est bien au-delà de la réalité et pourrait “être largement diminué d’un tiers.”
“Compte tenu des limites de sa disponibilité pour participer aux audiences et de son refus de se faire substituer, cet avocat contribue aux difficultés rencontrées par la cour pour juger dans un délai raisonnable”, estime le ministre. Par conséquent, il juge que cette attitude “induit un coût non négligeable pour l’Etat” dans la mesure où ces demandeurs d’asile bénéficient “plus longtemps que d’autres” du dispositif d’hébergement et d’accueil prévu par la loi française. Brice Hortefeux s’appuie sur l’article 21.3.1.3 du règlement intérieur du barreau de Paris qui dispose que “l’avocat ne peut accepter une affaire s’il est dans l’incapacité de s’en occuper promptement compte tenu de ses autres obligations”.[2] La circulaire du 19 janvier 2017, rappelle que les demandeurs d’asile ne sont pas soumis au contrôle de leurs ressources pour bénéficier de l’AJ.
Crédit photo : Emmanuel Macron – LeWeb 2014 [CC BY-SA 2.0], via Flickr
https://www.polemia.com/emmanuel-macron-face-a-limmigration-lesbroufe-pour-masquer-le-vide-partie-4/
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TERRORISME ISLAMISTE : LES MÉDIAS ONT VRAIMENT CHANGÉ
Les dernières réactions aux agressions islamistes ont fait apparaître une nouvelle approche politique et médiatique du phénomène et l’on a vu, ces derniers temps, se tenir et se développer, de plus en plus nombreux, des propos nouveaux, en contraste avec les indignations immenses et graves qui étaient de mise à l’époque héroïque des Charlie, charlots et autres résistants des terrasses et cafés des lendemains d’attentat…
Et, certes, on organise encore des marches blanches, mais avec moins de monde et de conviction ; la tour Eiffel, sur ordre de la reine socialiste Hidalgo de Paris, est privée de lumière toute une nuit, mais plus personne ne s’en soucie ; on voit encore bougies et bouquets de fleurs s’entasser sur les lieux où ont péri les malheureuses victimes, mais en moins grand nombre ; et les heures de reportage qui leur sont consacrées fondent comme neige au soleil…
Non, le cœur n’y est vraiment plus, et les médias se font peu à peu l’écho d’un début de changement de pensée sur le terrorisme islamiste et ses effets, alors que les célèbres pilules de Cépassalislam ou de Padamalgame ont vu leurs ventes baisser sensiblement.
C’est qu’un nouveau concept vient de naître, qui est celui de sa banalisation et de sa normalisation, exprimées à travers la formule : « Il faut que les Français s’habituent, il faut qu’ils apprennent à vivre avec, car cela ne s’arrêtera pas… »
Exemple de ce discours, sur une chaîne de télévision — j’ai oublié laquelle, mais peu importe puisqu’elles disent toutes la même chose —, le propos tenu par un célèbre chroniqueur — mais de plus en plus de journalistes et de politiques le tiennent également. Voici à peu près ce que cela donnait : « Il faut que chaque Français se dise, tous les matins en sortant de chez lui, qu’il peut se faire renverser par une voiture, qu’une tuile peut lui tomber sur la tête ou qu’il peut aussi recevoir un coup de couteau, alors qu’il marche sur le trottoir. »
Eh oui, c’est comme ça, c’est la vie, mon brave ! Tout peut arriver !
N’en doutons pas, ce nouveau concept fataliste, avec les nouvelles perspectives économiques qu’il pourrait engendrer, est appelé à se développer dans les mois et les années qui viennent. Bientôt, les coups de couteau en pleine rue, les voitures qui vous foncent dessus, les massacres de clients dans les supermarchés au nom d’Allah seront mis sur le même plan qu’une glissade sur une peau de banane, un entartage crémeux façon BHL ou un dépassement du 80 km/h.
Et pour encore plus de banalisation, mais aussi de bénéfice économique — car, dans la France du Président Macron, tout ce qui peut rapporter de l’argent est vite repéré —, j’imagine d’autres suites lucratives. N’a-t-on pas vu se créer, déjà, une entreprise (pardon, une start-up) pour compter les manifestants de la CGT et des Insoumis chroniques ? Ainsi, une nouvelle start-up pourrait bientôt proposer à ses clients des cottes de mailles et des minerves ultrafines en acier trempé sur lesquelles aucun couteau, y compris le plus acéré, n’aurait de prise. L’heureux acheteur de ce nouveau produit vestimentaire pourrait se promener tranquille dans les rues sans risque de se faire égorger ou poignarder dans le dos ou la poitrine. En même temps, il contribuerait à la prospérité du pays et à la création de nouveaux emplois.
On pourrait appeler cette nouvelle start-up, dont on peut être sûr qu’elle sera vite cotée en Bourse, et que ses actionnaires percevront de gros dividendes, « Stop Attentat » ou « Marche Tranquille » ou encore « Jecrainsplusrien.com »…
http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-islamiste-medias-ont-vraiment-change/
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Oui, le Grand Remplacement est en cours et les « statistiques » le confirment !
Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Dans un article récent paru dans Monde & Vie, Jean-Paul Gourévitch a refusé d’accepter la thèse du Grand Remplacement. Il se trompe.
« Ouvrez les yeux »
Une première remarque d’abord. Au cours de sa vie tumultueuse, le Front national a connu pas mal d’avanies mais aucune de ses affiches n’a été censurée. Aucune ? Non, sauf une : celle qui représentait le regard d’une femme aux yeux bleus et était légendée ainsi : « Immigration : ouvrez les yeux ».
Elle fut interdite sous un prétexte futile de droit à l’image de France 3 alors que l’affiche était inspirée par le visage d’une conseillère régionale FN… C’était au début des années 1990 et précisément il ne fallait pas que les Français ouvrent les yeux !Penseur du Grand Remplacement, Renaud Camus est un écrivain qui n’apprécie guère les statistiques mais qui aime à dire : « Ouvrez les yeux ». Convenons que l’argument est assez convaincant ! Davantage que certains contre-arguments statistiques tels que ceux utilisés dans le dernier numéro de Monde et Vie. Jean-Paul Gourévitch, essayiste par ailleurs intéressant, commet une double erreur : de raisonnement et de chiffre.
Un raisonnement qui oublie la question générationnelle
Parlons d’abord du raisonnement. Sur la base de ces chiffres (que je contesterai après), Jean-Paul Gourévitch affirme que le solde des entrées d’étrangers plus le solde naturel d’origine étrangère se monte à 310 000 personnes et nous dit que cela ne représente que la bagatelle de 0,46 % de la population française. Observons d’abord qu’il serait plus exact de parler de 0,46 % de la population résidant en France que de 0,46% de la population française. Ce n’est pas tout à fait pareil. Mais là n’est pas l’essentiel.
La grossière erreur de raisonnement consiste à avoir au numérateur une population jeune – d’une part, les naissances d’origine étrangère dans des populations dont le taux de fécondité est le double de celui de la population de souche, d’autre part, les entrées d’étrangers dont la très grande majorité se situe dans la tranche d’âge 15/35 ans – tout en ayant l’ensemble de la population au dénominateur !
Or l’immense majorité des décès concerne des Français de souche. Leur proportion n’est pas la même parmi les naissances… C’est bien là qu’est le Grand Remplacement que chacun peut constater intuitivement d’ailleurs en lisant les pages d’état civil dans les bulletins municipaux.
Ce qui serait honnête, c’est de rapporter les entrées, non pas à l’ensemble de la population, mais à la population française de moins de 40 ou 45 ans. On ne trouverait pas alors le chiffre de 0,46 % mais celui de 1 %… ce qui est nettement différent.
Oubli de la drépanocytose et minorations statistiques
L’erreur de raisonnement est elle-même d’autant plus grave qu’elle se cumule avec une minoration des chiffres utilisés. Jean-Paul Gourévitch en cite trois : les sorties de Français, les naissances d’origine étrangère, les entrées d’étrangers.
Jean-Paul Gourévitch évalue les sorties définitives de Français à 80 000 par an. C’est un domaine qu’il connaît bien et pour lequel il a fait un travail remarquable. Je retiens donc ce chiffre.
Il évalue ensuite le solde naturel des naissances étrangères (naissances moins décès) à 150 000. C’est un chiffre minoré car il ne prend pas en compte les deuxième et troisième générations. Or, près de 40% des enfants sont dépistés à la naissance pour la drépanocytose, une maladie génétique rare qui ne concerne que les enfants (pas tous d’ailleurs) d’origine extra-européenne. Il est donc permis d’évaluer à 280 000 les naissances d’origine étrangère.
Pour les entrées nettes d’étrangers Jean-Paul Gourévitch est totalement à côté de la plaque. Il les évalue à 180 000. Un chiffre sans doute juste il y a quatre ou cinq ans, totalement minoré aujourd’hui.
En 2017, les entrées RECENSÉES par l’État se sont élevées à près de 420 000 :
– 262 000 nouveaux titres de séjour délivrés ;
– 100 000 demandeurs d’asile ;
– 50 000 mineurs isolés (ou plutôt clandestins se déclarant mineurs isolés).Ce chiffre est lui-même un chiffre par défaut car il ne prend pas en compte les mineurs accompagnant les personnes ayant obtenu un titre de séjour ou recensés comme demandeurs d’asile.
Le chiffre de 420 000 entrées d’étrangers est donc un minimum.Certes, il y a eu des retours : expulsés (très peu), étudiants ayant fini leurs études et repartant, et d’autres cas particuliers. Retenons le chiffre 100 000 départs (sans doute une évaluation haute).
Nous arrivons ainsi à un remplacement de : 80 000 (sorties de Français de souche) + 280 000 (naissances d’origine étrangère) + 320 000 entrées = 680 000 soit 1 % de la population française et 2 % de la population – celle qui est significative – des moins de 40/45 ans.
Et sans doute près de 2,5 % de la population française de souche de moins de 40/45 ans.Il suffit alors de pratiquer les intérêts composés pour comprendre l’ampleur du Grand Remplacement.
Arrêtons de nous mettre la tête dans le sable !
Jean-Yves Le Gallou 20/05/2018
https://www.polemia.com/oui-le-grand-remplacement-est-en-cours-et-les-statistiques-le-confirment/
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Une députée britannique se dit convaincue de vivre « le grand remplacement »
L’eurodéputée indépendante Janice Atkinson est devenue la dernière personnalité publique de haut niveau à parler du «grand remplacement», selon lequel les Britanniques et les Européens sont systématiquement remplacés par une immigration massive et incontrôlée.
Écrivant dans la Voix de l’Europe (…) l’eurodéputée du Sud-Est de l’Angleterre dit que que lorsqu’elle a lu la théorie, elle pensait qu’il s’agissait d’une «réaction excessive». Mais l’ancienne membre de l’UKIP a récemment changé d’avis et est maintenant « absolument convaincu » que le Grand Remplacement est un effort concerté des élites mondialistes pour remplacer la population indigène en utilisant une immigration massive incontrôlée de la plupart des pays à majorité musulmane afin d’exploiter les faibles taux de natalité à travers le continent.
« Quand j’ai lu pour la première fois la théorie du Grand Remplacement, je pensais que c’était un peu excessif mais maintenant je suis absolument convaincu que c’est le plan de l’UE, de l’ancienne administration Obama, de l’ONU, de certains politiciens libéraux britanniques et même de certains conservateurs, a écrit Janice sur la plate-forme médiatique paneuropéenne (…)
Parlant de la décision « d’English Heritage » d’offrir un programme de formation uniquement aux personnes appartenant au «patrimoine ethnique noir, asiatique ou minoritaire», Janice poursuit : «Le grand remplacement est ouvertement et honnêtement mené par certaines de nos (anciennes) institutions vénérables telles que l’English Heritage et le National Trust (…)
Source : Shy Society