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immigration - Page 840

  • [VIDEO] Vivre ensemble : Chronique d’un échec, avec Paul-François Paoli

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    Fraternité, antiracisme, tolérance… les termes pour inciter au « Vivre ensemble” croissent comme des petits pains. Mais les inventions des idéologues n’y font rien ! Ils ont beau construire des concepts sémantiques, tordre le cou de la réalité, ça ne passe pas.

    Dernier exemple en date, la polémique autour de l’incarnation de Jeanne d’Arc pour les fêtes d’Orléans. Paul-François Paoli est journaliste et chroniqueur au Figaro Littéraire et il vient de publier l’Imposture du Vivre ensemble aux éditions de l’Artilleur.

    Avec lui, TV Libertés revient sur ces termes qui pullulent dans le débat, sans que l’on sache jamais à quelle réalité ils font référence.

  • Pour le journaliste grand reporter Bernard de la Villardière, il existe une caste médiatique qui disqualifie toute opinion divergente

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est par ces mots crus que le journaliste est revenu, dans une tribune publiée dans Le Figaro, sur son passage dans l’émission Touche Pas à Mon Poste, dirigée par Cyril Hanouna et diffusée sur C8.

    Bernard de la Villardière dénonce la confiscation du débat médiatique et l’impossibilité d’aborder certaines questions.
    Il fait référence ici à l’islam. Interrogé sur le hijab, ce voile musulman très couvrant, le journaliste le qualifie de régression. Alors qu’il argumente et s’attache à répondre par des faits, les chroniqueurs bien-pensants hurlent et déforment son propos en l’accusant de vouloir interdire le voile. Le sujet est visiblement tabou, il n’est pas admit la libre confrontation d’opinions.
    Il dénonce les méthodes de diabolisation et d’instrumentalisation qui entraînent la disqualification des opinions dissidentes.
    Le grand reporter pointe du doigt l’absence de pluralité d’opinions des chroniqueurs, les comparants à une meute unanime. Il accuse la chaîne de manipuler les images lorsqu’elle diffuse une musulmane voilée dans le public qui s’offusque : « Je suis au mieux un homme dépourvu d’élégance, au pire un salaud » affirme-t-il. Il déplore un public « aux ordres d’un chauffeur de salles » et regrette le goût pour le buzz et le spectacle de la caste médiatique. Il qualifie d’ailleurs son passage de « traquenard mûrement préparé ».

    Mais Bernard de la Villardière relativise l’impact médiatique de l’émission indiquant avoir reçu un grand nombre de messages de soutien de ses confrères.
    Oui et il a obtenu également un large écho favorable sur les réseaux sociaux. Il fait d’ailleurs remarquer que la chaîne C8 a supprimé la rediffusion en ligne de l’émission. Enfin, il révèle la portée du lynchage dont il est victime puisque, d’après lui, l’équipe de Touche Pas à Mon Poste aurait demandé sa tête à la direction de M6 au motif qu’il était atteint d’islamophobie. Cette islamophobie le journaliste définit comme une « maladie imaginaire mise au point par les officines de la propagande islamiste. »

    https://fr.novopress.info/

  • Le premier sénateur noir italien est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord…

    6a00d83451619c69e201b7c9563d9a970b-250wi.jpgEn Italie, Tony Iwobi a été élu sénateur de Bergame aux élections du 4 mars. Il est le premier sénateur noir de l’histoire de la République italienne. Il est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord… En présentant sa candidature il expliquait :

    « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    Mais alors pourquoi les médias français parlent de la Ligue comme d'un 6a00d83451619c69e201b7c9563d8b970b-250wi.pngparti d'extrême-droite ?

    D’origine nigériane, M. Iwobi, catholique, est arrivé en Italie en 1976. Il a dirigé une entreprise informatique avant de se lancer dans la politique en 1993 au sein de la Ligue. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Refus de l’immigration : une vague qui s’étend, par Ivan Rioufol

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    Plus les avertissements électoraux se multiplient, plus les dirigeants et leurs médias dénoncent la montée du “populisme”. Dans leur vocabulaire, ce mot vaut disqualification, alors même qu’il est l’expression de la démocratie. Jamais l’oligarchie n’a été à ce point coupée des gens. Les alertes que ne cessent de lancer les Britanniques, les Américains du nord, les Polonais, les Danois, les Autrichiens, les Français etc. persistent à ne pas être comprises par une caste persuadée d’avoir raison. Le dénominateur commun du réveil des peuples est partout le même : un refus d’aller plus loin dans l’ouverture à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus, sinon à la marge.

    Ce faisant, c’est la philosophie même de l’Union européenne, construite sur l’ouverture des frontières et le multiculturalisme, qui est chaque fois un peu plus remise en question. L’humanitarisme et l’universalisme, ces valeurs dont se gobergent les adeptes de la mondialisation, sont rejetés par une large partie de l’opinion européenne. Il va bien falloir que cette évidence, partagée de l’est à l’ouest de l’UE, soit prise en compte dans les politiques décidées à Bruxelles.

    Les résultats des législatives italiennes, tels qu’ils se lisent ce lundi à midi alors que le scrutin n’est pas encore totalement dépouillé, s’inscrivent dans cette vague souverainiste et protestataire. En l’occurrence, elle a été amplifiée par le fiasco libyen qui a fait se déverser des milliers de clandestins musulmans sur les côtes de la Péninsule. C’est cette même vague de fond qui a ébranlé Angela Merkel en Allemagne après sa politique migratoire insensée de 2015 : sa coalition gouvernementale a été bouclée ce week-end avec des bouts de ficelles.

    Mayotte, submergée par une immigration illégale, est gagnée à son tour par un mouvement de contestation populaire contre l’insécurité. La nouvelle dynamique n’est plus celle des luttes sociales. Elle est celle des luttes identitaires. Elles opposent un peu partout, pour reprendre la distinction proposée par le politologue britannique David Goodhart, “ceux de n’importe où” à “ceux de quelque part”. La Macronie, ce club de belles âmes qui se pince le nez devant les “ploucs” trop lucides, serait bien inspirée d’écouter ce que disent les peuples européens excédés.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 5 mars 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Pas de débarquements de migrants pendant les élections italiennes !

    migrants-en-mer-300x170.jpgÉtrange. Durant la dernière ligne droite des élections italiennes, les débarquements de migrants sur les côtes du Bel Paese semblent avoir cessé !

    « Je suis préoccupé. Cela fait des jours que l’on n’entend plus parler de gens qui débarquent sur nos côtes ou de pauvres malheureux qui sont conduits à nos ports. Il n’y a plus d’immigrés. Peut-être parce que tous ceux qui partent de l’Afrique du Nord se sont noyés et personne cette fois-ci ne s’en est aperçu ? Je ne le crois pas. Peut-être parce qu’il fait trop froid ? Je n’y crois pas non plus : c’est un business, il ne peut pas s’arrêter d’un seul coup. Et puis ils sont tellement nombreux les bateaux au large qui attendent avec une couverture et une tasse de chocolat chaud. Et les embarcations ne voyagent pas sur des rails. Peut-être parce que nous sommes à l’approche des élections et il vaut mieux alors que l’attention des gens ne soit pas détournée des belles paroles qui sortent de la bouche de nos politiciens ? Et bien, là-dessus il me vient quelques doutes ! Sait-on jamais que quelqu’un d’ici réussisse à diriger ce trafic et qu’après le 4 mars fasse repartir ces voyages de l’espoir ? Jamais dire jamais ! »

    Disons-le tout de suite : ce ne sont pas Matteo Salvini ni Giorgia Maloni ou autre « xénophobe, fasciste, raciste » de leur acabit qui insinuent que les débarquements seraient « pilotés » par des organisations mafieuses sensibles à la nécessité d’un arrêt technique pour ne pas déranger la période électorale !

    Ce constat a été fait, le 2 mars dernier, par le général Vincenzo Santo, qui n’est pas n’importe qui en Italie : Général de Corps d’Armée (au repos), ex-numéro deux de l’OTAN en Afghanistan en tant que chef d’État-major, ancien chef d’État-major de la mission Isaf (International Security Assistance Force) et aujourd’hui un des plus éminentscollaborateurs d’un des plus sérieux sites italiens de géopolitique et de défenseReportDifesaUne pointure en somme ! Le même qui, il y a quelques mois, sur ce même site, en appelait à l’emploi de l’armée comme seul moyen valide et alternativeefficace pour arrêter l’immigration illégale :

    « Il suffit d’utiliser l’armée, écrivait-il alors, pour ce pourquoi elle a été créée : protéger les frontières. Est-ce vraiment vrai que l’immigration est « un phénomène contemporain que l’on ne peut arrêter » ? Il ne l’est pas. Si on le voulait vraiment, en peu de jours, l’armée italienne pourrait arrêter les flux migratoires. »

    En évoquant cette migration « à l’arrêt », le général Santo, militaire pragmatique, habitué aux terrains de guerre, est convaincu que « sur l’Europe rôde un spectre » : « le spectre de l’immigration » :

    « Le relativisme omniprésent, écrit-il sur ReportDifesa, nous porte à devoir montrer que nous sommes contents parce que le nombre de débarquements apparaît en diminution. Folie ! Ce n’est pas cela le problème. Le vrai problème est que ces débarquements doivent cesser et que de toute façon l’immigration doit être contrôlée et gérée avec un sens plus approfondi de l’État et, surtout, en se sortant de la tête l’idée qu’ils veulent nous inculquer que c’est un phénomène inarrêtable et inéluctable. »

    Pour le général italien l’Europe est minée par une vision utopiste, celle de la promesse occidentale qui stipule que le bien-être matérialiste doit être universellement partagé et que chacun devrait donc pouvoir s’établir où il veut… pour consommer ! « Position radicale à valeur universelle » qui sert avant tout les intérêts des marchands d’êtres humains qui se font ainsi un bien joli pactole…

    Mais le général Santo va plus loin dans sa réflexion :

    « L’Italie n’a pas de stratégie. On parle d’intégration, sorte de raccourcis alternatif à l’assimilation (…) pour finir dans la misérable réalité du multi-culturalisme, dans le no-go-zones. »

    Ce qui est d’après Vincenzo Santo rien de moins que l’actualisation du fameux plan Kalergi selon lequel l’homme du futur sera de sang mixte. La race future euroasiatique-négroïde, extrêmement semblable aux antiques Égyptiens, substituera la multiplicité des peuples, par une multiplicité de personnalités…

    « C’est une folie, continue le général, mais une folie lucide qui d’un côté semble être l’objectif de la direction technocratique de Bruxelles, désormais obnubiléepar Soros, et de l’autre côté attendre que les dérives ochlocratiques de ses associés la conduisent à la difficile gloire finale : l’effacement des nations ! »(définition Ochlocratie : Emprunté au grec okhlocratia, de okhlos, « foule » et –kratos, « pouvoir ». « Gouvernement par la foule, la multitude, la populace », ndlr).

    Selon le général, plus de 240 millions d’individus voudront, dans les prochaines trente années, émigrer en Europe de l’aire islamique et de l’Afrique :

    « Si cela devait se réaliser, souligne Santo, la population européenne, aujourd’hui d’environ 700 millions de personnes, augmenterait de façon démesurée, tant à ne pas pouvoir exclure de graves conflits de nature économique et sociale. »

    Il voit se profiler à l’horizon une société multi-tribale dans laquelle

    « le peuple originel se constituera comme une tribu au milieu des autres tribus, chacune avec ses propres règles et sa propre gouvernance. C’est le multi-culturalisme. Le signe de l’échec de l’état de droit… »

    Et aux bien-pensants qui comparent l’accueil à « un signe de civilisation » il rétorque  :

    « De quelle civilisation parle-t-on ? De la nôtre que nous voudrions garder ou de celle qu’on est en train de nous préparer ? Celle de Kalergi ? »

    Et le général italien prophétise :

    « La guerre civile ne vient pas de l’extérieur mais est un processus endogène. Peut-être les signes sont-ils déjà là sans que nous nous en apercevions. Aristote dans sa Politique disait que la différence de races est élément de rébellion… aussi ceux qui ont accueilli des hommes d’autres races soit comme compagnons de colonisation, soit comme concitoyens, après la colonisation, la majeur partie est tombée dans des factions…” »

    « Et nous, où en sommes-nous ? » 

    se demande le général avant de conclure :

    « Je vous le dis, nous sommes dans l’inconscience… dans l’attente du prochain débarquement. Peut-être après le 4 mars ! »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/pas-de-debarquements-de-migrants-pendant-les-elections-italiennes/88478/

  • MIGRANTS : LES MÉDECINS NE SONT PAS LÀ POUR TRAITER LES MAUX QUE LES POLITIQUES NE VEULENT PAS RÉGLER

    Une psychiatre parisienne vient d’être mise en examen pour avoir fourni à des clandestins des centaines de certificats médicaux de complaisance, pour leur permettre d’acquérir des titres de séjour. Cinq autres praticiens avaient connu le même sort en décembre pour des pratiques similaires. Si, aux yeux du monde, la médecine grandit toujours un peu ceux qui l’exercent, il n’y a pas de profession sans brebis galeuses et ces confrères qui – avec la complicité des associations immigrationnistes – ont monté ce genre de commerce sont évidemment inexcusables. De même que ceux qui confondent prise en charge des toxicomanes et open bar de produits de substitution…

    Mais après les malhonnêtes, il y a aussi les faibles, qui n’ont pas toujours le choix. Imaginez-vous jeune femme médecin dans un « quartier », il est 20 h 45, votre salle d’attente est vide après l’accueil de votre dernier patient, un jeune sans-papiers accompagné de ses deux « cousins-interprètes » bodybuildés, qui vous réclame un certificat pas vraiment justifié par son état de santé. Devant votre réticence, ils commencent à taper du poing sur votre bureau… Vous faites quoi ? Sans parler des 25 € dont vous ne verrez jamais la couleur, au nom de quoi devriez-vous être celle qui dispose, in fine, du droit régalien de décider qui peut fouler notre sol ? Refusez et vous risquez de vous faire casser la figure. Acceptez et, la semaine prochaine, ils seront trois ou quatre à vous demander la même chose… Reposons la question : vous faites quoi ?

    Ce 7 mars, le site médical Egora publiait le récit d’un confrère de Bobigny : « Le jour où j’ai été humilié devant mon externe. »Extrait : « Le caïd est entré dans la salle d’attente en criant qu’il avait déjà cogné le médecin précédent et qu’il fallait examiner sa fille sur-le-champ. Face aux insultes, à la rage, et surtout pour protéger l’externe présent avec lui, le Dr Thomas Cartier a accepté un rendez-vous. En huit ans d’installation en banlieue parisienne, ce généraliste n’avait encore jamais reçu de menaces de mort. » 

    En bout de chaîne, la médecine est priée de traiter tous les problèmes que la lâcheté des politiques, entraînant celle des forces de l’ordre et de la magistrature, refuse de traiter. On prête au « petit père » Queuille (vingt et une fois ministre sous deux Républiques) l’aphorisme selon lequel il n’y aurait pas de problème qu’une absence de décision ne finisse par résoudre. Un demi-siècle après sa mort, la pratique s’est affinée, et on pourrait dire qu’il n’y a pas de problème dont on ne puisse se débarrasser en refilant la patate chaude à la médecine.

    Lequel des deux divorcés mérite la garde des enfants, ou qu’est-ce qu’on fait de Mamy pendant les grandes vacances ? Demandez au docteur. Monsieur X. a été licencié, n’a aucune chance de retrouver du travail, mais est encore à plusieurs mois de la retraite : en cherchant bien, le docteur ne trouverait-il pas une petite invalidité ou une longue maladie pour faire le joint ? Ça arrangerait tout le monde !

    L’enchaînement est imparable. Tout problème ou conflit génère du stress. Tout stress peut entraîner des maladies. Donc, tout problème peut finir chez le médecin.

    Quant à penser qu’il le règle…

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-medecins-ne-traiter-maux-politiques-ne-veulent-regler/

  • L’immigration clandestine est encore et toujours un sujet d’actualité

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    À tel point que Le Monde lui-même rédigeait pour la sortie d’un essai de Stephen Smith un article intitulé “Jusqu’où l’Europe peut-elle accueillir des migrants africains sans perdre son identité ?

    L’Organisation internationale des migrations (OIM) de l’ONU estime que depuis 2007, deux millions d’Africains sont entrés en Europe, soit en moyenne 200 000 par an.

    Un des principaux pays touchés est l’Italie.

    Oui, pas étonnant que le sujet soit central dans les débats politiques en ce moment. Sur le million de clandestins qui ont traversé la Méditerranée depuis 1997, les trois quarts l’ont fait depuis 2010. Surtout depuis l’augmentation du nombre de migrants qui accostent sur les côtes italiennes dans des embarcations de fortune. Ce dernier mode d’intrusion a particulièrement été employé depuis la chute de Kadhafi en 2011 qui a fait de la Libye le lieu de passage privilégié par les réseaux de passeurs.

    Selon ces chiffres, sans intégrer les enfants d’immigrants ni les naturalisations, les étrangers, représentent au moins 8% dans la population italienne, presque 9% en France.

    L’article n’insiste pas vraiment sur une des principales thèses du livre

    Cette thèse est que la déferlante africaine n’apporte aucun avantage économique aux pays européens. Contrairement aux arguments de l’ONU et des grands pontes des migrations, cette vague humaine entraîne plutôt des surcoûts. L’auteur en outre estime que les plus grands flots sont à venir et qu’aucune politique ne pourra les arrêter.

    https://fr.novopress.info/

  • BERNARD DE LA VILLARDIÈRE : IL ÉTAIT UNE FOIS UN JOURNALISTE ÉPRIS DE VÉRITÉ ET TÉMÉRAIRE…

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    Quand un brave homme devient-il un homme brave ? Quel est l’élément déclencheur ? J’observe Bernard de La Villardière sur le plateau de Thierry Ardisson, stoïque, mesuré, ne retirant pas une virgule de ses déclarations sur le hijab qui lui ont valu, quelques jours auparavant, une volée de bois vert sur le plateau de Cyril Hanouna, faisant face sans faiblir aux anathèmes éculés de Hapsatou Sy, aux envolée lyriques faciles roulées dans la panure idéologique, et aux applaudissements serviles d’un public grégaire, tout acquis à celle qui l’accable. Il pourrait s’écraser, s’excuser, jurer que son prochain reportage sera une ode aux mille et une félicités de la diversité, et tout serait pardonné. Pourquoi s’entêter ? N’a-t-il pas vu, avant lui, les Ménard et autres Zemmour pendus haut et court ?

    J’observe Bernard de La Villardière et me gratte le menton : il pourrait n’aborder son métier (ce serait si simple) qu’avec la classe et la distinction naturelles qui le caractérisent, pratiquer élégamment la polémique feutrée de salon, n’arpenter (le chandail jeté sur les épaules) que les zones interdites dûment balisées, les sujets tabous de bon aloi et à l’intérieur des clous, les enquêtes exclusives cent fois explorées, ratissées, damées, lissées comme une plage de l’île de Ré en début d’été, en prenant soin d’éviter les flaques qui éclaboussent les mocassins à gland. À sortir du bois, il a tout à perdre et rien à gagner : il serait homme politique, il pourrait y avoir un calcul électoral… mais un journaliste comme lui ? Quel est le profit ?

    Il pourrait n’avoir d’autre ambition, comme tant d’autre baby-boomers à « cheveux de riches » (je vous renvoie à la page Facebook dédiée qui a beaucoup de succès), qu’à durer, qu’à reculer l’âge de la retraite – car si la pénibilité de certaines professions pousse à arrêter de travailler, la confortabilité de certaines autres enjoint à s’accrocher -, multipliant les courbettes devant le politiquement correct… pour faire oublier son profil honni que d’aucuns – c’était, notamment, la marotte de Delphine Ernotte – se sont promis de bouter hors de la télé.

    Il pourrait, mais il n’en fait rien. Un drôle d’oiseau, hein ? Faut-il qu’il soit un peu maso ? Ou juste décidé à faire son boulot. 

    Combien de papiers pleins de rancœur – et comment les condamner – lit-on dans la presse alternative contre les médias mainstream dénonçant avec verdeur les « journaleux », les « journalopes » et même – plus créatif encore – les « journalutes ». Inutile de vous décortiquer le mot-valise ?

    Bernard de La Villardière est, quant à lui, un « journalien » : journaliste et homme de bien. Preuve que les jugements collectifs sont, comme les punitions, souvent injustes.

    Bientôt aura lieu la cérémonie bien connue des Bobards d’or, qui revient implicitement à élire, au sein de la caste médiatique, un Toquard d’or.

    Cette année, on devrait suggérer un prix spécial du jury, un trophée qui, exceptionnellement, ne serait pas satirique mais véridique et mérité : La Villardière devrait recevoir un Bernard d’or. Voici un journaliste. Un vrai.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Le dénominateur commun du réveil des peuples est le refus d’aller plus loin dans l’ouverture à une immigration de peuplement

    Yvan Rioufol analyse le scrutin italien pour le Figaro :

    "Plus les avertissements électoraux se multiplient, plus les dirigeants et leurs médias dénoncent la montée du "populisme". Dans leur vocabulaire, ce mot vaut disqualification, alors même qu’il est l’expression de la démocratie. Jamais l’oligarchie n’a été à ce point coupée des gens. Les alertes que ne cessent de lancer les Britanniques, les Américains du nord, les Polonais, les Danois, les Autrichiens, les Français etc. persistent à ne pas être comprises par une caste persuadée d’avoir raison. Le dénominateur commun du réveil des peuples est partout le même : un refus d’aller plus loin dans l’ouverture à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus, sinon à la marge. Ce faisant, c’est la philosophie même de l’Union européenne, construite sur l’ouverture des frontières et le multiculturalisme, qui est chaque fois un peu plus remise en question. L’humanitarisme et l’universalisme, ces valeurs dont se gobergent les adeptes de la mondialisation, sont rejetées par une large partie de l’opinion européenne. Il va bien falloir que cette évidence, partagée de l’est à l’ouest de l’UE, soit prise en compte dans les politiques décidées à Bruxelles.

    Les résultats des législatives italiennes, tels qu’ils se lisent ce lundi à midi alors que le scrutin n’est pas encore totalement dépouillé, s’inscrivent dans cette vague souverainiste et protestataire. En l’occurrence, elle a été amplifiée par le fiasco libyen qui a fait se déverser des milliers de clandestins musulmans sur les côtes de la Péninsule. C’est cette même vague de fond qui a ébranlé Angela Merkel en Allemagne après sa politique migratoire insensée de 2015 : sa coalition gouvernementale a été bouclée ce week-end avec des bouts de ficelles. Mayotte, submergée par une immigration illégale, est gagnée à son tour par un mouvement de contestation populaire contre l’insécurité. La nouvelle dynamique n’est plus celle des luttes sociales. Elle est celle des luttes identitaires. Elles opposent un peu partout, pour reprendre la distinction proposée par le politologue britannique David Goodhart, "ceux de n’importe où" à "ceux de quelque part". La Macronie, ce club de belles âmes qui se pince le nez devant les "ploucs" trop lucides, serait bien inspirée d’écouter ce que disent les peuples européens excédés."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Terres de Mission #68 : Notre monde a-t-il cessé d’être chrétien ?