« …et les communes rurales endettées ne pourront pas refuser »
http://www.bvoltaire.fr/campagnol-bernard-kouchner-veut-repeupler-campagne-soudanais/
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« …et les communes rurales endettées ne pourront pas refuser »
http://www.bvoltaire.fr/campagnol-bernard-kouchner-veut-repeupler-campagne-soudanais/
Le 24 mai, la Nieuw-Vlaamse Alliantie (NVA, droite indépendantiste flamande), les libéraux flamands de l’Open Vld et les élus du Mouvement réformateur (MR, centre droit) du premier ministre Charles Michel ont mêlé leurs voix à celles du Vlaams Belang afin de prendre en considération une proposition de résolution du Vlaams Belang. Son objectif ? Réserver aux Belges n’étant pas titulaires d’une autre nationalité l’accès à certaines fonctions administra- tives... et politiques.
Chef de file du Vlaams Belang (Intérêt flamand) à la Chambre des représentants (Chambre des députés) et conseiller communal d’Anvers, Filip Dewinter est interrogé sur ce sujet dans Minute :
Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France :
Quoi que l'on puisse penser de Tommy Robinson, son incarcération est le symbole de l'implacable répression de l'oligarchie cosmopolite contre les patriotes européens qui refusent de se taire face à la colonisation migratoire et la criminalité qui en découle. Bravo aux nationalistes bordelais pour ce rassemblement unitaire !
La justice belge a qualifié d’attaque terroriste le triple homicide qui a eu lieu ce mardi dans le centre de Liège.
Plusieurs témoins ont filmé la scène et enregistré le terroriste crier Allah Akbar alors qu’il venait de tuer deux policières et un jeune homme de 22 ans.
Après voir brièvement pris en otage une employée d’un centre scolaire, l’assaillant a été abattu par la police.
Quatre policiers ont été blessés.
Selon les médias belges, le meurtrier était Benjamin Herman, un délinquant multirécidiviste qui était incarcéré depuis 2003 et bénéficiait d’une permission.
Une source proche de l’enquête citée par l’AFP révèle que le terroriste était fiché comme radicalisé par la police belge.
https://fr.novopress.info/210968/attentat-islamiste-de-liege-le-terroriste-etait-fiche/
Au Pontet, dans le Vaucluse, des militants turcs ont saccagé un kiosque à journaux, arrachant des affiches publicitaires du « Point » qui titrait « Le dictateur » sur une photo de leur président vénéré. Joris Hébrard, le maire FN, réagit dans Minute :
Le procureur François Molins ne cachait pas hier ses craintes en expliquant que 40 islamistes en lien avec des activités terroristes sortiraient des prisons françaises d’ici 2019. Les autres pays européens ont aussi du souci à se faire. Délinquant multirécidiviste, multi-condamné pour vols, agressions violentes, trafic de drogues , Benjamin Herman , incarcéré depuis 15 ans, a abattu hier à Liège (Belgique) lors d’une permission de sortie, aux cris de Allah Akbar, deux policières en les désarmant facilement (les patrouilles entièrement féminines ne sont-elles pas des cibles faciles?) et un passant. Il avait massacré la veille avec un marteau un toxicomane, un de ses compagnons de détention à son domicile.
Herman est un cas typique d‘hybride, c’est-à-dire de délinquant radicalisé, profil que l’on retrouve derrière la quasi totalité des auteurs d’attentats commis en France et en Europe. Hybridation qui ne manque pas d’inquiéter pour notre futur proche si l’on considère le nombre d’individus qui dans les quartiers pluriels seraient susceptibles de basculer à leur tour. D’autant que la violence n’a pas besoin d’être repeinte aux couleurs du djihadisme par des incultes bas de plafond pour être une réalité bien présente et en progression.
Elle est consubstantielle aux rivalités entre gangs pour le contrôle des trafics depuis des cités, les quartiers qui, malgré les milliards engloutis grâce aux impôts des Français, se transforment sous l’effet de la poursuite de l’immigration en favelas brésiliennes, les prédicateurs barbus en plus… Un chiffre suffit à le comprendre: alors que l’INSEE douchait hier les espoirs des macronistes en pointant une croissance en berne retombée à 0,2 % au premier trimestre, loin de ce qui était espéré par le gouvernement, l’INSEE publiait également aujourd’hui son estimation du chiffre d’affaire du trafic de drogue en France. Celui-ci a été intégré pour la première fois depuis ce mois de mai dans le calcul du PIB français, à l’image ce qui se fait dans les autre spays de l’UE. Un estimation réalisée à partir des données collectées sur la foi d’enquête auprès des ménages, et qui sont fournies par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca). Cette activité rapporterait ainsi aux trafiquants près de 2,7 milliards d’euros par an ( 0,1 point de produit intérieur brut, PIB), trafics de stupéfiants qui servent aussi à financer de longue date les réseaux terroristes.
Faut-il le redire, tous les immigrés bien évidemment, y compris les clandestins, ne sont pas animés par la haine des Européens, ni attirés forcément par des activités délictueuses. Ils sont même invités par certains de leurs dirigeants à retourner chez eux. La rumeur qui circule actuellement sur les réseaux sociaux affirme même que le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a téléphoné à son compatriote Mamoudou Gassama, ce clandestin qui a bravement sauvé la vie d’un enfant samedi à Paris, non seulement pour le féliciter mais pour lui demander de rentrer au pays où il serait intégré dans l’armée malienne.
Ce qui est en tout cas certain c’est que le millier d’immigrés clandestins Somaliens, Érythréens, Soudanais, évacués ce matin par les forces de l’ordre de leur campement sauvage du bassin de la Villette (XIXe arrondissement de Paris), en attendant le départ des centaines d’ Afghans occupant dans la capitale le canal Saint-Martin et la porte de la Chapelle, ne seront pas expulsés du territoire national. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb l’a confirmé aux Français en expliquant dans un communiqué que les migrants délogés seront hébergés « dans une vingtaine de sites de Paris et de la région parisienne. » Hébergement « temporaire » dans des gymnases, en attendant la dispersion-ventilation des immigrés hors-la-loi dans des centres d’accueil et des hôtels de province pour ne pas gêner les bobos qui votent Macron… avant des régularisations massives? Rappelons une donnée factuelle, le chiffre scandaleusement et dérisoirement bas des expulsions effectives (26 000 en 2017 selon les chiffres du ministère de l’Intérieur) , lesquelles ne concernent d’ailleurs très majoritairement les migrants en provenance d’autres pays européens comme le Kosovo, l’Albanie, la Roumanie… expulsés qui ont tôt fait de revenir chez nous dans cette Europe dans frontières.
Hébergement des clandestins qui se fait bien évidemment au détriment de la communauté nationale affirme Bruno Gollnisch, de cette France des oubliés qui souffre en silence et bascule dans une paupérisation teintée de résignation: 85% des Français les plus pauvres, c'est-à-dire dont les revenus sont inférieurs à 60% du salaire median, ne vivent pas dans les grands centres urbains ni dans les banlieues immigrées, mais dans la France périphérique, celle des villages, des bourgs, des petites villes.
Toutes choses qui ne tracassent pas outre mesure George Soros qui, fort du soutien officiel du commissaire européen Pierre Moscovici après qu’il ait été invité par le gouvernement de Viktor Orban à ne pas poursuivre, via son Open Society Foudation, ses activités délétères en Hongrie, distribue les bons points à Emmanuel Macron sur son blogue.
M. Soros a mis en ligne hier les remarques formulées par lui devant l’officine mondialiste European Council on Foreign Relations (ECFR). Il explique son souhait d’une remise en cause du Brexit via une nouvelle élection, son approbation de la feuille de route européiste et des fumeuses « consultations citoyennes » annoncées par le président français pour tenter de (re)légitimer l’Europe bruxelloise. Il s’inquiète dans les mêmes termes que l’ancien cadre de la banque Rothschild de la percée politique des opposants à l’immigration en Allemagne et de l’arrivée au pouvoir en Italie de la Ligue et du M5S. Le milliardaire américano-hongrois en profite pour réactiver la formule (ça ne mange pas de pain) d’un « plan Marshall » pour aider Afrique assorti de la libre circulation totale et sans frein de tous les «migrants » au sein d’une Europe sans frontières intérieures, rendant obsolète les répartitions obligatoires de clandestins dans chaque pays de l’UE par quotas…
Emmanuel Macron et Angela Merkel doivent continuer à marcher « dans les pas de Jean Monnet » et multiplier « les initiatives pro-européennes. » « Moi et mon réseau (Open Society) ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider soutenir ces initiatives » conclut-il. Autant de propos qui doivent être pris au sérieux car ils sont le fruit d’une idéologie délirante largement partagée au sein des hybrides euro-mondialistes des instances bruxelloises et par leurs affidés.
https://gollnisch.com/2018/05/30/nouveaux-et-anciens-hybrides/
Chaque semaine, des Français – parfois des enfants – sauvent des vies au péril de la leur. Parfois la presse locale en parle… Par exemple, rien que pour 2018 :
« À Fougères, en mars, un homme a sauvéu ne fillette de 3 ans qui tombait d’une fenêtre. Là encore, hormis la presse locale, cette histoire n’a pas suscité l’émotion ni d’Anne Hidalgo ni de Ian Brossat. Pas une légion d’honneur non plus, pour cet homme qui sauva, en janvier, l’homme qui voulait voler la voiture de son frère. Rien non plus sur cet homme qui, grâce à un massage cardiaque et à l’application Staying Alive, a sauvé une vie à Agen.
Mamoudou Gassama, 22 ans, a été reçu comme un héros, ce lundi matin à l’Elysée par le chef de l’Etat. Ce jeune Malien, arrivé clandestinement à Paris en septembre 2017, s’est vu proposer la nationalité française. “Tous les papiers vont être régularisés”, a annoncé Emmanuel Macron. Le président lui a également offert d’intégrer le service civique des sapeurs-pompiers. Samedi en fin d’après midi, ce jeune homme athlétique a sauvé un enfant suspendu dans le vide, au 4 e étage d’un immeuble de la rue Max Dormoy, dans le 18e arrondissement de Paris. La scène, spectaculaire, a été filmée et diffusée sur l’internet (4 millions de vues jusqu’à présent). On y voit Mamoudou Gassama escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de l’immeuble pour arracher l’enfant de la chute. “Je n’ai rien pensé, j’ai pensé à le sauver et Dieu merci je l’ai sauvé”, a déclaré le jeune homme. Nombreux ont été, par la suite, les appels à régulariser ce “migrant sans papiers”.
Dès dimanche soir, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait lancé sur Twitter : “Un grand bravo à Mamoudou Gassama pour son acte de bravoure”. Le chef de l’Etat a précisé que sa décision de régularisation et de naturalisation était néanmoins “exceptionnelle” car, en tant de migrant non demandeur d’asile, Gassama n’aurait pas dû être régularisé. Le geste a pourtant été soutenu par l’ensemble de la classe politique. Les partisans d’une régularisation des clandestins veulent aussi voir dans cet homme courageux, généreux et modeste le symbole d’une immigration qu’ils ont sacralisée.
L’exploit méritait assurément récompense. Faire comprendre que la France se mérite et se reconnait dans des valeurs d’altruisme ne peut déboucher néanmoins sur l’accueil pour tous, cette politique irresponsable que poursuit la mairie de Paris dans l’indifférence des conséquences humaines. Le héros du jour ne peut, non plus, faire oublier les craintes populaires face à une immigration incontrôlée qui s’incruste et une immigration légale qui ne s’intègre pas. Vendredi, une dizaine d’hommes issus de la communauté turque du Pontet (Vaucluse) a exigé le retrait de la une du Point, affichée sur un kiosque, au prétexte que l’hebdomadaire y qualifie Erdogan de dictateur.
Samedi, à Paris, le comité Adama (du nom d’un délinquant mort en fuyant la police) a ouvert la petite “marée populaire” organisée par l’extrême gauche, aux cris de : “Tout le monde déteste la police”. Lors d’une prise de parole, la sœur d’Adama Traoré a déclaré : “En Afrique ils vont renverser le président, (…) ils rentrent dans le palais, ça se passe comme ça en Afrique. Pourquoi ça ne devrait pas se passer comme ça en France ?”. En Italie, l’immigration est au cœur de la vague populiste qui a été portée par les législatives du 4 mars. Or, dimanche, la décision du président de la République, Sergio Mattarella, de mettre son veto au nouveau gouvernement risque d’amplifier la colère des électeurs qui ne tolèreront pas de voir leurs votes ainsi confisqués par une autorité sans légitimité démocratique. L’immigration est un chiffon rouge que les pouvoirs auraient tort d’agiter encore.
Ivan Rioufol
Texte daté du 28 mai 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/210959/immigration-attention-au-chiffon-rouge-par-ivan-rioufol/
Le 22 avril 2018 le projet de Loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » porté par le Ministre de l’Intérieur, a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale.
Au cours des mois qui ont précédé, des échanges véhéments ont eu lieu entre les politiques, les associations et les médias. Pour les uns ce texte n’aborde pas l’essentiel de la submersion migratoire, vivier du terrorisme islamique. Pour les autres il s’agit d’un projet de loi liberticide contraire aux fameuses « valeurs de la République » toujours aussi fumeuses. De nombreux amendements ont été proposés, adoptés ou refusés.
En réalité si ce projet vise effectivement à mettre de l’ordre dans les procédures de l’asile et de l’éloignement et à les rendre quelque peu plus strictes, il permet en revanche de grandes avancées conformes à l’idéologie de l’oligarchie mondialiste et macronnienne de substitution de population et de civilisation en Europe et pour ce qui nous intéresse en France.
Ce texte a donc été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Avant son examen par le Sénat, Polémia se propose de présenter à ses lecteurs, pour une large partie sur la base du dossier de presse du Ministère de l’Intérieur, l’essentiel de ce texte complexe et assez disparate qui reflète bien le « en même temps » et l’ambiguïté de la politique d’Emmanuel Macron ».
Les objectifs proclamés
Améliorer le traitement du droit d’asile ;
Conduire une politique efficace de lutte contre l’immigration irrégulière et d’éloignement ;
Refondre la politique d’intégration et attire davantage de talents et de compétences ;
Agir en convergence avec le droit et les pratiques européennes.
Les améliorations à caractère technique apportées à l’asile et à l’éloignement
Pour ce qui est de l’asile, la ligne directrice est de réduire à six mois – contre environ onze auparavant – le délai d’instruction de la demande, recours compris. Pour cela :
Le délai pour déposer une demande d’asile après l’entrée en France est réduit de 120 à 90 jours. Au-delà, le dossier pourra être traité mais en procédure accélérée ;
Le délai de recours à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) est réduit d’un mois à 15 jours. Mais les demandeurs d’asile pourront faire une « saisine sommaire » de la CNDA, puis compléter plus tard leur demande de recours ;
Passage en procédure accélérée et jugement par le juge unique en cas de risque de menace grave pour l’ordre public :
Certaines catégories de déboutés font l’objet d’un éloignement facilité : menaces graves pour l’ordre public, ressortissants de pays d’origine sûre, réexamens. L’éloignement peut avoir lieu avant le recours qui n’est plus systématiquement suspensif, sauf si le demandeur saisit le tribunal administratif.
Dans le cadre de la lutte contre l’immigration irrégulière les dispositions les plus intéressantes sont les suivantes :
Augmentation de la durée maximale de la rétention administrative, portée de 45 à 90 jours alors qu’elle est de 180 jours en Allemagne et aux Pays bas. Le gouvernement voulait 135 jours. La rétention des mineurs étrangers avec leur famille a été maintenue malgré les protestations des bonnes âmes ;
Augmentation de 16 à 24 heures de la durée de la retenue administrative pour vérifier le droit au séjour, et renforcement des pouvoirs d’investigation, notamment en facilitant la prise d’empreintes digitales et la photographie et en renforçant les sanctions pénales en cas de refus de prise d’empreinte ;
Renforcement du régime de l’assignation à résidence pendant trois heures de suite en cas de menace à l’ordre public ;
Possibilité d’accorder l’aide au retour volontaire à un étranger placé en rétention.
Incidemment, l’article 30 vise à préserver l’intérêt des enfants et à lutter contre les reconnaissances frauduleuses de paternité en responsabilisant l’auteur de la reconnaissance.
En définitive, ces dispositions ont pour objectifs de rendre plus strictes les règles de l’asile et de l’éloignement afin d’en éviter les dérives actuelles. Dont acte, mais d’une part elles ne revêtent qu’un caractère technique et leur application dépendra largement du bon vouloir des juges. Surtout elles ne remettent pas en cause l’extrême et excessive judiciarisation de ces dispositifs et oublient des questions-clés comme, par exemple, celle des « pays peu coopératifs ».
De nouvelles routes de la submersion migratoire
Ce sur quoi bien évidemment, les médias n’attirent pas l’attention c’est ce que ce projet de loi ouvre – ou élargit – de nouvelles routes à la submersion migratoire.
Le droit au séjour de ce qui est appelé en novlangue des « personnes vulnérables » est ainsi largement étendu.
Les victimes de violences conjugales ou familiales voient leur droit au séjour sécurisé. Elles auront droit à une carte de résident, en cas de condamnation définitive de la personne auteur des violences. Soulignons que le nombre de femmes brutalisées dans leur famille doit se compter par dizaines de millions en Afrique et dans les pays arabes.
L’article 3 vise à améliorer la protection des jeunes filles contre le risque d’excision. Une remarque identique à celle-ci-dessus peut être formulée. Mais surtout en quoi un vieux pays européen et de civilisation chrétienne, est-il concerné par ces pratiques bestiales ?
Les bénéficiaires de la protection subsidiaire (une extension du statut de réfugié) et les apatrides se verront délivrer un titre de séjour pluriannuel d’une durée de 4 ans au lieu d’un an. Les mêmes bénéficieront de la carte de résident de 10 ans au bout de 4 ans de résidence régulière.
Bien entendu ils bénéficient de la réunification familiale et les membres de leur famille ont accès aux mêmes conditions de durée de séjour. La condition de régularité de leur séjour est supprimée pour la délivrance de la carte de résident. D’une manière générale nous assistons à la systématisation insidieuse du regroupement familial.
Un pays persécutant les homosexuels ne peut être considéré comme « sûr ».
Le « passeport talent » sera étendu à de nouvelles catégories et l’installation des « étudiants chercheurs » sera facilitée. Rappelons qu’en France, environ 6 millions de personnes relèvent de Pôle Emploi et que nous assistons chaque année au départ de nos diplômés et de nos ingénieurs à l’étranger. Ce sont eux qui devraient faire l’objet de l’attention de nos gouvernants. Mais il faut bien que le Grand Remplacement se fasse.
Dans le même ordre d’idées, le projet ouvre la possibilité, issue du rapport du député LREM Taché, aux demandeurs d’asile de travailler six mois après le début de leurs démarches, c’est-à-dire avant même l’acceptation de leur demande
Des dispositions discrètes mais lourdement immigrationnistes
1°- Le « délit de solidarité » imputable aux personnes venant en aide aux migrants est atténué. Ainsi « l’aide à la circulation » n’est plus susceptible de constituer un délit. C’est une loi Herrou.
2°- Un amendement « Emmaüs » a été adopté pour que des personnes étrangères accueillies par des organismes assurant l’accueil et l’hébergement de personnes en difficulté puissent bénéficier, après trois années de présence, du titre de séjour temporaire, de manière exceptionnelle, pour services rendus à la collectivité. Il est permis de penser que si cet amendement particulièrement vicieux est définitivement adopté, les effectifs accueillis par les associations immigrationnistes vont connaitre une expansion.
3°- Un schéma national d’accueil des demandeurs d’asile sera créé avec une clé de répartition régionale. Ce schéma national inclura les nouveaux centres d’accueil et d’examen des situations (CAES) créés pour améliorer le premier accueil des migrants, avant même qu’ils ne déposent leur demande d’asile.
Il est ajouté que dans les orientations vers les régions, la vulnérabilité des victimes de la traite devra être prise en compte. Autrement dit, c’est aux Français, et plus particulièrement aux habitants de la France périphérique, de prendre en compte à leurs dépens les conséquences de la traite pratiquée en Afrique par les passeurs et les trafiquants d’êtres humains que les gouvernants européens sont incapables d’éradiquer.
Ce qui ne figure pas dans le projet de loi
Sans nous étendre outre-mesure, le projet de Loi ignore deux questions cruciales soulevées par l’opposition :
– L’expulsion des étrangers condamnés ou fichés par les services de renseignement ;
– Les régularisations de clandestins.
A titre personnel, nous y ajoutons le problème des naturalisations hâtives et massives ainsi que celui des doubles nationalités.
Conclusion
En définitive ce projet de loi est profondément ambigu et, au bout du compte, dangereux pour l’avenir de la population française. D’un côté il impose, c’est un fait, des règles technocratiques plus strictes pour l’asile et l’éloignement. De l’autre, il ouvre encore plus grandes les portes à l’invasion en ajoutant à la classique définition des personnes relevant de l’asile, la notion de personne vulnérable. Pour faire bonne mesure on systématise le regroupement familial qui est déjà la première source de l’immigration légale. Enfin après les bonnes grâces faites aux associations pro-invasion, ce texte contribue à l’organisation du peuplement de notre pays par l’Afrique.
A ce titre il constitue une avancée importante du Grand Remplacement.
André Posokhow 28/05/2018
Crédit photo : Irish Defence Forces [CC BY-SA 2.0] via Flickr