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immigration - Page 857

  • Terrorisme d’ultra droite : le coup de com’ !

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    Par Fabrice Fanet, colonel (ER) de gendarmerie 

    24 juin 2018, gazouillis digital du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « Interpellations d’individus liés à l’ultradroite, soupçonnés de passage à l’acte : je salue l’engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d’où qu’elle vienne. » Nous voilà rassurés, les actes sanglants et répétés des terroristes islamistes sur le sol français n’ont pas fait oublier à nos responsables politiques que « la lèpre qui monte » en Europe, « le nationalisme qui renaît »dénoncés récemment par Emmanuel Macron sont un danger menaçant notre sécurité.

    Gérard Collomb
     
    @gerardcollomb

    Interpellations d'individus liés à l'ultradroite, soupçonnés de passage à l'acte : je salue l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne.

    Pourtant les bilans de ces dernières années semblent déséquilibrés puisque du côté des fameux terroristes de l’ultradroite aucun mort ne peut être comptabilisé alors que plusieurs centaines de morts et blessés sont imputés aux terroristes islamistes. Qu’à cela ne tienne ! Il faut terrasser la bête immonde dès qu’elle pointe sa gueule hérissée de crocs assoiffés de sang… qui semblent heureusement bien incapables de mordre sérieusement qui que ce soit !

    La diversion face à l’impuissance publique

    En fait, il est bon de faire diversion et cacher que l’on est faible avec les forts en étant fort avec des faibles que l’on présentera comme redoutables, bien entendu ! Ah, ces politiques à la sauce  « Gendarmes de Saint-Tropez », quels maîtres étalons !

    Et au simple citoyen qui, constatant l’impuissance publique, revendiquera la légitime défense de ses valeurs et de sa sécurité, il  lui est rappelé fermement depuis de nombreuses années qu’il n’a pas le droit de toucher aux  prérogatives de l’Etat qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force alors qu’il la met mal et insuffisamment en action pour protéger ses citoyens.

    Pourtant les privilèges exorbitants de l’Etat, ses rentes de situation, son efficacité  très contestable et ses coûts exorbitants sont de plus en plus dénoncés. Récemment, la Cour des comptes a appelé l’attention sur le rapport coût/efficacité de la Police et de la Gendarmerie dans son référé n°S20180532 transmis le 13 mars 2018 au premier ministre. La haute juridiction souligne l’accroissement inquiétant des dépenses de la mission Sécurités compte tenu d’une augmentation de la masse salariale alors que la durée du travail se réduit. Là comme ailleurs, on a acheté la paix sociale à coups de mesures corporatives  démagogiques.

    Autre signe de la rouerie de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes de protecteur de la sécurité et de la liberté, les autorités interdisent périodiquement  des manifestations  dénonçant sa mollesse et son absence d’efficacité notamment dans le domaine de l’immigration. La puissance publique fonde les interdictions de manifester en arguant de son  impuissance à éviter de possibles troubles provoqués par des contre-manifestants ! Cela revient à se prévaloir sans vergogne de ses propres turpitudes, en l’occurrence son inefficacité, pour se protéger de toutes remises en cause. Sublime !

    Face à l’islamisme, le sacrifice comme seul horizon ?

    Illustrant encore cette dégénérescence de l’Etat, l’aventure tragique du Colonel Arnaud Beltrame offre un condensé éclairant de l’esprit de notre époque et de la dissolution de l’autorité publique.

    Disons le tout de suite, analyser froidement le tragique geste individuel de cet officier de Gendarmerie  est de facto interdit et  vous fait passer pour un affreux  cynique. En effet, alors que « faire pleurer dans les chaumières » est le ressort le plus utilisé pour manipuler l’opinion, c’est évidemment faire preuve de révisionnisme inadmissible que de ne pas souscrire aveuglément à l’histoire officielle édifiante qui nous a été contée. Il est vrai que cet acte avait, sous le coup de l’émotion, un aspect remarquable, un Français de souche serait encore capable de mourir pour ses idées !

    Cependant, on pourrait se demander, mais ce n’est pas l’objet de cet article, ce qui a poussé psychologiquement cet officier expérimenté à prendre de tels risques et à ne pas appliquer  les modes opératoires d’intervention qu’il ne pouvait ignorer et qui reposent évidemment sur un courage exemplaire qu’il possédait mais aussi sur une technicité individuelle et collective éprouvée, un entraînement intensif et l’humble acceptation d’être un simple rouage d’un dispositif tactique complexe.

    En tout état de cause, force est de constater que nous sommes en présence d’un officier qui n’a pas obéi (bien sûr, en toute bonne foi et pour la bonne cause) aux règles professionnelles d’intervention et qui a malheureusement échoué.

    Il est vrai que ce geste force l’étonnement et le respect, qu’il rappelle l’exemple chrétien du martyr démontrant « qu’il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Mais ne peut-on encore mieux donner sa vie en la préservant afin de vivre encore et encore pour la donner tous les jours ? Toutefois la vocation d’un gendarme n’étant pas d’être un martyr, on peut se demander si ce fait d’arme qui s’inscrit dans une tradition bien française de glorification des morts… et des défaites, contribuera à vaincre le terrorisme islamiste, à sauvegarder les valeurs françaises et à convaincre les musulmans  assimilés ou voulant l’être  qu’ils peuvent compter sur la protection de la République contre les terroristes islamistes.

    Mais le politique fait feu de tout bois, surtout quand il est aux abois. Faute de vouloir réellement combattre les causes de ce mal français qui prend naissance avec la résolution hâtive et maladroite de la question algérienne et se poursuit avec les errements de l’idéologie immigrationniste néfaste tant pour les immigrés que pour les populations indigènes, le pouvoir politique sous influence du mondialisme financier et du gauchisme tiers-mondiste a  trouvé dans ce geste spectaculaire un opportun paravent faisant oublier son impuissance et son irrésolution à coups de « com’ » et de clairons. Héros national ! Circulez, il n’y a rien à dire !

    Des coups de com’ pour défendre l’oligarchie

    Car cette « com’ » omniprésente et unidirectionnelle veille à l’endormissement des esprits et à la préservation des intérêts oligarchiques.

    Mais c’est une « com’ » qui échoue. Seulement 25 % des Français pensent que les journalistes résistent aux intérêts politiques et financiers. La crédibilité des médias est au plus bas avec celle des politiques, même si une propagande anesthésiante nourrie par la consommation de masse et l’affaiblissement du sens critique inculqué par l’éducation nationale au service du politiquement correct tente désespérément de sidérer les cerveaux.

    C’est pourquoi la survie de ce piteux Etat, qui fait tout « com’ » au lieu d’agir, ne pourra tenir longtemps face à la pression des réalités et des menaces vitales qui assaillent la France.

    Acta non verba !

    Colonel de gendarmerie (er) Fabrice Fanet 28/06/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Par Domenjod [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/terrorisme-dultra-droite-le-coup-de-com/

  • Les (vrais) ennemis de l’Europe

    europe-tableau-Delecluze.jpgAngela Merkel a voulu l’immigration torrentielle mais ce choix idéologique s’appuyant sur de fumeuses considérations économiques et démographiques,   est en train de faire imploser la scène politique allemande, fragilisant un des (seuls) piliers de l’Europe bruxelloise. Faute d’avoir obtenu de la chancelière une inflexion très  ferme  de la politique migratoire, les conservateurs de la CSU, alliés aux chrétiens-démocrates de la CDU de Mme Merkel  au sein d’ une brinquebalante coalition  gouvernementale, ont menacé de claquer la porte. Les avancées brandies par Mme Merkel dans la foulée du dernier Conseil européen,  -plateforme de débarquements  des immigrés illégaux sur les côtes africaines  de la Méditerranée dans des pays volontaires , centres d’accueil contrôlés sur le territoire de l’UE- mais aussi l’annonce par la chancelière de l’accord  signé entre  Berlin et  14 pays pour y raccompagner  les immigrés clandestins qui y sont enregistrés,  n’ont pas convaincu   outre mesure.

    Horst Seehofer, dirigeant de la CSU  et ministre de l’Intérieur, en conflit ouvert  avec Angela Merkel depuis son  entrée au gouvernement , a déclaré  dimanche soir  qu’il envisageait   d’abandonner tous ses mandats, signifiant par là qu’il  prenait  la mesure de son incapacité à agir, mais aussi du  ras-le-bol populaire. Une dépêche reuters résume les raisons de cette crise: «La direction de la CSU  qui milite pour un durcissement de la politique migratoire face à la poussée électorale du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en prévision des élections régionales du mois d’octobre, se réunissait ce dimanche pour arrêter sa position en la matière. Horst Seehofer a déclaré qu’il ne voyait pas d’autre alternative que de renvoyer certains migrants à la frontière allemande, position qui l’a mis en conflit avec Merkel.»

    In extremis, souligne une dépêche de l’Afp,   « Angela Merkel a finalement réussi à préserver sa coalition en concluant lundi soir à l’arraché  un compromis (avec son ministre de l’Intérieur) restreignant fortement la politique migratoire du pays. Le compromis trouvé prévoit l’instauration de  centres de transit  à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. C’est là qu’y seront installés à l’avenir les demandeurs d’asile arrivant dans le pays mais déjà enregistrés dans un autre Etat européen – c’est à dire la quasi-totalité d’entre-eux – en attendant leur expulsion vers le pays d’entrée.»

    Cela suffira-t-il  à désamorcer la bombe à retardement que constituent  les centaines de milliers d’ immigrés peu ou pas assimilables qui campent sur le  sol allemand et quid de l’application concrète de cette mesure?  Les Allemands jugeront bientôt de l’efficacité de ce dispositif,  M Seehofer relayant comme l’AfD  le sentiment très répandu (et très réel) selon lequel  l’immigration a engendré outre-Rhin  une explosion de la  criminalité comme en témoigne une accumulation de faits divers sordides – viols à répétition, vols avec violence de personnes âgées ou fragiles,  meurtres…

    Déjà,  en octobre 2015, Horst Seehofer, soucieux de ne pas laisser à l’AfD le monopole de la contestation, avait  dénoncé  la politique d’invasion migratoire de la chancelière allemande  en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. Il avait  même menacé de fermer les frontières de son land de  Bavière en cas de poursuite de cette invasion… Mais les lanceurs  d’alerte et autres dirigeants politiques soucieux  de la vox populi sont toujours dans le collimateur de la gauche morale et des grandes consciences bruxelloises. Sur le site euractiv  l’opposant à Viktor Orban  Gergely Karácsony,  qui a lourdement  échoué  aux législatives d'avril dernier,  la coalition de la gauche obtenant seulement  12 % des voix,   vient de demander  à l’UE « de cesser de financer les politiques eurosceptiques et populistes. »

    « Le fait qu’Orbán calomnie l’Union européenne avec de l’argent qui vient de l’UE, et alors que la Hongrie fait partie de l’UE, est frustrant pour l’opposition europhile » « Il faudrait un système où ce ne sont pas les gouvernements nationaux qui décident de l’utilisation des fonds européens, mais l’UE elle-même » explique doctement ce socialiste hongrois.   Cette demande de mise sous tutelle des mal-pensants  n’est pas nouvelle.  Ils se trouvent même de bonnes âmes pour contester la possibilité même d’autoriser  à siéger nationaux, populistes,  eurosceptiques  du fait de leur hostilité à l’euromondialisme. Le socialiste Martin Schulz, ex président  du parlement européen,  un des principaux initiateurs des persécutions judiciaires que subissent toujours  les députés frontistes,  demandait pareillement qu’il n’y ait pas  d’argent pour « les ennemis de l’Europe».

    Eurocrates qui sont  tenaillés par la peur des réactions populaires, des expressions démocratiques  qu’il s’agit encore et toujours de museler ou d’éviter. Rappelons-nous de  Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, qui  déclarait en   septembre 2016, trois mois après le Brexit, «qu’un référendum sur l’Europe est une très mauvaise méthode»… Mais est-il encore possible de hurler au fascisme, au retour des heures les plus sombres, de la peste, de  la guerre,  du choléra, de hurler  à l’assassinat de l’idéal de Jean Monnet, René Cassin  et  Simone Veil quand le rafiot bruxellois est déserté, prend l’eau de toute part?

    Peut-on encore dénoncer  de manière hautaine  la subversion démocratique  quand les peuples ont  résolument tourné  le dos ces derniers mois  aux consignes de Bruxelles, d’Attali, de Soros, de Davos?  M. Macron impressionne-t-il grand monde quand il prend son air méprisant  pour fustiger  la   lèpre nationaliste?  Non,  le roi est nu.  Leçons de maintien  et menaces  n’ont pas empêché ces derniers mois nos voisins  de voter  en  faveur du  Brexit, de porter   au pouvoirs  nationaux-conservateurs, nationaux-populistes en Pologne, en Hongrie,  en Slovaquie, en Slovénie, en Autriche, en  Italie, sur fond de montée en Allemagne de la contestation nationale et de  présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

    Les  ennemis de l’Europe, constate Bruno Gollnisch,  ce  sont  pour les technocrates bruxellois et leur  relais  – et c’est un cas emblématique d’inversion accusatoire -,  tous ceux  qui  veulent introduire de vraies règles  de  protections sociales et  économiques dans la mondialisation , qui rappellent le bienfait des frontières, des souverainetés populaires,   qui entendent préserver  l’identité  ethnique , confessionnelle, culturelle des peuples européens. Serions-nous les seuls  sur la planète à avoir honte de ce que nous sommes, à ne pas vouloir le transmettre à nos enfants,  aux générations futures?.  Ce qui ne veut pas  dire   transformer  l’Europe en camp de concentration, la  fermer au monde,  se complaire dans le  repli  frileux, xénophobe  et mortifère,  comme  le disent caricaturalement les démagogues de la Caste européiste.  Notre vision  du devenir de l’Europe,  des patries libres, nos souhaits  nous cataloguent, paraît-il,   comme  des ennemis du genre humain.  Les adversaires  de l’opposition nationale ont cependant  radicalement échoué à convaincre et à prouver aux   européens que  leur  projet s’inscrit  du côté du bien, du bon, du  beau  et du vrai. 

    https://gollnisch.com/2018/07/03/les-vrais-ennemis-de-leurope/

  • Migrants – Marine Le Pen rappelle que “les ONG sont les complices des passeurs”

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    Marine Le Pen était l’invitée de RTL ce mardi 3 juillet 2018.

    Interrogée notamment sur la crise migratoire qui frappe l’Europe, Marine Le Pen a pointé du doigt la complicité des ONG dans ce drame humain :

    Il faut confisquer les bateaux des ONG qui sont clairement les complices des passeurs. Il faut arraisonner les bateaux de migrants qui partent, les mettre en sécurité et les ramener sur les rives de la Syrie ou de la Libye. De là où ils sont partis.

  • LA MANIPULATION MÉDIATIQUE SUR "LA CRISE DES MIGRANTS"

  • Où Nicolas Baverez prend acte de « La fin du modèle allemand »

    Le Reichstag à Berlin  

    Le Figaro d'hier lundi 25 juin a publié la chronique de Nicolas Baverez que nous reprenons ci-après. Il nous paraît probable qu'un intellectuel et politologue occupant la place qui est celle de Nicolas Baverez n'aurait pas pu signer une telle analyse il y a seulement quelques mois. Et que Le Figaro ne l'aurait pas publiée. Ce que Nicolas Baverez dresse ici, c'est, somme toute, ce que Régis Debray appelle un bilan de faillite. Faillite du couple franco-allemand aujourd'hui profondément désuni et faillite des organismes bruxellois tenus en échec à la fois par la guerre économique que Donald Trump a engagée et par la question des migrants qui déchire les Européens. Qu'en sera-t-il du modèle allemand en tant que tel, remis en question lui aussi par les deux mêmes phénomènes ? Baverez a raison de faire observer que « l'Allemagne conserve des atouts exceptionnels ». Raison encore de douter qu'elle demeure un modèle.  LFAR  

    L'Allemagne s'est reconstruite après  la Seconde Guerre mondiale autour du choix de la démocratie et de l'économie sociale de marché, de la garantie de sécurité américaine et de la résistance à la menace soviétique, de la paix avec la France et de la construction européenne. En 1989, l'affaiblissement de l'Union soviétique lui a permis de se réunifier et de retrouver sa pleine souveraineté grâce à Helmut Kohl. Elle a alors investi plus de 1200 milliards d'euros pour renouer l'unité nationale puis a engagé des réformes profondes afin de s'adapter à la mondialisation et  au passage à l'euro à travers l'Agenda 2010 impulsé par Gerhard Schröder.

    L'Allemagne s'est érigée, sous  la direction d'Angela Merkel, en îlot  de stabilité et en leader incontesté  de l'Europe du fait du décrochage  de la France. Son modèle de croissance, tirée par l'exportation et fondée sur  la désinflation compétitive, lui permet d'afficher un double excédent des finances publiques (1,2 % du PIB) et  de la balance commerciale (8 % du PIB), dans un monde perclus de déséquilibres et de dettes. Elle a résisté au choc de 2008 et imposé ses principes pour  le pilotage de la crise de l'euro, en étroite coordination avec la BCE, comme  pour la douloureuse restructuration  de la Grèce. Sa force économique  a longtemps semblé l'immuniser contre la démagogie et l'extrémisme.

    Ce modèle est pourtant en passe de s'effondrer sous l'impact des chocs  qui se sont succédé depuis 2015.  Les attentats djihadistes, la menace des démocratures, la vague des migrants, le Brexit, l'élection de Donald Trump l'ont profondément déstabilisé, remettant en question les principes qui ont présidé à la reconstruction puis à la réunification.

    Sur le plan économique, la croissance par l'exportation est directement menacée par la guerre commerciale  et technologique lancée par Trump,  qui cible explicitement l'Allemagne et ses excédents commerciaux, avec  pour prochain objectif son industrie automobile. La compétitivité se trouve compromise par le coût exorbitant  de la transition énergique à marche forcée qui pourrait dépasser 2000 milliards d'euros. Deutschland AG a laissé apparaître des failles béantes avec le Dieselgate - dont le dernier avatar est l'arrestation de Rupert Stadler,  PDG d'Audi - comme avec la déconfiture de Deutsche Bank : sous les erreurs stratégiques des entreprises, on trouve un même refus de s'adapter aux changements du monde, le basculement vers le véhicule électrique, autonome  et connecté d'une part, la priorité  rendue au financement de l'économie par rapport aux activités de marché tendues vers la spéculation d'autre part.

    Au plan politique, la décision unilatérale de Merkel d'accueillir  plus d'un million de réfugiés en 2015 fut  le détonateur qui fit basculer l'Allemagne dans les turbulences. La société  s'est profondément divisée et polarisée autour des réfugiés et de l'islam, brisant la culture du compromis.  Les deux grands partis autour desquels s'organisait la vie politique sont en chute libre, ne représentant plus que 52 %  des voix, tandis que l'extrême droite effectue un retour en force avec  92 députés. Le mode de gouvernement  en coalition ne fonctionne plus comme le montre la sécession du ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, sur  le refoulement des demandeurs d'asile à la frontière ou l'opposition ouverte de la CSU au projet de budget de la zone euro.

    Au plan géopolitique, le tournant isolationniste et protectionniste des États-Unis laisse l'Allemagne orpheline. Elle se trouve privée de toute garantie de sécurité au moment où le pays qui s'est reconstruit sur une base pacifiste affronte la recrudescence des attentats islamistes - allant jusqu'aux tentatives d'attaques bactériologiques - ainsi que la pression directe des démocratures russe et turque. Sa seule option demeure l'Europe,  mais une Europe où le Brexit la laisse en tête à tête avec la France. Une France qui a laissé s'effondrer son appareil de production et perdu la maîtrise de ses finances publiques et dont l'Allemagne redoute de devenir le payeur en dernier ressort à travers la transformation de  la zone euro en une union de transferts.

    L'Allemagne conserve des atouts exceptionnels. La relance ou  la désintégration de l'Union se jouent autour de la gestion des migrants et  du contrôle des frontières extérieures  de l'Union. La difficulté vient de ce  que Merkel est mal placée pour prendre le leadership de la reconfiguration  de l'Allemagne et de l'Europe, tant sa légitimité est affaiblie, son gouvernement divisé, sa responsabilité personnelle engagée dans les erreurs qui ont amplifié la vague populiste, sa méthode des petits pas inadaptée face aux défis à relever. Albert Einstein rappelait à raison que  « ce n'est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu'il faut espérer les résoudre ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Merkel submergée par la vague migratoire – JT TVL 2 juillet 2018

    MISE EN GARDE :
    Nous informons nos téléspectateurs que notre recherche de liberté de retransmission de nos émissions peut entraîner quelques désagréments comme la diffusion de publicités qui ne sont pas de notre choix et dont nous pouvons contester la forme et la tonalité. Merci de votre compréhension et de votre soutien.

    1) Union Européenne / Merkel submergée par la vague migratoire

    La crise migratoire va-t-elle avoir raison d’Angela Merkel ? Après avoir été la tête de la politique des quotas de migrants à Bruxelles, la chancelière allemande est bousculée au gouvernement. La coalition ne tient plus qu’à un fil.

    2) Société / Limitation à 80km/h : En marche vers le racket

    Depuis dimanche 1er juillet, la limitation à 80km/h est effective. Une mesure dont l’impact sur la sécurité routière devrait être infime. En revanche, les contraventions vont pleuvoir.

    3) International / Mexique : la gauche prend le pouvoir

    Tremblement de terre politique au Mexique. Pour la première fois, le pays va être dirigé par un parti de gauche. Après deux tentatives échouées, Andres Manuel Lopez Obrador s’est imposé à la tête du pays.

    4) Société / Volontourisme : l’humanitaire égocentré

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/02/23949/merkel-submergee-vague-migratoire-jt-tvl-2-juillet-2018

  • L’immigration de peuplement conduit à une catastrophe civilisationnelle

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle

    L’oligarchie ne cesse de nous vanter les avantages de l’immigration et les mérites des immigrés. M. Macron n’a-t-il pas souligné leurs « qualifications remarquables » et la nécessité d’en accueillir davantage ? Chacun sait pourtant que la réalité est tout autre. Car l’immigration est massive, elle ne s’assimile pas, elle provoque un éclatement territorial et culturel et mène à l’islamisation de notre pays. Bref, elle change la France et conduit les Français à ne plus se sentir chez eux dans leur propre pays. L’immigration de peuplement est peut-être une chance pour les immigrés, mais c’est une catastrophe pour la France et pour l’Europe.

    L’immigration a changé brutalement la France

    L’immigration de peuplement a commencé dans les années soixante-dix lorsque le grand patronat a fait pression sur le gouvernement pour autoriser le regroupement familial afin d’obtenir une main-d’œuvre abondante et peu exigeante. Mais, en ouvrant ainsi les portes à l’immigration de peuplement, le Système n’a pas rendu la France plus prospère, plus forte ou plus jeune, il a seulement changé la France. Changé ses mœurs, changé sa physionomie, changé sa population et changé sa religion. Il suffit de parcourir les rues de nos villes ou de regarder des photographies des années soixante-dix pour s’en rendre compte. Et seuls ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui la réduisent à une idéologie politique ou à une ligne de compte, peuvent s’en réjouir. Pour les autres, il s’agit d’un bouleversement traumatisant et d’une grande brutalité, car c’est en moins de trente ans que la France a changé, un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

    L’importance de la présence immigrée est occultée ou minimisée

    Or, le phénomène se poursuit à un rythme extrêmement élevé. Aujourd’hui, la pression migratoire est si forte qu’on ne sait pas exactement combien d’immigrants ont fait souche en France et combien y séjournent actuellement. Selon l’Insee, 25% des bébés nés en 2016 dans notre pays avaient au moins un parent né à l’étranger.
    Mais les chiffres officiels sont faussés, d’abord en raison de l’interdiction des statistiques ethniques, ensuite à cause de l’immigration irrégulière, laquelle a connu une progression spectaculaire depuis 2015 avec ce que l’on nomme la « crise des migrants ». Les données sur l’immigration sont également truquées par l’effet du droit du sol et des naturalisations massives qui ont ainsi fabriqué des Français de papier à la chaîne, lesquels n’ont aucun lien réel avec notre pays, sinon leur présence sur notre territoire.
    La manipulation est d’ailleurs poussée si loin que les membres de l’oligarchie et leurs soutiens osent prétendre sans rire que l’immigration n’augmente pas. Il est vrai qu’ils n’utilisent pas les transports urbains, qu’ils ne vivent pas en banlieue et ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques ! Pour autant, ils ne peuvent ignorer les faits et, s’ils se livrent à un tel déni de réalité, c’est pour minimiser leur propre responsabilité dans la catastrophe.

    L’assimilation est impossible, le Vivre ensemble une fiction

    En dépit de l’occultation des chiffres, force est en effet de constater qu’en raison de sa masse, l’immigration de peuplement a empêché toute assimilation. De fait, les immigrants sont trop nombreux pour pouvoir se diluer dans la population, et cela d’autant plus qu’ils se concentrent dans les zones urbaines. Les technologies modernes de communication leur permettent par ailleurs d’entretenir des liens étroits avec leur pays d’origine, ce qui les aident à conserver leur identité et donc à ignorer celle du pays qui les accueille. L’immigration de masse a dès lors débouché sur le communautarisme, un phénomène que l’on retrouve pour les mêmes raisons dans tous les pays occidentaux.
    Face à cette situation, l’oligarchie a inventé le concept du « Vivre ensemble » et en vante assidument les vertus. Mais ce mot d’ordre ne correspond à aucune réalité concrète : les autochtones refusent de vivre avec les migrants selon un phénomène déjà connu dans les pays anglo-saxons sous le nom de white flight. Quant aux migrants, ils veulent seulement vivre en France comme ils vivent chez eux, c’est-à-dire selon leur culture africaine ou leur religion musulmane. Certains « jeunes » des banlieues de l’immigration ont même repris à leur compte le slogan identitaire « on est chez nous », pour bien montrer qu’ils entendent se constituer en société différente de celle de la France, une France que certains font d’ailleurs profession de vouloir « niquer » au son du rap.

    L’immigration provoque un éclatement territorial et culturel

    Dès lors, ce sont des territoires entiers qui sortent de l’orbite nationale pour abriter des populations, une culture et des normes qui n’ont plus rien de français. On recenserait officiellement dans notre pays mille trois cents « quartiers sensibles », plus de six cents « zones de non-droit » et près d’une centaine de Molenbeek (par référence à la banlieue bruxelloise pépinière de terroristes islamistes). L’actualité a en outre montré qu’il fallait y ajouter les « no-go zones » de certaines villes, où les femmes non voilées risquent le harcèlement. Autant de territoires où, contrairement à l’expression trompeuse de « zones de non-droit », s’impose en réalité un droit clanique, mafieux et religieux, en tout cas une autre civilisation que celle des Français.
    L’immigration de peuplement a ainsi multiplié la création d‘enclaves étrangères qui viennent miter le territoire national avec une logique de sécession de fait. Un processus que la « politique de la ville », la coûteuse panacée du Système, n’a pas été capable d’enrayer.

    L’immigration a entraîné l’islamisation qui a apporté l’islamisme

    Les conséquences dramatiques de cette immigration de peuplement ne se limitent cependant pas à cet éclatement territorial et culturel, car, comme le rappelle la démographe Michèle Tribalat, l’immigration de peuplement a entrainé l’islamisation. Et l’islamisation a apporté l’islamisme et sa haine de l’Occident. La catastrophe migratoire est donc d’ampleur géométrique.
    Avant les vagues d’immigration de la fin du XXe siècle, l’islam restait confidentiel en France comme en Europe (à l’exception des Balkans) et ne posait aucun problème particulier. Aujourd’hui, il serait en passe de devenir la seconde religion dans notre pays et, en raison de sa forte natalité, l’importance de la population musulmane ne cesse de croître indépendamment même de l’immigration. Aujourd’hui, en Seine-Saint-Denis, la majorité des habitants est ainsi de religion musulmane.
    Or, l’islam n’est pas une religion comme les autres. Non seulement elle est étrangère à notre culture, mais elle impose un mode vie bien particulier. La pression pour que la société française se conforme aux commandements de l’islam ne cesse donc d’augmenter et de modifier en conséquence la physionomie de notre pays ainsi confronté à un antagonisme civilisationnel de grande ampleur.

    Les Français de plus en plus indésirables en France

    Comment dès lors s’étonner que nos concitoyens soient de plus en plus nombreux à exprimer leur inquiétude de ne plus se sentir chez eux ? Les sondages en témoignent mais les oligarques méprisent ce sentiment et y voient la marque infâmante du « racisme ». Il s’agit pourtant des conséquences fatales de la catastrophe migratoire qu’ils ont délibérément provoquée. Un désastre dont ils semblent se satisfaire puisque, loin de chercher à l’enrayer, ils consacrent tous leurs efforts à le faire accepter de gré ou de force par les Français.
    En tout cas, tel est le sens des campagnes incessantes qu’ils lancent pour une meilleure représentation des « minorités » ethniques et pour la réduction symétrique de la place réservée aux personnes « perçues comme blanches » ( pour reprendre la terminologie officielle). Tel est aussi l’objet de la mise en place d’une discrimination prétendument « positive » au seul profit des personnes issues de l’immigration. À cela s’ajoute le fait que les familles immigrées, ayant plus d’enfants et présentant un taux d’activité inférieur au reste de la population, se trouvent de facto prioritaires dans l’octroi des prestations sociales. Autant de réalités qui renforcent les Français d’origine dans la conviction qu’ils ne sont plus les bienvenus dans leur propre pays et qu’ils pourraient bien être « remplacés » par d’autres.
    Une catastrophe civilisationnelle qu’il est encore possible d’empêcher mais plus pour longtemps.

    Ligne droite 25/06/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Alastair Rae via wikimedia cc

    https://www.polemia.com/limmigration-de-peuplement-conduit-a-une-catastrophe-civilisationnelle/

  • Les cathos bavarois contre Merkel, la fille de pasteur protestant

    En Allemagne, le torchon brûle entre Angela Merkel et son ministre de l’Intérieur au sujet du sort des migrants. La position de la chancelière parait de plus en plus fragilisée.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/les-cathos-bavarois-contre-merkel-la-fille-de-pasteur-protestant/93909/

     

  • Immigration, encore et toujours...

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    Par Patrick Parment 

    L’une des raisons majeures pour lesquelles Jean-Marie Le Pen n’a jamais quitté la bouglionesque scène politique française – outre sa volonté de ne pas disparaitre des écrans – c’est bien en raison de la pérennité du thème migratoire en France d’une part, en Europe d’autre part. De l’émergence du Front national en 1986 à aujourd’hui, l’immigration est le sujet dominant au regard de tous les dysfonctionnements qu’elle provoque dans tous les États européens et notamment en matière de sécurité. Mais pas que.

    Longtemps les politiques de la bien-pensance ont caché le sujet sous le tapis. De Mitterrand à Hollande, tous nos présidents se sont défilés du plus calamiteux d’entre eux, Jacques Chirac, et de son clone Sarkozy. Aujourd’hui, grâce aux Italiens le sujet éclate à la figure de Macon et mieux encore, de Bruxelles.

    Au niveau européen, deux blocs se dessinent. Côté occidental, nos impuissantes démocraties aux mains d’une classe politique vendue à l’idéologie mondialiste ; côté oriental, une Europe saine qui refuse une immigration qui viendrait mettre en danger ses fondamentaux raciaux et culturels.

    Sauf qu’en Europe de l’Ouest, les peuples ne semblent plus l’entendre de la même oreille depuis qu’on les a couillonnés avec le traité de Lisbonne. Les parti populistes comme ils disent, ne cessent de progresser. On voit d’ailleurs que les plus laxistes, hier encore, en matière d’accueil, le Danemark et la Suède, sont aujourd’hui les plus radicaux en matière d’expulsion. Quid de l’Allemagne et du million d’immigrés accueillis par l’irresponsable Angela Merkel ?

    Emmanuel Macron est dans une nasse. Il aimerait passer pour le grand réformateur de l’Europe et ambitionne de constituer un groupe au Parlement européen sur lequel s’appuyer. Et jouir de cette « aura » pour rebondir à la présidentielle de 2020. Il risque quelque déconvenue. Tout ce qu’il a fait en matière d’immigration, malgré les efforts de son ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, c’est de coller à cette « part obscure » de l’Europe bienveillante à l’égard des migrants.

    Le débat sur l’immigration est par ailleurs en train de se « nationaliser » au sein des tous les pays européens. Auquel il convient d‘ajouter l’apparent désintéressement des Américains pour l’Europe qui déstabilise sa gouvernance actuelle et cet idiot utile de Jean-Claude Juncker.

    Comme le rappelait un auteur anglais récemment*, à l’heure où la Chine, l’Inde, le Japon et la Russie contrôlent leur immigration, on ne voit pas à quel titre l’Europe se devrait d’accueillir toute la misère du monde !

    (*) Douglas Murray, Le suicide de l’Europe, 2018, L’Artilleur.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un score formidable pour la Ligue en Toscane, par Pierre Malpouge

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    9143-p1.jpgDimanche, lors du second tour de municipales partielles, les villes de Pise, Massa, Sienne et beaucoup d’autres villes qui étaient des bastions historiques de la Toscane dite « rouge » sous la férule du Parti démocrate (PD), ex-Parti communiste italien, et ceci depuis 70 ans, ont changé de cap et seront désormais administrés par la droite nationale – la Ligue – de Matteo Salvini et de ses alliés.

    Un changement radical, un revirement vertigineux. Un raz de marée insufflé par Matteo Salvini, le nouveau ministre de l’Intérieur dont le discours de fermeté face à l’invasion migratoire a conquis un électorat excédé de voir débarquer sur ses côtes toute la misère du monde et exacerbé par l’insécurité – mais aussi par la crainte de voir « leur cadre de vie et leur identité nationale menacés par les étrangers, les migrants et les Roms », comme a expliqué Matteo Salvini, accusant au passage les ONG humanitaires d’être « complices des trafiquants [passeurs] » – qui organisent l’acheminement de ces milliers de migrants. Un électorat d’autant plus excédé qu’il se sent, se sait, abandonné par une Europe (« le souk de Bruxelles », dixit Matteo Salvini) désormais en pleine implosion face à cette crise migratoire et à ce que ses dirigeants actuels appellent la « montée des populismes ».

    En moins de quatre mois, Matteo Salvini est parvenu à montrer la voie et à renvoyer dans les cordes, dans l’ensemble du pays, les sociaux-démocrates du PD (même Le Monde ne peut que le reconnaître). Un Parti démocrate qui va de défaites écrasantes en défaites de plus en plus cuisantes. Le Mouvement 5 Etoiles, qui se veut non conformiste et ni à gauche ni à droite, allié de la Ligue pour la conquête du pouvoir à l’échelle nationale, semble souffrir lui aussi des victoires successives de la Ligue, des victoires de plus en plus nettes. En Sicile, le recul du Mouvement 5 Etoiles est spectaculaire. C’est une coalition locale conduite par Fratelli d’Italia (mouvement classé à l’extrême droite de l’extrême droite, par nos commentateurs politiques !) qui a supplanté le M5S à Raguse, chef-lieu de province, que son fondateur, Peppe Grillo, considérait pourtant comme un « modèle » de gestion populiste.

    Une voix qui porte jusqu’en Libye

    Un succès national et une voix qui porte au-delà des côtes italiennes.

    Lundi, c’est un Matteo Salvini omniprésent qui s’est déplacé en Libye où il a rencontré les autorités libyennes et constaté que celles-ci font bien leur travail. Quant à la création de centres de regroupement (hotspots) des candidats à l’émigration en Libye, Matteo Salvini, estimant que la Libye et l’Italie « ont un problème commun, avec l’immigration illégale et les intérêts criminels des trafiquants », a affirmé qu’ils devraient être installés « au sud de la Libye pour éviter que Tripoli ne soit congestionné, comme l’Italie ».

    Des propos offensifs contre la submersion migratoire qui se sont transformés en succès diplomatique pour Matteo Salvini auprès des autorités libyennes, ces dernières refusant désormais « catégoriquement » la proposition de la Commission européenne d’installer des « hotspots » dans les « pays de passage ». Une identité de vue entre Rome et Tripoli, notamment sur ce que l’on pourrait appeler les « trafiquants d’ébène » qualifiés de « bandes criminelles dangereuses » par Ahmed Miitig, Vice-Premier ministre libyen.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 28 juin 2018

    https://fr.novopress.info/211398/un-score-formidable-pour-la-ligue-en-toscane-par-pierre-malpouge/