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immigration - Page 857

  • Pour le journal italien « Libero Quotidiano », les immigrés commettent dix fois plus de crimes et délits que les Italiens

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    Entre 2011 et 2015, le nombre d’immigrés a augmenté en Italie, mais également leur proportion au sein des personnes commettant des crimes et des délits, selon le journal Libero Quotidiano qui reprend les chiffres de l’agence des statistiques italienne (Istat).

    Ainsi, si seulement 5 millions d’italiens sont étrangers ou « immigrés en situation régulière », ces étrangers sont responsables de 50 % des vols , de 50% des cambriolages et de plus de 40% des violences sexuelles en 2015. Ces proportions sont d’ailleurs en augmentation depuis 2011.

  • Certaines ONG n'ont aucun intérêt à ce que les immigrés trouvent un confort

    Lu dans Minute :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • CRISE DANS NOS PRISONS : FAUT-IL CHANGER LE MINISTRE ?

    Dans nos statistiques officielles, il est plus facile de trouver des informations relatives au suicide des détenus dans nos prisons que celles concernant les agents de l’administration pénitentiaire. Cet état de fait, choquant en soi mais néanmoins révélateur, n’est pas sans expliquer en grande partie la crise qui touche, maintenant depuis plusieurs jours, nos prisons.

    L’affaire a débuté avec l’agression, par un détenu radicalisé proche de Daech, de trois surveillants au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil. Les jours qui ont suivi ont vu d’autres violences contre des surveillants se perpétrer dans plusieurs prisons, provoquant ainsi la colère d’une corporation déjà fragilisée par une situation interne qui ne cesse de se dégrader, moralement et matériellement, depuis de nombreuses années. Ainsi, ce sont à ce jour pas moins de 118 établissements pénitentiaires, sur les 188 que compte notre pays, qui sont touchés par des manifestations avec des blocages totaux ou partiels. Face à cette situation, inédite depuis de nombreuses années, les forces de l’ordre ont été envoyées afin de débloquer les accès de certaines prisons et permettre les transferts de détenus dangereux.

    Ce mouvement de colère qui touche aujourd’hui nos prisons n’est pas le fruit du hasard, ou même simplement le fait d’une agression de trop. Il couvait depuis longtemps. À l’instar de l’ensemble des forces de l’ordre, les agents pénitentiaires, et en particulier les surveillants, vivent depuis plusieurs années sous tension. Les problématiques liées au terrorisme islamiste n’ont fait qu’accentuer un malaise qui, peu à peu, a fini par désespérer des hommes et des femmes qui, pour beaucoup, vivent chaque jour un véritable enfer.

    À ce mal de vivre, qui fait de la corporation des surveillants pénitentiaires l’une des plus touchées par le suicide (en 2015, les rares chiffres disponibles révélaient que leur taux de suicide était de 20 % supérieur à celui de la population générale), est venu s’ajouter le sentiment d’être oubliés puis sacrifiés par les pouvoirs publics. Les violences dont ils sont l’objet de façon de plus en plus fréquente n’ont fait que les conforter dans cette conviction.

    Aujourd’hui, le gouvernement est donc confronté à une crise majeure. Elle révèle, une fois encore, le manque d’anticipation et de réaction de politiques qui attendent systématiquement d’être au pied du mur pour envisager des solutions et répondre aux grands défis sociétaux qui se posent. Mais le problème est profond. Manque cruel d’établissements pénitentiaires dans notre pays. Manque de places dans les prisons, qui provoque une surpopulation qui favorise la récidive et empêche toute action de réinsertion efficace. Manque de personnel face à un métier qui n’est pas attractif et qui n’offre que peu de perspectives d’avenir. Et puis une absence de politique carcérale, qui hésite encore, pour de sombres raisons idéologiques, à faire la part entre ces détenus qu’il faut écarter durablement de la société au nom de la paix sociale et ceux qu’il est encore possible de réinsérer.

    Face à ces enjeux d’importance, le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites. Il prouve, par son manque de lucidité, de réactivité et d’efficacité, qu’il ne suffit pas d’être une grande juriste pour conduire un département ministériel aussi sensible que celui de la Justice. Et qu’avoir siégé au Conseil constitutionnel ne prédispose pas forcément à tout connaître de l’âme humaine et de ses turpitudes. C’est donc une réponse ferme et déterminée à leurs problèmes de sécurité et à leurs difficultés matérielles qu’attendent les surveillants pénitentiaires. Si le ministre n’en est pas capable, qu’on le change !

    http://www.bvoltaire.fr/crise-nos-prisons-faut-changer-ministre/

  • DJIHADISTES FRANÇAIS : LE GOUVERNEMENT FACE AU PRINCIPE DE RÉALITÉ

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    Le principe de réalité rattrape toujours les gouvernements. Le nôtre n’y échappe pas, face à la question des djihadistes « français » retenus prisonniers en Syrie ou en Irak, et les propos tenus ces derniers temps par divers responsables politiques ou judiciaires en apportent la preuve.

    En premier lieu le ministre des Armées, qui affirmait il y a quelques jours n’éprouver aucun état d’âme à l’idée que ces ressortissants français soient jugés par les pouvoirs locaux qui les détiennent. Une déclaration réitérée et assumée. Puis, sur RTL, le Procureur de Paris, François Molins, dont la position est similaire :

    « [Les personnes prisonnières] ont commis des exactions contre des civils, rejoint une organisation qui a appelé au djihad armé contre la France et été arrêtées dans le cadre d’un conflit armé […] Il faut retourner la question. Si l’on avait des terroristes étrangers qui venaient commettre des attentats sur notre sol, est-ce qu’on ne souhaiterait pas les juger? Si elles ont participé à une organisation terroriste, l’État, là-bas, n’est-il pas légitime pour les juger ? »

    Mardi 23 janvier, France Info a diffusé plusieurs fois dans la journée un reportage sur les tribunaux kurdes en charge du jugement de ces prisonniers, et la radio d’État s’est montrée très bienveillante envers ces juridictions.

    Ainsi, la consigne est passée : un obscur technocrate titré ministre des Armées, le procureur de Paris, la principale source de propagande radiophonique, tout cela démontre la volonté du pouvoir de faire passer un message clair. Il ne veut pas entendre parler du retour de ces guerriers en France.

    Le gouvernement n’a pas toujours été aussi clair, et de nombreux propos parfois contradictoires ont été tenus ces derniers mois, jusqu’au sommet de l’État puisqu’Emmanuel Macron avait évoqué des décisions « au cas par cas ». Là encore, le principe de réalité a sans doute joué. Parce qu’il apparaît impossible de traiter au « cas par cas » la situation de ces personnes, ce qui impliquerait un traitement différencié et, sans doute, l’évaluation de leur degré de liberté lorsqu’elles ont quitté la France pour rejoindre le Moyen-Orient. Mission impossible.

    Une autre constante a sans doute joué : le pouvoir a pris conscience de la dangerosité de ces individus, et sait que s’ils reviennent sur le sol français, ils seront incontrôlables. En prison, ils ne feront qu’accroître la pression islamiste. En liberté, ils ne se convertiront pas aux bienfaits de la démocratie libérale laïque. Autant de risques de contamination, d’attentats, de complicités.

    Félicitons nous de cette position ferme : elle est de l’intérêt de la France et des Français. Et que ces individus restent où ils sont. Leurs larmes de crocodile ne trompent personne. En pleurnichant leurs regrets, leur effroi, leur soudaine conversion ou leur amour de la France qu’ils conchiaient jusqu’à prendre connaissance des geôles orientales, ils ne trompent que les imbéciles toujours prompts à s’émouvoir envers les opprimés.

    En l’espèce, leurs victimes hurlent à la justice. Massacrés, pillés, violés, brûlés vifs, décapités, amputés, déchiquetés crient vengeance. Boucliers humains, otages, prisonniers, expulsés, déportés, convertis de force crient vengeance. Que la justice, qu’elle soit kurde, syrienne ou irakienne, passe sur ces hommes qui, après avoir renié leur terre d’adoption, ont combattu pour que s’étende à toute la terre la loi islamiste.

    Bon débarras.

    http://www.bvoltaire.fr/djihadistes-francais-gouvernement-face-principe-de-realite/

  • Djihadistes français : l’incroyable question du retour ? - Journal du Mercredi 24 Janvier 2018

  • Le procureur de la République François Molins prévient : “La menace terroriste reste à niveau élevé”

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    Ce mardi 23 janvier, le procureur de la République de Paris a répondu aux questions d’Elizabeth Martichoux et d’Yves Calvi.

    Un certain nombre d’éléments permettent de penser que quelque chose se préparait, on est confrontés à une menace qui a muté. Des gens pas connus des services de renseignement.

    Il n’est pas exclu d’avoir des participations de femmes et de mineurs dans des combats terroristes. Il faut inventer des dispositifs de prise en charge des enfants qui ont vécu dans des conditions qui ne sont pas normales, qui ont assisté à des décapitations, qui voient des armes à la maison tous les jours.

  • LA PRISON, HAUT LIEU DU MAL FRANÇAIS ! (1)

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    Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition. La prison est un haut lieu du mal français. Depuis des décennies, plus précisément depuis le court passage de la droite au pouvoir entre 1986 et 1988, et le moment plus succinct encore où elle fut vraiment de droite, les gouvernements français ont renoncé à voir et à mesurer le problème de l’incarcération. Madame Taubira n’a fait que pousser cet aveuglement jusqu’à son paroxysme idéologique. La lâcheté du monde politique et du microcosme au pouvoir, hauts fonctionnaires et communicants, plus préoccupés des carrières que du sort des victimes ou du rétablissement d’une hiérarchie efficace des sanctions, a répondu à deux impératifs : réduire la dépense et obéir à l’idéologie dominante, la culture de l’excuse.

    La prison était donc considérée comme une solution honteuse et trop coûteuse, accusée de tous les maux. On fustigeait, par vagues, sa surpopulation. On critiquait son statut d’école du crime. On surveillait de près ses fautes au travers d’un « Contrôleur des lieux de privation de liberté » en dénombrant les suicides, en pointant les conditions indignes de détention. On cherchait les substitutions à l’enfermement, tellement plus économiques sous prétexte d’être plus humaines. On voulait, avant tout, améliorer le confort de la détention en favorisant la cellule individuelle, en permettant le maintien des liens affectifs et intimes, en songeant, récemment, à faciliter les conversations téléphoniques.

    Les agressions subies par le personnel pénitentiaire, méprisé, insuffisamment nombreux, et surtout coincé entre les détenus difficiles et une hiérarchie détachée de la réalité quotidienne, ont brisé l’écran de protection. Le ministre Nicole Belloubet, hué par les surveillants, a payé pour les petits marquis de notre République, les énarques qui ont traité cette question méprisable avec dédain et dont la caste calamiteuse pour le pays est incarnée par le sieur Macron.

    Il faut d’abord établir les faits : contrairement à ce que disent les médias, la France n’emprisonne pas à tour de bras. Elle est laxiste dans ses décisions judiciaires et plus, encore, dans leur exécution. La surpopulation carcérale ne provient pas d’un trop grand nombre d’incarcérations mais d’un nombre insuffisant de places de détention et d’une lenteur des procédures judiciaires. Si la France était au-dessus de la moyenne européenne pour la sur-occupation, avec 113,4 détenus pour 100 places, en 2015, alors que la moyenne de l’Union européenne était de 94,1, en revanche, son taux d’incarcération est l’un des plus faibles : 98,3 pour 100.000 habitants. La moyenne européenne est de 115,5. Le Royaume-Uni est à 146,4 pour le nombre des détenus pour 100.000 habitants, mais avec un taux de 97,3/100 d’occupation des places. Le calcul est simple : la France punit moins, mais n’a pas assez construit de cellules !

    Autre défaut majeur : la lenteur de notre système judiciaire. Ce sont les maisons d’arrêt qui accueillent les détentions provisoires et les condamnés à moins de deux ans qui sont surpeuplées. La comparaison avec les Pays-Bas est éclairante : ce premier de la classe a un taux d’occupation de 76,9/100 et un taux d’incarcération de 53,1 pour 100.000… Mais les décisions d’emprisonnement sont de 252, contre seulement 130 pour 100.000 en France parce que la Justice néerlandaise est plus rapide et, loin d’emprisonner moins, emprisonne moins longtemps. En France, non seulement la Justice est lente, mais les exécutions de ses décisions sont plus lentes encore : 100.000 personnes qui devraient être en prison n’y sont pas. Si le laxisme des juges voire le gauchisme de certains peuvent être mis en cause, la triste vérité, c’est surtout que la France ne consacre pas à la Justice les moyens nécessaires. Son budget pointe au 23e rang sur 28 en Europe : c’est une honte ! Aussi, l’augmentation des postes du personnel pénitentiaire annoncée (1.100 emplois sur quatre ans) est-elle un emplâtre sur une jambe de bois. La Justice a besoin d’une révolution et non d’une ou plusieurs réformettes.

    http://www.bvoltaire.fr/prison-haut-lieu-mal-francais-1/

  • Prisons islamisées : vers le blocage total

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    9035-20180124.jpgAlors que quasiment pas un jour ne s’écoule sans que des agents pénitentiaires soient ici ou là attaqués et blessés par des détenus islamistes depuis le 11 janvier et l’agression de trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil par l’islamo-terroriste Ganczarski (Présent du 16 janvier), leurs syndicats réagissent.

    Dimanche soir encore, deux surveillants de la prison de Longuenesse ont été sauvagement agressés par un détenu armé d’un pied de table métallique. Gravement blessés, ils ont immédiatement été transférés à l’hôpital. Deux jours auparavant, ce sont deux gardiens de la prison de Borgo, où les détenus ont le droit de circuler librement, qui ont été violemment attaqués et blessés à coups de couteau par un détenu islamiste. Témoin de la scène, un de leurs collègues racontera même sur BFMTV comment l’agresseur leur a porté « des dizaines de coups de couteau » avec la volonté flagrante de les tuer et confiera travailler en permanence avec « la peur au ventre ».

    Un sentiment général, rapporté par un autre gardien dans un édifiant reportage récemment publié par Paris Match, sous le titre « Les prisons françaises sous la coupe des islamistes ». En effet, a confié cet agent, « avant, chaque matin, j’avais peur de trouver un gars pendu dans sa cellule », mais maintenant ce que je redoute c’est « qu’on m’égorge, qu’on me décapite, qu’on me plante une lame dans le dos. Au nom de l’islam et de Daesh. Tous les jours, en allant travailler, j’ai cette peur qui me bouffe le ventre ».

    Pour un « Guantanamo à la française »

    Une situation inadmissible, qui a valu au garde des Sceaux de se faire copieusement huer vendredi à Borgo, et face à laquelle les syndicats exigent du gouvernement une réaction ferme. Or, une fois de plus, la réponse de celui-ci n’a pas été à la hauteur.

    Alors que, depuis 2015, le nombre d’islamistes incarcérés a littéralement explosé et que l’on s’attend au retour de centaines de « revenants », pas question un seul instant de créer un « Guantanamo à la française », comme le proposait en 2016 le député LR Georges Fenech. Et encore moins de rétablir la peine de mort pour les terroristes. Pour seule réponse, le ministère a proposé la création de 1 100 emplois de surveillants en quatre ans, « dont une première tranche de 100 emplois dès 2018 », ainsi que de vagues mesures censées améliorer la sécurité des gardiens et un « régime de détention défini » pour les « détenus terroristes et radicalisés ».

    Qualifiant ces propositions de « poudre aux yeux », l’Ufap-Unsa, la CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentiaire ont unanimement rejeté samedi ce projet d’accord et ont appelé à un « blocage total » des 188 établissements en France « à partir de 6 heures lundi ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Bilan 2017 de la politique immigrationniste en Ile-de-France : 436 000 titres de séjour délivrés

    Voici un extrait du courrier du Préfet de la région d'Ile-de-France, Préfet de Paris et du Préfet de Police, Préfet de zone de défense et de la sécurité de Paris, relatif au bilan 2017 de la politique immigrationniste en Ile-de-France :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA PRISON, HAUT LIEU DU MAL FRANÇAIS ! (2)

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    L’image est tragique pour notre pays : des surveillants de prison désarmés face aux détenus les plus violents se trouvent maintenant face à des CRS bien équipés qui n’hésiteront pas à les déloger si on leur en donne l’ordre. Le mot « ordre » prend ici un sens grotesque et paradoxal puisqu’il exprime le désordre qui règne dans notre pays que les utopies et la démagogie de la gauche comme la lâcheté de la prétendue droite ont depuis longtemps mis cul par-dessus tête.

    L’État est devenu une nounou obèse débordante d’assistance et qui préfère, en outre, offrir des niches douillettes à ses favoris inutiles plutôt que de remplir ses vraies obligations. Au premier rang de celles-ci figure, bien évidemment, la Justice. Les dépenses, dans ce domaine, sont deux fois plus faibles par habitant qu’en Allemagne ! Celle-ci consacre 146 euros à la Justice par habitant, la France 72, mais le Royaume-Uni 155 ! Le nombre de ses juges est dramatiquement insuffisant, avec 10 juges pour 100.000 habitants, quand la moyenne européenne est à 21 ! Insuffisamment nombreuse et mal équipée, notre magistrature est donc l’une des plus lentes. Un jugement prend en moyenne 304 jours contre 19 au Danemark et 91 aux Pays-Bas. C’est ce qui explique la surcharge des maisons d’arrêt saturées par les détentions provisoires et, paradoxalement, le nombre de décisions d’incarcération non appliquées par manque de place. La Justice pénale est prise en étau entre la gestion hôtelière du parc pénitentiaire et la politisation gauchiste d’un certain nombre de magistrats. Le résultat est aberrant : bien des séjours en prison sont trop longs, mais beaucoup de condamnés demeurent en liberté.

    L’idéologie « progressiste » qui domine dans les médias en profite pour glisser sa désinformation. Les prisons seraient surpeuplées parce que la Justice condamnerait trop à la détention. C’est le mythe du « tout carcéral ». En fait, le taux d’occupation français est excessif non parce qu’on enferme trop, mais parce qu’on n’a pas construit suffisamment de cellules. La comparaison avec l’Allemagne est éclairante : il y a, outre-Rhin, 95,8 détenus pour 100.000 habitants et un taux d’occupation de 98,7 %. En France, c’est 91,6 détenus pour 100.000 habitants, mais un taux d’occupation de 114,8 % en 2016. Le verre déborde non parce qu’on y verse trop d’eau, mais parce qu’il est trop petit. L’usage de peines de substitution ne doit pas être un artifice pour faire baisser les taux d’occupation mais un dispositif lourdement encadré.

    Est-ce dans cet esprit qu’on recourt au gadget du bracelet électronique ? Évidemment, non ! L’un des assassins du père Hamel en portait un !

    De même, l’utilisation des travaux d’intérêt général, auxquels j’avais consacré un rapport, demande un encadrement méticuleux et exigeant dont la Suisse donne l’exemple. L’idée que la privation de liberté constitue la totalité de la peine qui doit être vécue dans la dignité, voire le confort, est une stupidité. Elle conduit à son contraire, à des détenus provisoires dormant sur des matelas à même le sol, à cinq dans une cellule, tandis qu’ailleurs, un condamné passe son temps devant la télévision, avec bientôt le téléphone ! J’estime qu’en dessous de six mois de condamnation, les TIG devraient systématiquement remplacer la détention.

    La revalorisation du personnel pénitentiaire est une priorité. L’exemple de Singapour est intéressant. Il procède du concept de « Total Defence » qui intègre tous les services de sécurité intérieure. Tous protègent les citoyens et doivent être animés du même esprit. C’est ainsi que policiers, pompiers et gardiens de prison reçoivent une année de formation commune. Bien évidemment, cela passe par une augmentation des traitements qui rendra ces professions attirantes. Actuellement, 70 % des candidats au concours des surveillants de prison ne se présentent pas : on ne se fait pas tuer pour 1.400 euros par mois. Toute agression contre un membre de ce corps unique devrait être sanctionnée avec une sévérité extrême.

    Les solutions existent. Elles sont hors d’atteinte en raison de la situation budgétaire du pays, de l’idéologie qui y règne, des mauvaises habitudes dont on ne veut pas se défaire et, plus encore, par un manque total de courage politique.

    http://www.bvoltaire.fr/prison-haut-lieu-mal-francais-2/