
Pendant qu’on nous rebat les oreilles de Jubilard, coupable présumé politiquement correct, la reconstitution du meurtre de Thomas, à Crépol, se joue à l’arrière plan et montre les limites de notre droit, conçu à une époque où la délinquance était tout autre et à laquelle il y a avait une forme d’adhésion tacite à la loi, condition indispensable dans une démocratie où on l’on ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen, comme cela a pu se faire dans la Roumanie de Ceaucescu. Quasiment la moitié de la population y était payée pour surveiller l’autre moitié. Et elle met en évidence une technique largement utilisée par les racailles d’importation qui mènent leurs expéditions punitives à l’extérieur de leurs cités : la stratégie du nombre. Cela consiste à cogner à plusieurs et à pratiquer l’avalanche de coups. De cette manière, on ne sait pas qui donne le coup mortel, ni même quel coup est mortel puisque qu’un coup qui pourrait être encaissé s’il était le seul, devient mortel quand la victime a déjà pris précédemment une série de coups violents.








