
« L’instruction est enfin terminée… Mon agresseur va être jugé devant la cour criminelle. » Ce 20 mars, Claire Geronimi est mitigée. D’un côté, la jeune femme se dit « soulagée de voir que son dossier avance ». Seize mois après le terrible viol qu’elle a subi, dans le hall de son immeuble, elle vient d’apprendre que son agresseur présumé, un clandestin sous OQTF, allait être renvoyé devant une cour criminelle pour viols commis sous la menace d’une arme et viols en concours avec un ou plusieurs autres viols commis sur d’autres victimes. De l’autre, explique-t-elle, « c’est frustrant de voir qu’il faut autant de temps pour boucler une instruction alors que le suspect avait avoué les faits ». Si aucune date de procès n’a, pour l’heure, été fixée - au grand dam de Claire -, l’enquête a déjà permis d’éclairer le profil très inquiétant du suspect.