
Selon Le Progrès, une troisième personne a été interpellée après deux premières arrestations, la semaine dernière, dans l’affaire du meurtre de la jeune Barbara Blanc retrouvée morte à son domicile, le 7 avril dernier, à Saint-Étienne (Loire).
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Le président de la République s’est rendu dans la nuit de lundi à mardi auprès des forces de l’ordre, dans le XVIIe arrondissement parisien. Emmanuel Macron a découvert l’eau froide :
« Mais les gamins, ils écoutent qui ? »
« Les dealers monsieur le président »
Alors que le ministre de l’Intérieur dressait un premier bilan des émeutes après la mort de Nahel, il a refusé de faire le lien entre immigration et violences urbaines.
Jordan Bardella était en visite à Nanterre après la vague d'émeutes qui a secoué le pays après la mort de Nahel, tué par un policier suite à un refus d'obtempérer. Le président du RN va doit au but : "Nous avons accueilli trop d'immigration (...) Ce n'est pas parce qu'il y a de la pauvreté dans ces quartiers qu'il y a de la délinquance".
L’affaire aura mobilisé quinze enquêteurs. Un homme de 29 ans a été mis en examen, jeudi 29 juin, pour le viol d’une adolescente de 12 ans, en fugue d’un foyer, la nuit de samedi 10 à dimanche 11 juin, sous le pont Willy-Brandt, à Nantes. Retour sur quinze jours d’enquête fouillée et méticuleuse.
(…) La jeune fille est transportée au CHU de Nantes, où elle est examinée. Ses vêtements sont prélevés en vue d’analyses, les médecins constatent la présence d’ecchymoses sur son corps. Au poste de police, elle raconte d’abord sa fugue du foyer où elle est placée, dans le quartier Malakoff, aux environs de 18 h, samedi 10 juin. Puis cette rencontre avec un inconnu, à 2 h du matin.
A l’Assemblée, le député LR Alexandre Vincendet a interpellé le gouvernement sur l’attitude de l’extrême-gauche durant les émeutes :
[…] Alors que les voyous font l’objet de poursuites, qu’entendez-vous faire à l’encontre des émeutiers par procuration, ceux qui ont refusé d’appeler au calme, ceux qui, à force de tout excuser en permanence ont mis de l’huile sur le feu – quitte à se renier, comme M. Mélenchon qui, en 2012, fustigeait les hordes de casseurs, les traitant de crétins, de bouffons et de larbins de la société capitaliste. Aujourd’hui, il les incite à la violence en sélectionnant pour eux les cibles à viser. Les appels à la sédition par des responsables publics et politiques sont intolérables ! […]
Un communiqué de la Coordination Partout Callac :
Le jeune Nahel est mort à Nanterre le mardi 27 juin lors d’un refus d’obtempérer, au volant d’une voiture de grosse cylindrée, alors qu’il n’avait ni permis de conduire ni assurance et après avoir été repéré par la police pour de multiples infractions au code de la route.
Nahel n’était pas un inconnu des services de police : 17 mentions au casier judiciaire et 5 refus d’obtempérer au compteur, avant celui de mardi dernier.
Pourtant c’est lui qui fut présenté comme la victime et le policier comme l’horrible personnage de l’histoire.
Toute la gauche et les bien-pensants ont récupéré l’affaire et relancé l’inacceptable : « la police tue ».
Même le président de la république déclara que cette mort était « inexcusable », condamnant ouvertement le policier en cause avant même que l’enquête n’établisse s’il avait commis ou pas une faute et au mépris de la présomption d’innocence.