Après des nuits de chaos, de pillages et d’incendies, la grande majorité de la gauche (partis, syndicats, personnalités) fait la sourde oreille et refuse de condamner les débordements. Pourtant, longtemps la tradition socialiste a tenu une ligne très dure sur le lumpenprolétariat.
Présentes en nombre à la marche blanche pour Nahel, beaucoup de personnalités politiques de gauche ont affiché leur soutien à la victime. Dès le lendemain des premières dégradations, le député France insoumise David Guiraud refusait d’en « appeler au calme ». Son chef, Jean-Luc Mélenchon, lui emboîtait le pas en ajoutant : « Les chiens de garde nous ordonnent d’appeler au calme. Nous appelons à la justice. »