-La grâce. Par décret, le président de la république dispense chaque année les condamnés de l’exécution d’un certain quantum de peine (en général 2 mois).
-L’amnistie. Tous les cinq ans à l’occasion de l’élection présidentielle, le parlement vote une loi d’amnistie, qui efface les peines restant à effectuer.
On voit que, par le jeu de ces différents mécanismes, les condamnés peuvent bénéficier, si le juge en décide ainsi, d’une libération anticipée bien avant d’avoir accompli la moitié de la peine de prison ferme à laquelle ils ont été condamnés. Le rapport annuel du ministère de la justice ne donne pas de chiffres (comme par hasard) concernant les réductions de peine dont ont bénéficié les détenus. Tout juste sait-on qu’au 31/12/2020, 4.765 personnes étaient en situation de libération conditionnelle.