
Nos confrères de Lengadoc Info étaient sur place et ont filmé les événements.
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En présentant ses vœux à la gendarmerie, le jeudi 10 janvier, l’inénarrable Christophe Castaner s’est décidé à révéler le nombre de radars routiers dégradés en France :
Près de 60 % [d’entre eux] ont été neutralisés, attaqués, détruits par celles et ceux qui se revendiquent [du mouvement] des Gilets jaunes.
Depuis lors, ceci a fluctué, mais retenons un chiffre moyen d’à peu près -50 % pour le mois de décembre 2018, car la fête n’a pas duré longtemps : lorsque les dégradations sont légères, comme de simples coups de peinture, les radars peuvent être remis en service immédiatement. Par exemple, même si les 11 radars installés en Haute-Corse avaient été rendus « inopérants parce que vandalisés ou parce que leur vitre a été barbouillée par de la peinture » au mois de décembre, ils étaient presque tous à nouveau fonctionnels début janvier.
DES RADARS HORS SERVICE QUI MESURENT ENCORE…
Les radars émettent une micro-onde, parfois dans la bande X (8 à 12 gigahertz), souvent dans la bande Ku (12 à 18 gigahertz) en Europe, ou dans les bandes K (18 à 27 gigahertz) and Ka (27 à 40 gigahertz) aux États-Unis. Ils mesurent l’effet Doppler – le changement de longueur d’onde – et en déduisent la vitesse du véhicule présent dans le faisceau.
Ces ondes passent à travers la peinture, le plastique, et le carton. Un radar avec un objectif photographique obstrué – par de la peinture, un carton ou une bâche – conserve sa capacité à mesurer la vitesse des véhicules qui le dépassent. Bien sûr, la photo ne peut pas être exploitée et les procès-verbaux ne sont pas dressés.
Et c’est là que les choses deviennent intéressantes…
Selon Nice Matin, un boom de 268 % des infractions sur les routes a été capté par des radars pourtant mis hors d’état de verbaliser. Sur le réseau secondaire bidirectionnel, qui est la partie principalement concernée par la nouvelle limite de 80 km/h, ce chiffre est de +248 % selon le ministère, « avec une courbe des dégradations qui a augmenté presqu’à la verticale ».
UNE BOURDE DE COMMUNICATION
Apparemment, Christophe Castaner a rendu ces chiffres publics pour prouver que, sans les radars, les affreux Français ne respectent plus les limitations de vitesse et « se mettent en danger ».
Involontairement, le cancre de l’Hôtel de Beauvau nous révèle donc la donnée-clef qui prouve que l’attribution des limites de vitesse comme cause de la baisse du nombre des décès sur les routes est un mensonge statistique !
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En roulant notablement plus vite, en ignorant les radars, les Français ne se sont donc pas « mis en danger ». Conclure le contraire est clairement une ânerie statistique.
Ce résultat n’est pas étonnant quand on connaît les travaux des spécialistes américains qui rejoignent en tout point ceux de Bertrand Lemennicier en France1. La vitesse ne tue pas. Statistiquement, c’est la variance des vitesses qui est meurtrière : en français, il est bien plus important que les automobilistes observent à peu près les mêmes vitesses, les uns, les autres, plutôt que de rouler lentement. Schématiquement, l’idée est que si, sur un tronçon donné, la moitié des automobilistes roule à 90 km/h et l’autre moitié à 110 km/h, il y aura plus d’accidents que si tout le monde roule à 110 km/h…
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Comme le rappelle Bertrand Lemennicier, ces « campagnes de sensibilisation [sur les limites de vitesse], qui partent sans doute d’un bon sentiment, sont [donc bien] des opérations de manipulation de l’opinion publique. »
POMPE À FRIC
Alors Alexandre Rochatte peut bien nous expliquer le contraire, mais puisqu’ils ne servent définitivement pas à sauver des vies, les radars sont bien des pompes à fric. Et de fait, dans les semaines qui suivirent l’application des 80 km/h, en juillet dernier, ses services avaient bien constaté un doublement du nombre de déclenchements des radars automatiques.
Les radars servent surtout à lever des amendes pour les finances exsangues d’un État aux abois. Dans le budget de celui-ci pour 2019, l’augmentation prévue des recettes est de 12 % à 1,23 milliard d’euros (en comptant les majorations). Ceci représente une hausse de 50 % par rapport aux chiffres de l’année 2016. Quelle industrie privée française peut s’enorgueillir d’une pareille progression de son chiffre d’affaires ?
Si les radars devaient vraiment servir à la sécurité, ils seraient installés dans les zones les plus accidentogènes, mais ce n’est bien sûr pas le cas : ils sont placés « sur des sites jugés plus rentables, sur des emplacements plus à même de remplir les caisses de l’État ! »
En pratique, les contrôles se font dans des lignes droites aux vitesses très limitées, c’est-à-dire là où le racket rapporte le plus. Par exemple, en septembre dernier, les policiers de Montpellier s’étaient installés route de Ganges en début d’après-midi, de 14 h à 16 h. Cette longue ligne droite est limitée à 50 km/h. En seulement deux heures, ils ont flashé 300 véhicules ! La vitesse de ces fous du volant ? Entre 56 et 70 km/h.
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Après presque trois mois de mobilisation, les « gilets jaunes » manifestent une nouvelle fois ce samedi 2 février, à l’occasion du 12e rendez-vous hebdomadaire du mouvement.
Le mot d’ordre de cet acte XII est de rendre hommage aux blessés depuis le début de la contestation, nombre d’entre eux ayant été touchés par les controversés lanceurs de balles de défense (LBD).
Ailleurs en province, on recensait 2 000 « gilets jaunes » à Caen (Calvados) et autant à Strasbourg (Bas-Rhin), où la situation s’est légèrement tendue à la mi-journée après une matinée plutôt tranquille. Dans la plupart de ces cortèges ou rassemblements, une partie des manifestants a choisi de se grimer pour dénoncer les violences policières, en utilisant du faux sang ou un cache-œil.
Le « gilet jaune » Jérôme Rodrigues, proche d’Éric Drouet et éborgné après avoir été, dit-il, victime d’un tir de LBD, était présent dans le cortège parisien, derrière une banderole réclamant « l’interdiction des grenades (de désencerclement, ndlr) et des LBD », acclamé par la foule. Quelques minutes auparavant, il aurait été, avec Éric Drouet, pris à partie par des militants antifascistes, avant d’être exfiltrés.
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Mercredi 30 janvier, Christophe Castaner s’exprimait lors de la cérémonie de vœux organisée à Paris par le syndicat Synergie officiers. Il a déclaré :
“En matière d’ordre public, plus rien ne se passera comme avant“. “La violence sera systématisée, la non-déclaration sera automatique, la dispersion des actions [par les forces de l’ordre] sera courante“.
“Il m’est insupportable de voir certains aujourd’hui mettre sur un pied d’égalité les violences légitimes – celles des forces de l’ordre qui, pour protéger la République, sont les seules à avoir le droit d’utiliser la force – et les violences de ceux qui veulent détruire, casser, lyncher”.
https://www.lesalonbeige.fr/en-matiere-dordre-public-plus-rien-ne-se-passera-comme-avant/
«Hommage aux blessés», c'est le mot d’ordre qui se dégage pour l’acte 12 de la mobilisation des Gilets jaunes, le 2 février. Comme chaque semaine, plusieurs rassemblements ont été annoncés dans toutes les grandes villes de France.
Jérôme Rodrigues, figure très populaire au sein des Gilets jaunes, grièvement blessé à l'œil lors de l'acte 11, est présent à Paris pour l'acte 12.
Gilets jaunes : acte XII, au nom des gueules cassées
Une semaine après la blessure à l’oeil de Jérôme Rodrigues, les Gilets Jaunes vont de nouveau battre le pavé samedi. Un acte XII dédié aux blessés alors que le gouvernement intensifie sa chasse aux manifestants.
Benalla : des enregistrements relancent l’affaire
Nouveau rebondissement dans l’affaire Benalla. Après l’épisode des passeports diplomatiques, de nouvelles révélations viennent mettre à mal la défense de l’ancien chargé de mission de l’Elysée mettant à mal par la même occasion l’intégrité d’Emmanuel Macron.
L’UNESCO lance l’année mondiale des langues autochtones
2019, année des langues autochtones pour l’UNESCO ! 2300 langues seraient ainsi en danger de disparition dans le monde. Un risque qui touchent des pays qui nous sont lointains mais aussi… la France.
L’actualité en bref
Un policier rattaché à la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) des Hauts-de-Seine vient de reconnaître avoir fait usage d’un lanceur de balle de défense (LBD) dans le créneau horaire où Jérôme Rodrigues, figure des gilets jaunes, a été blessé à l’œil, samedi dernier, place de la Bastille à Paris. Une information qui figure dans un rapport transmis mardi à l’IGPN, la police des polices, selon une information du Parisien. Au total, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie à 81 reprises, selon le ministre de l’Intérieur, depuis le début du mouvement. Quatre dossiers concernent des personnes gravement blessées à l’œil par des lanceurs de balle de défense, un décompte officiel inférieur à celui de dix-sept, avancé par le collectif Désarmons-les !
Or, les gendarmes restent, pour le moment, épargnés par ces enquêtes sur d’éventuelles violences illégitimes commises face aux gilets jaunes depuis deux mois. Au dernier décompte, la gendarmerie a enregistré seulement vingt-six signalements et aucune saisine judiciaire de l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGPN). Un des signalements transmis à l’institution a même eu pour but de féliciter les gendarmes pour leur travail (Essor du 23 janvier) ! Une information instructive à l’heure où, au contraire, les actions des policiers sont vivement contestées. Et ce dire est corroboré par nombres de gilets jaunes qui, reconnaissant parfaitement les diverses unités qui leur font face, avouent faire davantage confiance aux mobiles qu’aux CRS et surtout aux DAR (détachement d’action rapide) constitués souvent de gens de la BAC (brigade anticriminalité).
L’absence de saisines de l’inspection des gendarmes serait-elle symptomatique d’une différence de perception, entre la police et la gendarmerie, du maintien de l’ordre ?
Prenons un exemple qui a fait la une de l’actualité. Lors de l’acte VIII, Christophe Dettinger, habillé de noir et portant des gants, frappait à coups de poing, sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, un gendarme mobile en tenue de maintien de l’ordre et donnait des coups de pied à un autre à terre. Je ne reviendrai pas sur cet incident mais ce qui apparaît, en regardant les images, est que les quatre gendarmes qui reculent face au « boxeur » et à une foule déchaînée refluent en ligne. L’ordre était d’effectuer un barrage face aux manifestants ; celui-ci a cédé face à la pression, mais ces militaires n’en continuent pas moins à se replier tout en faisant face. Autre point important : aucun ne sortira son arme, leur retenue est à la hauteur de leur abnégation. Rappelons que ces deux gendarmes se sont vus prescrire respectivement quinze jours et deux jours d’ITT.
Le plus condamnable n’est pas le boxeur mais la préfecture de police qui a entériné le parcours du rassemblement sur les quais de Seine alors que la réglementation stipule que le maintien de l’ordre à proximité d’une étendue d’eau est à proscrire. De plus, pourquoi avoir bloqué à hauteur du musée d’Orsay la manifestation, transformant ainsi la passerelle en véritable guêpier face à des centaines de manifestants furieux d’être stoppés ?
Le général (2S) Bertrand Cavallier, grand spécialiste du maintien de l’ordre, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de la gendarmerie mobile de Saint-Astier (Dordogne), a dernièrement souligné :
« Face aux manifestations actuelles des gilets jaunes, il y a un problème d’encadrement des détachements d’action rapide et de culture du maintien de l’ordre. »
Espérons que, lors des prochaines actions, les gendarmes mobiles continueront à témoigner de la même mesure et de leur implication différente, face à des citoyens que nombre de ceux-ci comprennent, même si, par discipline, ils s’y opposent.
« Ce sont des Français avant d’être des djihadistes. » En prononçant ces mots ce mardi sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur trahit une nouvelle fois la France. Christophe Castaner envisage en effet le rapatriement de 130 djihadistes détenus en Syrie qui devraient être libérés sous peu après le retrait des troupes américaines. Et ce, alors même qu’il y a un an, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux affirmait que les Kurdes « présentaient toutes les conditions pour les juger sur place».
Ces djihadistes de nationalité française (mais dans leur écrasante majorité d’origine extra-européenne) ont pris les armes au nom de l’islam contre la France et commis les pires atrocités. Les identitaires avaient été les premiers à réclamer la déchéance de nationalité pour les islamistes binationaux partis faire le djihad en Syrie. Reprise d’abord par le Front national puis par une partie des Républicains, cette proposition avait failli être adoptée à la suite des attentats du 13 novembre, avant que le Président François Hollande ne fasse machine arrière.
À l’époque, un certain Christophe Castaner (alors député PS) avait même affirmé sur Europe 1 (janvier 2016) « dans l’absolu, il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit binational ou non ».
Cette volonté de la part du gouvernement de faire revenir en France des djihadistes est irresponsable. Ces individus n’ont évidemment aucune perspective de réinsertion et seront des dangers publics à leur sortie de prison. Durant leur séjour carcéral, il est à craindre qu’ils contaminent idéologiquement de nombreux détenus.
Les identitaires réclament la déchéance de nationalité pour tous ces djihadistes : aucun d’entre eux ne doit poser le pied chez nous !
Les Identitaires
Communiqué de presse repris du site de : Les Identitaires