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insécurité - Page 622

  • LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

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    La Justice vient donc de prononcer un non-lieu dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic survenu en octobre 1980.

    Cette affaire est emblématique du climat qui régnait alors à Paris. Sans le moindre début de preuve, s'appuyant sur une supposée revendication aux aspects pour le moins fantaisistes, toutes les polices, tous les chiens de garde du Système, journalistes, magistrats de gauche et politicards confondus, se sont rués, tels des hyènes, sur les mouvements nationalistes pour dénoncer le retour du "mal absolu"... Rappelons qu'à cette époque, l'extrême droite, toutes tendances additionnées, atteignait péniblement 1,5% lors des élections.

    Des dizaines de militants ont été arrêtés, perquisitionnés, livrés à la vindicte démocratique, des mouvements ont été dissous, des locaux saccagés, des carrières professionnelles brisées.... Plusieurs camarades ont été blessés, l'un a même été vitriolé sans que cela n'offusque les bonnes consciences de la bien-pensance institutionnalisée. Et, 37 ans après, les dernières pistes, pourtant bien éloignées des forces patriotiques, s'estompent... C'est un lamentable échec pour la Police et pour la Justice. 

    Libération, dans son édition d'aujourd'hui (voir l'article ci-dessous), peut-être pour légitimer les vils mensonges médiatiques, rappelle que cet attentat faisait suite à une série d'autres qui, eux aussi, furent précipitamment attribués aux nationalistes. Rappelons à notre tour qu'aucun d'entre eux, mise à part une exception, ne fut vraiment élucidé... L'exception ? Un fripier du Sentier qui avait incendié sa propre boutique rue d'Aboukir (après avoir peint lui-même des graffitis antisémites sur la porte), pour toucher l'assurance...

    La seule vraie question que les enquêteurs et les inquisiteurs auraient dû se poser était la suivante : MAIS À QUI DONC PROFITAIT CE CRIME ?

    Roland Hélie

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Revue de presse : SUR LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

    Attentat de la rue Copernic : un non-lieu peu commun

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    Emmanuel Fansten et Willy Le Devin 

    Libération 12 janvier 2018 

    Le Libano-Canadien Hassan Diab, soupçonné d’avoir posé la bombe qui a tué quatre personnes près d’une synagogue à Paris en 1980, a été libéré vendredi. Retour sur presque quatre décennies d’enquête.

    Une bombe, 4 morts, 46 blessés, trente-sept ans d’investigation et… un non-lieu. C’est ainsi que s’est soldée vendredi l’enquête sur l’attentat de la rue Copernic, l’une des plus célèbres de l’antiterrorisme français. Estimant qu’il n’existe «pas de charges suffisantes», les juges d’instruction Jean-Marc Herbaut et Richard Foltzer ont mis hors de cause le principal suspect, Hassan Diab, 64 ans. Universitaire libano-canadien au parcours parfois énigmatique, ce dernier est accusé d’avoir posé la bombe qui a coûté la vie à quatre personnes aux abords de la synagogue parisienne. Placé à l’isolement depuis trois ans à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, il a été libéré vendredi en début d’après-midi. Le parquet a aussitôt fait appel de la décision de non-lieu, provoquant l’ire de l’avocat de Hassan Diab, William Bourdon, qui rappelle que son client a déjà bénéficié dans cette affaire de huit décisions de remise en liberté de quatre juges différents. «Si la passion peut l’emporter sur la raison du côté des parties civiles, on le comprend beaucoup moins du côté du parquet qui, par son obstination à fabriquer un coupable, verse dans le maximalisme judiciaire», s’insurge le pénaliste. Soupçonné d’avoir appartenu au groupe terroriste Front populaire de libération de la Palestine-opérations spéciales, identifié par les services secrets français en 1999 et extradé du Canada en novembre 2014, Hassan Diab a toujours clamé son innocence.

    Carcasse de motocyclette

    Ce 3 octobre 1980, il est environ 18 h 30 lorsqu’une violente explosion souffle les alentours de la synagogue de la rue Copernic. En arrivant sur les lieux quelques minutes plus tard, la brigade criminelle de Paris découvre une scène de guerre. Des voitures sont retournées en travers de la chaussée, le plafond de la synagogue s’est écroulé et toute la rue est jonchée de morceaux de verre et de gravats. Le bilan aurait pu être bien plus lourd si l’explosion s’était produite quelques minutes plus tard, à la sortie de l’office. Ce jour-là, plus de 300 personnes sont présentes à l’intérieur de la synagogue. A quelques mètres de l’entrée, les enquêteurs repèrent une carcasse de motocyclette totalement carbonisée, dont ils parviennent à déchiffrer la plaque d’immatriculation. Le début d’une enquête qui va s’étirer sur près de quatre décennies.

    Grâce à la plaque, les policiers localisent rapidement le concessionnaire d’où vient la moto, non loin de la place de l’Etoile. Elle a été vendue deux semaines plus tôt à un certain Alexander Panadriyu, qui s’est présenté avec un passeport chypriote. Les vendeurs décrivent un homme âgé d’environ 25 ans, mesurant entre 1,65 m et 1,68 m, parlant français avec un accent étranger, porteur d’une fine moustache, de cheveux blonds avec des mèches plus foncées, de lunettes de vue rectangulaires et d’une veste en cuir beige. «Ce qui m’a frappé le plus chez cet individu, c’est qu’il avait le visage émacié, les traits fins et réguliers», précise alors un des témoins. Un portrait-robot est aussitôt établi à partir de ces premières déclarations. Grâce au carnet d’immatriculation de la moto, les enquêteurs de la Crim remontent ensuite jusqu’à la dernière adresse connue où a séjourné Alexander Panadriyu, l’hôtel Celtic, à Paris. Là-bas, ils saisissent une fiche d’enregistrement puis interrogent le réceptionniste, le concierge de nuit et même une prostituée avec qui le suspect a passé une partie de sa dernière nuit et qui leur indique qu’il est circoncis.

    Alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations dans la plus grande discrétion, une première piste voit le jour. Quelques heures seulement après l’explosion, l’attentat est revendiqué par le mouvement d’extrême droite Faisceaux nationalistes européens (FNE), avant que son président ne démente l’information. Mais l’hypothèse, relayée aussi bien par les médias nationaux que par les responsables politiques, va continuer à être exploitée pendant plusieurs semaines. Elle apparaît alors d’autant plus naturelle qu’au cours des deux années précédentes, plus de 160 attentats ont été revendiqués par différents mouvements d’extrême droite, visant notamment des locaux d’associations antiracistes ou juives. Dans les semaines qui suivent, plusieurs dizaines de personne sont interpellées en France, membres du FNE, de l’Action française ou simples sympathisants d’extrême droite. Mais toutes seront mises hors de cause.

    Notes déclassifiées

    Les enquêteurs vont alors bifurquer sur une autre piste, celle du terrorisme palestinien. Quelques semaines après l’attentat, la Brigade criminelle est en effet destinataire d’un renseignement confidentiel des autorités allemandes, indiquant que les auteurs de l’attaque seraient des Palestiniens ayant regagné Beyrouth immédiatement après les faits. L’attentat serait l’œuvre d’un groupe de cinq hommes dont un d’origine libanaise, nommé Hassan, bien connu à Beyrouth. De son côté, la Direction de la surveillance du territoire (DST), le service de contre-espionnage français, fait état d’une information fiable d’un autre service étranger ciblant cette fois un groupe dissident du Front de libération de la Palestine. Plusieurs notes déclassifiées, transmises à la justice, semblent confirmer cette hypothèse, également corroborée par différentes enquêtes journalistiques. Mais rien de concret ne permet de remonter jusqu’à Alexander Panadriyu, l’homme de la moto et de l’hôtel Celtic.

    L’affaire va finalement rebondir près de vingt ans plus tard, en 1999, lorsque la DST transmet aux juges d’instruction de nouveaux renseignements de «bonne valeur» sur l’identité des personnes ayant participé à l’attentat. Le service révèle notamment qu’un passeport au nom de Hassan Diab a été saisi le 8 octobre 1981 à Rome, lors de l’arrestation d’un Palestinien impliqué dans un autre attentat commis à Anvers, en Belgique. Sur le document, la photo ressemble de façon troublante au portrait-robot du poseur de bombe. Surtout, le passeport arbore un visa d’entrée sur le territoire européen daté du 20 septembre 1980, et un visa de sortie du 7 octobre, soit quatre jours après le crime. Commence alors une enquête mondiale pour retrouver la trace de Hassan Diab. Israéliens, Libanais, Allemands, Américains, Canadiens, tous concourent à la recherche d’indices concernant le suspect. En octobre 1999, le bureau Interpol de Washington transmet des premiers éléments à la justice française. Les magistrats apprennent ainsi l’arrivée de Hassan Diab sur le sol américain le 27 août 1987, en compagnie de Nawal C., épousée une semaine plus tôt à Chypre. Installé à Syracuse, près de la frontière canadienne, le couple se fait discret. Diab poursuit des études de sociologie et semble voué à une brillante carrière professorale.

    «Cinq mots»

    En France, des analyses graphologiques sont entreprises. Une comparaison minutieuse est effectuée pour tenter de déterminer si l’écriture présente sur la fiche d’enregistrement de l’hôtel Celtic est la même que celle figurant sur les documents administratifs de Diab aux Etats-Unis. Deux experts étudient en particulier le dossier déposé par le suspect à l’université de Syracuse, ainsi que ses documents d’immigration. C’est l’aspect le plus homérique du dossier. Pour le premier expert, Dominique Barbe-Prot, il n’est que «probable» que Hassan Diab soit le scripteur de la fiche de l’hôtel. Evelyne Marganne, elle, est catégorique : Diab en est forcément l’auteur. En conséquence, une troisième ordonnance de comparaison est alors confiée à Anne Bisotti, qui tranche : «Il existe une forte présomption que Hassan Diab ait écrit les cinq mots sur la fiche de l’hôtel.»

    Ultérieurement, les avocats de Diab diligenteront quatre contre-expertises, contestant la méthodologie utilisée par Anne Bisotti. Toutefois, c’est bien sur la base de ces analyses graphologiques que le juge antiterroriste Marc Trévidic réclamera l’extradition de Hassan Diab en 2008. Il réside à cette époque dans la banlieue d’Ottawa, au Canada, et enseigne à temps partiel à l’université de Carleton. Appréhendé par la police le 13 novembre 2008, il ne sera extradé que six ans plus tard. Depuis, les éléments à décharge se sont multipliés. L’enquête a notamment recueilli des documents universitaires et les témoignages de certains proches de Diab ayant déclaré qu’à la fin de l’été 1980, ils révisaient leurs examens ensemble à Beyrouth. Et les magistrats de conclure : «Il est donc peu vraisemblable que Hassan Diab soit l’homme utilisant la fausse identité d’Alexander Panadriyu, qui se trouvait en France à partir du 22 septembre 1980 et qui a ensuite posé la bombe rue Copernic.»

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/13/revue-de-presse-attentat-de-la-rue-copernic-un-non-lieu-peu-6016785.html

  • Attaque de drones contre les bases russes en Syrie

    Dans la nuit du 6 janvier, treize drones équipés d’explosifs ont été lancés contre les bases russes installées en Syrie : dix visaient la base aérienne de Hmeimim et trois la base navale de Tartous. Ces deux bases sont situées à l’ouest de la Syrie, dans la zone dite alaouite.

    Le Ministère russe de la défense a annoncé la destruction en vol de tous les drones, qui n’ont donc provoqué aucun dégât.

    Ces drones ont été lancés depuis la province d’Idleb. Ce territoire situé au nord-ouest du pays, est devenu le réceptacle de nombreux combattants islamistes qui, au fil de leurs défaites, ont négocié leur reddition et ont été acheminés sous protection russe dans cette province.

    C’est en 2016 que les Russes ont inauguré cette stratégie : proposer à tel ou tel groupe qui tenait un territoire dans une partie du pays, de se rendre et de partir avec familles et armes légères. Le but était bien sûr d’eviter des combats difficiles et donc coûteux en hommes tout en purgeant progressivement le pays de zones incontrôlées.

    Les Syriens ont été difficiles à convaincre mais la stratégie a porté ses fruits et c’est ainsi qu’à l’ouest de Damas ou le long de la frontière libanaise, de nombreuses enclaves islamistes ont été libérées. Un long cortège d’autocars prenait alors le chemin de la province d’Idleb et l’armée russe veillait au bon déroulement des opérations.

    Bien évidemment, chacun savait qu’un jour ou l’autre, le problème de ce chaudron islamiste se poserait avec acuité, mais l’objectif prioritaire était de réduire la présence ennemie au sein de la Syrie utile.

    Lors des discussions qui ont accompagné la (fragile) réconciliation russo-turque, les Turcs ont proposé un marché aux Russes : ces derniers les laissaient entrer en territoire syrien pour couper en deux le territoire kurde (obsession des Turcs), puis l’armée turque poursuivait son avancée jusque dans la province d’Idleb. Elle y serait convenablement accueillie par les plupart des islamistes (sauf Al Nosra), tant le soutien d’Erdogan a été constant jusqu’en 2016.

    Idleb deviendrait ainsi une zone de « désescalade », concept devant permettre une pacification progressive du pays. Les Russes ont accepté et l’armée s’est installée en douceur (ou presque) dans la province.

    Le statu quo a ainsi duré quelques mois, dans une accalmie relative, malgré de fréquents règlements de compte entre factions islamistes, alimentés avec brio par les services secrets russes et syriens.

    L’armée syrienne a rompu la trêve il y a quelques jours.

    Elle avait de bonnes raisons pour cela. La route reliant Damas à Alep est menacée en permanence et il est nécessaire de réduire le territoire islamiste, trop proche de cette route. De plus Al Nosra joue un rôle important dans le contrôle de la province et ce groupe est exclu des accords de désescalade en raison de ses multiples crimes. Il a d’ailleurs lancé des attaques soudaines contre l’armée syrienne vers la ville d’Hama, au sud, où de nombreuses cellules terroristes subsistent, en sommeil pour l’instant.

    Damas a donc décidé de lancer une offensive vers le sud-est de la province. Appuyée par l’aviation russe, l’armée syrienne a repris plusieurs dizaines de villages en quelques jours.

    C’est alors que l’attaque de drones s’est produite et elle vient bien de la province d’Idleb, depuis un village tenu par des groupes islamistes.

    Poutine a lui-même commenté l’évènement afin de souligner son importance. Il a exonéré la Turquie de toute responsabilité mais a laissé entendre que cette attaque avait nécessité une technologie de haut niveau que les terroristes ne maitrisaient pas.

    Le Ministère russe de la défense a enfoncé le clou en se demandant pourquoi un avion américain de reconnaissance Poseidon avait survolé le jour même pendant quatre heures, à 7000 m d’altitude, la zone située entre Tartous et Hmeimim.

    Le Pentagone a qualifié  cette allusion de « totalement irresponsable » et a affirmé que ce type de drones est en vente libre sur internet, ce qui est tout de même un peu exagéré…

    Le mystère demeure mais maintenant le soupçon est là.

    Antoine de Lacoste

    http://www.medias-presse.info/attaque-de-drones-contre-les-bases-russes-en-syrie/86157/

  • 254 actes de christianophobie en France signalés sur L’Observatoire de la Christianophobie en 2017

    6a00d83451619c69e201b7c944ef5f970b-250wi.pngAutrement dit, 5 actes de christianophobie ont été commis chaque semaine en France l’année dernière. Ce nombre est légèrement inférieur à celui établi pour 2016, avec 265 cas signalés et documentés. De même, le nombre de département touchés entre 2016 et 2017 est assez similaire : 71 départements en 2016 et 69 en 2017.

    La synthèse est à retrouver ici.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’INSÉCURITÉ GRANDIT EN FRANCE

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    Il y a quelque 48 heures, une fusillade à la kalachnikov, sur fond de trafic de stupéfiants, faisait un mort et un blessé grave dans un quartier animé du centre de Marseille. Dans le même temps, à Clermont-Ferrand, paisible ville de province, un jeune homme était sauvagement poignardé pour avoir voulu s’interposer dans une bagarre. Son pronostic vital était engagé. Au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, des surveillants de l’administration pénitentiaire, quant à eux, étaient agressés au couteau et blessés par un djihadiste fanatique, ancien dirigeant d’Al-Qaïda et coresponsable d’un attentat commis en Tunisie en 2002 qui avait fait 21 morts. Ces faits, survenus dans des endroits très différents, mais dans le même laps de temps, démontrent combien la sécurité se dégrade dans notre pays. En effet, sur fond d’augmentation du nombre des homicides survenus en 2016 – notamment du fait des attentats commis sur notre sol -, il apparaît que l’insécurité s’impose peu à peu dans nos villes, dans nos villages, dans nos commissariats et nos gendarmerie (cf. attaques de Limoges, Grenoble et Meylan) et même, aujourd’hui, dans nos prisons.

    À l’extérieur, la même violence touche nos soldats. Engagés sur différents fronts, trois de nos militaires viennent ainsi d’être blessés, dont un grièvement, au Mali. Ils vont s’ajouter à la déjà trop longue liste des 154 tués et des 620 blessés en opérations extérieures depuis 2007. Même le très prudent Haut Comité d’évaluation de la condition militaire, dans l’un de ses derniers rapports, jugeait ce nombre « élevé ».

    Et face à ce déferlement de violence et d’actes criminels, que font nos gouvernants ? Ils discutent, ils tergiversent, ils temporisent mais n’agissent pas. Ils ont laissé, au cours de ces dernières décennies, au nom d’un angélisme coupable, la situation sécuritaire de notre pays se détériorer comme jamais. Les effectifs dans la police, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire ont fondu comme neige au soleil. Les matériels n’ont pas été remplacés, laissant nos forces de l’ordre et nos militaires intervenir dans les pires conditions. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont sanctionné ceux qui, conscients de leurs responsabilités, tiraient la sonnette d’alarme. Le général Pierre de Villiers en est l’exemple le plus récent et le plus emblématique.

    Aujourd’hui, tous les Français sont gravement en danger. Nos banlieues sont sous pression, susceptibles d’exploser à la moindre étincelle. Nos prisons peuvent, à tout moment, connaître des émeutes. Nos militaires, nos policiers et, d’une façon plus générale, tous ceux qui, en uniforme ou non, représentent l’État peuvent être agressés et assassinés à tout moment au nom d’une idéologie mais aussi à cause d’un laxisme que l’on a laissés se développer sans aucun discernement.

    Ainsi, la seule question qui vaille, désormais, n’est pas de savoir où et comment interviendra l’événement qui mettra le feu aux poudres, mais bien de savoir quand. En effet, malgré l’engagement sans faille de celles et ceux qui assurent notre sécurité intérieure et extérieure, il est maintenant acquis qu’ils ne peuvent plus que contenir le vaste mouvement d’envahissement qui menace notre pays. Trop peu de personnels, trop peu de moyens, mais surtout trop peu d’envie et un manque de vision globale de la part de politiques qui ont eu, jusqu’ici, plus à cœur de préserver leurs positions et leurs mandats que de se battre pour rétablir la paix sur notre sol.

    Face à ce renoncement, c’est donc à nos forces de l’ordre de se faire entendre par tous les moyens légaux dont ils disposent. À eux d’exiger les moyens d’exercer leurs missions, et de mettre nos politiques au pied du mur.

    http://www.bvoltaire.fr/linsecurite-grandit-france/

  • Bistro Libertés avec le colonel Jacques Hogard (état major/ forces spéciales)

  • SAMUEL LAFONT : « ON PEUT SOULIGNER UN REJET MASSIF, CHEZ LES FRANÇAIS, DU RETOUR DES DJIHADISTES, QU’IL S’AGISSE D’HOMMES OU DE FEMMES »

    Que faut-il faire des djihadistes partis en Irak ou en Syrie qui veulent à présent revenir ? Le débat fait rage en France. Samuel Lafont, à l’origine de la pétition Damoclès, qui rassemble déjà plus de 63.000 signataires, met solennellement en garde contre le danger que représenterait ce retour et relève que l’opinion publique y est massivement opposée.

    http://www.bvoltaire.fr/on-souligner-rejet-massif-chez-francais-retour-djihadistes-quil-sagisse-dhommes-de-femmes/

  • POURQUOI M. PHILIPPE N’EST-IL PAS AUSSI RÉPRESSIF AVEC LES DÉLINQUANTS QU’AVEC LES AUTOMOBILISTES ET LES CONTRIBUABLES ?

    Comme on aurait aimé qu’à l’occasion des annonces gouvernementales pour lutter contre la délinquance, Édouard Philippe se montre aussi ferme et déterminé que lorsqu’il a annoncé son plan pour la sécurité routière. Hélas, autant les premières sont restées floues, sans ambition et sans vision globale, et feront le jeu des criminels de tous poils, autant les secondes, par le choix du tout répressif, promettent aux automobilistes des lendemains qui déchantent. Car dans ce plan « pour sauver des vies », dont la mesure emblématique est l’abaissement de la vitesse maximale sur le réseau routier secondaire à 80 km/h, c’est bien le bâton qui a été choisi en guise de méthode pédagogique.

    Ainsi, après l’acharnement sur le contribuable, qui fait de la France le deuxième pays le plus imposé d’Europe, après l’acharnement sur le consommateur, qui fait figurer les Français parmi les Européens les plus taxés, après l’acharnement sur les citoyens qui fait peser sur leurs épaules une masse de textes législatifs et réglementaires toujours plus importante et contraignante, voici que s’accomplit un acharnement sans précédent sur les automobilistes.

    Et tout y passe. Augmentation des taxes sur les produits pétroliers, qui alourdit de façon injuste et inconsidérée la facture carburant des ménages. Augmentation des contraventions au stationnement dans de nombreuses villes, qui pénalisera surtout ceux dont l’usage du véhicule est indispensable pour travailler. Augmentation des tarifs d’autoroute, qui alourdira un peu plus les conditions de déplacement, lors des vacances notamment. Bref, tout est devenu bon pour taper sur les Français qui doivent désormais avoir en permanence la main sur le portefeuille.

    Mais non content de pénaliser des familles dont le pouvoir d’achat, depuis plusieurs années maintenant, fond comme neige au soleil, c’est dans le cercle vicieux d’une répression aveugle que le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé de nous emmener.
    Car enfin, soyons clairs. Il ne s’agit pas de contester pour contester. Il s’agit simplement de s’élever contre une méthode de gouvernement qui choisit la facilité en s’en prenant aux bons citoyens, et en évitant soigneusement, par ailleurs, de contrarier certains pans de la population dont on redoute les réactions. En effet, il y a peu de chance que les automobilistes mettent leurs quartiers à feu et à sang. Et il y a peu de chance, également, pour qu’ils s’en prennent physiquement aux forces de l’ordre. Face à eux, il est facile, pour un Premier ministre, de jouer les gros bras et d’assumer une impopularité qui n’aura aucune conséquence sur la suite de sa carrière. À combattre sans péril on triomphe sans gloire, dit l’adage. Il a rarement été aussi bien illustré. 

    Sur le fond, qu’il faille prendre des mesures pour rendre nos routes plus sûres, c’est incontestable. Ainsi la tolérance zéro doit-elle être de mise pour la consommation d’alcool et de stupéfiants. De même pour l’usage du téléphone au volant, qui contribue grandement à une perte de concentration incompatible avec la conduite automobile. Mais il ne peut y avoir de répression efficace sans prévention assumée. Et, dans ce domaine, les annonces brillent par leur absence.

    Tout cela ne peut qu’inciter à penser qu’il n’y a pas, chez nos gouvernants, de réelle politique en matière de sécurité routière. Qu’elle se limite à quelques mesures de circonstance qui ne reposent sur que sur des données parcellaires, habilement déduites de rapports tronqués. Est-ce vraiment ainsi qu’on diminuera le nombre des tués sur nos routes ?

    http://www.bvoltaire.fr/m-philippe-nest-repressif-delinquants-quavec-automobilistes-contribuables/