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insécurité - Page 623

  • Immigré clandestin et déséquilibré : le réseau validé par le ministère

    6a00d83451619c69e201b7c943c5f9970b-800wi.jpgLu dans Minute :

    "[...] Norbert Nabet, le directeur-adjoint de l’Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur, signant « pour le directeur général et par délégation », a adressé le 7 dé- cembre à sept établissements psychiatriques des Bouches-du-Rhône [une] missive [...] Or, souligne le texte, « parmi les personnes prises en charge par vos services [...], quelques patients se trouvent en situation irrégulière et ont vocation à quitter le territoire national » dès lors qu’est levée leur hospitalisation « sous contrainte » (ce qu’on appelle communément l’internement d’office).

    En conséquence de quoi, le directeur de l’ARS de Paca demandait aux responsables des établissements psychiatriques de notifier aux étrangers sans papiers qu’ils hébergent que le préfet, en application de la loi, avait décidé de les expulser : « Dans la mesure où ces patients sont pris en charge par vos équipes, je vous informe que mes services vous communiqueront [...] la décision d’obligation de quitter le territoire français, ainsi qu’une notification à faire signer par le patient », plutôt que de continuer à lui délivrer des soins – aux frais de qui, au fait ? – une fois qu’il serait sorti de l’hôpital. [...]

    [P]endant des années, l’autorité préfectorale, après l’avis autorisé du corps médical, a offert l’asile psychiatrique à des sans-papiers et des migrants pourtant jugés cinglés et dangereux, alors qu’il aurait été urgent de les expulser sur-le-champ, de les renvoyer illico aux maisons mères responsables de leurs vices de fabrication.

    Qu’aujourd’hui les autorités comprennent enfin la nécessité d’éloigner ces nuisibles aurait pu constituer une bonne nouvelle en ce début d’année. Mais cela restera un vœu pieux ! Car le courrier du directeur-adjoint de l’ARS-Paca a soulevé une incroyable polémique. Les bonnes âmes se sont indignées que l’on puisse demander au monde hospitalier d’apporter son concours à une opération pourtant de salubrité publique. Rapidement interpellée, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a plié. Elle a fait savoir que cette circulaire était une « initiative malheureuse » et qu’elle était nulle et non avenue. [...]

    Deux dirigeants d’associations à « vocation humanitaire » proposaient à des « sans papiers » venus d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb de rester en France en obtenant le statut d’« étranger malade » par le biais de faux certificats médicaux, facturés 5 000 euros pièce ! Tous les dossiers montés pour tromper les services de l’immigration faisaient état de... « pathologies mentales » ! Pour fournir ces faux certificats, le réseau s’appuyait sur une bande de cinq médecins dont trois psychiatres. [...]"

    Michel Janva

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  • Iran : « Occupez-vous de nous, plutôt que de vous occuper de la Syrie, du Yémen, du Liban, des Palestiniens »

    François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran, estime que les manifestations en Iran ne menacent pas, dans l’immédiat, l’existence de la République islamique mais elles aggravent ses contradictions internes qui pourraient, à terme, lui être fatales :

    6a00d83451619c69e201bb09e6194a970d-250wi.png"Les six jours de manifestations et d’émeutes sporadiques qui viennent de se dérouler en Iran démontrent la persistance dans la population d’une souffrance diffuse et profonde, alimentée par le chômage, la pauvreté, l’absence de perspectives économiques et politiques, alors que prospère d’autre part une richesse insolente, soutenue par l’État et alimentée par la corruption.

    « Occupez-vous de nous, crient les manifestants, plutôt que de vous occuper de la Syrie, du Yémen, du Liban, des Palestiniens ». Il s’agit donc d’un appel au secours, mêlée à la colère qui ose s’exprimer contre le gouvernement, et même contre le Guide suprême. Mais pas de figures de proue, pas de ligne directrice. On peut parier que la plupart des gens qui défilent n’ont jamais voté, ou, s’ils ont voté, le faisaient pour ne pas se faire remarquer. À noter que le Mouvement réformateur, qui aurait pu les soutenir, ou au moins leur marquer un peu de sympathie, n’a fait aucun geste en ce sens.

    Entre France et Iran, petit air de famille ?

    Mutatis mutandis, cette désespérance n’est pas sans évoquer celle de nos banlieues, de nos quartiers, alimentée par des phénomènes un peu comparables. Les images dramatiques des incendies et des destructions de 2005 avaient donné au monde extérieur le sentiment que notre République vacillait sur ses bases. Il n’en était évidemment rien. La République islamique n’a pas été plus ébranlée par ce qui vient de se passer, décevant tous ceux qui guettent avec constance les signes de son effondrement.

    Une des grandes différences du mouvement avec nos propres troubles, c’est qu’il a provoqué une vingtaine de morts. C’était d’emblée faire apparaître la férocité du régime, qui n’a jamais lésiné pour garantir sa sécurité. Et faire apparaître aussi l’écart qui le sépare d’un État de droit. Encore n’a-t-il pas eu besoin de faire monter en ligne ses Basidji et ses Pasdaran. C’est dire la disproportion des forces en présence, qui condamnait les manifestations à l’échec, dès lors qu’après leur première diffusion à travers le pays, elles ne parvenaient pas à monter en puissance au-delà d’une ou quelques dizaines de milliers de participants, au mieux, pour l’ensemble de l’Iran.

    Dans de telles circonstances, les tweets de Donald Trump ont atteint le grotesque et ont aidé le régime à dénoncer, comme il se plaît tant à le faire, la main de l’étranger. Ils ont donc nui au mouvement. La réaction mesurée des Européens a été plus adaptée. Mieux valait en effet, pour la protection même des protestataires, éviter de prendre des positions avantageuses devant leur propre opinion mais qui ne feraient qu’attiser les braises. Comme vient de l’écrire le chercheur et activiste irano-américain Reza Marashi : « les problèmes sont iraniens, les manifestants sont iraniens, et la solution sera iranienne ».

    Et maintenant, l’avenir

    Quid de la suite ? À l’heure qu’il est, la position du président Rohani n’est pas enviable. Ses marges de manœuvre sont limitées.Il est pris dans l’étau du mécontentement populaire, d’une part, et d’autre part de la surveillance tatillonne du cœur conservateur du régime, qui ne fait rien pour l’aider. Malgré des efforts louables et quelques succès, il ne parvient pas à faire émerger la prospérité que la conclusion de l’accord nucléaire laissait espérer, en raison du sabotage de son application par l’administration de Donald Trump.

    Il est enfin confronté au chantier gigantesque de la rénovation d’un système économique sclérosé, atteint par la corruption, plombé par les ardoises laissées par Mahmoud Ahmadinejad. Certes, il va faire quelques gestes, en matière de subventions, de distribution de produits de première nécessité. Il a prononcé des paroles de compréhension et d’apaisement. Mais rien à l’horizon qui modifie la donne. On peut donc se préparer à l’idée que dans quelques mois, un an ou deux peut-être, les mêmes causes produiront à peu près les mêmes effets.

    Un mot pour ceux qui guettent comme l’aurore la chute du régime. La société iranienne se détache peu à peu, de façon irréversible, des fondements de cette République islamique. Elle n’est cependant pas prête à ce jour à se lancer dans un nouveau cycle révolutionnaire. Celui qu’elle a vécu il y a bientôt quarante ans lui a trop coûté. Mais que le régime n’en retire pas un sentiment de sécurité. S’il ne parvient pas à évoluer, à profondément se réformer, il finira en implosant sous le poids de ses propres blocages, dissensions et contradictions, un peu comme l’Union soviétique ou encore le régime de Franco. À cet égard, le choix du prochain Guide de la Révolution, qui devrait intervenir d’ici à quelques années – Ali Khamenei, né en 1939, a aujourd’hui 78 ans – pourrait jouer un rôle décisif."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MIGRANTS ET CRIMINALITÉ : CES CHIFFRES QUI TUENT

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    Une « bonne » et une mauvaise nouvelle. La « bonne » : l’ancien ministre de la Justice de Basse-Saxe, un des « Länder » de l’Allemagne, affirme, au terme d’une enquête menée au nom du ministère fédéral de la Famille et de la Jeunesse, et avec le concours de deux autres criminologues, que « les demandeurs d’asile sont très souvent responsables d’infractions pénales ». La mauvaise, ce sont les solutions envisagées pour enrayer cette spirale de violence et les chiffres effrayants d’une autre enquête, celle du PKS, sur laquelle s’est penchée Inès Laufer.

    Selon les auteurs, entre 2014 et 2016, le nombre de crimes violents – confirmé par les enquêtes policières – a augmenté de plus de 10 %, « 92,1 % de cette augmentation [étant] imputable aux réfugiés ». Plus de « padamalgam » qui tienne. Et ceux qui voient dans les réfugiés des familles toutes gentilles dans la détresse peuvent ravaler leur salive, les réfugiés étant souvent « des jeunes hommes dans la tranche d’âge où les gens seraient plus criminels », indique le rapport. Ils ont entre 14 et 30 ans, lit-on plus avant.

    Mieux (ou pire) : les jeunes Nord-Africains – Marocains, Algériens, Tunisiens – sont « proportionnellement plus fréquents parmi les suspects ». Ces migrants ne viennent donc pas de pays en guerre. Mais ce n’est pas tellement de leur faute, sous-entend cette enquête, car, si ces jeunes hommes deviennent si agressifs, c’est parce qu’ils « font face à un certain rejet, alors que les réfugiés sont beaucoup mieux accueillis » et qu’ils découvrent « le manque de perspective socio-économique ». En outre, ces jeunes hommes pétant de santé libéreraient leur trop-plein d’hormones dans la violence en raison du manque de femmes !

    Que préconisent donc ces éminents spécialistes pour recouvrer la paix dans leur pays ? De faire passer les Allemands à la caisse, à savoir « investir des sommes énormes pour un programme de retour » ainsi que, rapport à l’abstinence et l’absence de nounous, encourager le regroupement familial. En sus, des cours de langue, du sport ou des formations qui devraient les aider à se tenir tranquilles. On voit déjà ce que cela a donné…

    Passons, maintenant, à l’enquête de la statistique policière sur la criminalité (PKS) décryptée par Inès Laufer. En 2016, les demandeurs d’asile autrement appelés « réfugiés », en termes de criminalité donc, étaient 600 % plus criminels que les Allemands, y compris les Allemands issus de l’immigration et les binationaux. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :

    Dans une population de 100.000 Allemands, il y a 1.913 suspects.
    Dans une population de 100.000 étrangers, il y a 6.847 suspects.
    Dans une population de 100.000 « réfugiés », il y a 13.930 suspects (sans prendre en compte les délits concernant la loi sur l’immigration) : « Refugees welcome! – Flüchtlinge Willkommen! »

    Ces enquêtes accablantes qui révèlent au grand jour une relation évidente entre violences en tous genres et des réfugiés devraient donner un coup d’arrêt immédiat à cette mortelle politique immigrationniste, et entraîner l’expulsion pure et simple des ressortissants incriminés. Mais non ! Les zélites continuent de parler de pognon à dépenser et de prévention. Pire : un obscur et apparemment impuissant petit commissaire politique européen, le Grec Dimítris Avramópoulos, nous prévient : « Nous ne pouvons pas, nous ne serons jamais capables d’arrêter les migrations. »

    Rendez-vous dans un an pour d’autres chiffres aussi édifiants. Dans dix ans, eu égard aux desseins de l’Union européenne de transformer radicalement le continent, ce sera… une autre Histoire.

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-criminalite-chiffres-tuent/

  • Lorsqu’une intervention de police produit plus de désordre qu’elle ne rétablit l’ordre, c’est sa raison d’être même qui est en cause

    Si face à la police les révolutionnaires se présentent pour l’heure faibles, désarmés, inorganisés, fichés, ils ont sur elles cet avantage stratégique de n’être le moyen de personne, de n’avoir aucun ordre à maintenir et de ne pas être un corps. Nous autres révolutionnaires ne sommes liés par aucune obéissance, nous sommes liés à toutes sortes de camarades, d’amis, de forces, de milieux, de complices, d’alliés. Cela nous rend à même de faire peser sur certaines interventions policières la menace que l’opération de maintien de l’ordre ne déclenche en retour un désordre ingérable. Si depuis l’échec de l’opération César aucun Gouvernement ne s’est aventuré à expulser la ZAD, ce n’est pas par crainte de perdre militairement la bataille, mais parce que la réaction de dizaines de milliers de sympathisants pourrait s’avérer ingérable. Qu’une « bavure » en banlieue déclenche des semaines d’émeutes diffuses, c’est payer trop cher la licence d’humilier laissée à la BST. Lorsqu’une intervention de police produit plus de désordre qu’elle ne rétablit l’ordre, c’est sa raison d’être même qui est en cause. Alors, soit elle s’entête et finit par apparaître comme un parti avec ses intérêts propres, soit elle rentre à la niche. Dans les deux cas, elle cesse d’être un moyen utile. Elle est destituée. 
    Comité invisible, Maintenant

  • Massacre de catholiques en République Démocratique du Congo

    Encore une nouvelle signalée par nos confrères de l’Observatoire de la Christianophobie qui ne va pas faire la une des médias et dont François se désintéresse totalement : des catholiques congolais ont été massacrés à la sortie de la messe par les troupes du quasi-dictateur de gauche Joseph Kabila.

    Les faits se sont déroulés le dernier jour de l’année 2017 dans un contexte de troubles secouant, comme d’ordinaire depuis la chute du maréchal Mobutu, le plus grand pays d’Afrique. Le premier bilan de cette sanglante Saint Sylvestre est d’une dizaine de morts et 120 arrestations.

    L’AED (Aide à l’Eglise en détresse) a recueilli le témoignage du père Apollinaire Cibaka Cikongo, professeur au séminaire du Chirst-Roi à Malole, sis dans la ville de Kananga, province du Haut-Kasaï. Ce séminaire avait déjà été saccagé le 18 février 2017 par les miliciens de Kamwina Nsapu, un groupe rebelle sévissant dans le sud-ouest du Congo et centrée sur l’ethnie Luba. Elle porte le nom de son chef ; Kamwina Nspau, à l’état-civil Jean-Pierre Mpandi, tombé au combat le 12 août 2016.

    Selon l’ecclésiastique :

    « L’armée et la police ont tiré à balles réelles sur des paroissiens pendant la messe, alors qu’ils allaient participer à une marche pacifique du Comité Laïc de Coordination, encadré par des professeurs d’universités catholiques. Ces chrétiens voulaient simplement l’application de l‘accord de la Saint-Sylvestre, conclu en décembre 2016, qui entérinait notamment la non-succession du Président de la République à lui-même pour un 3e mandat (comme écrit dans la Constitution). L’opposition médiatique n’existe pas et l’opposition politique reste très minoritaire à cause de la multiplication des partis. Presque 600 ! Ce qui crée une véritable cacophonie. [L’Eglise] est l’institution la plus crédible du pays et se retrouve en ligne de mire, mais il le faut, car personne d’autre n’ose protester. Cette pression interne contre le pouvoir ne suffit pas. Il faut aussi des pressions externes. Joseph Kabila est arrivé au pouvoir grâce au parapluie de ses parrains occidentaux, de grandes puissances comme l’Inde, la Chine ou grâce à des multinationales, en échange du contrôle des ressources minières du pays. Tant que ces parrains ne bougent pas, il n’y aura pas de sortie de crise. Le monde sait ce qui se passe ici, mais comme notre souffrance est utile au bonheur matériel des autres peuples, il y a un silence intellectuel programmé ».

    Le cardinal de Kinshasa Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a une nouvelle fois condamné le jeudi 2 janvier les exactions des forces de l’ordre qui ont été jusqu’à tirer des grenades lacrymogènes dans les églises pour intimider les fidèles :

    « les actes de « barbarie » commis par de « prétendus vaillants hommes en uniforme, le fait d’empêcher les fidèles chrétiens d’entrer dans les églises pour participer à la messe suivant l’ordre reçu d’une certaine hiérarchie militaire, le jet de gaz lacrymogène pendant la célébration eucharistique dans les différentes paroisses de Kinshasa, le vol d’argent, d’appareils téléphoniques, la poursuite, la fouille systématique des personnes et de leurs biens dans l’église et dans les rues, l’entrée des militaires dans les cures de quelques paroisses sous prétexte de rechercher les semeurs des troubles, les tueries, les tirs à balles réelles et à bout portant sur des chrétiens tenant en mains bibles, chapelets et crucifix, les arrestations des prêtres et fidèles, les atteintes à la liberté religieuse, l’accaparement des ressources, des richesses et le maintien au pouvoir par des méthodes anticonstitutionnelles. Il est temps que la vérité l’emporte sur le mensonge systémique, que les médiocres dégagent et que règnent la paix, la justice en RDC ».

    D’autres exactions contre les catholiques ont été signalées dans le pays : deux jeunes ont été tués à la paroisse Saint-Alphonse de Matete, dans l’est de Kinshasa. Coupure internet, déploiement sécuritaire, barrages policiers : les autorités congolaises ont sorti l’artillerie lourde pour étouffer les marches pacifiques  des catholiques contre le chef de l’État, malgré l’appel de l’ONU et des chancelleries au respect du droit à manifester. Ces marches ont été organisées par les catholiques congolais, un an après la signature sous l’égide des évêques d’un accord prévoyant des élections fin 2017 pour organiser le départ du président Joseph Kabila. A Lubumbashi (capitale de ce qui fut jadis le Katanga), deuxième ville du pays, deux personnes ont été blessées par balles quand les forces de sécurité ont ouvert le feu alors que des catholiques tentaient de manifester à la sortie d’une messe. Dans un pays majoritairement chrétien, où les habitants survivent avec moins d’un dollar par jour, c’est en pleine prière au cœur des églises que les forces de sécurité ont fait irruption. Selon un paroissien de l’église Saint-Michel au cœur de Kinshasa : « Alors que nous étions en train de prier, les militaires et les policiers sont entrés dans l’enceinte de l’église et ont tiré des gaz lacrymogènes dans l’église » où se déroulait la messe. À la cathédrale Notre-Dame du Congo, à Lingwala, quartier populaire du nord de Kinshasa, les forces de sécurité ont également tiré des gaz lacrymogènes à l’arrivée du leader de l’opposition Félix Tshisekedi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Au cours de la nuit, l’armée et la police s’étaient déployées massivement devant les paroisses de la capitale, assurant être informées d’une « distribution d’armes » pour déstabiliser le régime…

    Hristo XIEP

  • Trois mois en Syrie pour aider la population locale

    6a00d83451619c69e201bb09e5ba70970d-250wi.jpgRichard, étudiant à l’EM Normandie, est parti trois mois en Syrie pour aider la population locale. Il témoigne dans Le Figaro Étudiant :

    «Quand j’ai annoncé la nouvelle à ma mère, elle a beaucoup pleuré». «J’avais déjà comme projet de partir, de faire de l’humanitaire. Quand j’ai vu ce qui arrivait en Syrie, j’ai compris que je devais partir là-bas». «Il est très compliqué de se rendre en Syrie lorsque l’on est un civil et que l’on a aucune connexion».

    Après s’être renseigné sur les différentes possibilités existantes, l’étudiant se tourne vers SOS Chrétiens d’Orient, la «plus sérieuse», selon lui. Il effectue plusieurs entretiens au cours desquels l’organisation teste ses motivations et le renseigne sur les missions qui lui seront confiées. Il est finalement choisi pour partir trois mois en Syrie d’avril à juin 2017. La destination: Homs, la troisième ville la plus peuplée du pays, totalement ravagée par la guerre. À son arrivée, Richard découvre un panorama surréaliste.

    «Tout est détruit, c’est un paysage apocalyptique. C’est le chaos total, tous les bâtiments sont en ruine, il est possible de passer une journée dans un quartier sans croiser personne».

    Malgré la présence de «plusieurs groupes terroristes à quelques kilomètres de la ville», Richard ne se sent «pas particulièrement en insécurité» au cours de ces trois mois à Homs.

    «Il y a des checkpoints avec l’armée syrienne régulièrement, les voitures sont fouillées, les passeports vérifiés».

    Pendant plusieurs semaines, avec d’autres jeunes, il accompagne les habitants ayant perdu des commerces à remonter leur business. Pendant des semaines, il déblaie les débris et participe à la reconstruction des commerces.

    «Il faut vraiment être dans un quartier ravagé pour se rendre compte de ce qu’il s’est passé. Les maisons remplies d’impacts de balles, de mortier, les chaussettes d’enfants et les jouets qui traînent par terre. C’est terrifiant, ce sont des choses qui vous coupent les pattes».

    Au cours de ce séjour, le jeune Normand donne également des cours de français et d’anglais aux enfants syriens.

    Michel Janva

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  • LE MATIN, LE PREMIER MINISTRE REFUSE UNE LOI POUR LES POLICIERS. LE SOIR, LE PRÉSIDENT VEUT UNE LOI POUR CONTRÔLER L’INFORMATION

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    Mercredi, le Premier ministre Édouard Philippe est l’invité d’une émission matinale, « Les 4 vérités », sur France 2. Il balaie tous les sujets de son ton posé sans jamais se départir de sa grisaille habituelle. Certes, pour évoquer Champigny, il a préparé son effet et il se dit « horrifié ». Très bien, mais ensuite ? Devant le sentiment d’impunité des agresseurs ? Devant les attaques à répétition contre les forces de l’ordre ? Devant le petit jeu médiatique des Kassovitz et autres princes des médias déversant leurs insultes sur la police à longueur de tweets ?

    L’interviewer de France 2 n’est pas Laurent Delahousse. Il s’appelle Guillaume Daret, mais il a brillamment franchi l’examen de l’interviewer complaisant avec Édouard Philippe. Il a gagné son ticket 1re classe pour aller déambuler avec Jupiter sous les ors de l’Élysée en toute quiétude. Ou poursuivre tranquillement son dialogue avec le Premier ministre, par exemple en avion privé Tokyo-Paris, histoire que M. Philippe ne s’ennuie pas trop dans son avion vide.

    Car devant ces agressions violentes et répétées contre la police, le rôle du Premier ministre aurait été d’examiner ce que le gouvernement pouvait proposer comme loi pour mieux protéger, mieux punir, mieux dissuader. Et celui du journaliste de stimuler un peu son invité en manque d’idées. Eh bien, voilà la réponse qui, visiblement, n’a secoué personne :

    « Les peines plancher ont été introduites dans le droit français en 2007 pour tous les crimes et délits en cas de récidive. Elles ont été supprimées en 2014. Je me méfie des réactions face à des événements qui passeraient par des éléments législatifs. »

    En substance : pas de loi. Braves policiers, on continue comme ça. Les uns à appeler à vous tabasser sur les réseaux sociaux. Les autres à le faire dans les cités. Et moi à ne rien faire. Circulez, y a rien à voir, le gouvernement ne légiférera pas. Vous comprenez, toucher à la loi, c’est quelque chose de grave qui demande beaucoup de sérieux, beaucoup de grisaille, beaucoup de réflexion. Et, surtout, on ne légifère pas sous le coup des passions, des pressions, des « événements ». C’est bien connu. C’est même écrit en grosses lettres dans le Manuel de l’immobilisme que tout bon Premier ministre a en permanence sur son bureau.

    Les « événements »… Les policiers apprécieront l’euphémisme. Mais le plus révélateur de cet immobilisme tranquille de notre Premier ministre, c’est son « Je me méfie des réactions… »

    Avec Édouard Philippe, nous n’avons décidément pas les mêmes méfiances : dans ma petite ville de province (et malheureusement dans la France entière), l’insécurité explose ces dernières semaines (braquages, cambriolages, agressions, voitures incendiées, violences contre les policiers) mais lui, ce n’est pas de cela qu’il se méfie, non, il se méfie des réactions d’indignation et de colère… À bien y réfléchir, il a peut-être raison. De là à vouloir légiférer pour maîtriser ces « réactions à des événements »… Non, mon esprit méfiant va trop loin.

    Trop loin ? Le soir même, le président de la République annonce à la (bonne) presse rassemblée à ses pieds qu’il veut « une loi contre les fake news » pendant les campagnes électorales… Il y a de la suite dans les idées entre notre Premier ministre si réticent à légiférer du matin et notre Président législateur du soir. Car, finalement, ces « réactions » de colère, ce sont peut-être des fake news, non ? Et puis, ça ferait désordre pendant une campagne électorale… Donc, il faut légiférer d’urgence, Jupiter l’a dit.

    Une chose est sûre : ils se méfient des réactions, donc ils vont davantage contrôler l’information. Édouard Philippe s’est, une fois de plus, comparé à un chef d’orchestre. En tout cas, on a bien compris quelle serait la musique, et qu’il faudrait la suivre à la baguette.

    Ainsi va la démocratie au pays des Lumières et de la liberté d’expression, en 2018, sous la présidence de M. Macron…

    http://www.bvoltaire.fr/matin-premier-ministre-refuse-loi-policiers-soir-president-veut-loi-controler-linformation/

  • RETOUR DES DJIHADISTES : ON N’EN VEUT PAS ! QU’ÉMILIE KÖNIG RESTE LÀ OÙ ELLE EST !

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    Émilie König n’est pas une victime. Elle a revendiqué ses choix devant les caméras. Pourquoi devrait-on l’exonérer de ses crimes ?

    Arrêtée en Syrie, détenue par les forces kurdes avec d’autres Françaises, on nous a montré Émilie König en larmes, implorant l’État français de la récupérer avec sa progéniture. Enfin, quand je dis montrer, j’exagère, puisqu’elle était planquée sous sa burqa. Disons qu’on l’a entendue sangloter et demander pardon à sa mère, à ses concitoyens, à la France.

    Il y a longtemps que les avocats connaissent la combine : l’accusé doit se tordre les mains, pleurer abondamment et se couvrir la tête de cendres devant les caméras. Il lui faut dénoncer d’affreuses conditions de détention, le viol et la torture, et battre sa coulpe en public pour arracher des sanglots à la ménagère puis aux jurés. Sur ce plan, les avocats d’Émilie König sont de grands professionnels. Ainsi Me Bruno Vinay a-t-il déclaré à l’AFP qu’il demande le rapatriement de sa cliente aux autorités françaises parce qu’elles « ont l’obligation de la juger ». Et puis, dit-il, elle « est la mère de trois enfants français » et « tout doit être mis en œuvre pour faciliter leur rapatriement, conformément aux engagements internationaux de la France ».

    Pour ce qui est de la mère de famille exemplaire, on rappellera ici que lorsqu’elle est partie porter les armes en Syrie, en 2012, Émilie König a laissé ses deux premiers enfants au pays. Comme quoi l’amour maternel a des limites. On se demande, alors, ce qui fait du petit garçon âgé de quatre ans et de ses sœurs jumelles âgées de un an seulement des petits Français ! Qui est leur père ? Un barbu fanatique, sans doute, puisque la Lorientaise était, là-bas, l’égérie des fous d’Allah.

    L’argument entendu de la bouche de son avocat dans un entretien télévisé ne manque pas de sel : sa cliente « se tient à la disposition de la justice […] dans un esprit de coopération ». Sans blague ?

    Émilie König est l’une des pires furies que les islamistes aient pu produire, alors son « esprit de coopération », on s’assoit dessus. Radicalisée au sortir de l’adolescence, devenue propagandiste zélée puis recruteuse pour Daech, appelant à attaquer les institutions françaises et à s’en prendre aux épouses de nos soldats, elle a été placée en septembre 2014 par l’ONU sur la « liste noire des combattants les plus dangereux ». Et il faudrait, aujourd’hui, la sauver d’un sort qu’elle réservait aux autres ?

    Le Figaro écrit aujourd’hui qu’une trentaine de djihadistes français ayant été arrêtés par les forces kurdes et les Irakiens, « le cas des femmes et de leurs enfants est le plus épineux ».

    Pourquoi ? Est-ce parce qu’elles sont femmes, donc d’office présumées irresponsables et victimes, ou bien à cause de leurs enfants ? L’argument des avocats est, là aussi, connu : ces femmes, forcément abusées, ont servi de simples « génitrices », leurs ventres seulement recrutés pour fabriquer des combattants.

    Émilie König n’est pas une victime. Elle a revendiqué ses choix devant les caméras, entraîné des adolescents dans sa folie meurtrière, porté les armes contre son pays. Pourquoi devrait-on l’exonérer de ses crimes ?

    Emmanuel Macron a affirmé, en novembre dernier, que le sort des djihadistes françaises serait examiné au « cas par cas ». Alors, si je peux émettre un avis : qu’Émilie König reste là où elle est ! Tentée par l’exotisme, qu’elle en profite pleinement et croupisse chez les Kurdes. Je ne veux pas devoir débourser un centime pour elle et ses enfants.

    Je finirai sur une anecdote qui date de quelques années. J’étais avec un ami à attendre le métro quand sont venues s’asseoir à côté de nous deux adolescentes fièrement voilées jusqu’aux pieds et gantées. On voyait encore leur visage : teint de porcelaine, yeux bleus qui fixaient avec arrogance le petit peuple ébahi.

    Répondant à leur regard insistant, mon ami leur a alors lancé cette remarque : « Décidément, le costume breton a bien changé ! »

    Il ne croyait pas si bien dire…

    http://www.bvoltaire.fr/retour-djihadistes-on-nen-veut-quemilie-konig-reste/