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insécurité - Page 668

  • La russophobie, annonciatrice de la prochaine guerre européenne ?

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    Par Michel Geoffroy, essayiste ♦

    Il ne se passe plus une semaine sans que la Russie soit mise en cause, directement ou indirectement, dans les médias mainstream et par les gouvernements occidentaux. Aujourd’hui, le Premier Ministre britannique accuse la Russie d’être « probablement responsable » (sic) de la mort de l’espion Sergueï Skripal et de sa fille Youlia.
    La russophobie devient une composante majeure du politiquement correct occidental.
    Mais que signifient en réalité cet acharnement et cette russophobie d’Etat ?

    C’est de plus en plus la faute aux Russes !

    Hier, on accusait les réseaux russes d’être à l’origine de la victoire du centre droit et de la Ligue du Nord lors des élections générales en Italie. Comme les démocrates américains accusaient les Russes d’avoir déstabilisé la candidature d’Hillary Clinton. Ou d’avoir « désinformé » les britanniques pour les conduire à choisir le Brexit.

    La chaîne Arte, dans son reportage du 6 mars dernier sur les mouvements pro-vie, y voyait bien sûr l’influence perverse des oligarques russes. Et on n’oubliera pas la Syrie, où tout est prétexte à mettre en cause le soutien russe au gouvernement de Bachar El Assad, alors qu’il a permis de mettre Daesh à genoux.

    A tout instant, la Russie devient le bouc émissaire en Occident. Des attaques de hackers ? Russes évidemment. Des sportifs privés de leur drapeau national par le Comité Olympique ? Des sportifs russes évidemment. Des « fake news » ? Exclusivement russes bien sûr.

    La russophobie devient le prêt à penser occidental.

    Mais dans quel but en réalité ?

    Les russophobes : la voix de leurs maîtres

    D’abord, les médias mainstream, propriété de l’oligarchie transnationale, ne font en la matière qu’appliquer la stratégie fixée par les Etats Unis depuis la chute de l’URSS : empêcher par tous les moyens la constitution d’une Europe « de l’Atlantique à l’Oural », pour reprendre la célèbre formule du Général De Gaulle, c’est-à-dire une alliance stratégique entre l’Europe et la Russie, susceptible d’équilibrer et finalement de contrebalancer la surpuissance américaine.

    La diabolisation de la Russie, qui est paradoxalement plus importante que lorsque l’URSS existait, sert ainsi à créer un obstacle psychologique à une telle alliance, en présentant ce pays comme un perpétuel agresseur, une perpétuelle menace.  Et par la même occasion, elle sert à diaboliser aussi ceux qui, en Europe, rêvent d’une Europe Puissance, en les accusant d’être des agents« de Poutine ».

    La Super Classe Mondiale qui a pris le pouvoir en Occident après la chute de l’URSS s’efforce en effet de maintenir par tous les moyens le leadership américain, car elle a besoin de lui pour faire avancer son projet de gouvernement mondial. Et pour semer le chaos partout, afin d’affaiblir les Etats-Nations qu’elle veut supplanter.

    En diabolisant la Russie, les médias et les gouvernements européens n’expriment donc, une fois encore, que la voix de leurs vrais maîtres : la Super Classe Mondiale.

    La russophobie : diaboliser ceux qui défendent les vraies valeurs

    En outre, la Russie incarne, comme justement nombre de pays de l’ex Pacte de Varsovie, des valeurs qui vont à l’encontre de la doxa libérale/libertaire et cosmopolite qui s’est imposée en Europe occidentale.

    Ces pays sont notamment patriotes, hostiles à l’immigration comme à l’islamisation, soucieux de préserver leur identité et leur religion chrétienne et adoptent une politique familiale dynamique et respectueuse des traditions morales. Tout le contraire de l’idéologie occidentale !

    La Russie incarne donc, non seulement un adversaire stratégique, mais aussi idéologique pour la Super Classe Mondiale qui règne au Forum de Davos. Elle devient pour cette raison, de plus en plus, un adversaire à abattre.

    La russophobie cache en effet l’attitude de plus en plus agressive et belliqueuse qu’adoptent les Occidentaux, et notamment les anglo-saxons, vis-à-vis de la Russie, selon un processus classique d’inversion accusatoire.

    La russophobie : une propagande de guerre

    En effet les Etats-Unis n’ont nullement renoncé à leur traditionnelle politique d’encerclement stratégique de la Russie, malgré la fin de la menace communiste en Europe et la fin des blocs Est/Ouest. Comme ils ne renoncent pas à la déstabilisation ou à la mise en tutelle de tous les pays musulmans anciens alliés de l’URSS. Comme ils multiplient les sanctions économiques vis-à-vis de la Russie. Comme l’ambassadeur américain à l’ONU, Nikki Halley, ne cesse de multiplier les provocations verbales vis-à-vis du « régime de Poutine » comme elle le dit bien peu… diplomatiquement.

    Contrairement à ce qu’ils avaient promis au gouvernement russe lors de la chute du mur de Berlin, les Occidentaux n’ont donc eu de cesse d’étendre l’OTAN, organisation dominée par les Etats-Unis, aux pays de l’ex Pacte de Varsovie, par le truchement des révolutions colorées. L’opération Euromaïdan – où les services secrets occidentaux ont joué un rôle des plus troubles – a servi ainsi à empêcher tout rapprochement économique entre l’Ukraine – pays ruiné – et la Russie. Et à renforcer l’encerclement de la Russie.

    Les Etats-Unis, non contents de remettre en cause l’équilibre nucléaire en Europe, n’hésitent d’ailleurs pas à vendre des armes antichars sophistiquées aux Ukrainiens, armes qui ne peuvent servir que contre la Russie. De même, l’OTAN multiplie les gesticulations militaires dans les pays baltes, dans une logique d’affrontement avec l’armée russe : une logique belliqueuse présentée évidemment sous l’angle de la protection de ces pays ! Mais une logique qui ravit les Etats-Majors européens puisque ceux-ci n’ont eu de cesse de se préparer à une guerre qui… n’a jamais eu lieu en Centre Europe, au grand dam de l’OTAN.

    Sur ce plan, force est de constater que l’élection de Donald Trump n’a rien changé du tout, sans doute parce que la politique internationale américaine relève plus désormais de « l’Etat profond » que des institutions démocratiques de ce pays.

    Danger russophobie !

    La russophobie occidentale n’est donc pas seulement ridicule. Elle n’est pas seulement une forme de racisme d’Etat, qui fait du peuple russe un coupable ou un danger par essence.

    Elle est surtout dangereuse car elle prépare les esprits européens à un affrontement avec la Russie : elle véhicule des bobards de guerre, un « bourrage de crâne » comme on disait pendant la Grande Guerre, qui toujours annoncent la vraie guerre !

    En effet, la Super Classe Mondiale n’a nullement renoncé à la guerre pour parvenir à ses fins. Car le monde est en passe de lui échapper. La puissance des anglo-saxons – qui constituait le cœur nucléaire de l’oligarchie occidentale – ne cesse de décliner à l’échelle du monde, dans tous les domaines et pas seulement économiques. Et les oligarques le savent bien.

    Les médias mainstream s’efforcent de nous cacher ce grand secret : le monde échappe aux mondialistes parce qu’il devient de plus en plus multipolaire. Parce que de grandes civilisations – notamment en Eurasie – se réinventent et veulent se libérer de la tutelle occidentale. Et qu’elles acquièrent de plus en plus les moyens de le faire.

    On ne peut donc exclure que certains oligarques anglo-saxons ne soient tentés, une nouvelle fois, de miser sur un conflit mondial pour maintenir leur leadership, c’est-à-dire leur domination et leur projet liberticide de gouverner le monde à leur seul profit.

    Un tel conflit serait évidemment catastrophique pour l’Europe qui serait certainement, de nouveau, un « théâtre d’opérations ». Mais cela n’entrerait-il pas aussi dans les intentions de la Super Classe Mondiale de détruire cette fois définitivement les Européens ?

    Il faut donc dénoncer les russophobes médiatiques européens pour ce qu’ils sont : non seulement des imbéciles, mais aussi des fauteurs de guerre au service de la Super Classe Mondiale.

    Michel Geoffroy 16/03/2018

    Crédit photo : ISAF Headquarters Public Affairs Office from Kabul, Afghanistan [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/la-russophobie-annonciatrice-de-la-prochaine-guerre-europeenne/

  • VIOLS COLLECTIFS DE TELFORD : POURQUOI CE SILENCE DES MÉDIAS À L’HEURE DE #BALANCETONPORC ?

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    Près de 1.000 enfants (blancs) ont été abusés sexuellement, torturés, voire prostitués par des gangs dont les membres étaient d’origine pakistanaise ou bangladaise.

    La campagne « balance ton porc » bat son plein et nous sommes abreuvés de dénonciations qui concernent le plus souvent des harceleurs de race « caucasienne ». Si des hommes influents ont profité de leur position pour importuner ou violer de jeunes femmes, il est normal qu’ils rendent des comptes et qu’ils soient déférés devant des tribunaux s’ils ont commis des délits ou des crimes. Les médias bien-pensants ne cessent de parler de ce phénomène et s’indignent du silence qui a régné trop longtemps. On peut trouver leurs protestations exagérées et penser que, dans beaucoup de cas, la modération devrait être de mise, mais on ne peut pas leur donner tort sur le fond. La société a, sans doute, trop longtemps toléré une culture machiste.

    Mais ces mêmes médias si prompts à faire la morale encourent des accusations d’hypocrisie et de racisme lorsqu’ils n’évoquent pas les faits divers épouvantables qui se sont produits à Telford entre 1980 et 2010. Dans cette ville du Royaume-Uni, on déplore une série de viols dont l’ampleur dépasse l’imagination. Près de 1.000 enfants (blancs) ont été abusés sexuellement, torturés, voire prostitués par des gangs dont les membres étaient d’origine pakistanaise ou bangladaise. Comble de l’horreur, selon le Mirrordu 12 mars, la police aurait refusé de prendre les plaintes par peur d’être accusée de racisme. Et on aurait renvoyé des lanceurs d’alerte qui, devant l’inertie des autorités, voulaient prévenir les journaux. Quant aux services sociaux, ils auraient été en dessous de tout.

    Une commission d’enquête indépendante vient d’être constituée afin de faire toute la lumière sur ce scandale effrayant. Or, peu de médias en parlent (il n’y a rien dans LibérationLe Monde ou sur le Portail Orange ce vendredi 16 à 20 heures) alors que le retentissement de l’affaire devrait être mondial et que tous les journaux télévisés devraient ouvrir sur ces informations.

    Pourquoi cette omission ? Parce que ni les victimes ni les bourreaux n’ont ni la bonne couleur de peau ni la bonne religion ? L’attitude frileuse des médias est-elle dictée par le racisme ? On peut légitimement se le demander. Je parie avec qui le souhaite que, si un gang de skinheads blancs avait violenté des jeunes musulmanes, on en aurait parlé cent fois plus (ce qui aurait été sans doute la bonne mesure). Et on aurait, une nouvelle fois, dénoncé la civilisation occidentale coupable de générer de tels monstres. Pourtant, si une centaine de Pakistanais ont commis des crimes atroces, ils sont les seuls responsables et leur communauté n’a absolument pas à subir le poids de leur faute. La religion ou l’origine ethnique d’un criminel ne doit jamais entrer en ligne de compte. Une ordure reste une ordure et la noirceur de son âme n’a rien à voir avec le Dieu qu’il prie.

    Espérons que cette commission va éclaircir les circonstances de ce drame, que tous ceux qui, par lâcheté ou par peur de paraître racistes, ont laissé se perpétrer de telles abominations seront sévèrement punis et que plus jamais de tels faits ne se reproduiront.

    http://www.bvoltaire.fr/viols-collectifs-de-telford-silence-medias-a-lheure-de-balancetonporc/

  • L'Hebdo Politique: May - Poutine, l'affaire du poison avec Alain Corvez et Alain Juillet (ex-DGSE)

  • PARENTS DE DÉLINQUANTS : UN MAIRE LR VEUT LEUR SUSPENDRE LES AIDES ! POURQUOI PAS ?

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    À Rillieux-la-Pape – commune du nord de la métropole de Lyon –, la violence, c’est le pain quotidien des habitants.

    En février dernier, un homme, « victime d’un malaise cardiaque, à l’issue d’une bagarre rue Michelet à Rillieux-la-Pape mercredi soir, est décédé ce lundi après-midi à l’hôpital cardio de Bron. […] L’origine du litige provenait d’un jet de pierre, qui avait brisé la vitre d’une voiture en circulation » (Le Progrès).

    Un mois plus tôt, « le week-end a été émaillé par des outrages aux policiers et des feux de poubelles. Lundi après-midi, des rodéos à moto ont semé le trouble sur l’avenue de l’Europe. […] Une voiture siglée du Grand Lyon a été renversée, et mise sur le toit au milieu de l’avenue de l’Europe au niveau de l’agence de la Caf […] Dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, trois voitures en stationnement ont été incendiées, place Alexandre-Dumas » (op. cit.). Ce qui campe le décor.

    Aussi, face à cette banalisation de la violence – qui n’est banale que pour ceux qui l’exercent ou ne la subissent pas –, Alexandre Vincendet, maire Les Républicains de la ville, a décidé de prendre le taureau par les cornes en mettant en place la mesure suivante : « Pour les jeunes qui sont délinquants et dégradent du bien public, ce qui peut arriver à Rillieux, leurs parents verront leurs aides municipales suspendues, s’ils en ont, le temps des réparations. […] D’un point de vue moral, les parents étant responsables, c’est un peu compliqué d’accorder une aide municipale à ces familles si leur enfant mineur vient de commettre des dégradations sur des biens publics » (20 Minutes). Mais ce n’est pas gagné, car le cadre législatif ne lui laissera sûrement pas les coudées franches pour de telles initiatives.

    Bien entendu, l’élu, quoique sa démarche soit fort louable, appartient à la famille républicaine – autrement dit, celle qui agite à l’envi le péril de l’extrême droite de grand-papa ! – et il ne saurait réprimer sans ménager la chèvre et le chou : « Le problème en politique, quel que soit le bord, c’est qu’on a d’un côté des élus dans l’angélisme absolu, qui ne sont que dans la prévention, et d’autres qui sont dans le tout répressif » (op. cit.).

    On sait où nous a menés ce genre d’équilibrisme politique avec ces quartiers, le tout répressif n’étant par ailleurs qu’un fantasme n’ayant en réalité jamais été appliqué nulle part. Saluons au moins cette démarche dont on espère qu’elle sera suivie d’effet.

    Enfin, malgré toutes ces précautions oratoires du maire de Rillieux-la-Pape, certaines divas du vivre ensemble vont encore nous chanter l’aria de la tolérance à l’égard des quartiers défavorisés. Ce à quoi je leur répondrai : « La multiplication des crimes commis par des enfants a sa source principale dans l’inflation de bons sentiments sous laquelle l’humanité chemine, à présent, courbée comme sous les rafales d’une tempête qui n’aurait pas de fin » (Philippe Muray, Les Ravages de la tolérance, in Revue des deux mondes).

    http://www.bvoltaire.fr/parents-de-delinquants-maire-lr-veut-suspendre-aides/

  • Nouveau scandale sexuel en Grande-Bretagne. Ceux qui savaient ont eu peur de passer pour des racistes

    Abominable :

    "Il a fallu 18 mois d’enquête au journal The Mirror pour révéler un nouveau scandale sexuel en Grande-Bretagne : cette fois-ci, ce sont plus de 1000 jeunes filles droguées, battues et violées par des gangs asiatiques. Pendant 40 ans, ceux qui savaient n’ont rien dit.

    L’histoire se répète indéfiniment, avec ses mêmes horreurs, ses mêmes secrets, ses mêmes pudeurs antiracistes et ses mêmes vies brisées. Les autorités britanniques viennent en effet de dévoiler ce qui pourrait être l’un des plus gros scandales sexuels du pays, rapporté par une longue enquête du journal The Mirror. Des gangs d’asiatiques réduisaient depuis plus de 40 ans des jeunes filles du prolétariat à l’état d’esclaves sexuelles. Il y aurait plus de 1000 victimes.

    Les journalistes ont entendu 12 d’entre elles, qui ne se connaissaient pas. Et les récits sont glaçants. Tout aurait commencé en 1981, lorsque deux pédophiles auraient commencé à cibler des jeunes filles d’un foyer local de la ville de Telford. Suivent ensuite des histoires toutes plus sordides les unes que les autres. Ces jeunes filles étaient repérées à 11 ans, attirées, rendues dépendantes à la drogue, battues et violées. [...]

    Les victimes n’étaient pourtant pas les seules à savoir, certaines ont essayé de parler depuis les années 1990 déjà : selon le journal, les autorités locales étaient au courant, des médecins, des policiers, des assistantes sociales ainsi que des professeurs également. Et personne pour agir ou réagir. Pire encore, les journalistes précisent que certaines autorités « ont tenté d’entraver notre enquête ». [...]

    La ville de Rotherham avait offert un exemple particulièrement terrifiant. Pendant des années, des centaines de jeunes filles avaient été violées et maltraitées par des gangs de Pakistanais, sans qu’aucune autorité consciente du problème n’ose s’en saisir. Le problème n’était pourtant pas anecdotique : entre 1997 et 2013, 1400 enfants avaient été victimes de viols, arrosés d’essence et menacés d’être brûlés vivants en cas de plainte…

    Silence de morts chez ceux qui savaient, par pure idéologie antiraciste chez les uns, par peur de cette dernière chez les autres. L’une des investigatrices du dossier avait même dû suivre des « cours de sensibilisation à la diversité » après avoir évoqué l’origine pakistanaise de ces bourreaux d’enfants. Les révélations qui ont suivi font froid dans le dos : la plupart des victimes étaient alors des jeunes filles hébergées par la municipalité, directement visée dans l’enquête pour ne pas avoir osé dénoncer ce problème connu de certains. [...]"

    Les antiracistes seraient-ils complices de crimes ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MACRON ET BELLOUBET FONT PIRE QUE TAUBIRA : AU SECOURS !

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    On a le droit de rêver de révolutions impossibles.

    En l’occurrence d’un service de l’exécution des peines qui aurait pour vocation et pour principe de faire exécuter intégralement les peines.

    Je ne joue pas au faux naïf ni au provocateur, mais il me semble qu’en énonçant cette banale injonction, je devrais être qualifié de roi du poncif tant, pour une démocratie à la fois digne et vigoureuse et pour une Justice cohérente, une telle exigence d’application pleine et entière des sanctions devrait être la règle.

    Pourtant, avec cette assertion, je suis le fauteur de trouble. Parce que, réclamant la normalité, je ne vois aucune raison de la battre en brèche sur le plan pénitentiaire.

    À peine, dans un précédent billet, avais-je eu le bonheur de relever quelques éléments réalistes qui mettaient un peu de substance et de vigueur dans le discours convenu et sulpicien contre la prison en tant que telle, à peine avais-je dénié que ce fût la réapparition de Christiane Taubira parce qu’Emmanuel Macronme paraissait éloigné d’une idéologie compassionnelle qui constituait le délinquant comme victime et la société comme coupable, que je suis obligé d’en rabattre.

    Il ne faut jamais se réjouir trop vite puisqu’on constate que, pour les peines d’emprisonnement égales ou inférieures à cinq ans, nous avons un président de la République et, donc, un garde des Sceaux qui ont formé le projet d’aller plus loin dans la mansuétude que Christiane Taubira, pourtant difficilement dépassable sur ce plan.

    En effet, aux deux tiers de la sanction, la libération sous contrainte (bracelet électronique, obligation de pointer, par exemple) devra devenir systématique et, je cite car c’est le comble, « le juge de l’application des peines ne pourra refuser l’octroi de la libération sous contrainte qu’en constatant, par ordonnance spécialement motivée, qu’il est impossible de la mettre en œuvre »

    Les magistrats auront donc à justifier les raisons qui les poussent à récuser une exécution laxiste de la sanction.

    C’est le monde à l’envers. Je sais bien que notre système est aberrant qui a adopté comme règle l’anormalité : le partiel d’une exécution plutôt que la normalité et la cohérence – la totalité de celle-ci. Fallait-il aller jusqu’à cette absurdité de contraindre des juges à dénaturer leur mission en leur imposant le contraire de la rigueur souhaitable ? Des magistrats devront, en quelque sorte, aller à Canossa parce qu’ils auront, pour un condamné à cinq ans, eu la faiblesse de considérer qu’il aurait à les purger alors que les portes seront naturellement et largement ouvertes aux deux tiers de la peine.

    Les détenus qui se retrouveront plus vite que prévu à l’extérieur (avec un contrôle dont on peut douter de l’efficacité) seront heureux de n’avoir accompli que les deux tiers d’un crime ou d’un délit et leurs victimes seront évidemment compréhensives puisqu’elles ne l’auront été qu’aux deux tiers.

    Ce délire de bonne conscience proche d’un humanisme égaré est d’autant plus choquant qu’il contredit le retour au bon sens que le Président a favorisé en refusant que, dorénavant, un jugement correctionnel de condamnation puisse être immédiatement aménagé. En récusant que le décret de l’autorité judiciaire puisse être dénaturé par la « cuisine » qui le suit.

    C’est exactement ce qui va se produire, par exemple avec une condamnation de quatre ou cinq ans qui sera amputée, sans aucune nécessité, aux deux tiers pour sa part carcérale.

    Il paraît que cette démission permettra d’éviter les sorties « sèches » comme si, pour les sanctions allant de un à cinq ans d’emprisonnement, la société et les citoyens victimes n’avaient été confrontés qu’à des infractions minimes rendant intolérable une logique pénitentiaire accordée avec la décision judiciaire.

    Je me suis peut-être trompé. Je pensais qu’Emmanuel Macron, si lucide sur les erreurs de François Hollande – celle, notamment, d’avoir maintenu Christiane Taubira trop longtemps à un poste prestigieux où l’oralité ne pouvait se substituer à l’action -, nous éviterait la restauration du pire de celle-ci. Mais sa philosophie, qui est classiquement de gauche, quand on quitte l’économique et le social, au contraire ne nous ménage pas.

    Christiane Taubira revient et c’est un cauchemar pour ceux qui espéraient un Président du nouveau monde, répudiant les conformismes et brisant des lances contre le judiciairement convenu – le politiquement stéréotypé.

    Extrait de : Justice au Singulier

    http://www.bvoltaire.fr/macron-belloubet-pire-taubira-secours/

  • LES ISLAMISTES DE LA GHOUTA BIENTÔT VAINCUS

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    Les jours passent et l’étau de l’armée syrienne se resserre inexorablement sur les 20.000 combattants islamistes de la Ghouta orientale. Après deux semaines de bombardements puis deux semaines d’assauts terrestres, les positions islamistes sont aujourd’hui coupées en trois, c’est-à-dire en autant de groupes islamistes. Ces trois tendances ne s’aiment guère et se sont même violemment affrontées à de nombreuses reprises pour la suprématie de la Ghouta.

    De cela les médias occidentaux ne parlent guère, préférant, à l’unisson, dénoncer par une obligatoire litanie « les crimes de l’armée de Bachar », comme si ce n’était pas l’armée syrienne ! On se demande à quoi sert la pluralité de la presse en France, tant celle-ci ne parle que d’une seule voix, avec les mêmes bilans non vérifiés de l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), les mêmes slogans (Bachar, « l’homme qui tue son propre peuple ») et les mêmes indignations de circonstance.

    Aujourd’hui, les trois groupes islamistes rivaux tiennent chacun leur ville : Douma pour l’Armée de l’islam, soutenue par l’Arabie saoudite, Arbine pour Faylaq al-Rahmane, soutenue par le Qatar, et Harasta pour le Front al-Nosra, que plus personne ne soutient.

    Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15.000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2. Le morcellement de ce territoire en trois parties empêche maintenant toute alliance, même de circonstance, entre islamistes. Elle rend également vaine toute contre-attaque éventuelle. L’issue est donc inéluctable.

    Pour l’assaut final, les Russes ont fait venir des renforts : des Palestiniens favorables à Bachar, issus des camps de réfugiés, et des chiites afghans, rapatriés du front de Deir ez-Zor. Les Iraniens sont tenus à l’écart : ils sont trop autonomes et les Russes ne veulent pas s’en embarrasser. Ils veulent garder la main pour d’éventuelles négociations suivies de redditions et d’évacuations qui éviteraient plusieurs jours de sanglants combats.

    D’ailleurs, une dizaine de combattants d’Al-Nosra se sont rendus avec leurs familles le 10 mars et ont été, comme d’habitude, évacués vers la province d’Idleb, le grand fief islamiste, au nord-ouest de la Syrie.

    Quant aux civils, ils sont toujours pris en otage par les islamistes. Plusieurs ont été tués ces derniers jours en tentant de s’enfuir et de forcer les barrages des combattants. D’autres sont passés et ont pu témoigner de leur quasi-impossibilité de quitter la Ghouta, tant les tirs des snipers sont redoutables.

    Le rétrécissement du territoire tenu par les islamistes ne les empêche cependant pas d’envoyer quotidiennement des obus sur Damas. Une dizaine de morts sont à déplorer ces derniers jours. Mais ce ne sont pas des « rebelles », alors cela n’intéresse pas nos médias.

    http://www.bvoltaire.fr/islamistes-de-ghouta-bientot-vaincus/

  • La France rurale, principale victime du racket fiscal anti-automobiliste

  • LA SYRIE NOUS FAIT HONTE !

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    Il semble qu’il n’y ait plus aucune limite à l’indécence du parti pris des médias occidentaux, et français en particulier, dans le drame syrien. La plus grande partie du pays et une très grande majorité de la population sont aujourd’hui sous la protection du gouvernement légal de ce pays. Quelques poches rebelles subsistent à l’intérieur, notamment celle de la Ghouta, à l’est de Damas. La plupart des autres zones dissidentes se trouvent, comme par hasard, le long des frontières – israélienne et jordanienne au sud, turque au nord -, ce qui permet le soutien en armes et en hommes des groupes hostiles à Damas, lesquels sont divisés et ne représentent aucune alternative politique crédible.

    Il est probable qu’on exagère le nombre des civils encore présents dans les villes de ce secteur, comme on le faisait systématiquement pour Alep-Est. Mais les informations qui nous sont données proviennent systématiquement de sources favorables aux « insurgés », c’est-à-dire aux miliciens de moins en moins syriens qui prennent les populations civiles en otages. C’est le cas de l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), avec des ficelles bien usées, qui consistent à aligner les morts civils, et plus encore les enfants, que les « bombes du régime » semblent viser particulièrement, ou encore en utilisant comme « témoin privilégié », et sans doute fabriqué, une fille ou un garçon. Les tirs des islamistes sur Damas sont ignorés.

    Les Occidentaux font tout pour que la guerre se prolonge, tout en multipliant les mises en garde envers le gouvernement syrien et son allié russe, au nom d’un « humanisme » dont nos médias ne permettent pas de mesurer le cynisme. Qui, donc, a favorisé et armé le prétendu « Printemps arabe », si ce n’est l’alliance honteuse entre les « démocraties occidentales », les régimes féodaux islamistes gorgés d’hydrocarbures et une Turquie de moins en moins fréquentable ? La Russie a le mérite, dans cette affaire, d’avoir joué cartes sur table en soutenant son allié qui, durant ce long conflit, est toujours resté maître de la Syrie « utile ». Elle propose, d’ailleurs, d’exfiltrer les combattants qui souhaiteraient quitter la Ghouta orientale.

    Certes, la Russie de Vladimir Poutine agit dans le sens de ses intérêts, mais elle ne le cache pas et défend la solution objectivement la meilleure pour la Syrie. Les Occidentaux et leurs riches alliés du Golfe, aujourd’hui divisés, sont responsables d’un drame syrien qui a mis ce pays à genoux. Mais les agresseurs n’entendent pas faire cesser le drame.

    Pendant que nos médias se concentrent sur les « bombardements du régime » sur la Ghouta, deux autres secteurs de combats sont cachés derrière cet écran.

    C’est d’abord l’invasion turque au nord, vers Afrine. Comment accepter qu’un membre de l’OTAN viole ainsi sans raison la souveraineté d’un voisin ? À lire nos journaux, il semblerait moins légitime à un État de reconquérir son territoire qu’à un autre de l’envahir ! Qui plus est, cette incursion se fait contre les YPG kurdes, ceux-là mêmes qui ont permis à la coalition de libérer Raqqa de l’État islamique. Afin de venir au secours des Kurdes d’Afrine, 1.700 FDS, des YPG essentiellement, qui continuaient à se battre dans le troisième secteur, celui de l’Euphrate, où subsistent des zones soumises à Daech, se sont déplacés. En conséquence, les alliés des YPG, c’est-à-dire les Occidentaux, et les Américains en particulier, ont annoncé une pause opérationnelle contre Daech ! Est-il besoin d’expliquer davantage qui est le véritable adversaire en Syrie ? Plus que l’État islamique, c’est le seul capable de finir la guerre et donc de rétablir la paix, le « régime » que nos médias pourfendent depuis sept ans !

    La politique menée par les Occidentaux, et par le gouvernement français notamment, est absurde. Elle est condamnée à l’échec et elle devrait faire honte aux Français en raison des malheurs qu’elle à entraînés et qu’elle fait perdurer pour le peuple syrien.

    http://www.bvoltaire.fr/la-syrie-nous-fait-honte/

  • L' Hebdo Politique : Prisons, tout le monde dehors ? avec Maître Frédéric Joachim