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insécurité - Page 664

  • La fin du califat de Daesh

    La proclamation du califat par l'Etat islamique le 29 juin 2014

    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    La dernière ville tenue par Daesh en Syrie a été reprise par l'armée syrienne il y a quelques jours : elle s'appelle Abou Kamal et se situe le long de l'Euphrate, près de la frontière irakienne. Cet évènement n'a été, à de rares exceptions près, que peu souligné par les médias. Il est vrai que ces derniers ont traité la guerre en Syrie de façon assez particulière depuis son déclenchement...

    Pourtant, l'événement est d'importance.

    La proclamation du califat par l'Etat islamique le 29 juin 2014 a été un événement considérable car dans le monde musulman, le califat a une portée symbolique très forte. Il rappelle les grandes puissances que furent les califats de Damas, de Bagdad, du Caire et bien sûr le califat ottoman tout au long des siècles. Age d'or de l'islam, parfois très amplifié, mais qui continue à séduire et à susciter des engagements fanatiques comme l'a prouvé la guerre en Syrie.

    Ce vieux rêve d'une unification musulmane qui abolit les frontières, héritage pour beaucoup de la colonisation occidentale, a repris corps lorsque Abou Bakr al-Baghdadi a proclamé le califat et exigé un serment d'allégeance des musulmans du monde entier.

    Cet acte symbolique a eu un retentissement tel que des dizaines de milliers de volontaires sont venus en Syrie accomplir un devoir considéré comme sacré, car prélude à la conquête mondiale du monde par l'islam.

    Les islamistes syriens se sont pourtant divisés sur cette question. Une partie des militants d'Al Nosra, affiliés alors à Al Quaida, étaient hostiles à cette proclamation car ils pensaient qu'une concrétisation territoriale avant la victoire en Syrie ne pourrait qu'aider le régime. En effet, un acte aussi symbolique risquait de faire basculer beaucoup d'indécis sunnites dans le camp de Bachar.

    C'est en effet ce qui s'est passé tant la perspective de vivre sous la loi de l'Etat islamique était peu attrayante pour l'élite sunnite syrienne qui s'était toujours accommodée du régime alaouite.

    Elle a également renforcé la volonté des alliés de la Syrie, Iran et Hezbollah libanais en tête, de ne pas laisser les islamistes sunnites gagner la guerre. La perspective de se retrouver avec un califat islamiste à leurs portes ne les enchantait pas vraiment...

    En suscitant des milliers de volontaires caucasiens, elle a également aidé à l'intervention russe, guidée par bien d'autres raisons il est vrai. Mais la perspective de pouvoir éliminer l'élite islamiste tchétchène, ouzbeke ou turkmène a intéressé Poutine comme il l'a lui même déclaré.

    Et pourtant l'Etat islamique a failli gagner : si la France et les Etats-Unis avaient effectivement bombardé la Syrie comme François Hollande et ses conseillers en rêvaient en août 2013, nul doute que cela aurait accéléré la déliquescence d'une armée syrienne assez démoralisée.

    Al Nosra, d'où sont issues les forces vives de Daesh, était alors le mouvement islamiste le plus puissant et la proclamation de l'Etat islamique aurait pu se faire non à Raqqa mais à Damas...

    Mais aujourd'hui Daesh est vaincu et il faut saluer cette bonne nouvelle.

    Il faut la saluer mais il ne faut pas se faire d'illusion : de nombreux militants de l'Etat islamique sont dans la nature et, pour certains, déjà en Europe.

    De plus, Al Nosra a profité des derniers mois exclusivement consacrés à la lutte contre Daesh pour se renforcer. Ce mouvement a beau s'appeler maintenant Fatah al Cham et ne plus être affilié à Al Quaida, il est exactement le même et ses militants sont aussi sanguinaires que ceux de Daesh. Seule la question tactique divisait ces deux organisations.

    Les Syriens sont encore loin d'en avoir fini avec les islamistes.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Donald Trump cible l’immigration après l’attentat terroriste à New York

    L’auteur de l’attentat est arrivé aux Etats-Unis en 2011, au titre du regroupement familial. Le président américain a dit vouloir stopper “l’immigration en chaîne“.

    Le suspect est un homme de 27 ans identifié comme Akayed Ullah. Il portait attaché au corps “un engin explosif rudimentaire”, a précisé le chef de la police, James O’Neill.

    La police n’a rien dit pour l’instant sur les motivations du suspect, mais l’homme était “influencé” par les groupes jihadistes et avait cherché sur internet comment fabriquer la bombe, a déclaré Andrew Cuomo.

    L’individu avait émigré aux Etats-Unis il y a six ans, au titre du regroupement familial (visa F43). Un système que Donald Trump a qualifié “d’immigration en chaîne” et qu’il a dit vouloir stopper.

    Cette attaque “illustre une nouvelle fois l’urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains“, a déclaré le président américain.

    Si cette politique avait déjà été mise en place, cet attaquant n’aurait pas été autorisé à entrer dans le pays“, a ajouté Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse.

    https://fr.novopress.info/208822/donald-trump-cible-limmigration-apres-lattentat-terroriste-a-new-york/

  • Financement de Daech: l'ex-PDG de Lafarge Bruno Lafont mis en examen

    La direction française de Lafarge pouvait-elle ignorer le pacte conclu par sa filiale syrienne avec l'Etat islamique (EI)? L'ex-PDG Bruno Lafont et un autre dirigeant ont été mis en examen ce vendredi 8 décembre pour "financement d'une entreprise terroriste", tout comme l'ex-directeur général Eric Olsen jeudi, une première pour de grands patrons français. 
    Bruno Lafont, PDG du cimentier Lafarge de 2007 à 2015, et Christian Herrault, ex-directeur général adjoint chargé notamment de la Syrie, ont également été mis en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui", a-t-on appris de source judiciaire. 
    Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et devront s'acquitter d'une caution, a ajouté cette source, sans en préciser le montant. Les deux dirigeants avaient été placés en garde à vue mercredi dans les locaux du Service national de douane judiciaire (SNDJ) avec Eric Olsen. 
    Ce dernier, DRH puis directeur général adjoint du groupe à l'époque des faits, avant de devenir directeur général après la fusion du cimentier français avec le Suisse Holcim en 2015, a été mis en examen jeudi pour les mêmes chefs et également soumis à un contrôle judiciaire. Il devra s'acquitter d'une caution de 200.000 euros, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. 
    L'affaire est hors norme: la filiale syrienne (Lafarge Cement Syria, LCS) de la société est mise en cause pour avoir pactisé avec l'EI entre novembre 2013 et septembre 2014 afin de maintenir son usine de Jalabiya dans une zone de conflit tenue notamment par l'organisation jihadiste. 
    Elle lui a fait remettre, via un intermédiaire, plus de 500.000 dollars et lui a acheté des matières premières, dont du pétrole, en violation d'un embargo de l'Union européenne, selon un rapport rédigé à la demande de LafargeHolcim par le cabinet américain Baker McKenzie. 
    Lafont "régulièrement informé"? 
    Les enquêteurs tentent de déterminer si la direction à Paris était au courant de tels agissements. Les contradictions entre les trois responsables sont nombreuses. 
    Christian Herrault, qui a reconnu début 2017 que le groupe avait été victime d'une "économie de racket", a de nouveau assuré en garde à vue, puis devant les juges vendredi, "avoir régulièrement informé Bruno Lafont de la situation", a relaté une source proche du dossier à l'AFP. 
    D'après le rapport Baker McKenzie, l'ex-directeur adjoint opérationnel a aussi affirmé avoir adressé un courriel à Bruno Lafont en juillet 2014 pour l'informer que l'usine était à l'arrêt, le temps de trouver un accord "clair" avec l'EI. 
    Mais l'ex-PDG, entendu en janvier en audition libre par le SNDJ, a démenti avoir eu connaissance de tels faits. "Pour moi, les choses étaient sous contrôle", avait-il affirmé. 
    "Mon client assume toutes ses responsabilités. Une seule question se posait pour lui: fallait-il abandonner l'usine au main de l'ennemi ou se soumettre au racket pour pouvoir résister", a réagi l'avocate de Christian Herrault, Solange Doumic. 
    Il est aussi reproché à Lafarge de ne pas avoir assuré la sécurité de ses employés syriens, restés seuls sur place alors que la direction de l'usine avait quitté la Syrie et que les expatriés avaient été évacués. 
    Outre les trois responsables, trois cadres de Lafarge, dont deux ex-directeurs de l'usine, ont été mis en examen dans cette enquête menée au pas de charge par les juges d'instruction. Placés sous contrôle judiciaire, "ils rejettent la responsabilité de la poursuite de l'activité de la cimenterie sur la maison-mère", d'après une autre source proche du dossier. 
    Quant à Eric Olsen, il a affirmé devant les juges "n'avoir cessé d'alerter les dirigeants opérationnels, notamment Chistian Herrault, sur la situation dans l'usine, relevant qu'il n'avait pas le pouvoir de la fermer", d'après cette source. Il a démenti avoir eu connaissance de tout versement litigieux. 
    "Mon client va former un recours contre sa mise en examen et ne souhaite qu'une chose: que toute la lumière soit faite sur cette affaire le plus vite possible", a déclaré à l'AFP son avocat, Pierre Cornut-Gentille. 
    Des organisations non gouvernementales, dont Sherpa, partie civile dans ce dossier, souhaitent aussi que les investigations fassent la lumière sur ce que savaient les autorités françaises de l'époque sur les activités de Lafarge en Syrie.

  • Bombe dans le cœur de New-York. Attentat islamique.

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    La peur revient à New-York : une bombe a explosé à Manhattan dans le métro à côté de Time Square vers 7.30 ce matin. Trois lignes de métros ont été évacuées. Deux individus ont été arrêtés dont un Bengalis de 27 ans.

    Quatre personnes ont été blessés mais aucune n’est dans un état grave. Bill De Blasio, le maire, a admis le premier ce que tout le monde pense : c’est un « attentat islamique ». La police a arrêté un suspect, Akayed Ullah, 27 ans originaire du Bangladesh qui depuis 7 ans vit aux États-Unis, et réside pour le moment à Brooklyn. Il a été transféré à l’hôpital Bellevue après que l’engin artisanal qu’il avait sur lui a explosé dans un passage piéton, le blessant. Bill Bratton, l’ex-chef de la police new-yorkaise, interviewé par la Msnbc, a expliqué que le jeune aurait provoqué l’explosion au nom de l’État islamique.

    Une photographie postée par le New-York Post montre le jeune à terre, menotté, avec des blessures et des brûlures sur le corps. Interrogé brièvement par les enquêteurs, le suspect a déclaré avoir réalisé la bombe dans les locaux de l’agence d’électricité où il travaille. Le gouverneur de New-York Andrew Cuomo a rappelé que cette ville des États-Unis est « un objectif international ».

    La décision de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, a redoublé la colère des pays musulmans. Le monde mahométan gronde et le pseudo état islamique, dans une vidéo, a appelé les djihadistes à tuer les juifs. Or New-York a une forte communauté juive…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/bombe-dans-le-coeur-de-new-york-attentat-islamique/84694/

  • En France, le djihad base son efficacité sur l’expérience

    Fattih-Malki-armurier-Merah.jpg

    Romain Caillet, ancien proche du milieu djihadiste, vient de sortir un livre intitulé “Le combat vous a été prescrit”. Il s’agit d’une longue enquête qui retrace l’histoire du djihad en France depuis 30 ans.

    Dans un entretien accordé à Spoutnik, il y explique ceci :

    Mérah est le premier projet terroriste qui réussit depuis les années 90. (…) Là, des jeunes de banlieue ont une expérience de la criminalité et c’est ça qui fait leur force. Dans ceux qui ont réussi à commettre des attentats, c’est quasiment toujours le même profil : un jeune issu de l’immigration avec un gros passé judiciaire. Pourquoi ? C’est plus simple quand on a une expérience de la criminalité, de vous procurer des armes sans attirer les soupçons. Dar El-Islam, l’ancien magazine en langue française de l’EI, disait “faites-vous passer pour des jeunes qui veulent préparer un casse”. Ils connaissent déjà les codes, les réseaux pour se procurer des armes, et une semi-expérience de la clandestinité. Il y a une certaine efficacité de ce profil… 

    https://fr.novopress.info/208820/en-france-le-djihad-base-son-efficacite-sur-lexperience/

  • Pourquoi la condamnation des 5 de Poitiers est scandaleuse ?

    Damien Rieu répond en vidéo

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les chrétiens d’Orient ne doivent pas être les victimes de nos querelles franco-françaises

    Communiqué de Christophe Geffroy, Directeur de La Nef :

    Veuillez trouver en pièce jointe le nouveau programme de notre soirée sur les chrétiens d’Orient, le 12 décembre prochain. Nous avons dû le modifier et cela mérite quelques explications.

    Le diocèse de Paris nous a fait savoir que, n’ayant pas été informé de cette soirée, il s’interrogeait sur le caractère quelque peu provocant de faire intervenir un évêque français, Mgr Dominique Rey, dans un lieu dépendant indirectement du diocèse, le lycée Saint-Jean de Passy, en même temps qu’un représentant de l’association SOS Chrétiens d’Orient contre laquelle Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Eglises orientales en France et directeur général de l’Œuvre d’Orient, avait mis les évêques français en garde lors de leur dernière Assemblée plénière à Lourdes en novembre dernier.

    Il est évident que cette soirée ayant été prévue bien avant l’Assemblée plénière de Lourdes, il ne pouvait y avoir de volonté provocatrice de notre part, notre seul objectif étant d’aider les chrétiens d’Orient en contribuant à mieux informer le public parisien sur leur situation.

    Dans un souci d’apaisement, et après avoir eu l’accord de toutes les parties concernées, nous avons décidé de maintenir cette soirée en retirant la participation de SOS Chrétiens d’Orient : nous tenons à rendre ici hommage aux responsables de cette association qui ont immédiatement proposé de se retirer pour ne pas risquer d’empêcher cette soirée, les chrétiens d’Orient ne devant pas être les victimes de nos querelles franco-françaises.

    Catholiques soucieux de servir l’Eglise, nous sommes heureux que cette solution ait reçu l’accord de tous et notamment des responsables concernés de l’Eglise à Paris, mais nous estimons que cette affaire doit être l’occasion de chercher à résoudre le problème de fond qui est ainsi soulevé, il y va de la justice la plus élémentaire. Est-il normal qu’une association comme SOS Chrétiens d’Orient soit sévèrement attaquée devant tous les évêques français sans qu’aucun de ses responsables n’ait eu l’occasion de présenter sa défense et de se justifier de ces accusations ? Quel visage offrons-nous quand nous mettons sur la place publique de telles divisions, alors que nos frères d’Orient attendent tant de nous et que personne n’est de trop pour leur venir en aide ? Que de cette affaire puisse surgir au moins davantage d’unité et de paix pour le service et le rayonnement de l’Eglise. Conformément à l’Evangile (cf. Mt 18, 15-17), puissions-nous retrouver le chemin du dialogue et de la conciliation."

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les médiateurs SNCF : «Madame, ces gens ne servent à rien du tout »

    Lu sur La Gazette en Yvelines :

    "[...] Ce jeudi-là, une adolescente habitant le quartier du Val Fourré se rend aux Mureaux pour aller au lycée. Mais, en descendant du bus pour prendre le train, elle se fait harceler par deux hommes bien plus âgés. Elle refuse sèchement leurs avances, mais l’un d’eux, âgé de 29 ans, lui assène alors une balayette, la faisant lourdement chuter au sol et brisant son téléphone portable qui lui échappe des mains.

    L’agresseur sera rattrapé quelques heures plus tard sur la dalle commerciale du Val Fourré, et est aujourd’hui incarcéré à la prison de Bois-d’Arcy (déjà connu des services de police, il était sorti de prison récemment, Ndlr). Si les deux femmes qui ont contacté La Gazette louent le travail efficace des policiers, il n’en est pas de même de celui des médiateurs de la gare, présents en journée avec leurs manteaux bleus.

    « Il lui a fait une balayette et son téléphone a volé !, se souvient Binta Dabo, qui s’en allait prendre le même train que l’adolescente. Pendant ce temps-là, des personnes de la médiation étaient là, qui rigolaient ! Ils disaient à la petite  »calcule pas, fais pas attention », ils se moquaient d’elle en fait. J’ai vu qu’ils disaient à la petite fille de partir, elle était en train de pleurer, elle était choquée, je l’ai prise avec moi. » Par ailleurs, elle s’inscrit en faux face au responsable SNCF venu les voir ensuite pour affirmer qu’il avait été demandé à la jeune victime si elle souhaitait de l’aide ou appeler la police.

    La mère de l’adolescente, Assma, n’en revient toujours pas non plus. Elle ne s’est d’ailleurs pas privée d’enguirlander sévèrement les médiateurs après avoir entendu les récits de sa fille et de la bonne samaritaine qui l’a aidée. Quant à leur inaction, dont elle s’est étonnée auprès des policiers recueillant sa plainte envers l’agresseur, celle-ci serait connue : « Ils m’ont dit : «Madame, ces gens ne servent à rien du tout » ».

    Ce n’est pas la première fois que les médiateurs de la ligne J s’attirent les foudres d’une victime d’agression. En mai dernier, Le Parisien rapportait ainsi le témoignage d’une jeune femme de 21 ans, qui les accusait d’avoir fermé les yeux sur son agression sexuelle, se contentant des excuses de l’agresseur, avant d’aller jusqu’à « s’interposer entre le suspect et les policiers ». [...]"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/12/les-m%C3%A9diateurs-sncf-madame-ces-gens-ne-servent-%C3%A0-rien-du-tout-.html

  • Pascal Bruckner : «Aujourd’hui, l’antisémitisme vient d’une partie de l’extrême gauche et des musulmans»

    Pascal Bruckner (romancier, essayiste) : «Aujourd’hui, l’antisémitisme d’extrême droite est très minoritaire, il vient d’une partie de l’extrême gauche qui déteste les juifs par anticapitalisme et d’une bonne partie aussi du monde arabo-musulman, puisqu’on a vu que les 10 citoyens français de confession juive qui ont été tués, d’Ilan Halimi à Sarah Halimi, l’ont été par des extrémistes musulmans.»
    – LCI, 7 décembre 2017, 19h38

    http://www.fdesouche.com/917919-pascal-bruckner-aujourdhui-lantisemitisme-vient-dune-partie-de-lextreme-gauche-musulmans
  • Braquages et cambriolages en France : comment les autorités maquillent les chiffres de l’insécurité

    Systématiquement (et de longue date) une coalition de tricheurs trafique les statistiques concernant les deux types de crimes les plus redoutés de la population française : cambriolages et vols à main armée.

    Cette coalition comprend le service spécialisé du ministère de l’Intérieur et l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale) puis, juste en aval, l’AFP qui transmet aux médias la « ligne du parti ».

    « Ligne » ensuite pieusement reproduite, sans nulle critique et sous la dictée, par des journalistes bousculés n’enquêtant plus, réduits à mendier toutes leurs informations au ministère de l’Intérieur et hors d’état de les vérifier par eux-mêmes.

    Le 8 novembre 2017, « papier d’angle » de l’Afp sur « le déclin continu des braquages en France ». L’ONDRP l’affirme : « baisse généralisée », en s’appuyant sur le Service statistique de la sécurité Intérieure et l’Office central de lutte contre le crime organisé.

     2 900 vols à main armée en 2016 – moins 24% en un an. Tout va bien alors ?

    Non : car ce qui baisse n’est pas le nombre des braquages, mais bien plutôt ce que l’Intérieur considère comme tel, en maquillant la réalité criminelle.

    Réalité publiée par l’ONDRP-même le 25 novembre écoulé, dans un silence de cathédrale.

    Des chiffres que pas un journaliste-pavolvien n’a repris et que semble-t-il, ils ignorent : n’ayant pas été sifflés, ils sont restés au chaud à la niche.

    D’abord, pourquoi ne publier que les braquages commis avec armes à feu ?

    Un braquage commis avec une machette ou un poignard est-il moins effrayant pour ses victimes ? La protection due aux français par l’Intérieur est-elle sélective, revolver oui, couteau de boucher, non ?

    Rétablissons donc la réalité des braquages (chiffres de l’ONDRP, insistons) :

    – « Vols à main armée, ou avec armes blanches, contre des établissements industriels et commerciaux » : (3 108+1 028) : 4136

    – « Vols à main armée, ou avec armes blanches, contre des particuliers à leur domicile » (717+681) : 1 398,

    – « Autres vols à main armée » : 1 208,

    – « Vols à main armée contre des établissements financiers » : 158,

    – « Vols à main armée contre des entreprises de transports de fonds » : 26.

    Total : 6 926.

    Plus bien sûr, les vols à main armée escamotés par la justice : Toujours plus, ces braquages passibles de la Cour d’assises sont déclassés en simples délits, type « vol violent avec arme », ou « violences en réunion sous la menace d’une arme ».

    Le nouveau braquage arrive au Parquet selon sa « nature d’affaire » (NATAF). Mais il en sort selon une « nature d’infraction » (NATIF) qui l’escamote, bonneteau judiciaire faisant statistiquement baisser des infractions qui, dans les rues, augmentent toujours.

    Si des journalistes consciencieux lancaient une minutieuse enquête sur les braquages au quotidien, ils verraient qu’en réalité, ces vols avec armes sont en France, plus près de 10 000 par an que de 7 000.

    Mais bien sûr, « Décodeurs », « Décryptages » & co. préfèrent harceler leurs ennemis de droite.

    Lire la suite sur Atlantico via https://www.suavelos.eu/braquages-cambriolages-france-autorites-maquillent-chiffres-de-linsecurite