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insécurité - Page 741

  • Terrorisme : Le Pen tance «une gauche dans la simulation et une droite dans l’agitation»

    La présidente du FN estime que la France a «tous les moyens» à sa «disposition» pour mettre en ordre une «reconquête». Elle reproche au gouvernement de ne pas avoir de «volonté politique» de les utiliser.

    Contre le terrorisme, Marine Le Pen renvoie gauche et droite dos à dos. «Je vois une gauche dans la simulation et une droite qui dans l’agitation», a-t-elle lancé vendredi sur France 2. Trois jours après l’attentat islamiste commis à l’église de Saint Etienne-du-Rouvray, la présidente du Front national a tancé le gouvernement, accusé «d’essayer de se trouver des excuses» et «d’autojustifier son incapacité à répondre aux problèmes gigantesques auxquels la France est confrontée». «Ce qui est sûr c’est qu’avec Marine Le Pen au pouvoir, tout serait fait contre le terrorisme islamiste. Tout. Et aujourd’hui ce n’est pas le cas», a martelé la candidate à l’élection présidentielle qui veut engager contre le terrorisme «une reconquête» dans «le respect de l’ordre et des lois et de la République française».

    «Toutes les solutions proposées par les uns et par les autres étaient toutes dans notre projet de 2012 et même pour beaucoup d’entre-elles, bien avant», a-t-elle affirmé. Et d’en lister plusieurs: «La déchéance de nationalité -et encore ils ne sont pas allés jusqu’au bout, ils ont eu peur de je ne sais quoi-, la garde nationale, la fermeture des mosquées salafistes, le moratoire sur l’ouverture de nouvelles mosquées financées par l’étranger,…»
    Les magistrats critiqués

    Exception faite de la proposition défendue, notamment par Nicolas Sarkozy, d’enfermer les fichés S au moindre soupçon. «C’est une mesure qui est contraire à nos lois et qui est contraire à notre Constitution», dit-elle. Face aux propositions de certains ténors de la droite, Marine Le Pen veut se faire la défenseur de «l’état de droit» qu’elle veut «rétablir». «Lorsque les lois et les peines ne sont pas appliquées, alors il n’y a pas d’Etat de droit», insiste la candidate pour justifier que cet état de droit ne serait déjà plus en vigueur en France.

    Aux Français mononationaux suspectés de terrorisme, l’eurodéputée préfère brandir la menace d’une condamnation pour intelligence avec l’ennemi, également mise en avant par François Fillon. «S’ils sont fichés S, c’est qu’ils sont coupables d’intelligence avec l’ennemi. Ils peuvent prendre 30 ans (de prison)», observe la patronne du FN qui indique que les individus pourraient alors faire de la «détention préventive» avant d’être jugés.

    La justice, justement, Marine Le Pen ne l’épargne pas de ses critiques. Les magistrats, poursuit l’élue, doivent «prendre conscience que parfois leur laxisme a des conséquences extrêmement graves pour les Français». L’un des terroristes de Saint Etienne-du-Rouvray avait justement vu sa peine aménagée, lui permettant de passer à l’acte.

    Tristan Quinault Maupoil

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/386/terrorisme-pen-tance-gauche-simulation-droite-lagitation

  • Le terrible message de Martine Aubry : vivons cloîtrés pour vivre à genoux

    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    Les attentats se multiplient sur notre sol ces derniers temps, avec leurs wagons de victimes. Le point commun de ces attaques meurtrières est qu’elles se font au cri de « Allah akhbar ! » par des guerriers obéissant tous aux commandements coraniques médinois abrogeants, selon une technique pratiquée déjà en son temps par leur inventeur Mahomet. La preuve en est que les auteurs tués se font enterrer selon le rite musulman, que ce soit chez nous ou dans un pays d’origine qui ne les a généralement pas vus naître.

    C’est en raison de ces attaques islamiques massives que Martine Aubry vient d’annoncer sa décision d’annuler la Braderie de Lille en septembre, événement mondialement prisé, en raison « des risques que nous n’arrivons pas à réduire ». Quel aveu d’impuissance alors qu’il suffirait de bouter hors de France les fichés S et autres déséquilibrés, radicalisés en prison ou ailleurs.

    La maire de Lille avoue donc redouter un attentat d’individus faisant partie de la communauté qui a permis son élection au poste qu’elle occupe. Elle a une responsabilité dans le choix de cet électorat spécifique qu’il convient de traiter avec des égards particuliers, avec des pincettes, en gardant les fesses surtout bien serrées. Martine et ses amis socialistes ont voulu et mis en place cet électorat remplaciste par mépris du prolétariat de base ayant perdu en rentabilité.

    La ville avait prévu d’interdire les bombonnes de gaz, stigmatisant par là la communauté islamique, ce type d’attaque étant leur signature la plus connue. Il est donc clair, au moins, que ce n’est clairement pas une attaque de skins d’extrême droite vêtus de t-shirts « #JeSuisJean-Marie » que redoute Mme Aubry-Brochen.

    En 2006, elle disait pourtant trouver « génial » d’avoir 35% de Maghrébins dans sa ville, ajoutant qu’elle s’emmerdait ferme avec des gens « tous pareils ». Comprenez avec des Français de racines, car on présume qu’elle ne s’ennuierait pas au Ghana où les gens sont pourtant là aussi tous pareils… Mais ces remplaçants qui l’inquiètent tant aujourd’hui, ceux qu’elle a tant appelés de ses voeux sont, pour certains, aussi dangereux qu’une cargaison de nitroglycérine dans une camionnette circulant sur un chemin caillouteux.

    La preuve est une fois encore faite que la France est en état de guerre, occupée par des islamistes comme elle l’était en 39-45 par les Allemands, unique période de cessation dans toute l’histoire de la Braderie (entre 39 et 44), vaste brocante puisant sa première édition au Moyen-Age puisqu’on l’évoquait déjà en 1127, rien de moins. Au XIIe siècle, les valets y vendaient les anciens objets et vêtements de leurs maîtres.

    Quelle sera la prochaine étape ? Le couvre-feu à 18h ?

    Cet événement est important et son annulation montre l’ampleur des conséquences des attentats terroristes. Ce sont nos traditions populaires qui sont remises en cause.

    La gay pride reste autorisée, et Paris Plage bat actuellement son plein sans même de fouille de ceux qui s’y rendent. Une journée Burkini se tiendra à Marseille avec un millier de participantes, et le Tour de France n’a pas été interdit malgré l’afflux de curieux tout au long du parcours. Et que dire de l’Euro et de ses nombreuses fanzones ! A croire que certains évènements seraient plus à risques que d’autres, alors que l’attaque peut surgir à tout moment là où on s’y attend le moins. Par ailleurs, les transports en commun continuent de circuler, y compris à Lille. N’importe quel taré peut entrer sans problème aux urgences d’un hôpital pour y faire un carton sans croiser le moindre vigile malgré une grosse affichette « Vigipirate » à l’entrée. L’accès au Forum des Halles est une vaste blague. Le vigile regarde votre sac d’un œil torve et vous laisse passer quoiqu’il contienne.

    L’annulation d’un événement aussi réputé et ancien revient à se coucher devant l’ennemi, à lui offrir son postérieur abaissé en signe de soumission, à se dhimmiser pour mieux se rendre à lui, à lui faire allégeance, à lui donner les clés de la ville de Lille, celles de la France.

    Selon le président de la branche des professions saisonnières de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, cette annulation revient à « abandonner une partie de notre liberté ».

    Les islamistes doivent être contents, ils n’auront même pas besoin de se lever tôt pour bosser à leurs desseins, le règne de la terreur se met en place tout seul. Vivons cloîtrés pour vivre à genoux.

    « Même pas peur » qu’ils disaient ! Tu parles ! L’islam gagne, les jours des « mécréants », des « kouffars », sont comptés. Mme Aubry en a sa part de responsabilité. Les graines de cette terreur qui la gagne soudain, c’est aussi elle qui les a semées.

    Les Lillois ne pourront pas vider leurs greniers ni récupérer quelques piécettes, les acheteurs ne feront pas d’affaires et ne se délecteront pas de moules-frites, les commerçants qui comptent sur la Braderie pour faire du chiffre en seront pour leurs frais. En 2015, pas moins de 2,5 millions de visiteurs s’étaient déplacés.

    Bref. Une fois encore, une fois de plus, avec l’interdiction de la Braderie de Lille, la république en place asservit son peuple en le vendant au plus offrant. « El fath », la conquête, se met en place partout. La France devient terre d’islam et d’interdits.

    Merci aux vendus qui la dirigent.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Garde nationale ou surveillance de la dissidence ?

    Le discours du gouvernement, des intellectuels autorisés et de la grande presse est sensiblement le même et ne change pas. Alors qu'il est indéniable que les auteurs  des massacres  vraiment indicibles sont des individus qui ont été élevés dans la haine de la France, la haine des Français, la haine de son histoire, alors qu'il est évident que ces terroristes sont avant tout des personnes nerveuses  baignant depuis  toujours dans la délinquance, qu'ils sont peu cultivés, peu intelligents, alors qu'il apparaît nettement que l'Islam dont ils se revendiquent a été adopté pour des raisons bassement identitaires, la thèse officielle  pour expliquer leur  folie meurtrière (que rien, absolument rien, ne peut excuser) réside dans l'idée que ces monstres seraient en premier lieu les victimes d'une forme de pensée antilibérale, religieuse, bref, essentialiste (mot à la mode au sein de l'Intelligentsia) qui constituerait un poison pur ayant contaminé leur cerveau.

    Etrangement, d'habitude si prompts à soulever les causes sociologiques de tel ou tel phénomène morbide (toxicomanie, délinquance classique, échec scolaire...), les spécialistes et les autorités se bornent généralement à expliquer ce déchaînement de violence par un obscur processus de radicalisation.

    Une simple affaire de radicalisation ?

    Comme si le fait d'aller à la source, aux racines principielles de la religion, expliquait la volonté des acteurs de tuer, de terroriser, d'égorger, de mutiler, de faire le mal. On a même entendu dernièrement après l'épouvantable massacre du 14 juillet à Nice, et il s'agit du discours des experts et du pouvoir en place, que le terroriste tunisien de 31 ans avait tout simplement subi une fulgurante radicalisation, et même une « radicalisation en huit jours » qui expliquerait sa discrétion à l'égard des services de renseignement jusqu'au jour du carnage... Que les terroristes se fassent passer pour des radicaux pour s'enorgueillir auprès de leur public ou pour jouer aux méchants, cela ne fait guère de doute, mais est-ce vraiment les idées, les principes et la religion qui les incitent à tuer ? Il semble plus probable que ces zombies prennent appui sur l'islam pour donner un vernis à leur haine et à leur cruauté. Nous ne voulons pas par là dédouaner les réseaux musulmans, et laver de toutes critiques la religion mahométane. La seule chose qui nous intéresse ici, c'est la réalité des faits, même si elle contredit certains présupposés. Quels sont les impacts de ces faits sur les forces en présence, qu'on le veuille ou non. La question n'est pas de savoir si c'est pour nous plaire ou nous déplaire, la question première est de voir ce qui doit être vu.

    La seconde question importante concerne la volonté des principaux acteurs de cette nouvelle page de notre histoire. Les conséquences de tous ces événements traumatisants ne sont-elles que des effets pervers par définition non désirés par le pouvoir ou simplement des conséquences désirées par les seuls terroristes, ou bien des conséquences attendues et espérées par le pouvoir ? Insistons sur le fait que la question, ici, n'est pas de savoir si l'évolution des mentalités nous est agréable ou désagréable, dans l'immédiat. Ou si les informations distillées par le média obèse sont anxiogènes ou révoltantes, mais si elles le sont volontairement. D'ailleurs, 99 % des téléspectateurs et des consommateurs d'"actualités" ne s'interrogent jamais sur le contenu des informations distillées ou martelées par le média unique. Les infos dont ils s'abreuvent sont considérées comme les éléments de l'actualité nationale et mondiale les plus importants. Hormis lors des compétitions footballistiques où les chaînes en font des tonnes, ostensiblement au nom de l'audimat (elles ne s'en cachent alors pas) et d'un chauvinisme en plastique, et pendant lesquelles le public mesure bien l’outrancière couverture de la chose, ce même public ne se demande jamais s'il est normal d'avaler cette sauce, ce jour, cette semaine, si la salaison du produit avalé est convenable, si la quantité n'est pas trop abondante dans l'assiette, si les interviews de spécialistes ou de péquins dans la rue sont pertinentes ou si elles servent à imposer une certaine vision du monde au fil du temps, au fil des mois, dans l'inconscient collectif. Pour ce qui concerne les affaires de terrorisme donc, c'est forcément la radicalisation doctrinale des tueurs qui expliquerait « le passage à l'acte ».

    Dans un article récent publié ici même, nous nous étions arrêté sur l'abracadabrante stratégie de ces drôles de musulmans qui utilisaient l'assassinat, l'art cruel et le sadisme comme outils de conquête... Avec Jules Monnerot, nous savons bien que la conquête musulmane, si elle devait avoir lieu, ne passerait pas par l’écrabouillement d'enfants et de poupons devant les yeux de centaines de millions d'Occidentaux révoltés et pris de nausée face à l'expression de cette radicalité-là. Jusqu'à cette série d'horreurs qui n'en finit pas (et entre deux massacres, les média font de nouvelles révélations en précisant, en décrivant certains sévices commis sur les victimes d'un précédent attentat comme celui du Bataclan où les assassins auraient coupé les organes génitaux des agonisants avant de les étouffer en les enfouissant dans leur bouche). Pourquoi le média se répand-il ainsi ? Beaucoup d'éléments sont éludés dans toutes ces sombres affaires de terrorisme. Pourquoi ces ignominies sont-elles placardées ? D'un côté, nous avons les hommes politiques tout gonflés de fausse sagesse qui exhortent gravement nos concitoyens à rester calmes et à aller danser dans des boîtes gays, "normalement", à vivre avec le danger en le snobant, mais de l'autre côté, nous avons une actualité dont l'agencement des informations est fait de telle manière qu'elle exaspère toujours plus un peuple décontenancé par l'inhumanité de ces étranges radicaux. D'aucuns nous diront qu'il faut se féliciter de cette transparence tant attendue quant aux actes de barbarie perpétrés lors du vendredi 13.

    Émotions contre réflexion

    Mais là n'est pas le sujet. Pourquoi le Système qui excelle dans la dissimulation, la manipulation, l'intox, agit-il dans le sens inverse de l'apaisement ? Non que nous souhaitions un quelconque apaisement. Nous voulons juste la vérité, toute la vérité, et nous tendrons toujours vers ce but. Pourquoi tout un pouvoir qui n'a jamais fait défaut d'ardeur dans sa propagande xénophile et qui la poursuit officiellement, pourquoi un pouvoir indéniablement mondialiste, s'échine-t-il à accroître ces grincements, cette dispute discursive, cette dissonance ? Une dissonance résultant de deux musiques discordantes, l’une produite en haut, par les sages, l'autre en bas par le média bourdonnant. On ne trouve pas mieux pour provoquer de l'inquiétude, du stress, et surtout de la colère au sein d'une population soumise à cette "musique". S'il fallait un exemple de propagande par le haut absurde, nous choisirions la dernière vidéo mise en ligne par l'État par le biais de la chaîne publique France tv Info. C'est incroyable. L’État (pouvoir fantoche s'il en est) entend expliquer le terrorisme aux enfants qui vivent dans un monde nouveau depuis la déferlante "radicale". Mais d'emblée, le terroriste est présenté avec un visage, une allure, un caractère précis. Le terroriste n'appartient ni à une mouvance islamiste quelconque ni à un agent des services spéciaux étrangers. Non, le terroriste est un Français d'une soixantaine d'années avec béret et fusil de chasseur entre les mains qui se bat pour une cause précise : la libération du cassoulet ! Ce n'est pas une plaisanterie. En somme, le terroriste que l'on prénommera le vieux Marcel revêt toutes les caractéristiques du Français non renié, enraciné, avec des principes qui le rendent fou. Le terroriste n'est pas un étranger, un déraciné en pleine déréliction, non ! Bien au contraire, le terroriste est celui qui possède une vieille, une trop vieille culture facilement symbolisée ici (pour les enfants) par le cassoulet et le béret basque. Encore une fois, la caricature terroriste ne ressemble en rien aux terroristes du réel, sauf sur un point : sa radicalité et son apparente intolérance morale (comme papi qui n'aime pas les homosexuels). Ainsi, après les gros plans faits sur super-cassoulet (faut-il préciser que le fameux plat de Castelnaudary est très chargé symboliquement puisqu'il est le repas des guerriers français qui se battaient contre l'occupant anglais au début de la Guerre de 100 ans, le plat qui régénère et qui permet la revanche, mais aussi un plat constitué en partie de canard et de porc),la vidéo de France tv continue en évoquant les sources du terrorisme : les royalistes poseurs de bombes après la révolution, l'OAS et les membres d'Action directe... Ce n'est qu'à la fin de la vidéo que nos chères petites têtes blondes pourront enfin entendre parler d'un terrorisme un peu plus exotique après avoir appris que les terrorismes basque et irlandais ont fait beaucoup plus de victimes que celui d'essence exotique. Comment un enfant livré au média et à l'Education nationale peut-il se faire une idée sinon précise, du moins cohérente de la situation où "on" l'a plongé ? En réalité il est perdu (car on maximalise l'émotion au détriment de la réflexion) comme sont perdus les Français malgré leurs fanfaronnades anti-arabes soudaines et leurs espoirs démocratiques absurdes.Tous le disent en famille,entre amis : ils nous prennent pour des imbéciles ! Sur le coup, l'horreur provoque des crises, des larmes, une incompréhension face au geste meurtrier qui tue tant d'innocents. Mais rapidement la révolte se dissipe au profit de la lassitude, du mépris envers les élites, envers l'Etat qui incarne la nation à leurs yeux.

    Comment peut-on être conspirationniste ?

    N'éludons pas la question conspirationniste. Le conspirationnisme n'est pas une pensée homogène comme le prétendent tous les experts en sciences humaines stipendiés. Beaucoup de jeunes gens sont séduits effectivement par des "théories" rocambolesques qui foisonnent sur la toile. Les llluminati, les petits gris, les extraterrestres, les nazis mondialistes de la terre creuse, les Jésuites augmentés (sic) en fascinent beaucoup plus qu'on ne croit. Au mois de juin, une femme d'une rare joliesse est venue m'aborder lors d'une petite fête d'anniversaire. « On m'a parlé de vous, vous savez ce qui se passe dans l'ombre » ou dans les coulisses (je ne sais plus exactement). Elle me parla du petit peuple qui a tant souffert, cita des noms, les Rothschild. Je fus surpris jusqu'à ce qu'elle me somme de dénoncer les vrais maîtres du jeu qu'elle lâcha, las de mon silence : les Reptiliens ! Ne faites pas semblant de ne pas être au courant, ajouta-t-elle froidement en me fusillant du regard. Cette femme de 50 ans, sans problème me dit-on, n'est malheureusement pas un cas isolé. Et comme cette femme, une grosse fraction des conspirationnistes de science-fiction est d'origine européenne. Quant au complot mondialiste, qui est orchestré depuis des décennies, il est noyé dans tout ce fatras d'imbécillités qui sert en premier lieu ses instigateurs. Il existe par ailleurs une puissance sioniste fort présente au sein des sociétés occidentales qui utilise des moyens peu démocratiques pour déstabiliser certains gouvernements quand elle ne les tient pas ou pour modeler l'opinion à sa convenance. Evidemment l'intérêt de cette dernière puissance est de faire un énorme amalgame avec toutes ces théories du complot et de les mélanger avec la réalité du sionisme transformée en vulgaire théorie. Puis le tout passe au mixeur de l'anti-conspirationnisme avec les analyses savantes du sociologue Gérald Bronner, de l'observateur Rudy Reichstadt, du politologue Pierre-André Taguieff. À la fin de ce processus, on retrouve donc deux catégories d'individus intrinsèquement maléfiques selon la science officielle : les islamistes radicaux (adjectif crucial !) homophobes, antisémites et antimaçonniques assimilés à la cruauté de Daech, et les fanatiques d'extrême-droite conspirationnistes. C'est le même résidu, le même marc, à écarter par tous les moyens, à mettre au compost, à écraser, à exterminer dans une guerre totale. « On a déjà la trouille que Daech (l'organisation djihadiste Etat islamique) vienne finir le travail. Si on ajoute les fanatiques d'extrême droite, qui ne valent pas mieux, c'est dur », se lamente Vincent, un membre d'une nouvelle organisation anti-conspirationniste dont la pub est faite par tous les sites d'actualité conformes, en premier lieu par tous les "gratuits" (journaux) et Orange actualité. Les fanatiques d'extrême-droite qui ne valent pas mieux... Tiens, tiens, l'on retrouve cette analogie faite à partir de cette équation : Islamisme=antilibéralisme+radicalité=extrême-droite.

    Notre propos ne consiste pas ici à expliquer l'origine du terrorisme de nos jours mais s'intéresse à un phénomène annexe qui se nourrit de ce terrorisme pour dessiner au-delà des seuls acteurs de ce terrorisme le monde des gentils et celui des méchants. Nous ne nous essayons à aucun conspirationnisme spéculatif, nous ne faisons qu'observer. Observer l'armada de néo-penseurs "patriotes" à la Zemmour avant même l'avènement terroriste, la multiplication des spécialistes de la radicalité, la comparaison désormais incessante entre la résistance palestinienne et le terrorisme daechien, la glorification de l'homosexualité et de la pornographie posée comme l'antithèse de la radicalité (qui serait l’unique responsable du terrorisme. Et à ce propos quel exemple plus éloquent que l'auteur de La France djihadiste, Alexandre Mendel, qui a écrit son livre aux éditions très néo-con Ring après avoir été un spécialiste du milieu pornographique de Montpellier comme en témoignent plusieurs articles dithyrambiques parus dans le Midi libre à ce sujet ?). À la lumière de cette nouvelle construction idéologique, toujours en cours (on vit une époque formidable), n'est-il pas légitime de voir dans la prochaine Garde nationale voulue par la marionnette Hollande une milice (terme utilisé par la "gauche" sans sourciller) emplie de militants homosexualistes, sionistes, et cosmopolites qui finiront par sévir un peu partout en tant que brigades de l’amoralité y compris et surtout sur le Web et en particulier sur les réseaux sociaux où ils signaleront tous azimuts les radicaux ?

    Comme par hasard (nous pouvons parler ironiquement de « théorie de la coïncidence »), la semaine dernière, le mardi 19 juillet, les avocats de Facebook, de Twitter, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), de SOS Racisme et de la LICRA ont indiqué qu'ils étaient sur le point d'aboutir à un "protocole" pour « mieux lutter contre les discours haineux sur Internet ». Deux mois auparavant, une officine non gouvernementale avait orchestré un testing sur les réseaux sociaux pour évaluer l'efficacité des censeurs. Evidemment, comme on pouvait s'y attendre, sa conclusion était bien tristounette. Trop de propos non conformes n'étaient pas supprimés, un fait qui serait grave puisqu'il stimulerait la radicalité et l'autoradicalisation des jeunes fragiles. Il existait cependant une espèce de propos qui était particulièrement impunie. Vous avez deviné, il s'agit des assertions antisémites et révisionnistes (négationnistes disent-ils). Et les vigilants d'insister sur le fait que le "négationnisme" ne serait jamais censuré ! Ou comment ces vigilants profitent des massacres terroristes pour épurer les derniers espaces de relative libre expression ! Le journal Le Monde parle de "laxisme". Mais quelle est sa cause ? Non la permissivité des réseaux sociaux (qui suppriment quand ils le voient un compte pour l'expression d'une pensée non autorisée) mais la quantité astronomique de messages qu'ils hébergent et qu'ils sont bien incapables de surveiller intégralement... pour l'instant. Nous parions en nous répétant qu'une fraction des membres de la fameuse garde nationale servira à terme à jouer aux supplétifs de Big Brother.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 28 juillet au 31 août 2016

  • André Gérin : « La France est gangrenée par l’islamisme »

    « La France est gangrenée par l’islamisme » écrit André Gerin, ancien député-maire (PCF) de Vénissieux (Rhône), dans une lettre à François Hollande qu’il lui a expédiée le mardi 26 juillet, alors qu’un « nouvel attentat barbare de l’État islamique était en train d’avoir lieu à Saint-Etienne-du-Rouvray ». C’est cette lettre que nous publions ci-dessous dans son intégralité.

    Monsieur le Président de la République, Cher François,

    J’ai écouté attentivement vos interventions lors du soutien que vous avez exprimé en direction des familles des victimes de l’attentat de Nice et plus largement au peuple niçois. C’est en ma qualité de communiste et républicain que je me permets de réagir car je considère que l’heure est grave.

    Dans votre discours, vous avez appelé la France « à faire bloc », en leur assurant que « l’exécutif ne céderait pas face à une guerre que le terrorisme nous livre ». Cet appel ne sera entendu que si vous affichez votre détermination et votre fermeté pour lutter contre le terrorisme. Les Français veulent avoir la certitude que le gouvernement met tout en œuvre pour les protéger. Jusqu’à ce jour, le peuple a fait preuve d’une infinie patience, d’un remarquable sang-froid face à la barbarie et aux violences quotidiennes qui traversent notre pays. Mais jusqu’à quand cette patience va-t-elle durer ? Notre démocratie est en danger. Le délitement de la société que l’on a tous constaté, contient des germes de guerre civile. Il ne faut pas non plus exclure un séisme d’une ampleur inconnue que la crise politique et sociale peut provoquer.

    Un big-bang politique s’impose de toute urgence. C’est une initiative inédite qui vous appartient et dont vous pouvez avoir l’autorité. Elle doit être solide et durable sur cinq ans sur la question du terrorisme, avec la mise en commun d’un diagnostic partagé et l’apport de réponses politiques prépondérantes. Vous avez d’ailleurs franchi un premier pas lorsque vous avez remercié la gauche comme la droite d’avoir voté le prolongement de l’état d’urgence. Notre pays vit une terrible épreuve. C’est peut-être l’occasion pour vous, Président de la République, de réunir, sans a priori, toutes les forces politiques républicaines. Un geste fort qui permettrait de créer une réelle dynamique. Car un diagnostic vital de la situation de notre pays est obligatoire.

    Gauche comme droite doivent nécessairement changer leur logiciel et sortir de leur condition partisane tellement surannée et rejetée par la majorité des électeurs. Il ne faut pas que se reproduise le spectacle minable qu’une partie de la droite nous a servi au lendemain de l’attaque terroriste de Nice, tellement obnubilée par les élections de 2017. Le Parti socialiste avait eu des agissements analogues lors des attentats de Montauban et de Toulouse en 2012.

    Les Français, durement éprouvés, en ont plus qu’assez de la vie politique telle qu’elle fonctionne dans notre pays. Le moment est donc venu d’ébranler nos certitudes, nos dérisoires et ridicules querelles politiciennes.

    Nous le savons, l’ennemi est immergé au sein de la population et dans nos villes. Le terreau sur lequel les terroristes islamistes nourrissent leur violence est lié aux trafics de drogue, d’armes et à la misère endémique.

    Je l’affirme haut et fort : Oui la France est gangrenée par l’islamisme. Depuis les années 1990, nous savons où se loge la radicalisation qui s’est développée et n’a cessé de se renforcer. C’est dans les banlieues que les idéologies islamistes et salafistes se sont implantées. Cette période a connu l’arrivée en masse, d’anciens islamistes algériens du Front islamiste de salut, mais également celle du Groupe islamiste armé (GIA), époque où ils ont quitté l’Algérie en pleine guerre civile (Nice et ses environs sont apparus comme des destinations géographiques évidentes). Personne dans le Rhône, n’a oublié Khaled Kelkal, membre du GIA, impliqué dans plusieurs attentats meurtriers au cours de l’été 1995 dont celui du métro Saint-Michel – huit morts et 117 blessés.

    A partir de cette période, une véritable idéologie de rupture et de haine de la France s’est développée, pourrissant la tête de nos gamins et la vie de nos quartiers. Elle s’est insinuée tel un virus idéologique, communautariste, antisémite, complotiste, anti France et anti-blanc, diffusant en continu sa haine de la France. En 2004, j’ai fait expulser de France, l’imam Bouziane de Vénissieux, l’un des responsables salafistes au plan national. Rappelons-nous les trois semaines d’émeute en novembre 2005, sous influence des islamistes. Leur cible prioritaire : brûler des voitures et frapper les symboles de la République. 800 communes touchées. Des milliers de voitures incendiées et des centaines de symboles de la République visés.

    Reconnaissons-le honnêtement : Oui, il y a des territoires perdus de la République.

    Quand les ghettos sociaux deviennent des ghettos ethniques, le constat est clair : le quartier n’est plus black, blanc beur, c’est le communautarisme qui prédomine et la loi de la charia qui devient la norme dans l’espace public. Certes avec effroi, nous observons que ceux qui applaudissent les crimes et la barbarie à Charlie Hebdo, l’hyper casher et Nice, ont pour héros Kelkal ou Mérah.

    Certains de nos adolescents ne se considèrent pas comme étant français. Ils sont d’abord et avant tout musulmans. Ils l’affirment avec arrogance et nous distillent les discours préformatés et victimaires qui leur ont été inoculés. Ce sont les mêmes qui contestent violemment les cours d’histoire, de biologie ou de sciences naturelles. Dans de nombreux territoires de notre pays, sévissent enfermement et endoctrinement qui révèlent la dimension prégnante de l’islam politique.Cette emprise idéologique, culturelle et spirituelle est une entrave à l’intégration républicaine. Elle est toujours sous-estimée, voire ignorée et pèse lourdement sur la communauté musulmane.

    C’est cette chape de plomb idéologique qu’il faut faire sauter car elle nourrit l’amalgame. Avec l’islam instrumentalisé, sont mises en avant des revendications ethno-religieuses portées par des jeunes radicalisés, en voie de délinquance, qui deviennent la proie des salafistes.

    Monsieur le Président, nous ne pouvons plus tourner autour du pot quoi qu’il en coûte à notre confort personnel, intellectuel et politique avant que la société n’explose. Renforçons les mesures sécuritaires et militaires. Faisons-le sans état d’âme.

    Sortons de l’emprise de ceux qui opposent sécurité et liberté et de cet angélisme culpabilisant. Refusons sans ambages les postures désarmantes encore vivaces à gauche, relayées par des médias et des intellectuels, au nom de la culture de la tolérance et du doute, et condamnons les discours gauchistes anti-flics et anti-Etat qui écœurent les classes populaires, dégoûtées par ce catéchisme moral et anti raciste.

    Là-aussi, monsieur le Président de la République, le gouvernement ne doit pas transiger. Je pense que nous devons nous diriger vers une concorde nationale.

    Droite et gauche doivent s’unir face à cet impératif : assumer le diagnostic commun en définissant l’ennemi intérieur. C’est la seule manière de lutter contre la barbarie de l’idéologie islamiste. C’est ce qu’attend le peuple de France. De l’audace, du courage politique et de la fermeté.
    J’ai quelques propositions à vous soumettre :

    • Dans l’immédiat, le retour renforcé de l’autorité régalienne de l’Etat et la remise en cause du laxisme pénal. La hausse massive des budgets régaliens et de sécurité est prioritaire dès maintenant. Nous devons apprendre à vivre avec le risque terroriste pour renforcer la cohésion nationale.
    • Lorsque j’étais député, j’avais déposé le 11 mai 2005, la proposition de loi n° 2316 relative à la création d’un service civique national obligatoire, mixte, dès l’âge de 16 ans. C’est peut-être une idée à reprendre afin de renouer avec l’esprit du service militaire de conscription, en finir avec les cloisonnements et la ghettoïsation, recréer la cohésion autour de la Nation et faire revivre l’esprit patriotique.
    • La loi contre le port du voile intégral doit être appliquée. Il ne faut plus tergiverser sur ce sujet. Cela nécessite de véritables moyens dans les commissariats de police concernés mais aussi, d’impliquer directement les responsables du culte musulman dans leur coresponsabilité vis-à-vis de la loi républicaine.
    • Mettre hors d’état de nuire les terroristes potentiels, revoir la question des frontières nationales. Elles sont à réhabiliter en terme de protection. Par ailleurs, il y a obligation de retrouver la maîtrise des flux migratoires.

    J’ai la conviction qu’il nous faut franchir une étape sans précédent pour rétablir l’ordre républicain et redonner à l’État, son autorité et sa légitimité. Voyons ce qui se passe depuis le 14 juillet, voitures brûlées, caillassage, guet-apens, et ces jours-ci dans l’Oise, à Beaumont-sur-Oise et dans les environs. Pour moi il n’y a pas de hasard, tout se tient.

    Cette réalité enkystée dans la société depuis plusieurs décennies, entretient ce que j’ai coutume d’appeler une gangrène où tous les oiseaux de malheur, trafiquants et salafistes en profitent pour pourrir la vie et la République. Il faut en finir avec cette banalisation et appliquer la tolérance zéro. Cela va des incivilités, aux actes criminels, en passant par le non-respect de la loi, dans tous les lieux et pour tous les domaines.

    Voilà, monsieur le Président de la République, cher François, ce que je souhaitais vous exprimer suite à votre appel.

    Dites aux Français que vous avez confiance en eux, comme chef de guerre contre le terrorisme islamiste.

    Dites à nos concitoyens musulmans qu’ils doivent se mobiliser autour d’un islam spirituel compatible avec la République et contre ceux qui instrumentalisent leur foi, en dénonçant les intégristes, les idéologies salafistes et les frères musulmans.

    Affirmez votre détermination et votre fermeté. C’est un appel à la mobilisation de tous, de tous les instants afin de créer un grand mouvement populaire et citoyen pour un sursaut républicain et un réveil civique.

    Car nous avons tous mal à la France.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, Cher François, l’expression de ma haute considération.

    André Gerin

    Texte repris du blog d’André Gerin

    http://fr.novopress.info/

  • Dortmund: la droite radicale patrouille dans les rues

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    Le parti allemand d'extrême-droite Die Rechte a annoncé avoir créé un service d'ordre public, la Stadtschutz, chargé de patrouiller dans les rues et les transports en commun de Dortmund.
    Les membres du parti d'extrême-droite indiquent qu’ils veulent insuffler aux Allemands un "sentiment de sécurité".
    Le service Stadtschutz ("protection de la ville") fait penser à la "police de la charia" qui a patrouillé l'année dernière dans les rues de Wuppertal. Tout porte à croire que la nouvelle structure de Dortmund envisage non seulement de veiller à l'ordre public, mais aussi de propager leurs opinions politiques d'extrême-droite.



    Vêtus de t-shirts jaunes, les membres de la Stadtschutz se présentent comme des consultants. Ils aident les passagers à acheter des tickets de transport, ainsi qu'à monter et à descendre des bus et des rames de métro.
    Selon les médias de Dortmund, l’ampleur du mouvement est pour le moment inconnue. Le site d'information Dortmundecho, organe au parti Die Rechte, rapporte que le service de protection de la ville a été mis en place pour mettre un terme aux vols commis dans les lieux publics par des "bandes de migrants".
    https://fr.sputniknews.com/international/201508121017500853/

  • Un Afghan suspecté de vouloir commettre un attentat, arrêté dans les locaux de France terre d'asile à Paris

    Malgré cela, Pierre Henry, le directeur général de l'association immigrationniste France Terre d'Asile, trouve le moyen de plaider encore pour une «vraie politique d'accueil des réfugiés compatible avec la sécurité de tous» :

    «Lorsqu'un réfugié arrive en France, il faut commencer par lui dire "bienvenue". Cela permet notamment à la personne de décliner son identité. Elle se présente et nous informe sur ses projets et ce qu'elle souhaite proposer. Pour ça il faut ouvrir des centres de transit dans toute la France pour éviter de créer des points de tension comme à Paris ou Calais. Il faut un système organisé et vertueux. Le désordre est producteur d'angoisse.»

    Il faut supprimer les subventions données à France Terre d'Asile.

    Michel Janva

  • Une immigrée algérienne évoque l'islamisation de la France

    Aquila est arrivée en France en 2004, après 30 ans de vie chaotique en Algérie. Elle y a connu la guerre civile, le terrorisme familial, social et celui du Daesh algérien de l’époque, le GIA (Groupe Islamique Armé). Dans ce qu’elle présente comme “son premier et son dernier livre”, elle donne sans concession ni censure sa vision de l’islam, de l’islamisation de la France, du terrorisme qui nous frappe en Occident, et de la guerre civile qui a déjà commencé. 

    Le livre sort officiellement en librairie le 5 septembre 2016.

    Michel Janva

  • Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

    Bernard Plouvier

    On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

    Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

    On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

    Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIeet VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

    Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

    Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

    En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

    Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

    Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

    Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

    Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

    Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

    Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.    

     
  • Chrétiens d'Orient, musulmans d'Occident : deux poids, deux mesures

    Un tour d'horizon très éclairant pour notre avenir sur le sort des chrétiens d'Orient et le deux poids deux mesures qu'ils subissent, écrit par Patrick Karam, Docteur en Science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), en collaboration avec Elie Haddad, médecin et vice-président de la CHREDO, pour le FigaroVox :

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    "Si les mouvements islamistes assassinent les Chrétiens en Orient, les convertissent par la force, les chassent de leur terre et les dépossèdent de leur bien, d'autres régimes à l'apparence plus «civilisés» les persécutent au quotidien dans le silence total de la communauté internationale, et singulièrement de l'Europe et de la France.

    Il est temps que l'Occident lève le voile qu'il s'est imposé afin d'affronter la vérité, celle des discriminations institutionnelles normalisées dans les règlementations et les pratiques que font subir aux différentes communautés en Orient, les Chrétiens en particulier, les islamistes en cravate qui dirigent le monde arabe.

    Les pressions exercées contre les chrétiens orientaux en raison de leur religion ont varié suivant les pays, les régimes et les moments. Une lecture historique et linéaire peut conduire à penser que la coexistence avec les populations musulmanes s'est faite de manière plutôt harmonieuse, avec quelques aléas suivant les périodes.

    Avant les crises, en Irak et en Syrie, les chrétiens ne subissaient pas de pressions, ni d'intimidations d'ordre religieux de la part de régimes autoritaires autre que la répression politique commune à tous les nationaux. Ainsi la liberté religieuse qui existait dans ces deux pays permettait aux Chrétiens de pratiquer leur rite en toute liberté, le statut de la femme était évolué, des conversions et des mariages mixtes étaient possibles et chacun pouvait vivre suivant sa religion ou sa culture. Il y a aujourd'hui une régression globale, tant en Irak, que dans une partie de la Syrie mais aussi en Egypte et dans l'ensemble du monde arabe.

    Dans la plupart des pays musulmans, les Chrétiens, pourtant présents depuis deux millénaires, ne peuvent occuper des postes de premier rang dans l'administration, l'armée ou la politique. En outre, différents métiers leur sont interdits et ils sont systématiquement écartés de toute prise de fonction qui leur donnerait une visibilité ou un pouvoir quelconque sur des musulmans. Parfois, ils ne bénéficient pas des avantages sociaux ou de l'accès à certaines universités. Ils sont les invisibles de la société et malheur à ceux qui voudraient contester les règles du jeu établies car la prison ou la mort sanctionneraient l'imprudent. D'ailleurs, même dans le cas où le délit n'existe pas, le blasphème, c'est à dire une critique de l'islam, réelle ou imaginaire, punit de mort le chrétien qui, sur simple dénonciation, sera lynché par des voisins. Dans certains pays, comme l'Egypte, la pratique de l'enlèvement, de la conversion et du mariage forcés de chrétiennes mineures étaient devenus monnaie courante.

    En Occident, les musulmans issus de l'immigration ont les mêmes droits et bénéficient de tous les avantages économiques et sociaux des pays d'accueil. En France, le RSA, les logements sociaux, les minimas sociaux, les différentes allocations, notamment familiale, la gratuité de l'enseignement de l'école à l'université ou de l'accès aux soins, les mêmes règles s'appliquent à tous. Même si la discrimination peut subsister dans les faits, les lois qui l'interdisent sont renforcées et l'Etat ou des autorités indépendantes veillent à leur application. Ils peuvent briguer tous les postes et parfois des campagnes de recrutements les visent particulièrement comme par exemple à la RATP. Ils peuvent manifester sur la voie publique leurs désaccords avec le pays d'accueil en toute liberté et leur liberté d'expression n'est pas bridée par des lois spécifiques.[...]"

    [Lire l'article entier ici]

    Marie Bethanie