Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 740

  • Attaques et pilonnages ukrainiens en Crimée: 2 soldats russes tués – Vladimir Poutine réagit

    « La Russie a subi des pertes, deux militaires ont été tués. Nous n’allons pas rester de marbre face à cette action », a prévenu le président Poutine qui annule le G20 sur la paix en Ukraine suite à cette attaque. Dans la nuit de dimanche à lundi, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont tenté une percée en Crimée qui a avorté, alors qu’un important pilonnage à partir du territoire ukrainien soutenait l’attaque qui a causé la mort de deux militaires russes.

    Selon Vladimir Poutine cette attaque « dangereuse » n’est qu’un acte de diversion de la part du pouvoir ukrainien pour détourner l’attention des citoyens de la situation économique catastrophique dans laquelle il les a plongé.

    « Ce sont des informations très inquiétantes. C’est vrai, nos services spéciaux ont déjoué l’infiltration d’un groupe de saboteurs du ministère ukrainien de la Défense sur le territoire de la Crimée. Et bien sûr, une rencontre au format Normandie dans cette ambiance, surtout en Chine, est dénuée de tout sens »,  « Selon toute apparence, ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et le détiennent toujours, continuent de semer la terreur au lieu de chercher des compromis et une solution pacifique ». « Il s’agit d’un acte stupide et criminel: stupide car il est impossible d’influencer les Criméens de cette façon et criminel puisque des gens auraient pu périr — ce qui est de fait advenu. » « Pourtant, la situation est plus inquiétante qu’on ne le croit, parce qu’il n’y a aucun autre sens dans l’attaque que de distraire l’attention du public ukrainien de son économie en crise, de multiples citoyens étant en situation précaire, a-t-il poursuivi.

    Quant aux alliés occidentaux de l’Ukraine, ils doivent définir leur position et décider s’ils souhaitent un règlement pacifique ou bien faire de nouvelles provocations. Dans le premier cas, l’Occident doit faire pression en conséquence sur l’État ukrainien.

    « Grâce aux mesures prises sur le territoire criméen, un réseau du Bureau général de renseignement du ministère de la Défense des forces armées ukrainiennes a été éliminé », a annoncé pour sa part le FSB (service Fédéral de Sécurité russe). Ce réseau mis en œuvre par le ministère ukrainien de la Défense, était impliqué dans des préparatifs d’attentats, à cet effet des ressortissants d’Ukraine et de Russie, ont été interpellés. 

    Le FSB russe précise que« des infrastructures vitales pour la péninsule » étaient visées, dont l’objectif est de « déstabiliser le climat sociopolitique ».

    Dans la nuit du 7 au 8 août, les réseaux sociaux régionaux étaient déjà en ébullition, diffusant des informations parcellaires sur une attaque subie par un poste militaire russe frontalier au Nord de la Crimée. Le 8 août au matin une première information structurée apparaissait sur la toile à ce sujet, mais ce n’est que le lendemain que le FSB dénonçait les attaques, et aujourd’hui, 10 août, alors que les coupables ont été arrêtés, le président Poutine est intervenu officiellement pour dénoncer un réseau d’attentats organisé par le gouvernement ukrainien visant la Crimée, dont le bilan est de deux morts parmi les militaires russes.

    L‘État islamique est-il impliqué ?

    Il y a quelques jours Le vice-premier ministre de Crimée, Rousslan Baalbek, avait affirmé à l’occasion de la visite de la délégation française en Crimée« Nous disposons d’informations fiables concernant des camps d’entraînement situés dans l’Oblast de Kherson où le groupe terroriste de l’Etat islamique forme ses combattants. Nous sommes très préoccupés par le fait que nos homologues ukrainiens ferment les yeux sur leur activité illicite et leur permettent de former des structures parallèles au sein de l’Ukraine en échange d’actions antirusses« .

    Le Président Poutine n’a fait aucun lien pour le moment entre ces camps d’entrainement de l’État islamique en Ukraine qui seraient destinés à des « actions antirusses« , et cet attentat du 8 août contre la souveraineté de la Russie en Crimée.  Il n’est pas exclu qu’il y en ait un cependant puisque la police russe précise que des dispositifs de sécurité spéciaux sont disposés dans les lieux publics et de loisirs, les infrastructures critiques et de subsistance, ainsi que les pouvoirs le font généralement face à la menace islamiste. Cela au moment où l’aviation russe est particulièrement active en Syrie contre ses infrastructures. Les suites de l’enquête le révéleront.

    Le groupe de saboteurs a été appréhendé dans les parages de la ville d’Armiansk. L’un des organisateurs des attentats déjoués est Evgueni Panov, employé du Bureau général de renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui est actuellement interrogé par la police russe.

    La sécurité à été renforcée sur tout le territoire de Crimée et notamment à la frontière ukrainienne. Les accès à la péninsule sont fermés.

    Réactions en Ukraine

    L’Ukraine dément avoir mené quelque action que ce soit sur le territoire de la Crimée. Les forces de sécurité ukrainiennes (SBU) expliquaient mercredi : « L’Ukraine n’a aucunement l’ambition de récupérer par la force les territoires qui lui ont été pris. » La Crimée a demandé son rattachement à la Russie suite à un référendum en 2014.

    Selon le Monde, « le député Anton Gerachtchenko, par ailleurs fonctionnaire du ministère de l’intérieur [ukrainien ndlr], a donné sa propre explication de la fermeture des accès à la péninsule. Selon M. Gerachtchenko, connu pour ses déclarations à l’emporte-pièce, les forces russes chercheraient à empêcher la fuite de déserteurs désireux de rejoindre l’Ukraine. Ce sont ces déserteurs qui auraient provoqué des échanges de tirs avec des soldats russes. »

    Si la version de ce fonctionnaire du ministère de l’Intérieur ukrainien est effectivement très fantaisiste, elle a au moins l’avantage de reconnaître qu’il y a eu un problème grave à la frontière criméo-ukrainienne.

    « Si Kiev accuse régulièrement – et sans preuve – la Russie de chercher à« déstabiliser » la situation en Ukraine par des actes terroristes, ces accusations sont inédites venant de Moscou. De même, la tension qui règne autour de la Crimée est une donnée nouvelle », poursuit le journal qui ajoute que « Cette activité militaire et la fermeture inexpliquée des points de passage ont alimenté les craintes de la partie ukrainienne de voir un embrasement dans le sud de son territoire. »

    Ces « craintes » du pouvoir ukrainien pourraient en réalité, en plus de distraire les Ukrainiens de leur crise économique, cacher une volonté de rompre les pourparlers de paix dans le Donbass alors que Porochenko continue de faire pilonner régulièrement les républiques de Donetsk et de Lougansk, en dépit des accords de Minsk et tandis qu’il refuse de mettre en application ses propres engagements. Cette attaque ainsi que la présence d’un camp del’Etat islamique en Ukraine ne peuvent que susciter des inquiétudes pour la paix en Europe, déjà fort compromise, alors que les mouvements islamistes servent les intérêts inavoués des USA qui chapeautent l’Ukraine depuis le coup d’Etat du Maïdan. Les guerres sous faux drapeau pourraient bien encore s’étendre et risquent même de se transformer en conflit généralisé.

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/attaques-et-pilonnages-ukrainiens-en-crimee-2-soldats-russes-tues-vladimir-poutine-reagit/59483

  • Regard sur l’Actu #30: Terrorisme et immigration, ici et ailleurs

    année va être épouvantable jusqu'à l'élection présidentielle. » nous prédit Marc Trévidic, cet ancien juge anti-terroriste que l'on entend beaucoup ces derniers mois. Il poursuit: « La tentation va être grande pour l’organisation terroriste état islamique de s’en prendre au pays. On est dans une guerre en temps de paix. (...) Mon espérance à moyen terme, et je pense qu'on y arrivera, c’est l’essoufflement suite au degré d’horreur. » Si essoufflement il y a, j'imagine que ce ne sera pas au nombre d'attaques terroristes que l'Europe risque de subir... et de tous les changements qui vont en résulter dans nos sociétés.

    Il faudrait déjà que les Etats entendent réagir comme il se doit pour contrer une menace qu'ils refusent de nommer: l'immigration-invasion de l'Europe. Tant que le Système actuel sera en place, rien ne changera. Quelles mascarades que cet état d'urgence et ses mesurettes! Freinées par la religion des Droits de l'Homme et une oligarchie lâche et égoïste, on constate que plus nous sommes attaqués, tués, ridiculisés, plus le Système s'enfonce dans son logiciel. Du pape François qui ne « ne pense pas qu’il soit juste d’associer islam et violences » aux médiats subventionnés voulant maintenant cacher l'identité et le nom des terroristes islamistes, suivant en cela les préconisations du gourou BHL, jamais la tête de l'autruche ne se sera enterrée si profondément! L'Etat fait semblant de réagir comme à l'accoutumée et la justice française fait tout son possible pour éviter les amalgames avec le succès que l'on connaît. Adel Kermiche, l'un des égorgeurs de Saint-Etienne-du-Rouvray, n'avait-il pas été remis en liberté alors qu'il constituait une menace grave?

    Ils nous haïssent dès leur plus jeune âge

    La logique est imparable: des millions de non-Blancs installés sur notre continent nous vouent une haine implacable et ce, dès leur plus jeune âge (sur l'explication de cette haine, voir ici). Les cas de radicalisation d'adolescents issus de l'immigration extra-européenne abondent et ces dernières semaines n'ont pas été avares en révélations: dès 14/15 ans, on trouve des candidats pour partir en Syrie comme le rappelle Trévidic dans l'article cité plus haut et l'on a beaucoup parlé deMourad Hamyd, beau-frère de Chérif Kouachi et soupçonné de participation dans l'attentat visant Charlie Hebdo. Lui qui était décrit par la presse comme « jeune lycéen sans histoire, petit frère rangé d’une famille élargie tourmentée »... Un dernier cas récent: cette adolescente de 16 ans interpellée à Melun pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "provocation à la commission d'actes de terrorisme par un moyen de communication en ligne". Si les perquisitions n'ont rien donné et qu'on se dit qu'il y avait peu de chances qu'elle passe réellement à l'acte, il n'en demeure pas moins que ces différents cas sont très emblématiques de cette nouvelle génération qui n'entend pas vraiment obéir aux règles du vivrensemble!

    Y a bon les aides!

    D'après une enquête du Wall Street Journal, « au moins cinq des terroristes (des attentats de Paris et Bruxelles) touchaient des aides sociales ». Quel scoop! Qui n'a pas encore conscience que les communautés d'où proviennent les terroristes vivent (relativement bien d'ailleurs) grâce à la manne infinie des aides sociales? Même Salah Abdeslam « qui n'avait en théorie pas droit au chômage car il gérait un bar, avait reçu 19.000 euros d'aides sociales » en deux ans... Voilà bien résumée la situation de pays comme la France ou la Belgique! Quoi qu'ils fassent, qu'ils travaillent ou non, qu'ils grugent ou non, ils ont tous droit à la cascade d'aides! Pas de discrimination ici: les immigrés en priorité! Selon le même journal, « réclamer des allocations sociales est d'ailleurs l'un des conseils donné par le groupe État islamique (EI) pour obtenir "de l'argent facile" ». Ils auraient tort de se priver en même temps! Heureusement, le problème est pris à bras-le-corps par nos gouvernements et ça ne rigole plus:

    « L'État belge affirme que depuis quelques mois les contrôles ont été renforcés. En France, en Belgique, aux Pays-Bas et au Danemark, plus d'une centaine d'individus ont ainsi été privés d'aides sociales après s'être rendus en Syrie. »

    Le tourisme dans une mauvaise période...

    …qui ne fait sans doute que commencer! C'est Paris et l'Ile-de-France qui sont boudés en priorité. Moins 10% au niveau des nuitées sur le premier semestre 2016! Moins 56% de touristes japonais! Bref: « la peur des attentats fait fuir les touristes les plus aisés », ce qui est une nouvelle victoire de la Hollandie! Mais pas de panique au gouvernement, pensez! Le secrétaire d'Etat chargé de la promotion du tourisme, Matthias Fekl, trouve que tout roule: « la France a battu un record de fréquentation avec 85 millions de voyageurs alors qu'il y avait déjà des attentats ». Naviguons à courte vue alors! Matthias, si je puis me permettre, il n'y a pas que les attentats qui font fuir les touristes. Il aussi l'insécurité endémique de la capitale où nombre de touristes asiatiques se sont fait plumer ces derniers temps par de la racaille partageant bien souvent des origines communes avec les djihadistes... Quelle image de la France dans le monde! Quel rayonnement lui donnent ses enfants de papier qui, quand ils n'attaquent pas les touristes ici, profitent de leurs voyages (en Thaïlande par exemple où la racaille a pris ses quartiers) pour faire une publicité utile au développement du rayonnement de la France!

    Même la braderie de Lille est annulée cette année! Monsieur Fekl, un commentaire? Les populations dont je parlais ont tellement changé le visage de la France que nous nous sommes habitués à voir disparaître nombre de festivités par peur des sempiternels « débordements » et « incivilités » mais la braderie de Lille qui n'aura pas lieu est un symbole fort. « La haine » (comme ils diraient dans les médiats), dans sa version terroriste (et non racaille), a encore gagné!

    Détour par le Maroc

    Non, je ne suis pas allé passer mes vacances dans le royaume chérifien mais celui-ci m'intéresse car il constitue (certes moins que son voisin algérien) une menace réelle pour la France, l'Espagne et l'Europe de par la radicalisation croissante d'une partie de sa société. Prenons un exemple simple, lié à cette période estivale: les plages marocaines « sont désormais gardées pour prévenir les menaces d'individus munis d'armes blanches contre les femmes en maillot. » On lit dans le Point:

    « À l'extrémité la plus radicale de l'éventail marocain, des fondamentalistes, cet été encore, ont tenté d'imposer l'interdiction du maillot de bain deux-pièces sur les plages, y compris pour les touristes – les Marocaines, elles, l'ont abandonné depuis longtemps. Les autorités n'ont évidemment pas donné suite. Mais il n'est plus rare du tout de voir, comme au Moyen-Orient, des femmes se baignant en longue robe, officiellement par « décence islamique »

    Face à cette islamisation, une bonne partie de la société marocaine réclame pourtant plus de liberté de conscience et un poids moins fort de la religion. Inquiets par la tournure des choses, « les plus éduqués rêvent de plus en plus de partir faute de pouvoir vivre à leur guise ». En somme, des nouveaux immigrés pour l'Europe et un pays dont la dangerosité ne va que décupler à deux pas de nos frontières méridionales... Quelles bonnes nouvelles pour nous! Heureusement que les autorités marocaines sont moins timides que les nôtres dans leur guerre contre le terrorisme! Le Maroc semble également un informateur de choix:

    « En Europe, en particulier en France, les services marocains ont une grande réputation d'efficacité. Après l'attentat du Bataclan, ils avaient mis les services français sur la piste de l'appartement de Saint-Denis où s'était réfugié, chez une cousine d'origine marocaine, l'un des terroristes. On sait aujourd'hui que les Marocains avaient envoyé aux services français la photo de Petitjean, jeune converti français et un des deux tueurs qui ont assassiné le prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray, les avertissant qu'il risquait de commettre un attentat. »

    Une résistance timide mais qui se développe

    Face aux attentats et à toutes les menaces liées, on constate une variété d'actes de résistance dans notre pays et ailleurs. Cela va des formes les plus stupides (la ridicule « attaque » aux lardons d'une mosquée qui a vu son auteur se faire sérieusement condamner par une justice implacable dès qu'il s'agit de « Français de souche ») à des mesures locales salutaires telle celle du maire (divers droite) de Rive-de-Gier dans la Loire. Suite aux derniers actes terroristes, il « a annoncé mercredi qu’il refuserait dorénavant « systématiquement » toutes les demandes de rapprochement familial ou de séjour sur sa commune ». On espère que le FN suivra...

    Quelques déclarations de personnalités osant s'exprimer dans cette société aseptisée sont à relever. Ce n'est pas grand chose mais c'est mieux que rien. La courageuse Brigitte Bardot a ainsi « choqué » les bien-pensants avec son «Stop à l'Aïd-el-Kebir humain» tandis que l'inénarrable Nadine Morano a dénoncé l' « invasion massive arabo-musulmane » que subit notre pays. C'est assez rare de l'entendre sous cette désignation pour être noté.

    Par ailleurs, les peuples, constatant avec raison l'incapacité des Etats à les protéger, se ruent sur les armes d'auto-défense (ainsi en Allemagne). Cela ne semblera pas forcément révolutionnaire à tout le monde mais me paraît très positif car un réel changement s'opère dans les mentalités de ceux qui veulent bien voir. On passe d'une confiance aveugle envers l'Etat à une nécessité personnelle qui amène à reprendre ses responsabilités. Nous n'en sommes pas encore aux méthodes corses (voir ainsi les menaces du FLNC à l'encontre des « islamistes radicaux de Corse ») mais les choses avancent tout de même. Ne soyons donc pas de complets pessimistes. Si l'Europe, en cette période fondamentale de son histoire, refuse de reprendre en main son destin, elle crèvera.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Le grand retour du régalien

    On cherche de toute évidence à nous rendre moins claires et à minimiser les menaces qui s'accumulent sur l'Europe en général et sur la France en particulier. Que cette ligne du pouvoir médiatique réponde à des objectifs politiciens à court terme bien repérables ne doit pas nous empêcher d'en observer les conséquences.

    Ce qui agite les médias ne correspond habituellement que d'assez loin aux questions qui préoccupent en vérité le public. Observons toutefois que, supports de publicité, les gros journaux, les télévisions, les radios et les sites internets industriels ne sauraient entièrement échapper aux demandes du marché, et, par là même, aux interrogations populaires.

    Ils traitent donc quand même, aussi, quoique sous leurs angles fallacieux, des problèmes concrets.

    Ainsi depuis l'ouverture de la foire de Rio, va-t-on subir, du matin au soir, l'assaut à haute dose d'une actualité médiatique faite de jeux olympiques, venant après le football, le tour de France, les championnats de natation, que sais-je encore.

    Par exemple, le 6 août, afin d'y retrouver certaines informations locales, me suis-je procuré La Nouvelle République du Centre-Ouest. "Place aux Jeux", titrait péremptoirement en première page le quotidien monopoliste laïcard et obligatoire de ma campagne.

    Or, en page recto suivante, le même journal consacrait un grand article au succès de la première année d'exploitation du transport privé par cars. Qu'on se souvienne des annonces savantes vouant à l'échec commercial et à l'exécration civique ce concurrent illégitime, nous disait-on, du transport public en général et du monopole SNCF en particulier.

    Une fois de plus les prophètes de l'antilibéralisme systématique c'est-à-dire du marxisme et de l'étatisme se sont trompés. On doit bien s'en persuader en effet : ce pays ne se redressera, ne se relèvera, ne reprendra ses forces et ses couleurs que par le développement de l'initiative privée. Il n'a rien à espérer du renforcement d'une bureaucratie parisienne au nom des prérogatives de laquelle on entend condamner sa rivale bruxelloise comme l'hôpital se moque de la charité.

    Mais il est une autre manière d'aborder le même problème.

    On assiste depuis au moins 4 ans, depuis l'avènement de Patapouf Ier roi des petits cochons roses, à une poussée croissante de la demande populaire en matière de fonctions régaliennes de l'État. Omniprésent dans de nombreux secteurs où son intervention ne se révèle guère pertinente, il déserte ses vraies missions.

    Le grand changement vient de ce que désormais les populations le ressentent et le savent de plus en plus.

    Le retour du régalien s'inscrit dans cette nouvelle dimension des opinions publiques qui demandent plus de moyens de défense, de police, de justice ou de coordination diplomatique.

    Ce sont les vraies tâches de l'État, et ce sont aussi les parents pauvres de son Budget.

    Pendant l'été 2011 un coup de tonnerre tétanisa nos dirigeants : ils allaient perdre leur triple A. Le gouvernement Fillon se délesta donc sur son ministre des Comptes publics, l'énergique Valérie Pécresse promue fin juin, du soin de tenter de redresser les équilibres budgétaires compromis, ce qu'elle entreprit crânement mais hélas dans un cadre appelé Révision générale des politiques publiques (RGPP) et sans que l'opinion en soit avertie, encore moins mobilisée, contexte typiquement technocratique.

    Rappelons quand même que cette RGPP a permis à un ministre de l'Intérieur qui s'appelait Brice Hortefeux de s'enorgueillir des diminutions de moyens et d'effectifs dans la mission de maintien de l'ordre confiée à deux corps, la police nationale et la gendarmerie.

    Dès la victoire hollandaise de 2012, de toute manière, les feuilles mortes de cette RGPP furent balayées.

    De plus aucune des promesses de mise en ordre financière de l'État année après année, ne fut tenue. Quand les urgences militaires et sécuritaires ont commencé à apparaître de façon criarde en janvier 2015, l'état ne disposait d'aucune véritable marge budgétaire pour y faire face.

    On ne s'étonnera donc pas de voir le réveil de la demande régalienne devenir accusatrice contre tous ceux qui nous ont conduits à cette situation.

    JG Malliarakis

    150704

    "La Faucille et le Croissant"
    Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou

    présenté par Jean-Gilles Malliarakis
    ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident
    vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59
    •••On peut le commander  :
    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
    - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    http://www.insolent.fr/

  • En Turquie, le coup d'État et le contre coup

    Voici trois semaines qu'une tentative de coup d'État militaire a permis, par son échec, au président turc Erdogan de renforcer considérablement son emprise sur le pays. On croit savoir d'ailleurs que, s'il n'a probablement pas eu connaissance du projet de putsch suffisamment tôt pour l'empêcher, il en avait été averti, deux ou trois jours à l'avance par son homologue russe.

    Plus de 200 morts ont payé cette tentative de leur vie, des milliers d'innocents sont en train de payer la victoire présidentielle de leur liberté ou de leur carrière. Un arbitraire total préside à ce contrecoup.

    Cette démarche imprévue induit une manière de retournement total des alliances dans la région : en novembre 2015 Ankara et Moscou, ennemis héréditaires, semblaient au bord de la guerre ; mais moins d'un an plus tard ils convergent dans une même dénonciation, bien artificielle pourtant, des États-Unis et de l'Union européenne.

    Au moins la situation dramatique faite à la partie pacifique de la population et de l'opinion turques, celle qui n'est ni putschiste laïque, ni contre-putschiste islamique, aura-t-elle ainsi pour l'Europe une conséquence bénéfique. Elle aura ouvert les yeux, sinon à nos dirigeants d'États dont les paupières demeurent, pour la plupart d'entre eux, très lourdes, du moins à de nouveaux segments de l'opinion.

    "Je crois que la Turquie, dans l'état où elle se trouve, n'est pas en situation de pouvoir adhérer sous peu ni d'ailleurs sur une plus longue période". Ce jugement va se révéler fugace. Il a pourtant été clairement formulé, sur France 2 dès le 15 juillet par Jean-Claude Juncker. A noter que le président de la Commission européenne semblait s'opposer, ce jour-là, par cette déclaration à la diplomatie des États et à celle des marchands d'armes.

    L'intéressante précision qu'il apportait nous donne d'ailleurs la mesure du fossé : "Si la Turquie demain matin devait réintroduire la peine de mort, nous arrêterions immédiatement les négociations parce qu'un pays qui dispose dans son arsenal législatif de la peine de mort n'a pas sa place au sein de l'Union européenne"

    La loi abolissant le châtiment suprême dans le code pénal turc fut votée en 2002 et appliquée depuis 2004. Il s'agissait alors de se conformer aux principes européens, ou plutôt de faire semblant.

    Aujourd'hui Erdogan laisse entendre qu'il va faire machine arrière.

    Jusqu'à quand laissera-t-on cette fiction fonctionner imposant, en fait, à l'Union européenne de faire comme si un jour Ankara, au cœur de l'asiatique Anatolie, allait devenir la capitale d'un État-Membre alors même que l'insulaire Grande Bretagne, que pourtant tout rattache culturellement à notre continent s'en éloigne.

    Depuis 1945, et le ralliement de l'État turc aux formes de la démocratie, l'Histoire des coups d'État militaires dans ce pays ne manque d'ailleurs ni de pittoresque couleur locale, ni de violence, ni de mystères.

    Le plus ancien d'entre ces putsch, du temps de la guerre froide, remonte à 1960. Or, on a dû attendre un demi-siècle pour en comprendre les vrais ressorts, sachant, par exemple que le premier ministre renversé à l'époque, Adnan Menderes, allait être condamné à mort et exécuté sans avoir commis aucun crime. En Turquie comme ailleurs les morts ne parlent pas.

    On doit se représenter aussi que les militaires turcs, supposés "kemalistes", et largement laïcs, se considèrent comme "de gauche". C'est un milieu où on aime beaucoup le grand-orient de France. N'est-ce pas le 14 juillet 1889, que s'est constitué sur le modèle des loges maçonniques, le mouvement plus connu sous le nom de Jeunes-Turcs ?

    Ils sont toujours intervenus, et c'est certainement encore le cas dans la tentative ratée de juillet 2016, en se positionnant "contre la réaction". Depuis les deux révolutions jeunes-turques de 1908 et 1909 c'est l'obsession séculaire que l'on retrouve chez Mustafa Kemal, chez le général Evren en 1980, comme dans les obscures intrigues recouvertes des étiquettes Ergenekon en 2007 ou Balyoz en 2010. La "réaction" c'est évidemment à la fois la nostalgie ottomane et la religion mahométane, et tout ce qui peut tirer le pays vers l'obscurantisme proche-oriental.

    Les documents internes qui ont pu être publiés ces dernières années sur les complots antérieurs ne laissent aucun doute à ce sujet.

    Sur la récente tentative, aucun élément probant n'a encore été diffusé. Et il restera de toute évidence beaucoup de zones à explorer sur cette récente séquence où, apparemment, l'ancien chef de l'armée de l'air, le général Akin Öztürk est soupçonné d'avoir cherché à sauver la démocratie et la liberté. Les photos de cet officier montrant son visage tuméfié expliquent peut-être qu'il aurait fini par avouer le récit accusatoire officiel où demeurent failles et invraisemblances. On doit retenir que 45 % des officiers généraux de l'armée turque ont été écartés comme contre coup : les listes de proscription étaient prêtes et elles ont abouti à affaiblir et transformer radicalement la deuxième armée de l'OTAN.

    L'autre accusation qui désigne comme inspirateur Fethullah Gülen, fondateur du mouvement Hizmet, semble, elle, à ce jour, absolument dénuée de fondement. Réfugié aux États-Unis depuis 1999, sa désignation, sans aucune preuve, par Erdogan en personne comme chef du complot, ne relève pas seulement de la paranoïa de l'accusateur. “Ceux qui continuent de prêter oreille aux délires du charlatan en Pennsylvanie acceptent à l’avance ce qui leur arrivera” a déclaré Erdogan le 3 août tout en étant obligé de reconnaître que "malgré tout, j'ai le regret de ne pas avoir pu dévoiler leur vrai visage."

    Cette obstination, digne des procès staliniens des années 1930, permet d'amorcer ou d'annoncer un retournement contre l'occident et contre l'alliance atlantique, ce qui plairait bien à Vladimir Poutine. Celui-ci n'est probablement pas assez naïf pour s'y laisser prendre. Contre quel adversaire sa base de Crimée est-elle dirigée ? À quelle puissance Catherine II l'avait-elle arrachée ?

    L'insistance des relais indirects, dans les médias occidentaux, à reprendre les éléments de langage qui leur sont servis, à employer pour désigner Gülen, des mots tels que "imam", "terroriste", etc. prouve que le conditionnement marche bien.

    Méfions-nous cependant des analyses préfabriquées prévoyant une orientation qui se voudrait désormais "eurasiatique" de la politique et de l'armée turques. Cette dimension a toujours existé, la nation turque étant par excellence issue de l'Asie centrale et cousinant avec les anciennes républiques musulmanes de l'Union soviétique. Si l'on veut bien y réfléchir cependant on remarquera que l'action d'Ankara dans cette région entre en concurrence directe avec l'influence de Moscou. La Russie parle volontiers d'union eurasiatique comme d'une alternative géopolitique à l'union européenne. Mais ses partenaires fantasmés dans cet espace, la Chine comme la Turquie, sont essentiellement, séculairement, ses rivales, sinon ses ennemies. On ne doit pas confondre des convergences momentanées avec des perspectives d'alliance durable. De plus les États turcophones eux-mêmes s'opposent assez clairement aux pressions politiques du grand frère ottoman. Ainsi le Kirghizistan vient-il de répondre par la négative aux demandes de poursuites contre les écoles du mouvement de Gülen.

    Héritier d'une vieille et habile diplomatie, l'État turc sait généralement très bien déplacer ses pions sur l'échiquier international et tromper ses adversaires.

    En 20 jours d'intervalle et en dépit de son aveu du 15 juillet cité plus haut, Jean-Claude Juncker a ainsi déclaré, sans rougir, le 5 août sur la chaîne allemande ARD, que "fermer les portes de l’Union européenne à la Turquie serait une grave erreur de politique extérieure."

    Avec des interlocuteurs d'une telle nature, la Turquie d'Erdogan n'a pas grand-chose à craindre.

    JG Malliarakis

    150704"La Faucille et le Croissant"
    Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou

    présenté par Jean-Gilles Malliarakis
    ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident
    vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59

    •••On peut le commander  :
    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
    - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    http://www.insolent.fr/

  • Cinq témoins embarrassants pour Hillary Clinton trouvent la mort en quelques semaines

    Quand on se présente aux présidentielles américaines et qu’on traîne des casseroles multiples, heureusement qu’on a un bon génie qui s’emploie à éliminer d’une manière ou d’une autre les obstacles gênants.

    C’est ainsi que 5 personnes, dont le témoignage sous serment et les révélations dans les médias étaient de nature à mettre fin à la candidature d’Hillary Clinton, dont 2 l’auraient envoyée moisir derrière les barreaux, sont mystérieusement décédées dans des conditions plus que suspectes. Un suicidé, quand même. Pour les autres, la justice se pose des questions.

    Le hasard fait bien les choses pour cette candidate. Elle n’aura plus qu’à être élue et venir pourrir notre vie aussi avec des champignons atomiques un peu partout jusque près de chez vous. Le petit Poucet semait les cailloux, elle, Hillary Clinton, sème les morts derrière elle pour arriver au pouvoir. Chacun son style.

    Voilà les personnes qui viennent de mourir pour cette belle cause dans les 4 dernières semaines :

    • Shawn Lucas, un supporter de Sanders qui a aidé à dévoiler le trafic des 50% de voix qui étaient allées à Sanders à la DNC, mort le 2 Août 2016. Le trafic a été prouvé, ce qui rend furieux les millions d’électeurs démocrates qui avaient voté pour Sanders à la DNC et qui ont promis de ne pas voter pour Clinton le jour du vote. C’est la menace numéro 1 qui pourrait faire perdre la mégère.
    • Victor Thorn, un écrivain qui a écrit sur elle des choses pas gentilles, mort d’un suicide en Août 2016. Puni pour sa prose.
    • Seth Conrad Rich, un membre qui travaillait au Parti Démocrate âgé de 27 ans, mort sur le chemin qui le menait aux bureaux du FBI où il allait faire des révélations. L’enquête a conclu à un meurtre, le 8 Juillet 2016. De quoi se mêlait-il, celui-là ?
    • John Ashe, un membre officiel de l’ONU qui avait un rendez-vous au FBI pour témoigner contre Hillary Clinton et le parti démocrate. Lui n’a pas résisté à un éclatement de la gorge en soulevant des haltères. Ça a failli arriver à James Bond dans un de ses films. John Ashe est mort le 22 Juin 2016. Comme quoi le sport c’est dangereux, c’est pourquoi il faut en faire le moins possible.
    • Mike Flynn, (Big Government Editor for Breitbart News). L’ultime article de Mike Flynn fut publié le jour même de sa mort, et s’appelait : « L’argent des Clinton : Bill et Hillary ont créé leur propre fondation chinoise pour eux-mêmes en 2014 ». On comprendra qu’il a bien mérité son sort, le méchant. Accuser les Clinton de détournement d’argent, vous n’y pensez pas ! Mort le 23 Juin 2016.

    source: http://algarath.com/2016/08/07/morts-providentielles-protegent-hillary-clinton-5-morts-4-semaines/

    http://www.medias-presse.info/cinq-temoins-embarrassants-pour-hillary-clinton-trouvent-la-mort-en-quelques-semaines/59409

  • Hollande a arrêté plus d'opposants politiques que de terroristes...

    Présent à Nice pour l'Hommage aux victimes, David van Hemelryck, pilote connu pour sa banderole subversive anti-hollande et originaire de Toulon, est venu pour témoigner sa solidarité, avec sa voiture au slogan provocateur. Cette voiture qui provoque de vives émotions est marquée Hollande Demission, elle avait été libérée après 3 mois de pressions contre le commissariat qui la retenait "sans motif juridique".

    0

    C'est à dessein qu'il est venu ce jour : au delà de sa vive compassion pour les victimes et leurs proches il veut témoigner d'une cause passée sous silence des attentats : les ressources sécuritaires de la nation sont détournées massivement par Hollande dont l'orgueil ne supporte pas les sifflets dont il est systématiquement l'objet.

    Michel Janva

  • Les autruches et les terroristes [rediffusion]

    Michel Geoffroy, essayiste ♦ Les Européens de l’Ouest ne veulent pas reconnaître que le choc des civilisations est désormais une réalité. Et ils ne veulent pas reconnaître qu’on leur fait une guerre d’un genre nouveau, ni qui la leur fait. « Cachez cet ennemi que je ne saurais voir », disent en chœur les Tartuffe oligarques aux autruches européennes !

    Les autruches européennes ne lisent pas Samuel Huntington

    Les autruches européennes refusent aujourd’hui avec effroi le concept de choc des civilisations analysé par Samuel Huntington dans son ouvrage paru en 1996 (1). La thèse d’Huntington était simple : les conflits n’auront plus de fondement politique avec la fin de l’affrontement Est/Ouest, mais civilisationnel, car le XXIe siècle voit le retour des grandes civilisations qui vont concurrencer la civilisation occidentale.

    Mais Huntington avait le tort d’être un conservateur et son analyse paraissait justifier la prétention du gouvernement américain à fonder un « nouvel ordre mondial ». Il avait aussi le tort d’affirmer le caractère irréductible des différentes civilisations, ce qui contredisait l’idéologie cosmopolite.

    C’est pourquoi le concept de choc des civilisations est politiquement incorrect chez les bisounours européens et ne s’enseigne pas dans les Ecoles de guerre.

    Il n’empêche que l’analyse de Huntington, même si on peut toujours contester les classements civilisationnels qu’il opère, correspond à une indéniable réalité. Mais les autruches ne sont pas autorisées à le dire.

    Huntington a vu juste

    Car le XXIe siècle se caractérise bien par le retour sur la scène mondiale des grandes civilisations et des grandes religions – et singulièrement de l’islam – qui avaient été éclipsées par la domination sans partage des Occidentaux depuis la Renaissance. Ces civilisations étaient en dormition mais aujourd’hui elles se réveillent. Alors que l’Europe, elle, ne sort pas de sa léthargie.

    Le XXIe siècle est pour cette raison à nouveau (2) le siècle de la concurrence et donc de la confrontation entre les civilisations : confrontation économique, culturelle mais aussi démographique, stratégique et militaire. Car, contrairement à ce que prétend la doxa libérale occidentale, la « mondialisation » ne se réduit pas à la seule concurrence économique et financière !

    Le XXIe siècle marque aussi le retour des grands mouvements de populations, des grandes migrations que l’on n’avait plus vues dans l’hémisphère Nord depuis la chute de l’Empire romain : migrations Sud/Nord mais aussi migrations Sud/Sud. Migrations provoquées par l’exode rural dans les pays émergents, par la surpopulation en Afrique, par l’instabilité croissante du monde, par l’affaiblissement des frontières et enfin par la facilité des transports. Et les migrations propagent le choc des civilisations en imbriquant des peuples de cultures et de religions différentes sur un même territoire.

    Mais justement, cette réalité, les autruches européennes ne veulent pas la voir.

    Les autruches européennes ne lisent pas Julien Freund non plus

    Les Européens ne comprennent pas le choc des civilisations parce qu’ils refusent d’abord de se penser eux-mêmes en termes de civilisation.

    Cinquante ans de rééducation « antiraciste » et de repentance, alliés à 50 ans de dressage conforme à l’idéologie des droits de l’homme, leur ont fait oublier qui ils sont et d’où ils viennent.

    Les autruches européennes croient même que les races n’existent pas et il est devenu extrêmement politiquement incorrect de se déclarer de race blanche. Cela frise le délit.

    Les autruches pensent aussi que l’identité se résumerait à un credo politique : chacun sait en effet que « l’identité de la France c’est la République » (3) ; et surtout qu’il ne faut pas « discriminer » les étrangers, car tout le monde « a le droit » de devenir européen ou français.

    Pourtant si les Européens refusent de reconnaître leur identité et s’efforcent consciencieusement d’effacer leur histoire de leur mémoire, il n’empêche que, pour toutes les autres civilisations, ils sont bien avant tout perçus comme des Européens blancs de religion chrétienne – et non comme des Africains, des Chinois ou des « hommes ».

    Comme l’a magistralement démontré en son temps le politologue Julien Freund (4), en effet, la relation polémique n’est nullement symétrique : le fait de ne pas considérer l’autre comme votre ennemi, comme le fait de refuser de voir l’autre comme un autre, ne vous empêche nullement d’être, vous, dans le monde réel, considéré comme ennemi ou comme autre par celui-ci.

    Mais les autruches européennes ne lisent pas Julien Freund non plus.

    Les autruches européennes ignorent que le monde a changé

    Dans les années 1930, les démocraties européennes, aveuglées par la Grande Guerre, se préparaient à regagner la guerre de tranchées, sans voir que la donne stratégique avait changé et que la guerre serait désormais celle du mouvement.

    Aujourd’hui, les autruches européennes ne savent pas non plus que le monde a profondément changé.

    Les Européens se sont habitués depuis la Renaissance à dominer en tout : au plan religieux avec le christianisme, au plan moral avec l’esprit des Lumières et aux plans économique, technique et militaire avec le monopole de la Science. Mais ce monde-là est terminé.

    Les Européens (5) sont désormais une proportion déclinante de la population mondiale, alors que jusqu’au XIXe siècle ils exportaient partout leur trop-plein de population. La natalité européenne est catastrophique, très en dessous du seuil de renouvellement des générations, sans parler des effets systémiques de l’avortement de masse. Compte tenu des tendances actuelles et avec l’immigration de peuplement, d’ici 2030 la majorité de la population des grandes villes européennes sera d’origine extra-européenne.

    Mais cela n’inquiète pas les autruches qui se réjouissent d’avance du « vivre ensemble » métissé de demain.

    L’Europe sans âme et désarmée

    De même, le christianisme est de moins en moins la religion des Européens : les croyants sont désormais majoritairement africains, sud-américains et asiatiques. La pompe vaticane cache de plus en plus mal que la parenthèse ouverte par la conversion des « barbares » du bas-Empire romain au christianisme est en train, en quelque sorte, de se refermer en Europe – et que l’islam s’installe à sa place.

    Quant à la puissance, elle se retire progressivement du Vieux Continent.

    Les Européens ont perdu le monopole de la science au profit de la Chine, de l’Inde, de la Silicon Valley et de la zone Pacifique. Le niveau des études ne cesse de décliner en Europe, compte tenu de l’idéologie laxiste et égalitariste qui y règne. Depuis les années 1990, l’innovation stagne, car l’Europe connaît à son tour la fuite des cerveaux.

    Au plan des forces militaires, l’Europe est désarmée et les jeunes Européens n’apprennent plus à se battre : ils comptent sur le parapluie américain et les armées mercenaires (6) spour se protéger, c’est-à-dire qu’ils comptent que les autres se sacrifieront pour eux. Un pari imprudent…

    Les médias de propagande, qui les inondent de films et de téléfilms américains où l’Oncle Sam étale sa puissance matérielle et où les policiers sont surarmés, se gardent bien de présenter aux autruches européennes l’état réel des forces mondiales et, par voie de conséquence, leur faiblesse relative. Ils se gardent bien, par exemple, de montrer que la plupart des pays riverains de la Méditerranée sont dotés de forces armées suréquipées, très supérieures en nombre, voire en qualité, à celles des pays européens.

    Mais chut ! La dissuasion nucléaire, nouvelle Ligne Maginot, et les droits de l’homme protégeront certainement les autruches !

    Le monde n’est plus bisounours pour les Européens

    Les autruches européennes ignorent enfin que le monde entier commence, au mieux, à les ignorer et, au pire, à les haïr.

    Elles sont toutes surprises d’être prises en otages ou pire encore quand elles partent faire du « trekking » ou « de l’humanitaire » en Afrique ou ailleurs. Le monde ne serait donc pas bisounours et « happy end » comme à la télévision ?

    Car les autruches européennes sont à la fois riches et faibles, ce qui a toujours constitué un cocktail incitant à la prédation et à la violence. Mais elles sont priées d’ignorer ce détail.

    Les autruches européennes font envie pour la vie facile qu’on mène en Europe et que le reste de la planète voit à la télévision ou au cinéma. Car il n’y a que les bobos ou les évêques pour croire que les « migrants » soient malheureux en Europe : pour les immigrants, au contraire, c’est le pays de cocagne, selon les standards africains ou maghrébins !

    Au temps de leur puissance les Européens étaient, certes, enviés mais surtout craints pour les pouvoirs mystérieux qu’ils semblaient posséder sur les autres peuples. C’est pourquoi quelques colons ou quelques conquistadors pouvaient s’imposer à des peuples entiers et maîtriser de vastes espaces.

    Mais ce temps est fini. Et seules les autruches ne le savent pas

    Le roi est nu : les Européens sont décadents

    Car, à l’âge de la mondialisation, du tourisme de masse et des téléphones portables, le monde entier assiste désormais en direct au déclin de l’Europe. Et les « valeurs » dont se targuent les autruches européennes font rire tout le monde. En Chine il n’y a même pas d’idéogramme pour dire « droits de l’homme ».

    Et grâce aux télécommunications modernes, tous les immigrants restent en contact avec leur pays d’origine et ils racontent à leurs familles ce qu’ils voient en Europe. Et ils sont abasourdis par ce qu’ils découvrent : notamment le laxisme des mœurs, l’implosion des familles et le tolérantisme vis-à-vis de la délinquance, toutes choses inexistantes dans leurs pays d’origine.

    La terre entière voit aussi la lâcheté des Européens incapables de protéger leurs frontières, leur territoire ou leur religion. Elle voit que l’éloquence verbeuse des « élites » occidentales sert de masque à l’impuissance.

    Les anciens colonisés découvrent avec stupeur que leurs anciens colonisateurs ne sont pas les géants qu’avaient connus leurs ancêtres, mais des rejetons gâtés qui ont peur de leur ombre. Ils ressentent comme une injustice que de pareils décadents vivent mieux qu’eux. Et cette stupeur fournit le terreau sur lequel prospèrent le mépris et bientôt la violence.

    Les autruches ne veulent pas savoir ce qui se passe

    Les Européens, formatés par les médias de propagande, ignorent ce qui se passe. Ils ne comprennent pas que le terrorisme marque l’entrée dans la confrontation civilisationnelle.

    Pourtant la forme que prennent les attaques terroristes est révélatrice que quelque chose est en train de changer, ce qui aurait dû attirer l’attention des autruches.

    Hier les terroristes se cachaient pour agir, car ils avaient peur d’être démasqués et parce qu’ils se trouvaient en situation d’infériorité stratégique par rapport à leur cible. Mais aujourd’hui les terroristes agissent au grand jour, comme pour mieux sidérer leurs victimes. Comme pour montrer aussi que la peur avait changé de camp.

    Mauvaise nouvelle pour les autruches !

    Mais il faut dire que l’oligarchie fait tout ce qu’elle peut pour empêcher les autruches de sortir leur tête du sable. Pas d’amalgame ! Ce n’est pas du terrorisme : seulement des actes de « déséquilibrés » ; seulement des actes « isolés ». Vite, une nouvelle « loi » pour garantir notre « sécurité ».

    Après chaque attentat l’oligarchie se prétend « en guerre » mais curieusement elle interdit de désigner les protagonistes et l’enjeu du conflit : sans doute pour ne pas effrayer l’électorat autruche ?

    On prie les autruches européennes de se préoccuper du réchauffement climatique mais pas du changement de civilisation qui s’annonce.

    Comme leurs grands-parents des années 1930, les autruches européennes ne voient pas qu’on les dirige vers une conflagration d’un nouveau genre, mais sans préparation. Car la confrontation est avant tout culturelle et morale, entre une Europe en dormition et le reste du monde en plein réveil : une confrontation qui risque donc de mal se terminer pour les autruches !

    Celui qui ignore les leçons de l’histoire se condamne à la revivre, dit-on.

    Il serait temps que les autruches européennes réapprennent à lire leur propre histoire….

    Michel Geoffroy
    7/01/2016

    Notes

    1. The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order.
    2. Car par exemple le Moyen Age a bien été une période de confrontation civilisationnelle, notamment avec l’Islam.
    3. Tweet de Najat Vallaud-Belkacem le 9 septembre 2015.
    4. Notamment L’Essence du politique, Sirey 1965.
    5. Et aux Etats-Unis les WASP, c’est-à-dire les Anglo-Saxons protestants et de race blanche.
    6. On dit « armée de métier » en novlangue.

    http://www.polemia.com/les-autruches-et-les-terroristes-rediffusion/

  • Accord russo-américain en Syrie : vers la victoire finale de Moscou et de Téhéran ?

    De guerre lasse, les Américains ont accepté un accord avec Moscou. Pour Fabrice Balanche, celui-ci pourrait affaiblir les « rebelles » islamistes, notamment le Front al-Nosra, et donner un avantage décisif au régime de Bachar al-Assad et à ses alliés.

    L’été 2016 sera peut-être celui du dénouement en Syrie, non pas de la fin des combats car le conflit possède sa dynamique propre, mais de la victoire de la Russie et de l’Iran. L’accord de coopération militaire en Syrie contre les groupes djihadistes, que le gouvernement américain a conclu avec Vladimir Poutine fin juillet, est le résultat des désillusions américaines à l’égard d’une crise qui n’en finit pas, du succès de la stratégie russe en Syrie et du besoin de dégager le terrain pour Hilary Clinton. En effet, une attaque djihadiste majeure aux Etats Unis, avant l’élection présidentielle du 6 novembre prochain, risquerait de faire basculer les électeurs vers Donald Trump. L’opinion publique américaine considère que le principal danger, ce sont les groupes djihadistes et non le régime de Bachar al-Assad. Par conséquent, l’objectif du gouvernement américain devrait être de combattre fermement et sans ambiguïté al-Qaïda et l’Etat Islamique. Il semble que cela soit également l’avis de Barack Obama au grand désespoir des partisans du « regime change ».

    L’accord américano-russe prévoit une coopération dans la lutte contre le Front al-Nosra. Le groupe terroriste a officiellement rompu ses liens avec al-Qaïda le 28 juillet dernier. Mais ce divorce à l’amiable est une manœuvre un peu grossière pour espérer éviter les frappes américaines. Washington a d’ailleurs déclaré que cela ne changerait rien à sa résolution d’éliminer le Front al-Nosra devenu désormais Fatah el-Sham (La conquête du Levant). Les discussions sur cet accord ont débuté au mois de mai. Les détails demeurent encore secrets, mais John Kerry s’est engagé à les dévoiler dans le courant du mois d’août. Sans doute les négociations sont-elles toujours en cours à propos des groupes et sur la délimitation des zones qui seront frappées par la nouvelle coalition. D’après les informations publiées par le Washington Post, un Etat-major commun doit être créé en Jordanie. En échange du soutien américain contre le groupe leader de la rébellion syrienne, les Russes se sont engagés à ne pas attaquer les « rebelles modérés » soutenus par les Etats-Unis. L’armée syrienne et les milices chiites étrangères sont en principe elles aussi tenues par cet accord.[....]

    La suite sur Le Figaro.vox

  • Annulations en cascade : les maires crèvent de trouille

    Cette année, Français ou touristes seront privés de feux d’artifice, de démonstrations aériennes ou de festivals de cinéma au grand air.

    Des annulations de festivités comme s’il en pleuvait ! Du nord au sud, d’est en ouest en passant par le centre et Paris, cette année, Français ou touristes seront privés de feux d’artifice, de démonstrations aériennes ou de festivals de cinéma au grand air. Et Lille, la ville de Martine Aubry, « suspend » sa grande braderie commerciale.

    « Une décision extrêmement douloureuse pour moi à prendre, je dirai même effrayante, dure », dit-elle, l’air mal à l’aise. Et de mettre en avant sa « responsabilité morale » pour éviter qu’« il puisse y avoir des blessés, voire des morts dans cette braderie ». Autrement dit : dans notre ville ou venus d’ailleurs existent de dangereux individus en liberté prêts à tuer et, étant incapable d’assurer votre sécurité, à vous honnêtes citoyens, je vous prie de rester chez vous. Martine Aubry, qui n’a jamais caché sa grande sympathie pour son électorat musulman, se couche ainsi devant la partie extrémiste de celui-ci. Elle avoue, d’ailleurs, clairement et sans honte ne pas « réussir à réduire les risques »… alors que l’État n’utilise même pas les 90 % de l’arsenal juridique à sa disposition, comme le soulignait récemment Marion Maréchal-Le Pen.

    Lire la suite