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insécurité - Page 744

  • Garges-Sarcelles : des militaires en mission Vigipirate agressés par une vingtaine d’individus

    « Nouvelle agression à l’encontre de militaires en mission Vigipirate. Un militaire a été légèrement blessé à la tête après avoir reçu un pavé qui a brisé la vitre du fourgon à bord duquel il se trouvait.

    Selon les informations recueillies par metronews, il était 20h, mardi 7 juin, quand une patrouille de militaires est prise à partie par un groupe d’une vingtaine d’individus à hauteur de la gare SNCF de Garges-Sarcelles (Val-d’Oise).

    Ces derniers bloquent le véhicule et les insultent copieusement. Un pavé lancé par l’un d’entre eux traverse alors la vitre du fourgon, blessant un des occupants du fourgon à la tête. […] »

    Source Metronews

    http://www.contre-info.com/

  • Origine ethnique des délinquants : un journaliste brise l’omerta

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : La révélation nous vient du journaliste Jean Quatremer, correspondant à Bruxelles du quotidien « Libération », cité par l’hebdomadaire Les 4 Vérités. Lors d’un débat sur Arte, le 13 mai dernier, celui-ci a avoué une manipulation récurrente de la presse du système :

    « Je me rappelle un article sur une affaire de tournante en banlieue parisienne, tous les prénoms avaient été changés. C’étaient tous des Alain, des Marcel, des Frédéric, sauf qu’en réalité, c’étaient des Mohamed, des Ahmed… »

    Jean Quatremer ajoute que la « presse bien-pensante » cache sélectivement l’origine ethnique ou culturelle des agresseurs, par peur de déclencher le racisme

    Pour les journalistes présents sur le plateau, ne pas donner ces informations visait à éviter d’alimenter le « populisme ». Mais, en ne disant pas la vérité, on risquait aussi d’alimenter le populisme ! Aucun journaliste n’a semblé intéressé par la question de la vérité pour elle-même.

    Les médias peuvent cacher l’identité des agresseurs, mais peuvent faire encore mieux : nier ou ne pas parler de la violence des immigrés contre les autochtones.

    Technique partagée par la police et la presse allemandes, par exemple à Cologne. Les centaines d’agressions sexuelles du Nouvel An ont été hypocritement tues par la police et par la presse pendant plusieurs jours pour éviter de « faire le jeu » de l’« extrême droite ».

    Toujours pour atténuer la violence des criminels issus de la diversité, les médias utilisent d’autres techniques, notamment la novlangue. Le dernier exemple en date est le braquage d’une bijouterie, en banlieue parisienne, où deux jeunes criminels, dont au moins un malien, ont violé la malheureuse employée qui se trouvait là. Pour minimiser les faits, des médias comme Le Parisien ont titré sur « les bébés braqueurs ». Mais depuis quand les bébés peuvent-ils violer ? Sauf si les « bébés » font 1,80 m et 85 kg… Le Parisien a d’ailleurs changé son titre pour parler d’« ados braqueurs » (mais l’url témoigne encore de l’ancien titre…).

    Pour décrypter d’autres exemples de novlangue utilisée par les médias, vous pouvez lire l’excellent Dictionnaire de Novlangue de Jean-Yves Le Gallou et Michel Geoffroy.

    http://fr.novopress.info/201606/origine-ethnique-delinquants-journaliste-brise-lomerta/

  • Journal du Jeudi 09 Juin 2016 : Société / Nuit Debout ratonne les Veilleurs et TV Libertés

  • Le complot terroriste inventé...

    Une fois de plus les stratagèmes du Système prennent les Français pour des imbéciles. A quelques jours du lancement de la coupe d'Europe de foot-ball, ils viennent de concocter un scénario rocambolesque pour faire frémir les bonnes âmes.

    Tenez-vous bien, on se croirait dans un mauvais roman de gare. A la frontière ukraino-polonnaise un Français de 25 ans a été arrêté avec petit arsenal dans le coffre de sa voiture. Pour se procurer un tel armement, même en Ukraine, cela nécessite des complicités et surtout la bienveillance des autorités. Or, le Français ne semble pas être sur ses gardes puisqu'il envisage benoitement rentrer en France par la route en passant la frontière sans problème. Il est vrai qu'une fois en Pologne, il a peu de risque d'être inquiété puisque, en vertu de Schengen, les postes de douane entre les différents Etats ont été supprimés. Mais là où les choses se dévoilent, c'est qu'en perquisitionnant le domicile de notre contrebandier du dimanche les flics français ont découvert, tenez-vous bien, un polo frappé d'un insigne "d'extrême droite". Bingo ! Tous les ingrédients du complot de l'internationale noire sont réunis... et la presse aux ordres peut s'en donner à cœur joie.

    En réalité, cela ressemble plus à une farce politico-médiatique qu'à autre chose. Il faudrait nous expliquer comment un individu bénéficiant des moyens pécuniaires et matériels pour réaliser un tel trafic, puisse être assez naïf pour se présenter à la douane sans préjuger les risques qu'il prend...

    Tout cela relève de l'enfumage le plus pervers et de la manipulation. Pendant que l'on s'obstine sur de prétendus complots d'extrême droite, les terroristes musulmans peuvent s'organiser tranquillement.

    Un jour viendra où les responsables, qu'ils soient à Matignon, Place Beauvau ou ailleurs devront s'expliquer...

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Nuit Debout ratonne les Veilleurs et le journaliste de TV Libertés

    Nuit-Debout-violences

    La place de la République à nouveau théâtre de violences. Mercredi soir, une soixantaine de Veilleurs a tenté de s’installer place de la la République. Ils ont été rapidement agressés par l’extrême gauche à l’instar du journaliste de TV Libertés qui promet un journal spécial ce soir qui fera le point sur cette agression odieuse, une de plus émanant de ces anarcho-communistes qui agissent en toute impunité.

    http://www.medias-presse.info/nuit-debout-ratonne-les-veilleurs-et-le-journaliste-de-tv-libertes/56010

  • Sécurité euro 2016 : la polémique autour des fans-zones est-elle fondée ?

    David Hornus, directeur de Corpguard, est un spécialiste des questions de sécurité. Il s'interroge sur les choix sécuritaires autour des fan-zones pour l'Euro 2016 qui commence dans 10 jours (article à lire en entier sur le magazine en ligne de Corpguard) :

    [...] "Rien ne permet de remettre en cause le professionnalisme et le sérieux des sociétés de gardiennage qui vont être chargées d’assurer la sécurité à l’intérieur des fans-zones. Elles assurent déjà la sécurité des matchs dans les stades lors des compétitions plus traditionnelles et locales. Cependant, sont-elles adaptées face au risque que représentent des zones à forte densité de population, où la consommation d’alcool sera autorisée et alors que nous sommes en plein état d’urgence avec une menace terroriste à son paroxysme ?

    Nous sommes en droit de nous interroger sur la pertinence de la mission qui leur est confiée.

    D’autant que les plus grosses entreprises de sécurité en France, telles que Sécuritas, ont toutes refusé de sécuriser les fans-zones, car “elles jugent trop difficile, mais aussi trop risquéd’assurer la protection de dizaines de milliers de personnes rassemblées devant un écran géant“.

    Quelle sera la capacité de réaction des vigiles en cas d’incident et comment interviendront-ils pour fixer et neutraliser une menace potentielle, particulièrement dans le cas d’une attaque terroriste du type de celle du 13 novembre.?

    A moins d’être secondés et accompagnés par un OPJ, comment interviendront-ils lors d’affrontement entre supporters ou encore en cas de hooliganisme bien plus violent, sans moyens de coercition, ni pouvoirs de police ?

    Si le patron de Synergie-Officiers, Patrice Ribeiro assure que : « Le problème principal demeure le hooliganisme et les débordements conventionnels » ; pour Jean-Claude Delage, numéro un d’Alliance, les fans-zones sont « un souci de plus à gérer, dans un contexte déjà très tendu ». Au sein d’Unité-SGP-FO, Nicolas Comte estime quant à lui, que « les déplacements anarchiques hors des fans-zones seront tout aussi compliqués à gérer ».

    Quid en cas d’attaque ou d’attentats ?

    Ça passe ou ça casse

    A Paris seuls 400 vigiles assureront la sécurité des 90 000 supporteurs de la fan-zone du Champ-de-Mars (soit 1 agent pour 225 personnes), alors que le ratio appliqué en Pologne lors de l’Euro 2012 était de 1 pour 100. Soit 2 fois plus…

    Dans son édition du 29 mai , Libération interroge un bon connaisseur du milieu(sic), selon lequel certaines sociétés auraient raclé les « fonds de tiroir » du côté du Bénélux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas) afin d’engager ce qu’il restait de francophones disponibles.

    Alain Bauer déclare même que « le casse-tête se situe plutôt du côté de l’humain » et se demande si « …les opérateurs privés ont réussi à recruter tous les agents nécessaires, et notamment un nombre suffisant de femmes pour assurer les palpations sur le public féminin », avant de poursuivre : « …on rappelle des gens qui étaient à la retraite, …mais la vérité, c’est qu’on n’a plus d’agents en stock. ».

    Il conclut le 27 mai sur le plateau de BFM « Une partie de l’organisation est aléatoire ».[...]

    Le statut d’agent de sécurité armé : un effet d’annonce

    Nous l’avons déjà écrit, les enseignements de l’attaque du Bataclan ont mis en lumière que les premières minutes qui suivent une attaque sont décisives et que si le primo intervenant dispose d’une capacité de neutralisation (donc d’une arme) ce sont de nombreuses vies qui peuvent ainsi être sauvées. (Au Bataclan, l’intervention d’un commissaire de la BAC et de son chauffeur ont permis de neutraliser un terroriste qui n’a pu faire usage de son arme ni déclencher sa ceinture d’explosifs).

    Cependant, malgré les annonces relatives à la création d’un statut d’agent de sécurité renforcée (ASR) après les attaques contre le Bataclan, rien n’a été réalisé à ce jour.[...]

    S’attendre au pire, espérer le meilleur : un pari risqué

    Enfin, à défaut d’avoir des Agents de Sécurité recrutés parmi les anciens militaires ayant les compétences professionnelles pour être armés, comme de nombreuses sociétés et syndicats professionnels le suggèrent depuis longtemps ; le bon sens ne commanderait-il pas que les vigiles des sociétés de sécurité soient déployés en périphérie et autour des fans- zones et affectés au filtrage et au contrôle des accès, voir à l’ilotage ?

    Cela permettrait d’assurer une sécurité périphérique et périmétrique et de déceler de manière précoce des fauteurs de troubles, des comportements ou individus « suspects » qui, en liaison avec les forces de l’ordre, seront contrôlés, expulsés ou interpelés.

    Cette mission parait beaucoup plus en adéquation avec l’expertise des sociétés de gardiennage, la sécurité à l’intérieur des fans-zones restant de la responsabilité d’agents des forces de l’ordre armées et ou en civils ayant capacités à intervenir là où le risque sera le plus grand.

    Malheureusement, il semble que, faute de moyens, ce ne soit pas le choix qui ait été arrêté."[...]

    Marie Bethanie

  • Boris Le Lay face au précipice économique: « préparez-vous ça va secouer, les confrontations seront identitaires »

    Boris Le Lay estime que la loi travail est insignifiante dans l’effondrement monétaire qui se prépare et qui va entrainé la fin de tout ce que nous avons connu dans un gigantesque chaos. Dés début juin, l’État emprunte pour régler les salaires des fonctionnaires et poursuit ses dépenses non budgétées… L’achat de la paix sociale des « enclaves ethniques et religieuses », par l’État ne pourra plus être assuré qui va entrainer des explosions sociales et des conflits en cascades selon des lignes de fractures identitaires. Pourquoi les européens ne font plus d’enfants? Parce qu’ils n’en ont plus besoin pour assurer leur vieillesse, voilà la rançon des retraites… Au niveau international des États, notamment en Europe, seront happés… Ce sera le prix à payer pour une renaissance.

    http://www.medias-presse.info/boris-le-lay-face-au-precipice-economique-preparez-vous-ca-va-secouer-les-confrontations-seront-identitaires/55724

  • Les causes profondes de la guerre dans le Donbass

    Ci-après un article paru dans la livraison de mai 2016 de Sans Frontières, journal de l’Institut franco-russe de Donetsk. Les propos sont ceux qu’a tenus le président de l’Association Urgence Enfants du Donbass lors d’une table ronde à Donetsk le 10 mai dernier sur le thème « La Situation dans le Donbass dans le contexte des processus géopolitiques contemporains ».

    Nous laissons à l’auteur la responsabilité de son interprétation mettant en cause une certaine idéologie anglo-saxonne et son « Grand Jeu ».
    Polémia

    Je vais essayer dans cet exposé de vous présenter ma vision de la guerre que l’Occident mène dans le Donbass depuis bientôt deux ans par l’intermédiaire de ses supplétifs de Kiev ou par les mercenaires venus du monde entier pour « casser du moskal », comme certains disent à Lvov.

    La grande erreur, de mon point de vue, serait de s’en tenir aux apparences, et même de celles qui ont été peu médiatisées, du moins en Occident. Ainsi par exemple, tous ici nous savons, grâce à Madame Victoria Nuland, que les Etats-Unis ont investi 5 milliards de dollars depuis 1991 en Ukraine. Officiellement, cet argent a été investi pour, je cite Mme Nuland, « favoriser la participation citoyenne et la bonne gouvernance… et aider l’Ukraine à devenir prospère, sûre et démocratique ». Il est certain que lorsque l’on vient en Ukraine aujourd’hui, on voit partout la prospérité, la sécurité et la démocratie !!!

    Je ne connais pas le détail de l’affectation de ces 5 milliards de dollars, mais j’ai observé que pendant ces années post-soviétiques en Ukraine comme dans d’autres pays de l’ancien Pacte de Varsovie, on avait vu de nombreux pasteurs évangélistes venir convertir les populations, car la propagande religieuse est une des armes qu’utilisent les Anglo-Saxons pour subvertir les esprits. Une partie de ces 5 milliards a certainement été utilisée aussi pour transformer les manuels scolaires et les « ukrainiser » afin de favoriser l’émergence d’un sentiment national ukrainien qui se dresserait contre Moscou ou tout ce qui représente l’âme russe. De la même façon, ont dû être financées par Mme Albright, M. Soros et leurs amis des associations culturelles ou religieuses pour développer les sentiments antirusses.

    Depuis l’élection de Leonid Kravtchouk en 1991 jusqu’à nos jours, c’est-à-dire pendant un quart de siècle, les Américains auraient donc investi 5 milliards de dollars pour arracher l’Ukraine à la sphère d’influence de Moscou. Cet argent aura été employé dans les sphères politiques, religieuses, artistiques et culturelles, économiques, afin d’influencer les esprits et de provoquer des mutations profondes dans la pensée des gens par la réécriture de l’histoire, la désinformation, l’occultation de certains faits ou la déformation de ceux-ci. Voilà très exactement la définition de ce que les Américains appellent eux-mêmes le « soft power ».

    Ce concept, développé dans son livre Bound to Lead par le professeur américain Joseph Nye dans les années 90 du siècle dernier, soutient qu’il est possible d’affirmer sa puissance aujourd’hui par la persuasion et la contrainte douce sans avoir à utiliser d’emblée la puissance militaire ou les moyens de rétorsion. Mais comme les Américains n’ont gardé de leur médiocre mythologie et de leur courte histoire que les bagarres entre les cow-boys et les Indiens, ils ont donc ajouté à ce concept de soft power celui de « smart power » ou pouvoir intelligent, c’est-à-dire une combinaison de la force pure (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie…) et de la contrainte qui peut s’appliquer, par exemple, sous la forme de sanctions économiques comme celles dont souffre la Russie aujourd’hui ou comme les ont subies des pays comme l’Iran ou Cuba et bien d’autres encore.

    Mais ces méthodes de soft power peuvent s’appliquer aussi aux « alliés », je dirais plutôt aux vassaux, c’est-à-dire à des pays comme la France à qui on interdira de vendre des bateaux à la Russie (en violation totale de toutes les règles commerciales et du droit international) et à qui on infligera des sanctions financières colossales, comme l’amende de 9 milliards de dollars imposée à la BNP parce qu’elle avait couvert des transactions commerciales avec l’Iran (interdites par les USA) et au motif qu’elle avait utilisé des dollars pour cela.

    Bref, comme nous le voyons, ce qu’ils appellent le soft ou le smart power ressemble beaucoup aux méthodes de la mafia où il faut faire beaucoup de révérences au Parrain pour qu’il vous laisse manger votre os dans votre gamelle et qui vous brise les reins si vous l’offensez ou s’il estime qu’il doit vous voler ce que vous possédez.

    Mais revenons à la notion de temps. On disait tout à l’heure que les Américains se vantaient d’avoir investi 5 milliards depuis 1991. Une première impression serait de se dire qu’ils travaillent vraiment sur le long terme et qu’il y a, au Département d’Etat à Washington ou au Pentagone, des hommes et des femmes en place depuis l’élection de George Bush père, qui ont une haine rabique de la Russie et qui continuent, année après année, à porter des coups aux descendants d’Ivan Grozny.

    Mais cette première impression, même si elle n’est pas fausse, est largement insuffisante pour comprendre la véritable nature des ennemis de toutes les Russies. Nous allons voir tout à l’heure que les prémisses de cette lutte pour la domination du monde, car c’est de cela qu’il s’agit, remontent beaucoup plus loin que les années 90 du siècle dernier, et même bien avant la guerre froide.

    Nous étions en février dernier à Moscou, avec mes amis Xavier Moreau et Nikola Mirkovic ici présents, invités par le prestigieux Institut russe d’analyse stratégiques (RISI) pour une conférence bilatérale franco-russe sur la lutte contre le terrorisme. Dans mon intervention, j’ai tenté de démontrer que la lutte contre le terrorisme nous ramenait inévitablement vers ceux qui en sont les promoteurs et qui utilisent la haine des musulmans salafistes contre tout ce qui n’est pas l’islam pour déstabiliser les sociétés que les USA ont décidé de détruire.

    J’en veux pour preuve cet extraordinaire aveu paru dans le New York Times du 23 janvier 2016 (je cite) :

    « Lorsque le président Obama a secrètement autorisé la Central Intelligence Agency à commencer à armer les combattants rebelles de Syrie en 2013, l’agence d’espionnage savait qu’elle aurait un partenaire disposé à aider à financer l’opération clandestine. C’était le même partenaire sur lequel la CIA s’est appuyée pendant des décennies pour son argent et sa discrétion dans les conflits lointains : le royaume d’Arabie Saoudite.

    « Depuis lors, la CIA et son homologue saoudienne maintiennent un accord inhabituel pour la mission d’entraînement des rebelles, à laquelle les Américains ont donné le nom de code de Timber Sycamore. Avec cet accord, selon d’actuels et anciens hauts fonctionnaires, les Saoudiens fournissent à la fois des armes et de grosses sommes d’argent, et la CIA dirige l’entraînement des rebelles au maniement des fusils d’assaut AK-47 et des missiles antichars.

    « Le soutien aux rebelles syriens n’est que le chapitre en cours d’une relation qui dure depuis des dizaines d’années entre les services d’espionnage d’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, une alliance qui a traversé le scandale Iran-Contra, le soutien des moudjahidines contre les Soviétiques en Afghanistan et les combats par procuration en Afrique…

    « …“Ils ont compris qu’ils ont besoin de nous, et nous comprenons que nous avons besoin d’eux”, a déclaré Mike Rogers, originaire du Michigan, ancien membre républicain du Congrès…

    « …Les hauts fonctionnaires n’ont pas révélé le montant de la contribution saoudienne, bien plus importante que celle des autres nations, au programme d’armement des rebelles contre l’armée du président Bachar el-Assad. Mais on estime le coût total de l’armement et de l’entraînement à plusieurs milliards de dollars… ».

    Pourquoi parler du terrorisme et de la guerre en Syrie dans une intervention consacrée aux racines de la guerre dans le Donbass ? Eh bien tout simplement parce que ces événements sont liés. Derrière les extrémistes de Praviy Sektor ou les mercenaires polonais, baltes ou anglo-saxons envoyés par le régime fantoche et illégitime de Kiev, il y a les mêmes ONG, les mêmes banques internationales, les mêmes sociétés multinationales, les mêmes « think tanks » que ceux qui opèrent en Syrie, au Yemen ou en Libye aujourd’hui ou qui intervenaient en Tchétchénie et en Géorgie hier.

    Mais toutes ces actions terroristes, ces « révolutions de couleur», ces renversements de régime, ce ne sont que les symptômes aigus d’une pathologie bien plus grave et bien plus enkystée dans le monde et que j’ai baptisée l’idéologie anglo-saxonne. Et cette idéologie a pris racine en Angleterre voilà de nombreux siècles.

    Qu’est-ce que l’idéologie anglo-saxonne et comment est-elle née ?

     Il faut pour cela à mon avis remonter à la période élisabéthaine de la monarchie anglaise, à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe. Cette époque est marquée par les guerres de religion initiées par l’irruption du protestantisme et par l’affrontement de la monarchie française avec la dynastie des Habsbourg sur la scène européenne. En 1600, l’Angleterre ne compte que 4 millions d’habitants quand la France en compte près de 20 millions. Cette faiblesse démographique, comparée aux puissances continentales de l’époque, France et empire des Habsbourg et la menace extrême qu’a représenté la tentative d’invasion de l’Angleterre par l’Invincible Armada du roi d’Espagne Philippe II, est probablement à l’origine de la politique suivie depuis lors par les élites britanniques (politique du faible au fort), à savoir provoquer la division et l’affrontement chez tous leurs ennemis potentiels. Leur seul atout est la puissance maritime et il leur faudra l’exploiter à fond, par tous les moyens, notamment la piraterie et le commerce.

    Le grand rêve de puissance et d’hégémonie mondiale des Anglais est né, selon moi, au retour de l’expédition autour du monde du pirate Francis Drake le 26 septembre 1580 où la part du butin volé aux Espagnols et réservée à la reine Elizabeth représentait, selon certaines sources, une fois et demie le budget annuel du royaume.

    Francis Drake est probablement devenu après ses exploits le modèle à suivre et parmi ses nombreux admirateurs, un en particulier mérite d’être retenu, William Raleigh (cf. controverse Ecole de la nuit), car il est le premier, selon les sources dont je dispose, à avoir conceptualisé l’hégémonie anglo-saxonne sur le monde.

    En effet, ce gentilhomme, probablement athée, un peu pirate lui aussi, un peu aventurier et qui finit décapité à la Tour de Londres, eut le temps d’écrire avant sa mort un ouvrage intitulé en toute simplicité l’Histoire du monde et dans lequel il affirme : « Qui tient la mer tient le commerce du monde, qui tient le commerce tient la richesse, qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ».

    Donc c’est là, à mon avis, à partir de la prise de conscience de cet exploit de piraterie exceptionnel, qu’est née cette idée de parvenir à la suprématie mondiale par la puissance maritime et l’accaparement des richesses d’autrui.

    Mais cette idée, véritablement révolutionnaire, s’est transmise de génération en génération à travers les siècles dans le monde anglo-saxon (par deux sources, souvent liées : source exotérique universitaire et source ésotérique franc-maçonnerie), notamment chez le Britannique Mackinder dont la formule maîtresse est « Qui tient l’Europe orientale tient le heartland, qui tient le heartland domine l’île mondiale, qui domine l’île mondiale domine le monde » et qui s’est transformée chez l’Américain Spykman dans la formule plus ramassée « Qui contrôle le rimland gouverne l’Eurasie ; qui gouverne l’Eurasie contrôle les destinées du monde ».

    Ce qui est extraordinaire c’est qu’à trois siècle de distance ces trois personnages partagent tous l’idée de domination du monde et c’est là véritablement qu’il faut comprendre la nature profonde de cette idéologie anglo-saxonne : c’est en toute simplicité l’hégémonie totale sur les affaires du monde, ce qu’ils appellent aujourd’hui la gouvernance mondiale et qui n’est que la continuation du Grand Jeu dont parlait Rudyard Kipling au XIXe siècle.

    Et dans ce Grand Jeu la plupart des grands acteurs de la scène mondiale ont été vaincus les uns après les autres, souvent par procuration, par le petit peuple britannique qui ne comptait que 4 millions d’individus il y a à peine 4 siècles et qui a essaimé à travers le monde avec les pseudopodes du Commonwealth et de la grande Amérique : ce qu’ils appellent eux-mêmes les Five Eyes (Royaume-Uni, USA, Australie, Canada et Nouvelle Zélande).

    Voilà, mes Chers Amis, les raisons pour lesquelles des obus explosent tous les jours dans le Donbass aujourd’hui et tuent indifféremment des hommes, des femmes, des enfants.

    Ce n’est pas une guerre civile entre Ukrainiens de l’est et de l’ouest, c’est la suite de la Guerre de Crimée de 1856, des deux guerres mondiales et de beaucoup d’autres, bref, c’est la poursuite du Grand Jeu de Kipling qui ne cessera que le jour où l’idéologie anglo-saxonne aura triomphé ou aura été vaincue.

    La Russie représente aujourd’hui le dernier point de résistance contre l’empire anglo-saxon et ses métastases. Le Donbass est aux avant-postes de cette guerre sans merci.

    Stavaï Donbass ! Tenez bon, la liberté du monde dépend de vous !

    Emmanuel Leroy20/05/2016

    Source : Sans Frontières

    http://www.polemia.com/les-causes-profondes-de-la-guerre-dans-le-donbass/