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insécurité - Page 762

  • Terrorisme, tiers-mondisation: une autre voie est possible

    Le lendemain de  l’arrestation vendredi dernier  à Bruxelles de Salah Abdeslam, un des artisans principaux des sanglants attentats de novembre à Paris, Bernard Cazeneuve proclamait  que cette capture était « un coup important porté à l’organisation terroriste Daech en Europe. » La réponse sanglante à l’optimisme un brin triomphaliste du ministre Français de l’Intérieur a éclaté hier avec les deux terribles attentats qui ont plongé la capitale belge dans la terreur. « Nous sommes en guerre », a affirmé hier le Premier ministre Manuel Valls devant des journalistes. « Nous resterons mobilisés et déterminés face aux terroristes. » Au moins ne sommes nous plus prêts d’entendre un membre de ce gouvernement se féliciter de ce que des terroristes djihadistes « font du bon boulot » dans leur lutte contre un Etat laïque…

    Depuis l’arrestation d’Abdeslam, les médias expliquaient que c’était désormais le Belge de papierNajim Laachraoui, alias Soufiane Kayal, 25 ans, peut être l’artificier des attentats du 13 novembre, qui était considéré comme le nouvel ennemi public numéro un. Combien existe-t-il  de cellules dormantes des soldats du califat, comme celle qui est passée à l’action hier?  Elles ont trouvé au sein du bruxellistan, accueil et couverture en se fondant dans la masse des populations musulmanes présentes en nombre.

    Redisons-le, si tous les terroristes sont musulmans, tous les musulmans ne sont pas terroristes. Comme le notait Bruno Gollnisch, « il n’existe peut être pas d’islam modéré, mais il existe des musulmans modérés », un « islam du juste milieu » dont se revendique, dans nos contrées comme ailleurs,  une large fraction des 1,6 milliard de musulmans… qui seront 2,8 milliards en 2050 selon les statistiques du Pew Research Center. En l’espèce 30% de l’humanité dans trente cinq ans, 10% des habitants de l’UE, ce même institut comptabilisant actuellement 4,7 millions de mahométans en France (hypothèse très basse selon certains) contre 7,5 millions en 2050.

    Pour autant les craintes des Européens, des Belges (Mohammed est le premier prénom donné aux nouveaux-nés masculins dans l’agglomération de Bruxelles depuis maintenant des années) , des Français sont fondés.

    Ils s’inquiètent à juste titre de la babélisation de zones entières, des nombreux candidats au djihad, présents dans nos villes, nos banlieues, nos quartiers et non encore repérés. Ou quand ils le sont, pas toujours étroitement surveillés faute de moyens et d’effectifs adéquats. Quitte à mener une guerre, comme le dit M. Valls, il faut aussi se donner les moyens de la gagner plutôt que de dépenser des dizaines de millions d’euros en vaines et hémiplégiques campagnes  antiracistes  - voir notre article en date d’hier.

    Il faut aussi arrêter de faire de faux procès, bien démagogiques au FN qui lui ne s’est pas trompé et a joué pleinement son rôle de lanceur d’alerte. Il est de bon ton depuis les attentats du 13 novembre de conspuer le FN qui, au parlement européen, s’oppose au projet de fichier de renseignements sur les passagers aériens le PNR (Passenger Name Record), en l’espèce le stockage des données personnelles du passager comme l’identité, le moyen de paiement, les détails du vol, le numéro de siège… Le vote de ce PNR au parlement européen vient encore d’être repoussé et il devra de toute façon être ensuite transposé dans tous les pays membres de l’UE.

    Un PNR, dont l’efficacité laisse de nombreux spécialistes très dubitatifs, mais qui est vu par certains politiciens comme la recette miracle pour identifier des personnes non fichées pouvant être liées à la criminalité au terrorisme, notamment tous les djihadistes prenant l’avion pour aller se battre en Syrie ou en revenant, souvent via la Turquie.

    L’avocat libéral Thibaut de Montbrial, qui souhaite un durcissement de la législation contre lesdjihadistes « français », cofondateur du Centre d’analyse du terrorisme puis du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure, a ainsi fustigé hier sur RTL un FN qui serait gravement  irresponsable  en s’opposant au PNR.

    C’est faire preuve, pour le moins de méconnaissance du problème -ce qui serait étonnant au vu des activités de M. de Montbrial- ou de partialité que de l’affirmer. Bruno Gollnisch l’a dit dans l’hémicycle du parlement européen en décembre dernier, « certaines mesures sont plus dangereuses pour les libertés qu’efficaces pour la sécurité. Je pense à l’exploitation systématique, centralisée, informatisée, des données passagers qu’on finira bien sûr par brader, sur demande, à des pays tiers cherchant de tous autres intérêts. » 

    De plus le PNR « est une mesure dérisoire, les vrais terroristes ne voyagent pas sous leur véritable identité et les compagnies aériennes conservent de toute façon les registres de leurs passagers. » Il convient encore de rappeler que « tous les protagonistes des attentats du 13 novembre étaient fichés. » Ce n’est donc pas  tant d’un déficit d’information dont nous souffrons que d’un manque de volonté d’agir. Ce sont ceux qui ont choisi d’accueillir des millions d’étrangers non européens, hétérogènes à notre culture, dont certains, certes, souhaitent s’assimiler, qui sont les premiers responsables du chaos et des menaces actuelles.

    Autrement dit, « le terreau sur lequel le terrorisme prospère est à l’intérieur de l’Union européenne et c’est elle qui a contribué à l’y installer, sans consulter les citoyens. »

    N’en déplaisent aux Tartuffe incapables d’admettre les résultats de leurs erreurs, de leurs analyses tronquées, le FN avait vu juste. La veille des attentats qui ont frappé la Belgique, sur RTL, le politologue Alain Duhamel, qui depuis trente ans multiplie les fausses prédictions et qui s’est à peu près trompé sur tout, attaquait Marion Maréchal-Le Pen. Elle se serait rendue coupable à ses yeux d’une « déclaration imbécile ».

    Invitée de BFM TV dimanche Marion a ainsi déclaré qu’avec le FN au pouvoir la France serait plus à l’abri du terrorisme et que le 13 novembre aurait pu être évité, sachant a-t-elle dit que « trois des terroristes qui ont frappé ont emprunté la voie des migrants », qu’avec un gouvernement national « la plupart de ceux qui ont frappé la France (…) auraient été derrière les barreaux ». « L’immigration en France est devenue un vivier de radicalisation, c’est là qu’on va chercher les petits soldats du djihadisme. »

    Et bien oui ! Marion a raison, la sécurité des Français sera mieux assurée pour peu qu’un FN au pouvoir applique son programme -ce qui est bien son intention ! Notamment en matière de sécurité, de justice, au vu de notre souhait de réformes, dont celle de notre code de la nationalité, de réarmer moralement et matériellement la France, de rétablir nos frontières, d’expulser les étrangers indésirables, d’en finir avec l’immigration sauvage…

    La babélisation tiersmondisation violente, définitive de notre pays, à grand pas (PS) ou à marche peut être   un peu moins rapide (LR juppéo-sarkozyste) n’est pas (encore) une fatalité. Une autre voie est possible affirme Bruno Gollnisch et la France, comme souvent dans sa longue Histoire, peut éclairer le chemin à suivre. Le FN au pouvoir ne doutons pas que ce sont tous les Européens qui en seraient bénéficiaires, par le poids que nous mettrions dans la balance en faveur d’une renaissance d’une Europe des patries, de la puissance retrouvée, d’une Europe  des peuples libres et enracinés.

  • Intervention de Gilles-William Goldnadel sur les clips anti-racistes

  • Anonymous lance #OpBrussels pour mener une guerre totale contre les terroristes islamistes

    INTERNATIONAL (NOVOpress)
    Après les attentats de Bruxelles, le collectif de hackers Anonymous a annoncé qu’il lançait une « guerre totale » contre l’État islamique.

    Le collectif explique qu’après les attentats de Paris, certains initiatives auraient déjà permis de saboter 5 500 comptes liés directement à l’État islamique et de pirater un portefeuille électronique que les djihadistes possèdent sur le Darknet (le réseau internet parallèle), contenant près de 3 millions de dollars en Bitcoins.

    Nous avons décidé de mener une guerre totale contre les djihadistes, avec l’opération Bruxelles (#OpBrussels). Nous sommes libres, terroristes, redoutez-nous. Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.



    Anonymous lance #OpBrussels contre l’Etat… par direct-matin

  • Terrorisme : nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

    Hier, c’était à qui annonçait une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme. La prise d’une petite racaille, moins suicidaire que les autres, devenait un événement commenté par toutes les autorités et sur tous les médias. Son avocat lui-même, chevalier du droit, face à la police, devenait une vedette. L’arrestation sans bavure par les policiers belges avait sans doute empêché des attentats et permettrait un torrent d’informations. D’autres suspects avaient, comme par hasard, été identifiés afin que le rassurant feuilleton sécuritaire puisse se dérouler.

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    Patatras ! Les attentats ont bien eu lieu, plus vite et plus fort que prévu ! Comme précédemment, la police belge n’a rien vu venir. Ou les explosions de l’aéroport et du métro étaient prévues depuis longtemps, ou elles sont une réaction rapide à l’arrestation de Salah Abdeslam. Dans le premier cas, cela montrerait un degré d’organisation et une importance du réseau dont le danger n’avait pas été évalué. Dans le second, la détermination et la souplesse dans l’exécution des islamistes seraient terrifiantes. Reste à savoir si le kamikaze avorté de Paris était au courant.

    Qu’il s’agisse du même réseau ou d’un autre, le nombre et la banalité des terroristes potentiels font froid dans le dos. Les propos du président de la République ont été, plus que d’habitude encore, d’une mollesse et d’une vacuité désespérantes. Il a parlé de lucidité et de détermination. Son Premier ministre a évoqué la guerre. Qu’est-ce que cette lucidité qui ne prévoit rien ? Qu’est-ce que cette détermination qui laisse Raqqah et Mossoul aux mains de l’État islamique, la base arrière des terroristes ? Qu’est-ce que cette guerre qu’on fait semblant de mener tout en copinant avec l’Arabie saoudite et la Turquie qui sont, l’une le foyer idéologique du djihadisme, l’autre le soutien logistique de la rébellion syrienne.

    Nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

    Sur un point, Hollande a raison : c’est l’Europe qui est visée dans sa tête monstrueuse et vide, sa tête monstrueusement vide, à Bruxelles au cœur de cet État qui n’en est plus vraiment un, la Belgique, anticipation de la déconstruction et de la démoralisation des nations européennes. La technocratie bruxelloise et son idéologie mondialiste ont fait du continent, qui, il y a un siècle, dominait le monde et était à la pointe de l’humanité, le second, même pas brillant, des États-Unis : une collection d’États dont la puissance diminue à mesure qu’elle intègre de nouveaux membres. Incapable de renouveler sa population, elle s’ouvre à une immigration irréfléchie. L’accroissement de la population immigrée, son mode de regroupement vont multiplier dans certains quartiers, à travers des familles, des réseaux d’origine et d’amitiés, des solidarités qui naturellement vont protéger les djihadistes.

    Détruire l’État islamique par tous les moyens, en coordination avec l’État syrien et la Russie, fermer les frontières à une immigration musulmane trop importante et statistiquement dangereuse, contrôler davantage les immigrés et renvoyer systématiquement les clandestins, faire mieux connaître les risques d’une religion, qui peut être vécue sereinement, mais recèle dans ses textes une violence qu’il est irresponsable de minimiser : telles sont les politiques à mettre en œuvre. Qui imagine que des Merkel ou des Hollande puissent les prendre ? La mise en place d’un PNR (Passenger Name Record, un fichier regroupant les données des passagers aériens) européen a été bloquée pendant sept ans par l’impuissance des institutions européennes, et elle est encore actuellement freinée malgré son agrément en commission. L’Europe a besoin d’un changement radical de cap et de capitaines !

     dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/terrorisme-nos-gouvernants-ne-sont-pas-complices-ils-sont-coupables_156401.html#more-156401

  • J’accuse ! L’attentat que les services craignaient

    Avec colère suite aux événements de ce matin, j’accuse la Belgiqued’avoir été attentiste depuis des années et de n’avoir jamais donné les moyens aux services de Renseignement de faire leur travail professionnellement pour tenter de prévenir ce genre d’attaques. 

    J’accuse… les politiques

    J’accuse les responsables politiques de n’avoir jamais voulu comprendre la montée de l’Islam radical et de l’avoir délibérément ignorée pour cause d’électoralisme et de « politiquement correct ». Je les accuse d’avoir laissé plusieurs communes belges développer un radicalisme djihadiste depuis des années, au point qu’un responsable socialiste m’avait un jour dit « nous connaissons le problème de Molenbeek mais que voulez-vous, c’est un électorat qu’on ne peut négliger ».

    J’accuse les responsables politiques, à tous les niveaux compétents, de ne pas donner les moyens nécessaires et indispensables aux services de Renseignement et de police, de continuer à les sous-financer chroniquement et de ne pas mettre en place les législations qui permettraient une action efficace. Le Renseignement surtout manque de moyens. Je les accuse de ne pas former suffisamment le personnel des services de Renseignement et de préférer les nominations politiques aux véritables compétences.

    J’accuse un ancien ministre de la défense de n’avoir pas autorisé une enquête approfondie sur l’Islam radical au sein des forces armées afin de « ne pas stigmatiser la population musulmane au sein de l’armée » (dixit), alors même qu’on a connaissance de personnes radicalisées au sein de la grande muette.

    J’accuse… les services de Renseignement 

    J’accuse le SGRS (le Service Général de Renseignement et Sécurité, le service militaire) de ne pas développer un service analytique digne de ce nom : on collecte mais sans analyse. On se retrouve avec des données dont on ne sait que faire et sans compétences en interne pour les exploiter réellement. Nos « analystes » sont surtout des gestionnaires des dossiers opérationnels. Le service a par exemple eu en mains les milliers de pages du manuel du djihad d’Al-Qaïda, il n’a jamais été analysé, faute de compétences et de moyens.

    J’accuse l’incompétence de certains responsables du contre-terrorisme militaire qui ne comprennent pas le travail de Renseignement et le mettent en danger chaque jour par les décisions inconséquentes qu’ils prennent. Aujourd’hui, en Belgique, le responsable du contre-terrorisme militaire n’est jamais issu du Renseignement et il ne faut aucune compétence spécifique pour occuper ce poste ! Le dernier Colonel en charge du contre-terrorisme nous disait son peu d’intérêt pour l’analyse (« nous n’en n’avons pas besoin, disait-il ») et sa décision de supprimer la bibliothèque consacrée à ce sujet. Comment peut-on analyser sans connaissances, sans background, sans compréhension profonde des enjeux ? Comment peut-on utiliser l’information opérationnelle récoltée sur le terrain si elle n’est pas connectée, investiguée, mise en liens et en perspective ?

    Je me souviens d’un responsable de la sécurité belge qui me disait que l’on peut régler une attaque chimique avec l’eau (sic) des camions de pompier. Propos tenus lors de la visite du Président Bush à Bruxelles en 2005.

    Je me souviens des propos d’un responsable de la Sûreté de l’Etat qui s’énervait lorsque je disais en 2001 que la Belgique était une base arrière du terrorisme depuis des décennies. Une information connue depuis plus de 20 ans aujourd’hui et sur laquelle rien ou presque n’a été fait faute de moyen et de volonté. Toujours ce politiquement correct qui gouverne notre pays !

    J’accuse le contre-terrorisme militaire d’amateurisme : manque criant d’inspecteurs de terrain (combien en avons-nous sur le terrain, Général ? Je sais c’est secret mais c’est surtout dramatique) et manque critique de connaissances sur l’Islam radical.

    J’accuse… et après ? 

    Je ne peux terminer ce « j’accuse » sans une pensée pour mes anciens collègues du Renseignement et de la police fédérale qui, toujours, ont fait montre d’une volonté de travailler le plus professionnellement possible sans que le monde politique ne lui témoigne le moindre soutien réel, hors des discours en conférence de presse.

    Les responsables politiques n’écoutent pas les services de Renseignement, jamais : quand sont-ils venus pour la dernière fois dans les bureaux des services militaires pour tenter de comprendre nos missions ? Quand ont-ils constaté de visu le manque de moyens de nos services sur lesquels ils comptent pour assurer la sécurité des citoyens ?

    Malheureusement il est trop tard, les morts sont là et on peut que pleurer sur l’impéritie de nos responsables. Toutes mes pensées se dirigent bien sûr vers les victimes et leurs familles.

    Mais ma colère se tourne aujourd’hui vers le monde politique. Si les coupables sont bien évidemment identifiés dans le chef des djihadistes, il y a également des personnes responsables d’avoir laissé ces attaques se perpétrer, et elles devront rendre des comptes aux citoyens belges. Ce sont des années de mauvaise gestion et défaut de prévoyance qui sont à l’origine de cette situation, le gouvernement actuel ne fait que tenter de colmater les brèches d’une situation héritée de ses prédécesseurs.

    Mais maintenant, nous nous devons de réagir et de proposer des solutions. Ce n’est plus un choix c’est une obligation que nous devons en mémoire aux victimes du terrorisme et en réponse à nos incompétences.

    Bernard SNOECK  et son blog Continuer la lecture

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Lavrov: l’UE doit arrêter ses "jeux géopolitiques" et s’unir avec la Russie

    L'Union européenne doit arrêter ses "jeux géopolitiques" et s'unir avec la Russie dans la lutte contre les "terroristes", a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, au lendemain des attentats de Bruxelles.
    "J'espère vraiment que les Européens mettront de côté les jeux géopolitiques et s'uniront (avec la Russie) pour ne pas permettre aux terroristes de prendre le contrôle de notre continent commun", a déclaré Sergueï Lavrov au début des entretiens avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, cité par l'agence de presse Ria Novosti.
    M. Steinmeier doit également s'entretenir dans l'après-midi avec le président russe Vladimir Poutine. Il sera suivi par le Secrétaire d'Etat américain John Kerry, attendu dans la journée dans la capitale russe.
    Les attentats qui ont frappé mardi matin à l'heure de pointe l'aéroport et une station de métro du centre de la capitale belge ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés. Ils ont été revendiqués par le groupe takfiriste Daesh (EI), quatre jours après l'arrestation d'un des auteurs présumés des attentats de Paris, Salah Abdeslam.
    Vladimir Poutine a dénoncé ces attentats et estimé qu'ils "montrent une nouvelle fois que le terrorisme ne connaît pas de frontières et menace les populations du monde entier".
    "La lutte contre ce mal nécessite la coopération internationale la plus active", a-t-il ajouté.
    Le président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Alexeï Pouchkov, avait de son côté déclaré mardi que pendant que le secrétaire général de l'OTAN Jen Soltenberg combattait "une menace russe imaginaire (...), des gens se (faisaient) exploser sous son nez à Bruxelles".

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVlZkllyElQgpZBJB.shtml

  • Entre les mâchoires du loup…

    Il faut croire que nous arrivons à un carrefour dans notre Histoire suite à un emballement frénétique typique de notre société post-moderne. 2015 marque en effet le début de ce qui semble être une nouvelle ère avec le retour en puissance du terrorisme islamique sur le sol européen et ce pour le plus grand malheur de l’irénisme ambiant et de l’hédonisme-matérialiste de l’homo occidentalis. Hélas ! La réponse à la menace terroriste est tout aussi funeste que la menace elle-même : outre le déni de réalité, l’état d’urgence et la société sécuritaire. Nous sommes littéralement dans la gueule du loup.

    Le contexte

    « Nous devons cette vérité à nos peuples: il y a aura d'autres attaques, des attaques d'ampleur, c'est une certitude. Cet hyper-terrorisme est là pour durer. » C’est en ces termes que le premier ministre français, Manuel Valls, décrivit la situation lors la Conférence sur la sécurité de Munich en février dernier. Les uns y verront un langage de vérité, le fameux « parler vrai », tandis que le autres, dont nous faisons partie, y voyons surtout un aveu de faiblesse, soit l’arbre qui cache la forêt déboisée de ce qui fut jadis la souveraineté de l’Etat-nation. Pour Carl Schmitt, « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle », et autant dire qu’en raison des attaques terroristes de 2015 on ne la sent pas vraiment, la souveraineté de l’état.

    La mâchoire supérieure : l'état d'urgence

    En conséquence des attentats du vendredi 13 novembre 2015, François Hollande déclara l’état d’urgence. A première vue rien de vraiment surprenant. Cependant ce dernier en étant prolongé, pour l’instant ad vitam aeternam, et, conjugué avec les nouvelles lois sur le renseignement, esquisse un tout autre dessein : Des militants écologistes l’ont appris à leur dépend lors de la COP21… L’état d’urgence est supposé être effectif jusqu’à la fin de la résolution du problème. Hors un « hyper-terrorisme » qui « est là pour durer » suppose donc un état d’urgence qui est là pour durer également. L’exceptionnel devient donc prétexte à l’instauration de mesures émanant d’un gouvernement se sentant en danger car honnis et contesté par sa base. Cet état d’urgence est, la plupart du temps, à géométrie variable : certaines manifestations sont maintenues malgré des troubles à l’ordre public (manifestations d’antifas mais aussi de lycéens) tandis que d’autres sont arbitrairement interdites (notamment les manifestations de patriotes). La devise du gouvernement « français » ? Dur avec les faibles, faible avec les durs ! Quant à l’efficacité du dit état d’urgence, nous l’avons vu de nos propres yeux lors de l’affaire de la conférence de Bernard Lugan le 3 mars dernier à Clermont-Ferrand. On peut donc, en plein état d’urgence, constituer des groupes armés pour attaquer des étudiants et un hôtel sans que cela pose le moindre problème. Remplacez les militants d'extrême-gauche par des islamistes armés de kalachnikovs et nous vous laissons imaginer le carnage...

    La mâchoire inférieure : le nouveau terrorisme islamique

    C’est un ennemi de l’intérieur organisé en réseau et charpenté par un dogme : l’islam. Tous les musulmans ne sont pas terroristes certes, mais tous les terroristes dont nous parlons sont musulmans et se réclament de l’islam. C’est un fait indiscutable. Dans nos pays d’Europe de l’Ouest, et plus particulièrement en France et en Belgique, des foyers d’infection se sont petit à petit développés avec, à n’en pas douter, un « laisser-faire » de la part de l’Etat. Ce terreau, nous le savons, est constitué avant tout par des délinquants et de criminels ré-islamisés, des« islamoccidentaux », qui empruntent le pire du dogme et du fanatisme islamique et le pire de la société occidentale : d’un point de vue sociologique, nous avons à faire à un cocktail redoutable… Ces créatures hybrides sont donc passées de la vente de drogue aux attentats de masse devenant de facto l’avant-garde violente de l’islamisation de l’Europe. Impossible d’agir en conséquence si les dirigeants et les classes politiques françaises et européennes n’admettent pas l’incompatibilité ontologique entre l’Islam/islam et la société occidentale, mais aussi avec notre Weltanschaaung et notre conception de l’Imperium Européen.

    Les mâchoires se referment

    Le résultat, nous le voyons aujourd’hui avec les attentats sur le sol belge, est la création et l’instauration d’un climat anxiogène. Maintenir la population dans la peur est le but premier mais aussi le point commun entre l’Etat Français et les organisations islamo-terroristes. L’agneau se tourne vers son berger ou se soumet au prédateur, l’un étant souvent le persona (masque) de l’autre. Des années d’intense propagande ethno-masochiste, de repentance et surtout d’irénisme ont transformé ce qui fut il y a bien longtemps l’hoplite de la Grèce antique en festivus festivus pacifiste. Redresser la barre est un défi de taille.

    Ainsi nous devons faire face à deux menaces à la fois : d’une part, un système oligarchique de plus en plus autoritaire qui détourne les pouvoirs étatiques pour arriver à ses fins et se maintenir en place (la mâchoire supérieure) ; d’autre part, une menace politico-religieuse nourrie de la décrépitude de nos sociétés occidentales et de l’impossible assimilation de milliers d’étrangers de culture musulmane sur notre sol (la mâchoire inférieure) et de leur religion conquérante. Les deux veulent instaurer à terme une dictature reposant sur des idéaux universalistes, bien que l’essence de ceux-ci soit envisagée de manière complètement différente par les deux parties (anthropo-centré et individualiste pour le premier, theo-centré et holiste pour le second). Par conséquent nous devons comprendre que nous venons d’entrer dans les années décisives et que nous devons nous préparer individuellement et collectivement. Ensuite, il est évident qu’une troisième voie s’impose : rejeter le choc de civilisation en ne prenant parti ni pour le camp occidental ni pour l’Islam : le dualisme n’est pas une fatalité de l’Histoire mais une fatalité de l’esprit humain.

    Donatien/CNC

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Gilles-William Goldnadel : « La Belgique, c'est la France multiculturaliste, en pire »

    L'élue écologiste Sarah Turine, islamologue de formation, déclarait dansLibération, dimanche 20 mars : « Salah Abdeslam n'a pas de soutien de la communauté de Molenbeek ». Pour Gilles-William Goldnadel, un tel aveuglement est coupable. Il a évidemment raison. [Figarovox - 22.03]LFAR 

    Ne sentez-vous pas dans l'air, ce parfum capiteux de capitulation qui s'insinue, nonobstant l'air du temps, dans toutes les sphères ?

    Mme El Khomri a vidé sa loi de toute sa substance, en y ajoutant pour les jeunes une vaine assistance. Et pourtant, on avait connu les troupes de Martine, Martinet et Martinez autrement plus nombreuses.

    En revanche, il y a peu de risque de modification de l'article 6 de la loi, qui prévoit que dans l'entreprise « la liberté du salarié de manifester ses convictions y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions…». Apparemment, le fait de glisser délicatement un tapis de prière sous le pied des islamistes ne dérange plus personne. Vous ne sentez rien ?

    François Hollande a choisi le jour de la défaite et des accords violés pour commémorer la guerre d'Algérie. Manifestement, la tristesse des harkis et des rapatriés pèsent moins lourd dans la balance politique et idéologique que le ressentiment entretenu d'une Algérie à la dérive.

    Dans le même temps, l'Europe a accepté de payer une capitation au sultan ottoman pour la reprise sur son sol de milliers de migrants, principalement musulmans, échoués sur les côtes grecques.

    Le sultan a beau être mal aimable et versatile, bref n'inspirer aucune confiance, il a beau nourrir, en bon frère musulman, le désir contraire de voir islamiser l'Europe, rien n'y fait.

    Tout est mieux que de devoir assumer soi-même la défense de ses frontières.

    Vous ne sentez rien ?

    Pourtant, notre Commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, impavide, préfère morigéner dans Le Figaro (le 17 mars) : « l'Europe rabougrie, peureuse et cloisonnée des populistes » et y opposer : « une Europe progressiste et pleinement assumée, comme les sociaux-démocrates réunis à Paris samedi autour de François Hollande ont commencé à le faire »…

    C'est vrai qu'avec des hommes d'une telle trempe et d'une telle vision, les peureux rabougris se sentent rassurés.

    Comme on se sent rassuré de savoir que le pouvoir socialiste et sa mairie de Paris ne capituleront jamais devant ces jusqu'au-boutistes du XVIème qui refusent de voir installer un camp de migrants à l'intérieur du bois de Boulogne. Mme Cosse, au micro de France Inter (le 17 mars) ne décolérait pas de voir des salauds de riches se prendre pour des zadistes devant le préfet de police. Bien sûr, pour la bonne cause, notre gracieuse ministre a dû prendre quelques libertés avec la vérité pour prétendre, contre l'évidence, qu'on n'installerait que de braves SDF sous les feuillus. Ou que la concertation avait joué puisque le permis de construire « datait de trois ans »… alors qu'il n'avait pas trois jours. Bien sûr encore, telle une féministe gauchiste à Cologne, l'ancienne patronne démissionnée des Verts a-t-elle dû, une nouvelle fois, trahir ses idées écologiques en oubliant qu'on avait déjà arraché 75 arbres pour mener à bien le projet punitif. Et peu importe que les gens du quartier - et leur maire Goasguen - demandent simplement que le centre soit installé dans un meilleur endroit du 16e.

    Le pouvoir, avec eux, ne capitulera pas…

    Pas de quoi non plus tellement pavoiser après l'arrestation de M. Abdeslam.

    Je ne sais si Alain Marsaud, député républicain et ancien responsable du parquet antiterroriste, a raison de pointer l'inefficacité et la lenteur de la police belge et de ses services de renseignements dans l'arrestation d'un terroriste qui planquait sa barbe sous leur nez. Ce que je sais, c'est que le gros poisson a vécu longtemps paisiblement dans l'eau de Molenbeek. Ce que je sais c'est que la Belgique, qui a brutalement fermé ses frontières il y a quelques semaines, c'était encore hier la France xénophile, en pire. Je conseille à celui qui s'agace devant certains éditoriaux de notre vespéral parisien de lire le Soir de Bruxelles. Je conseille également à celui qui s'énerve devant le monolithisme latéral de l'audiovisuel de service public français de regarder la RTBF. La dernière fois que j'ai tenté douloureusement cette expérience masochiste, un islamiste expliquait gentiment à son intervieweuse qu'il espérait voir prochainement la charia appliquée en Belgique. À aucun moment la dame ne l'a interrompu ni ne s'est étonnée. Le propos semblait relever de la banalité. Ce que je sais encore, c'est que pendant la capture de ce poisson, dont on ne sait encore si il est pilote ou poltron, les policiers belges ont été insultés ou caillassés. Mais dès le lendemain, l'air de la stigmatisation était redevenu un refrain à la mode et un article de Libétitrait joyeusement, contre l'évidence aveuglante, qu'à en croire une élue écolo du cru : « Salah Abdeslam n'a pas de soutien à Molenbeek ». Vous ne sentez pas l'odeur de poisson de la capitulation des esprits ?

    Pendant qu'à Calais tout opposant, fût-il général, à l'immigration clandestine est promis à l'emprisonnement, le préfet de Paris autorisait samedi, malgré l'état d'urgence, une manifestation organisée notamment par le collectif des sans-papiers (dépêche AFP). Les manifestants pouvaient, eux, librement stigmatiser les violences policières, les frontières qui tuent, et appeler en passant « au boycott d'Israël ». Ce qui est paraît-il un délit. Vous ne sentez vraiment rien ?

    À la télévision, le même soir, sur la seconde chaîne nationale, on vantait l'initiative antiraciste de l'association « tous unis contre la haine » qui se propose de lutter contre « l'islamophobie » et, de manière très légitime, contre les actes anti musulmans. Des images de fiction montraient, pour les stigmatiser, des agressions violentes. Mais la bande-son, insidieusement, faisait parler des Français de souche qui disaient leur peur de l'islamisation de leur pays. Cet amalgame-là ne semble gêner personne. Ceux qui veulent résister résolument contre l'immigration islamique forcée sont forcément des anti-immigrés, islamophobes et d'extrême droite.

    Il est, par ailleurs, étrange de se prétendre « tous unis contre le racisme » et oublier le racisme anti-blanc et anti-chrétien, vecteur principal de la haine islamiste.

    Malgré la résistance passive du peuple, moi je sens que la capitulation médiatique et politique se poursuit activement.

    Et vous ? 

    Gilles William Goldnadel           

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/