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insécurité - Page 778

  • Face au déni de réalité, l’Allemagne est-elle en train de disparaître ?

    L’Allemagne ne pourra plus se développer davantage, ce qui provoquera du chômage. Ajouté à la crise migratoire, la situation est une bombe à retardement.
    L’Allemagne disparaît  C’est le titre du plus grand best-seller de l’édition allemande après-guerre. Deux millions d’exemplaires vendus, uniquement dans le pays. L’auteur, Thilo Sarrazin, y décrit avec la méticulosité du banquier qu’il est les raisons de sa disparition. Les attaques de Cologne nous révèlent au quotidien que Sarrazin est, comme Jean Raspail ou, d’une autre époque, le Britannique Enoch Powell, visionnaire, tout autant d’ailleurs que le président algérien Houari Boumédiène. Voyons le quotidien du moment.
    Le célèbre site d’information américain Breitbart nous rapporte l’interview que ce salafiste de Cologne a accordée à une chaîne russe, REN TV, durant laquelle il déclare, concernant les agressions du 31 décembre dernier, que « les femmes sont responsables, puisqu’elles se promènent à moitié nues et parfumées ».

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  • L’Europe va connaître des campagnes de terreur, et bientôt des foyers de guerre civile

    Extrait d'un article du père Edouard-Marie Gallez, à propos des attentats, de l'islam et de l'immigration :

    "[...] D’abord, le principe d’équité a été bafoué. On ne traite pas de la même façon un père de famille réfugié avec femme et enfants, et un célibataire qui s’est fait faire des faux papiers en Turquie pour se faire passer pour un Syrien – ce qui est un cas fréquent. La non-discrimination est un principe contraire à la justice quand il s’agit de s’accorder sur un projet d’avenir commun. L’absence de discrimination, c’est la caractéristique de la bombe atomique et de la mort : tout le monde meurt. Si chacun a droit à ses convictions personnelles, la société civile a le droit de demander aux demandeurs d’asile quelles sont leurs intentions par rapport à elle et de les traiter en conséquence. On admet que les sociétés privées sondent les intentions et actions passées des candidats à l’embauche (ce qui est l’exemple même de discriminations) ; pourquoi la société civile ne devrait-elle pas le faire ? Il ne s’agit pas de refouler, ce qui est illusoire, mais de prévoir différents types ou degrés d’accueil, selon les situations. Et dans des lieux différents.

    Mais voilà : l’exercice d’une telle équité suppose des valeurs de référence, que la sphère politico-médiatique au pouvoir s’acharne à détruire depuis des décennies. Une autre cause de paralysie est le respect obséquieux qui y règne à l’égard de l’islam ; mais il n’est souvent que le reflet inversé de la haine de ces valeurs qui permettent à toute civilisation d’émerger et de se maintenir – et dont témoignent les diverses civilisations chrétiennes de l’histoire. Ajoutons-y le facteur de la corruption. Et voilà la société civile en péril. Elle fonctionne d’ailleurs de moins en moins.

    Le flot des migrants était prévisible. Ce fut une aberration que de l’envoyer, sans aucun tri équitable au préalable, dans nos villes et bourgades comme si chacune d’entre elles avait la capacité de gérer un tel problème – les lois ne leur en donnent même pas les moyens. Nos gouvernants ont refusé d’organiser un accueil juste, humain et surtout équitable, impliquant des choix et des aiguillages. On ne laisse pas des réfugiés chrétiens au milieu d’hommes musulmans, et ceci vaut aussi pour les femmes et les filles qui subissent des violences sexuelles dans les centres de transit ou même d’accueil. Au reste, ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes la nuit de la Saint-Sylvestre reflète le quotidien de ces centres (mais les nouveaux immigrés ne furent pas les seuls impliqués). On peut y voir aussi un pendant des viols qui ont lieu en Suède depuis des années mais que les médias ont longtemps occulté, la Suède étant l’exemple même du pays qui a reçu des immigrés sans discernement ni engagements de leur part.

    Il est possible d’avoir un accueil juste, humain et équitable. Mais aucun décideur ne s’attaquera jamais à ce problème s’il n’est pas soutenu. C’est ici que l’Eglise d’Occident endosse une grosse responsabilité face à la société civile.

    L’éclairage de la société civile et le rêve « pluraliste »

    Même si beaucoup d’ecclésiastiques ne le croient plus, les chrétiens sont la lumière du monde (Matthieu 5,14) : quel autre groupe humain pourrait l’être et se soucier du bien d’autrui ? Le G20 ? La grande finance ? La franc-maçonnerie ? Des multinationales ? Des sectes ? L’Arabie saoudite ? Il ne faut pas rêver.

    Rêver est justement devenu un travers occidental – au sens de rêveries à la traîne des idéologies du moment. Oubliant que Notre Seigneur est le seul sauveur du monde (et qu’il doit venir encore dans la gloire pour le jugement de ce monde), même des chrétiens ont été séduits en nombre par ceux qui prétendaient apporter au monde un salut. [...] Enfin – et nous y sommes –, il y a la séduction des rêveries interreligieuses pour lesquelles la vérité est partout et multiforme, tous les phénomènes « religieux » étant déclarés bons en soi et l’important étant de croire en quelque chose. Ce type d’idéologie « mystique », qui, sous le nom de « pluralisme », relativise toute valeur et conforte donc l’argent comme valeur unique, correspond parfaitement aux grands intérêts financiers ; et, au sens de la formule de Karl Marx, son spiritualisme désincarné qui dit apporter la paix au monde grâce à la convergence « des religions » est effectivement un opium du peuple. [...]

    La recherche de vérité est ce qu’il y a de plus urgent avec des musulmans – et il n’est même plus temps d’imaginer une « réforme » de l’Islam, d’ailleurs illusoire. Beaucoup se rendent bien compte que le paradis qu’on leur promet sur la terre depuis 14 siècles est toujours remis à demain et ressemble plutôt à un enfer (que l’on fuit vers l’Occident). Beaucoup comprennent aussi que la guerre faite au reste de l’humanité, selon l’expression du Président égyptien Sissi, doit avoir une autre explication que la supposée volonté divine. Est-ce ainsi que le monde pourrait être sauvé, s’il faut croire que ce dernier doive l’être comme le disent les chrétiens et les musulmans ? Telles sont les questions à aborder ensemble. À condition, côté chrétien, de connaître ce que Jésus et les Apôtres ont dit sur ces sujets, évidemment. Pour reprendre différentes paroles de Jésus lui-même, les islamistes espèrent que Satan ne sera pas toujours le « Prince de ce monde », lui qui est « le père du mensonge et de l’homicide ». Il est effectivement juste de croire que le monde sera un jour libéré de l’emprise du mal. Mais comment le sera-t-il ? Voilà le nœud. [...]

    Sans dialogue urgent en vérité et axé sur le combat commun contre le Mal, les populations musulmanes seront laissées à elles-mêmes c’est-à-dire à la merci des pires endoctrinements et des groupes islamistes (tous plus ou moins manipulés par divers intérêts), et l’Europe va connaître des campagnes de terreur, et bientôt des foyers de guerre civile – comme on en voit dans d’autres parties du monde. 2016 est peut-être la dernière année (de Miséricorde) qui est donnée à l’Eglise institutionnelle qui est en Europe pour renouer avec une espérance fondée et jouer un rôle positif face à son propre délitement et à celui du continent. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les actes antichrétiens ont augmenté de 20% en 2015

    Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Les chiffres doivent être détaillées demains lors d'une conférence de presse (bizarrement, l'invitation ne mentionne que les actes racistes, antisémites et antimusulmans : un acte antichrétien de plus ?), mais Bernard Cazeneuve a déjà livré quelques chiffres à La Croix :

    "Les atteintes aux lieux de culte et cimetières chrétiens, au nombre de 810, ont eux progressé de 20%."

    Le ministre déclare aussi :

    "Depuis début 2015, j’ai déjà décidé de 40 mesures d’expulsion à l’égard de prêcheurs de haine ou de pseudo-imams autoproclamés. L’état d’urgence a permis de procéder à 45 perquisitions dans des mosquées et divers lieux de cultes radicalisés, dont 10 ont été fermés.

    Trois associations pseudo-cultuelles ont par ailleurs été dissoutes par le conseil des ministres. Cela n’avait jamais été fait auparavant. Ma détermination est totale, car je sais que l’immense majorité des musulmans souffrent du dévoiement de leur religion par une poignée d’individus qui tiennent des propos inacceptables [...]

    Les racines chrétiennes de la France sont incontestables au regard de son histoire. Ce qui est contestable, c’est de vouloir en faire un motif d’exclusion de ceux qui ne sont pas chrétiens ou d’oublier la contribution qu’ils ont apportée eux aussi à l’histoire de notre pays."

    Michel Janva

  • Syndicaliste-voyou : au gnouf !

    La condamnation en première instance de 8 ex-salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration de deux dirigeants n’en finit pas d’émouvoir la gauche de gauche.

    La condamnation en première instance de 8 ex-salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration de deux dirigeants n’en finit pas d’émouvoir la gauche de gauche. Avec, sur les plateaux télé, l’ineffable Mickaël Wamen qui nous sert le copier-coller des jérémiades de Xavier Mathieu, l’ex-syndicaliste CGT de Continental condamné pour la destruction d’une sous-préfecture et qui a profité de son quart d’heure de célébrité médiatique pour se recycler dans le show-business, laissant dans leur détresse ses compagnons privés, eux, de plateaux télé et donc de rebond de carrière.

    Il s’est évidemment trouvé une ministricule inconnue du gouvernement pour se permettre de remettre publiquement en cause l’autorité de la chose jugée. Nous sommes en Hollandie et tout est normal.

    Personne, parmi ces braves gens, ne se souvient des images terribles de ces deux cadres, séquestrés pendant 30 heures (plus qu’une garde à vue !), filmés pendant ces tristes événements, y compris en train de subir des intimidations et humiliations physiques par les cégétistes triomphants et contents de leur coup.

    Est-ce la conséquence d’une droitisation de la société ? Est-ce la volonté du gouvernement, après la piteuse affaire Air France, de calmer les velléités des syndicalistes les plus radicaux car, s’il est vrai que les conflits durs sont de moins en moins nombreux, du fait notamment de la perte considérable de représentativité et de crédibilité des syndicats, ceux qui subsistent sont de plus en plus violents.

    Ce qui est sûr, c’est que le cas de Wamen et de sa bande n’est pas anodin. Ces gens-là peuvent se targuer d’avoir coulé deux fois leur usine. Une première fois en refusant, au nom des acquis sociaux, d’adapter leurs très confortables horaires de travail à la réalité de la concurrence mondiale. Contrairement à ce que beaucoup d’autres entreprises ont réussi à faire, la dernière en date étant l’usine Smart de Hambach où le choix individuel des ouvriers directement sollicités a clairement invalidé la posture officielle des syndicats censés les représenter.

    La seconde fois, c’est en faisant capoter tout projet de reprise, notamment par l’américain Titan, lorsque Wamen et consorts ont prétendu vouloir imposer au nouvel investisseur la liste des salariés qui seraient repris, à commencer par eux, bien entendu ! Car Wamen et consorts ont des exigences et, derrière la posture médiatique, l’altruisme est faible.

    La réalité est que Wamen et consorts, tels un Mathieu chez Continental ou un Mercier chez PSA, utilisent le combat syndical pour des motifs politiques. Les uns affiliés à Lutte ouvrière pour noyauter les sections CGT et taper sur ce qui reste du PC, les autres, comme Wamen hier à la télévision, pour tirer à boulets rouges sur Hollande qui, pour le coup, n’y est pas pour grand-chose.

    Ces hommes sont des militants et finiront avec un salaire de permanent de leur centrale syndicale. Ces hommes sont violents. Ces hommes n’ont aucune envie de défendre les salariés des usines françaises, avec dans le dos l’étiquette d’un syndicat qui défend mordicus la poursuite de l’immigration et la régularisation des clandestins, qui grossissent la masse de main-d’œuvre à bas prix qui fait la mort du salarié français.

    Ces hommes sont des voyous et sont désormais condamnés comme des voyous.

    Philippe Christèle
    14/01/2016

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/syndicaliste-voyou-au-gnouf/

  • Des islamistes infiltrés parmi les gardiens des centres d’asile font la chasse aux réfugiés chrétiens

    Le journal allemand Die Welt consacre un dossier aux persécutions que subissent les demandeurs d’asile chrétiens de la part d’islamistes. Certains membres du personnel de sécurité des centres d’asile, eux-mêmes d’origine turque ou arabe, ont été déplacés pour avoir agressé des immigrés chrétiens.

    Le service d’urgence d’une clinique de la région de Hesse décrit les contusiens, hématomes et traumatismes constatés sur un demandeur d’asile converti au christianisme et roué de coups par quatre des vigiles du centre d’asile. Les quatre vigiles étaient musulmans et voulaient le punir pour sa conversion au christianisme.

    Ce demandeur d’asile et 13 autres chrétiens hébergés dans le Oberurseler Asylheim sont fréquemment insultés par des « réfugiés » musulmans, en particulier quand ils ont une Bible à la main. Ces chrétiens n’imaginaient pas qu’en arrivant en Europe, ils tomberaient sur des gardiens islamistes…

    Après consultation entre le centre d’asile et la police, les vigiles concernés ont été immédiatement … déplacés.

    Des faits similaires ont été signalés en Rhénanie et à Berlin. Des gardes engagés sur base d’une recherche de profil « multiculturel » se montrent anti-chrétiens et n’hésitent pas à faire preuve de violence.

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  • Le numéro anniversaire de Charlie : un acte de soumission

    Qu’importe que le numéro spécial anniversaire de l’attentat de Charlie, tiré à un million d’exemplaires, ne se soit pas vendu aussi bien qu’on l’a dit. L’important est qu’il constitue non point un acte de liberté mais, au contraire, de soumission à l’islam radical qui avait frappé l’hebdomadaire. Soumission qui se dit précisément « islam ». L’attentat a été commis par des islamistes et des islamistes seuls, mais pas d’amalgame ! Le numéro s’en prend au Dieu des chrétiens et lui seul, comme si c’était les chrétiens qui étaient responsables de l’attentat contre Charlie.
    Sauf le respect que nous devons aux victimes du 7 janvier, qui ne sont plus là pour donner leur avis (on aurait aimé connaître celui de Charb), c’est bien ainsi qu’il faut décrypter le dessin de couverture.
    Au premier abord, ce sont , au travers de ce vieux barbu familier, désigné comme l’assassin qui « court toujours », les trois religions monothéistes qui sont, ensemble, mises en cause. C’est le Dieu unique qui est coupable des attentats terroristes (sans doute l’était-il aussi des 40 millions de victimes de Staline et des 60 millions de Mao Tsé-toung, éliminées au nom d’une idéologie athée ?).
    Il est vrai que les trois religions du Livre, comme on dit, se méfient de la représentation de Dieu. Donc, en un sens, ce dessin ne vise personne. Mais ce Dieu assassin porte derrière la tête le triangle qui signifie la Trinité : il ne peut donc être que celui du Nouveau Testament.
    On dira que les Français ignorent ces détails et que, d’ailleurs, ils s’en moquent. Peut-être, mais les islamistes, eux, ne les ignorent pas. Les musulmans abhorrent la Trinité : le Coran n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les « associateurs », comme il appelle ceux qui y croient. Et ils auront parfaitement compris, à ce signe discret, que cette caricature ne les vise pas.
    Ils auront compris, en même temps, qu’on a eu le souci de les ménager et que, donc, ils font désormais assez peur pour dissuader les attaques frontales. En ce sens, ils ont réussi leur coup du 7 janvier dernier. Les journalistes de Charlie ont-ils compris ce qu’ils faisaient ? À moins de les croire complètement incultes (ce qu’il ne faut pas exclure), bien sûr. Courageux mais pas téméraires, ils ne s’en prennent désormais plus frontalement aux musulmans. Comme ils sont aussi très prudents avec le judaïsme, leur seule cible est désormais la religion chrétienne.
    Le message est clair: nous ne nous en prendrons plus à vous directement, nous ne nous en prendrons qu’à ces braves bêtes de chrétiens: avec eux, nous ne risquons rien.
    Messieurs les assassins du 7 janvier 2015, vous avez atteint votre objectif. Bravo !

    Roland Hureaux

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFpEZFFVZYIENImH.shtml

  • Aubervilliers, le Cologne des femmes asiatiques ?

    Cinq voyous âgés de 18 à 19 ans et un mineur s’étaient spécialisés dans les agressions de jeunes femmes chinoises à proximité du métro.
    La semaine dernière, Le Parisien nous apprenait l’arrestation d’un gang ultra violent qui sévissait depuis deux mois à Aubervilliers. Cinq voyous âgés de 18 à 19 ans et un mineur s’étaient spécialisés dans les agressions de jeunes femmes chinoises à proximité du métro.
    Le mode opératoire est toujours le même, un premier arrive par derrière pour empêcher la victime de crier, un second la cogne pendant que ses copains lui arrachent son sac.
    28 plaintes ont été déposées, un record – mais en réalité leur porte-parole estime qu’on peut multiplier ce chiffre par 4 ou 5 – et une grande partie des victimes a fini aux urgences avec bras cassés, cranes ouverts, luxation de l’épaule…

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  • La première guerre du Golfe continue à tuer

    L’internationale du terrorisme  djihadiste entend faire savoir que les opérations militaires menées pour l’éliminer, ou à tout le moins limiter sa capacité de nuisance, n’entravent pas sa capacité à frapper.  Après les attentats sanglants  qui ont  endeuillé les villes irakiennes de  Bagdad, Moukdadiya  et  Bakouba  le 11 janvier,  les  touristes allemands  assassinés  à  Istanbul  le 12 janvier   et les kamikazes qui  ont semé la mort en  visant la chaîne  américaine  Starbucks à   Djakarta (14 janvier),  un nouvel établissement accueillant des occidentaux a été visé en Afrique. Vendredi  l’attaque duSplendid Hôtel et de deux restaurants à Ouagadougou (Bénin), revendiquée par  Aqmi, a causé la mort de 29 personnes, dont deux Français.

    En Syrie, les communautés chrétiennes restent particulièrement exposées  aux exactions commises par les miliciens de l’Etat islamique (EI). Il y a quelques jours un communiqué de  laCoordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), évoquait  les attentats meurtriers de la fête de Noël qui ont coûté  la vie à 15 jeunes, la communauté chrétienne de la région d’Aljazira au nord-est de la Syrie », «les massacres contre les chrétiens assyriens de Kameshli ». Mais aussi «l’attaque contre un poste assyrien de contrôle et de protection de cette ville» menée cette fois par  des membres des «Unités de protection du peuple kurde, le Yekîneyên Parastina Gel (YPG). Il s’agit de la  branche armée d’un mouvement d’extrême gauche, le Parti de l’union démocratique kurde syrien (PYD). En lutte contre l’EI, les combattants de l’YPG ont été aussi accusés d’exactions par Human Rights Watch dans les territoires qu’ils contrôlent.

    Pour autant, la menace principale reste de loin  les milices islamistes. L’ Assyrian International News Services, se félicitait la semaine dernière de la libération d’un  nouveau groupe de 16 otages assyriens  relâché par l’EI. Ce groupe faisait partie des quelque 253 Assyriens enlevés par l’État Islamique lors de l’invasion des 35 villages chrétiens de la vallée de la rivière Khabour, en février de l’année dernière (…).  Il est vraisemblable que des rançons ont été payées pour obtenir la libération de ce dernier groupe de 16 otages qui compte 8 enfants.»

    Le projecteur médiatique est surtout braqué ces derniers jours sur le sort des  200 000 Syriens assiégée depuis des mois par l’EI dans la ville de Deir ez-Zor, place stratégique  d’une province  riche en  pétrole dans l’est du pays.  L’aviation russe a acheminé 22 tonnes de nourritures à la population affamée,   l’aéroport, ainsi que quelques quartiers urbains, étant encore contrôlés par les forces armées du gouvernement légal syrien.

    Selon différentes sources, des dizaines, voire des centaines de civils et de militaires, ont été exécutés ces derniers jours  par les miliciens de l’EI  à Al-Bgheliyeh, une banlieue de Deir ez Ezzor, dans la foulée de l’offensive menée par les Fous d’Allah qui ont pris le contrôle d’une grande partie de la ville.

    Il s’agit aussi  de ne pas oublier que les minorités religieuses chrétiennes et les musulmans chiites ne sont  pas les seules  victimes de la rage épuratrice de l’EI.  Les miliciens de l’EI  viennent d’enlever 400 civils sunnites dans cette même ville.  Ce qui laisse craindre le pire de la part d’une organisation terroriste connue pour ses massacres de masse,  si les rançons ne peuvent être acquittées par les familles pour  récupérer maris, épouses, frères,  sœurs et  enfants…

    Le Front National  n’est pas, n’est plus le seul à dénoncer  la folie meurtrière des djihadistes, de leurs mécènes des pétromonarchies, le  jeu ambigu auquel se sont livrés  les Etats-Unis et certains de leurs alliées atlantistes. Mais il s’agit aussi de rappeler que l’opposition nationale avait vu juste avant les autres en anticipant, alors sous un tombereau d’injures,  les conséquences de la catastrophique guerre d’agression menée contre le régime laïque irakien il y a vingt-cinq ans -suivi d’un embargo qui cause la mort d’un million de civils irakiens-  et de la chute de Saddam Hussein en 2003.

    Le chaos qui s’est abattue sur le Proche-Orient, et nous le voyons  dans l’actualité récente, un terrorisme sous drapeau islamiste  qui s’étend désormais aux autres nations musulmanes et dans les pays occidentaux multiculturels, prend principalement  sa source à cette période.

    Dans le journal communiste italien, Il manifesto,  Manlio Dinucci, dont on est libre de ne pas partager toutes les analyses,  s’arrêtait sur ces années  1991-2016. Il   notait cette fin de semaine que la première guerre du Golfe  marque  la date de naissance de «la stratégie qui conduit les guerres successives sous commandement étasunien, présentées comme des opérations humanitaires de maintien de la paix.  Yougoslavie 1999, Afghanistan 2001, Irak 2003, Libye2011, Syrie depuis 2013, accompagnées dans le même cadre stratégique par les guerres d’Israëlcontre le Liban et Gaza, de la Turquie contre les Kurdes du PKK, de l’Arabie saoudite contre leYémen, de la formation de l’EI  et autres groupes terroristes fonctionnels de la stratégie USA/OTAN, de l’utilisation de forces néo-nazies pour le coup d’état en Ukraine servant à la nouvelle guerre froide contre la Russie.»

    Et M. Dinucci de  relever le caractère «prophétique», mais «au sens tragique» (du terme),  de la phrase prononcée par  le  président Bush en août 1991 : «La crise du Golfe passera à l’histoire comme le creuset du nouvel ordre mondial.»

    Une actualité  brûlante  qui sera certainement  évoquée par Bruno Gollnisch jeudi prochain,  lors de la conférence  qu’il tiendra à Reims (tout un symbole),    à l’invitation d’E&R-Champagne Ardennesur le thème «Occident, Orient- Craintes et  espoirs.»

    http://gollnisch.com/2016/01/18/la-premiere-guerre-du-golfe-continue-a-tuer/

  • Police politique : acte de naissance

    Source : Boulevard Voltaire

    Il y a des élus suffisamment tordus pour avoir pensé qu’une mesure de pure police politique pouvait passer dans notre « patrie des droits de l’homme ».

    « Les députés dont les noms suivent, ainsi que les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen, sont heureux de vous faire part de la naissance officielle de la police politique en France. »
    Jusqu’à présent, je pensais que les dispositifs sécuritaires pris, en urgence, par le gouvernement ne visaient que les gens douteux, ceux qui savent qu’ils ont quelque chose à se reprocher, terroristes ou pas, ceux qui tripotent un peu trop la loi à leur profit, bref, les « méchants », comme on dit dans les westerns. Je nous voyais, nous les gens normaux et limpides, hors-jeu de cet état d’urgence.
    Eh bien, j’avais tort. Je suis dans le collimateur ! En plein dedans !

    Dans le cadre du fumeux projet de loi pour une « République numérique », les socialistes viennent de glisser l’amendement n° CL387. Il y est question des « hoax » – vous savez, ces messages que vous recevez par dizaines et qui présentent une information qu’en toute bonne foi on peut croire vraie alors qu’elle ne l’est pas. Selon les socialistes, « ces canulars informatiques revêtent un caractère de particulière gravité lorsqu’ils visent à diffuser, à grande échelle, une information erronée sur le contenu d’une politique publique ».
    Sanction pour le petit rigolo qui aura fait partager la nouvelle à son carnet d’adresses : 135.000 euros d’amende.
    Et voilà ! Le tour est joué. On est tous fliqués. Dès lors, toute critique d’une politique gouvernementale, diffusée par Internet à ses copains, est punissable. Et, dans le doute, on préférera s’abstenir de faire suivre une information plutôt que de risquer la colossale amende. C’est cela, la police politique.

    Questions ? Qu’est-ce qu’une « information erronée » ? Doit-elle être complètement erronée ? Un peu, beaucoup, sur les bords ? Qu’est-ce que le « contenu d’une politique publique » ? Le gouvernement s’occupe-t-il d’autre chose que de mettre en œuvre une politique publique ?
    Donc, il est désormais interdit de « parler politique » sur Internet. Qu’est-ce qu’une diffusion « à grande échelle » ? À partir de combien de destinataires sort-on la grande échelle ? Dix ? Vingt-huit ? Cent trente ? Qui va juger de tous ces critères ? Le gouvernement ? Exemple concret : « Je promets d’inverser la courbe du chômage. » Est-ce une information erronée sur le contenu d’une politique publique, diffusée à grande échelle, et donc passible d’amende lourde ?
    Alors, avant de faire suivre une info, branchez-vous sur « Hoaxbuster », « Hoaxkiller » ou « Hoax-ce-que-vous-voulez », tournez sept fois votre doigt sur la touche « Envoyer » avant d’appuyer. Ce geste, jusqu’alors anodin, peut vous coûter extrêmement cher.

    Sur le site de l’Assemblée nationale, face à cet amendement discuté il y a deux jours, figure la mention « Retiré ». Peut-être ? Impossible de savoir.
    Il n’empêche qu’il y a des élus suffisamment tordus pour avoir pensé qu’une mesure de pure police politique pouvait passer dans notre beau pays « patrie des droits de l’homme ».
    Cela fait froid dans le dos.

    Yannik Chauvin

    http://fr.novopress.info/

  • Xavier Raufer : « Ces gens-là nous ont désarmé moralement »

    Xavier Raufer, docteur en géographie est enseignant et conseiller de plusieurs hommes politiques. Il est unanimement reconnu comme l’un des meilleurs experts du terrorisme international.

    Monde et Vie : Le Président de la République nous a décrétés en guerre avec l'État islamique. Mais que sait-on de l'État islamique ?

    Xavier Raufer : Il y a un principe qui n'est pas nouveau, qui est connu depuis l'origine de la civilisation européenne, depuis la Grèce antique, c'est : Connais ton ennemi. C'est un principe fondamental que ce soit dans la pensée stratégique chinoise (Sun Tse) ou dans la plus ancienne pensée grecque de la guerre. J'observe que depuis l'émergence en 2013 de l'État islamique, on nous bassine sur ce que cette entité fait mais on ne nous dit pas ce qu'elle est. Alors que c'est le point fondamental pour avancer vers la compréhension des deux grands problèmes actuels: le terrorisme au Moyen-Orient et la question des migrants. Beaucoup fuient ou disent fuir l'État islamique. Bien sûr il y a beaucoup de réfugiés économiques qui veulent selon les mots de la bienséance « avoir une vie meilleure » mais ils disent fuir les coupeurs de têtes et c'est l'État islamique qui coupe les têtes. Il y a à la fois un problème sécuritaire et un problème d'invasion.

    Il faut mesurer la singularité de l'Etat islamique, rien à voir avec d'autres entités de guérilla, d'autres groupes armés. En deux minutes je peux vous expliquer ce qu'est le Hezbollah. Je ne le peux pas avec l'État islamique. Et je ne suis pas le seul. Le Président de la République comme Barack Obama ne le savent pas. Or, le meilleur moyen de perdre une guerre est de ne pas connaître son ennemi.

    Je vous donne un exemple : il existe une étude sur les 50 plus hauts membres de l'État islamique. Il n'y pas d'islamistes parmi eux. Il y a des clowns, des leurres comme al-Baghdadi.

    Les autres sont des anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein. Quand on étudie le résultat des écoutes sur la transmission des ordres, sur les lignes de commandements, Al-Baghdadi ne joue aucun rôle. La totalité du commandement est dans les mains des anciens officiers de Saddam. Ils ont eu une vie avant l'État islamique. Ils n'étaient pas spécialement religieux (cela aurait été mal vu), ils buvaient de l'alcool, leurs femmes n'étaient pas voilées. On nous dit : ce sont les méchants, mais leur réalité est beaucoup plus trouble que cela.

    Pourquoi ont-ils attaqué la France et pas un autre pays membre de la coalition ?

    Les gens qui sont dans l'illicite comme les criminels ou les terroristes agissent selon un principe immuable qui est l'effet de déplacement. Quand c'est trop dur à un endroit on va ailleurs. Dans cette optique la France a dû leur apparaître comme un ventre mou que l'on pouvait frapper.

    Maintenant que l'enquête commence à avancer, pouvons-nous retracer la somme d'erreurs d'analyse qui ont facilité l'action des terroristes ?

    Le 18 novembre devant les maires de France, le Président de la République a fait ce qu'il fallait faire : il a nommé l'ennemi. Quand le médecin pose un diagnostic, il nomme la maladie ; quand on découvre une comète, on lui donne un nom. Le fait de nommer fait exister. C'est le premier cours de science politique, la première heure de la première année : est souverain celui qui désigne l'ennemi. Le problème c'est que c'était le 7 janvier qu'il fallait le dire et pas le 15 novembre. Mais il y a eu un tel déferlement de « pas d'amalgame », une telle débauche de « vivre ensemble ». La bienséance a mis en place un dispositif d'aveuglement collectif. Ils nous ont désarmés moralement.

    Le Premier ministre nous dit qu'il va falloir s'habituer à la menace islamiste. Quels chantiers de réflexion sont encore devant nous ?

    Je ne veux pas entendre parler du fait que cela va durer, qu'il faut s'habituer. Rappelez-vous des groupes d'Abou Nidal, cette branche dissidente du mouvement palestinien, disparue après la guerre froide intitulée « Fatah conseil révolutionnaire ». Ils avaient commis des attentats contre nous, préparés depuis un camp retranché, dans le désert de Libye. Le Service action est descendu dans leur désert, 50 des leurs ont été exterminés et ils ne sont pas revenus chez nous. Il faut savoir porter la guerre sur le terrain de l'ennemi.

    Actuellement les bombardements sont de la communication, ils n'ont pas d'intérêt. Prenez un exemple. Il y a un mois, l'État islamique a eu un problème de trésorerie le poussant à réduire la solde de ses mercenaires de 300 à 100 dollars. Parmi eux il y a eu immédiatement 200 à 300 désertions vers Jabat-al Nosra qui reçoit encore l'argent de l'Arabie Saoudite. Ils sont comme les grandes compagnies de mercenaires du Moyen Âge et de la Renaissance. J'aimerai bien savoir qui nous bombardons car d'une semaine à l'autre les mêmes hommes, avec les mêmes barbes et les mêmes kalachnikovs sont chez les "méchants" et ensuite, selon les critères de M. Fabius, chez les "gentils".

    Il faut anticiper les menaces au lieu de courir derrière. C'est bien de trouver des appartements conspiratifs ou des fourgonnettes pleine de kalachnikovs mais c'est mieux de le faire avant qu'il y ait 130 morts. Dotons-nous des instruments pour arriver à ce résultat. On rougit d'avoir à formuler ce type d'évidence mais ceux qui nous gouvernent sont tellement K.O. qu'il faut bien les leur rappeler.

    Propos recueillis par André Ringwald monde&vie  23 novembre 2015