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insécurité - Page 815

  • Deux poids deux mesures : le Figaro ne parle pas d’acte raciste après le meurtre d’un noir en Israël

    Imaginons qu’en France après les attentats du 11 janvier, une foule de blancs se mette à battre à mort un homme pris pour un jihadiste et à empêcher les secours d’arriver tout en criant « mort aux arabes »… Nul besoin de décrire le déchaînement médiatique. Une chape de plomb émotionnelle s’abattrait sur le pays pendant plusieurs semaines.
    En Israël, un noir a été lynché à mort aujourd’hui par une foule en colère.Lefigaro.fr fait un article de plus de 30 lignes sur le sujet (voir ici), sans jamais mentionner le mot racisme pour décrire les motivations des meurtriers… Un véritable exploit littéraire !

    N’oublions pas que le propriétaire du journal n’est autre que Serge Bloch Dassault.

    http://www.contre-info.com/

  • « Toutes les Françaises sont des putes » : la motivation raciste du viol d’Evry non retenue

    « T’es blanche, tu manges du porc, on va te violer. Toutes les Françaises sont des putes ». Les juges ne retiennent pas la motivation raciste dans l’affaire du viol d’Evry… Ces sombres petites fientes étrangères méritent une balle dans la tête, pourtant ils ressortiront un jour de prison sans même avoir à répondre de leur haine des Français.

    En mars 2014, une jeune fille blanche de dix huit ans sort du RER. Sous la menace d’un couteau elle est entraînée par trois Turcs et un Marocain dans un terrain vague. Et pendant deux heures elle est violée à plusieurs reprises. Torturée. Battue jusqu’au sang.

    Durant l’instruction, les mis en cause avaient avancé des motivations racistes. Lors de sa garde à vue, le plus âgé avait ainsi lancé : « Quand je sortirai, je niquerai la France. » Un autre avait demandé ses origines à la victime. Et un troisième déclaré s’en être pris à cette jeune fille parce qu’elle était française et qu’il n’aime pas les Françaises. Des éléments que les autorités policière et judiciaire locales avaient refusé de confirmer à l’époque.

    L’information avait été relayée sur Internet et les réseaux sociaux, accusant les médias et les politiques de cacher la vérité sur un fait divers tragique survenu dans la ville du Premier ministre, Manuel Valls.

    «J’ai été amené à gérer les choses avec le maire de Courcouronnes (Stéphane Beaudet, Les Républicains). Il y avait eu des consignes de diète médiatique, à la demande des parents. Ce n’était pas pour l’image de la ville», assure Francis Chouat (PS), le maire d’Evry. Au final, la dimension raciste n’a pas été retenue.

    « Les juges ont choisi de retenir les qualifications les plus graves de viols et d’actes de tortures et barbarie, qui font encourir la peine la plus forte. Y ajouter l’injure raciale ne change rien à la peine encourue, confie une source proche du dossier. Mais ces propos ont été évoqués et seront abordés lors du procès. » Le Parisien via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Des dignitaires du Proche-Orient ont-ils commandité l’attentat de Charlie Hebdo ?

    Une interview parue ce dimanche dans Le Parisien jette un éclairage nouveau sur les attentats du début de l’année, attentats qui furent l’objet d’une récupération sidérante de la part du pouvoir en place. Pourtant, dans cette interview, Valérie M, la dernière compagne de Charb (le directeur de l’hebdomadaire visé par l’attentat) donne une version différente de celle officiellement acceptée (des islamistes plus ou moins isolés qui auraient agi seuls ou avec la complicité de daesh). Elle s’étonne elle-même qu’au niveau de la justice, aucune recherche n’aille dans un sens alternatif.

    D’abord, elle replace les choses dans leur contexte : L’hebdomadaire allait très mal, étant à la limite de la cessation de paiement, ce qui nécessitait des apports d’argent frais pour qu’il puisse continuer à vivre. Il avait bien fait appel à ses lecteurs, mais l’appel fut infructueux, en tout cas les sommes récoltées restant bien inférieures aux besoins. C’est pourquoi, toujours selon Valérie M (qui, rappelons-le, était intime de Charb, puisque sa dernière compagne), Charb a dû trouver d’autres financiers. Et Valérie M d’ajouter : « Dans cette quête, il a été mis en relation avec beaucoup de personnes différentes, parmi lesquels des hommes d’affaires, notamment du Proche-Orient, avec qui il passait des soirées. Il n’a jamais voulu me dire qui était l’intermédiaire qui lui permettait de rencontrer ces personnes. Il le désignait simplement en disant « mon contact ». En rentrant de ces soirées, il rigolait en me disant qu’il leur avait fait du charme, que ces gens-là étaient capables de lâcher 100 000 € comme on en dépense 10. Je n’ai jamais su non plus qui étaient ces riches hommes d’affaires. »

     

    Qui étaient réellement ces personnes promettant de financer un hebdomadaire insane, christianophobe, islamophobe, incarnant la laïcité dans sa version la plus détestable ? On ne le sait pas et Valérie M reproche aux enquêteurs de ne pas chercher à le savoir. Et en effet, c’est la bonne question. Car, en filigrane, il semble bien que ces gens, dont on sait qu’ils sont originaires du Proche-Orient, ont dû collecter des informations essentiels au contact du directeur de Charlie Hebdo, notamment pour connaître le lieu et l’heure où l’équipe de rédaction se réunissait. Il faut savoir que depuis l’incendie criminel des locaux de l’hebdomadaire en novembre 2011, toutes ces informations étaient secrètes et très peu étaient les personnes qui les savaient. Pourtant les frères Kouachi, eux, les connaissaient quand ils ont commis leur attentat. Comment les ont-ils connues ? Cette question reste pour le moment sans réponse !

    En réalité, ce qu’esquisse Valérie M., c’est que les personnes que Charb rencontrait (pensant qu’elles auraient été des mécènes pour le journal) auraient, en réalité, pu être les commanditaires de l’attentat. Charb, dont on sait que l’intelligence n’était pas le point fort, ne semblait s’être rendu compte de rien, pensant parler à des amis, là où il y parlait à ses futurs assassins. Ceci est corroboré par Patrick Pelloux, collaborateur de l’hebdomadaire, qui dit lui : « Je sais aussi qu’il [Charb] se démenait pour trouver de l’argent, même s’il était très discret là-dessus. Il m’a dit qu’il voyait des gens riches, des banquiers, des hommes d’affaires, mais je n’ai pas su qui exactement. En tout cas, il m’avait dit une fois en riant que certaines personnes qu’il voyait n’étaient pas vraiment dans l’esprit du journal, mais ce qui lui importait, c’était de sauver Charlie. »

    http://www.contre-info.com/des-dignitaires-du-proche-orient-ont-ils-commandite-lattentat-de-charlie-hebdo#more-39604

  • Manifestation des policiers sous les fenêtres de Christiane Taubira

    Reportage à Paris Armel Joubert des Ouches pour Réinformation.tv

    Manifestation des policiers sous les fenêtres de Taubira from Reinformation.tvon Vimeo.

    Michel Janva

  • Frappes de drones US : un nouveau lanceur d’alerte déballe

    C’est l’une des toutes dernières scènes de « Citizen Four », le documentaire de Laura Poitras sur Edward Snowden, oscarisé l’an passé. On y voit le lanceur d’alerte se faire expliquer par le journaliste Glenn Greenwald la teneur de nouvelles informations obtenues par une personne présentée comme une source inédite.

    Un autre « whistleblower ». Qui lèverait, cette fois, le voile sur les frappes de drones américaines menées à l’étranger, notamment à partir d’une base située en Allemagne.

    Lire la suite sur Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • Pourquoi le suicide de la Turquie ?

    Ex: http://www;europesolidaire.eu

    On peut se demander par quelle pathologie sociale un peuple de 77 millions d'habitants, jouissant de potentialités qui pourraient faire envie à la plupart des Etats européens, se laisse emporter par des réflexes venus du fond des âges, dont on pensait qu'avec Ataturk et surtout depuis les dernières années, quand il postulait l'entrée dans l'Union européenne, il avait commencé à se débarrasser.

    La question se pose plus particulièrement à l'égard des 15 à 20% de turcs occidentalisés qui auraient parfaitement leur place dans l'Union européenne, et qui se laissent entrainer comme les autres au désastre.

    Lors d'un séjour au Japon le 7 octobre, suivant un passage en France et en Belgique, le président Recep Tayyip Erdogan avait affirmé qu'il était préparé à se confronter avec la Russie, non seulement au sujet de violations supposées de son espace aérien, mais concernant l'intervention russe en Syrie, coupable de soutenir Bashar al Assad dans sa lutte contre l'Etat islamique (EI). Erdogan aurait ce faisant, a-t-il dit, le plein soutien des Etats-Unis et de l'Otan. Entre les lignes, on pouvait lire qu'il était ainsi prêt à provoquer un affrontement entre les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales.

    Mais dans quels buts? Les attentats ayant frappé des manifestants pro-kurdes du parti Démocratique du Peuple (HDP), les 10 et 11 octobre peuvent peut-être suggérer quelques réponses. Il a été peu observé par la presse internationale que la police turque avait dès après les attentats puis lors des défilés de deuil ultérieur , attaqué aux gaz lacrymogènes les militants du HDP. De même le premier ministre intérimaire Ahmet Davutoglu avait interdit tout reportage sur ces attentats, ce qui ne fut d'ailleurs pas observé.

    Manifestement, pour Erdogan, l'ennemi à combattre sont les Kurdes. C'est d'ailleurs contre eux en Syrie qu'il réserve ses frappes aérienne, ménageant soigneusement les combattants de l'EI.  Il a été dit que ce faisant, il espère rallier les éléments turcs les plus conservateurs en vue de redonner une majorité absolue à son parti, l'AKP, aux prochaines élections du 1er novembre. Mais faire porter à Erdogan, autocrate mégalomane, la responsabilité du désastre menaçant aujourd'hui la Turquie, ne suffit pas. Ni Erdogan, ni son parti l'AKP, représentant les intérêts des riches industriels simultanément avec ceux des musulmans les plus arriérés, ne suffit pas. Il faut voir dans tout ceci la main, non comme l'on disait jadis de Moscou, mais de l'Amérique. 

    La main de l'Amérique

    Là encore, comme dans d'autres parties du monde, notamment en Ukraine, la responsabilité de cette descente aux enfers repose essentiellement sur la politique américaine. On dira qu'il est facile de faire des Etats-Unis la cause de tous les maux qui accablent l'Europe et le Proche -Orient. Cependant, il est difficile de nier que depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Empire américain avait décidé de lutter par tous les moyens, hors l'affrontement atomique, contre l'URSS d'abord, la Russie ensuite.

    Ce furent d'abord la création de l'Union européenne puis de l'Otan, utilisées comme bastion avancés pour contenir puis faire reculer la Russie. Ce fut plus récemment l'embrigadement de la Turquie dans cette lutte. Si celle-ci, avec sa position géographique et ses richesses potentielles, avait rejoint la couronne d'Etats musulmans plus ou moins sensibles à l'influence de Moscou, une bonne part de la ceinture de sécurité, potentiellement offensive, dont l'Amérique avait réussi à entourer la Russie s'effondrait.

    Pour cela la diplomatie, l'armée et la CIA firent tout ce qu'elles pouvaient pour soutenir en Turquie des archaïsmes dont la plupart des Etats européens avaient réussi à se débarrasser: illusion de pouvoir créer un Etat islamique turc lointain successeur de l'Empire ottoman, refus d'une fédéralisation entre l'Etat turc et le Kurdistan turc, maintien de l'influence d'un islam rétrograde, anti féministe et anti-ouverture, acceptation de la domination au plan gouvernemental de partis directement représentants des maffias, répression de la minorité sociologique moderne proche de l'Europe à tous égards...Ajoutons que sous la pression américaine la Turquie avait du renoncer à servir de "hub" au gazoduc proposé par la Russie, prématurément nommé Turkishstream.

    Plus récemment, l'Amérique avait quasiment obligé la Turquie à servir de base arrière à l'Etat islamique (EI) lorsqu'il lui était devenu impossible de financer ouvertement celui-ci. Ceci au moment où les Kurdes du Parti de l'Union Démocratique, le PYD - le parti kurde syrien, qui administre le Kurdistan syrien depuis trois ans et qui est proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK en Turquie - combattaient l'EI à Kobané.

    Les Etats-Unis acceptèrent de laisser faire les bombardements turcs contre les positions kurdes en Syrie au moment où ils avaient prétendu inclure la Turquie dans la coalition d'Etats arabes initialisée par Obama et prétendant frapper l'EI en Irak et en Syrie. Dans le même temps, la Turquie était implicitement encouragée à faire passer renforts en matériels et combattants djihadistes destinés à l'EI, par sa frontière plus que poreuse avec la Syrie. Il y a tout lieu aussi de penser qu'elle a été incitée à abriter plus de 2 millions de réfugiés, non pas en vue de sauver ces derniers, mais d'en faire à terme la source de flux de migrants destinés à déstabiliser ceux des Etats européens qui montraient, telle l'Allemagne et la France dans la formation dite « Normandie », des velléités de rapprochement avec la Russie.

    Quant aux causes précises des derniers attentats, elles demeureront sans doute toujours ignorées, même si certains groupes manipulés les revendiquaient dans quelques jours. Disons que les manifestants démocratiques à Ankara, il est vrai petite minorité pourchassée, en butte elle-même à des attentas fomentés par le régime, comme l'est Selahattin Demirtas, co-dirigeant du HDP, tiennent clairement Erdogan et ceux qu'ils appellent sa clique de tueurs en série, responsables d'avoir provoqué l'attentat. Ceci afin que les forces conservatrices, effrayées , se rapprochent de l'AKP, le parti « islamo-conservateur » d'Erdogan, notamment lors des élections du 1er novembre, ou mieux encore, afin que ces élections soient reportées indéfiniment.

    Comment, a dit Demirtas, admettre qu'un Etat tel que l'Etat turc, disposant d'un réseau d'informateurs considérable (ndlr. directement informés du reste par la CIA et la NSA), n'ait pas eu vent de la préparation d'un attentat de cette ampleur. Aucun orateur du HDP, non plus qu'à ce jour du PKK, n'est allé cependant jusqu'à mettre en cause, comme nous le faisons ici, sinon directement, du moins indirectement, la responsabilité de Washington. Une certaine prudence reste nécessaire en Turquie.

    Notes

    Pour mieux s'informer sur la Turquie et sur le Kurdistan turc, on lira les articles de Wikipedia, qui semblent à première vue très objectifs

    Jean Paul Baquiast

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Ils veulent assassiner vos parents

    Lu dans Le Petit Daudet, publication de La Ligue du Sud :

    B"C’est une affaire que les partisans acharnés de l’euthanasie avaient voulu monter en épingle pour soutenir leurs thèses morbides. Et c’est une affaire qui a fini par les desservir tant les faits sont accablants. Nicolas Bonnemaison, ancien médecin urgentiste angevin, avait accéléré la mort de sept de ses patients sans les en informer, ni même de prendre soin de converser avec leurs familles. Matériellement, il les a donc assassinés.

    Mais cela n’émeut pas Michèle Delaunay, ministre, et Jean-Jacques Ameisen, président du Comité Consultatif National d’éthique, qui sont venus à la barre défendre celui qui donna la mort à ces pauvres patients dits « en fin de vie ». L’épouse du praticien est allée jusqu’à prétendre que tout cela n’était pas bien grave car Nicolas Bonnemaison mettait fin à des agonies, déshumanisant ainsi l’ensemble des malades en proie à une affection qui pourrait leur être fatale. Nicolas Bonnemaison représente une pratique médicale tout à fait ignorante du respect de la fin jusqu’à son terme naturel. Il le revendique d’ailleurs : «J’ai agi en médecin comme je le conçois, jusqu’au bout du bout». Or Jacques Bompard rappelait dernièrement à l’assemblée nationale qu’elle était la lettre originale du serment d’Hippocrate : « J’utiliserai le régime pour l’utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement ; mais si c’est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle. Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. De même, je ne remettrai pas non plus à une femme un pessaire abortif.»

    Evidemment les manipulations sont aisées sur le sujet de la fin de vie. Les officines habituellement concernées par la promotion de la mort sur la vie l’ont d’ailleurs bien démontré : elles truquaient récemment des sondages pour affirmer que tous les Français étaient favorables à l’euthanasie, et prétendaient ne pas aller au-delà de simples modifications techniques, alors qu’elles défendent dans leur réunion l’euthanasie pour détresse psychologique et l’euthanasie des mineurs. En l’occurrence le professeur Bonnemaison utilisait deux substances : le Norcuron et l’Hypnovel qui ont des effets létaux bien connus. Une véritable affaire des poisons

    La question de la fourniture de soins palliatifs et de la formation humaine et technique des personnels soignants se pose bien entendu. Mais il faut rappeler qu’en séance à l’assemblée nationale, la majorité socialiste a refusé un amendement sur l’extension du financement des soins palliatifs. Ce qu’il faut donc comprendre de ce procès c’est la mobilisation de l’appareil d’état en faveur de l’extension de la culture de mort dans un procès qui ne revient pourtant qu’à des assassinats. Comble de la provocation, Michèle Delaunay a ajouté à la fin de l’audience : «La loi ne pourra jamais tout résoudre. Jamais. Il y a aura toujours, à un moment, un colloque singulier entre le médecin et la personne qui va mourir. Et dans ce moment, la loi doit se retirer sur la pointe des pieds. » C’est énorme après que les socialistes aient insisté pour légaliser de fait le suicide lors de la loi dite sur « les nouveaux droits des patients en fin de vie » que Jacques Bompard a ardemment combattue. Il faut dire que lors du procès Bonnemaison le fils d’une femme de 92 ans a témoigné en disant : « il m’a privé de mes droits, de mes adieux ». Glaçant."

    Michel Janva

  • L’impuissance avérée de Christiane Taubira

    L’impuissance avérée de Christiane Taubira

    Depuis le début de l’année 2015, et jusqu’à aujourd’hui, il paraîtrait que 237 condamnés de droit commun qui auraient bénéficié d’une permission de sortie (pour divers motifs bien précis) auraient « oublié » de retourner entre les quatre murs de leur prison.

    Si j’étais (par exemple) marocain, condamné à cinq années de prison, et si je bénéficiais d’une permission de sortie pour (toujours par exemple) assister à l’enterrement de mon frère, il faudrait que je sois le dernier des cons pour rentrer le soir même me coucher dans ma cellule. Dès le lendemain, je me promènerais tranquillement sur la place Jemaa-el-Fna à Marrakech en me tordant de rire sur la connerie de cette justice de France qui me permet de sortir sans avoir même à m’évader.

    Ce qui n’empêche pas d’ailleurs les évasions, lors de combats de boxe ou de matchs de basket-ball organisés pour divertir les condamnés, pendant les applaudissements généraux ! L’un de ces 237 « permissionnaires » n’est d’ailleurs pas rentré car il a subi la peine de mort : il avait voulu « se faire un flic ». Le garde des Sceaux, notre « illustre » Christiane Taubira, a, comme on s’y attendait, ordonné immédiatement et séance tenante une enquête. Pourquoi ?

    Ignore-t-elle que des permissions sont accordées ?

    Ignore-t-elle le nombre exact de permissionnaires qui ne rejoignent pas leurs cellules à l’issue du délai de liberté qui leur est accordé ?

    Ignore-t-elle les raisons pour lesquelles les JAP (juges d’application des peines) accordent si facilement ces permissions ?

    Va-t-elle prendre des sanctions contre ces JAP qui sont complices de la fuite de ces condamnés et, depuis la semaine dernière, d’un policier abattu qui lutte actuellement pour rester en vie ?

    Non, elle envisage, pour le moment, de faire escorter les permissionnaires… la belle blague ! Elle aurait pu, également, envisager de les doter de ce fameux bracelet électronique… autre belle blague !

    Quelle drôle de garde des Sceaux nous avons ! Nous attendons avec impatience le résultat de l’enquête qu’elle a « ordonnée », devenue soudain prioritaire, et nous risquons de l’attendre longtemps !

    J’écrivais récemment sur Boulevard Voltaire que trop de laxisme de la justice avait abouti, dans certains pays, à la naissance de groupuscules policiers décidés à réparer les lacunes de leurs justices, les Escadrons de la mort en Amérique du Sud, la Main rouge en France, etc.

    Prenons garde et espérons que nos forces de l’ordre gardent leur sang-froid, mis à rude épreuve depuis quelques années !

    Manuel Gomez

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuuAZpVAATeUAbWzO.shtml

  • Des milliers de policiers en colère sur la Place Vendôme