Beaucoup de nos patriotes soulignent une somme de renoncements successifs dans la société française pour expliquer la situation actuelle. Est-ce une réalité ?
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Beaucoup de nos patriotes soulignent une somme de renoncements successifs dans la société française pour expliquer la situation actuelle. Est-ce une réalité ?
Source : Les 4 Vérités
Ce qui s’est passé vendredi 13 novembre au soir était prévisible, et prévu par les autorités. Cela a été l’ensemble d’attentats le plus grave commis sur le sol français depuis l’époque de la guerre d’Algérie.
Je l’écris avec une infinie tristesse, mais je l’écris quand même : il y aura d’autres attentats, plus graves sans doute. C’est ce que pensent les services de renseignement français et européens. C’est ce que pensent les juges en charge des affaires terroristes.
J’ai traité de cela dès les attentats du mois de janvier contre « Charlie Hebdo » et contre l’épicerie Hypercacher de Saint-Mandé. Je suis revenu sur le sujet lors de l’attentat manqué contre une église à Villejuif, puis lors de la décapitation d’un entrepreneur à Saint-Quentin Fallavier. J’y suis revenu lors de l’attaque (manquée encore) contre un train Amsterdam-Paris, qui aurait pu être un atroce carnage.
J’ose espérer, sans y croire, que le gouvernement va enfin prendre les mesures qui devraient s’imposer, et tirer les conséquences de ce qui se dit de manière de plus en plus explicite : nous sommes en guerre. Et toute guerre implique de prendre des mesures de guerre.
C’est une guerre différente de toutes les guerres que la France a dû affronter dans le passé, parce que c’est une guerre menée essentiellement par le biais d’un terrorisme plus délétère que les terrorismes qui l’ont précédé : le terrorisme djihadiste.
Ce terrorisme-là n’a que fort peu à voir avec celui pratiqué en son temps par les groupes d’extrême gauche.
C’est un terrorisme émanant de gens qui veulent mourir et devenir shahid, martyr de l’islam. C’est, on l’a vu vendredi, un terrorisme qui peut aller jusqu’à l’attentat-suicide.
Cela fait des années que les gouvernements français sous-estiment les dangers du terrorisme djihadiste ou adoptent à son égard des politiques et des positions à géométrie variable : les positions de la France concernant des groupes tels que le Hezbollah ou le Hamas sont toujours loin d’être claires, et les groupes que la France soutient en Syrie, en se mettant à la remorque de l’administration Obama, sont des groupes hostiles à l’État Islamique, mais issus d’Al Qaïda.
Cela fait des années aussi que des décisions criminelles sont prises en matière géopolitique : ainsi le renversement de Mouammar Kadhafi en Libye, qui a débouché sur une dissémination d’armes dans toute l’Afrique subsaharienne, et sur la transformation de la Libye en base arrière de groupes islamistes.
Il faut ajouter que des quartiers entiers de diverses banlieues sont devenus des zones de non-droit, que des imams dans de multiples mosquées transmettent un discours de haine envers l’Occident, et que de nombreuses prisons françaises sont tenues par des chefs de bande au service du djihad.
L’invasion de l’Europe depuis la Libye, puis, depuis la Syrie, avec la complicité de la Turquie d’Erdogan, n’arrange rien.
Il est avéré que des gens formés au djihad en Syrie ont contribué aux attentats.
Il est extrêmement tard.
Des cellules dormantes existent qui peuvent être activées à tout instant. Des centaines de djihadistes sont à même de passer à l’action.
Des sondages réalisés par des instituts étrangers montrent qu’au sein de la population musulmane installée en Europe, il existe une proportion très inquiétante de gens qui ont de la sympathie pour le djihad, et qui peuvent, dès lors, être complices.
Faut-il le rappeler ? Quand les attentats du onze septembre ont eu lieu, il y aura bientôt quinze ans, un président des États-Unis, George Walker Bush, a tenté de sonner l’alerte.
Nul ou presque en France n’a voulu entendre. Chirac et Villepin se sont faits chefs de file de la haine anti-américaine…
Quand un homme aux sympathies islamistes explicites, Barack Hussein Obama, l’a remplacé, tout le monde ou presque en France s’est extasié. Ce président a laissé naître et croître l’État Islamique : les résultats sont là.
L’offensive djihadiste commence à peine.
Ne pas la voir pour ce qu’elle est, et ne pas en tirer les conclusions requises, sera, le cas échéant, suicidaire.
Hollande a dit que la France serait impitoyable. On peut penser que ce ne sont que des mots…
http://fr.novopress.info/195057/attentats-paris-regarder-djihad-en-face/#more-195057
La tragique soirée du vendredi 13 novembre constitue assurément un tournant. C'est un choc que nous inflige l'histoire. Un choc brutal, terrible, car il nous place face à nous même. Pour nous autre au C.N.C., ce mauvais scénario de film d'horreur, bien réel, prend une dimension toute particulière. Nous faisons parti de cette génération, avoisinant la trentaine, fréquentant les concerts de rock – ou de metal – et qui aurait pu être fauché par les balles des islamistes de Daesh. Et puis il y a aussi ceux qui étaient au stade de France et qu'un miracle a du épargner, car personne en semble s'expliquer pourquoi les nouveaux « chahid » de l'islamisme se sont fait exploser après le début du match et pour faire un si faible nombre de victime. Miracle qui renforcera la foi de notre camarade Marceau, qui assistait à cette confrontation footballistique. Très vite nous avons du nous enquérir de la santé de nos camarades parisiens. Les nouvelles étaient bonnes.
J'aimerais, de façon assez solennelle, et avant de trancher dans le vif du sujet, que nous ayons tous une pensée pour les victimes et leur famille. Contrairement à Charlie, cette fois, c'était nous, la jeunesse française, les « babtous » qui étions visés. Et ce vendredi 13 ou n'importe quel autre jour, cela pouvait et pourrait être l'un d'entre-nous, dans un concert, à la terrasse d'un café ou attablé à un restaurant. Il n'y a rien de sulfureux, de scandaleux, de dégénéré à pratiquer ce type d'activités. Cela m'invite d'ailleurs et de façon parfaitement transparente à écrire tout le mépris que j'ai pour les déclarations de Jérôme Bourbon. J'ai entendu le récit de certains rescapés, dont ce jeune homme qui, malgré la présence proche des islamistes, n'a pas hésité à sauver une femme qui s'accrochait péniblement à une fenêtre. Après son acte héroïque, il fut repéré par les assassins et pris comme otage. Situation qu'il n'aurait pas connu si il n'avait pas pris le temps nécessaire à sauver cette jeune femme. Il y a une véritable noblesse européenne chez ce type que Jérôme Bourbon devrait méditer. Dominique Venner attachait de l'importance à la tenue et quand je vois et lis Jérôme Bourbon, j'y vois sur cette affaire l'antithèse du Samouraï d'Occident. Jamais Dominique Venner n'aurait accumulé les déclarations stupides dont fut auteur le rédacteur en chef de Rivarol à la suite de ce triste vendredi 13.
Minute publie la réaction de Jean-Claude Bourret, ancien présentateur des journaux télévisés de TF1 dans les années 1970 et 1980, intitulée « Rassuré » :
« Quand j’entends toutes les mesures gouvernementales pour lutter contre les extrémistes, je suis rassuré.
D’autant qu’il y a peu, ce même gouvernement a été incapable de faire dégager une quarantaine de gens du voyage qui ont barré et en partie détruit une autoroute fin août (et toujours aucune arrestation neuf semaines après), incapable également de rétablir l’ordre face à d’autres gens du voyage qui ont barré une route et une voie de chemin de fer en faisant brûler des voitures de particuliers il y a une quinzaine près de Grenoble...
Rassuré d’entendre le ministre de l’Intérieur ce soir sur France 2 révéler qu’en France une trentaine d’imams radicaux ont été expulsés (mais combien ont-ils fait basculer d’esprits faibles, toujours parmi nous ?) et que “plusieurs dizaines” de cas étaient en cours d’instruction.
Rassuré aussi d’entendre le martial M. Sarkozy partir en guerre contre les insuffisances sécuritaires de son successeur, alors qu’il a supprimé 12 700 policiers et gendarmes lorsqu’il était aux affaires.
Rassuré de voir le courage et la dignité de centaines de Parisiens venus sur les lieux du drame, courir comme des perdus parce qu’une “rumeur” folle, sans la moindre explosion, laissait croire “qu’ils étaient revenus”.
Rassuré d’entendre l’opposition proposer les solutions les plus ubuesques comme la mise immédiate en prison de tout suspect doté d’une fiche S alors qu’il suffit de les fusiller à vue… Oui, il y a encore du travail pour mériter le qualificatif de “civilisation”. »
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Lors de son allocution lundi devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, François Hollande a avancé un certain nombre de propositions trois jours après les attentats qui ont ensanglanté Paris. Au nombre de celles-ci figurent la destitution de la nationalité chez les binationaux « condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme » ; la création de 2.500 emplois supplémentaires dans la justice, 5.000 emplois supplémentaires dans la police et la gendarmerie ; la création d’une « garde nationale » formée de « réservistes » de la Défense ; l’approbation avant la fin de l’année du fichier européen des passagers aériens (PNR) pour « assurer la traçabilité du retour des djihadistes et les interpeller ». Dans un communiqué, Marine Le Pen déploré cependant le refus de « reconstituer nos frontières nationales de manière définitive » et de mettre un terme à « la politique d’accueil des migrants », alors qu’elle est « une voie cachée potentielle des terroristes pour frapper la France ». « Plus grave, François Hollande a totalement occulté le combat indispensable à mener contre l’islamisme en tant qu’idéologie, notamment par la fermeture des mosquées salafistes, le renvoi des imams étrangers prêchant la haine, et la lutte contre toutes les formes de communautarisme. Rien non plus sur le nettoyage indispensable des caves et des banlieues gangrenées par tous les trafics.
« Les conditions d’une sécurité retrouvée (…) incluent inévitablement le retour définitif aux frontières nationales, la fin de l’immigration massive et la lutte implacable contre l’islamisme» a encore assuré Marine Le Pen. Toutes choses évoquées également par Bruno Gollnisch, qui a aussi insisté sur le volet culturel, éducatif du combat à mener dans une vidéo postée hier sur ce blogue.
Les Français constatent aussi, avec une interrogation, voire une incompréhension majeure teintée de colère que depuis les attentats de janvier, qu’aucunes opérations d’envergure, similaires aux centaines de perquisitions menées ces derniers jours dans un certain nombre de banlieues plurielles, n’avaient été décidées par MM. Hollande, Valls et Cazeneuve. Pourquoi ?
L’ancien juge anti-terroriste Marc Trévidic le confiait dans un entretien accordé à Mathieu Delahousse, et il le répète depuis de longs mois, la France n’a pas d’autres choix que de passer rapidement à la vitesse supérieure, prendre toute la mesure des périls qui pèsent sur sa sécurité intérieure : « Le nombre de personnes sous surveillance est devenu problématique. Il existe autant d’individus à surveiller que d’agents de la Direction générale de la sécurité Intérieure (DGSI), il faut se rendre compte de cela ! Nous sommes en face d’un sous-dimensionnement évident, problématique (…) L‘Etat islamique peut aujourd’hui recruter à foison. Les effectifs de jeunes gens prêts à passer à l’action peuvent lui sembler inépuisables (…). L’Etat islamique est dans une position de force incroyable, à la tête d’une armée qui paraît illimitée (…). On est tellement sous-dimensionné par rapport à la menace qu’il faut doubler les effectifs dans les directions de renseignement et les services judiciaires (…). Les jours les plus durs, les plus sombres, risquent d’être devant nous. »
Le 16 novembre devant le Congrès, François Hollande a affirmé que «les actes de guerre de vendredi ont été décidés, planifiés en Syrie, ils ont été organisés en Belgique, perpétrés sur notre sol avec des complicités françaises. Ils poursuivent un objectif bien précis: semer la peur pour nous diviser ici et nous faire pression pour nous empêcher là-bas, au Moyen-Orient, de lutter contre le terrorisme ».
Le président de la République semble ( ?) avoir enfin pris la mesure du danger en se ralliant à la nécessité d’une coalition plus large, non cantonnée à l’Otan, incluant les Russes, pour casser les riens à l’Etat islamique. Un objectif prioritaire, autrement plus important que les obsessions incompréhensibles ( ?) de Laurent Fabius sur l’élimination de Bachar el Assad.
Sur son blogue, Jacques Bordes notait d’ailleurs que les « ubuesques conditions que Fabius pose à l’entrée de Moscou à une grande coalition contre Daech, alors que les Russes lâchent tous les jours dix à vingt fois le tonnage de bombes que nous venons de larguer sur Raqqa – commence à faire tache dans le paysage géostratégique. Raqqa est-il le début de la fin de cette exception française de cinq ans ? Espérons-le. Assurément, le départ de Laurent Fabius du Quai d’Orsayserait un signe fort que de plus en plus de chancelleries accueilleraient avec soulagement ».
Bref, il a fallu attendre 10 mois et le carnage du 13 novembre pour donner un coup de pied dans le nid de frelon des fous d’Allah, pour que le sommet de l’Etat donne les ordres, l’impulsion nécessaire. De même, hormis ces dernières 72 heures, depuis septembre, nos avions de combat engagés au sein de la coalition contre l’Etat islamique, n’ont largué que quelques bombes contre les positions des miliciens djihadistes,
Cette nuit, la capitale de l’EI, Raqqa (Syrie), a de nouveau été attaquée par l’aviation française et un assaut policier a éaté donné à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) très tôt ce matin, contre la planque supposée du commanditaire des attentats de Paris, le « Belge» Abdelhamid Abaaoud. Trois islamistes auraient perdu la vie dans l’opération après des tirs contre les forces de l’ordre, dont une femme qui aurait actionné sa ceinture d’explosifs, trois autres ont été interpellés.
Les personnes attachées aux symboles, aux signes que nous délivre l’Histoire, jugerons qu’il est emblématique que la France ait été attaquée dans sa capitale certes, mais aussi dans la plaine Saint-Denis, où comme le notait Dominique Setzepfandt, «à quelques centaines de mètres du méridien de Paris», «se trouvait l’omphalos de la Gaule, ce sanctuaire central dont parle Césardans De bello Gallico. C’était là, selon toute vraisemblance que se dressait le tumulus de l’ancêtre de tous les Gaulois, le lieu où était vénéré le Teutatès celtique, protecteur de sa race, que les romains assimilèrent à Dis Pater et que les Francs, lorsqu’ils arrivèrent sur les bords de la Seine, qualifièrent de Mundgani (Munjoie), Protège pays...»
Montjoie Saint Denis, vieux cri de guerre des 43 rois de France qui reposent, en compagnie de 32 reines, de princes et de chevaliers, à Saint-Denis dans la basilique abritant 1500 ans d’histoire de France. Mais nécropole dans un état de délabrement indigne, malgré les récents travaux de restauration de sa façade occidentale, ce dont s’était ému voici déjà des années notre ami Karim Ouchikh.
Un mépris de notre identité, de notre longue mémoire, de nos racines françaises et catholiques au cœur d’un département emblématique de toutes les démissions, les lâchetés, les reniements, les aveuglements des partis du système. Bruno Gollnisch avait justement chois le parvis de la basilique Saint-Denis pour le lancement de sa campagne pour la présidence du FN, en septembre 2010. « La Seine-Saint-Denis » avait-il notamment déclaré, « ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kosovo pour la Serbie: berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère !». Des propos qui résonnent aujourd’hui avec une force accrue.
http://gollnisch.com/2015/11/18/monjoie-saint-denis-tout-un-symbole-2/
Michel Geoffroy, essayiste.
♦ Les odieux attentats islamistes du vendredi 13 novembre suscitent une émotion justifiée partout dans le monde civilisé. Mais l’émotion ne suffit pas.
Le problème vient de ce que le pouvoir est justement passé maître dans le registre émotionnel. Pour nous faire oublier ses responsabilités. Et ses lâchetés.
Pleure comme une femme…
On nous ressort tout l’attirail habituel avec force deuil national, hommages, monceaux de fleurs, minutes de silence, « marches blanches », petites bougies, défilé de ministres et de président dans les médias.
Lesquels médias de propagande nous montrent la mobilisation totale de nos forces de police et de nos forces armées, état d’urgence oblige. Les hélicoptères vrombissent et les sirènes hurlent. Et François Hollande de revêtir une nouvelle fois les habits de « chef de guerre ». Mais, hélas, après le carnage.
« Pleure comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme », aurait dit selon la légende la mère de l’émir Boabdil lorsqu’il fuyait sa citadelle de Grenade, reconquise par les rois catholiques. Nous y sommes, mais les rôles semblent inversés.
Trois fautes cardinales
Le terrorisme de fanatiques religieux est, certes, toujours difficile à combattre, surtout quand les terroristes n’ont pas peur de mourir. Mais ce n’est pas une raison pour passer sous silence les fautes commises en la matière par l’oligarchie au pouvoir. Et en la matière trois fautes cardinales ont été commises.
1/ D’abord le déni
La première faute a été le déni.
Le pouvoir n’a eu de cesse de nier la réalité de la menace islamiste – pour des raisons idéologiques avant tout, afin d’éviter « tout amalgame » et de ne pas faire « le jeu du Front national », sans doute. On a les priorités que l’on peut.
Le pouvoir ne voyait donc que des « loups solitaires », des « isolés » ou des « déséquilibrés ». Il nous expliquait que ces isolés s’autoradicalisaient sur Internet, mais qu’ils étaient au départ de « gentils garçons ». Et quand ils fonçaient dans un marché de Noël en décembre 2014 aux cris d’Allouah Akhbar, ce n’était somme toute qu’un malheureux accident de la circulation sans signification.
Le déni a continué même après les attentats de janvier 2015 : on nous a expliqué alors que des fascistes à barbe s’en prenaient aux valeurs de la République. Le mot islamisme n’était que très rarement prononcé, sans doute pour faire écho aux dires du Conseil représentatif des musulmans de France selon lesquels les tueurs ne pouvaient se réclamer de l’islam. Une façon théologique de dire : « Circulez, il n’y a rien à voir ».
Cachez cette meute que je ne saurais voir
Pour le pouvoir il ne pouvait y avoir aucune connexion entre islam et islamisme ni aucune relation entre islamisme et immigration.
Bien entendu, les alertes répétées des services de police, de gendarmerie ou bien les études de criminologues pointant la progression inquiétante de la radicalisation islamiste dans certaines franges de la population n’étaient pas prises en compte car contraires à la doxa officielle. De même qu’on n’a pas pris au sérieux l’annonce des islamistes se félicitant que des « combattants » entrent en Europe mêlés aux « réfugiés » que Mme Merkel aime tant et que nos gouvernants veulent installer partout.
On ne voyait officiellement que des « loups solitaires » : il n’était donc pas de bon ton de découvrir des meutes.
2/ Les Diafoirus du terrorisme
Le pouvoir s’est ensuite rendu coupable de naïveté.
Si le diagnostic est mauvais, on a peu de chances de soigner le malade. La façon, digne des médecins de Molière, dont on a traité la menace terroriste en constitue un nouvel exemple.
Le pouvoir en est d’abord venu à croire que la violence de ces individus résultait du sentiment d’exclusion dont ils s’estimaient victimes de la part de notre société, qui était donc finalement coupable.
Le remède bisounours serait donc constitué par la fameuse « politique de la ville », sur fond de laxisme judiciaire. Un fiasco de l’aveu même du premier ministre Manuel Valls qui, après 20 ans de cette politique, évoque un « apartheid social » dont seraient toujours victimes ces pauvres jeunes.
Le doigt dans l’œil
Le pouvoir a ensuite estimé que pour éviter la radicalisation islamiste il fallait encourager… le culte musulman – et bien sûr aussi former des imams républicains.
L’auteur de ces lignes se souvient d’ailleurs avoir entendu de hauts responsables de l’Etat en Seine-Saint-Denis se féliciter que les jeunes fréquentent de plus en plus les mosquées car cela allait, disaient-ils, contribuer à les re-socialiser ! Aujourd’hui ils sont exaucés : certains jeunes se sont tellement « socialisés » qu’ils sont partis faire leur service militaire… en Syrie, après s’être fait pousser la barbe.
Le pouvoir s’étant enfin mis dans la tête que tout provenait des prêcheurs de haine sur Internet, il s’est mis à pourchasser prioritairement les fantômes du « râââcisme », du « fâââschisme », de « l’islamophobie » et de « l’antisémitisme » sur le Net, mélangeant allégrement souverainisme, refus de l’islamisation et prêche islamiste – mélangeant volontairement débat politique, provocations juvéniles et réseaux terroristes.
3/ La lâcheté au pouvoir
Le pouvoir a commis une dernière faute : la lâcheté.
On ne peut pas combattre un ennemi qu’on ne désigne pas. Car si on ne le désigne pas, on ne risque pas de voir où il est, et on ne risque pas de l’intimider.
Seulement voilà : il faut avoir le courage de désigner son ennemi, ce qui constitue l’essence de la souveraineté politique. Or ce courage, le pouvoir ne l’a pas eu. Il reviendra aux historiens du futur d’en expliciter les raisons, et au Tribunal de l’Histoire d’en tirer les conséquences, le moment venu.
Le pouvoir a, au contraire, trouvé commode de nous faire croire que les poseurs de bombes et les tireurs à la kalachnikov étaient des abstractions philosophiques nébuleuses : la haine, le refus de l’autre, etc. : un bla-bla qui permettait de noyer les responsabilités de l’oligarchie dans la situation, en particulier son laxisme obsidional vis-à-vis de l’immigration, la destruction des frontières de l’Europe et l’instauration du chaos au Moyen-Orient.
Mais ce n’est pas le « refus des valeurs de la République » qui a tiré sur la foule du Bataclan. Ce n’est pas le rejet du « vivre-ensemble » qui a frappé au Stade de France. Ce sont des tueurs bien concrets qui se réclamaient de l’islam radical, qui ont été entraînés pour tuer et qui ont été aidés pour qu’ils commettent leur forfait sur un mode quasi militaire, dans notre pays.
Comme le font remarquer les criminologues, tel Xavier Raufer, la plupart des terroristes font en outre leur apprentissage dans le grand banditisme. Cela veut dire qu’on les connaît la plupart du temps déjà et donc qu’on aurait tout à fait la possibilité de les mettre hors d’état de nuire préventivement si on le voulait vraiment. Mais curieusement, vis-à-vis du terrorisme islamiste, le fameux « principe de précaution » ne trouve jamais à s’appliquer.
Parce que le pouvoir manque de courage.
Courage, bombardons !
« La France est en guerre », titrent les médias de propagande. Mais cette guerre, le pouvoir n’a ni l’envie ni les moyens de la conduire.
Car pour cela il faudrait désigner nos ennemis. Il faudrait reconnaître aussi que la guerre de civilisation prophétisée par Samuel Huntington est devenue réalité, chez nous au surplus : un effort bien au-delà des forces du pouvoir !
Le président de la République vient, certes timidement, de désigner Daesh. C’est un petit progrès.
Mais Daesh n’est aussi à sa manière qu’une entité abstraite ; et le nom même de Daesh, mal connu des Français, évite commodément d’en prononcer d’autres.
Cette entité n’est surtout qu’un conglomérat mal défini, sinon qu’il dispose curieusement des moyens militaires d’un pays moderne. Qui les lui fournit donc ? Secret Défense.
On va donc bombarder Daesh une fois de plus, ce qui persuadera les Français qu’on assure, comme avec Vigipirate, leur « sécurité ». Mais on bombardera quand même de haut et de loin. On nous promet aussi une « réponse forte » aux attentats terroristes.
Les djihadistes doivent en trembler d’avance. Comme les « marches » de janvier 2015 les ont fait reculer… de quelques mois.
Michel Geoffroy, 16/11/2015
http://www.polemia.com/contre-les-djihadistes-le-pouvoir-manque-de-courage/
Profondément choqués par les attentats de vendredi dernier, nous avons pris l’initiative de lancer une pétition au président de la république pour faire fermer la bonne centaine de mosquées salafistes présentes sur le territoire français, faire expulser les imams étrangers prédicateurs de haine, et faire interner ceux qui ont la nationalité français.
Le président affirme - enfin ! - que nous sommes en guerre.
Il est temps qu’il en tire les conséquences pratiques et que les pouvoirs publics cessent d’encourager par leur faiblesse, leur aveuglement, et parfois même leur complaisance, les islamistes radicaux.
Et il faut que ces derniers sachent qu’ils ne seront jamais chez eux chez nous !
Alors signez vite et faites largement signer cette pétition.
Nous sommes déjà des milliers, mais il faut que le président croule sous les dizaines de milliers de messages de Français déterminés à défendre leurs libertés et leur identité.
Guillaume de Thieulloy Directeur de la publication du Salon beige
Le directeur de la rédaction de France Inter cherche à défendre sa journaliste auteur de l'article sur le "fantasme de l'infiltration djihadiste parmi les réfugiés". Il s'enfonce, il enfonce France Inter et écorne la déontologie de ses "journalistes" en reconnaissant tout simplement, et sans honte visiblement, qu'ils n'ont fait que reprendre la position du ministre de l'intérieur :
"Ce n’est pas notre journaliste qui a mal fait son boulot. Elle s’est appuyée sur le ministère de l’intérieur : dans un échange en off avec d’autres collègues, il se disait alors très peu préoccupé par ce risque"
C'est ce qu'on appelle des médias "aux ordres" ou des médias "encadrants"...
Un peu comme ce journaliste de Libération qui a décidé du thème de son article par idéologie, qui l'a peut-être déjà même rédigé et qui recherche ensuite seulement des faits pour l'étayer... Une honte pour la profession !
Si nous sommes en guerre, c'est dû pour une bonne part à sa dévotion atlantiste et sa politique désastreuse en Libye aux basques d’un BHL déguisé en chef des armées.
Quatre jours après les attentats, on sait à une exception près qui les a commis, d’où venaient les terroristes, par où ils sont passés et qui les a aidés. Preuve que lorsqu’on veut savoir… En 36 heures, des centaines de perquisitions ont été menées, des armes de guerre et des explosifs découverts dans des planques où, nouveau miracle, on a su en une nuit où aller les chercher et les récupérer ! Comme les terroristes n’en avaient pas la liste dans la poche, on peut donc imaginer que les adresses étaient connues depuis un moment.
Quelques heures à peine après la fin des attaques qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis, vendredi 13 novembre, quelques voix ont commencé à s’élever pour lier ces actes terroristes à la crise des migrants.
La découverte d’un passeport syrien près du corps d’un des assaillants qui s’est fait exploser au Stade de France a notamment contribué à alimenter ces propos. Le sujet risque fort d’être relancé à l’occasion du débat qui aura lieu après le discours que François Hollande tient, lundi, devant les 925 parlementaires réunis en Congrès au château de Versailles.
La présidente du Front national (FN) a plaidé, dimanche soir, pour un rétablissement définitif des contrôles aux frontières, le parti d’extrême droite liant ces attentats à la crise des migrants qui secoue l’Europe depuis plusieurs mois. « Un certain nombre de terroristes se seraient glissés parmi les migrants », assure Marine Le Pen, qui a critiqué la « dissémination de ces migrants dans les villages et les villes de France ».
« Des terroristes s’infiltrent »
Le Parti de la France, groupuscule d’extrême droite, n’a pas manqué de réagir, dimanche sur son site Internet, en rappelant qu’ils étaient « les seuls à avoir fait l’amalgame, entre ce tsunami migratoire de jeunes hommes en âge de combattre et le terrorisme islamique » et que « le refus d’écouter les nationalistes a coûté la vie à 129 Français
La suite sur Le monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-crise-des-migrants-s-immisce