Suivant les dernières informations,l’utilisation de sulfate d’atropine en solution injectable de 40 mg/20 ml vient d’être autorisée en France, cette solution est un antidote aux neurotoxiques organophosphorés. Cela ne signifie pas qu’un risque d’attaque chimique soit imminent, mais que l’état français se prépare à toute éventualité, surtout à l’approche de la COP21. En effet, Manuel Valls a expliqué que cela n’était pas terminé et que d’autres frappes pourraient avoir lieu dans les jours et les semaines à venir. Mais si l’avertissement est lancé, aucune précision n’est donnée sur le type d’attaque à envisager, tout simplement par ce que tous les scénarios seraient donc envisagés. C’est donc par mesure de précaution que cet Arrêté est passé, maintenant, les termes sont relativement techniques, des précisions sont donc les bienvenues dans les commentaires.
insécurité - Page 821
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Un Arrêté du Samedi 14 novembre 2015 autorise l’utilisation d’antidotes injectables contre les neurotoxiques de guerre
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Vous reprendrez bien du Padamalgam
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The End of Europe?
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Valls, qui a inauguré la mosquée radicale de Cergy, doit démissionner
En 2012, Manuel Valls inaugurait la mosquée de Cergy, mosquée qui publiait surson compte Facebook la photo suivante :
Le premier imâm de la Grande Mosquée de Cergy, "intronisé" par Valls, soutient les Frères Musulmans.
En mai 2015, Marianne réalisait un dossier sur le sujet, sans citer toutefoisl'enquête très approfondie de Joachim Véliocas, qui met en lumière les complicités actives de nombre de politiques, de Sarkozy à Estrosi, en passant par Manuel Valls.
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Islamoterrorisme : la France n’est plus épargnée
Les Français sont abasourdis par l’ampleur de la tragédie. Face à cette nouvelle vague d’islamoterrorisme, les slogans formatés et officiels (« je suis Charlie », « l’union nationale », « halte à la barbarie ») vont certainement refleurir pour rassurer l’opinion publique et une probable marche blanche gigantesque sera organisée pour dire non à la haine. Mais allons-nous réellement comprendre ce qui se passe chez nous ?
Depuis plusieurs années, notre politique est surveillée par les groupes islamistes et djihadistes. Souvenez-vous ; les journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot furent pris en otage en Irak dans le seul but premier de dénoncer la loi sur le voile et de demander au gouvernement français de la supprimer. Ce sont les mêmes qui exécutèrent sauvagement le journaliste italien Enzo Baldoni, marié et père de deux enfants, pour que l’Italie retire ses troupes d’Irak. La peur, la menace, le chantage leur assurent un large champ d’action. La vie humaine ne compte pas à leurs yeux.
Les « Français » musulmans, qui s’engagent dans ce combat, sont capables de commettre les pires actes qu’il soit. Richard Robert, alias Abou Abderrahmane, originaire du Chambon-Feugerolles dans la Loire, participa activement aux attentats de Casablanca. Redouane El Hakim, provenant de Paris, trouva la mort dans un faubourg d’Irak en combattant les Américains.
Au début 2005, trois autres français furent capturés à Faludja. Lors de la même année, deux Parisiens, Abdelhalim Badjdoudj et Idris Bazis, décédèrent en commettant des attaques suicides en Irak. Ces expériences malheureuses attirent autant de respect que de crainte chez les jeunes des cités. Ces exemples servent à édifier des légendes. Safé Bourada, ex-éducateur et ancien militant socialiste de la région parisienne ayant épousé la cause islamiste, confessa aux enquêteurs qui l’interpellèrent dans les Yvelines : « Le sens de l’islam est de s’appliquer à la terre entière. Nous désirons être acteurs de cette victoire, participer à cette œuvre d’islamisation de la planète. » Selon un éducateur en poste à Toulouse, certains jeunes comptabilisaient même « le nombre de morts américains jour après jour » et prennent pour modèle et référence les kamikazes.
Il n’y a pas d’âge pour mourir au nom de l’islam.
Un jeune Français d’origine malienne est allé se faire tuer, à 14 ans, aux côtés des terroristes qui ensanglantent l’Irak. De son côté, Zacarias Moussaoui, jugé aux États-Unis, dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001, est devenu, par son entêtement à se revendiquer d’Al-Qaïda, un symbole à lui tout seul. Une cellule de recrutement, liée aux « filières irakiennes », avait déjà été démantelée en 2006 à Montpellier et démontre que ce fléau touche tous les milieux et toutes les classes sociales.
Dans l’Hérault, ce sont des élèves ingénieurs, au-dessus de tout soupçon, provenant de milieux aisés parfaitement intégrer, à être candidats au djihad. Au contraire du communisme, l’islamisme transgresse les différences entre les classes sociales et rassemblent tous ces combattants sous l’étendard vert de l’islam. Dans un article paru dans le Géo du mois de janvier 2008, Lesly Joseph, jeune pasteur évangéliste, vivant et travaillant à Argenteuil, dans le 9-3, témoignait : « La France est la fille aînée de l’Église. Mais du point de vue évangélique, c’est un tiers-monde spirituel, une terre de mission » et il mesurait « chaque jour l’influence grandissante des fondamentalistes musulmans, au sein des quartiers. »La guerre au Mali du soldat Hollande, suivie par notre politique calamiteuse au Proche Orient, confirme malheureusement ce constat d’échec du bien vivre-Ensemble. Aux côtés des islamistes, des « Français » combattent notre armée en Afrique, en Irak et en Syrie. Notre jeunesse ainsi que l’avenir de notre pays sont sacrifiés au nom de l’utopie multiculturelle, de notre bonne conscience, obéissant aveuglément à sa politique de l’autruche ; construite sur les cendres des valeurs occidentales.
Selon les renseignements français, il y aurait près de 2000 djihadistes français. Combien seront-ils demain ? Nous sommes en droit de nous poser cette question puisque le nombre ne cesse d’augmenter. La France ne sera plus épargnée par ce problème, car nos politiques ont tout fait pour que l’islamisme le plus dur s’installe solidement chez nous. Alors que Manuel Valls n’avait pas d’autre souci que de faire battre le Front National aux prochaines élections régionales, les attentats tragiques de ce week-end à Paris sont là pour nous rappeler tous nos échecs et nos mensonges.Vincent Revel
http://fr.novopress.info/194949/islamoterrorisme-la-france-nest-plus-epargnee/#more-194949
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Plus que jamais, la réaction c’est la vie
La réprobation, l’émotion, la condamnation ont été générales. 129 morts, des centaines de blessés, les abords du stade de France à Saint-Denis mais surtout Paris, ont été ensanglantés vendredi par huit actions coordonnées notamment contre des bars, une salle de concert, le Bataclan. La pire attaque terroriste subie sur le sol français depuis la seconde guerre mondiale, la première menée par des « kamikazes », des assaillants munis de gilets d’explosifs et se faisant sauter. La France est en deuil, elle pleure ses victimes, l’état d’urgence est déclaré. L’Etat français a répliqué ces dernières heures par une série de perquisitions et d’arrestations sur notre territoire et par des frappes aériennes importantes sur la ville de Raqqa dans le nord de la Syrie, « capitale » de l’Etat islamique (EI) . L’opération menée à Paris a en effet été revendiquée par l’EI, télécommandée probablement depuis la portion du territoire syrien aux mains des milices de l’EI. Elle a été préparée au niveau logistique et opérationnel par des immigrés mahométans fanatisés, Français et Belges de papiers, du quartier dit « populaire » (en langage socialo-journalistique) de Molenbeek dans la banlieue de Bruxelles. Une France et une Belgique qui ont le triste privilège d’être les premiers pays européens exportateurs de djihadistes vers la Syrie et l’Irak.
Camille-Marie Galic le rappelait dans son éditorial publié sur le site polemia, « Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur radicalisation et dont le nombre a triplé en trois ans. » Quant aux cibles visés par les fous d’allah vendredi elles ne relèvent pas du hasard : « (elles) avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie décadent et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques (…). Au Bataclan, se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll . Ils venaient d’entonner leur tube Kiss the Devil (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné (…).»
Concentré de tous les échecs, des lâchetés, des démissions, de l’aveuglement du système, le cas d’une des assaillants du Bataclan, âgé de trente ans, Omar Ismaïl Mostefaï, est tristement emblématique. Originaire de Courcouronnes dans l’Essonne, ce voyou faisait l’objet d’une fiche Spour radicalisation depuis cinq ans. Il avait été condamné 8 fois par la justice entre 2004 et 2010…sans jamais être allé en prison. Il était aussi un habitué de la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir). A l’époque notre ami Philippe Loiseau, député européen FN et tête de liste FN dans la région Centre-Val de Loire, alors conseiller municipal dans cette ville, avait fait campagne contre la construction de ce centre culturel mahométan, ce qui lui avait valu de recueillir des insultes de la gauche et de la droite…
« Polémos a engendré le monde, Polémos règne sur le monde » constatait Héraclite il y vingt-six siècles ; les Français se sont cruellement souvenus vendredi que la paix n’est jamais qu’une période transitoire dans l’Histoire et que nous sommes en guerre contre le terrorisme. Et ce, au moins depuis les meurtres commis par Mohammed Merah en 2012, comme le notait samedi le criminologue Xavier Raufer sur l’antenne de TV Libertés, qui pointait la responsabilité de la classe politique dans les attaques terroristes qui traduisent un défaut de contrôle du territoire, de nos frontières.
Dans ce contexte, le président Hollande exhorte en en toute logique à l’unité nationale, Manuel Valls dénonce les attaques « contre la République » – le Premier ministre a plus de mal à prononcer le mot France que le mot République…- Nicolas Sarkozy galope derrière le FN pou réclamer plus de fermeté. C’est pourtant ce même Sarkozy, champion toute catégorie de l’immigration de peuplement sous son quinquennat, qui avait supprimé la fameuse «double peine» permettant d’expulser les voyous dans leur pays d’origine.
Marine Le Pen a expliqué pour sa part les mesures d’urgence qu’il s’agirait de mettre en place :une politique internationale cohérente de lutte contre le terrorisme, c’est-à-dire un soutien aux pays engagés en première ligne contre ce fléau islamiste, et de facto, une prise de distance avec les bailleurs de fonds saoudiens et qataris notamment du djihadisme. Il est tout aussi impératif dit elle, de retrouver définitivement la maîtrise de nos frontières ; d’expulser sans délai tous les individus qui sont fichées en France comme ayant des liens avec le terrorisme ; de renforcer considérablement les moyens pour protéger la France et les Français, les moyens et les effectifs de notre police, gendarmerie, de notre armée, de nos services de renseignement.
Le ministre grec de la protection publique, Nikos Toskas, expliquait samedi que le passeport syrien retrouvé par près du corps d’un des djihadistes auteurs des attaques de Paris appartenait à un « migrant » enregistré lors de son arrivée sur une île grecque en octobre. Cela certes ne prouve pas formellement que ce passeport était bien celui de l’assaillant mais cela confirme plus globalement les craintes exprimées par le général Vincent Desportes. Ce dernier expliquait samedi sur le site Atlantico que «la vague de violences ne s’arrêtera pas car elle est liée à la crise des migrants ».
Deux jours avant les attentats, un entretien du général Desportes avec Hervé Brusini a été mis enligne sur le site de France TV info à l ’occasion de la sortie de son dernier livre, «La Dernière Bataille de France». Il y décrit l’usure d’une armée française à la limite de la rupture. « Les menaces s’accroissent et en particulier depuis deux ans. On peut dire qu’autour de nous le monde a pris feu (…). Et nos armées sont sur-déployées par rapport à leurs capacités. Que ce soit sur mer, à terre ou dans le ciel, toutes nos armées sont en train de s’user. Je dirais même que la corde est sur le point de casser. »
« Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée sous la présidence Hollande, a fait de même. Ces deux lois ont prévu une réduction de 80 000 postes dans nos effectifs entre 2008 et 2019, ce qui est le plus grand plan social subi par les administrations (…).Il faut savoir ce qu’on veut (…), les gens aujourd’hui au pouvoir parlent de guerre. De fait, il existe une menace sur notre sécurité. Il faut donc logiquement conforter notre outil de défense et consentir ailleurs des économies. La défense ne doit pas payer comme les autres. La défense, c’est le pilier de l’Etat à travers sa mission de sécurité. (…) ».
« Le problème fondamental de notre défense est que ce n’est plus une question citoyenne. Le pouvoir politique peut, quelle que soit sa couleur, faire des coupes sombres dans le budget des armées sans perdre une seule voix aux élections » explique encore le général Desportes. Gageons que la situation a peut être également évolué sur ce point.
Comme ne cesse de le répéter Bruno Gollnisch, le FN n’oublie pas les enseignements de l’Histoire, et les faits hélas nous ont tragiquement donné raison, qui veut la paix prépare la guerre. un Etat ne peut déléguer à d’autres la responsabilité de la protection de son peuple et son territoire. Les moyens donnés pour notre sécurité sont les gages de la préservation de nos libertés, de notre identité, de notre, prospérité, de notre souveraineté. Il est proprement affolant que ceux qui ont, qui avaient la charge les destinées de la France aient pu un jour, si ce n’est l’oublier, du moins ne pas prendre la mesure du péril.
http://gollnisch.com/2015/11/16/plus-que-jamais-la-reaction-cest-la-vie/
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Pour Assad, la politique française a contribué à "l'expansion du terrorisme"
La politique française au Moyen-Orient a contribué à "l'expansion du terrorisme" a affirmé samedi le président syrien Bachar al-Assad, en réaction aux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait au moins 128 morts à Paris.
"Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l'expansion du terrorisme", a dit M. Assad cité par l'agence officielle syrienne Sana.
Selon l'agence, le président Assad a fait cette déclaration en recevant une délégation française dirigée par le député Thierry Mariani (Les Républicains, opposition).
"Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s'est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie" a dit M. Assad en référence à l'attentat de l'EI commis jeudi dans un fief du Hezbollah dans la capitale libanaise et qui a fait 44 morts.
"La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis cinq ans", a-t-il répété.
"On avait averti sur ce qui allait se passer en Europe il y a trois ans, on avait dit "Ne prenez pas ce qui se passe en Syrie à la légère". Malheureusement, les responsables européens n'ont pas écouté", a-t-il dit par ailleurs sur Europe 1.
"Faire seulement des déclarations contre le terrorisme ne sert à rien, il faut le combattre", a-t-il ajouté.
Au sujet d'une possible collaboration avec la France dans la lutte antiterroriste, le président syrien a estimé que le gouvernement français n'était "pas sérieux".
"Nous sommes prêts à combattre le terrorisme avec ceux qui le veulent vraiment et jusqu'ici le gouvernement français n'est pas sérieux", a-t-il dit.
Et pour M. Assad, "on ne peut pas faire de la coopération des services secrets sans faire de la coopération politique".
Dans un communiqué sur internet, le groupe EI a revendiqué samedi les attentats de Paris et affirmé que la France restera une de ses principales cibles.
"Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique", a ajouté l'organisation extrémiste sunnite.
source : Afp via Yahoo :: llien -
Former militairement les réfugiés syriens pour aller combattre l'Etat islamique
C'est la proposition du futur ministre des affaires étrangères polonais :
"Les centaines de milliers d'immigrés syriens arrivés en Europe pourraient former une armée pour aller combattre pour la liberté de leur pays, a estimé dimanche soir Witold Waszczykowski, le futur ministre polonais des Affaires étrangères du gouvernement conservateur en cours de formation.
"Des centaines de milliers de Syriens sont arrivés dernièrement en Europe. On pourrait en faire une armée", a-t-il déclaré à la télévision publique TVP Info.
"Des dizaines de milliers de jeunes hommes sautent de leurs bateaux gonflables, avec leur iPad à la main, et au lieu de demander d'abord à boire ou à manger, ils demandent où ils peuvent charger leur téléphone portable. Ils pourraient aller combattre pour libérer leur pays, avec notre aide", a ajouté le futur chef de la diplomatie au sein du gouvernement conservateur qui sera officiellement nommé lundi.M. Waszczykowski souhaite éviter la situation où "nous envoyons nos soldats se battre en Syrie pendant que des centaines de milliers de Syriens boivent leur café à (l'avenue berlinoise) Unter den Linden" où dans d'autres villes d'Europe."
En janvier 2013, Bruno Gollnisch avait proposé de "constituer des bataillons de jeunes Maliens vivant en France pour prendre part au conflit"...
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Allemagne et Turquie: deux dangers pour l’Europe
Avec la ”crise des migrants et réfugiés”, qui ne fait que commencer et qui est une invasion migratoire d’une ampleur inouïe dont plusieurs nations européennes peuvent ne jamais se relever, deux pays constituent, par leur politique, des dangers pour les peuples européens : l’Allemagne d’Angela Merkel et la Turquie de R.T. Erdogan. L’Allemagne parce qu’elle favorise l’invasion par la pompe aspirante, la Turquie parce qu’elle la provoque par la pompe propulsive.
Pauvre Allemagne schizophrène…
Il y a quelque chose de suicidaire dans l’ ”âme allemande”, qui est la part d’ombre du génie allemand. Une propension à l’absolu, à l’exaltation extrémiste : du bellicisme et du racisme fous des IIe et IIIe Reich à l’immigrationisme forcené du gouvernement actuel de Berlin, on remarque une même psychologie autodestructrice. Par l’ancien militarisme expansionniste comme par l’humanitarisme inconditionnel, la mentalité politique allemande (est-ce l’héritage du romantisme allemand ?) semble brouillée avec la raison et adepte de l’ubris, y compris dans sa version masochiste.
Première puissance économique de l’UE, l’Allemagne d’Angela Merkel exerce de fait une domination douce sur l’ensemble de l’Europe, sans avoir besoin de force militaire. La nullité du président français Hollande (elle le roule dans la farine en permanence) est une chance pour elle. Le contrepoids ne peut pas venir des Britanniques, qui se désintéressent de l’Europe continentale. Le souvenir affreux des réfugiés allemands de la Seconde guerre mondiale a peut-être joué un rôle. Politicienne et tacticienne, Angela Merkel ne possède aucune conscience nationale allemande ni européenne. Cette femme n’est pas respectable parce que la duplicité est sa règle. Elle est franche comme un âne qui recule.
Devant l’énorme flux des ”réfugiés”, elle assure que l’Allemagne peut en accueillir 800.000, provoquant ainsi un catastrophique appel d’air. La chancelière s’est précipitée à Ankara (est allée à Canossa) pour supplier le gouvernement turc d’essayer de stopper un peu les flux de ”réfugiés” et d’ouvrir des camps d’hébergement sur son territoire. Cerise sur le gâteau : elle a proposé de l’argent aux Turcs, sans demander leur avis aux autres pays européens, ce qui prouve que le gouvernement allemand fait peu de cas de l’avis de ses partenaires.
Et c’est là où le président Erdogan, avec son sans-gêne et son cynisme habituel a proposé son marché de dupes. Sans même faire la moindre promesse à Mme Merkel (qu’il méprise comme une faible femelle en bon musulman machiste), il a exigé en contrepartie qu’on reprenne immédiatement les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. et qu’on supprime tout visa pour l’entrée des ressortissants turcs dans l’Union. Mme Merkel a aussitôt cédé. François d’Orcival commente : « on échangerait donc 2 millions de réfugiés contre 79 millions de Turcs ! Là, on tombe sur la tête ». (Valeurs actuelles, 22–28/10/2015). Et Ivan Rioufol remarque dans Le Figaro qu’on « essaie d’éteindre un incendie avec de l’essence ». M. Erdogan ne souhaite nullement éteindre l’incendie, mais le propager.
Recep Tayyip Erdogan est un ennemi majeur
Qui est M. Erdogan et que cherche-t-il ? D’abord Premier ministre puis maintenant président de la Turquie, il représente l’AKP, le parti ”islamique modéré”. En réalité, c’est un faux nez islamiste et les Européens sont tombés dans le piège. Et la stratégie menée est d’une redoutable habileté, machiavélienne. M. Erdogan est un fanatique islamiste dissimulé qui se rêve comme un néo-sultan ottoman conquérant. Sa haine de l’Europe est ancrée dans son idéologie. Son objectif, son programme, peuvent ainsi se résumer:
1) Éradiquer les Kurdes.
2) Réislamiser la Turquie (les ” Turcs noirs” anatoliens contre les ”Turcs blancs” laïcs).
3) Établir en Turquie une dictature sultanique présidentielle à son profit. 3) Conquérir l’Europe (reprise de la conquête ottomane) par le biais de l’immigration musulmane et par l’entrée de la Turquie dans l’UE.
Renforcé par sa victoire aux dernières élections, le néo-sultan Erdogan, qui instaure peu à peu un régime islamo-totalitaire soft, aide en sourdine Dae’ch et toutes les milices islamistes. Il veut en prendre le contrôle. Son but est de faire entrer en Europe des millions de ”réfugiés” musulmans pour saper l’identité de cette dernière, l’investir de l’intérieur. Erdogan veut rétablir, sous une autre forme, l’Empire Ottoman version 2.0 : c’est-à-dire prendre la tête de l’islam radical pour dominer l’Afrique du Nord et l’Europe. Il entend annihiler l’héritage de Mustapha Kemal Ataturk qui voulait désislamiser et européaniser la Turquie. Pour l’instant son entreprise progresse selon ses plans.
R. T. Erdogan est un chef d’État fort perspicace, avec une vision stratégique à long terme. C’est un véritable homme d’État, bien supérieur aux dirigeants européens, actuels comme Mme Merkel ou M. Hollande, qui ne sont que des politiciens. Le seul qui puisse se comparer à Erdogan est Wladimir Poutine. C’est la raison pour laquelle Erdogan est un véritable ennemi et Poutine un véritable ami.
La Turquie abrite 2 millions de réfugiés venus de Syrie et d’Irak. Erdogan demande 7 milliards d’euros d’aide. Autrement, il menace de lâcher ces ”réfugiés”, à 95% musulmans, sur l’Europe, qui s’ajouteront aux autres. Avec une agressive impudence (pourquoi se gêner ?) Erdogan mène un double jeu avec l’OTAN, dont la Turquie est membre. Le gouvernement américain laisse faire : Washington joue la carte de l’affaiblissement de l’Europe par l’immigration et l’islamisation, ce qui ne déplaît pas à Obama, calculateur roué et islamo–compatible.
Débordée et impuissante, l’Europe se tourne vers la Turquie pour réguler et freiner les flux de réfugiés. À Bruxelles, Erdogan a réitéré devant la Commission son chantage, ce piège qu’il nous tend : il promet d’endiguer le flux des migrants (il ne tiendra évidemment pas parole) en échange d’une reprise des négociations d’adhésion, une libre circulation des Turcs dans l’espace Schengen et un accroissement des aides financières. Le culot paye face aux faibles.
Agent de l’invasion musulmane de l’Europe, Erdogan possède deux forces et deux faiblesses : il est d’abord fort de la mollesse pathologique de l’UE mais aussi –il faut le reconnaître – de l’exploitation qu’il fait de sa relative réussite socio-économique. Son premier handicap est son comportement de satrape autoritariste, pas exempt de corruption et de folie des grandeurs ; le second est qu’Erdogan, par sa politique islamiste risque de faire éclater la société turque et prend un énorme risque.
Leçons à en tirer
La Turquie est en proie à une tension croissante : la laïcité et les valeurs européennes affrontent l’obscurantisme islamique en pleine croissance, à quoi s’ajoute la révolte kurde, qui prend doucement des allures sanglantes de guerre civile. La Turquie est un pays ethniquement double, ambivalent, ce qui ne simplifie pas les choses. Angela Merkel est considérée par Erdogan comme une idiote utile. En bon islamiste, il méprise les femmes politiques, ainsi qu’ un pays dirigé par une ”maman”. Pas très viril. Et il méprise aussi une Union européenne sans colonne vertébrale, un énorme mollusque.
D’autre part, n’oublions la très trouble alliance historique germano-turque, contre les puissances occidentales et la Russie au cours des deux dernières guerres mondiales – surtout la Première. La présence massive d’immigrés turcs en Allemagne doit être prise en compte, qui s’accompagne d’une certaine soumission du gouvernement allemand : Erdogan, avec son impudence habituelle (provocation calculée) avait accusé les Allemands d’une sorte de ”racisme” en voulant assimiler et germaniser les immigrés turcs ! Les Turcs possèderaient une sorte de droit à conquérir l’Allemagne, tout en se prétendant des victimes. C’est un classique.
Il faut noter aussi, ce qui est cohérent, la brouille de la Turquie d’Erdogan avec Israël, jadis pays allié et aujourd’hui ennemi. Le néo-sultan, qui veut mobiliser le monde musulman dans son projet de renaissance ottomane, doit logiquement désigner Israël comme puissance hostile. Encore un problème de plus pour les dirigeants allemands, échaudés par toute forme d’antisémitisme et qui se sont toujours montrés pro-israéliens… Nous nageons dans un océan de contradictions où le comique rejoint le tragique.
En déclin démographique dramatique, l’Allemagne – enfin, son oligarchie – essaie d’attirer de la main d’œuvre à tout prix. Politique à courte vue, contrairement à ce que pratique le Japon. D’autre part, culpabilisés par le souvenir cauchemardesque du IIIe Reich, les dirigeants allemands veulent se donner une image de petits saints : ouverture, accueil, charité, solidarité. D’un extrême à l’autre.
Autant il est complètement stupide et injuste de critiquer l’Allemagne pour sa réussite et son hégémonie économiques – c’est de la jalousie, le pire des sentiments, et c’est aussi fuir nos propres responsabilités – autant il est pertinent d’affirmer que la politique étrangère allemande a toujours, depuis 1870, été catastrophique pour l’Europe. La naïveté pacifiste et laxiste de la politique allemande actuelle contraste avec le bellicisme de l’Allemagne de jadis. Les deux attitudes sont aussi dommageables pour le reste de l’Europe.
Quant à la France, la seule qui pourrait faire contrepoids à l’Allemagne, elle n’a plus de politique étrangère ; on ne peut même pas dire que la France soit à la remorque des USA ; elle est comme une caravane sans tracteur. Depuis le début de la présidence Hollande, la politique étrangère française est indéterminée, erratique, illisible, tant vis-à-vis du Moyen-Orient que de la Russie. Marine Le Pen a traité, au Parlement européen, M. Hollande de vice-chancelier de Mme Merkel –les deux étant présents, ce qui fut un grand moment. Mais cette saillie est en dessous de la vérité : M. Hollande n’est ni le vice–chancelier de Mme Merkel, ni le président de la République française. Il est toujours le Premier secrétaire du Parti socialiste, installé gratuitement et par erreur à l’Hôtel Élysée cinq étoiles et qui entend y rester cinq ans de plus. Nous sommes embarqués sur un bateau ivre.
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Avis de recherche : Salah Abdeslam
Un mandat d’arrêt international a été émis contre un Français qui serait impliqué dans les attentats de Paris par les autorités belges en fin d’après-midi ce dimanche 15 novembre 2015. Il a été suivi par un avis de recherche de la police française. L’homme recherché serait le même, bien qu’il n’y ait pas encore de confirmation des autorités. Son nom : Salah Abdeslam. Ce dernier est présenté comme un « individu susceptible d’être impliqué ds les attentats » et comme un homme « dangereux ». Il pourrait être en fuite.