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insécurité - Page 821

  • Appel à témoins pour les individus impliqués dans le soutien et le financement des terroristes

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  • Fermetures des mosquées salafistes : bientôt 25000 signataires

    Notre pétition grandit d'heure ne heure. Et on apprend qu'un local musulman de la ville de Beausoleil, près de Nice, a été fermé, mardi après-midi, par un arrêté préfectoral. La décision évoque le "contexte marqué par la menace terroriste et les terribles attentats du 13 novembre 2015", et le fait que dans "les lieux de cultes qualifiés de clandestins", "les réunions pour la célébration du culte ne sont pas publiques ce qui ne permet pas une surveillance des autorités". Et aussi :

    "des individus appartenant à la mouvance islamiste radicale se réunissent dans le local".

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Non-assistance à peuple en danger » : les propos de Valls sur les frontières conspués

    Florian Philippot (FN) et Nicolas Dupont-Aignan (DLF) s’offusquent que le premier ministre ne croie pas aux frontières nationales pour protéger les Français des attentats. 

    C’est par deux exemples concrets que Manuel Valls a voulu désamorcer l’argument des défenseurs des frontières nationales. « Une dictature comme l’Espagne (de Franco), c’est-à-dire un régime policier, il y a avait des hommes, des femmes, des Basques qui traversaient la frontière entre la France et l’Espagne pour commettre des attentats » et ajoutant : « Quand Schengen n’existait pas, quand il y avait des contrôles aux frontières, la France était déjà touchée par des attentats ».

    Sur le plateau du journal télévisé de France 2, le premier ministre a jugé jeudi qu’on « peut toujours passer les frontières ». « Il n’y a pas de frontières hermétiques et donc il y a toujours ce risque ». Mais a toutefois lancé : « Moi je crois aux frontières mais aujourd’hui les frontières sont celles de l’Union européenne ». « Donc elles doivent fonctionner », a-t-il poursuivi, louant la réunion d’urgence convoquée ce vendredi, à Bruxelles, par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à destination de ses homologues européens. « Les frontières extérieures de l’Union européenne doivent être renforcées (...) Nous le disons depuis des semaines, des mois, des années », a complété le premier ministre qui a dit de « ne pas savoir » comment l’initiateur des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, était entré sur le territoire hexagonal.

    « Intoxiqués par des années d’idéologie européiste »

    Des déclarations conspuées par les défenseurs des frontières nationales. « Ces dirigeants PS comme ex-UMP sont intoxiqués par des années d’idéologie européiste et ils peinent à en sortir », commente le vice-président du Front national, Florian Philippot. Interrogé par Le Scan, l’eurodéputé juge « qu’ils s’accrochent à leurs dogmes révolus » tout en « se prenant le réel en pleine face ». Et de pointer du doigt une « contradiction » : « Pour Valls, les frontières nationales sont inutiles, mais il s’empresse de les remettre le soir des attentats ». [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Non-assistance-a-peuple-en-danger

  • État d’urgence : attention à ne pas tomber dans le piège du tout-sécuritaire

    C’est l’occasion qui fait le larron… Alors que les Français sont choqués par les attentats et souhaitent vivre en paix, c’est le moment pour le gouvernement socialiste de se doter d’une législation plus contraignante en prétextant la lutte contre le terrorisme. Mais attention, les mesures prises ne s’appliqueront pas qu’aux seuls terroristes, mais à tout ceux qui « menacent l’ordre public ». Les textes s’appliqueront donc à tous ceux qui contestent les décisions de la République. Aux patriotes et catholiques de la Manif pour Tous, par exemple… De plus, tant que les flux migratoires ne seront pas inversés, aucune loi ne sera réellement efficace…

    Ci-dessous une analyse de la Quadrature du net, qui s’inquiète du flou des nouvelles mesures adoptées…

    L’Assemblée nationale a voté aujourd’hui le projet de loi sur la refonte de l’état d’urgence1, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent. La Quadrature du Net s’inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d’Internet et la liberté d’association. À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.

    Si le projet de loi précise et actualise un certain nombre de points, notamment en rouvrant une possibilité de recours administratif, La Quadrature du Net regrette profondément qu’il soit refondu dans des délais rendant impossible un examen serein et un débat éloigné des émotions actuelles. Les modifications qui sont faites sur le texte ne sont pas anodines et touchent profondément aux libertés fondamentales. La Quadrature du Net appelle les sénateurs qui voteront le texte demain à adopter des amendements visant à restreindre la portée temporelle de l’état d’urgence, à renforcer le contrôle judiciaire et à borner strictement toutes les mesures exceptionnelles afin d’éviter toute utilisation de l’état d’urgence à des fins autres que celles ayant justifié sa déclaration.

    En effet, les mesures votées sous pression du gouvernement par les députés en ce jour touchent aux fondements des libertés publiques et individuelles :

    • Tout d’abord sur la prorogation de 3 mois de l’état d’urgence, qui n’est pas justifiée par d’autres motifs que celle de s’affranchir du principe de séparation des pouvoirs. Depuis le début de l’état d’urgence samedi dernier, nombre de perquisitions administratives conduites le sont pour des affaires relevant du droit commun, sans aucun lien avec la lutte antiterroriste, et préfigurent un État policier que la prorogation de trois mois risque de banaliser.
    • Au sujet de la perquisition administrative, l’extension aux appareils électroniques et informatiques ne se limite pas à la copie des éléments trouvés sur les appareils, mais permet également la saisie de l’ensemble des éléments et documents « accessibles à partir du système initial ou disponibles pour le système initial ». En dehors de tout contrôle strict par l’autorité judiciaire, c’est donc open barpour aller chercher de façon extrêmement large n’importe quelle information sur n’importe quel appareil électronique ou informatique de résidents français, et notamment toute information accessible via des identifiants, mots de passe collectés lors d’une perquisition, tout contenu stocké sur Internet, etc.
    • Les députés ont également voté un amendement permettant au Ministre de l’Intérieur de faire bloquer sans délai tout site Internet « faisant l’apologie du terrorisme ou provoquant à des actes de terrorisme », prolongeant la mesure de la loi antiterrorisme de 2014 qui confiait déjà cette possibilité aux services de police.
    • En ce qui concerne l’assignation à résidence, il est à noter que la nouvelle rédaction allège sensiblement les conditions nécessaires à cette mesure gravement attentatoire aux libertés individuelles : là où le texte de 1955 demandait que l’ « activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics », le projet de loi prévoit quant à lui de s’appliquer au personnes pour lesquelles il existe des « raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics », formulation beaucoup plus large et floue. Aucune définition des « raisons sérieuses » n’est donnée. L’étude d’impact explique que les personnes visées sont celles « qui ont appelé l’attention des services de police ou de renseignement par leur comportement ou leurs fréquentations, propos ou projets ». Cette mesure laisse donc la porte ouverte à des interprétations très larges, d’autant plus graves que les mesures prises en état d’urgence ne sont pas garanties par l’intervention du juge judiciaire.
    • De même, le texte précise que cette assignation se fera sur des lieux déterminés par le Ministre de l’Intérieur, ce qui ouvre la voie aux pires demandes de rétention évoquées dans la classe politique (certains ayant évoqué des « camps d’internement »), avec possibilité de placement sous bracelet électronique.
    • Concernant la dissolution de groupes et d’associations, la procédure permet une interprétation très large et donc une atteinte grave à la liberté d’association, en décrivant des associations qui « participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public, ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent », ce qui permettrait d’y inclure nombre d’associations promouvant, par exemple, l’utilisation de technologies de chiffrement qui sont utilisées certes par des criminels, mais surtout principalement par de nombreux citoyens innocents. Cette crainte est renforcée par le fait que les pouvoirs extraordinaires conférés au pouvoir administratif par l’état d’urgence sont actuellement utilisés pour des affaires sans lien avec l’anti-terrorisme.

    « Le débat et le vote de la loi sur l’état d’urgence à l’Assemblée nationale montrent que les députés et le gouvernement sont dans le déni complet de la situation actuelle. Ce vote marqué par une ambiance d’acharnement contre l’État de droit et la séparation des pouvoirs montre que la France est bien loin d’avoir entrepris le travail nécessaire à un vrai règlement du risque terroriste dans toute sa profondeur. Nous appelons les citoyens à marquer leur désapprobation auprès de leurs représentants de manière très claire, puisque c’est au nom de leurs craintes que les députés, paniqués, sacrifient aujourd’hui les libertés. Ils croient ainsi créer un illusoire sentiment de sécurité en mettant en place, pour plusieurs mois, un État réellement policier2. Devant ce vote en sur-urgence3, il ne nous reste plus guère que la possibilité de documenter le désastre, en espérant un sursaut proche. » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net.

    http://www.contre-info.com/etat-durgence-attention-a-ne-pas-tomber-dans-le-piege-du-tout-securitaire#more-40008

  • Abu Omar al-Belgiki : « On est bien au-delà de la faille sécuritaire »

    Des milliers d’étrangers entrent chaque jour sur nos terres avec la complaisance des technocrates de l’UE. On est bien au-delà la faille sécuritaire, c’est la faillite de la politique immigrationniste de ces 50 dernières années.

    « on est bien au-delà de l’étonnement et de la faille sécuritaire », reconnaît David Thomson, journaliste et spécialiste du djihadisme. « Il faut bien comprendre qui est cet homme. C’est le visage le plus connu du djihad francophone. Son visage s’affichait l’année dernière pendant plusieurs jours en permanence sur toutes les chaînes d’info en France. C’est quelqu’un qui en 2013 et 2014, sur sa propre page Facebook, sous sa vraie identité, postait des vidéos de lui sur le front syrien, lance-roquettes à la main, pour appeler les gens à le rejoindre. »

    http://www.contre-info.com/abu-omar-al-belgiki-on-est-bien-au-dela-de-la-faille-securitaire

  • L’Etat est mort le 13 novembre !

    Au soir du 13 novembre 2015, 500 Français sont tombés, morts ou blessés, sous les balles de terroristes se réclamant de l’Islam. L’Etat n’a rien fait pour empêcher ce massacre, que le meurtre des journalistes de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier, annonçait pourtant.

    L’existence de l’Etat ne se justifie historiquement que par la protection qu’il assure à ceux qui vivent sous son autorité. Si la protection disparaît, il ne reste que l’autorité. Et celle-ci perd alors toute légitimité.

    C’est le cas en France, où l’Etat, lâche avec les ennemis du pays et les malfaiteurs, ne combat plus que les honnêtes citoyens, qu’il réduit à la pauvreté et à l’insécurité pour favoriser sa propre croissance, la prospérité de ceux qui le dirigent et l’étendue de son emprise sur la vie de tous.

    « Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, disait Aristote,pour qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’ait pas le temps pour la rébellion. »

    L’Etat, en France, est devenu un tyran. Il maintient son pouvoir par l’action d’une armée d’occupation de 6 millions de fonctionnaires vivant sur la bête, commandée par 4000 énarques et protégée par 8000 magistrats chargés de punir le peuple.

    C’est cette situation que les Français ne supportent plus depuis longtemps et qui vient de voler en éclats le 13 novembre. Les 500 victimes du massacre sont désormais une tache indélébile sur la face de l’Etat et de ses maîtres.

    Nous savions tous qu’il allait se passer quelque chose, tant la situation était tendue en France. Cela aurait pu être un soulèvement populaire contre l’impôt et les charges, ou des émeutes, ou encore un blocage politique empêchant le fonctionnement normal des institutions. Ce fut une tragédie.

    Maintenant qu’elle a eu lieu, et que le pouvoir, loin d’en tirer la leçon, croit pouvoir se sauver à coup de cérémonies et de déclarations fracassantes et sans suites, les Français se retrouvent face à leurs responsabilités. Peuvent-ils encore tolérer le règne de ces politiciens plus médiocres les uns que les autres, et pour beaucoup corrompus ? La réponse est évidemment non. Le maître mot du citoyen à l’endroit des politiciens doit désormais être : « Dégage ! ». La formule fut employée avec succès lors des printemps arabes qui, s’ils n’ont pas débouché sur une démocratie idyllique, n’en ont pas moins rendu sa dignité au peuple.

    La France a un passé et une culture qui lui permettent de vaincre à la fois l’Etat tyran et l’anarchie qui toujours menace. Les citoyens sont aussi bien formés qu’informés. Ils doivent reprendre le pouvoir. Plus vite ils le feront, plus tôt la France se redressera.

    S’il reste un soupçon de dignité au président de la République, il doit dissoudre l’Assemblée nationale et, aussitôt la nouvelle chambre élue, démissionner. C’est dans cet ordre que les choses doivent se faire, car il est plus facile d’élire de nouveaux députés issus du peuple qu’un président, et l’on peut toujours craindre qu’accède à l’Elysée un cheval de retour assez retors pour faire croire au peuple qu’il a changé. Une assemblée réellement représentative du peuple aura assez d’influence auprès de ce dernier pour que le nouveau président s’inscrive dans le courant du renouveau.

    La France est, une fois de plus, à un grand tournant de son histoire. Son régime actuel est vieux de soixante-dix ans, car le retour du général de Gaulle n’en a pas fondamentalement changé les structures. Le communisme en Russie a duré à peine plus. Le communisme français va à son tour connaître le tourbillon de l’histoire. Sa disparition rendra au peuple les prérogatives que des politiciens indignes lui ont volées.

    « Comment un pays qui se prétend une démocratie peut-il persécuter quelqu’un comme s’il était un criminel ? », s’écriait le grand danseur Rudolf Noureev après avoir fui l’enfer communiste. Quel est le Français honnête qui, aujourd’hui, ne se sent pas persécuté à chaque instant par un Etat illégitime et violent ? Ceux qui le dirigent n’ont plus d’autre choix que de disparaître dans les poubelles de l’histoire !

    Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/133523429831/letat-est-mort-le-13-novembre

  • Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?

    L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.

    Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

    Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
    « Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
    Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
    Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
    D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
    Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?

    Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.

    C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats

    s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.

     

    http://fr.novopress.info/195164/saint-denis-une-quatrieme-equipe-dautres-attentats-etaient-en-vue/#more-195164

  • Saint-Denis: une quatrième équipe, d’autres attentats étaient donc en vue?

    L’assaut du Raid, de la BRI, soutenue par l’armée, hier à Saint-Denis visait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris. S’ils n’ont pas mis la main sur le terroriste belge, les forces de l’ordre ont peut-être démantelé une quatrième équipe qui s’apprêtait à frapper encore la région parisienne.

    Après un assaut qui aura duré 7 heures, a occasionné des centaines de coups de feu, blessé 5 hommes du Raid, tué deux terroristes, un calme tendu est retombé sur Saint-Denis. La sécurisation de la zone d’intervention a pris plusieurs heures aux policiers, renforcés par l’armée qui bouclait le périmètre extérieur de l’opération. Sept interpellations au total ont eu lieu à Saint-Denis, dont trois dans l’appartement visé par l’assaut. Deux autres personnes ont été arrêtées dans des appartements voisins, et deux autres à proximité.

    Si l’objectif principal était de mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, il semble que les forces de l’ordre soient tombées sur une quatrième équipe, qui s’apprêtait à commettre de nouveaux attentats dans le quartier d’affaires de La Défense, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
    « Les forces de l’ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d’informations de la SDAT (les services antiterroristes-NDLR) et de l’étranger », a déclaré cette source à Reuters. « C’est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à la Défense. »
    Selon une source policière, les enquêteurs « sont tombés sur une équipe qui n’était pas en relation avec les premiers groupes » des attentats du 13 novembre.
    Une deuxième source policière a souligné que le projet visait soit La Défense soit le centre commercial Le Millénaire à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris.
    D’autres médias ont affirmé avoir aussi eu vent de ces informations via des sources policières. France 2, mentionne ainsi que les terroristes interceptés à Saint-Denis visaient l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le centre commercial des Quatre Temps, à La Défense.
    Pourtant, le ministère de l’Intérieur a démenti ces affirmations. Souci de protéger l’enquête ou emballement médiatique ?

    Ce qui est certain à ce stade, c’est que Abdelhamid Abaaoud se trouvait en Europe au moment des attentats de Paris et qu’il est connu pour rester au plus près des opérations qu’il dirige.

    C’est probablement parce que d’autres choses étaient en préparation. N’oubliez pas que l’on est en pleine préparation de Noël, dans la plupart des villes de France les marchés de Noël commencent. On est au début d’un processus, d’une série d’attentats

    s’inquiète Claude Moniquet, ancien agent de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.

     

    http://fr.novopress.info/195164/saint-denis-une-quatrieme-equipe-dautres-attentats-etaient-en-vue/#more-195164

  • Le refus de repérer le fait islamiste

    Partout dans le monde libre le deuil de Paris a été partagé. Au contraire, le triste débat du Palais Bourbon le 17 novembre a déçu ceux qui croyaient à la durée d'une entente nationale. Quatre jours à peine après les attentats du 13, et au lendemain de la séance du Congrès à Versailles le 16, ceci nous amène à revenir sur les causes du rapide retour aux discordances nationales.

    Votre serviteur a donc investi 38 minutes de sa journée du 17 à réécouter, plus attentivement, le discours présidentiel du 16.

    Difficile de souscrire entièrement au jugement d'un Juppé, sur RMC le lendemain, qui "salue un très bon discours".(1)⇓

    Parler d'un discours "habile", "diplomatique" et/ou "manœuvrier" l'eût qualifié plus exactement. Mais de là "mettre en garde" l'opposition comme le fait le maire de Bordeaux, voilà quand bien de l'audace.

    En l'occurrence cependant, dans les propos présidentiels, on pouvait repérer quelques habillages adroits et certaines annonces pertinentes dans la lutte contre Daech.

    Son propos commence assez bien par le constat que nous sommes en guerre. Et, du reste, les oppositions n'ont pas manqué, en gros, de reconnaître certaines de leurs idées et suggestions, reprises par le chef de l'État.

    On n'a guère insisté, c'est peut-être dommage, mais ce n'est pas fortuit, que le fait même de recourir à une loi du 3 avril 1955 correspond à une réalité de fait : la ressemblance assez étroite, entre les violences que nous vivons, et de nombreux aspects de la guerre d'Algérie. Il ne convenait pas alors d'en dire le nom : il fallait dire et on disait "les événements". La nouveauté réside à peine dans le discours qui les enrobe.

    Sur le site internet de l'Élysée en effet on peut lire une forte pensée de Monsieur Hollande diffusée elle-même sur son compte Twitter : "A la barbarie des terroristes, nous devons opposer l'invincible humanité de la culture."

    À cet apophtegme, beau comme l'antique, certains pourraient préférer toutefois qu'on souligne plutôt la redoutable efficacité de nos trop rares Rafale.

    "L'invincible humanité" (sic), en effet, a connu diverses défaites dans le passé, et ses victoires ont plutôt été enregistrées sur le terrain militaire : Reconquista espagnole, siège de Vienne, libération de la péninsule balkanique, etc.

    "Le terrorisme, dit-il, nous le combattons partout". Les mots n'ont pas été choisis par hasard. On répète l'erreur que je relevai dans ma chronique du 16. La France officielle se dit "en guerre" sans qu'elle accepte de désigner clairement son/ses adversaires : qu'on n'emploie pas les généralisations comme "islam", "musulman", "loi coranique", etc. cela heurte le sens commun mais cela découle d'une logique, d'un mot d'ordre absolu : pas d'amalgame, pas d'islamophobie, ne stigmatisons pas.

    On pourrait parler des racines de cette violence, à partir notamment de la volonté d'appliquer la "charia" laquelle ne saurait s'imposer autrement que par la coercition, aboutissant notamment à l'oppression des femmes. Faute même d'envisager "l'islamisme", les expressions utilisées contournent la distinction islam/islamisme, évitant de s'interroger sur les racines totalitaires intrinsèques à ce monothéisme radical. On entend ainsi parler d'une "armée djihadiste", du "groupe Daech", du "terrorisme djihadiste" ou même de "combattants étrangers". Ce dernier point est un mensonge : les seuls "étrangers" sont belges, ce qui est une sorte d'exploit puisqu'ils ne sont, à vrai dire, comme le roi des Belges en personne, ni Wallons, ni Flamands.

    Plus loin Monsieur Hollande remarque pourtant "ce sont des Français". Et il nous parle enfin de "crimes commis au nom de cette même idéologie djihadiste", des mots destinés à esquiver les choix obligatoires que la France doit imposer à ses ressortissants.

    Non par conséquent M. Juppé : même si l'on admet un minimum civique en la circonstance tragique que vit le pays, il n'est pas possible de parler d'un "très bon discours". La France officielle refuse de repérer le fait islamiste. Le monde entier des peuples libres l'a compris, mais notre gouvernement, lui, comme à son habitude, reste dans le déni.

    JG Malliarakis

    Prochaine conférence de l'Institut d'Histoire sociale

    Mercredi 25 novembre de 18h à 20h au café du Pont Neuf 14 quai du Louvre, Paris 1er
    par JG Malliarakis autour du livre de "La Faucille et le Croissant"
    Congrès de Bakou : Quand le Komintern appelait les musulmans au djihad
    http://est-et-ouest.fr/conferences/conf151125.html

    À lire en relation avec cette chronique

    livres sur l'Islam et l'islamisme à commander aux Éditions du Trident.

    Apostilles

    1) cf. Libération du 17 novembre

    http://www.insolent.fr/2015/11/le-refus-de-reperer-le-fait-islamiste.html

  • Révélation explosive sur la liste des djihadistes français : Manuel Valls doit démissionner

    Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles, révèle que Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI, interrogé dans Valeurs Actuelles du 19 novembre, affirme que les services secrets syriens ont la liste des combattants djihadistes français opérant en Syrie et l’ont proposé à la France. Mais Manuel Valls a refusé.

    Merci au Salon Beige