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insécurité - Page 893

  • Irak : "Nous sommes en face du troisième totalitarisme"

    Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, s'est rendu hier dans un camp de réfugiés en Irak, à l'invitation du patriarche des Chaldéens et de l'association Fraternité en Irak :

    "Cette invitation faisait suite au courrier que j’avais envoyé fin juillet au Président de la République, demandant que la France prenne toute sa responsabilité pour aider les chrétiens d’Orient dans le calvaire qu’ils endurent.

    Mais ce que j’ai vu et entendu à Erbil dépasse les limites de l’horreur. (...) La communauté internationale a deux responsabilités graves.

    • D’abord, organiser de toute urgence une aide humanitaire, alimentaire, médicale et pharmaceutique digne de ce nom. Les camps sont tout simplement improvisés et malgré le soutien des églises locales, les réfugiés manqueront très rapidement du nécessaire vital, au risque que des épidémies se développent.

    • Ensuite, la communauté internationale, sous mandat de l’ONU, doit éradiquer cet Etat Islamique mué par une folie meurtrière que rien ne semble pouvoir arrêter. Ce qui se passe en Irak menace la stabilité de l’ensemble de la région, mais aussi notre propre sécurité. L’EI ne s’arrêtera certainement pas aux limites du Moyen Orient ; S’il le peut, il frappera l’Europe en son cœur.

    J’ai la conviction que nous sommes en face du 3ème totalitarisme. Dans ce combat la France doit tenir une place éminente, car la France est la patrie des droits de l’homme et la sœur ainée des chrétiens d’Orient. Au nom de nos frères chrétiens d’Irak, en tant que parlementaire français, je demande solennellement à François Hollande que la France prenne l’initiative au conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution pour briser cette spirale de violence et de haine. Nous ne pouvons ni tolérer ni risquer que s’étende ce qui s’apparente à un véritable hiver arabe."

    Louise Tudy

  • Des Suisses dans les milices chrétiennes en Irak

    Lu ici :

    "Une dizaine de Suisses seraient partis en Syrie et en Irak pour rejoindre les milices chrétiennes qui s'opposent notamment aux djihadistes de l'Etat islamique, selon une enquête du Matin Dimanche.

    Des Suisses se battraient aux côtés de milices chrétiennes en Syrie et en Irak, affirme Le Matin Dimanche. Selon le journal dominical, ils seraient une dizaine et certains exerceraient des fonctions dirigeantes.

    Les auteurs de l'enquête affirment avoir rencontré en Syrie plusieurs Suisses membres du Syriac Military Council, une milice qui défend les populations chrétiennes face aux djihadistes de l'Etat islamique. Cette organisation aurait déjà formé plus de 1000 soldats.

    Parallèlement, les quelque 1500 familles suryoyes - comme se nomment les Araméens, les Assyriens et les Chaldéens - présentes en Suisse se mobiliseraient aussi financièrement."

    A propos de ces milices chrétiennes, voir ce reportage du Monde.

    M

    Michel Janva

  • Le bourreau de John Foley identifié

    Les services de renseignement britanniques ont identifié le djihadiste de l’Etat islamique originaire de Grande-Bretagne suspecté d’avoir assassiné le journaliste américain James Foley.

    L’identité du bourreau n’a pas été dévoilée mais le nom d’un » suspect-clé » a été divulgué. Il s’agit de Abdel-Majid Abdel Bary, l’un des 6 fils de Adel Abdul Bary.

    Le journal britannique précise que Bary a 23 ans et qu’il est originaire d’une banlieue londonienne huppée où il vivait dans une maison à 1 million de livres. Il aurait quitté la Grande-Bretagne l’an dernier pour rejoindre la Syrie. L’homme a récemment publié une photo de lui sur les réseaux sociaux, brandissant la tête d’un homme décapité. Bary serait surnommé « Le djihadiste John » par les autres combattants islamistes.

    Michel Janva

  • Des vérités qui dérangent sur le crash du vol MH17?

    C'est possible :

    "L'organisation publique américaine Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) a adressé dès le mois de juillet un mémorandum à Barack Obama, l'appelant à en finir avec la rhétorique anti-russe et à dévoiler la totalité de l'information sur les circonstances de la catastrophe. L'ancien analyste de la CIA et porte-parole de VIPS Ray McGovern note que les vétérans ont été inquiétés par le refus du gouvernement de présenter à la société les conclusions faites sur la base des données du renseignement :

    « Il n'y a eu que des déclarations de John Kerry comme quoi cela avait été fait par les pro-russes. Mais aucune preuve confirmant ces déclarations n'a été présentée. Il y a un an, quand on a appris que des armes chimiques avaient été utilisées près de Damas, John Kerry a aussitôt déclaré : nous savons que c'est Bachar el-Assad. Cette déclaration était un mensonge. Aujourd'hui nous savons que les armes chimiques ont été utilisées par des rebelles. John Kerry a aussitôt déclaré sur le crash du Boeing malaisien : +ce sont les Russes+. Depuis, silence total dans tous les médias américains. Et néerlandais aussi ».

    La majorité écrasante des passagers du Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur, à savoir 196 personnes, étaient des ressortissants des Pays-Bas. Les Hollandais ont ouvert une enquête, formellement de concert avec la partie ukrainienne. Le Conseil de sécurité des Pays-Bas a déclaré récemment qu'il ne publierait pas intégralement les données des enregistreurs de bord du Boeing écrasé et qu'il publierait seulement l'information « ayant affaire à l'établissement des causes de la catastrophe aérienne ». On ne sait toujours pas quand sera publié le rapport des experts. Kiev, pour sa part, a expressément refusé de publier les enregistrements des conversations entre le pilote et le contrôleur aérien. Le professeur de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève André Liebig trouve qu'un tel comportement est du moins étrange si les autorités de Kiev n'ont rien à cacher :

    « Cette composante importante de l'enquête pourrait, semble-t-il, confirmer la version ukrainienne. Mais peut-être que les enregistrements des conversations ne confirment pas la version ukrainienne. Peut-être renferment-ils une autre information qui pourrait placer les Ukrainiens dans une situation délicate ou bien qui revêt un caractère stratégique. En tout état de cause c'est un obstacle capital au processus d'éclaircissement des événements véritables ».

    Bref, tout est clair : l'affaire est renvoyée aux calendes grecques. Les raisons sont également évidentes : les faits si minutieusement cachés par Washington, ses alliés et Kiev, sont contraires à la version qu'ils ont eux-mêmes avancée" (suite).

    Le Salon Beige

  • Le nord d'Israël pilonné depuis la Syrie

    Le nord d'Israël pilonné depuis la Syrie

    Par La Voix de la Russie | Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie sont tombées dans la nuit du dimanche sur la partie du plateau du Golan sous contrôle israélien.

    Cela a été rapporté par le service de presse de l'armée israélienne. Un peu plus tôt, une roquette tirée du Liban a explosé sur le territoire israélien. On ignore qui est derrière les tirs.

    Les attaques depuis le nord qui n’ont pas fait de victimes ont coïncidé avec l'escalade des tensions dans le sud, à la frontière de la bande de Gaza, à partir de laquelle des militants palestiniens ont tiré plus d'une centaine de roquettes et d'obus de mortier uniquement samedi.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_08_24/Le-nord-dIsrael-pilonne-depuis-la-Syrie-5655/

  • Un autre califat au Nigéria

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Boko Haram a pris le contrôle de la ville de Gwoza, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria. En juin dernier, au prix de quelques massacres, Boko Haram avait déjà pris des villages, et la majorité des faubourgs de Gwoza. Mais cette fois les islamistes contrôlent la ville elle-même, et c’est une grande ville, de près de 300.000 habitants.

    Ce que l’on voyait arriver se précise : Boko Haram, qui a l’ambition de créer un califat au Nigeria, et qui a immédiatement apporté son soutien au califat d’Abou Bakr al-Bagdadi en Syrie et en Irak, est en train, comme l’Etat islamique, de se constituer lui aussi un territoire.

    Michel Janva

  • "Parce que nous sommes chrétiens, ils veulent nous tuer"

    Dans l'avion qui les conduit jeudi en France, 2 réfugiés chrétiens d'Irak racontentla peur, la terreur, les menaces :

    "Bien avant leur arrivée, j'avais reçu trois menaces directes, sur mon téléphone portable". "Il y a huit ans, j'avais déjà dû quitter Mossoul, où nous les chrétiens n'étions plus en sécurité, pour me réfugier à Qaraqosh". "Quand ils sont arrivés aux portes de la ville, nous sommes partis pour Erbil, où nous avons été accueillis par le gouvernement kurde, qu'il en soit remercié". "Les djihadistes violent les femmes, les filles, kidnappent les gens, c'est très dur. On a des amis, des musulmans, qui sont très gentils, mais eux, on ne sait pas pourquoi ils font ça. Parce qu'on est chrétiens, c'est tout. Il y a beaucoup de chrétiens qui veulent venir en France ou en Europe, parce que c'est impossible de vivre avec les gens qui nous haïssent. Nous sommes humiliés, persécutés, on ne peut plus vivre comme ça". "On va recommencer à zéro, c'est dur, mais ce sera mieux pour nous que de vivre toujours sous la menace, dans l'insécurité, toujours, à Qaraqosh, à Mossoul, en Irak."

    "Déjà en 2005, à l'université de Mossoul, ils m'avaient menacée et obligée à porter le voile, parce que c'était le ramadan. Je l'ai porté pendant deux semaines, si je ne l'avais pas fait, ils m'auraient tuée." "Ils sont effrayants, ils veulent nous forcer à nous convertir, nous transformer en musulmans". "Parce que nous sommes chrétiens, ils veulent nous tuer. Si nous étions restés, nous avions le choix entre nous convertir ou leur payer un impôt, tous les mois. Nous avons tout quitté en quelques heures, c'était horrible. La France est notre dernière chance, nous n'avons plus rien, plus de maison, plus de travail, nous avons tout perdu. J'étais professeur, d'anglais, désormais je ne suis plus rien." 

    Michel Janva

  • Marchandisation des enfants : les pédophiles se frottent les mains

    Abandonner un enfant que vous avez adopté, mais dont vous ne voulez plus, et le revendre à de nouveaux parents,  c’est déjà une réalité sordide aux États-Unis

    Internet regorge de forums spécialisés en commerce d’enfants. Un marché à deux vitesses. Une adoption internationale se négocie 20.000 dollars en moyenne. Un enfant que les parents adoptifs mettent à la revente se négocie au rabais environ 3.500 dollars, plus frais d’agence, déductible d’impôts si vous êtes citoyen américain.  Aux Etats-Unis, on appelle cela le « rehoming« . Des centaines d’agences privées en ont fait leur activité très lucrative. On y vend des enfants, mais en seconde main, comme une simple voiture d’occasion.

    Les parents adoptifs qui veulent se débarrasser d’un enfant postent une annonce en ligne avec une description de l’enfant (âge, physique, caractère, …). Une simple procuration chez le notaire suffit à transférer l’enfant d’un couple de parents à un autre.

    child-exchange-logo-mpi

    Yahoo et Facebook n’ont aucun problème de conscience à se faire les complices de ce marché en hébergeant les annonces de ces parents indignes.

    Ce marché existe déjà depuis cinq ans. On estime qu’un enfant y est vendu chaque semaine. Certains enfants sont revendus plusieurs fois. Généralement, les parents adoptifs revendeurs se mettent aussitôt en quête d’un autre enfant comme s’il s’agissait d’un simple jouet qui n’a qu’un temps.

    http://medias-presse.info/marchandisation-des-enfants-les-pedophiles-se-frottent-les-mains/14315

  • Hollande avoue qu’il a fait livrer des armes aux djihadistes en Syrie

    François Hollande au « Monde » aujourd’hui : « La communauté internationale porte une responsabilité très grave dans ce qui se passe en Syrie […] Si, il y a un an, il y avait eu une réaction des grandes puissances à la hauteur de l’utilisation [par Bachar Al-Assad] des armes chimiques, nous n’aurions pas été face à ce choix terrible entre un dictateur et un groupe terroriste, alors que les rebelles méritent tout notre soutien. »

    Et quelle était cette « rébellion démocratique » ? Sinon les djihadistes de l’Etat Islamique ?

    « La communauté internationale porte une responsabilité très grave dans ce qui se passe en Syrie », dites-vous, responsabilité d’autant plus grande, Monsieur le Président, qu’il a été prouvé depuis que l’utilisation des armes chimiques incombait non à l’armée de Bachar Al Assad mais à la « rébellion syrienne démocratique »…

    Les renseignements français doivent être en-dessous de tout pour que vous n’en ayez pas été informé…

    http://medias-presse.info/hollande-avoue-quil-a-fait-livrer-des-armes-aux-djihadistes-en-syrie/14324

  • Le viol, moins grave qu'une insulte

    Il viole sa fille mineure pendant 3 ans : la justice le condamne à 6 mois ferme, moins qu’Anne-Sophie Leclere après sa blague sur Taubira.

    Michel Janva