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insécurité - Page 895

  • Djihadistes : qu’on les laisse partir en Syrie !

    Mais enfin, qui sont les responsables politiques français pour juger de ce qu’est le bien, ce qu’est le mal ?

    Qui sont-ils, ces dirigeants européens, pour décider qu’aller combattre en Syrie est désormais quasiment un crime contre l’humanité ?

    Sont-ce les mêmes politiciens qui votaient il y a quelques mois pour armer massivement les « résistants » barbus à Bachar El-Assad ?

    Sont-ce ces mêmes gouvernants qui vantaient hier le courage de ceux qui aujourd’hui égorgent pour effrayer la ménagère occidentale ?

    Non, il n y a pas de bien et de mal, comme voudraient l’imposer au monde les fanatiques religieux américains dont Georges Bush était le pantin.

    Non , il n y a pas deux mondes, l’un qui serait civilisé, l’autre qui serait celui de la barbarie organisée.

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  • Le Refuge : drogue, pédophilie, exclusions et mensonges

    Le site Rue89 est très éloigné (et c’est peu de le dire) de la ligne éditoriale de Contre Info. Il faut néanmoins reconnaitre à certains de leurs journalistes et aux responsables de la rédaction un certain courage. Ce n’est pas la première fois que Rue89 s’attaque à un sujet tabou pour leur courant de pensée. La dernière enquête sensible les conduit dans les coulisses de l’association sodomite « Le Refuge ».
    L’article révèle l’inaction du pouvoir politique face aux problèmes de cette association de peur d’aider « les mouvements homophobes ». Ca en dit long sur ce que doit cacher le gouvernement pour ne pas attiser le « le racisme », « l’europhobie », « l’islamophobie » et tous les sujets politiquement incorrects et dangereux pour la République.

    Officiellement, personne n’a rien à dire contre Le Refuge, la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique. Chargée de recueillir les jeunes homos virés de chez leurs parents, cette structure créée en 2003 à Montpellier (et qui s’est développée depuis dans de nombreuses villes) fait l’unanimité.

    Ses parrains ont participé à « Qui veut gagner des millions ? » ou « Fort boyard » cet été. L’association peut compter sur le soutien public et affirmé de la ministre de la Justice Christiane Taubira. Elle perçoit d’importants dons publics et privés qui s’élevaient à 850 000 euros en 2013, selon sa direction.

    Officieusement, les critiques sont bien plus nombreuses et les regards bien plus méfiants sur l’action du directeur général du Refuge, Frédéric Gal, et de son président Nicolas Noguier. Joints par la rédaction, les deux récusent toutes les accusations.

    Contactées par Rue89, trois associations LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), qui ont toutes souhaité conserver leur anonymat, nous ont mis en garde. L’une d’elle nous explique :

     Lire la suite sur le site de Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • Peter Gotzsche : « Médicaments meurtriers et crime organisé »

    Le Professeur Peter Gøtzsche, Directeur du Nordic Cochrane Centre est spécialiste de médecine interne. Il a travaillé pour l’industrie pharmaceutique entre 1975 et 1983 dans les domaines des études cliniques et de la réglementation publique. De 1984 à 1995 il a travaillé dans des hôpitaux de Copenhague. Il a été cofondateur de la Cochrane Collaboration en 1983. En 2010 il a été nommé Professeur de projets de recherche et d’analyse à l’Université de Copenhague.

    Professeur Gøtzsche, depuis plus de trente ans, notre réseau se préoccupe tout spécialement de Bayer. Quelle est l’importance de l’industrie pharmaceutique allemande, par exemple comme lobbyiste ?

    Toutes les grosses firmes pharmaceutiques pratiquent un lobbying intensif, également à l’échelon européen.

    La firme Bayer doit répondre de nombreux scandales liés à l’industrie pharmaceutique, depuis l’héroïne jusqu’au Lipobay. Quelles expériences avez-vous faites avec cette entreprise ?

    Comme toutes les autres grandes entreprises pharmaceutiques, Bayer a participé à la criminalité organisée : par exemple corruption de médecins, ou escroquerie vis-à-vis du programme d’assurance-maladie US Medicaid.

    Durant la Deuxième guerre mondiale, Bayer a utilisé comme cobayes des détenus de camps de concentration. Une lettre datant de l’époque prouve que Bayer a acheté 150 femmes à Auschwitz pour 170 marks chacune. Bayer avait écrit au commandant du camp : « Les expériences ont été effectuées. Toutes les femmes sont mortes. Nous vous recontacterons rapidement par un prochain message. »

    Les entreprises allemandes ont par exemple injecté des bactéries typhiques à des détenus des camps puis expérimenté sur eux divers médicaments.

    Pourquoi comparez-vous l’industrie pharmaceutique au crime organisé ?

     

    Parce que j’ai découvert que le système commercial des dix premières firmes pharmaceutiques inclut la criminalité organisée.

    Dans les années 80 les médicaments de Bayer ont infecté des milliers d’hémophiles. Des documents internes prouvent que la direction de la firme était au courant des risques, mais a néanmoins continué à vendre ses produits. Est-ce un exemple de pratique criminelle ?

    Dans cette affaire Bayer n’était pas le seul. Beaucoup de firmes pharmaceutiques ont vendu des produits sanguins contaminés.

    Bayer dépense 10 milliards d’euros par an pour la publicité et la commercialisation. Cela inclut les dons de médicaments aux hôpitaux, les formations continues pour médecins, les visiteurs médicaux, les dons à des groupes de lobbying, etc. Mais la firme se refuse à révéler la ventilation de cette somme. Devrait-on contraindre les industriels à publier le détail de ces dépenses ?

    Oui, bien sûr. Mais il faudrait aller encore plus loin et interdire d’une manière générale la publicité pour les médicaments. Somme toute nous avons fini par réglementer la publicité en faveur du tabac, et le marketing pharmaceutique est tout aussi dangereux.

    Pourquoi les firmes réussissent-elles toujours à imposer sur le marché des produits inutiles, voire dangereux ?

    Falsifier les résultats des tests médicamenteux et dissimuler les dangers des médicaments sont des pratiques courantes. En outre, partout nous nous heurtons à l’argent de l’industrie pharmaceutique, qui achète tous ceux qui ont une influence quelconque dans le domaine de la santé.

    L’industrie réussit à corrompre des personnages importants, et à tous les niveaux, jusqu’au Ministère de la Santé. Mais le plus dangereux, c’est le marketing pharmaceutique. Les mensonges vont souvent jusqu’à prétendre l’exact contraire de la vérité.

    A-t-on estimé le nombre de décès liés aux effets secondaires ?

    À partir d’enquêtes menées dans diverses parties du monde, on dispose maintenant de résultats solides. Aux USA, par exemple, on estime qu’environ 200.000 patients et patientes meurent chaque année suite aux effets secondaires des médicaments. Dans la moitié des cas environs, les médicaments avaient été prescrits de façon régulière.

    L’autre moitié est la conséquence de surdosages, ou bien le médecin n’avait pas prêté attention aux interactions possibles avec d’autres médicaments. Il est toutefois difficile d’incriminer les médecins : presque tous les médicaments comportent 20 précautions d’emploi ou contre-indications, voire davantage. Il est impossible de les connaître toutes.

    Quelle est à votre avis la proportion de médicaments utiles parmi ceux qui sont présents sur le marché ?

    Nous pourrions sans grande difficulté supprimer 95% des dépenses liées aux médicaments, et nous aurions même une population en meilleure santé. Rien qu’en achetant le médicament le moins cher ayant les mêmes effets, nous réduirions les dépenses de moitié.

    Dans bien des cas, il serait tout simplement mieux de ne prescrire aucun médicament. Tous ont des effets secondaires indésirables, dont la somme est responsable d’un nombre effrayant de décès. De même, nous ne devrions prescrire que très peu de médicaments psychotropes, car ils sont en général dangereux dès que la prise excède quelques semaines.

    Les pilules contraceptives de la génération Yasmin présentent un risque d’embolie plus élevé que celles des générations précédentes. Rien qu’aux USA, Bayer a dû payer près de 2 milliards de dollars à des femmes abîmés. Pourquoi ces pilules ne sont-elles toujours pas interdites ?

    Un de mes collègues danois a publié très tôt deux études prouvant que les pilules de type Yaz ou Yasmin présentent un risque plus élevé de formation de caillots. Il a été la cible d’attaques agressives de la part de médecins stipendiés par Bayer, qui a en outre financé des études contestant l’accroissement des risques.

    Bayer est l’un des plus gros marchands de médicaments en vente libre au monde. Quel est le plus gros problème en ce domaine ?

    La plupart ne servent à rien, sauf à soutirer de l’argent aux clients.

    Que pensez-vous des tentatives répétées régulièrement, de faire prendre tous les jours de l’aspirine même aux gens en bonne santé pour prévenir les maladies cardiaques et certains cancers ?

    Il n’y a rien à objecter, somme toute nous voulons tous vivre longtemps. Le revers de la médaille est cependant que très peu profiteraient d’une telle prophylaxie, alors qu’elle nuirait à beaucoup. Ce n’est donc pas une bonne idée de traiter préventivement toute la population.

    D’une manière générale, le sur-traitement de gens en bonne santé constitue l’un des principaux problèmes de santé actuels et parallèlement l’un des bizness les plus lucratifs pour l’industrie pharmaceutique.

    Bayer et le CHU de Cologne ont conclu en 2008 un vaste contrat de collaboration. Nous avons vainement essayé d’avoir un aperçu de son contenu. Nous accordez-vous que ce genre de partenariats à contenus secrets conduisent à orienter la recherche selon des critères purement économiques ?

    Je suis un adversaire résolu de ce type de partenariats L’expérience montre que les firmes en retirent la plupart du temps des bénéfices et revendiquent les résultats pour elles-mêmes. Les contribuables règlent la note en payant les médicaments beaucoup plus cher.

    En outre : est-il acceptable de collaborer avec une branche qui a souvent une conduite criminelle et qui accepte de faire mourir de nombreux patients par désir de profit ? Pour moi, c’est non. Les études cliniques doivent être menées de façon complètement indépendante des firmes.

    Et il ne doit pas y avoir de partenariat secret dans le domaine de la santé, c’est fondamental. Vous devriez exiger un droit de regard devant les tribunaux ou vous adresser à un médiateur ou au personnel politique.

    Des études financées par l’argent public parviennent souvent à des résultats différents de ceux des enquêtes menées par les industriels. Comment cela se fait-il ?

    Cela n’a aucun sens de laisser une entreprise qui peut gagner des milliards d’euros par le biais d’études complaisantes être le plus souvent la seule à recevoir les données brutes des études.

    Dans notre système, les entreprises pharmaceutiques sont les seuls juges. C’est tout de même bizarre, car dans d’autres domaines nous nous y refusons. On trouverait par exemple ridicule de dire à un juge : « J’ai fait ma propre enquête et voilà les résultats. »

    Mais c’est justement ce système que nous avons accepté dans le domaine de la santé. Les industriels font faire les études eux-mêmes et les manipulent souvent de façon scandaleuse. C’est pourquoi on ne peut se fier aux publications émanant des entreprises, même dans des revues spécialisées de grand renom.

    Selon vous le système est bourré de conflits d’intérêt. Les firmes pharmaceutiques rémunèrent des médecins, des hauts fonctionnaires pantouflent dans l’industrie, et inversement. Comment changer cela ?

    Partout on se heurte à l’argent des industriels. C’est pourquoi je propose d’interdire purement et simplement la publicité pour les produits pharmaceutiques. Les bons médicaments s’imposeront toujours, nous n’avons pas besoin de réclame pour ça.

    Interdire la publicité empêcherait que les visiteurs médicaux ne corrompent les médecins.
    Les rédacteurs des revues médicales n’auraient plus aussi peur de publier des articles qui ne servent pas les intérêts des industriels. Une telle réforme libérerait la presse médicale de l’emprise de « Big Pharma » (les Grandes Compagnies ?).

    Avez-vous d’autres demandes de réglementation de l’industrie pharmaceutique ?

    Les industriels conservent par devers eux les données brutes de leurs études. Nous devrions plutôt soumettre les nouveaux médicaments à des enquêtes effectuées par des instances publiques. Les fabricants pourraient payer les tests, mais n’auraient rien d’autre à faire avec les études elles-mêmes. Et les médecins ne devraient accepter aucune libéralité des industriels.

    Actuellement beaucoup de médecins sont malheureusement prêts à se donner pour co-auteurs d’études, rédigées en réalité par les firmes, et sans pouvoir accéder à leurs données brutes. Or ces études ne peuvent être réalisées sans la collaboration des médecins et de leurs malades.

    C’est donc un cas de trahison de l’intégrité scientifique et d’abus de confiance envers les patients. Les médecins et les groupes d’entraide de malades doivent tout simplement refuser l’argent d’industriels aussi corrompus.

    Dans votre livre, vous dites que ceux qui dévoilent la conduite criminelle des industriels de la pharmacie sont aussitôt traités en parias. Avez-vous subi des rétorsions après la parution de ce livre?

    Non, au contraire, le livre a été encensé. Des industriels je n’ai bien sûr pas eu de retours directs. Mais il y a eu quelques mensonges purs et simples de la part des groupes de lobbying et de leurs partenaires stipendiés au sein du corps médical.

    Notes :

    Le Professeur Peter Gøtzsche, Directeur du Nordic Cochrane Centre pour la médecine, est l’auteur du livre « Médicaments Meurtriers et Crime Organisé : comment Big Pharma a corrompu la Santé », paru en anglais en 2013, en espagnol en septembre 2014 et ce 14 novembre 2014 en allemand. La parution en français est prévue en 2015 aux Presses Universitaires de Laval (Québec).

    Source : Tlaxcala

    http://www.contre-info.com/peter-gotzsche-medicaments-meurtriers-et-crime-organise#more-35521

  • Peter Gotzsche : « Médicaments meurtriers et crime organisé »

    Le Professeur Peter Gøtzsche, Directeur du Nordic Cochrane Centre est spécialiste de médecine interne. Il a travaillé pour l’industrie pharmaceutique entre 1975 et 1983 dans les domaines des études cliniques et de la réglementation publique. De 1984 à 1995 il a travaillé dans des hôpitaux de Copenhague. Il a été cofondateur de la Cochrane Collaboration en 1983. En 2010 il a été nommé Professeur de projets de recherche et d’analyse à l’Université de Copenhague.

    Professeur Gøtzsche, depuis plus de trente ans, notre réseau se préoccupe tout spécialement de Bayer. Quelle est l’importance de l’industrie pharmaceutique allemande, par exemple comme lobbyiste ?

    Toutes les grosses firmes pharmaceutiques pratiquent un lobbying intensif, également à l’échelon européen.

    La firme Bayer doit répondre de nombreux scandales liés à l’industrie pharmaceutique, depuis l’héroïne jusqu’au Lipobay. Quelles expériences avez-vous faites avec cette entreprise ?

    Comme toutes les autres grandes entreprises pharmaceutiques, Bayer a participé à la criminalité organisée : par exemple corruption de médecins, ou escroquerie vis-à-vis du programme d’assurance-maladie US Medicaid.

    Durant la Deuxième guerre mondiale, Bayer a utilisé comme cobayes des détenus de camps de concentration. Une lettre datant de l’époque prouve que Bayer a acheté 150 femmes à Auschwitz pour 170 marks chacune. Bayer avait écrit au commandant du camp : « Les expériences ont été effectuées. Toutes les femmes sont mortes. Nous vous recontacterons rapidement par un prochain message. »

    Les entreprises allemandes ont par exemple injecté des bactéries typhiques à des détenus des camps puis expérimenté sur eux divers médicaments.

    Pourquoi comparez-vous l’industrie pharmaceutique au crime organisé ?

     

    Parce que j’ai découvert que le système commercial des dix premières firmes pharmaceutiques inclut la criminalité organisée.

    Dans les années 80 les médicaments de Bayer ont infecté des milliers d’hémophiles. Des documents internes prouvent que la direction de la firme était au courant des risques, mais a néanmoins continué à vendre ses produits. Est-ce un exemple de pratique criminelle ?

    Dans cette affaire Bayer n’était pas le seul. Beaucoup de firmes pharmaceutiques ont vendu des produits sanguins contaminés.

    Bayer dépense 10 milliards d’euros par an pour la publicité et la commercialisation. Cela inclut les dons de médicaments aux hôpitaux, les formations continues pour médecins, les visiteurs médicaux, les dons à des groupes de lobbying, etc. Mais la firme se refuse à révéler la ventilation de cette somme. Devrait-on contraindre les industriels à publier le détail de ces dépenses ?

    Oui, bien sûr. Mais il faudrait aller encore plus loin et interdire d’une manière générale la publicité pour les médicaments. Somme toute nous avons fini par réglementer la publicité en faveur du tabac, et le marketing pharmaceutique est tout aussi dangereux.

    Pourquoi les firmes réussissent-elles toujours à imposer sur le marché des produits inutiles, voire dangereux ?

    Falsifier les résultats des tests médicamenteux et dissimuler les dangers des médicaments sont des pratiques courantes. En outre, partout nous nous heurtons à l’argent de l’industrie pharmaceutique, qui achète tous ceux qui ont une influence quelconque dans le domaine de la santé.

    L’industrie réussit à corrompre des personnages importants, et à tous les niveaux, jusqu’au Ministère de la Santé. Mais le plus dangereux, c’est le marketing pharmaceutique. Les mensonges vont souvent jusqu’à prétendre l’exact contraire de la vérité.

    A-t-on estimé le nombre de décès liés aux effets secondaires ?

    À partir d’enquêtes menées dans diverses parties du monde, on dispose maintenant de résultats solides. Aux USA, par exemple, on estime qu’environ 200.000 patients et patientes meurent chaque année suite aux effets secondaires des médicaments. Dans la moitié des cas environs, les médicaments avaient été prescrits de façon régulière.

    L’autre moitié est la conséquence de surdosages, ou bien le médecin n’avait pas prêté attention aux interactions possibles avec d’autres médicaments. Il est toutefois difficile d’incriminer les médecins : presque tous les médicaments comportent 20 précautions d’emploi ou contre-indications, voire davantage. Il est impossible de les connaître toutes.

    Quelle est à votre avis la proportion de médicaments utiles parmi ceux qui sont présents sur le marché ?

    Nous pourrions sans grande difficulté supprimer 95% des dépenses liées aux médicaments, et nous aurions même une population en meilleure santé. Rien qu’en achetant le médicament le moins cher ayant les mêmes effets, nous réduirions les dépenses de moitié.

    Dans bien des cas, il serait tout simplement mieux de ne prescrire aucun médicament. Tous ont des effets secondaires indésirables, dont la somme est responsable d’un nombre effrayant de décès. De même, nous ne devrions prescrire que très peu de médicaments psychotropes, car ils sont en général dangereux dès que la prise excède quelques semaines.

    Les pilules contraceptives de la génération Yasmin présentent un risque d’embolie plus élevé que celles des générations précédentes. Rien qu’aux USA, Bayer a dû payer près de 2 milliards de dollars à des femmes abîmés. Pourquoi ces pilules ne sont-elles toujours pas interdites ?

    Un de mes collègues danois a publié très tôt deux études prouvant que les pilules de type Yaz ou Yasmin présentent un risque plus élevé de formation de caillots. Il a été la cible d’attaques agressives de la part de médecins stipendiés par Bayer, qui a en outre financé des études contestant l’accroissement des risques.

    Bayer est l’un des plus gros marchands de médicaments en vente libre au monde. Quel est le plus gros problème en ce domaine ?

    La plupart ne servent à rien, sauf à soutirer de l’argent aux clients.

    Que pensez-vous des tentatives répétées régulièrement, de faire prendre tous les jours de l’aspirine même aux gens en bonne santé pour prévenir les maladies cardiaques et certains cancers ?

    Il n’y a rien à objecter, somme toute nous voulons tous vivre longtemps. Le revers de la médaille est cependant que très peu profiteraient d’une telle prophylaxie, alors qu’elle nuirait à beaucoup. Ce n’est donc pas une bonne idée de traiter préventivement toute la population.

    D’une manière générale, le sur-traitement de gens en bonne santé constitue l’un des principaux problèmes de santé actuels et parallèlement l’un des bizness les plus lucratifs pour l’industrie pharmaceutique.

    Bayer et le CHU de Cologne ont conclu en 2008 un vaste contrat de collaboration. Nous avons vainement essayé d’avoir un aperçu de son contenu. Nous accordez-vous que ce genre de partenariats à contenus secrets conduisent à orienter la recherche selon des critères purement économiques ?

    Je suis un adversaire résolu de ce type de partenariats L’expérience montre que les firmes en retirent la plupart du temps des bénéfices et revendiquent les résultats pour elles-mêmes. Les contribuables règlent la note en payant les médicaments beaucoup plus cher.

    En outre : est-il acceptable de collaborer avec une branche qui a souvent une conduite criminelle et qui accepte de faire mourir de nombreux patients par désir de profit ? Pour moi, c’est non. Les études cliniques doivent être menées de façon complètement indépendante des firmes.

    Et il ne doit pas y avoir de partenariat secret dans le domaine de la santé, c’est fondamental. Vous devriez exiger un droit de regard devant les tribunaux ou vous adresser à un médiateur ou au personnel politique.

    Des études financées par l’argent public parviennent souvent à des résultats différents de ceux des enquêtes menées par les industriels. Comment cela se fait-il ?

    Cela n’a aucun sens de laisser une entreprise qui peut gagner des milliards d’euros par le biais d’études complaisantes être le plus souvent la seule à recevoir les données brutes des études.

    Dans notre système, les entreprises pharmaceutiques sont les seuls juges. C’est tout de même bizarre, car dans d’autres domaines nous nous y refusons. On trouverait par exemple ridicule de dire à un juge : « J’ai fait ma propre enquête et voilà les résultats. »

    Mais c’est justement ce système que nous avons accepté dans le domaine de la santé. Les industriels font faire les études eux-mêmes et les manipulent souvent de façon scandaleuse. C’est pourquoi on ne peut se fier aux publications émanant des entreprises, même dans des revues spécialisées de grand renom.

    Selon vous le système est bourré de conflits d’intérêt. Les firmes pharmaceutiques rémunèrent des médecins, des hauts fonctionnaires pantouflent dans l’industrie, et inversement. Comment changer cela ?

    Partout on se heurte à l’argent des industriels. C’est pourquoi je propose d’interdire purement et simplement la publicité pour les produits pharmaceutiques. Les bons médicaments s’imposeront toujours, nous n’avons pas besoin de réclame pour ça.

    Interdire la publicité empêcherait que les visiteurs médicaux ne corrompent les médecins.
    Les rédacteurs des revues médicales n’auraient plus aussi peur de publier des articles qui ne servent pas les intérêts des industriels. Une telle réforme libérerait la presse médicale de l’emprise de « Big Pharma » (les Grandes Compagnies ?).

    Avez-vous d’autres demandes de réglementation de l’industrie pharmaceutique ?

    Les industriels conservent par devers eux les données brutes de leurs études. Nous devrions plutôt soumettre les nouveaux médicaments à des enquêtes effectuées par des instances publiques. Les fabricants pourraient payer les tests, mais n’auraient rien d’autre à faire avec les études elles-mêmes. Et les médecins ne devraient accepter aucune libéralité des industriels.

    Actuellement beaucoup de médecins sont malheureusement prêts à se donner pour co-auteurs d’études, rédigées en réalité par les firmes, et sans pouvoir accéder à leurs données brutes. Or ces études ne peuvent être réalisées sans la collaboration des médecins et de leurs malades.

    C’est donc un cas de trahison de l’intégrité scientifique et d’abus de confiance envers les patients. Les médecins et les groupes d’entraide de malades doivent tout simplement refuser l’argent d’industriels aussi corrompus.

    Dans votre livre, vous dites que ceux qui dévoilent la conduite criminelle des industriels de la pharmacie sont aussitôt traités en parias. Avez-vous subi des rétorsions après la parution de ce livre?

    Non, au contraire, le livre a été encensé. Des industriels je n’ai bien sûr pas eu de retours directs. Mais il y a eu quelques mensonges purs et simples de la part des groupes de lobbying et de leurs partenaires stipendiés au sein du corps médical.

    Notes :

    Le Professeur Peter Gøtzsche, Directeur du Nordic Cochrane Centre pour la médecine, est l’auteur du livre « Médicaments Meurtriers et Crime Organisé : comment Big Pharma a corrompu la Santé », paru en anglais en 2013, en espagnol en septembre 2014 et ce 14 novembre 2014 en allemand. La parution en français est prévue en 2015 aux Presses Universitaires de Laval (Québec).

    Source : Tlaxcala

    http://www.contre-info.com/peter-gotzsche-medicaments-meurtriers-et-crime-organise#more-35521

  • Un des lobbyiste LGBT les plus en vus aux États-Unis a été arrêté pour "viol sur mineur"

    Terrence Bean, influent lobbyiste LGBT, a été arrêté pour agression sexuelle sur un garçon de 15 ans.

    Les médias américains rappellent que ce personnage a été reçu de nombreuses fois à la Maison Blanche.

    Michel Janva

  • Délinquance : les mensonges de Valls et de Cazeneuve

    Délinquance : ce que cachent les chiffres du gouvernement

    INFOGRAPHIE - Manuel Valls et Bernard Cazeneuve vantent la baisse du nombre des cambriolages. Mais les atteintes aux personnes et aux gendarmes sont en hausse.

    On peut tourner les chiffres dans tous les sens, les violences en France font bien de la résistance. Alors que le gouvernement a choisi de communiquer sur la récente baisse des cambriolages notamment, Le Figaro ausculte les chiffres que l’Intérieur semble vouloir occulter derrière sa subite frénésie de pédagogie sécuritaire.

    Les données que nous publions sont extraites du dernier bilan de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), organisme de référence, qui n’apprécie guère de se faire griller la politesse en matière de présentation statistique par Matignon et Beauvau. Et ce malgré ses mises en garde répétées sur les dangers des comparaisons hasardeuses de chiffres qui ne traduisent d’ailleurs que la délinquance enregistrée par les forces de l’ordre et, donc, l’activité de la police et de la gendarmerie plutôt que la délinquance réelle. Cette institution ne publiera, pour sa part, ses propres chiffres d’octobre que dans quelques jours. […]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Delinquance-les-mensonges-de-Valls

  • Suède : les secours réclament un équipement militaire pour aller dans certains quartiers

    Les secours suédois ont affirmé récemment qu’ils avaient besoin de matériel pour aller dans des quartiers musulmans dans lesquels la population n’attaque plus seulement la police mais également les secours…

    Le directeur de Ambulansförbundet, un centre de secours paramédical, Henrik Johansson confiait à un journal suédois : « ils (les secours) sont visés avec tout et n’importe quoi, des armes à feu aux machettes… Nous ne sommes plus protégés comme nous l’étions avant ».

    Avant de poursuivre : « Certains secours sont prêts à aller dans ces quartiers sensibles, avec des casques anti-émeutes, des gilets pare-balle, des protège-tibia et bien sûr des masques à gaz. Ils devraient avoir un équipement adapté au travail dans ce genre d’environnement ».

    Alors que le journaliste lui demandait s’ils désiraient donc plus ou moins le même équipement la police anti-émeutes, il a répondu : « Non, comme les militaires ».

    Toute ressemblance avec des situations en France…

    http://www.contre-info.com/

  • Deux nouveaux terroristes sur le sol français

    Hassan Diab Le principal suspect dans l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic qui avait fait quatre morts en 1980 est arrivé en France samedi matin. L’ancien terroriste du FNL, assassin du peuple algérien et de nombreux français, Abdelaziz Boutéflika, ,est en France lui aussi,, hospitalisé à Grenoble depuis la semaine dernière.

    La simultanéité des deux événements est elle fortuite ou bien témoigne-t’elle d’un zèle nouveau de nos services de sécurité ? Car , sans être rabat joie, si aujourd’hui la culpabilité d’Hassan Diab n’est pas encore juridiquement établie, on ne peut oublier les bombes dans les bars et devant les écoles même, qui explosèrent à l’instigation du FNL, dans les rues d’Alger d’Oran ou de Constantine il ya à peine plus de cinquante ans. On ne peut oublier non plus la disparition de milliers d’Européens après la signature des accords d’Evian sensés assurer leur sécurité, pour ne parler que de cela sans s’attarder sur les plus atroces barbaries qui émaillèrent ce qu’on a fini par appeler la guerre d’Algérie. D’autant moins que le personnage, devenu président, ne cesse de réclamer réparation à la France à chacun de ses déplacements. Depuis la grave maladie qui l’affecte, ce boucher recyclé semble toutefois avoir baissé, ces derniers temps, d’un ton, comme si soumettre son corps à des scalpels français l’invitait à une attitude moins polémique. On sait cependant que le vieillard n’est plus aujourd’hui qu’une marionnette exténuée de l’armée algérienne, laquelle fait de son mieux pour maintenir un semblant de cohésion dans ce pays en proie aux appétits multiples des capitalistes d’outre atlantique et des islamistes les plus radicaux qu’elle contient au sud , se positionnant ainsi comme un rempart de l’Occident. Garder le vieux en couveuse le plus longtemps possible, permet de gagner du temps pour préparer l’après Boutéflika qui entame à l’article de la mort son quatrième mandat. « La vacance du pouvoir – énergiquement niée par l’entourage du chef de l’Etat – exaspère et inquiète. L’élite se dit humiliée, » nous rapporte Florence Baugé envoyée spéciale du monde à Alger (15/11). Il manquerait plus qu’avec son brio habituel, et sa connaissance fine de la politique étrangère en Méditerranée, dans ce contexte algérien fragile, la CIA nous concocte, avec l’appuie de la France, un « printemps arabe » dont elle a le secret, histoire de rejouer à nos portes la calamiteuse affaire lybienne.. Je doute que l’armée algérienne gouterait ce genre de plaisanterie. Elle n’aurait, en outre, aucun complexe à écraser dans le sang toute velléité de révolte. Mais il faut toujours se méfier des docteurs Folamour téléguidés par Washington, on n’imagine pas le plaisir qu’ils ont à jouer aux allumettes sur les poudrières. Compte tenu par ailleurs, de la nullité actuelle du locataire de l’Elysée et de celui du quai d’Orsay, j’ai du mal à croire que ces messieurs mesurent l’importance capitale que revêt aujourd’hui encore la question algérienne. Du reste, il semble bien que rien n’ait plus beaucoup d’importance, puisque depuis Sarkozy, les ordres viennent d’outre atlantique. Ainsi, la politique globalement et plus particulièrement la diplomatie ne consistent t’elles pas à toutes fins à régler nos comptes avec l’Histoire, aussi légitimes soient-ils, encore moins, dans la tradition française, de se mettre au service d’un empire, mais d’assurer le bien commun général et plus précisément celui de notre patrie en tenant compte des données objectives et actualisées. Une France forte avec à sa tête un état indépendant et durable, n’aurait aucun mal à mener une politique méditerranéenne cohérente et féconde.

    Olivier Perceval

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Deux-nouveaux-terroristes-sur-le

  • Marchandisation du corps : des morceaux de bébés dans des colis

    L'inimaginable escalade du mépris de la vie et de l'homme : 

    "C’est en passant les colis au scanner que les employés du transporteur DHL ont fait la terrible découverte. Dimanche, la police de Bangkok a annoncé que les restes humains de plusieurs bébés avaient été trouvés alors qu’ils devaient être envoyés vers les Etats-Unis. Le «Bangkok Post» indique que dans le premier paquet se trouvait une partie de la tête et du visage d’un enfant. Dans le second se trouvait un pied droit coupé en trois morceaux. Le dernier colis était de son côté rempli de morceaux de peau et d’un coeur. Un morceau de peau prélevé sur un adulte et arborant un tatouage a également été retrouvé. Les paquets avaient été enregistrés comme contenant des «jouets».

    Deux suspects ont été arrêtés. Les deux hommes, considérés comme les expéditeurs, ont été interrogés pendant plus de trois heures samedi. Ils ont expliqué avoir acheté les restes des corps et d’autres organes dans un marché de nuit près de Saphan Phut" (suite).

    Le Salon Beige

    Posté le 17 novembre 

  • Quand l'extrême gauche redescend dans la rue

    Sur le site de "Libération", ce 16 novembre, la description de la manifestation de la  veille (1)⇓ commençait par deux paragraphes, dont le décalage laisse perplexe :

    Premier paragraphe [en plus gros caractères] :Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et dans toute la France à l’appel de la gauche de la gauche pour protester contre la politique de Manuel Valls.

    C'est, soulignons-le quand même, par pure complaisance que l'on a pris l'habitude et qu'on nous impose presque de parler de "gauche de la gauche". Dans cette nov'langue seuls les libéraux sont ultras, seule la droite est extrême.

    Deuxième paragraphe [en plus petits caractères] : "Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris à l’appel du collectif 'Alternative A l’Austérité' (3A)."

    141117aSoulignons donc aussi que ledit collectif "3A" organisait le même type de défilé dans quelque 18 villes dont Toulouse, Bordeaux ou Strasbourg.

    Annoncée par "L'Humanité" du 14 novembre, la cible commune était définie, en théorie "contre le budget d’austérité inefficace".

    Soulignons donc enfin que ces gens appellent, sans rire, "politique d'austérité" un budget qui prévoit, pour 2015, une hausse de la dépense publique de 0,8 %, avec 0,1 % une inflation de et une croissance globale de 0,3 %.

    Les programmateurs de cette agitation tiennent en fait le plus grand compte des calendriers parlementaires, car se propose de les influencer et de les intimider. 

    Le 18 novembre l'ordre du jour de l’Assemblée nationale prévoit en effet les "explications de vote et vote par scrutin public sur le projet de loi de finances. Selon la bonne vieille méthode coco on avait ajouté un autre sujet de mécontentement : la "répression accrue des mouvements sociaux, écologiques et citoyens, suite à la mort de Rémi Fraisse."

    D'autre part, le 4 décembre,les élections syndicales de la fonction publique revêtiront une grande importance pour la CGT.

    En fait on se trouvait donc en présence d'une mobilisation destinée à assurer le relais entre ce scrutin et les mobilisations anti-austérité du 16 octobre, déjà pas très réussies.

    Dans la capitale, le défilé partait de la Place Denfert-Rochereau et il se déplaçait jusqu'à l’Assemblée nationale. Il aurait réuni entre 7 500, évaluation de la Préfecture de police, et 30 000 personnes, à en croire les enthousiastes. Au total, certains vont jusqu'à prétendre que, dans tout le pays, "100 000 personnes" seraient descendues dans la rue. Cette petite évaluation bidonnée vient du "parti de gauche". Pas sûr que le nombre, plus modeste, de 20 000 ait été effectivement atteint.

    Les basses eaux, en quelque sorte.

    Pourquoi les manifestations prévues dans un nombre de villes inférieur de régions n'ont-elles reçu que cet écho extrêmement limité en ce 15 novembre ?

    D'Avignon à Quimper en effet elles prétendaient faire reculer le gouvernement Valls, et en dénoncer la volonté réformiste. Or, en recherchant les informations dans les pages locales des journaux régionaux, en général moins menteuses que les moyens de désinformations "nationaux", on découvre que la majorité d'entre eux n'ont publié aucune recension des rassemblements pourtant prévus. 

    Les abonnés du "Dauphiné libéré" par exemple pouvaient, seuls, accéder au détail d'un décompte selon lequel 500 personnes (?) se seraient déplacées dans le chef-lieu du Vaucluse, haut lieu de l'intermittence et de l'assistanat.

    Les lecteurs du "Télégramme de Brest" ont pu voir les photos d'un regroupement assez pathétique comptabilisé à hauteur 150 personnes, d'après le rédacteur. Mais sur la photo on les imagine 50, pas beaucoup pour le chef-lieu du Finistère.

    À Nice, pas une ligne dans "Nice-Matin" beaucoup plus attentif au déplacement du maire Estrosi à Saint-Pétersbourg.

    À Strasbourg les "Dernières Nouvelles d'Alsace" font plutôt écho à la protestation de la région contre une réforme absurde qui projette de l'agglomérer à la Champagne et à la Lorraine, et aux quelques élus qui défendent le droit au bilinguisme franco-allemand.

    À Lille, on n'entend parler ni des manifestants de la fameuse "gauche de la gauche" ni des frondeurs que Martine Aubry cherche à ranger derrière son fanion. À peine avait-on noté le 14 novembre : "Lille : une vingtaine d’InterLuttants brave la pluie pour défendre les droits des chômeurs. Ils sont actuellement une petite vingtaine à manifester dans les rues du centre-ville de Lille. Un petit groupe d’InterLuttants brave la pluie, à vélo ou à pied, pour la Journée d’action européenne des droits des chômeurs." Autrement dit, s'agissant de "couvrir" une manifestation de gauche la Voix du nord ne méprise pas l'infiniment petit. 

    Or l'Humanité du 14 novembre annonçait pour le lendemain que "les forces anti-austérité ont rendez-vous dans la rue". La rhétorique du PCF, force centrale de ces mobilisations consiste à soutenir que "dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme."

    Mais ces porte-parole autoproclamés du peuple, n'ont enregistré, depuis la victoire socialiste de mai 2012, que des défaites électorales. La liste impressionnante des organisations participant à leur manœuvre ne se retrouve pas dans le nombre réel des manifestants. Enfermés dans leur négation, ou leur simple ignorance des réalités économiques ces gens n'ont d'ailleurs voté Hollande qu'au second tour.

    Leur grand argument actuel consiste à dire qu'ils n'ont "pas voté Hollande pour ça". S'ils étaient dotés d'un minimum de bon sens, ils auraient dû réfléchir à leurs propres arguments et suivre le conseil de Molière dans Les Femmes savantes : "Si n'être point cocu vous semble un si grand bien/ Ne vous point marier en est le vrai moyen." 

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Copiée collée de la dépêche AFP du 15 novembre à 17 h 47 mise à jour le 15 à 18 h 24.

    http://www.insolent.fr/