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insécurité - Page 896

  • Quand des parents doivent se battre pour que leurs enfants puissent aller en cours

    Au lycée Montaigne (Paris VI), des élèves venant du lycée ou de lycées avoisinants, ont bloqué l’accès aux cours afin de manifester contre les violences policières dans le cadre de la mort de Rémi Fraisse. Des parents, exaspérés que leurs enfants ne puissent pas aller en classe en pleine année scolaire, s'en sont pris aux manifestants qui les aspergeaient de neige carbonique. Un père attrape l'extincteur et le lance sur un manifestant (0'14") :


    Un parent délève frappe un lycéen au lycée... par Stphane_Aknin 

    La présidente de la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) de Montaigne :

    "«L’établissement fait tout son possible pour maintenir l’ordre. Mais il ne peut rien faire de plus que d’appeler la police, et celle-ci ne veut pas intervenir parce qu’elle a reçu un ordre en ce sens. Elle ne veut pas d’une bavure qui relancerait la machine.» Pourtant, «l’accès à l’école publique est un droit fondamental, il doit être respecté» conclut-elle."

    Donc, pour éviter des bavures, la police laisse volontairement les parents se faire justice eux-même, quitte à les sanctionner par la suite. La justice, la vraie, veut que les lycéens soient en cours et non dans la rue, à empêcher leurs camarades de travailler, et le rôle de la police est de veiller à ce que ceci se fasse comme le prévoit la loi. Etat démissionnaire : tout cela va mal finir.

    Marie Bethanie

  • Témoignage : vol et agression sexuelle en réunion par des migrants à Calais…

    Alice* était « la première à les défendre, à dire que leur vie n’est pas facile ». « Les », ce sont les migrants de Calais.

    « Je les vois encore… Je crois que je suis encore sous le choc, je n’ai pas encore réalisé que j’ai eu de la chance. On se dit toujours que ça n’arrive qu’aux autres… » raconte cette jeune fille de 20 ans, qui a déposé plainte pour vol et agression sexuelle en réunion lundi matin.

    Elle vient de rater le train qu’elle prend pour rejoindre l’Université, décide d’attendre le prochain en allant fumer une cigarette. « Il y avait des migrants en retrait, sur un carré d’herbe. Je ne faisais pas attention à eux. Ensuite, j’ai senti qu’on m’attrapait le bras, ils m’ont collée contre le mur. L’un a fouillé mon sac, il l’a vidé à terre. Un autre m’a attrapée à la gorge pour que je ne bouge pas et m’a touché le haut du corps. »

     

    Avec pudeur, elle décrit des caresses au-dessus de ses vêtements, « des gestes brusques » puis ajoute que le troisième l’aurait touchée « à l’entrejambe. J’étais tétanisée, je ne savais pas quoi faire. Il a déboutonné mon jean et ensuite ils sont partis quand l’autre avait fini de fouiller mon sac. Ils m’ont volé l’argent liquide que j’avais et un paquet de cigarettes. Ils sont sortis du côté de l’hôtel Métropole… »

    Elle appelle immédiatement sa mère, puis sa grand mère, prévient la SNCF mais aucune caméra n’est postée ailleurs que sur les voies… Elle est ensuite partie déposer plainte : « Je sais qu’ils ne sont pas allés très loin… Tout le monde me dit pourquoi tu n’as pas crié ? Mais je ne faisais que pleurer, j’avais tellement peur que ça dégénère. Il n’y avait personne sur les quais, les trains venaient de partir. Je ne sais plus quoi penser… »

    Elle ne sait plus quoi penser, parce qu’elle croyait sans doute, elle aussi, au « vivre-ensemble »…

    Source

    http://www.contre-info.com/temoignage-vol-et-agression-sexuelle-en-reunion-par-des-migrants-a-calais#more-35446

     

     

  • EI : condamnation à mort par piétinement de trois soldats syriens…

     

    C’était le 8 novembre 2014 à Rakka, la capitale de l’« Émirat islamique ». Un « tribunal islamiste », composé d’un Tunisien et d’un Libyen, « jugeait » trois officiers de l’Armée arabe syrienne.

    Les trois hommes avaient été vendus à l’Émirat islamique par une tribu qui avait feint de leur offrir l’hospitalité, lors d’une bataille autour d’un champ gazier.

    Ils étaient accusés de servir un président alaouite, donc hérétique, et d’être de ce fait co-responsables des bombardements de l’Armée de l’air syrienne qui ont tué des combattants de l’Émirat islamique et des membres de leurs familles.

    Les juges les ont condamnés à mort en tant qu’alaouites, alors que deux d’entre eux étaient sunnites. Ils ont décidé de ne pas exécuter la sentence d’une balle dans la tête, ni par égorgement, mais ont demandé à la foule de les piétiner.

    Plusieurs milliers d’habitants de Rakka assistaient à ce « procès islamique ».

    La foule a piétiné les officiers jusqu’à ce que leurs corps ne soient plus que de la pâte. Puis, des combattants de l’Émirat islamique ont traîné leurs cadavres à moto dans la ville.

    Source : Réseau Voltaire

    http://www.contre-info.com/

  • Vers une mutation des émeutes écolos en guerre ethnique ?

    Les blocages des lycées semblent continuer de s’amplifier en ce début de semaine.   

    Après les violentes manifestations de Rennes et de Toulouse par des « étudiants » dénonçant les violences policières, les blocages des lycées semblent continuer de s’amplifier en ce début de semaine.

    Lundi 10 novembre, de violents incidents ont eu lieu en banlieue nord de Paris, dans les villes de Saint-Denis et Saint-Ouen. Des manifestants ont mis le feu aux abords du lycée Suger à Saint-Denis : plusieurs poubelles ont été enflammées devant l’entrée de l’établissement. Le feu a noirci la façade et endommagé les grilles et les fenêtres. Au moins deux véhicules de pompiers se sont rendus sur place pour maîtriser l’incendie.

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  • Les entreprises françaises victimes d’une vague d’escroqueries venue d’Israël

    Il y a un mois et demi, nous vous présentions le dernier livre d’Hervé Ryssen, Les milliards d’Israël escrocs juifs et financiers internationaux.C’est peu dire que la lecture de ce livre s’impose, tant les affaires se multiplient aujourd’hui, au point que le très officiel quotidien Le Monde, journal baptisé de référence est obligé d’en faire un article au titre sans ambiguïté : Les entreprises françaises victimes d’une vague d’escroqueries venue d’Israël.

    Il est vrai que ces derniers temps, les affaires se multiplient : la plus médiatisée fut la faillite de la société LSK (Leyne Strauss-Kahn) avec le suicide de son dirigeant à Tel Aviv, Thierry Leyne le 23 octobre dernier, faillite qui fera perdre l’épargne de ceux qui avaient eu confiance en cette société. Il est à noter que DSK lui-même aurait perdu plusieurs millions d’euros bien qu’il eût un rôle dirigeant dans la société et fût le gage du sérieux de la société, lui, l’ancien directeur du FMI. (Il démissionna quelques jours avant le suicide de Thierry Leyrne et il est à noter que sa fille, Vanessa Strauss-Kahn, eut également un rôle éminent au sein de LSK). Ceci ne surprendra guère les lecteurs d’Hervé Ryssen qui savent que si le goy est le pigeon préféré de ces escroqueries (d’ailleurs combien sont-ils dans ce cas ?), certains membres de la communauté ne se privent pas de larcins entre eux.

    Mais cette faillite ne doit pas nous faire oublier les autres, telle l’escroquerie frauduleuse dont a été victime, par exemple, la société de pneumatiques Michelin, escroquerie d’un montant de 1,6 million d’euros. Cette fois-ci, l’escroc s’est fait passé pour un fournisseur et a fait croire qu’il avait changé de compte. Le comptable a effectué les paiements sur le nouveau compte pensant payer son fournisseur alors qu’il envoyait l’argent sur le compte d’un aigrefin…

    Ceci ne sont que des exemples des innombrables filouteries que toute personne censée devrait connaître pour essayer de s’en prémunir. Et pour ce faire, la lecture du livre d’Hervé Ryssen est conseillée.

    http://www.contre-info.com/

  • Immigration et délinquance

    Le rapport entre immigration et insécurité est un sujet des plus explosifs. Alors qu’il apparaît comme évident à de nombreux Français, qui constatent l’origine ethnique de bandes dealant dans les halls d’immeubles ou celle des personnes recherchées par la police1, ce lien est nié par un certain nombre de personnalités politiques, de médias nationaux et d’associations subventionnées.

    Pour celles-ci, la surreprésentation des personnes d’origine immigrée dans les prisons ne serait due qu’à la pauvreté : les pauvres sont plus délinquants que la population générale ; les immigrés sont plus pauvres que la population générale ; il est donc logique que les immigrés soient plus délinquants que la population générale.

    Cette question de la pauvreté, et de son lien supposé avec la délinquance, a pendant longtemps parasité l’étude du lien entre immigration et délinquance. Aujourd’hui encore, c’est un argument massue que l’on oppose à ceux qui font un lien entre les deux – quand on n’explique pas que cette sur-délinquance est causée par le soi-disant racisme institutionnel de l’appareil d’État.

    Or, deux universitaires réputés ont, depuis plusieurs années déjà, abordés la question de façon sérieuse.

     

    Le premier est le sociologue Sébastian Roché. Docteur en sciences-politiques, directeur de recherche au CNRS, ses travaux sur le sentiment d’insécurité et les incivilités ont révolutionné la criminologie française. Il a abordé le lien entre immigration et délinquance dans deux ouvrages.

    Dans Sociologie politique de l’insécurité, publié en 1998, Sébastian Roché a notamment cherché à expliquer les différences de criminalité entre les différents départements français, en prenant en compte de multiples variables. Et il a identifié « trois types de variables qui sont systématiquement (mais pas toujours dans le même sens) associées avec le taux de délits dans les départements : le taux de chômage (global, ou des jeunes), le taux d’étrangers et le taux d’urbanisation » (p. 61-62).

    En clair, d’après Sébastian Roché, la proportion d’étrangers dans un département est un facteur plus important pour expliquer son taux de délinquance que sa richesse ou la part des jeunes dans sa population. Le moins que l’on puisse dire est que c’est intéressant.

    Mais ce n’est pas terminé. A la fin des années 1990, Sébastian Roché a mené une enquête importante consistant à interroger une cohorte très large de jeunes âgés de 13 à 19 ans, leur demandant de raconter leurs délits, ceci afin de mieux connaître La Délinquance des jeunes, titre de l’ouvrage publié en 2001 présentant cette enquête. Au chapitre 9, Sébastian Roché s’est posé la question de la part des jeunes d’origine étrangère dans la délinquance. Et les résultats parlent d’eux-mêmes.

    Sébastian Roché a tout d’abord isolé les jeunes d’origine française (dont les deux parents sont nés en France) et les jeunes d’origine maghrébine (dont les deux parents sont nés au Maghreb). Les autres catégories, d’un nombre trop faible pour constituer un échantillon suffisant, ont été écartées.

    Et que constate-t-on ? Que parmi les enfants de cadres et professions intermédiaires, les Maghrébins sont 43% à avoir réalisé au moins trois délits simples2 au cours des deux dernières années, contre 30% des Français ; que les jeunes d’origine maghrébine sont 21,5% à avoir réalisé dix délits simples ou plus, quand les jeunes d’origine française ne sont que 12% dans ce cas. Quant aux actes graves3, 21% des maghrébins en ont commis au moins un, contre 9% des français.

    Cette différence se retrouve également parmi les enfants d’ouvriers et d’employés. Dans ces familles, 43% des maghrébins ont réalisé au moins trois petits délits, contre 30% des français ; 24% des maghrébins en ont réalisé dix ou plus, quand les français ne sont que 15,5%. 18% des adolescents d’origine maghrébine ont commis au moins un acte grave, contre 11,5% des adolescents d’origine française. 10,5% des jeunes Maghrébins ont commis au moins trois actes graves, contre 5% des Français.

    En résumé, une fois pris en compte l’origine sociale des adolescents, l’on constate que les jeunes d’origine maghrébine sont, quel que soit le type de délit, plus délinquants que les jeunes d’origine française.

    Et ces chiffres ne peuvent être causés par un éventuel racisme policier, qui pousserait les forces de l’ordre à se concentrer sur les Maghrébins au détriment des délinquants français, dans la mesure où ce sont les jeunes eux-mêmes qui parlent des délits qu’ils ont commis (Sébastian Roché montre même que les délits commis par des jeunes d’origine maghrébine sont très légèrement moins surpris par la police que ceux commis par des jeunes d’origine française, mais la différence est trop faible pour être significative).

    Ce tableau ne serait pas complet sans parler des travaux, ayant fait la polémique, d’Hugues Lagrange. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, c’est un homme de gauche, proche des Verts, défenseur de l’émancipation des femmes. En 2010, il a publié Le Déni des cultures, livre complexe et passionnant, traitant de l’influence des cultures d’origine dans la vie des immigrants de plusieurs quartiers.

    Au détour d’un chapitre, sans vraiment s’attarder sur la question, Hugues Lagrange présente le pourcentage d’auteurs de délits selon l’origine culturelle de la famille (française sans ascendance migratoire, européenne, maghrébine, Afrique noire hors Sahel, Afrique sahélienne, Turquie), tout en tenant compte de l’origine sociale de la famille (p.146).

    Que constate-t-on ? Déjà qu’Hugues Lagrange n’est vraiment pas à l’aise avec ces chiffres car, s’il les présente, c’est sous la forme d’un tableau assez illisible. Ensuite, que quelle que soit la catégorie sociale, la proportion d’auteurs de délits est beaucoup plus importante chez les jeunes d’origine sahélienne que chez les autres.

    Étudions cela plus en détail :

    Pour les familles d’ouvriers, employés ou artisans, les Français et Européens sont à peu près 6% à avoir commis un délit ; les Maghrébins 12% ; les Africains hors-Sahel et les Turcs plus ou moins 10% ; les Sahéliens 18%.

    Pour les familles de cadres ou intermédiaires, les jeunes français et européens ne sont pas plus de 2% à avoir commis un délit ; les Maghrébins 5% ; les Africains hors-Sahel 4% ; les Sahéliens 13% ; les Turcs 12%.

    Pour les familles de chômeurs, inactifs et retraités, les Français sont 13% à avoir commis un délit ; les Européens et les Turcs à peu près 10% ; les Maghrébins 20% ; les Africains hors-Sahel 14% ; les Sahéliens 28%.

    Ces résultats confirment les travaux de Sébastian Roché, en démontrant une nouvelle fois que les populations immigrées sont proportionnellement plus délinquantes. Ils démontrent également que la sur-délinquance des jeunes d’origine immigrée n’est pas causée par un éventuel racisme institutionnel de la part de l’État Français : si c’était le cas, comment expliquer des différences aussi importantes entre Sahéliens et Africains hors-Sahel ?

    Il ne s’agit pas ici de prétendre que les immigrés et leurs descendants sont tous, ni même majoritairement, des délinquants, cela serait bien évidemment faux. Mais tout simplement de montrer que, d’après des chercheurs en sciences sociales réputés, que les populations d’origine immigrée sont statistiquement plus délinquantes que les populations d’origine européenne. Quant à ceux qui prétendent le contraire, ce sont au mieux des ignorants, au pire des menteurs.

    Bibliographie

    • LAGRANGE Hugues (2010), Le déni des cultures, Paris, Seuil.
    • ROCHE Sébastian (1998), Sociologie politique de l’insécurité, Paris, Presses Universitaires de France, 1ère édition « Quadrige », 2004.
    • ROCHE Sébastian (2001), La délinquance des jeunes : les 13-19 ans racontent leurs délits, Paris, Seuil.

    Notes

    1. http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R
    2. Les délits simples comprennent les dégradations simples, les vols sans violence et les bagarres sans blessure.
    3. Les actes graves comprennent le racket, les vols avec violence, les vols de voiture, les cambriolages, les caillassage, les coups et blessures.

    http://fr.novopress.info/178215/immigration-delinquance/

  • Londres: tirs d’artifices sur la police par de jeunes musulmans

    De jeunes musulmans ont été filmés entrain de tirer des fusées d’artifices sur la police dans un quartier est de Londres…

    La vidéo a été mise en ligne sur Facebook par des citoyens visiblement inquiets que les grands médias ne relaient pas l’information…

    Londres aussi a donc ses « chances pour l’Angleterre », et ses médias complices, au moins par leur aveuglement…

     

    http://www.contre-info.com/

  • Christiane Taubira détricote le Code civil

    La réforme de Code civil menace-t-elle la liberté de contracter ? Alors qu’il prétend protéger les plus faible, l’État pourrait bouleverser les équilibres du système juridique français.

    Le 30 octobre, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures. Passée inaperçue, hormis le rideau de fumée du statut de l’animal passant du rang de meuble à celui d’« être vivant doué de sensibilité », cette réforme du Code civil est, en réalité, un véritable acte politique de déconstruction.

    Rappels historiques

    L’exposé des motifs de la loi est assez révélateur des rapports consanguins qu’entretiennent le Droit et le Marché dans la vision “a-nationale socialiste” de ceux qui nous précipitent dans l’abîme mondialisé de l’indifférenciation absolue : « Les dispositions du code civil [...], issues du code Napoléon, ne permettent plus aux particuliers et aux entreprises d’avoir une vision claire et précise de l’état du droit dans leurs relations contractuelles quotidiennes. Il est donc primordial de réformer le droit français des obligations pour le rendre plus accessible, plus attractif et mieux adapté aux enjeux économiques [...] actuels. »

    Promulgué le 21 mars 1804, (30 ventôse an XII, selon le calendrier révolutionnaire) par Bonaparte, alors Premier consul, le Code civil fait incontestablement partie de ces « masses de granit jetées sur le sol de France » par celui qui voulait achever l’œuvre de la Révolution, tout en rétablissant, mutatis mutandis, le cours interrompu de l’Ancien Régime. Illustre rédacteur (aux côtés, notamment, de Maleville et Tronchet) de ces tables de la loi bicentenaires, Portalis considérait qu’elles devaient être un « corps de lois destinées à diriger et à fixer les relations de sociabilité, de famille et d’intérêt qu’ont entre eux les hommes qui appartiennent à la même cité ». Une qualité intrinsèque lui était reconnue, la stabilité. Les contrats, la responsabilité, la propriété, le mariage, autant d’institutions qui, nonobstant les remous et vicissitudes politico-constitutionnelles, devaient servir de fondations inébranlables à la société. Bien que pétri d’égalité et d’individualisme, le Code civil des Français n’en demeurait pas moins l’héritier de Rome et de ses jurisconsultes. Les légistes fameux que furent Domat ou Pothier contribuèrent notablement, en précurseurs éclairés, à ce travail d’unification du droit par une anamnèse préalable des règles et coutumes tirées des Digeste et autres Institutes romains. Ce mouvement a été accompagné par le célèbre édit de Saint-Germain de 1679, qui instaura le monopole de l’enseignement du droit entre les mains de l’université. Colbert, auquel on doit les premiers grands codes (procédure civile et criminelle, commerce, marine, eaux et forêts, etc.) se montra également une source d’inspiration non négligeable pour les rédacteurs du Code civil.

    Longue maturation

    Grande œuvre, finalement, que cette règle civile commune, fruit d’une longue maturation historique que Bonaparte sut recueillir et transmettre, indivise, aux Français. Œuvre d’autant plus respectable qu’elle était religieusement respectée, tant au sein des facultés de droit que par les hauts magistrats de la Cour de cassation qui surent, tout au long du XIXe siècle (triomphale époque de l’exégèse), patiemment et avec bienveillance, l’étoffer et la parer des plus nobles atours de l’inflexible rigueur juridique et de la claire concision stylistique.

    Faste et durable époque, jusqu’aux années 1970 qui seront le guichet unique des revendications libertaires et féministes de Mai 68. Le divorce par consentement mutuel, la suppression de la puissance paternelle (le “pater familias”), l’avènement de l’enfant adultérin à égalité avec l’enfant légitime, la “dépénalisation” de l’avortement (en 1975), forgeront le nouveau contrat social, post-rousseauiste, du ré-ensauvagement de la société qui assistera, impuissante et masochiste, fascinée et suicidaire, à l’implosion irréversible de son socle immémorial et nécessaire, la famille. Viendra ensuite le Pacs en 1999, antichambre hypocrite du pseudo-mariage homosexuel, jusqu’à l’assomption de ce dernier en 2013.

    Bonne ou mauvaise foi

    Aujourd’hui, la réforme Taubira ne prétend pas moins revenir sur le droit des contrats – classiquement tenus pour “la loi des parties” qui les ont faits –, au nom de l’impérieuse protection des « plus faibles ». Là où, traditionnellement, la force obligatoire des conventions, était, entre autres, subordonnée à la validité du consentement, le juge sanctionnera, dorénavant, les manquements du cocontractant, motif pris de la vulnérabilité de l’autre. Fustigeant cette ineptie, le juriste Olivier Tournafond précise que cette réforme « introduit ainsi les notions “d’imprévision” et de “détresse économique” qui permettront de défaire les contrats. Autre idée saugrenue : la bonne foi devient une condition de formation du contrat, ce qui est d’une totale absurdité : on ne contracte pas de bonne ou de mauvaise foi ! On exécute le contrat de bonne foi. Et dans la période précontractuelle, la mauvaise foi est sanctionnée en tant que faute extracontractuelle ! ».C’est dire que ce renversement révolutionnaire voulu par la locataire de la Place Vendôme, bien loin d’être seulement un époussetage, va bouleverser considérablement les équilibres, délicats mais néanmoins fermement établis, de notre droit d’essence romano-germanique. Ce projet s’inscrit dans la continuité infernale du déracinement (et son corollaire, la perte des repères), du “suicide français” imposé depuis quarante ans par nos élites hors-sol. Ultime avatar du slogan soixante-huitard, « Il est interdit d’interdire », brandi par un État devenu totalitaire dont l’impuissance publique n’a d’égale que son omnipotence dans la sphère privée.

    Aristide Leucate

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2896 du 06 novembre 2014

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Christiane-Taubira-detricote-le

  • Jean-Charles Luperto, la démission c’est maintenant ! Le PS va-t-il maintenir un pervers à la tête d’un parlement ?

    Empêtré dans une affaire sordide d’exhibitionnisme, le politicien belge Jean-Charles Luperto ferait bien, s’il lui reste un peu d’honneur, de démissionner de ses différentes fonctions politiques.

    Comme nous l’expliquions ce matin, Jean-Charles Luperto fait l’objet de plusieurs plaintes pour attentat à la pudeur et exhibitionnisme. Ce président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, député wallon et bourgmestre de Sambreville, s’adonnait publiquement à des « pratiques masturbatoires » dans les toilettes d’une station-service. Ces faits choquants se sont produits à plusieurs reprises durant plusieurs mois.

    Les faits sont d’autant plus scandaleux qu’au moins un des témoins était un mineur.

    Ces gestes démontrent que Jean-Charles Luperto est un pervers.

     

    Lors des perquisitions effectuées au domicile et dans les bureaux de cet individu, des ordinateurs, tablettes, smartphone et clés USB ont été saisis. Une unité spéciale vérifie si rien de plus ne se cache derrière l’exhibitionnisme de ce mandataire politique socialiste.

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  • Paris démuni face à ses djihadistes

    La politique poursuivie vis-à-vis de Damas n’est pas sans conséquence dans l’Hexagone, où Paris se prive de l’aide juridique qui lui permettrait de poursuivre plus efficacement les djihadistes français de retour au pays.

    Depuis 2011, une vaste épuration ethnique est entreprise par les groupes islamistes armés de l’EI (État islamique) à l’encontre des minorités confessionnelles, y compris des sunnites modérés. L’idéologie du takfirisme, transcendant ces groupes islamiques, tend à la négation par la violence et l’extermination de toute croyance confessionnelle différente.

    Des centaines de volontaires

    Cette doctrine est partagée par un nombre croissant de concitoyens français. Selon les chiffres dernièrement publiés par le ministère de l’Intérieur, le nombre de Français présents dans des groupes terroristes s’élève à près de mille individus, tandis que certains experts estiment leur nombre à plus de trois mille. Au mois de septembre 2014, les départs pour la Syrie ont augmenté de 74 % selon la Place Beauvau. Les années 2013 et 2014 ont révélé l’existence d’un soutien moral, financier et humain parmi une fraction de la population française.

    Ces Français ayant des liens avec les groupes islamistes armés présents en Syrie, soit en tentant de s’y rendre, soit en en revenant, sont l’objet d’une enquête ou d’une ouverture d’instruction pour des faits d’acte de terrorisme (selon le ministère de la Justice, sur neuf cent quarante-deux cas recensés de Français partis ou revenus de Syrie, trois cent vingt-neuf faisaient l’objet d’une enquête et trente cinq d’une information judiciaire). Le retour des ressortissants en France fait peser le risque de constitution de cellules dormantes appartenant à ces réseaux transnationaux islamistes. Dans cette perspective, l’adoption du projet de loi renforçant la prévention et la répression du terrorisme, qui a été voté le 18 septembre 2014 par l’Assemble nationale, paraît inconséquent, sachant que les dispositions du code pénal et du code du procédure Pénale permettent en théorie aux juridictions françaises de juger des crimes et délits commis à l’étranger.

    En effet, les juges d’instruction saisis de faits criminels ou délictuels commis à l’étranger peuvent instruire, c’est-à-dire enquêter sur les infractions perpétrées par les djihadistes français. Toutefois, cette faculté ouverte aux juridictions françaises dépend de l’ouverture d’une coopération judiciaire et d’une demande formulée en ce sens par les magistrats français à leurs homologues syriens. Mais du point de vue de Damas, seul le rétablissement des relations diplomatiques entre ces deux pays permettrait une telle coopération. Or, la France se refusant à rétablir des relations, les enquêtes à l’encontre des Français présents ou ayant été présents en Syrie sont ainsi privées de l’apport des informations collectées par les services syriens, évidemment bien renseignés, qui disposent d’indicateurs dans les groupes composant l’État islamique. Il en ressort que la France se prive d’une source fiable et le Parquet, les juges d’instruction et les juridictions de jugement sont amenés à poursuivre et à statuer quasiment à l’aveugle, sans connaitre l’ensemble des faits et actes commis et susceptibles d’être reprochés à ces Français djihadistes – y compris des meurtres. Les enquêtes diligentées par le Parquet et les juges d’instruction reposent, pour l’essentiel, sur les auditions et interrogatoires des djihadistes eux-mêmes et la surveillance des réseaux sociaux… Dans ces circonstances, les enquêteurs ne peuvent opposer aux mis en cause et mis en examen des éléments de preuves recueillis par d’autres sources.

    Nulle recherche de preuve

    Par comparaison, on sait qu’en matière de criminalité organisée, les écoutes téléphoniques, les surveillances, filatures et géolocalisations pendant les enquêtes et commissions rogatoires sont la norme. Ce sont bien ces moyens que les Syriens sont à même d’apporter. Au final, ces terroristes bénéficient de facto d’une absence de recherche de preuves.

    Le constat que ces Français djihadistes constituent un contentieux de masse appelle à cette coopération, alors même que le flux de volontaires français est loin de se tarir. Les crimes relevant de l’épuration ethnique par les groupes islamistes armés auxquels appartiennent ces Français devraient requérir une répression plus grande. À ce jour, la République arabe syrienne, État souverain, reconnue par la majorité des États du monde et représentée dans les organisations internationales, est le seul acteur capable de mettre en œuvre des investigations à l’encontre des ressortissants français présents sur son sol. Se borner à surveiller les réseaux sociaux, à “empêcher” les nouveaux départs, aboutit dans les faits à refuser de prendre en compte les exactions commises en Syrie, est un déni de justice – et une imprudence irresponsable.

    Fabrice Delinde

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2896 du 06 novembre 2014

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-demuni-face-a-ses