L’année 2014 sera terrible pour l’Irak
Comme en Syrie, l’Arabie saoudite attise le conflit
Près de onze années se sont écoulées depuis l’agression délibérée, contraire aux principes du droit des gens, que les Etats-Unis ont perpétrée contre l’Irak en 2003. Aujourd’hui, ce malheureux pays risque bien de sombrer dans le chaos et l’anarchie. Les combattants de l’ISIL (“Pour un Etat islamique en Irak et au Levant”), une organisation terroriste qui, dit-on, serait étroitement liée à Al Qaeda, ont pris le contrôle de vastes portions de la province occidentale d’Al-Anbar. Les attentats ponctuent chaque journée qui passe. Pourtant le premier ministre irakien Nuri al-Maliki reste serein. Il a confiance en ses troupes : “Nous vaincrons Al Qaeda”, affirme-t-il.
À Washington, on analyse la situation avec un oeil plus réaliste. Les Etats-Unis livrent des armes légères à l’armée irakienne, dans l’espoir qu’avec cet arsenal réduit cette armée, théoriquement alliée, va pouvoir à terme empêcher qu’un territoire assez vaste et cohérent de l’Irak et de la Syrie soit soustrait à l’influence des islamistes. Mais ce qu’il faut surtout rappeler c’est que des voix se font entendre à Washington qui critiquent le retrait des troupes américaines en 2011 et réclament dès lors un nouvel engagement combattant dans le pays ravagé par la guerre civile. Récemment donc deux sénateurs influents, John McCain et Lindsey Graham, ont déclaré : “Que les choses soient claires: la position du gouvernement, qui voulait aller dans le sens du gouvernement irakien et ne voulait pas maintenir les forces armées américaines au-delà de l’année 2011, était manifestement erronée”. Al-Maliki voit les choses autrement, bien sûr, et défend sa décision d’hier de faire partir le plus vite possible les soldats américains.
Al-Maliki n’est toutefois par entièrement innocent : il est partiellement coupable de la détérioration de la situation. Chef du gouvernement, il appartient à la majorité chiite de la population, que le régime de Saddam Hussein avait réduit à l’insignifiance politique. Al-Maliki s’est ensuite efforcé de marginaliser les sunnites. Par voie de conséquence, la loyauté de ces derniers envers le nouvel Etat irakien post-baathiste, pour autant qu’elle ait jamais existé, s’est évanouie comme neige au soleil. Cette disparition de toute loyauté sunnite a favorisé le développement de groupes comme Al Qaeda ou l’ISIL.
La politique actuelle d’Al-Maliki vise à amener les Américains à livrer davantage d’armes. Il a transmis à Washington une liste d’armements jugés nécessaires pour chasser les islamistes de la province d’Al-Anbar. Pourtant les armes arrivent depuis assez longtemps. En décembre 2013, le “New York Times” rapportait qu’une cargaison de 75 missiles anti-chars Hellfire était arrivée en Irak. Ensuite, le Pentagone s’est déclaré prêt à livrer en 2014 au gouvernement de Bagdad des chasseurs F-16, des hélicoptères Apache et, surtout, des dizaines de drones d’observation. Mais les experts militaires cités par le “New York Times” sont très sceptiques : même dotés de ces armements sophistiqués, ils doutent que l’armée irakienne soit capable de vaincre les insurgés sunnites.
Le ministre irakien des affaires étrangères, Hoshyar Zebar, quant à lui, a avoué qu’une intervention américaine directe, par le biais de drones, était de plus en plus envisageable “depuis quelques mois”. Si le conflit gagne en intensité, l’engagement de troupes américaines n’est pas une option à exclure, même si Kerry affirme encore aujourd’hui que “les godillots des GI’s” ne fouleront plus le sol irakien.
Cependant, il faut bien constater que les islamistes irakiens ne seraient pas aussi forts, comme leurs homologues syriens d’ailleurs, s’ils ne bénéficiaient pas d’un soutien massif des Saoudiens. Le royaume wahhabite du désert arabique joue effectivement un rôle clef dans ces conflits d’Irak et de Syrie. On sait qu’il est riche de sa rente pétrolière, que sa religion d’Etat est le wahhabisme, forme la plus rigide de l’islam, qu’il soutient partout dans le monde les tenants de ce rigorisme. Le 4 janvier 2014, l’agence iranienne de presse “Fars News Agency” écrivait : “Tandis que la Turquie a fermé de large portions de sa frontière aux terroristes et tandis que la Jordanie songe à restreindre le droit d’entrer et de circuler sur son territoire aux ressortissants saoudiens qui cherchent à entrer en Irak via le royaume hachémite de Jordanie, les frontières de l’Irak en plein désert sont à peine contrôlées par les militaires irakiens et les pistes de ce désert constituent dès lors les voies de pénétration pour le soutien logistique et militaire que l’Arabie saoudite apporte aux terroristes syriens”.
La question se pose quant au rôle douteux que joue ce grand allié des États-Unis au Proche Orient — le deuxième après Israël — souligne Andreï Akoulov du centre d’études stratégiques russe “Strategic Culture Foundation” : “L’Arabie saoudite constitue la principale menace pour la paix au Proche Orient. Les guerres régionales et les conflits religieux dans cette région du monde sont financées et armées par Ryad”. La tragédie syrienne, pour l’expert russe, est une “conséquence directe” de l’immixtion saoudienne, appuyée par les États-Unis. L’Irak, dès lors, devra faire face à “une nouvelle vague d’attentats à la bombe”, parce que les Saoudiens tentent de créer un équilibre régional à leur seul profit et au détriment de l’Iran.
L’Arabie saoudite est en mesure de pratiquer cette politique belligène tout simplement parce que celle-ci est la suite logique des guerres fomentées et déclenchées par les bellicistes néo-conservateurs qui ont tenu le haut du pavé à Washington sous la présidence de George W. Bush. Un autre expert russe, actif dans la même fondation, Nikolaï Bobkin, souligne la responsabilité des Etats-Unis dans l’éclosion du conflit. En effet, les interventions américaines, en Afghanistan d’abord, en Irak ensuite, “ont bouleversé l’équilibre fragile des forces et enclenché un processus de concurrence entre Iraniens et Saoudiens pour la maîtrise du Proche Orient”.
Une question cruciale demeure cependant ouverte : pendant combien de temps les Etats-Unis miseront-ils encore sur un allié qui contrecarre leurs intérêts au Proche Orient, bien plus intensément que ne le firent jamais les Iraniens? Voilà sans doute pourquoi, à court ou moyen terme, on voit se profiler un rapprochement entre Washington et Téhéran.
Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°4/2014; http://www.zurzeit.at ).
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/03/05/de-la-guerre-civile-en-irak.html
insécurité - Page 923
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De la guerre civile en Irak
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Ukraine : la France serait-elle contaminée par le va-t-en-guerre américain ?
La politique étrangère tend à valider systématiquement les positions des Américains, au détriment de l'Europe souveraine, Russie incluse.
En droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières. Imaginez un département de France qui demande son indépendance ! Et si cela se généralisait à d’autres États… Après, tout dépend de la question qui va être posée. S’il s’agit d’aller vers davantage de décentralisation, d’accord. Mais si, en revanche, c’est une manière de changer les frontières, cela pose problème.
Ces propos émanent du ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius. Ce dernier s’est exprimé ainsi afin de condamner la demande du Parlement local de Crimée d’obtenir leur rattachement à la Russie. Un référendum devrait par ailleurs être proposé aux habitants, le 16 mars prochain, pour leur permettre de choisir entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée.
Les propos du ministre français ne sont pas faits pour arranger les relations, déjà très tendues depuis l’arrivée du Parti socialiste au pouvoir, entre la Russie et la France.
De surcroît, ils étonnent venant d’un pays (la France) qui a reconnu l’indépendance du Kosovo en 2008 (indépendance à laquelle Laurent Fabius était favorable), un Kosovo pourtant berceau historique de la Serbie -
Police politique : les veilleurs de Versailles demandent une explication
Communiqué des veilleurs de Versailles :
"Les veilleurs sont issus des grandes manifestations contre la loi Taubira sur le mariage et les couples de même sexe et veulent résister par la culture aux lois du gouvernement actuel qui détruisent la famille.
L’article du Figaro de ce jour « Anna, 18 ans, sommée par la police d’espionner La Manif Pour Tous » dénonce l’attitude des policiers du Service Départemental d’Informations Générales des Yvelines, les ex- Renseignements Généraux, qui ont conditionné l’obtention de papiers de naturalisation à une jeune étudiante Russe en contrepartie d’information sur les veilleurs de Versailles.
Nous nous offusquons de tels procédés et dénonçons avec force ces méthodes arbitraires. Nous exigeons une explication de la direction départementale de la sécurité publique et du préfet des Yvelines sur ces méthodes de barbouzes qui nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire !
Les cadres de la Manif Pour Tous et des veilleurs des Yvelines ont–ils fait l’objet d'une surveillance particulière ou d’écoutes téléphoniques illégales ? Les veillées de Versailles ont toujours été pacifiques et jamais un seul débordement n’a pu être constaté par les forces de l’ordre. Nous n’avons rien à cacher et nous sommes fiers de résister en paix pour défendre l’ordre naturel de la famille, la protection de la vie et la liberté de conscience. Nous déplorons d’autant plus ces méthodes d’espionnage déloyales que nous avons toujours entretenu des relations intelligentes et constructives avec les autorités de police afin que nos veillées se déroulent dans des conditions de sécurité optimales.
En attendant les conclusions de l’enquête interne diligentée par le ministère de l’intérieur, nous donnons RDV aux Veilleurs de Versailles le 13 Mars prochain à 21H place du marché Notre-Dame à Versailles pour continuer plus que jamais notre résistance pacifique et déterminée."
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L'État, sciemment, n'assure plus la sécurité de ses citoyens
Laurent Obertone, auteur de La France orange mécanique, paru en janvier 2013, décrit dans Figarovox :
"Le succès de la France Orange mécanique, paru en janvier 2013, n'y a rien changé. 200 viols, 2000 agressions, 13.000 vols, en France, tous les jours, selon les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres se sont aggravés depuis, pendant que nos médias et nos politiques s'interrogeaient gravement sur le mariage pour tous, sur le genre, sur l'affaire Gayet, sur les viols commis... en Inde.
Personne ne semble se préoccuper du délitement de la cohésion sociale, de l'ultraviolence impunie, et surtout de l'indifférence réservée aux victimes. Pire que le mépris.
[...] Résultat: 100.000 peines de prison non-effectuées chaque année. La seule solution, purement idéologique: vider les prisons. Aménager les peines. Autant dire insulter les victimes et décider de ne plus appliquer la loi. L'État, sciemment, n'assure plus la sécurité de ses citoyens. Le plus sacré de ses devoirs. Complices, les médias font croire que Valls, chef de la police, peut lutter contre l'insécurité, quand Taubira, qui a le mérite de ne faire aucun mystère de son idéologie, est réellement aux manettes, puisque c'est la justice le problème, non la police. Assistez donc aux audiences: jamais une infraction, même aggravée, n'est punie par la moitié de ce que prévoit le Code pénal. Quand aux condamnés, ceux qui effectuent ne serait-ce que la moitié de leur peine sont des oiseaux rares.
Les prisons? Les détenus ont souvent accès à Internet, à des téléphones, à des produits illégaux. Au nom des droits de l'Homme, on ne les fouille plus, on les laisse jouer à la console ou regarder la télévision en permanence, on les autorise à forniquer lors des parloirs (ce qui a notamment permis le viol d'un enfant de quatre ans par son prisonnier de beau-père, «à l'initiative de sa mère», en février 2010). Alors qu'on ne manque jamais d'argent pour arroser les associations d'aide aux détenus, les pharaoniques projets de réinsertion ou de prisons «ouvertes», on laisse les surveillants aux prises avec un milieu carcéral archi-surpeuplé, épouvantable de vétusté et de violence.
Et on continue de tendre le micro aux dignitaires de la culture de l'excuse (en général sociologues, «experts», hauts-fonctionnaires ou magistrats abonnés aux médias), pour qu'à grands coups de jargon et d'illusions, ils rament toujours plus loin dans l'absurde. Toujours plus loin de la réalité.
Les gens ne sont pas aveugles: ils n'ont plus confiance en la justice, en les médias, ils se méfient de Taubira et de ses «experts», ils se prononcent massivement pour l'application rigoureuse de la loi, contre le laxisme et le multiculturalisme. Ils le font dans les sondages, puisque sur ces thèmes fondamentaux, c'est le seul endroit où on leur demande jamais leur avis. [...] Face au mépris, face aux menaces, face aux injures, face aux diversions, face à la négation de leur réalité, de leur volonté, de leur souveraineté, il reste aux victimes et aux honnêtes citoyens quelque chose d'incontrôlable, quelque chose qui peut tout engendrer aussi bien que tout détruire, quelque chose qu'il serait bon de prendre au sérieux et de devancer. Cette chose s'appelle la colère."
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Pompe aspirante
Lu ici :
"la police parisienne a réussi a démanteler un réseau d'immigrés clandestins qui se faisaient passer pour des malades afin de bénéficier d'un titre de séjour provisoire et de médicaments remboursés par la Sécurité sociale.
Les immigrés concernés prétendaient souffrir d'une grave maladie, incurable dans leur pays natal, afin de pouvoir rester en France et d'utiliser les services sociaux. Les fraudeurs ont donc utilisé à chaque fois un vrai malade qui a ainsi passé des dizaines d'examens médicaux en présentant à chaque fois un dossier rempli sous une nouvelle identité, correspondant au nom d'un clandestin. Les fraudeurs faisaient payer leurs services 3.000 euros, tandis que les médicaments étaient revendus au marché noir." -
La Chine vient de publier un rapport officiel alarmant sur la situation des droits-de-l’homme aux États-unis.
Scandalisée des leçons de morale que les dirigeants américains ont l’audace de faire à la planète entière, la République Populaire de Chine a publié, le 28 février 2014, un rapport officiel alarmant sur la situation des droits-de-l’homme aux États-unis
Ce rapport a été rendu public mondialement par l’Agence de presse chinoise Xinhua News.
Bien entendu, aucun des médias français de grande diffusion n’a jugé utile d’en informer les Français, alors qu’ils sont si prompts, dans le sens inverse, à faire constamment état de la situation des droits de l’Homme en Chine.C’est à mon avis une raison supplémentaire pour porter attention à ce document.
BEIJING, 28 février (Xinhua) — La Chine a répondu vendredi aux critiques et aux commentaires irresponsables des États-Unis sur sa situation des droits de l’homme en publiant un rapport sur les problèmes liés aux droits de l’homme aux États-Unis.
Un document intitulé “L’État des droits de l’homme aux États-Unis en 2013” a été publié par le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’État (gouvernement chinois) en réponse aux Rapports sur les pratiques des pays en matière de droits de l’homme en 2013 publiés jeudi par le Département d’État américain.
Dans son rapport, la Chine assure que de sérieux problèmes ont persisté l’année dernière aux États-Unis concernant les droits de l’homme et précise que la situation s’est même détériorée dans de nombreux domaines.
Se posant en “juge mondial des droits de l’homme”, le gouvernement américain a, de nouveau, “effectué des attaques arbitraires et prononcé des commentaires irresponsables” sur la situation des droits de l’homme dans près de 200 pays et régions, explique le rapport chinois.
“Cependant, les États-Unis ont pris soin d’éviter de faire état de leurs propres problèmes dans le domaine des droits de l’homme”, souligne-t-il.
LE MONDE À TRAVERS PRISM
Le document chinois qualifie le programme américain PRISM, qui exerce une vaste surveillance à long terme aux États-Unis et à l’étranger, de “violation flagrante du droit international” et estime que ce programme “porte gravement atteinte aux droits de l’homme”.
Les services de renseignement américains, s’appuyant sur les données fournies par les entreprises des secteurs de l’Internet et des télécommunications, dont Microsoft, Google, Apple, Facebook et Yahoo, suivent ainsi les contacts privés et les activités sociales des citoyens américains.
ROBOTS TUEURS ET CONVENTIONS NON RATIFIÉES
Le rapport pointe également du doigt le grand nombre de civils tués durant les fréquents raids de drones américains dans des pays tels que le Pakistan et le Yémen.
La partie américaine a mené 376 attaques de drones au Pakistan depuis 2004, tuant 926 civils, selon le rapport.
À ce jour, les États-Unis n’ont toujours pas ratifié ou participé à une série de conventions clés des Nations unies sur les droits de l’homme, notamment le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention relative aux droits des personnes handicapées, rappelle le rapport.
SANCTIONS CRUELLES ET EXCEPTIONNELLES
La mise à l’isolement est populaire dans le système carcéral américain, critique le rapport.
Le pays compte quelque 8.000 prisonniers placés en isolement, dans des cellules exiguës, mal ventilées et ayant peu ou pas de lumière naturelle. Certains sont même incarcérés ainsi depuis plus de 40 ans.
VIOLENCES PAR ARMES À FEU
Le culte américain des armes à feu engendre de la violence et fait chaque année 11.000 morts dans le pays.
Le rapport cite les statistiques du FBI expliquant que les armes à feu ont été utilisées dans 69,3% des homicides, 41% des braquages et 21,8% des agressions graves.
“En 2013, 137 personnes sont mortes dans 30 tueries de masse aux États-Unis”, précise le rapport.
CHÔMAGE ET PERSONNES SANS DOMICILE
“Les États-Unis restent confrontés à une situation difficile en matière d’emploi, alors que le taux de chômage du pays reste élevé”, précise le rapport.
D’après le document, le taux de chômage chez les ménages à faibles revenus a atteint 21%, tandis que le nombre de sans-abri a augmenté de 16% entre 2011 et 2013.
“Il existe également un grand nombre d’enfants travaillant dans le secteur agricole aux États-Unis, et leur santé physique et mentale a été gravement atteinte”, indique le rapport.
Le rapport de vendredi est la 15e édition annuelle publiée par la Chine en réponse aux accusations américaines.
Source : http://french.xinhuanet.com/chine/2014-02/28/c_133149508.htm
CONCLUSION : UN NOUVEAU SYMPTÔME DU DÉCLIN RELATIF DES ÉTATS-UNIS
La publication par le gouvernement chinois de ce rapport très sévère sur la situation des droits de l’homme aux États-Unis me semble intéressante à deux égards :
1°) les faits qui sont énumérés dans le rapport officiel de Pékin sont en effet très graves
Bien entendu, je n’ignore pas que la situation des droits de l’homme en Chine laisse éminemment à désirer et qu’elle y est certainement plus mauvaise qu’aux États-Unis.
Il n’en demeure pas moins que les problèmes soulignés par Pékin sur la situation des droits de l’homme aux États-Unis sont bien réels et très graves. Et il est d’autant plus légitime de s’en préoccuper que les États-Unis prétendent par ailleurs être le juge planétaire suprême en la matière !
On notera d’ailleurs que le rapport de Pékin est incomplet puisqu’il ne mentionne pas la question de la peine de mort, appliquée de façon massive aux États-Unis… comme en Chine et en Arabie saoudite.
Il n’y a d’ailleurs pas que le gouvernement chinois qui s’émeut de la dégradation continue de la situation des droits de l’homme aux États-Unis.
Par exemple, dans son classement annuel de la liberté de la presse dans le monde, l’association RSF a fait dégringoler les États-Unis de 13 places en un an, du 30e au 43e rang mondial.
L’association dénonce “la chasse aux sources et aux lanceurs d’alerte” et précise : “L’année 2013 a connu un pic en termes de pression sur les journalistes et leurs sources”. La condamnation du soldat Bradley Manning à 35 ans de prison pour avoir transmis à WikiLeaks des milliers de documents, ou la traque d’Edward Snowden, à l’origine du scandale sur les écoutes menées par l’agence nationale de sécurité américaine NSA, “sont autant d’avertissements à ceux qui oseraient livrer des informations dites sensibles, mais d’intérêt public avéré, à la connaissance du plus grand nombre”.
[ source : http://tempsreel.nouvelobs.com/medias/20140211.OBS5928/la-liberte-de-la-presse-recule-au-mali-et-aux-etats-unis.html ]
Autre exemple, l’ancien président américain James (Jimmy) Carter en personne a fait sensation l’an dernier, en affirmant notamment que “la démocratie américaine ne fonctionne plus”.[ source : http://rt.com/usa/carter-comment-nsa-snowden-261 ]
2°) le fait même que le gouvernement chinois publie et présente mondialement ce rapport en dit long sur le déclin de la domination américaine et de sa prétendue supériorité morale sur le monde
C’est sans doute l’enseignement le plus important. Le temps où Washington pouvait se donner les allure d’arbitre mondial de la démocratie et des droits de l’homme est en train d’appartenir au passé. Ce déclin moral va irrésistiblement de pair avec le déclin relatif en termes économique, social, financier et industriel.
Alors que Washington est à l’origine de la déstabilisation quasi-concomitante de la Syrie, du Venezuela et de l’Ukraine, le constat de ce déclin relatif ne doit pas être perdu de vue.
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Roms : Paul-Marie Coûteaux demande la suspension des accords de Schengen
Comme son texte à propos des Roms et de Schengen a été lu de travers, Paul-Marie Coûteaux prend soin de préciser :
"Je suis sidéré par la façon dont on utilise les développements complets et précis que j’ai consacrés dans mon blog à l’installation de familles Roms dans les rues et les places de Paris, qui me choque comme elle choque un grand nombre de Parisiens – dans le VIe arrondissement notamment. Étant l’un des très rares députés européens à avoir refusé l’élargissement de l’Europe à la Roumanie et à la Bulgarie, parce que j’en prévoyais les conséquences dès l’application à ces deux pays des accords de Schengen, je suis décidé à dénoncer publiquement, au cours de ma campagne à Paris, les conséquences inhumaines de ces accords, et à demander leur suspension, au moins pour appliquer la loi élémentaire sur la protection du domaine public.
La première conséquence de Schengen, comme je l’écris dans mon blog, est l’impuissance générale de la prétendue « puissance publique » ; chose grave. Une autre conséquence est le choix impossible entre deux solutions également insupportables : soit laisser des familles entières vivre dans les rues et les places de Paris, exposées aux intempéries, et qu’il est impossible de secourir, soit, comme me le demandent des habitants, recourir à des camps, ce qui, hélas, pour qui connaît la réalité, est déjà le cas en maints endroits.
Quiconque me connaît sait que, catholique attaché aux principes essentiels de notre civilisation, je ne peux que redouter et bannir les solutions extrêmes, et c’est bien pourquoi, je crois sincèrement, que la seule solution à la fois légale, rationnelle et humaine est de suspendre immédiatement les accords de Schengen.
Par ailleurs, je persiste à penser que cette situation, absurde en elle-même, est de surcroît préjudiciable à l’image de la France et à ce qu’elle se doit à elle-même – serait-ce seulement, en l’occurrence, l’image de Paris. Je conçois que la campagne électorale se prête aux polémiques, y compris les plus artificielles, mais le sujet est trop sérieux pour que j’accepte qu’une élection se transforme en champ de foire, où les commentateurs se croient autorisés à manipuler des développements graves et solennels, quand on n’en vient pas à raconter n’importe quoi."
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Résistance Identitaire: rendre coup pour coup aux valets du Système!
Il va falloir s'occuper des nuisibles par Pierre Vial Président de Terre&Peuple
Après l’attentat contre la librairie Facta d’Emmanuel Ratier, c’est le local du MAS et de la radio Méridien Zéro en région parisienne qui a été détruit par un incendie criminel, après vol du matériel technique servant à la réalisation des émissions. Décidément la résistance identitaire fait tellement peur aux gens du Système qu’ils ne trouvent que le terrorisme pour essayer de l’empêcher d’agir. Ils en seront bien sûr pour leurs frais.
Nous affirmons notre totale solidarité avec nos camarades du MAS et de Méridien Zéro, dont l’impact est une belle réussite. Et nous invitons tous les militants de la résistance identitaire à prendre les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité car évidemment il ne faut pas compter sur la police et la justice pour le faire puisque contre nous tout est permis et même recommandé. Nous ne devons compter que sur nous-mêmes. Certains vont s’apercevoir qu’un vieux principe est toujours valable : pour un œil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule.Source: Terre&Peuple -
Délinquance : le préfet de police de Paris a un vrai problème avec les chiffres
Un rapport secret, dont Europe 1 a pu consulter des extraits, dénonce des années de mauvaises pratiques sur les statistiques de la Préfecture de Police de Paris. Dans un rapport remis en février à Manuel Valls, l’Inspection générale de l’administration (IGA) et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) détaillent comment les chiffres de la délinquance ont été manipulés pendant des années au sein de la Préfecture de Police de Paris (PP). Une pratique qui a perduré l’année dernière encore, malgré le changement de Préfet et les consignes de transparence du nouveau ministre de l’Intérieur.
Le rapport fait état de trois méthodes permettant de truquer les données :
- les policiers font carrément disparaître des faits de la base de données. Ils ne sont donc jamais comptabilisés. Une telle pratique concernerait plus de 16 000 faits non consignés en 2011 et plus de 13 000 en 2012.
- les policiers arrêtent de compter avant la fin du mois, quand ils ont atteint les objectifs fixés à l’avance. Ensuite, tout ce qui survient après le 23 ou le 25 du mois est reporté sur le mois suivant. A l'été 2012, quand la nouvelle équipe de la PP prend ses fonctions, elle découvre un "stock" de 5 000 faits non comptabilisés sur le premier semestre de l'année.
- la qualification des faits est tout simplement changée. Ainsi, par exemple, une tentative de cambriolage avérée est comptabilisée comme une simple "dégradation" de porte.
Ces pratiques semblent exister depuis une dizaine d’années, avec une accélération en 2008. Les responsables de deux arrondissements parisiens ont expliqué qu’ils enregistrent toutes les tentatives de cambriolage en simples dégradations. En banlieue parisienne, un commissaire explique qu’il classe en "dégradations" toutes les tentatives de cambriolages lorsqu’il n’y a pas de préjudice.
Ces mauvaises pratiques policières ont perduré même après l’arrivée du nouveau préfet de police Bernard Boucault.
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Méridien Zéro : « La guerre des monnaies » (Audio)
Communiqué de presse de radio Méridien Zéro
Camarades, amis et auditeurs de Méridien Zéro,
Dans la nuit de jeudi à vendredi la Cambuse, local du MAS National qui abrite également les studios de Méridien Zéro, a été incendiée et entièrement détruite.
Si, selon l’expression consacrée, l’origine du sinistre reste indéterminée, nous avons pu constater la disparition d’une partie de notre matériel radio (ordinateur, micros, matériel d’enregistrement) non retrouvé dans les décombres.
Nous notons que cet acte grave survient dans un climat général délétère, émaillé de dégradations constantes des lieux de la mouvance (notamment la librairie d’Emmanuel Ratier, des permanences politiques, d’autres locaux militants).
Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneurs. Nous n’avons pas pour habitude de nous apitoyer sur notre sort, aussi les fourmis sont déjà au travail pour trouver des solutions d’hébergement de notre section francilienne et de diffusion de notre émission de radio.
Nous comptons également faire appel aux bonnes volontés et à la générosité des corsaires et pirates pour nous aider à rebâtir le vaisseau Méridien Zéro.
Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort, et la fourmilière tel un phénix va renaitre de ses cendres.
Plus que jamais, en ces temps troubles, il faut faire face : C’est la mission du M.A.S. notre mouvement et la vocation de Méridien Zéro, notre émission de radio. Il semble que cela gêne nos adversaires, tant mieux ! Cela signifie que nous avons raison !
Ce vendredi, Méridien Zéro recevait François Sainz, gérant des éditions “Le Retour aux Sources” accompagné de l’équipe du livre La guerre des monnaies – la Chine & le nouvel ordre mondial :