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insécurité - Page 923

  • Irak : progression spectaculaire des islamistes et périls pour les chrétiens

    Les sunnites radicaux de l’« Etat islamique en Irak et au Levant » (EEIL), très actifs en Syrie, ont entamé une progression spectaculaire vers Bagdad, prenant plusieurs grandes villes ces jours-ci (comme Mossoul, 2e ville du pays, ou Tikrit, d’où était Saddam Hussein). Ils profitent de la division de l’Irak entre sunnites et chiites (sans parler des Kurdes).

    Un prêtre témoigne (dans une lettre visible en fin de cet article) : « La plupart des habitants de la ville ont déjà abandonné leurs maisons et fui dans les villages où ils logent à la belle étoile, sans rien à manger ni à boire. Les groupes islamistes assassinent petits et grands. Les cadavres, d’après les témoins, se comptent par centaines. Ils sont abandonnés dans les rues et dans les maisons sans pitié. Les forces régulières et l’armée ont fui elles aussi la ville, ainsi que le gouverneur Al Nujaifi. Plus de trois mille familles, chrétiennes et musulmanes, ont déjà quitté la ville vers les villages de Tel Keif, Bartella, Qaraqosh et autres. »

    C’est maintenant Bagdad même qui est menacée, ainsi que les villes de Kerbala et Najaf – saintes aux yeux des chiites ; ce qui a poussé le grand ayatollah Ali Al-Sistani (autorité suprême des chiites irakiens) à appeler ses ouailles à rejoindre l’armée régulière pour contrer l’avancée des jihadistes.

    Notons qu’en s’emparant de la province de Ninive et de sa plaine, les sunnites tiennent à leur merci les catholiques syriaques qui peuplent cette plaine ; la ville de Qaraqosh pourrait tomber. Comment, puisqu’il y a des gardes armés chrétiens?

    D’une part ceux-ci sont trop peu nombreux et comptaient sur un premier cordon défensif de Peshmergas kurdes, qui en fait ont laissé passer les sunnites, en raison de calculs stratégiques propres.
    Les chrétiens ont donc raté le coche de l’autonomisation de leur défense, en 10 ans.
    Par ailleurs, le clergé occidental en charge de l’OEuvre d’Orient, loin d’avoir encouragé la création de milices locales (au contraire), appelle désormais l’armée irakienne à ne pas lancer de contre-offensive et à négocier avec les sunnites. Plus qu’une erreur naïve, c’est une trahison.

    Le désordre qui a été installé par les USA et leurs alliés en Irak, en déboulonnant le laïc autoritaire Saddam Hussein, n’a pas fini de s’aggraver et de s’étendre à la région.

    On pourrait d’ailleurs se demander si l’embrasement de tout ce coin du globe dans une guerre interminable sunnites/chiites (impliquant donc l’Iran) et – au passage, au détriment des chrétiens – n’entre pas dans les calculs de l’axe USA-Israël.

    Thomas Darcy pour Contre-info

    PS : pour montrer un peu l’ambiance qui règne dans les zones perturbées de l’Irak actuel, on peut voir ci-dessous une video de membres de l’EEIL « chassant » des opposants réels ou supposés, à bord d’un véhicule. Attention, images extrêmement violentes.
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  • Les mafias étrangères sévissent en France

    Le Figaro publie de larges passages du rapport de synthèse du service de Renseignement criminel de la gendarmerie nationale sur la criminalité organisée dans les zones rurales et périurbaines en 2013-2014. Extraits :

    • Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne

    «Le territoire connaît une très forte emprise des groupes criminels issus des Balkans sur l'ensemble du spectre des atteintes aux biens. Pis, cette influence balkanique tend à se développer au point de devenir la principale problématique criminelle des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne.

    De manière très marquée, le crime organisé roumain (niveau 3) se singularise par une hyperactivité chronique en s'appuyant notamment sur des réseaux très structurés composés de Roumains ou d'individus appartenant à la communauté rom roumaine ou serbe (niveau 4). [...]"

    • Aquitaine-Midi-Pyrénées

    «Activisme persistant des groupes criminels liés à la communauté des gens du voyage (niveau 3). Ces clans, formés à partir de liens familiaux ou amicaux très forts, présentent toujours un haut degré d'organisation. Ils agissent selon une mécanique bien huilée, avec beaucoup de professionnalisme: ciblage des victimes, utilisation de moyens de communication type talkies-walkies au cours des périples criminels, emploi de contre-mesures destinées à effacer les traces (vidage d'extincteurs, destruction par incendie des véhicules de «guerre», préalablement volés et maquillés), développement des filières de recel, etc. [...]"

    • Auvergne-Rhône-Alpes

    «Les membres criminalisés de la communauté des voyageurs sédentarisés (niveaux 2 et 3) demeurent toujours très actifs dans la région, voire au-delà. Responsables d'une criminalité multiple et variée, en particulier dans le domaine des atteintes aux biens, ils font preuve d'une très grande capacité de mouvement et d'adaptation. [...]

    Les malfaiteurs, pour la plupart Français d'origine nord-africaine, profitent de leurs racines culturelles pour s'approvisionner directement dans le pays source, en l'espèce le Maroc. [...] En sus de cette activité principale, l'influence du banditisme des cités est aussi perceptible dans des affaires de vols, réalisés avec ou sans violence, et des trafics de véhicule à destination du Maghreb. [...]»

    • Bourgogne et Franche-Comté

    «Les régions Bourgogne et Franche-Comté, eu égard à leur positionnement géographique frontalier et à la densité de leur réseau autoroutier (arc autoroutier A40-A39-A36) subissent toujours l'influence d'associations criminelles issues des Balkans. [...]"

    • Bretagne-Haute et Basse Normandie-Pays de la Loire

    «Le crime organisé reste largement dominé par des clans issus de la communauté des gens du voyage (niveau 3). [...]"

    • Centre-Poitou-Charente-Limousin

    «Très forte activité des organisations criminelles issues des Balkans. Ces structures sont impliquées de façon quasi exclusive dans des atteintes aux biens. Logées le plus souvent dans des campements provisoires ou des hôtels bon marché, type hôtel «Formule 1», elles se singularisent par leur capacité à se mouvoir aisément sur l'ensemble du territoire. [...]"

    • Ile-de-France

    «Prédominance d'un néobanditisme des cités (niveau 4) toujours très actif dans la région. Ces bandes organisées, aux modes opératoires très violents, sont principalement issues des quartiers sensibles de la Seine-Saint-Denis (93). Leurs activités comprennent les trafics de produits stupéfiants et leurs corollaires (les trafics d'armes et le blanchiment d'argent), les vols de fret, réalisés avec ou sans séquestration, dans des entrepôts, directement sur les véhicules de transport ou sur la plateforme aéroportuaire de Paris-Charles-de-Gaulle. [...]

    Présence d'organisations criminelles de langue roumaine en provenance notamment de Moldavie (niveau 3). En région Ile-de-France, nombre de ressortissants Moldaves se sont spécialisés dans les cambriolages de résidences principales. [...]"

    • Nord-Pas-de-Calais-Picardie

    «Enracinement des organisations criminelles appartenant à lacommunauté des gens du voyage (niveaux 2 à 3). [...]

    • Provence-Alpes-Côte d'Azur-Languedoc-Roussillon

    «Présence constante d'un néobanditisme de cité (niveau 3), en particulier dans les départements du Gard et des Bouches-du-Rhône. Ces malfaiteurs polycriminels restent cependant très impliqués dans des trafics de produits stupéfiants. Souvent originaires des pays du Maghreb, notamment du Maroc, ils profitent de cette proximité culturelle et géographique pour développer les trafics de résine de cannabis et tenir une position quasi-monopolistique sur l'ensemble du pourtour méditerranéen."

    • Niveau 1: présence sporadique: groupes itinérants, faits isolés, début d'implantation, phénomène nouveau…
    • Niveau 2: présence permanente ou très répétitive, d'intensité moyenne: groupes à la structure variable, agissant en opportunité.
    • Niveau 3: présence permanente de forte intensité: groupes criminels durablement implantés, capables de recruter, de s'adapter et de contrôler une petite partie de territoire ou une «niche» criminelle.
    • Niveau 4: présence permanente d'organisations criminelles très structurées, disposant d'une hiérarchie et de moyens importants, dominant un territoire et/ou développant de multiple activités criminelles, réalisant des investissements (blanchiment) en France ou à l'étranger et représentant un risque (ou un exemple) de phénomène de type mafieux.

    Michel Janva

  • Le viol d’Evry, ou l’étrange traitement des faits divers

    Il y a un mois s’est déroulé un fait divers particulièrement sordide et choquant, aussi bien en soi que par le silence dont il a été entouré dans les médias mainstream. Il pose à nouveau la question du traitement sélectif des faits divers.

    Dans la nuit du 29 au 30 mars dernier, une jeune fille de 18 ans sort du RER à Évry. C’est alors qu’elle est agressée par quatre adolescents âgés de 13 à 17 ans, dont trois sont de nationalité turque et le plus âgé de nationalité marocaine. Sous la menace d’un couteau, ceux-ci l’emmènent dans le parc de Courcouronnes où, après l’avoir dépouillée, ils la déshabillent, la frappent à coups de bâton (elle aura le nez et la mâchoire fracturés), puis la violent successivement et l’humilient de diverses manières. Elle est laissée en sang, à demi dénudée, après deux heures de calvaire, et récupérée par un automobiliste qui l’emmène immédiatement à l’hôpital. Grâce à la vidéosurveillance et au témoignage de la jeune fille, les coupables sont rapidement appréhendés et confondus par leur ADN. N’exprimant pas le moindre remords, ceux-ci affirmeront avoir agi ainsi « parce que les Français sont tous des fils de pute ». On aurait pu penser qu’un fait divers d’une telle monstruosité, allant jusqu’aux actes de barbarie, impliquant des mineurs dont deux ont à peine treize ans, se déroulant dans la commune de l’actuel Premier Ministre et comprenant un caractère aussi frontalement raciste, aurait un retentissement certain dans la sphère médiatique française. Il n’en fut rien. Seul François d’Orcival, dans Valeurs actuelles, relaya avec effroi l’affaire tandis que tous les autres médias se contentaient d’une brève tronquée de l’événement : on en avait en effet expurgé la dimension raciste, pourtant présentée par les auteurs eux-mêmes comme le mobile essentiel de leur acte. Mais nous sommes en 2014, si bien que cette censure un peu trop flagrante scandalisa les réseaux sociaux et donna lieu à un grand nombre d’articles dans la « réacosphère » (Boulevard Voltaire, Atlantico, 24 heures actu). Au point que Rue89 finit par publier un papier, non sur l’affaire elle-même, mais sur le « buzz » qu’elle avait provoquée sur le Net.

    Diversion ou symptôme ? [...]

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  • Les Américains vont-ils renforcer le djihadisme et faire disparaître les Chrétiens d’Irak?

    Les Américains sont bien silencieux ces derniers temps, eux si prompts à condamner les agissements de Poutine. Encore récemment, Hillary Clinton écrivait dans ses mémoires que Poutine était un danger pour l’ordre mondial. On en vient à se demander de quel ordre voulait-elle bien parler ? Celui qui est en train de se mettre en place en Irak ? Ou en Libye ? Actuellement, les forces de l’État islamique de l’Irak et du Levant sont à 100km de Bagdad et ils continuent d’avancer sans rencontrer pour l’instant beaucoup de résistance.

    Pour l’instant, plus de 500.000 Irakiens ont fui les zones de combat et l’avancée des djihadistes. Selon des experts, ces combattants de l’EIIL sont sur le point de créer un véritable Etat qui s’étendrait jusque dans le nord de la Syrie. Ironie du sort, Assad va encore pouvoir déclarer à juste titre qu’il lutte contre des terroristes. Une intervention en Syrie très tôt n’aurait rien changé. Les djihadistes auraient pris de l’importance tôt ou tard. Les Américains sont intervenus en Irak en 2003. Dix ans après, il semble bien que cela ait été en vain avec pour bilan des milliers de soldats tués ou blessés. Au Pakistan, les talibans viennent de mener leur plus grosse offensive et coup de force d’abord contre l’aéroport de Karachi puis contre un poste de sécurité. En Afghanistan, les forces occidentales continuent de se voiler la face mais le résultat pourrait être le même après leur départ que ce qui est en train de se dérouler en Irak. À Mossoul, le groupe djihadiste s’est emparé de 425 millions de dollars, une somme importante qui peut lui permettre de s’équiper en armements plus conséquents.

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  • « Mundial do Brasil » : ça pourrait bien chauffer ailleurs que dans les stades

    Les autorités serrent les fesses, se disent que c’est juste un mauvais moment à passer.   

    Coup d’envoi, ce soir, du « Mundial do Brasil ». Le pays en jaune et vert et le monde entier avec lui vont entrer en transe. Mais entre menaces de grève et congrès agité de la FIFA sur fond de Qatargate, ça pourrait bien chauffer ailleurs que dans les stades.

    Le correspondant de l’AFP, sans doute emporté par l’inflation verbale chère aux commentateurs sportifs, n’hésite pas à parler de « Mondial le plus troublé de l’histoire ». C’est un peu tôt pour le dire. Ce qui est vrai, cependant, c’est qu’on n’avait encore jamais vu une Coupe du monde démarrer, pour le pays qui l’accueille, dans un climat social aussi délétère. Surtout dans LE pays du foot – le Brésil – qui l’a déjà gagnée 5 fois.

    Un commentateur disait hier : « Le Brésil n’est pas un pays pauvre, c’est le pays de l’injustice. » Il n’est pas le seul, hélas, mais elle est là-bas particulièrement criante. Si le Brésil connaît encore une croissance à faire rêver la vieille Europe (2,3 %), ses fruits sont tout sauf partagés. Alors on comprend les Brésiliens qui, malgré leur amour du ballon, descendent dans la rue pour protester contre les sommes astronomiques – 11 milliards de dollars – englouties dans l’organisation hasardeuse du Mondial aux normes exigées par la FIFA. Autant de milliards qui n’iront pas aux écoles, aux hôpitaux ou aux transports qui font tant défaut à cet immense pays de 200 millions d’habitants, grand comme 14 fois la France.

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  • Environ 850 djihadistes français potentiels

    Loïc Garnier, ancien patron de la brigade criminelle devenu chef de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), déclare au Figaro :

    "Aujourd'hui en France, plusieurs centaines de gens potentiellement dangereux ou exprimant des velléités de départ vers le djihad sont sous surveillance. C'est une question majeure de sécurité mais aussi un enjeu de santé publique puisque nous sommes face à un nombre important de très jeunes individus qui n'imaginent pas qu'ils vont mettre en jeu leur vie et leur santé mentale… [...]

    Nous savons que certains jeunes individus, des djihadistes européens parmi lesquels figurent des Français, sont pris en charge par des cadres d'al-Qaida qui les entraînent dans le but de mener des attentats en Europe. Sélectionnés sur des critères notamment linguistiques, sur leurs capacités à se fondre parmi la population occidentale et à frapper le moment venu avec toute la détermination nécessaire, ils apprennent les techniques de fabrication de bombes artisanales, l'art de la dissimulation et tout le sang-froid voulu pour commettre un attentat suicide. Ayant fait l'objet d'un «lavage» de cerveau, ils ne sont plus dans un combat contre Bachar le dictateur mais aux sources de la dialectique d'al-Qaida qui dit: «Là où tu es, frappe le mécréant, frappe l'apostat.»Nous sommes face à une menace protéiforme, à un phénomène que l'on a jamais connu. C'est aujourd'hui notre plus grande inquiétude.

    [...] Sachant que la surveillance d'une seule personne 24 heures sur 24 suppose un minimum d'une vingtaine de fonctionnaires à renouveler tous les deux jours pour éviter qu'ils se fassent repérer, il est impossible, ni même souhaitable, d'épier tout le monde.

    [...] Pour l'heure, on dénombre environ 850 djihadistes français potentiels, dont 31 sont décédés et certains ont pris la route du retour. [...]"

    Michel Janva

  • Brésil : quand le football cache un État d’extrême violence – par Laurent Glauzy

    Ces dernières années, la carte de la violence du Brésil s’est modifiée. L’essor économique de Bahia, État du nord-est, attire désormais les trafiquants de drogue.

    Criblé de quatorze impacts de balles, le corps d’un jeune homme de vingt ans gît dans la rue. Des badauds regardent avec détachement les policiers mettre le cadavre dans un cercueil. L’enquêteur Bruno Ferreira de Oliveira explique que « des hommes l’ont suivi avant de l’abattre ». Un fait bien commun. À Bahia, chaque mois, trois cent cinquante-quatre personnes meurent dans les mêmes circonstances.

    Le sud-est, dominé par les mégapoles de Rio de Janeiro et Sao Paulo, est réputé pour son extrême violence, les enlèvements et les fusillades. Mais d’après une étude de José Maria Nobrega, professeur de science politique à l’université fédérale de Campina Grande, le taux de criminalité a baissé de 47 % entre 1999 et 2009. En revanche, le nord-est connait le phénomène inverse.

    Cette région, jadis une des plus pauvres du Brésil, a bénéficié du programme des transferts de richesses que l’ancien Président Luiz Inacio Lula da Silva a mis en œuvre pendant ses huit années de mandat. La croissance économique eut pour effet pervers d’attirer les cartels de la drogue faisant de ce foyer un lieu d’affrontements sanglant. Salvador, la capitale, est une des plus grandes attractions touristiques, une passerelle pour les plus belles plages du Brésil. Les agences de voyages sont à présent réticentes pour y amener les vacanciers. De plus, Salvador, recensant trois millions d’habitants, est une ville hôte de la coupe du monde de football qui commence dans une semaine au Brésil.

    À Bahia, la criminalité a augmenté de 430 % de 1999 à 2008, soit 4 709 meurtres pour cette dernière année. M. Nobrega affirme qu’en 2010, le taux de criminalité était de 34,2 pour 100 000 habitants, alors que cette proportion est de 29,8 pour Rio. Jacques Wagner, le gouverneur de l’État de Bahia ne veut pas croire à une telle évidence. Il note que Salvador organise chaque année son Carnaval où plus d’un million de participants descendent dans la rue, entourés néanmoins par quelques vingt-deux mille policiers. « Pendant quatre ans il n’y a eu aucun homicide pendant le défilée », avance-t-il. « Pour moi, la Coupe du monde ne pose aucun problème ». Alors, pour endiguer cette montée de violence, des unités permanentes de police apparaissent dans les zones particulièrement touchées par le trafic de drogue, principale cause des homicides. Par ailleurs, les gangs implantés à Bahia, se propagent dans les régions environnantes.

    Si dans les favelas de Rio, les affrontements entre la police et des gangs lourdement armés et entraînés, ont revêtu l’aspect d’une guérilla, dans le nord-est, la situation est tout aussi dramatique. N’importe quel homme peut tuer son voisin en toute impunité : les autorités ne savent plus à quel saint se vouer. Mauricio Teles Barbosa, responsable de la sécurité pour l’État de Bahia, expose que « le nord-est a coutume de se rendre justice, car personne n’a confiance en la police. Ses colonels sont eux-mêmes des hors-la-loi faisant aussi leur propre justice. De telles attitudes sont amplifiées par l’indifférence de l’État qui ne met pas en place suffisamment d’agents des forces de l’ordre et ne développe pas des réseaux de services sociaux ».  Pourtant, J. Wagner devenu gouverneur en 2007, a accru ses effectifs de police. De 2007 à 2010, il a nommé sept mille nouveaux officiers et trois mille cinq cent de plus pour 2011. Son État a inauguré sa première unité de police à Calabar. Depuis sa mise en fonction, en avril 2011, cette enclave rongée par la pauvreté emploie cent vingt officiers, et aucun homicide n’y a été enregistré, observe le capitaine Maria de Oliveira Silva, le commandant de l’unité. « Ces dernières trois années, il ne se passait pas un mois sans que personne ne fut tué », argumente-t-il. Trois autres unités de police ont été prévues à partir de 2012 dans la proximité de Calabar. Malheureusement, les jeunes officiers qui sont sélectionnés pour ces opérations, n’ont que leur ambition pour rompre avec les rouages internes de la corruption et combattre les gangs.

    Laurent Glauzy

  • Slaviansk sous les bombes

    Publié initialement sur le groupe Facebook "Soutien à la rébellion du Donbass"

    Slaviansk est une ville de plus de 110 000 habitants (dont près de la moitié a été évacuée aujourd’hui) et qui est devenu avec sa voisine immédiate Kramatorsk (10 km au sud) le symbole vivant de la rébellion du Donbass.

     

    C’est le premier objectif de l’opération spéciale déclenchée il y a plus d’un mois. Rapidement encerclé et mise sous blocus, cette cité du Donbass vit un véritable siège militaire moderne depuis plusieurs semaines, soumise à des bombardements aéro-terrestres continuels et des assauts blindés quasi quotidiens. [...]

    La suite sur Alawata Tradition

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Slaviansk-sous-les-bombes

  • Génération Identitaire veut coordonner ses tournées de sécurisation avec la RATP

    identitaire lyon3Dans un communiqué, Génération Identitaire a indiqué vouloir coordonner ses propres tournées de sécurisation avec la RATP: « Génération Identitaire a adressé ce jour un courrier à la direction de la RATP et au Préfet de Police de Paris Bernard Boucault pour leur proposer une coopération dans le cadre de la sécurisation des transports. Si l’action des différentes forces de sécurité et des tournées citoyennes des « blousons jaunes » était coordonnée ce sont les usagers qui en seraient les premiers bénéficiaires à travers un renforcement évident de leur sécurité. Par cette démarche, les militants de Génération Identitaire entendent démontrer que leur volonté est bien de servir le mieux possible leurs compatriotes. Nous ne doutons pas qu’il en sera de même pour les dirigeants de la RATP et le Préfet de Police. »

    Voici la lettre:

    Monsieur,

    Nous représentons le mouvement Génération Identitaire, qui a récemment organisé les tournées citoyennes de sécurisation dans le métro parisien.

    Nous vous écrivons ce jour pour vous proposer une coopération dans le cadre de la sécurisation des transports. Si l’action des différentes forces de sécurité et des tournées citoyennes des « blousons jaunes » était coordonnée ce sont les usagers qui en seraient les premiers bénéficiaires à travers un renforcement évident de leur sécurité.

    Le sentiment de sécurité est en effet un droit fondamental pour chaque usager des transports en commun. Le faire perdurer doit faire partie de vos priorités, au même titre que l’ouverture de nouvelles lignes ou la fiabilité de vos infrastructures. Par cette présente démarche, nous entendons démontrer que notre volonté est bien de servir le mieux possible nos compatriotes. Nous ne doutons pas qu’il en sera de même pour vous et que vous répondrez donc favorablement à notre proposition. Nous nous tenons donc prêts à vous rencontrer ou rencontre celui de vos collaborateurs que vous souhaiterez. Par cette démarche, nous entendons démontrer que notre volonté est bien de servir le mieux possible nos compatriotes. Nous ne doutons pas qu’il en sera de même pour vous et que vous répondrez donc favorablement à notre proposition. Nous nous tenons donc prêts à vous rencontrer ou rencontre celui de vos collaborateurs que vous souhaiterez.

    Veuillez accepter mes respectueuses salutations,

    Pierre Larti – porte-parole de Génération Identitaire Paris/IDF

  • Il était libérable en juillet, il a tué en mai…

    Un mardi soir, les policiers découvrent, dans un état critique, le corps d’une femme à Caluire, dans le Rhône. Il est facile de retrouver l’auteur du crime car celui-ci, certainement pour fêter son acte, est allé s’en jeter un petit dans un bar lyonnais où il expliqua froidement qu’il venait d’assassiner sa femme à coup de hache. Un dernier verre pour la route, en somme, juste avant d’aller en prison.

    Le hic, dans cette affaire, est que l’homme, justement, venait de la prison, celle de Corbas, plus précisément. Pour couronner le tout, sa présence y était due à des faits de violences sur sa femme. Notre tueur, qui purgeait une peine de sept mois d’emprisonnement, était tout simplement en permission depuis lundi.

    « Il était libérable en juillet », dit-on au parquet, précisant que cette permission de sortie entrait « dans un processus habituel » afin d’éviter des « sorties sèches ».

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