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insécurité - Page 922

  • « Scènes de guerre » à Behren-lès-Forbach : gendarmes blessés, pompiers attaqués, mairie prise d’assaut.

    5 gendarmes blessés. Aucune interpellation.

    « Une nuit de violences a laissé d’importants dégâts dans la cité de Behren-lès-Forbach (Moselle) près de Forbach. L’interpellation d’un jeune a provoqué un déchaînement de violences…

     D’après les premiers éléments rapportés par de nombreux témoins, de véritables scènes de guerre urbaine se sont jouées dans la nuit de lundi à mardi dans les secteurs de Forbach et de Behren-lès-Forbach. Les deux villes de Moselle-Est qui sont placées en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) ont du faire face à un vrai déchainement de violence gratuite. Les habitants sont encore sous le choc. C’est avant tout la cité de Behren-lès-Forbach qui a été le théâtre de violences urbaines hallucinantes.(…) La mairie de Behren-lès-Forbach a été attaquée à coups de jets de pierres et cocktails Molotov.(…) Il n’y a eu aucune interpellation cette nuit suite aux violences. »

    Source et suite dans Lor’Actu

    Berhen-lés-Forbach, ville largement peuplée de musulmans, abrite au moins une mosquée radicale avérée, sur les trois mosquées qu’elle compte.

    http://www.contre-info.com/

  • Les gauchistes soutiennent les émeutiers de Forbach

    L'ultra-gauche qui sévit à Nantes comme à Sciences-po ne cache pas ses accointances avec les émeutiers affrontant la police. Sur ce site on trouve ainsi un appel à soutenir les émeutiers de Forbach, qui affrontent les forces de l'ordre :

    "A Behren-les-Forbach en Moselle dans la nuit de lundi à mardi 11 mars, un groupe de personnes cagoulés a attaqué la mairie à coups de pierres et de cocktails molotov ainsi que plusieurs voitures garées sur le parking, défoncé plusieurs commerces dont une enseigne de La Poste, incendié des poubelles tout en s’affrontant sporadiquement avec les gendarmes. Un véhicule des pompiers a été caillassé lorsqu’ils sont arrivés pour éteindre les flammes de la révolte. Cinq gendarmes ont été blessés suite aux affrontements; aucune arrestation n’a eu lieu. L’Etat a dépêché les grands moyens en quadrillant la zone de bleus et en faisant tourné un hélico au-dessus du quartier à la recherche des assaillants. [...] Plus que jamais, solidarité avec les émeutiers !"

    Et que dit le sinistre Manuel Valls ? Que la République est en danger ? Qu'il ne tolèrera aucune violence ? Qu'il va dissoudre ces groupuscules ? Non. Il se tait.

    Michel Janva

  • Abus sexuels en série

    Un entrefilet dans la presse quotidienne régionale :

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    Et sa hiérarchie n'avait rien vu, rien su, rien entendu ?...

    Dans le même genre (mais ce n'est pas une rumeur), Nigel Evans, député et figure du parti conservateur britannique, est accusé d'avoir usé de son influence pour violer un homme et en agresser sexuellement plusieurs autres jusque dans les couloirs du Parlement. L'ancien vice-président de la Chambre des Communes, qui avait révélé son homosexualité en 2010 (mais surtout pas d'amalgame), fait face à 9 chefs d'accusation, un pour viol, deux pour attentat à la pudeur et six pour agression sexuelle.

    Michel Janva

  • Pauvreté ne coïncide pas avec délinquance

    A gauche : répartition géographique de la misère en France, à droite : répartition de la délinquance.

    Pour justifier l’extrême délinquance de la Seine-Saint-Denis ou de Marseille, on nous présente toujours la misère comme unique responsable.

    Il suffit de jeter un œil sur la carte ci dessous pour voir que la raison de la délinquance est à chercher ailleurs.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Ce qui est écrit dans les documents brandis par Christiane Taubira

    « Non, je n'ai pas d'informations concernant la date, la durée, le contenu des interceptions judiciaires », a assuré Christiane Taubira, juste après le conseil des ministres du mercredi 12 mars. Accusée de mensonge par la droite dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, la ministre de la justice a brandi deux lettres. L'une du  procureur national financier, Eliane Houlette, adressée au procureur général de Paris, l'autre d'un représentant de ce dernier à la garde des sceaux. Sur les photos de ces documents, le contenu des lettres est facilement lisible, même si certains passages sont cachés par la main de Mme Taubira.

    Lire la suite

  • Croissance incestueuse

    Dans son nouveau livre Les couleurs de l’inceste, Jean-Pierre Lebrun sonne l’alarme : pour le psychanalyste, l’interdit essentiel de l’inceste s’efface de plus en plus, toutes les figures d’autorité – dont celle du père – étant délégitimées dans notre société libérale. Comment envisager une politique de décroissance dès lors que toutes les limitations à la jouissance sont abolies ?
    La Décroissance : dites-vous qu’au bout de la société de croissance, du libéralisme, du capitalisme, il y a la levée de l’interdit fondamental de l’inceste ?
    Jean-Pierre Lebrun : L’interdit de l’inceste est au fondement des sociétés humaines, les anthropologues en conviennent. Mais l’interdit de l’inceste, pour le psychanalyste, désigne d’abord le lien de chaque enfant à la mère, ou à son substitut – l’inceste avec le père est déjà un inceste deuxième si l’on veut, sauf si celui-ci a tenu lieu de mère – et il faut rappeler que cet interdit qui vient faire séparation dans le lien mère-enfant va de pair avec la mise en place de la capacité de langage elle-même qui caractérise précisément notre humanité. Nous sommes en effet les seuls animaux qui parlons, même si chez certains animaux cette capacité de langage est ébauchée. Et parler suppose et permet cette séparation dans le lien. L’interdit de l’inceste au sens strict de la psychanalyse que je viens ici de tracer à gros traits est à ce titre et en quelque sorte comme la limite elle-même à laquelle l’humain ne peut jamais échapper à moins de risquer l’inhumain et la barbarie. Les anciens le savaient bien parlaient de l’Hubris – l’excès – lorsqu’il n’était pas tenu de la limite inhérente à l’humanité. Or, suite aux mutations sociales que nous connaissons, au développement de la technologie mais aussi des profits que l’on peut en tirer, bref du capitalisme, il y a de plus en plus d’extension des possibles, tout cela laissant croire à la fin de l’impossible, au point même de méconnaître ce qui est pourtant notre fin à tous : la mort. Le poète Valère Novarina dit quelque part : « La parole est surtout le signe que nous sommes formés autour d’un vide, [...] que nous sommes non pas ceux qui ont le néant pour avenir mais ceux qui portent leur néant à l’intérieur. »
    L’interdit de l’inceste met en place ce vide, ce néant à l’intérieur de nous ; il inscrit une limite interne mais notre société actuelle contourne cette mise en place, escamote cette limite qui fait pourtant notre humanité.
    Vous expliquez dans votre livre que ce que vous nommez « égalitariat » s’est substitué au patriarcat. Renoncer à tendre vers l’égalité, n’est-ce pas renoncer à l’égalité elle-même ?
    Si vous voulez, c’est à nouveau un indice de ce que cette limite est prise en compte ou pas ! J’essaye de montrer dans mon livre que pour le vœu d’égalité, il faut consentir à ce qu’il ait sa limite, et sa limite, c’est la reconnaissance de la différence des places. Celle-ci n’est nullement une opposition à l’égalité, au contraire !
    En fait le social n’est plus comme hier organisé comme une pyramide, vertical, avec une légitimité spontanément reconnue de la place du sommet ; il est désormais conçu comme un ensemble de réseaux, donc plutôt horizontal, et la place différente qui permettait une orientation est aujourd’hui malvenue : elle suscite aussitôt la défiance et donne à penser que l’on veut rester dans le modèle ancien.
    On voit pourtant bien l’intérêt de ce changement : en finir avec un modèle où tout se décide en haut et donner place aux gens eux-mêmes, leur permettre de s’organiser selon leurs vœux propres. Ceci entraîne aussi que chacun puisse y aller de sa propre inventivité et ne soit pas sous la tutelle d’un autre qui décide pour lui ; cela va donc bien dans le sens de l’égalité. [...]
    « Autant par le passé nous avions des gens extrêmement névrotiques qui étaient dans la culpabilité, le malaise interne, le doute, et qui intégraient autrui, autant aujourd’hui nous avons une pathologie de l’altérité et une pathologie de ce que j’appellerais rapidement le : ‘Je ne peux pas m’arrêter, c’est plus fort que moi’ », explique votre confrère Dominique Barbier. Le philosophe Dany-Robert Dufour parle d’une société passant de la surrépression à la levée de toutes les inhibitions débouchant sur une anthropologie de la perversité. Le constat de cette révolution souterraine est-il général chez les psys ?
    Les psys ne sont nullement prémunis contre cette mutation qui nous emporte : eux-mêmes revendiquent leur inventivité propre et nous pouvons dès lors entendre des prises de position de toutes natures. Certains en revanche se retrouvent en accord avec le diagnostic de substitution à la névrose d’hier, d’une perversion ordinaire ou généralisée qui n’est pas pour autant la stricte perversion.
    Mais il s’ensuit un amoindrissement de la tolérance à l’altérité que pour ma part, je constate comme de plus en plus fréquent. C’est d’ailleurs apparemment un paradoxe, parce qu’on prône la tolérance de plus en plus massivement, on revendique que chacun puisse dire sa position et on constate dans les faits que l’altérité est de moins en moins tolérée ! [...]
    La Décroissance N°106
    http://www.oragesdacier.info/2014/03/croissance-incestueuse.html

  • Conférence Dextra Vendredi 14 mars : La criminalité internationale en France par François Haut

     


    Nous vous attendons nombreux ce vendredi 14 mars pour une conférence sur "La criminalité internationale en France" dispensée par François Haut, Directeur du Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines à l'Université Paris II - Panthéon-Assas.
    Rendez-vous à 19h au El Siete, 283 rue Saint Jacques, Paris V
  • Pédophilie sur internet : l’explosion des chiffres – par Laurent Glauzy

    Il y a dix ans, dans l’article Pedofilia on line raddoppiata negli ultimi due anni, (La pédophilie sur Internet a doublé ces deux dernières années), la journaliste italienne Mariangela Berretti menant la lutte contre la pédophilie, montrait déjà l’incroyable explosion des sites pédopornographiques sur Internet. La « toile » allait rapidement devenir un support idéal pour la propagation de la perversité.

    En 2004, ils atteignaient à l’échelle mondiale le triste chiffre de 19 246. Ces statistiques sont en constante progression. Car, en 2003, 17 016 sites pédopornographiques étaient déjà dénombrés, contre 9 989 en 2002. Entre 2003 et 2004, la croissance enregistrée est donc de 92,67 %. En Italie, en 2004, 89 sites pédophiles étaient dénombrés, contre environ dix mille aux États-Unis.

    Cette augmentation exponentielle est également observée quant au nombre de visiteurs de ces sites. L’Italie se trouve parmi les dix principaux pays abritant des sites signalés comme pédo-criminels.

    En 2004, la nature des sites à caractère pédophile s’établit comme suit dans le monde :

    -  10 108 sites liés aux affaires commerciales de la pédophilie,

    -  7 858 sites des groupes ou de communautés pédophiles,

    -  1 280 sites personnels pédopornographiques.

    Ces prédateurs recourent à l’infiltration systématique à partir de sites de paiement permettant la distribution de matériel illégal comme les films. De 2003 à 2004, les pays où fut enregistrée la progression la plus importante de en nouveaux sites pédophiles furent la Suisse (14 600 %), le Japon (917,57 %) et l’Australie (634,09 %).

    En 2001, dans un rapport de l’Eurispes-Telefono Azzurro (un des organismes principaux de la défense de la petite enfance en Italie) établi pour le ministère de la Communication dévoile que, sur 65,4 % des adolescents qui utilisent l’ordinateur, 56,4 % s’en servent pour jouer aux applications vidéo, centre d’appât essentiel, avec les forums de discussion, pour les pédophiles.

    En 2008, dans Violence et pornographie, les ravages, Benoît Bemelmans, auteur par ailleurs de La médaille miraculeuse, mène une véritable enquête. Il révèle que dans le monde entier, pour 2006, les revenus de la pornographie sur Internet sont de 97 milliards de dollars. Cette même année, 429 adolescents entre 13 et 14 ans ont répondu à une enquête de façon anonyme de l’Université d’Alberta au Canada : 90 % des garçons et 70 % des filles déclarent avoir eu accès à un média ayant un contenu sexuel explicite au cours des douze derniers mois.

    Le Washington Post du 1er juillet 2004 révèle que 40 millions d’Américains visitent des sites Internet pornographiques. Environ 10 % reconnaissent avoir développé une véritable dépendance envers la pornographie sur ce support. Et, plus de 11 millions d’adolescents américains voient régulièrement de la pornographie sur Internet qui est bien devenu une « toile meurtrière » pour nos enfants.

    Laurent Glauzy 

    http://www.contre-info.com/pedophilie-sur-internet-lexplosion-des-chiffres-par-laurent-glauzy#more-31853

  • Bernhard Tomaschitz: De la guerre civile en Irak

    L’année 2014 sera terrible pour l’Irak
    Comme en Syrie, l’Arabie saoudite attise le conflit
    Prè de onze années se sont écoulées depuis l’agression délibérée, contraire aux principes du droit des gens, que les Etats-Unis ont perpétrée contre l’Irak en 2003. Aujourd’hui, ce malheureux pays risque bien de sombrer dans le chaos et l’anarchie. Les combattants de l’ISIL (“Pour un Etat islamique en Irak et au Levant”), une organisation terroriste qui, dit-on, serait étroitement liée à Al Qaeda, ont pris le contrôle de vastes portions de la province occidentale d’Al-Anbar. Les attentats ponctuent chaque journée qui passe. Pourtant le premier ministre irakien Nuri al-Maliki reste serein. Il a confiance en ses troupes: “Nous vaincrons Al Qaeda”, affirme-t-il.
    A Washington, on analyse la situation avec un oeil plus réaliste. Les Etats-Unis livrent des armes légères à l’armée irakienne, dans l’espoir qu’avec cet arsenal réduit cette armée, théoriquement alliée, va pouvoir à terme empêcher qu’un territoire assez vaste et cohérent de l’Irak et de la Syrie soit soustrait à l’influence des islamistes. Mais ce qu’il faut surtout rappeler c’est que des voix se font entendre à Washington qui critiquent le retrait des troupes américaines en 2011 et réclament dès lors un nouvel engagement combattant dans le pays ravagé par la guerre civile. Récemment donc deux sénateurs influents, John McCain et Lindsey Graham, ont déclaré: “Que les choses soient claires: la position du gouvernement, qui voulait aller dans le sens du gouvernement irakien et ne voulait pas maintenir les forces armées américaines au-delà de l’année 2011, était manifestement erronée”. Al-Maliki voit les choses autrement, bien sûr, et défend sa décision d’hier de faire partir le plus vite possible les soldats américains.
    Al-Maliki n’est toutefois par entièrement innocent: il est partiellement coupable de la détérioration de la situation. Chef du gouvernement, il appartient à la majorité chiite de la population, que le régime de Saddam Hussein avait réduit à l’insignifiance politique. Al-Maliki s’est ensuite efforcé de marginaliser les sunnites. Par voie de conséquence, la loyauté de ces derniers envers le nouvel Etat irakien post-baathiste, pour autant qu’elle ait jamais existé, s’est évanouie comme neige au soleil. Cette disparition de toute loyauté sunnite a favorisé le développement de groupes comme Al Qaeda ou l’ISIL.
    La politique actuelle d’Al-Maliki vise à amener les Américains à livrer davantage d’armes. Il a transmis à Washington une liste d’armements jugés nécessaires pour chasser les islamistes de la province d’Al-Anbar. Pourtant les armes arrivent depuis assez longtemps. En décembre 2013, le “New York Times” rapportait qu’une cargaison de 75 missiles anti-chars Hellfire était arrivée en Irak. Ensuite, le Pentagone s’est déclaré prêt à livrer en 2014 au gouvernement de Bagdad des chasseurs F-16, des hélicoptères Apache et, surtout, des dizaines de drones d’observation. Mais les experts militaires cités par le “New York Times” sont très sceptiques: même dotés de ces armements sophistiqués, ils doutent que l’armée irakienne soit capable de vaincre les insurgés sunnites.
    Le ministre irakien des affaires étrangères, Hoshyar Zebar, quant à lui, a avoué qu’une intervention américaine directe, par le biais de drones, était de plus en plus envisageable “depuis quelques mois”. Si le conflit gagne en intensité, l’engagement de troupes américaines n’est pas une option à exclure, même si Kerry affirme encore aujourd’hui que “les godillots des GI’s” ne fouleront plus le sol irakien.
    Cependant, il faut bien constater que les islamistes irakiens ne seraient pas aussi forts, comme leurs homologues syriens d’ailleurs, s’ils ne bénéficiaient pas d’un soutien massif des Saoudiens. Le royaume wahhabite du désert arabique joue effectivement un rôle clef dans ces conflits d’Irak et de Syrie. On sait qu’il est riche de sa rente pétrolière, que sa religion d’Etat est le wahhabisme, forme la plus rigide de l’islam, qu’il soutient partout dans le monde les tenants de ce rigorisme. Le 4 janvier 2014, l’agence iranienne de presse “Fars News Agency” écrivait: “Tandis que la Turquie a fermé de large portions de sa frontière aux terroristes et tandis que la Jordanie songe à restreindre le droit d’entrer et de circuler sur son territoire aux ressortissants saoudiens qui cherchent à entrer en Irak via le royaume hachémite de Jordanie, les frontières de l’Irak en plein désert sont à peine contrôlées par les militaires irakiens et les pistes de ce désert constituent dès lors les voies de pénétration pour le soutien logistique et militaire que l’Arabie saoudite apporte aux terroristes syriens”.
    La question se pose quant au rôle douteux que joue ce grand allié des Etats-Unis au Proche Orient —le deuxième après Israël— souligne Andreï Akoulov du centre d’études stratégiques russe “Strategic Culture Foundation”: “L’Arabie saoudite constitue la principale menace pour la paix au Proche Orient. Les guerres régionales et les conflits religieux dans cette région du monde sont financées et armées par Ryad”. La tragédie syrienne, pour l’expert russe, est une “conséquence directe” de l’immixtion saoudienne, appuyée par les Etats-Unis. L’Irak, dès lors, devra faire face à “une nouvelle vague d’attentats à la bombe”, parce que les Saoudiens tentent de créer un équilibre régional à leur seul profit et au détriment de l’Iran.
    L’Arabie saoudite est en mesure de pratiquer cette politique belligène tout simplement parce que celle-ci est la suite logique des guerres fomentées et déclenchées par les bellicistes néo-conservateurs qui ont tenu le haut du pavé à Washington sous la présidence de George W. Bush. Un autre expert russe, actif dans la même fondation, Nikolaï Bobkin, souligne la responsabilité des Etats-Unis dans l’éclosion du conflit. En effet, les interventions américaines, en Afghanistan d’abord, en Irak ensuite, “ont bouleversé l’équilibre fragile des forces et enclenché un processus de concurrence entre Iraniens et Saoudiens pour la maîtrise du Proche Orient”.
    Une question cruciale demeure cependant ouverte: pendant combien de temps les Etats-Unis miseront-ils encore sur un allié qui contrecarre leurs intérêts au Proche Orient, bien plus intensément que ne le firent jamais les Iraniens? Voilà sans doute pourquoi, à court ou moyen terme, on voit se profiler un rapprochement entre Washington et Téhéran.
    Bernhard TOMASCHITZ.
    (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°4/2014; http://www.zurzeit.at ).
    R.Steuckers