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insécurité - Page 922

  • Désastres à l’américaine

    Après la chute de Fallouja en janvier, la prise de Mossoul et Tikrit à la mi-juin reporte tout à coup l’attention sur l’Irak. Il ne s’agit pas seulement d’une succession d’opérations djihadistes bien menées mais d’un soulèvement général des tribus sunnites marginalisées par les autorités de la capitale.

    Plus que le gouvernement irakien, ce sont les Américains qu’il faut accuser : ce sont eux qui ont fabriqué le système des communautés ethniques et confessionnelles aujourd’hui effondré. Ce nouvel échec de la guerre à l’américaine et de la diplomatie des Etats-Unis devrait faire réfléchir les Etats nationaux qui s’abritent derrière l’Otan et les peuples ou les partis qui regardent avec sympathie les envoyés de Washington. Je sais que les mises en garde ne pèsent guère face à des agents qui utilisent sans le moindre scrupule l’intimidation et la corruption. Mais il faut tout de même rappeler aux jeunes générations, en Europe et ailleurs, les causes et les conséquences des échecs américains car il n’est pas impossible que de nouvelles élites décident, un jour ou l’autre, de refuser les voies prescrites par les Etats-Unis. [...]

    Bertrand Renouvin - La suite ici

  • Société multiculturelle, société multiconflictuelle

    Le lynchage d’un jeune Rom vendredi dernier à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) enlevé, violemment tabassé et  laissé pratiquement  pour mort par une bande issue selon certaines hypothèses de la cité voisine – « la cité des Poètes» ça ne s’invente pas… - a été l’occasion d’un concert unanime d’indignations. Cette vengeance ( ?) – la victime aujourd’hui dans le coma a été interpellée plusieurs fois par la police pour des délits et laissée en liberté-  aurait pour cause l’exaspération générée par les cambriolages que des Roms auraient commis à l’encontre des populations afro-maghrébines voisines. Le Figaro rappelle aussi, et l’un n’empêche pas l’autre, que «la cité des Poètes est connue pour être touchée par le trafic de stupéfiants, des trafiquants auraient pu souhaiter faire peur à la communauté Rom, susceptible d’attirer trop souvent le regard des autorités ». Si ce campement de nomades a en effet décidé de déménager, il est clair pourtant que tous les regards sont désormais braqués sur la cité en question…
     SOS racisme, le PS, le PC, mettent en cause rituellement dans cette triste affaire la montée de la xénophobie, et bien sûr un Front National à qui l’on impute d’être responsable d’une « libération de  la parole» facilitant le passage à l’acte violent !
    Le  discours habituel, mélange de bêtise et d’hypocrisie,  qui est le propre des officines immigrationnistes. Répéter en boucle de vieux mantras  ne fait pas disparaître la réalité. A savoir  l’exaspération générée par une immigration non maîtrisée, dont les premières victimes sont les plus pauvres. Et aussi le ras-le-bol devant le laxisme judiciaire qui laisse penser (souvent avec raison) que les voyous peuvent agir en toute  impunité.
     Une impunité dont jouissent largement d’ailleurs les mafias Roms qui exploitent d’autres Roms dans des réseaux criminels à l’échelle européenne. Mafieux qui pourraient  aussi être les auteurs de ce tabassage en règle.
    Les violences subies par ce jeune délinquant Rom ont suscité, nous l’avons dit, une avalanche de réactions. François Hollande a commenté pour la première fois depuis son élection un acte de violence, certes supposément à dimension raciste, ce qui explique l’émotion nationale et obligatoire qu’il suscite…  
    « Ces actes sont innommables et injustifiables, ils heurtent tous les principes sur lesquels notre République est fondée », a-t-il déclaré. Il faut que « les responsables de cet acte inacceptable soient retrouvés dans les délais les plus rapides pour répondre de leurs actes devant la justice », a affirmé de son côté Manuel Valls, tandis que le ministre de l’intérieur,Bernard Cazeneuve, a diffusé un communiqué dans lequel  il promet que « la police judiciaire est totalement mobilisée pour faire rapidement la lumière sur cette affaire, interpeller les auteurs des faits et les remettre à la justice ».
    En avril dernier constate Bruno Gollnischle président de la république, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur  ne s’étaient pas sentis obligés de communiquer sur le viol particulièrement monstrueux d’une jeune gauloise de 18 ans à Evry (Essonne), la ville de M. Valls, par des mineurs étrangers âgés de 11 à 17 ans. Le silence de la caste  politico-médiatique sur ce drame fut quasiment total.  
     Entraînée dans un terrain vague  sous la menace d‘un couteau,  notre compatriote avait  étéviolée  plusieurs fois pendant deux heures, torturée, battue jusqu’au sang. Les racailles chance-pour-la-France avaient expliqué au juge que le traitement qu’ils avaient  fait subir à cette jeune fille était normal puisque   « toutes les Françaises sont des putes ».
     Le racisme anti-français est lui quantité négligeable et n’est jamais  relevé par les faiseurs d’opinion puisqu’il  faut conforter la propagande  multiculturaliste en faveur du « vivre-ensemble » dans la paix et l’harmonie, d’un monde à terme  sans frontières  et favorisant  lemétissage universel.
     Le grand politologue, philosophe, géopoliticien et comique  Jamel Debbouze le rappelait encore aux sombres abrutis que nous sommes dans Le Monde ces dernières heures : les « artistes » (sic)  doivent «gueuler (…) que l’on vit dans l’ère du métissage. Qu’on n’a pas d’autre alternative que de faire avec l’autre, que l’étranger n’est pas une mauvaise nouvelle, mais, au contraire, une très bonne nouvelle, qu’il faut faire corps ensemble face à l’adversité».
      « Il faut faire très attention aux discours (du FN) qui tentent d’arrondir les angles. Marine Le Pen – je devrais dire Jean-Marine Le Pen - n’a pas changé, ses paroles sont dangereuses et font du mal à la France. Les gens qui y adhèrent sont fous.» a encore expliqué M. Debbouze.
     Autre phare de la pensée, député et dirigeant de la très vertueuse UMP, Xavier Bertrand,  invité de Radio J dimanche, a lui aussi fait une nouvelle fois l’étalage de ses puissantes convictions…cosmopo-maçonniques.
     Membre de la secte du Grand Orient, celle là même qui a déclaré « une  guerre à mort au FN » le frère Bertrand a intimé l’ordre à Marine  de « faire le ménage dans son propre entourage » tout en concédant qu’elle «  n’est certainement pas prête à prendre les mesures qu’il faut pour écarter définitivement du Front National les personnes qui pensent commeJean-Marie Le Pen » . « Les électeurs qui mettent un bulletin FN dans l’urne doivent savoir que le Front National sera toujours prisonnier de son passé et, qu’à cause de l’attitude de certains de ses dirigeants, ne sera jamais un parti comme les autres». M. Bertrand n’a apparemment toujours pas compris que c’est justement parce  qu’il n’est pas un parti comme les autres que le FN séduit !
     Autre pointure intellectuelle, le député-maire  UDI de Drancy (Seine-Saint-Denis),  Jean-Christophe Lagarde, a abondé dans le même sens que M Bertrand.
     Invité de  la radio RCJ, M. Lagarde a tenté d’expliquer que Marine «est le faux-nez d’une  extrême droite qui se veut présentable mais dont le projet politique est d’abord et avant tout anti-républicain, parce que la République est fondée sur  l’égalité des personnes quelles que soient leurs origines et leurs religions et  cela est consubstantiellement impossible avec l’extrême droite. Son projet est  profondément anti-républicain et profondément anti-français».
     Ce louvoyant centriste aime décerner des brevets de républicanisme et de patriotisme.Fédéraliste européiste, il a voté en faveur du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels, vice-président du groupe d’amitié France-Qatar de l’assemblée jusqu’en 2012, il a apporté son soutien du très contesté  imman de Drancy, Hassan Chalghoumi.
    Le citoyen Lagarde s’est aussi illustré en permettant la construction  dans « sa »  commune, en 2007-2008, et  dans « le plus grand secret » (par conviction intégrationniste ? Electoralisme ? Clientélisme ? Communautarisme ?) d’un centre culturel islamique (mosquée)  d’un coût de 2,1 millions d’euros, financé  entièrement par les  contribuablesen totale contradiction avec  la Loi de 1905…
     Que tous ces gens là continuent à nous insulter et à nous cracher au visage, est somme toute  plutôt bon signe et prouve que l’opposition nationale, populaire et sociale garde le bon cap !  

  • Pétition : Soutien à la Grande Muette

    Trop, c’est trop. Nous apprenons que de nouveaux efforts budgétaires pourraient être encore demandés prochainement à nos armées.

    Nous n’ignorons pas que les militaires ont un devoir de réserve. C’est pourquoi, nous, citoyens Français, avons décidé de dire haute et fort notre refus catégorique.

    Il n’est pas admissible de considérer nos dépenses militaires comme une simple variable d’ajustement budgétaire.

    C’est la survie de la France comme nation indépendante qui est en jeu.

    Nous sommes d’autant plus choqués de ces nouvelles exigences du gouvernement que, par ailleurs, ce dernier semble n’avoir aucune difficulté à trouver des milliards d’euros à jeter dans le tonneau des Danaïdes de l’Etat-providence et du clientélisme électoral. [...]

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  • Jacques Bompard interpelle le ministre sur les chrétiens d'Orient

    Au ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation tragique des chrétiens dans le nord de l'Irak :

    "Les chrétiens irakiens, 1 million avant 2003, sont régulièrement persécutés depuis la chute de Sadam Hussein. Les deux tiers d'entre eux ont aujourd'hui quitté le pays. Ils ne seraient plus que 300 000, alors que leur présence remonte aux premiers temps du christianisme. En 2013 après avoir été accusés de blasphèmes 21 chrétiens Irakiens ont été exécutés par des musulmans. En outre 33% des accusations de blasphèmes en Irak sont portés sur des chrétiens dans un pays où ils ne représentent pourtant que 2% de la population. Les crimes à leur encontre sont réguliers: assassinat et enlèvement de prêtres et religieuses, obligation pour les femmes de porter le voile, chrétiens forcés de se convertir ou menace de mort. Ils sont poussés vers l'exil. La prise de Mossoul, deuxième ville du pays, et l'encerclement de Qaraqosh, ville chrétienne, par les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant mardi 10 juin 2014 est une tragédie. Cherchant à éviter les massacres, des milliers de personnes fuient leurs villes vers le Kurdistan irakien qui se retrouve submergé. L'Etat islamique en Irak et au Levant a pour but de créer un Etat islamique qui s'étendraient sur le Liban, la Syrie et L'Irak. Il est notamment présent en Syrie ou il a pris l'ascendant sur d'autres factions de la rébellion. Il est responsable de terribles exactions telles que des crucifixions de chrétiens. L'armée gouvernementale irakienne, qui devait tenir, s'est effondrée, laissant les populations livrées à elles-mêmes. Les conséquences du contrôle de la région par les djihadistes, pour le patrimoine mondial, sont terribles. On y trouve des églises du VIIème siècle, et des trésors architecturaux. Certaines églises de Mossoul ont déjà brûlé déjà. Le sort des chrétiens d'Irak, une nouvelle fois en danger, est extrêmement préoccupant. Il demande à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international quelle est sa position face à de tels groupes et de telles menaces sur les chrétiens d'Irak."

    Et au même ministre à propos des nouvelles alarmantes de la prise de Mossoul, de Tikrit, et de nombreuses villes de la province de Ninive dans le nord de l'Irak :

    "L'armée gouvernementale s'est effondrée après quatre jours de combats face aux djihadistes et plus de 500 000 personnes fuient dans un espoir de survie, laissant tout derrière elles, vers le Kurdistan irakien submergé. Les massacres et destructions sont déjà terribles dans ces territoires. A Mossoul, des églises, dont certaines datent du VIIème siècle sont en feu et la prise de Qaraqosh entraînerait un massacre. L'Etat islamique en Irak et au Levant qui a la volonté de créer un Etat islamique au Levant, à cheval sur le Liban, la Syrie et l'Irak, s'est renforcé avec le conflit syrien en accueillant de nombreux combattants locaux et étrangers, parfois français. Il s'est imposé comme un des principaux groupes de « rebelles ». En Syrie, il est surtout responsable de crucifixions de chrétiens, d'exécutions publiques de soldats alaouites, de destructions des sanctuaires chrétiens et d'assassinat de chefs rebelles concurrents. Au début de l'année ses forces étaient estimées à plus de 10 000 combattants. En Irak, c'est la première fois que des insurgés prennent toute une province dans le pays, où l'EIIL contrôle déjà Fallouja et plusieurs secteurs de la province occidentale d'Al-Anbar, voisine de Ninive. La situation des populations du nord de l'Irak est donc alarmante. Au regard de la sympathie de la diplomatie française pour la « rébellion syrienne », il lui demande la confirmation qu'aucun argent français, ni armes françaises, n'ont été perçus par l'Etat Islamique en Irak et au Levant, argent qui servirait au massacre des populations civiles irakiennes et notamment chrétiennes."

    Michel Janva

  • Irak : les forces de sécurité tentent une défense contre les djihadistes

    Les forces de sécurité iakiennes semblent relever la tête. Avec le soutien de tribus, elles ont repris samedi Ishaqi et Mouatassam, non loin de Bagdad. Les forces de sécurité irakiennes affirment avoir tué 279 "terroristes" au cours des dernières vingt-quatre heures. 

    Alors que les djihadistes, soutenus par des partisans du régime déchu de Saddam Hussein, ont avancé de façon fulgurante en Irak ces derniers jours, les forces de sécurité semblent relever la tête. Avec le soutien de tribus, elles ont repris samedi Ishaqi et Mouatassam, non loin de Bagdad. Les forces de sécurité irakiennes ont tué 279 "terroristes" au cours des dernières vingt-quatre heures, affirme ce dimanche à la télévision le porte-parole chargé de la sécurité auprès du Premier ministre Nouri al-Maliki, le lieutenant-général Qassem Atta.

    Des milliers de volontaires

    Les forces irakiennes préparent par ailleurs une contre-offensive dans le nord et le centre. En outre, les autorités ont annoncé un plan de sécurité pour défendre Bagdad, qui a été frappé ce dimanche par un attentat ayant fait 9 morts. Répondant à l'appel du gouvernement et du grand ayatollah Ali Al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, des milliers de citoyens se sont portés volontaires pour prendre les armes contre les insurgés.

    En trois jours - mardi, mercredi et jeudi -, les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) avaient pris la deuxième ville d'Irak, Mossoul, sa province Ninive (nord), Tikrit et d'autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord). Ce groupe cherche à créer un Etat islamique dans une zone frontalière entre l'Irak et la Syrie, où il est connu pour ses exactions et sa violence.

    Selon des photos diffusées sur internet, mais qui n'ont pu être authentifiées, ces extrémistes musulmans sunnites auraient exécuté des dizaines de membres des forces de sécurité irakiennes faits prisonniers dans la province de Salaheddine. Sur une photographie, on voit ainsi un insurgé pointer sa kalachnikov sur un fossé dans lequel se trouvent deux rangées d'hommes, tandis que du sang couvre le sol.

    La guerre civile en Syrie mise en cause

    Dans un entretien à l'AFP, l'ancien émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a estimé que l'offensive djihadiste et la confusion qui régnait désormais en Irak résultaient de l'inertie de la communauté internationale face au conflit dans la Syrie voisine depuis 2011. "C'est une règle bien connue: un conflit de ce genre ne peut pas rester enfermé dans les frontières d'un seul pays. Malheureusement on a négligé le problème syrien et on n'a pas aidé à le résoudre. Voilà le résultat", a-t-il déploré.

    L'Irak "ne s'est jamais vraiment remis de l'invasion américaine de 2003" et cette "grosse blessure s'est infectée" avec le conflit syrien, a-t-il dit, soulignant que "l'action des djihadistes en Irak se fait avec en arrière-plan la guerre civile entre chiites et sunnites". Les divisions confessionnelles sont extrêmement fortes en Irak. Les sunnites, au pouvoir sous Saddam Hussein, s'estiment désormais marginalisés par les autorités dominées par les chiites. "Des sunnites vont soutenir les djihadistes, non pas parce qu'ils sont djihadistes mais parce que l'ennemi de mon ennemi est mon ami", explique Lakhdar Brahimi.

    L'Iran contre le porte-avions américain

    La presse saoudienne s'en est d'ailleurs vivement prise ce dimanche à la politique confessionnelle du premier ministre chiite irakien, qui a "mis l'Irak au bord d'une guerre civile implacable". Les relations entre Ryad et Bagdad, déjà tendues, ont été encore exacerbées par le conflit syrien. Parallèlement, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a mis en garde les voisins de l'Irak contre une "guerre par procuration" entre puissances régionales.

    Face à cette escalade, les Etats-Unis, qui étaient intervenus militairement pour renverser la dictature de Saddam Hussein en Irak, ont déployé un porte-avions, afin de permettre "au commandement en chef de disposer de plus de flexibilité, si une opération militaire américaine devait être déclenchée pour protéger des vies américaines, des citoyens ou nos intérêts en Irak", souligne le Pentagone. L'Iran, qui s'est dit prêt à aider Bagdad pour lutter contre l'offensive djihadiste, a toutefois réagi dimanche au déploiement amércain, en affirmant son hostilité à "toute intervention militaire étrangère".

    source : La Tribune 

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupklAFllArAHeCjWp.shtml

  • Le Front national soutient les chrétiens d’Orient

    Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la culture, à la francophonie et à la liberté d’expression, Président exécutif du SIEL, Conseiller municipal de Gonesse, communique :

    "Les insurgés se réclamant de L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), groupe fondamentaliste sunnite, étendent irrésistiblement leur emprise sur l’Irak. L’EIIL progresse désormais vers Bagdad. La spectaculaire prise de Mossoul provoque le départ massif des chrétiens. Le témoignage de Monseigneur Amel Shimon Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, est accablant :« Il ne reste probablement plus aucun chrétien à Mossoul. »

    En détruisant l’État baasiste de Saddam Hussein, dictature autoritaire mais respectueuse des équilibres ethniques et religieux, et notamment des minorités chrétiennes, l’intervention américaine de 2003, soutenue par de nombreux pays européens, a déstabilisé toute la région. Le soutien des États-Unis et de l’Union européenne aux factions rebelles extrémistes en Syrie renforce et légitime une barbarie qui s’enracine partout.

    Avec Marine Le Pen, le Front national et le Rassemblement Bleu Marine soutiennent les chrétiens d’Orient menacés par la montée du fondamentalisme islamiste. Seule une politique étrangère équilibrée dans le monde arabe, le rejet des ingérences prétendument humanitaires, guidées en réalité par l’appétit économique des multinationales américaines et une diplomatie véritablement non alignée, pourront empêcher l’embrasement du Moyen-Orient."

    Michel Janva

  • Le danger djihadiste s’étend en Irak après la Syrie. Bientôt en Europe ?

    La question de la responsabilité américaine quant aux débordements dans cette zone mérite d’être posée, de même que celle de la France en Syrie.   

    L’État islamique en Irak et au Levant, cavalier de l’apocalypse salafiste au Moyen-Orient, progresse en direction de Bagdad. Les minorités religieuses irakiennes, notamment chrétiennes et chiites, fuient le péril terroriste. Réputés pour leur ultra-violence nihiliste, ces troupes barbares d’un nouveau genre sont tristement fameuses pour les kidnappings et les exécutions sommaires de « mécréants ». Pour l’instant, les forces gouvernementales irakiennes contiennent cette avancée ; mais sans soutien extérieur, il leur sera difficile de stopper durablement l’armée de ceux qui « aiment la mort ». Les rues de Bagdad sont désertées et un plan de sécurité a été annoncé pour protéger la capitale. Sous aucun prétexte la ville, dont le nom signifie « don de dieu » en persan, ne doit tomber.

    Il faut souligner le rôle trouble de la stratégie intéressée de Washington au Moyen-Orient (appuyée par les pétro-monarchies sunnites) depuis un peu plus de 10 ans. L’invasion de l’Irak, sous le prétexte mensonger de la présence d’armes chimiques, répondait à la vieille stratégie du « containment » et avait été autorisée par Riyad. Déjà au Viêtnam, les Américains avaient créé un abcès de fixation pour lutter contre le communisme. Ils ont réussi plus que de raison en Irak : en effet, l’internationale terroriste a fait de ce pays une terre de djihad, lieu de confrontation entre les divers courants de l’islam. Dans ce contexte, le soutien aux rebelles syriens, comprenant l’État islamique en Irak et au Levant, est une faute historique majeure de l’Oncle Sam et de la France. Une de plus.

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  • L’armée ukrainienne utilise des bombes incendiaires contre les populations pro-russes

    La Russie dénonce les bombardements de Slaviansk, cible des lance-roquettes multiples BM-21 Grad, des obusiers et des mortiers automoteurs de l’armée ukrainienne qui a également procédé au bombardement des villages de Semenovka et Tchérevkovka, en utilisant des bombes incendiaires.

    Le ministre des Affaires étrangères de Russie Serguei Lavrov a exprimé son mécontentement devant l’évolution de la situation et s’est dit fort préoccupé par l’usage de telles armes sur des populations civiles :

    « Nous sommes de plus en plus inquiets de voir l’absence d’un quelconque progrès dans les efforts d’apaisement de la violence, de cessation des affrontements, à commencer par la fin de l’opération répressive. Nous savons que les insurgés dans le sud-est sont prêts à cesser le feu, mais le premier pas doit être fait par les autorités de Kiev. Les informations sur l’emploi par les forces ukrainiennes de bombes incendiaires et d’autres types d’armes non-sélectives suscitent une inquiétude particulière. Ces informations nécessitent une vérification urgente. »

    L’ambassadeur russe à l’ONU, Vitali Tchourkine a reçu des rapports confirmant l’emploi de ce type de munitions et demande aux Nations unies de se mobiliser davantage.

    La Garde nationale ukrainienne a démenti ces accusations. Quant à l’Union européenne, elle a, hypocritement souligné la légitimité de la répression des mouvements séparatistes, tout en appellant Kiev « à la retenue ».

  • Exemple concret de contrainte pénale voulue par Taubira pour vider les prisons

    Un violeur récidiviste (pour viols sur mineurs) avait été condamné à 20 ans de prison en 2001.

    8 ans avant la fin de sa peine, il sort de prison avec un bracelet électronique...qu'il arrache 6 mois après et disparait dans la nature.

    Michel Janva

  • Exemple concret de contrainte pénale voulue par Taubira pour vider les prisons

    Un violeur récidiviste (pour viols sur mineurs) avait été condamné à 20 ans de prison en 2001.

    8 ans avant la fin de sa peine, il sort de prison avec un bracelet électronique...qu'il arrache 6 mois après et disparait dans la nature.

    Michel Janva