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insécurité - Page 927

  • Les États-Unis, premiers financiers mondiaux du terrorisme

    Depuis la guerre d’Afghanistan contre les Soviétiques, de nombreux auteurs ont mis en évidence le rôle des États-Unis dans le financement du terrorisme international. Cependant, jusqu’à aujourd’hui, il ne s’agissait que d’actions secrètes, jamais assumées sur le moment par Washington. Un pas décisif a été franchi avec la Syrie : le Congrès a voté le financement et l’armement de deux organisations représentant Al-Qaïda. Ce qui était jusque-là un secret de polichinelle devient désormais la politique officielle du « pays de la liberté » : le terrorisme.

    En violation des résolutions 1267 et 1373 du Conseil de sécurité, le Congrès des États-Unis a voté le financement et l’armement du Front al-Nosra et de l’Émirat islamique d’Irak et du Levant, deux organisations relevant d’Al-Qaïda et classées comme « terroristes » par les Nations Unies. Cette décision est valide jusqu’au 30 septembre 2014.

    La première semaine de la Conférence de paix de Genève 2 aura été pleine de rebondissements. Malheureusement, le public occidental n’en a pas été informé, victime de la censure qui l’opprime.
    C’est en effet le principal paradoxe de cette guerre : les images sont l’inverse de la réalité. Selon les médias internationaux, le conflit oppose d’un côté, des États réunis autour de Washington et de Riyad qui prétendent défendre la démocratie et conduire la lutte mondiale contre le terrorisme, de l’autre la Syrie et ses alliés russes, inhibés à force d’être diffamés en dictatures manipulant le terrorisme.
    Si tout le monde est conscient que l’Arabie saoudite n’est pas une démocratie, mais une monarchie absolue, la tyrannie d’une famille et d’une secte sur tout un peuple, les États-Unis ont l’image d’une démocratie et mieux encore du « pays de la liberté ».
    Or, la principale information de la semaine a été censurée dans l’ensemble des États membres de l’Otan : le Congrès états-unien s’est réuni secrètement pour voter le financement et l’armement des « rebelles en Syrie » jusqu’au 30 septembre 2014. Vous avez bien lu. Le Congrès tient des séances secrètes dont la presse n’a pas le droit de faire mention. C’est pourquoi l’information, originellement publiée par l’agence britannique Reuters [1], a été scrupuleusement ignorée par toute la presse imprimée et audio-visuelle aux États-Unis et la plupart des médias en Europe occidentale et dans le Golfe. Seuls les habitants du « reste du monde » ont eu droit à connaître la vérité.
    La liberté d’expression et le droit des citoyens à l’information sont pourtant des préalables à la démocratie. Ils sont mieux respectés en Syrie et en Russie qu’en Occident.
    Personne n’ayant lu la loi adoptée par le Congrès, on ignore ce qu’elle stipule exactement. Cependant, il est clair que les « rebelles » en question ne cherchent pas à renverser l’État syrien —ils y ont renoncé—, mais à le « saigner ». C’est pourquoi, ils ne se comportent pas en soldats, mais en terroristes. Vous avez encore bien lu : les États-Unis, prétendument victimes d’Al-Qaïda le 11 septembre 2001 et depuis leaders de la « guerre globale au terrorisme », financent le principal foyer de terrorisme international où agissent deux organisations officiellement subordonnées à Al-Qaïda (le Front al-Nosra et l’Émirat islamique d’Irak et du Levant). Il ne s’agit plus là d’une manœuvre obscure des services secrets, mais d’une loi, pleinement assumée, même si elle a été adoptée à huis clos de manière à ne pas contredire la propagande.
    D’un autre côté, on ne voit pas comment la presse occidentale, qui affirme depuis 13 ans qu’Al-Qaïda est l’auteur des attentats du 11-Septembre et ignore la destitution du président George W. Bush ce jour-là par les militaires, pourrait expliquer cette décision à son public. Effectivement, la procédure états-unienne de « Continuité du gouvernement » (CoG) est elle aussi protégée par la censure. De la sorte, les Occidentaux n’ont jamais su que, ce 11 septembre, le pouvoir avait été transféré des civils aux militaires, de 10h du matin jusqu’au soir, que durant cette journée les États-Unis avaient été gouvernés par une autorité secrète, en violation de leurs lois et de leur constitution.
    Durant la Guerre froide, la CIA finançait l’écrivain George Orwell lorsqu’il imaginait la dictature du futur. Washington croyait ainsi éveiller les consciences au danger soviétique. Mais en réalité, jamais l’URSS ne ressembla au cauchemar de « 1984 », tandis que les États-Unis en sont devenus l’incarnation.
    Le discours annuel de Barack Obama sur l’état de l’Union s’est ainsi transformé en un exceptionnel exercice de mensonge. Devant les 538 membres du Congrès l’applaudissant debout, le président a déclaré : « Une chose ne changera pas : notre détermination à ce que des terroristes ne lancent pas d’autres attaques contre notre pays ». Et encore : « En Syrie, nous soutiendrons l’opposition qui rejette le programme des réseaux terroristes ».
    Pourtant, lorsque la délégation syrienne à Genève 2 a soumis à celle sensée représenter son « opposition » une motion, exclusivement basée sur les résolutions 1267 et 1373 du Conseil de sécurité, condamnant le terrorisme, celle-ci l’a rejetée sans provoquer la moindre protestation de Washington. Et pour cause : le terrorisme, c’est les États-Unis, et le délégation de l’« opposition » reçoit ses ordres directement de l’ambassadeur Robert S. Ford, présent sur place.
    Robert S. Ford, l’ancien assistant de John Negroponte en Irak. Au début des années 80, Negroponte avait attaqué la révolution nicaraguayenne en engageant des milliers de mercenaires qui, mêlés à quelques collaborateurs locaux, constituèrent les « Contras ». La Cour internationale de Justice, c’est-à-dire le tribunal interne des Nations Unies, condamna Washington pour cette ingérence qui ne disait pas son nom. Puis, dans les années 2000, Negroponte et Ford rejouèrent le même scénario en Irak. Cette fois, il s’agissait d’anéantir la résistance nationaliste en la faisant combattre par Al-Qaïda.
    Pendant que les Syriens et la délégation de l’« opposition » discutaient à Genève, à Washington, le président poursuivait son exercice d’hypocrisie et assénait au Congrès qui l’applaudissait mécaniquement : « On lutte contre le terrorisme non seulement à l’aide du renseignement et des opérations militaires, mais aussi en restant fidèles aux idéaux de notre Constitution et en donnant l’exemple au monde (…) Et nous continuerons à travailler avec la communauté internationale pour faire naître l’avenir que mérite le peuple syrien – un avenir sans dictature, sans terreur et sans peur ».
    La guerre livrée par l’Otan et le CCG à la Syrie a déjà fait plus de 130 000 morts —selon les chiffres du MI6 diffusés par l’Observatoire syrien des Droits de l’homme—, dont les bourreaux attribuent la responsabilité au peuple qui ose leur résister et à son président, Bachar el-Assad.

    Thierry Meyssan

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAElZuyuugtNkGdyD.shtml

    notes :

    [1] “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, Reuters, 27 janvier 2014.

    Source: Al-Watan (Syrie)

  • « L’officier de police veut me pousser à avouer ce que je n’ai pas fait, je ne cède pas. »

    Dimanche 26 janvier aux alentours de 18h. La manifestation « Jour de colère » s’achève, les organisateurs appellent à la dispersion.
    Je n’ai même pas le temps de sortir saucisson et cacahouètes que j’avais apportés pour l’apéro que les CRS envoient les premières salves de grenades lacrymo après avoir bouclé la place Vauban. La réaction est immédiate : se sentant pris au piège, des centaines de manifestants jusque-là pacifiques courent dans tous les sens, certains se replient face aux gaz lacrymo, d’autres tentent de forcer les barrages de CRS pour échapper à la nasse mise en place par la préfecture de police. De mon côté, j’ai perdu de vue mes amis dans la panique générale et, voulant ne pas me mêler à un groupe particulièrement excité, je me rapproche des lignes de CRS malgré les gaz. Isolé, je suis une proie facile ; aussitôt un groupe de policiers en civil m’a sauté dessus et tiré derrière le cordon de CRS avant même que je comprenne ce qui m’arrive. C’est alors que je subis un véritable passage à tabac : coups de poing, de pied et… de matraque ! Alors que n’ai fait preuve d’aucune rébellion, les agents se défoulent sur moi. J’ai mal partout et particulièrement au bras gauche, j’ai le cuir chevelu ouvert et du sang coule sur mon visage, il est 18h30…
    On me fait attendre dans un fourgon cellulaire avant de me conduire dans un bus de la police où je tombe des nues lorsque j’apprends que je suis interpelé pour « violences sur agent dépositaire de la force publique ». Je refuse de signer le PV d’interpellation. Je suis ensuite conduit au commissariat du 5e où je suis assez rapidement mis en cellule avec neuf autres personnes dont deux journalistes qui n’en reviennent pas d’être là non plus. Les heures passent, interminables. On discute, on essaie de dormir malgré le froid et les deux couvertures pour dix. Nous sommes appelés chacun notre tour pour faire notre déposition. 4 heures du matin : c’est mon tour, j’apprends que je suis soupçonné « d’avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre », lesquels, je ne sais pas mais, de toutes façons, je conteste ces allégations. 11 heures du matin : après avoir réclamé une bonne dizaine de fois un médecin, je finis par en voir un mais il est trop tard pour faire les points de suture qui auraient été les bienvenus. J’ai toujours très mal au bras gauche.
    Lundi après-midi : je suis à nouveau convoqué devant un officier. Je comprends alors que j’ai de réels problèmes : il veut me pousser à avouer ce que je n’ai pas fait, je ne cède pas. Il m’annonce alors que ma garde à vue va être portée à 48 heures car les policiers que j’ai blessés sont à l’hôpital et ne pourront être là que le lendemain pour une confrontation ! Je suis raccompagné à ma cellule et commence sérieusement à broyer du noir : je suis visiblement accusé de quelque chose de grave et je ne sais pas de quoi, puisque je ne l’ai pas commis ! Je pense alors au film « L’Aveu » de Costa-Gavras, histoire de bien me plomber le moral. Pour ne rien arranger, mes camarades d’infortune me quittent un à un : certains pour la liberté, d’autre pour une comparution immédiate (qui se tiendra finalement le lendemain après-midi).
    Ma deuxième nuit passera plus rapidement : des siestes interrompues par le passage de compagnons de cellule illustrant la France d’après : un dealer sénégalais, des vendeurs de Touw’ Effèle (sénégalais aussi), un Algérien arrêté pour conduite en état d’ivresse et des Géorgiens camés. A minuit, nouvelle visite chez un médecin : celui-ci me met trois jours d’ITT et bande mon bras gauche qui me fait souffrir. Mardi matin, 9 heures : confrontation avec les policiers que j’ai soi-disant blessés. Bien entendu, je n’ai blessé aucun des deux et cela apparaît dans leur déposition. On en vient donc à confronter nos versions. Je résiste aux intimidations et autres pressions policières grâce à la présence de mon avocat, Maître Pichon. Fin de la confrontation, j’ai appris au moins une chose : je suis accusé d’avoir renvoyé une grenade lacrymo sur les CRS. Ensuite, re-cellule puis transfert au dépôt, énième fouille, puis cellule individuelle, entretien avec mon avocat, encore un long moment en cellule avant mon audience qui se tient à 22 heures… Finalement, celle-ci est renvoyée au 11 mars ! D’ici là, j’ai la chance de ne pas être placé en préventive. 23 heures : je respire enfin l’air de la liberté, accueilli par ma femme et mes amis. Un accueil qui réchauffe le cœur après la cinquantaine d’heures éprouvantes que je viens de passer. Ça aurait pu s’arrêter là mais trois jours plus tard une radio de mon bras gauche révèle que j’ai une fracture du cubitus. Oui, les policiers m’ont bastonné au point de me casser le bras ! Me voilà plâtré pour un mois, avec trente jours d’ITT en poche pour la contre-attaque !

    Solidarité pour tous

    http://www.oragesdacier.info/

  • "Le détail, voilà l'essentiel" Voltaire - Réflexion sur un détail.

    Article modifié à titre exceptionnel,juste après publication: alors que je rédigeais l'article, j'étais déconnecté des dernières informations; je viens d'apprendre ceci, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/04/97001-20140204FILWWW00319-serge-ayoub-place-en-garde-a-vue.php , qui ne fait que justifier l'intégralité de mon article.
    J'ai déjà indiqué au lectorat mon attrait pour le Situationnisme, mode d'analyse marxisant, évidemment condamné par les communistes orthodoxes, théorie empirique qui utilise l'analyse des petits détails du quotidien, pour mieux montrer l'oppression capitaliste.
    La méthode peut très bien être reprise par la mouvance, si d'aventure celle ci se décidait, pour une fois, à penser. L'oppression à venir - de type totalitaire (le qualificatif n'est pas trop fort)- peut ainsi se déceler, par l'intermédiaire de mesures à venir, en apparence dérisoire, comme l'interdiction prévue pour les Français, aussi bien de faire un feu de cheminée que de cultiver leur propre jardin potager.
    Le Système n'est, ni libéral, ni anti-libéral et c'est une de ses forces: il est les deux à la fois, nous empêchant donc - beaucoup n'ont toujours pas compris - de choisir l'un des deux camps par opposition.
    Il est par exemple libéral, de par le recul constant et progressif de l'Etat dans l'économie, de par la fin de la peine de mort, du droit à l'avortement, de la fin du délit d'homosexualité, de la théorie du genre et de façon générale, de tous les nouveaux "droits" accordés aux Français. Je laisse au lecteur compléter la longue liste qu'il sera bien difficile de constituer de façon exhaustive.
    Il est anti-libéral tout autant. Jamais on a jamais autant mis en garde à vue en France. On pourrait aussi évoquer la loi Fabius-Gayssot, les blogs ou pages facebook supprimés, les contrôles routiers et d'une autre façon, toutes les taxes apparues ces dernières décennies qui, à l'évidence, s'opposent au libéralisme. L'affaire Dieudonné ou l'interdiction de la présence des huissiers dans le cadre des dernières manifestations aussi, de façon plus récente ...
    Erreur majeure donc, que de vanter le libéralisme ou l'anti-libéralisme, afin de s'opposer au Système: c'est sur les deux fronts, paradoxalement qu'il va falloir, combattre.
    Les malheurs du Fai Orange sont ici emblématiques: voir piraté son compte est à l'évidence désagréable et la réaction naturelle et spontanée de l'internaute spolié sera de solliciter la répression. Mais qui réprimera et encadrera "pour votre plus grand bien", internet ? A qui profitera le crime ?
    Ce n'est pas un hasard si François Hollande avait fait savoir le droit à l'oubli sur l'internet: le fait que les vieux messages ou articles puissent disparaitre de la toile au bout d'un certain temps: cela intéresserait bien des internautes, mais encore plus les hommes politiques: sans la mémoire de la toile, qui se souviendrait que les élites ump s'étaient, avant leur grande mobilisation contre, prononcés pour le mariage homo ?
    Et toutes ses videos qui, de plus en plus, disparaissent de facebook, comme de leurs hébergeurs initiaux...
    Je crois que si, comme moi, on pense que notre pensée politique est conforme à l'harmonie universelle, c'est la liberté, toute la liberté, qu'il faut vanter. Le capitalisme, dont je suis intimement convaincu qu'il est intrinsèquement pervers, va nous mener à la catastrophe. "Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve." : on ne pourra pas éternellement aller à l'encontre des lois de la nature - et pour l'Homme c'est principalement de Vérité et d'Ethique dont il s'agit - sans que les sanctions ne finissent par l'intermédiaire du Très-haut de pleuvoir... Les Français, pourtant peu au fait de la compréhension du monde, par paresse ou désintérêt plutôt que par bêtise, depuis quelques années, ont découvert de plus en plus nombreux, l'extrémité du fil de la bobine...
    Et Voxnr, mais aussi d'autres lucides, vont se faire un plaisir, de les aider, à tout dérouler...
    L'article de Pcinpact consacré aux mésaventures du Fai "Orange"
    Orange indique que sa page « Mon compte » a été la cible d'une attaque jeudi 16 janvier, mais ajoute que tout est depuis rentré dans l'ordre. Le FAI précise que des données personnelles ont été dérobées, mais que les mots de passe ne sont pas concernés. Moins de 3 % de ses clients sont impactés. Une plainte a été déposée.
    « Orange a été la cible d'une intrusion informatique le 16 janvier 2014 à partir de la page « Mon Compte» de l'Espace Client du site orange.fr ». C'est par cette entame qu'Orange annonce à certains de ses clients que la société a été victime d'une intrusion sur ses serveurs.
    Orange victime d'une attaque, des données personnelles dérobées
    Les pirates ont ainsi pu récupérer de nombreuses informations personnelles comme les noms, prénoms, adresse postale, mails, numéro de téléphone fixe et mobile, ainsi que des informations supplémentaires que vous auriez pu préciser : composition du foyer et nombre d'abonnements Orange ou concurrents par exemple. Le FAI ajoute par contre que les « mots de passe ne sont pas concernés, leur intégrité n'est pas mise en cause ».
    La société indique en outre avoir colmaté la brèche et appelle à la prudence, car les pirates pourraient se servir de ces informations afin de lancer une campagne de phishing. Elle renvoie ainsi ses clients vers cette page (1).
    Moins de 3 % des clients sont touchés et ils sont tous contactés par mail
    De notre côté, nous avons pu nous entretenir avec Laurent Benatar, directeur technique d'Orange. Il confirme l'intrusion et nous donne quelques détails supplémentaires. Après la découverte de l'attaque, la page « Mon Compte » a été rapidement fermée par précaution, tandis que la faille était colmatée au bout de quelques heures. Au total, moins de 3 % des clients d'Orange sont concernés.
    Ces derniers, et uniquement ceux-là, sont contactés par mail afin d'être informés de la situation (voir capture ci-dessus), si vous ne recevez aucune correspondance de la part du FAI dans les prochaines heures, c'est qu'a priori aucune de vos données personnelles n'est touchée.
    Concernant les informations sensibles comme votre RIB par exemple, notre interlocuteur précise que cela ne concerne qu'une version réduite : certains chiffres sont remplacés par des *** dans la base de données et sont donc inutilisables en l'état. Les versions complètes sont enregistrées sur d'autres serveurs qui n'ont pas été touchés. Du côté des mots de passe, aucune fuite, même pas des versions chiffrées.
    La protection des données chez Orange : une politique en trois étapes
    Notez par contre que tous les clients Orange ont reçu un mail afin de les prévenir sur les tentatives de phishing. Celui-ci a été envoyé les 23 / 24 janvier et ne parlait pas encore d'une intrusion. Pour la société, il s'agissait tout de même d'appeler à la vigilance en attendant de savoir ce qu'il en était exactement de l'intrusion. Notez que les conseils prodigués sont valables en toutes situation, qu'une intrusion ait eu lieu ou non :
    Laurent Benatar ajoute que, bien évidemment, Orange a porté plainte. Nous n'aurons par conséquence pas plus de détails, les éléments techniques étant entre les mains de la Police et de la justice. Le directeur technique tient tout de même à nous préciser le principe de fonctionnement de la sécurité informatique chez Orange, un service en trois étapes.
    Tout d'abord, le groupe emploie des personnes qui sont chargées de simuler des attaques afin de se préparer à divers scénarios. Le site est placé sous haute surveillance, ce qui a d'ailleurs permis de rapidement identifier un comportement anormal, et donc de réagir en conséquence. Enfin une information auprès de ses clients afin de les avertir du danger du phishing, entre autres.
    De manière générale, le phishing s'est affiné au cours des derniers mois / années et les mails deviennent de plus en plus propres, notamment du côté de l'orthographe. Mais forcément, avec des données personnelles, cela devient encore plus facile. Notez que suite au projet de loi sur la consommation, dont nous vous parlerons d'ici peu, la CNIL dispose de nouvelles armes et de nouveaux dispositifs en cas de telles fuites de données. Elle devrait d'ailleurs être amenée bientôt à en parler avec les FAI et opérateurs, le cas d'Orange devrait donc faire école.
    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAEVFllVFTHKtwuQs.shtml
    Notes :

  • Dans le jusqu’auboutisme de Manuel Valls, la preuve de son échec…

    Entretien avec Philippe Bilger

    Les préfets, dans une note confidentielle révélée par Le Canard enchaîné, ont exposé le ras-le-bol de la police qui estime que l’institution judiciaire sabote son travail. Comprenez-vous cette exaspération ?

    Je la comprends, même si cette hostilité et cette réclamation ne sont pas nouvelles. Pour n’importe quel citoyen, l’état du pays est morose et le pessimisme que dénoncent les policiers ne fait que refléter un sentiment général de délitement et d’exaspération civique. Bien sûr, on peut s’en prendre à certaines pratiques judiciaires, mais je ne crois pas que les policiers aient raison de focaliser sur les magistrats. Tout simplement car les magistrats eux-mêmes sont insérés dans un tissu de délitement judiciaire et pénal considérable. C’est le grand problème depuis 20 mois : on a, d’une part, une absence de politique pénale véritable (et celle de Christiane Taubira est inexistante) et, d’autre part, des propositions parlementaires extrêmement dangereuses car elles ne visent qu’à favoriser l’État de droit au service des transgresseurs quand on aurait pu espérer que l’État de droit soit aussi perçu comme une arme au service de la majorité honorable.

    L’Europe est animée par la même mansuétude humaniste dangereuse et, au fond, la France est sur cette même ligne cohérente et infiniment néfaste. En ce qui concerne le ministre de l’Intérieur, les policiers n’ont pas tort de contester son action puisque, en dépit de sa volonté d’étouffer administrativement Dieudonné – ce qui n’était ni urgent ni capital –, son bilan est très mauvais pour 2013

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  • Annales 2012 des actes de christianophobie en France

    Ce travail a été effectué par Daniel Hamiche, rédacteur en chef de l'Observatoire de la christianophobie. Extrait de l'introduction :

    "Plus de 490 actes de christianophobie perpétrés en France en 2012… C’est le bilan, très incomplet, mais impressionnant que l’on peut tirer de la compilation des articles parus sur ce blogue et portant sur des événements survenus cette année-là. Une telle étude ne peut être, en effet, qu’incomplète dès lors que les statistiques officielles sont rares ou non communiquées. Mon travail ne s’appuie donc que sur mes recherches dans la presse locale et sur les signalements spontanés de lecteurs de notre blogue – qu’ils en soient ici publiquement remerciés et que leur vigilance soit imitée par beaucoup d’autres…"

    Ce document au format pdf (26 pages) est téléchargeable ici.

    Michel Janva

  • Témoignage de Ségolène en garde à vue le 26 janvier

    La manifestation Jour de Colère à laquelle j’ai participé s’est terminée vers les 17h – 17h30. J’étais donc sur la place Vauban quand les affrontements ont commencé. Nous devions être 250 environ sur cette place face à un nombre incroyable et démesuré de CRS. Quelques projectiles de type bouteilles ont été lancés. On nous rabâche les oreilles avec ce CRS qui a été blessé à la mâchoire, mais parle-t-on des policiers en civil que j’ai vu frapper violemment un homme au visage et qui se retrouve sûrement aussi défiguré que ce CRS, mais lui n’avait aucune protection. Je peux témoigner de l’implication des policiers en civil dans tout ce désordre (à l’origine de ce désordre?), que j’ai vu motiver les manifestants à s’attaquer aux CRS pour enfin, au dernier moment, sortir leur brassard et taper sur ceux qui les croyaient avec eux et qu’ils avaient eux-mêmes poussés à agir.
    Des fumigènes et des gaz lacrymogènes ont été lancés en pagaille sur nous et sur toute la surface de la place, alors que 90% des gens, dont je fais partie, sur cette place n’étaient que spectateurs. Gazés et dans un épais nuage, il était difficile de trouver une sortie. Je me suis dirigée vers un bout de la place avec des amis pour pouvoir nous en aller mais très vite nous nous sommes retrouvés encerclés par un cordon de CRS considérable qui nous empêchait toute sortie possible malgré maintes demandes. Il était alors 18h, peut-être 18h15 et nous étions à peine 100. La pagaille se terminait. Nous pensions donc être libérés très rapidement et pouvoir rentrer chez nous sans problème. Cela n’a pas été le cas, les CRS devaient remplir le quota de gardes à vue qui leur était demandé. Ils ont donc pioché au hasard dans la foule et n’ont accepté de donner aucune explication ni aucune information sur ce qui allait nous arriver, « On attend les ordres ». Nous sommes donc restés sous la pluie et dans le froid pendant quatre longues heures, à chanter pacifiquement (type chants scouts) pour tenter d’oublier le froid qui nous saisissait. C’est seulement à 22h que les cars sont arrivés pour nous chercher et que nous avons donc enfin compris que nous ne passerions sûrement pas le reste de la nuit au chaud dans notre lit. Naïfs que nous sommes peut-être, nous avons cru à un simple contrôle d’identité, il nous paraissait absolument improbable de faire de la garde à vue pour avoir chanté sous la pluie. Par petits groupes, nous avons été fouillés ainsi que nos sacs et embarqués dans les cars. La destination nous était encore alors inconnue mais nous nous doutions déjà que nous allions atterrir rue de l’Evangile. Nous sommes donc bien arrivés rue de l’Evangile et par les fenêtres du car, nous avons pu apercevoir tous les autres manifestants qui avaient été embarqués avant nous, parqués dans un dépôt, derrière des barbelés et entourés de CRS, dans le froid encore une fois. Nous avons été descendus deux par deux du car, contrôle d’identité à la sortie et menés chacun par un CRS vers le premier lot de manifestants, ceux qui n’avaient pas encore passé l’interrogatoire. Là, nous avons de nouveau attendu de longues heures avant d’être auditionnés. Nous étions trempés jusqu’aux os, et toutes nos affaires étaient également mouillées. Certains d’entre nous étaient mineurs. Un homme a fait une crise d’hypothermie et les CRS ont mis du temps avant d’enfin l’emmener au chaud. Nous nous sommes allongés sur le sol congelé pour essayer de nous reposer un peu.
    Nous avons crié que nous avions froid, que nous n’en pouvions plus de ne pas savoir, d’attendre encore et encore par ce temps glacial, d’être traités comme des animaux. La seule chose qu’ils aient faîte pour nous a été de nous apporter des gobelets d’eau pour nous désaltérer, et en nombre limité. Nous avons par la suite utilisé ces gobelets pour jouer au chamboule tout, ce qui a réussi à dérider certains de nos gardes. D’autres ont fait des concours de pompes, et autres petits jeux, bref nous avions tout des grands délinquants. Après ces plusieurs heures passées dans le froid, et surveillés comme des grands bandits, j’ai demandé à aller aux toilettes. Un CRS m’a emmenée tout d’abord à la fouille puis m’a conduit jusqu’à des toilettes dehors qui, je ne vous le cache pas, étaient ignobles, et j’ai ensuite été raccompagnée auprès de mes camarades. Enfin est arrivé le moment de l’interrogatoire. Cinq par cinq, nous nous sommes présentés à une porte du commissariat. Nous sommes une nouvelle fois passés par l’étape de la fouille. J’ai depuis longtemps maintenant en permanence dans mon sac un Tazer. En effet, je me suis fait plusieurs fois embêtée si ce n’est plus dans les transports en commun et comme personne ne m’a jamais porté secours, mon père m’a donné ce Tazer en moyen de défense pour une jeune fille. Je ne l’avais donc en aucun cas emmené avec moi juste pour la manifestation mais je me doutais bien que celui-ci allait me causer des problèmes. Avant la fouille de mon sac, j’en ai donc averti un policier en lui expliquant sa présence dans mon sac. Le Policier compréhensif me l’a pris et m’a assurée qu’il allait bien préciser que je le lui avais donné volontairement. Au moment de l’interrogatoire ce même policier a tenu parole auprès de celui qui m’interrogeait. J’ai répondu honnêtement à toutes les questions qui m’ont été posées, et j’ai notifié que je demandais un avocat commis d’office pour mon audition. Je n’ai bien sûr pas signé ce tissu de mensonges qui relatait les faits suivants comme chef d’accusation: Participation à un attroupement armé, violence contre les forces de l’ordre et autres mensonges aberrants. Notre interpellation aurait eu lieu à 19h15, visiblement le mensonge ne leur donne pas mauvaise conscience. Il a bien évidemment été rajouté sur ma fiche de garde à vue la notification suivante: Port d’arme prohibée. Après cet interrogatoire nous avons été remis dehors dans le froid en attendant d’être dispatchés dans les différents commissariats de la région parisienne.
    Nous étions quatre affectés à Créteil, trois filles et un garçon. Nous sommes donc montés dans le camion, avec interdiction de toucher à nos sacs. Dans le camion nous nous sommes mis à rire du caractère on ne peut plus grotesque de la situation, les policiers eux restaient impassibles et froids à notre égard. Arrivés à Créteil, il était dans les 1 h 30 du matin, nous avons été confiés aux policiers de ce commissariat qui nous ont pour commencer menottés à un banc dans une petite cellule. Ils ont alors vérifié notre identité, fouillé nos poches et pris nos sacs.
    Nous sommes ensuite restés une heure environ menottés à notre banc (croyez-moi le temps commençait à se faire long mais nous étions enfin au « chaud »). J’ai été appelée la première. Je me suis rendue dans une petite pièce où une Policière m’a fouillée une nouvelle, m’a demandé de retirer mes chaussures, mon manteau et mon soutien-gorge (cette dernière a constaté avec effroi que j’étais trempée comme une soupe). J’ai ensuite été accompagnée dans un bureau où a été réalisé l’inventaire intégral de mon sac dans les moindres détails puis tous mes bijoux m’ont été retirés ainsi que mon portable. Il ne me restait plus que mon pantalon, mes chaussettes, un petit haut et un gilet, tout cela étant bien évidemment trempé. J’ai alors été un peu questionnée (de manière pas toujours finaude et agréable) puis escortée vers ma cellule. Par chance, ma cellule était assez grande, constituée d’une planche de bois, d’une couverture et de ce qui se veut être un « matelas », éclairée 24h/24 par un néon et placée sous vidéo surveillance. Je pense ne pas avoir besoin de vous dire à quoi ressemble une cellule de garde à vue, de la nourriture sur les murs, fermée à triple tour, etc. Après un petit moment, les deux autres filles sont venues me rejoindre dans la cellule. Là, on nous a demandé si on voulait manger quelque chose, suite à quoi il nous a été servi de quoi nous remplir un peu le ventre après toutes ces heures sans rien avaler. « Dormez ça vous fera oublier », nous nous sommes donc exécutées et avons tenté de nous endormir tant bien que mal sur cette planche de bois que nous nous partagions à trois. Nous avons été appelées chacune à notre tour dans une petite salle pour les relevés d’empreintes et de salive ainsi que les photos de face, de profil et de trois quart; nous avons été prévenues que si nous nous y refusions, cela pouvait nous créer de graves ennuis. J’ai donc accepté d’obéir à la procédure. Nous devions être auditionnées vers 9h le matin. Nous avons été auditionnées à partir de 11h. J’ai d’abord eu un entretien avec l’avocat commis d’office qui s’est révélé fort sympathique et compatissant. Quelques minutes plus tard je passais devant l’OPJ avec mon avocat pour être entendue sur les faits. J’ai raconté honnêtement et clairement tout ce dont j’avais été témoin. Quand est arrivée la question de la présence du Tazer dans mon sac, je me suis défendue comme la première fois et ai indiqué que j’ignorais qu’avoir un Tazer dans son sac était illégal (étant donné que les Tazers sont en vente libre dans les armureries). Mon Tazer m’a cependant été retiré et ne m’a jamais été rendu. Mon avocat a souligné la tardiveté de la notification de mes droits (plus de 7h!!!). Il faut savoir que légalement la notification d’une garde à vue doit se faire une heure maximum après l’interpellation. J’ai pu faire prévenir mon employeur vers 11h30. J’ai relu ma déposition avec mon avocat et l’ai signée. « 250 GAV, beaucoup de paperasse pour rien » dixit l’OPJ qui m’a auditionnée. Retour cellule. Nos voisins de cellule étaient là pour des affaires de trafic de drogue et proxénétisme, et pourtant c’est à eux qu’on demandait « ça va? ». Ils ont eu tout le loisir de nous traiter de, excusez-moi les termes, filles de putes, salopes et autres, il n’y a guère que nous trois que cela dérangeait. On ne pouvait aller aux toilettes que lorsque l’on voulait bien ouvrir nos verrous, et les toilettes aussi charmantes que la cellule, sont communes aux garçons et aux filles et vous n’avez pas l’autorisation de fermer la porte pour être tranquille au moins dans ces moments là. J’avais totalement perdu la notion du temps lorsqu’un Policier s’est approché de ma cellule pour me demander si je voulais « bouffer ». La collation n’est pas un régal mais étant donné l’heure à laquelle nous avions mangé pour la dernière fois et les quantités servies, j’ai pris. L’après-midi s’est écoulée à attendre la décision du Parquet de Paris, à entendre beugler nos voisins de cellule, à chanter quelques chants pêchus pour ne pas perdre espoir… Et puis enfin, une policière ouvre notre cellule et appelle mes deux camarades en leur disant « Vous êtes libres », c’est à ce moment que j’ai compris que je ne m’en tirerais pas aussi facilement. Quand j’ai demandé ce qu’il en était pour moi elle m’a répondu que pour moi ils ne savaient pas encore, que je ne devrais pas tarder à sortir, puis a refermé la cellule en m’y laissant seule. J’ai attendu 2h30 seule dans cette cellule à me demander si j’allais y passer une deuxième nuit, sans que personne ne vienne me tenir au courant de l’avancée de l’affaire, sans que personne ne passe même devant ma cellule. Je pense les 2h30 les plus longues de toute ma garde à vue, j’avais les nerfs à fleur de peau, fatiguée, lessivée, assommée par les proportions lamentables qu’a pris cette histoire, les 24h passées privée de toute liberté et traitée comme un chien, pleurant de rage et d’incompréhension.
    Après ce long temps d’attente, un OPJ est venu me chercher, m’a accompagnée dans un bureau où se trouvait quelques policiers. En guise de dernière humiliation, mes sous-vêtements étaient au milieu de la table à la vue de tous. Ils m’ont demandé de vérifier que mes affaires les plus importantes étaient dans mon sac, oui car monsieur le policier avait la flemme de se refaire le listing de mes affaires, et m’ont demandé de signer le registre comme quoi j’avais bien tout récupéré. Cerise sur le gâteau, j’ai appris alors que j’étais convoquée devant le Substitut du Procureur de la République pour un rappel à la loi pour port d’une arme lors d’un attroupement armé. L’OPJ m’a ensuite dit « Il ne vous reste plus qu’à signer votre fin de garde à vue et vous êtes libre » ; épuisée je n’ai pas hésité, j’ai signé…sans relire! Celui-ci s’est bien gardé de me dire que j’avais le droit de ne pas signer, mais il ne me l’a pas proposé, ni de relire d’ailleurs. Et il se trouve que cette fiche de fin de garde à vue n’était autre que le récapitulatif de celle que j’avais refusé de signer au premier interrogatoire.
    Voilà ce que l’on fait des gens trop bien pensants en France, presque 24 h de garde à vue pour avoir participé à une manifestation criante de vérité puis avoir chanté 4 h durant sous la pluie.
    Enfin, j’atteste sur l’honneur que tout ce dont j’ai été témoin est conforme au récit ci-dessus.
    Si vous avez eu le courage de me lire, merci, il est temps d’ouvrir les yeux aux Français.
    La France sombre dans le gouffre immense de la décadence et c’est notre devoir à nous, Français, de la relever, malgré la frayeur qu’on tente de faire peser sur nous à coup de CRS, de G.A.V…
    Et enfin le plus important: Hollande DÉGAGE!
    source
    http://www.oragesdacier.info/2014/02/temoignage-de-segolene-en-garde-vue-le.html

  • Arrestations arbitraires par la police : délit de faciès ?

     

    CLes douze militants interpellés en début d'après-midi ont été finalement relâchés. Selon l'avocat Frédéric Pichon, ils ont été arrêtés dans un café avant le début de la manifestation. Dénonçant des "arrestations arbitraires", ils entendent porter plainte dès lundi.

     

    Manuel Gaz, une justification ?

    Michel Janva

  • Pour combattre le crime, la Norvège expulse… des immigrés

    OSLO (NOVOpress/Bulletin de réinformation) - La Norvège vient de trouver un moyen efficace et plein de sagesse pour lutter contre la délinquance allogène : les expulsions des étrangers en infraction avec la loi. Ainsi environ 5200 immigrés ont pris le chemin du retour vers leur pays d’origine en 2013 soit une augmentation de 31% par rapport à 2012. Il s’agit d’un record historique selon le chef du département de l’Immigration pour lequel «  nous croyons que l’une des raisons de cette augmentation est la prise de conscience par la police de l’utilisation de l’expulsion comme un outil de lutte contre le crime ». Parmi les populations concernées par ces mesures on trouve surtout des Nigérians, des Afghans, des Irakiens, des Marocains…
    Un exemple pour Manuel Valls ?

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • Qui sont les Français qui partent combattre en Syrie? - leJDD.fr

    Il sont près de 700 Français ou résidents en France à avoir été répertoriés par les services français pour leur implication dans le conflit syrien. Un phénomène jugé particulièrement “inquiétant” par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Récit de plusieurs destins de ces jeunes partis en Syrie combattre contre le régime de Bachar el-Assad.

    "Un élève sans histoire, plutôt bon élève, délégué de classe"

    C’est leur histoire qui a véritablement médiatisé la problématique des jeunes Français partant combattre dans des groupes djihadistes opposés au régime syrien. Deux lycéens de 15 ans et 16 ans, habitant dans la région de Toulouse, ont laissé tomber leurs études pour tenter de rejoindre la Syrie. Radicalisé par Internet, l’un des deux adolescents était pourtant décrit par son chef d’établissement comme "un élève sans histoire, plutôt bon élève, délégué de classe, investi". Les deux élèves ont finalement été retrouvés en Turquie dimanche et lundi avant d’être placés en garde à vue mercredi.

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  • Affaire Merah : report d’une audience pour cause de… shabbat

    On sait bien que la laïcité républicaine, idéologie antichrétienne issue des Loges maçonniques, s’accommode très bien du judaïsme (à l’exemple du ministre Vincent Peillon : franc-maçon illuminé, laïcard anti-chrétien et communautariste).

    L’anecdote suivante nous le rappelle à nouveau.

    Lu sur Panamza :

    « Depuis le 15 mars 2012 -date de la mort de son fils Abel, abattu par balles à Montauban-, Albert Chennouf lutte pour connaître la vérité sur les tenants et aboutissants de l’affaire Merah. A la différence des autres familles de victimes, il accuse explicitement Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini, ex-patron de la DCRI (police du renseignement), de responsabilité indirecte dans la mort de son fils.

    En novembre dernier, Albert Chennouf et la famille Legouad, se demandant si « il n’y a pas en France des citoyens français et des sujets français », dénonçèrent conjointement le traitement de faveur accordé par François Hollande qui s’était recueilli, en Israël, sur les tombes des victimes de la tuerie du collège-lycée juif de Toulouse.

    Il relate avoir été stupéfait en apprenant le motif du report d’une convocation, initialement prévue le vendredi 31 janvier à 14 heures, au bureau du juge anti-terroriste Christophe Teissier -en charge de l’enquête sur l’affaire Merah. Extrait de son mail :

    Hier {lundi 13 janvier}, j’ai reçu de mon avocate, une seconde convocation pour le lundi 3 février.

    J’ai émis de vives protestations car comme tous les Français, je me suis hâté à acheter mes billets et à réserver l’hôtel pour que cela ne me revienne pas cher et, parallèlement, j’ai demandé les raisons de ce report.

    Voici ce qui m’a été répondu: « La partie civile juive ne veut pas se déplacer le vendredi, sachant que la réunion débute à 14h00 et comme on est plus d’une quarantaine de personnes (avocats compris), il y a de fortes chances que cela se termine tard après …le début du shabbat ». »

    http://www.contre-info.com/affaire-merah-report-dune-audience-pour-cause-de-shabbat#more-31251