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insécurité - Page 934

  • Une partie des magistrats oublie que leur mission est de protéger la société

    Jean-Claude Delage, président du syndicat de policiers Alliance, s'en prend à la justice :

    "On voit bien aujourd'hui qu'une partie des magistrats du siège, ceux qui instruisent les dossiers, oublient que leur mission est de protéger la société, c'est-à-dire de prononcer des sanctions fermes à l'encontre de ceux qui le méritent. Les gens ne comprennent pas que quand on interpelle un délinquant, il n'y ait pas de sanction derrière. Il faut que la sanction pénale soit ferme et immédiate car si elle est molle, les propos et les orientations des ministres, Taubira et Valls, sont perçus comme de simples incantations. Et cela fait que les gens n'ont plus confiance. Ils demandent: que fait la police? Alors qu'ils devraient dire: que fait la justice? Et cela favorise la montée des extrêmes dans le pays. Nous voulons que le travail de la police soit suivi par la justice, que l'ensemble de la chaîne travaille ensemble, fasse preuve de fermeté et que les délinquants soient mis hors d'état de nuire.

    [...] Sur le sujet de la prison, il doit en effet y avoir une réponse adaptée: si l'infraction est mineure, il peut y avoir différentes formes de sanctions autres que la prison ; mais lorsqu'il s'agit de récidivistes, de trafiquants de drogue, de vols avec violence ou d'agressions sur personnes vulnérables ou appartenant aux forces de l'ordre, l'incarcération ferme doit être la règle et avec le maximum de peine prévu par la loi. On ne peut pas laisser des gens violents en liberté!

    [...] Nous pensons qu'il faut maintenir un équilibre entre les droits de la défense, qui augmentent d'année en année, et ceux de la victime qui sont de plus en plus oubliés."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Etats-Unis sont derrière les attentats de Volgograd

    Les Etats-Unis sont derrière les attentats de Volgograd Algeriepatriotique : Quelle analyse faites-vous de la dégradation de la situation sécuritaire en Russie après les deux actes terroristes perpétrés à Volgograd ?
    Alexandre Douguine : Je ne crois pas qu'il s’agisse de dégradation de la situation sécuritaire en Russie. Certains actes terroristes sont presque incontrôlables quand il est question des régions ayant des populations plus ou moins homogènes qui soutiennent, dans une certaine mesure, des groupes terroristes comme c'est le cas au Caucase du Nord, en Russie. Le fait que l'activité des terroristes s’accentue ces derniers temps montre que les forces qui veulent déstabiliser la Russie se focalisent sur les Jeux olympiques de Sotchi. Les Etats-Unis et les pays de l'Otan veulent montrer Poutine, qui s’oppose radicalement au libéralisme et à l’hégémonie américaine, comme un «dictateur» en comparant Sotchi à Munich à l'époque d’Hitler. C'est la guerre médiatique. Dans cette situation, les forces qui soutiennent la politique hégémonique américaine, avant tout les réseaux sub-impérialistes locaux – comme les wahhabites soutenus par l’Arabie Saoudite –, cherchent à confirmer cette image en faisant de la Russie un pays où il n’y a pas le minimum de sécurité et qui est prêt à installer la dictature en réponse aux actes terroristes qui visent essentiellement les Jeux olympiques de Sotchi chers à Poutine. On sait que le chef des renseignements saoudiens, Bandar Bin Sultan, a proposé à Poutine de garantir la sécurité en Russie en échange de l'arrêt de l'appui russe à Damas. Poutine a piqué une colère et refusé cela d'une manière explicite, en accusant les Saoudiens d'être des terroristes, ce qu'ils sont en vérité, pire que ceux qui servent les intérêts des Etats-Unis. Donc, les groupes wahhabites qui activent en Russie, téléguidés par les Saoudiens et à travers eux par leurs maîtres de Washington, ont accompli la menace de Bandar Bin Sultan. En fin de compte, ce sont les Etats-Unis qui attaquent la Russie de Poutine, afin de le châtier pour sa politique indépendante et insoumise à la dictature hégémonique américaine et libérale.
    Qui en est à l'origine ?
    Je crois que je l'ai expliqué dans ma réponse à la question précédente. Quant aux organisateurs concrets de cet acte terroriste, je n'en sais pas plus que les autres. Il semble que ce sont des réseaux wahhabites du Caucase du Nord et les femmes de terroristes liquidés par les services spéciaux russes. Je crois qu’elles sont ignoblement utilisées par les chefs cyniques, consciemment ou inconsciemment, qui travaillent pour les intérêts des Américains.
    D'aucuns estiment que ces attentats terroristes sont la conséquence du soutien indéfectible de la Russie à la Syrie et à l'Ukraine. Etes-vous du même avis ?
    C'est absolument correct. Il s'agit du «châtiment américain» accompli par les complices des Américains par le biais des Saoudiens.
    Quelles vont être les mesures que prendra le Kremlin pour parer à une escalade de la violence dans le pays ?
    Je crois que la montée de la violence durant la période des Jeux olympiques de Sotchi est inévitable. J'espère qu’à Sotchi on réussira quand même à contrôler la situation, mais c'est théoriquement impossible de le faire dans les régions qui l'entourent et qui sont organiquement liées à certains groupes de population du Caucase du Nord où se trouvent les bases principales des terroristes. Cette fois, ce n'est pas la Tchétchénie qui est au centre du dispositif du terrorisme, mais plutôt le Daguestan et la République de Kabardino-Balkarie. On essayera de faire pour le mieux, mais il ne faut pas oublier qu’on a affaire à une grande puissance mondiale, celle des Etats-Unis, qui nous attaque. C'est un défi sérieux qui demande une réponse symétrique. Donc, on verra...

    A Douguine http://www.voxnr.com/cc/d_douguine/EFlAVFVlVZFhzQEmIV.shtml

    Propos recueillis par Mohamed El-Ghazi

  • Discordances sur la défense européenne

    Ce 8 janvier, l'ancien ministre allemand de la Défense Thomas de Maizière passait le relais à Ursula von der Leyen qui lui a succédé dans le cadre du nouveau gouvernement de "grande coalition". La cérémonie traditionnelle de l'extinction des feux lui a donné l'occasion de rendre publiques de vraies discordances entre alliés. Celles-ci séparent, depuis plusieurs dernières années, les conceptions de l'Allemagne d'une part, de Londres et Paris d'autre part. Elles portent pourtant sur la défense du même continent européen.

    La clarté particulière de son propos résultait en cette circonstance de son changement de statut. En tant que nouveau ministre de l'Intérieur depuis trois semaines, il s'exprimait en l'occurrence hors langue de bois diplomatique.

     

    Il semble nécessaire que l'opinion française éclairée prenne la mesure de cette divergence.

     

    Depuis les accords de Saint-Malo de 1998, en effet, une idée semble s'être enracinée dans l'esprit des dirigeants parisiens. Ceux-ci feignent de ne pas remettre en cause le partenariat franco-allemand, encore qu'ils le cantonnent désormais à la sphère économique. Mais ils considèrent d'abord un allié militaire qu'ils croient possible de privilégier en désignant la Grande-Bretagne. Cette symétrie des fausses fenêtres procède de plusieurs pétitions de principes. Et elle conduit à de parfaits contresens.

     

    Tout d'abord elle préempte la doctrine britannique.

     

    Il faut se souvenir en effet que, dès le lendemain de la rencontre entre Chirac et le Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté, à l'époque Tony Blair, celui-ci avait tenu à démentir l'interprétation que l'Élysée avait prétendu donner à leur convergence technique du moment. Non, l'Angleterre ne renonçait pas à son choix fondamental du "Grand Large" en matière de défense. Non, elle n'imaginait pas substituer un accord transmanche à la communauté atlantique des deux grandes puissances maritimes.

     

    Mais rien n'y fait. Une certaine droite française, ou ce qui en tient lieu, persiste toujours à prendre ses désirs pour des réalités. Elle s'inscrit délibérément ainsi dans une tradition qu'elle fait elle-même remonter à De Gaulle, lui-même décédé pourtant depuis plus de 40 ans.

     

    On doit noter aussi que, durant de longues et nombreuses années, un investissement tout aussi illusoire avait été rêvé en direction de nos amis d'Outre-Rhin. À plusieurs reprises, à Bonn d'abord, et par la suite plus encore à Berlin, on avait démenti l'idée de placer dans une structure exclusivement européenne la défense du Vieux Continent.

     

    Plusieurs raisons militaient et militent encore contre ce schéma réputé "gaullien".

     

    Dans son allocution d'hier Thomas de Maizière les a évoquées à nouveau.

     

    Tout d'abord, dit-il, "l'Allemagne n'a de leçons à recevoir de personne en Europe, sur la portée et l'ampleur de ses engagements internationaux. Ce que je dis s'adresse aussi bien à la France qu'à la Grande-Bretagne." (1)⇓

     

    Aux Français il est reproché outre-Rhin non seulement d'être partis d'Afghanistan de façon solitaire et non concertée, sur un moment difficile pour les troupes de l'OTAN, mais d'intervenir en fonction de leurs seuls centres d'intérêts nationaux. Ceci fait directement allusion à la politique hasardeuse de Monsieur Normal en Afrique.

     

    S'agissant des Anglais M. de Maizière rappelle que, depuis qu'au lendemain du 11 septembre 2001 l'intervention extérieure des soldats allemands a été légitimée au titre de l'OTAN, jamais il n'était advenu qu'un gouvernement de son pays ne soit amené à se défausser de sa parole pour des raisons électorales.

     

    La Grande Bretagne prétendait intervenir en Syrie, la chambre des Communes l'a refusé. La Bundeswehr est présente, à sa place, sur la frontière turque.

     

    Passant le témoin du ministère allemand de la Défense à Ursula von der Leyden, première femme à exercer cette fonction, Thomas de Maizières lui a souhaité beaucoup de succès à la tête des responsabilités considérables qui allaient lui incomber désormais.

     

    Il en a souligné l'importance. Aucun autre ministre du gouvernement fédéral, par exemple, n'est responsable de centaines de milliers des collaborateurs.

     

    Tant qu'elle restera signataire du traité de l'OTAN c'est dans ce cadre qu'elle conçoit la défense de l'Europe. C'est ainsi que l'Allemagne intervient actuellement en Afghanistan, au Kossovo, en Méditerranée dans le cadre de la mission antiterroriste Active Endeavour, dans la Corne de l'Afrique, en Turquie, au Soudan, au Sud Soudan, au Liban et au Mali.

     

    Il a rappelé que dans l'armée allemande, beaucoup de choses doivent encore évoluer. Le principe qu'il rappelle, et qu'il dit s'appliquer à lui-même signifie "qu'un soldat, en cas de doute, reste toujours en service".

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/2014/01/discordances-sur-la-defense-europeenne.html

    Apostilles

     

    1. cf. texte officiel de son discours in "Die Welt" en ligne le 8.1.2014
  • Valls redit sa confiance à la Garde des Sceaux en remettant à sa place le général Soubelet

    Le général Bertrand Soubelet, grand patron des opérations et de l’emploi à la Direction générale de la gendarmerie nationale, a fait parler de lui ces derniers temps en osant dire tout haut, devant la commission de l’Assemblée Nationale de lutte contre la sécurité ce que les gendarmes pensent tout bas. Il a évoqué la lourdeur des procédures judiciaires dont les délinquants savent bien se servir. Il a dit l’inquiétude des gendarmes de voir les victimes moins bien traitées que les coupables. Il n’a pas hésité à dire : « Évidemment, l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée… Les auteurs d’atteintes aux biens (cambriolages, vols…), les plus importantes numériquement, bénéficient d’un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leurs activités. » Des propos totalement assumés puisque le général savait que les journalistes étaient présents dans la salle.

    Lors de ses vœux à la gendarmerie, le ministre de l’Intérieur Valls n’a pas manqué de faire allusion à cette sortie remarquée : « Je n’ai aucun doute de l’adhésion et de la loyauté de la gendarmerie. Les ministres de l’Intérieur et de la Justice concourent pleinement à l’autorité de notre Etat. Les forces de l’ordre et la justice doivent partager les mêmes buts. Avec la Garde des sceaux, nous sommes sur la même longueur d’onde. Je demande de poursuivre le travail dans le même état d’esprit et je ne tolérerai aucun manque à cette ligne de conduite sur le cap, la direction et la manière de travailler ensemble car l’engagement et la loyauté sont indispensables. »

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  • La France en flamme espère un coup d’État militaire

     

    france_orange_mecanique

    Du 31 Décembre 2013 (18h) au 1er Janvier 2014 (6h) :

    - 3 personnes furent tuées à l’arme blanche ;

    - 1067 véhicules furent incendiés ;

    - 5 policiers et gendarmes furent blessés ;

    - 322 personnes furent arrêtées ;

    - le ministre Valls parle de "résultats positifs".

    Vivement le Putsch.

    http://la-dissidence.org/2014/01/02/la-france-en-flamme-espere-un-putsch/

  • Le triste sort des chrétiens dans le monde

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - En ce début d’année 2014, le bilan de l’année 2013 est assez triste pour les chrétiens dans le monde. S’il faut saluer l’excellent travail réalisé par l’équipe de l’Observatoire de la christianophobie, c’est par quelques chiffres affligeants que nous commençons cette nouvelle année. En 2013, ce ne sont pas moins de vingt deux opérateurs pastoraux, dont dix neuf prêtres et deux religieuses qui ont été tués, soit près de deux fois plus qu’en 2012. L’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Inde, le Proche Orient, les Philippines et l’Italie sont concernés par ces meurtres.

    Le triste sort des chrétiens dans le mondeEn dehors des opérateurs pastoraux, la situation s’est considérablement détériorée pour les chrétiens en 2013

    En Syrie, en Irak (photo ci-contre), en Egypte (photo en Une) et plus généralement dans le monde musulman, les populations chrétiennes pâtissent de l’influence grandissante des organisations islamistes et de la barbarie des conflits locaux.

    C’est aussi le cas en Corée du Nord. Globalement, l’épiscopat estime à plus de 170.000 le nombre de personnes tuées en 2013 car chrétiennes ou assimilées. Pire encore, les fêtes de Noël ont à nouveau été l’occasion pour des terroristes hindouistes de brûler une église et des habitations de chrétiens au Népal, et pour les milices nigérienne, syrienne ou soudanaise d’assassiner des chrétiens.

    Ce terrible bilan épargne-t-il l’Europe ?

    Pour l’instant il est exact que le nombre d’assassinats de chrétiens est heureusement faible en Europe. Cependant, la violence se déchaîne de plus en plus contre la religion catholique, avec l’émergence de mouvements largement subventionnés comme les Femen, complaisamment décrites par les médias de l’oligarchie. De même, les profanations d’églises sont toujours plus fréquentes et rarement condamnées comme dernièrement à Malaga en Espagne, mais aussi à Paris où l’église de la Madeleine a été souillée en toute impunité. Des crèches ont aussi été saccagées en Hongrie et en Belgique.

    http://fr.novopress.info/151585/triste-sort-chretiens-monde/#more-151585

  • Lancer de grenade devant des députés, par le général Soubelet, n°3 de la gendarmerie

    Devant des députés, le général Soubelet, n°3 de la gendarmerie, a déploré que les délinquants «profitent du système» et a noté que «les gendarmes sont inquiets car on prend plus soin des auteurs que des victimes».

    «Je vais livrer une analyse personnelle, peut-être un peu iconoclaste»: avec un courage certain, le général de corps d’armée Bertrand Soubelet, numéro 3 de la gendarmerie nationale, s’est livré à une critique sans fard de la politique pénale actuellement menée. Ses propos, tenus le 18 décembre devant la commission parlementaire de «lutte contre l’insécurité» ouverte à la presse et qu’il savait enregistrés, sont ceux d’un grand technicien. Énoncés sur un ton posé, ils ont l’effet d’une bombe. Venant d’un gradé de tout premier plan et reprises par l’Agence France presse, ils traduisent, s’il en était encore besoin, le malaise des forces de l’ordre face un système judiciaire souvent taxé d’angélisme et dont le nombre de remises en liberté ne cesse de hérisser la base.

    Pendant plus d’une heure et 24 minutes d’audition, ce général 4 étoiles, grand patron des opérations et de l’emploi à la Direction générale de la gendarmerie nationale, nommé le 28 novembre 2012 en Conseil des ministres, a brossé un tableau sans concessions. Évoquant en préambule de son propos la lourdeur des procédures «sur le plan juridique», qui complique le travail des gendarmes, le général Bertrand Soubelet lâche que «les délinquants le savent et profitent du système».

    « L’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée »

    « Les gendarmes sont inquiets car on prend plus soin des auteurs que des victimes», prévient le militaire, précisant qu’en 2013 il y a eu une hausse de 4% de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre de placements sous écrou «a diminué de 33% ». « Évidemment, l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée», martèle-t-il. Le diagnostic de ce haut stratège est implacable: la réponse pénale est, selon lui, «en décalage». Sans détour, il enfonce le clou en assurant: «Les auteurs d’atteintes aux biens (cambriolages, vols…), les plus importantes numériquement, bénéficient d’un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leurs activités. » Si le mot «impunité» n’a pas été lâché, l’auditoire a dû y penser très fort.

    Invoquant sa «liberté de parole», le général Soubelet considère certes que «la délinquance n’augmente pas en valeur absolue» mais qu’il existe bel et bien «une réelle insécurité dans notre pays».

    Toujours selon la vidéo de cette audition, il cite un «élément déstabilisant» pour la gendarmerie: «La notion de sanctuaire rural et périurbain n’existe plus (…) la délinquance et l’insécurité frappent au cœur de nos territoires, dans la ruralité profonde.» Un phénomène lié à une «migration importante de la population française en dehors des 25 agglomérations les plus importantes, vers la zone gendarmerie».

    Une grenade dégoupillée

    Lors d’un échange avec les députés, le haut galonné dégoupille une autre grenade: citant une synthèse datée du jour même de l’audition et reprenant les conclusions de commandants de groupements de gendarmerie départementale, il révèle que 65% des cambrioleurs interpellés dans les Bouches-du-Rhône en novembre 2013 «sont à nouveau dans la nature». «Quand vous lâchez 65% de ceux qui se sont rendus coupables d’un certain nombre d’exactions, comment voulez-vous que les chiffres baissent?, s’interroge le général Soubelet, c’est tout à fait impossible. Vous pouvez multiplier par deux les effectifs de gendarmes dans les Bouches-du-Rhône, cela ne changerait rien. La réalité, c’est celle-là, je pense que c’est mon devoir de vous le dire, de manière peut-être un peu crue.»

    «Dans un département» qu’il ne cite pas, affirme-t-il encore, le parquet recommande de «mettre dehors» les présumés délinquants mineurs étrangers faute de «moyens» pour trouver un interprète. Par ailleurs, il estime aussi que le «critère de valeur» pour une garde à vue est qu’à «moins de 300 euros» de préjudice «on remet tout le monde dehors».

    Fin de l’article sur Le Figaro

    La vidéo de son intervention est disponible ici: Videos.assemblee-nationale.fr

    http://francelibre.tumblr.com/

  • La plus stupéfiante entreprise criminelle

    Une autre initiative prise par George Bush passa sur le moment beaucoup plus inaperçue, mais, avec le recul du temps, elle est semblable à un fil d'Ariane qui permet de remonter jusqu'aux secrets les plus inavouables.

         Pendant de longues années, la CIA avait possédé plusieurs flottes d'avions, la plus connue étant Air America qui fut utilisé tout au long de la guerre du Vietnam.
         En 1976, Bush vendit plusieurs appareils à un homme d'affaires de Houston, Tim Bath. Toutes les informations concordent, y compris le témoignage de Bath, pour affirmer qu'il avait été recruté par Bush lui-même pour travailler au sein de la CIA. Cet aveu a notamment été rapporté par son ancien associé, Charles W. White, qui précise d'autre part qu'en 1982 Bath et lui s'étaient trouvés au Ramada Club de Houston au moment où le vice-président Bush y séjournait. Selon White, il s'était approché de Bath en lui lançant "Hello Jim".
         L'homme, alors âgé de quarante ans, était aussi un ami de George W. Bush qu'il avait rencontré alors que ce dernier effectuait son service militaire dans l'aviation de la garde nationale du Texas, pour échapper au Vietnam...George W. Bush y traînait son ennui, "le plus souvent au bar, se rappelle un de ses collègues, vêtu d'un blouson d'aviateur et discutant avec les serveuses".
    Skyways Aircraft Leasing, la compagnie de charters domiciliée aux îles Caïmans et administrée par Bath, qui racheta les avions de la CIA, était contrôlée par des intérêts saoudiens. Le principal actionnaire était Khalid Bin Mahfouz, directeur exécutif et principal propriétaire de la National Commercial Bank, le plus important établissement bancaire d'Arabie Saoudite, étroitement lié à la famille royale. Il avait également pris le contrôle d'une des plus importantes banques de Houston, associé avec un autre financier saoudien, Ghaith Pharaon, le fils d'un médecin de l'ex-roi Fayçal. Dix ans plus tard, Khalid Bin Mahfouz allait acquérir une participation significative dans ce qui reste à ce jour la plus stupéfiante "entreprise criminelle" du 20ème siècle, selon les mots du procureur américain Robert Morgenthau : la BBCI (Banque de Crédit et de Commerce International). Son fondateur, le Pakistanais Agha Hasan Abedi, insistait sur la "mission morale" de sa banque, conçue comme le premier établissement financier d'envergure créé dans un pays en développement pour favoriser la croissance des pays du Sud.
         Opérant dans 73 pays, contrôlant 30 milliards de dollars de dépôts, elle allait en réalité accueillir l'argent de la drogue et du terrorisme, violer les lois, soutenir les pires dictateurs, faciliter les opérations clandestines de la CIA, et même, estime-t-on, d'Ousama Bin Laden. Le Panaméen Manuel Noriega y avait déposé une bonne partie de sa fortune, tout comme Saddam Hussein, les chefs du cartel de Medellin, le terroriste palestinien Abou Nidal, le roi de l'opium Khun Sa, le plus grand trafiquant d'héroïne du Triangle d'or, les services secrets saoudiens... De très proches collaborateurs de Bush, nous le verrons, entretenaient des liens avec cette banque. En 1988, Bin Mahfouz racheta 20% de la BCCI pour près d'un milliard de dollars, mais peu après l'établissement afficha 10 milliards de perte, ce qui précipita la chute du financier saoudien.
         Aujourd'hui, malade, Khalid Bin Mahfouz vit en résidence surveillée en Arabie Saoudite. En effet, le gouvernement saoudien a racheté sa participation au sein de la banque puis l'a forcé à démissionner. Plus grave encore, une information publiée par le quotidien USA Today, le 29 octobre 1999, puis par ABC News et obtenue à partir de sources provenant des services de renseignements américains, révélait que l'établissement de Khalid Bin Mahfouz avait été utilisé à de nombreuses reprises par plusieurs riches Saoudiens pour transférer des dizaines de millions de dollars sur des comptes liés à Ousama Bin Laden et Al Qaeda. Cinq hommes d'affaires du royaume avaient notamment transféré 3 millions de dollars à la Capitol Trust Bank de New York, d'où l'argent avait été acheminé jusqu'à deux organisations islamiques caritatives. Islamic Relief et Bless Relief, opérant comme façades pour Ousama Bin Laden. Un an après les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
         En 1998, une révélation de James Woosley, alors directeur de la CIA, fournit un éclairage supplémentaire : la sœur de Bin Mahfouz serait une des épouses d'Ousama Bin Laden.

    Eric Laurent, La guerre des Bush

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/la-plus-stupefiante-entreprise.html

  • Et maintenant, la justice sans juge !

    Entretien avec Philippe Bilger

    Christiane Taubira prévoit de réformer les procédures de divorce : les divorces par consentement mutuel ne passeront plus par un juge, mais seront confiés au greffier. Etes-vous favorable à cette réforme ?

    Non. C’est une fausse bonne idée. Tout cela s’inscrit dans le cadre des « enceintes de travail » (le nom, déjà…), qu’elle a mises en place : cette manière de faire est une façon de fuir le présent pour rêver à un futur qui est un pur songe. Cela n’a aucun sens : après la peine sans sanction, voici une justice sans juge, celle-ci étant confiée aux greffiers. Pourtant, le rôle du juge est essentiel. Il pacifie les conflits et équilibre le rapport de force, parfois subtil, entre les deux parties afin que « l’inférieur » ne se trouve pas lésé. Comme le dit Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, pour dénoncer cette proposition : « Dans une société sans juge, tous les coups sont permis. »

    Mais je pense que ce ne sera jamais mis en œuvre, cela fait partie de ces coups d’épée dans l’imaginaire pour consoler du présent, une zone grise entre l’action verbale et l’action politique qui fait de l’effet, mais c’est tout. Depuis quelques semaines, en dehors des indignations éthiques, il n’y a rien eu, sinon une circulaire visant à lutter contre les cambriolages en forte hausse – qui ne sert à rien –, et une attaque contre Le Figaro, qui s’est contenté, pourtant, d’évoquer l’étude de l’allégement des sanctions concernant le cannabis, proposé de fait dans le rapport Nadal. Je crois d’ailleurs que ce silence s’explique, quoi que veuille bien en dire Christiane Taubira, par le report de l’examen de sa réforme finale après les municipales, qui la blesse beaucoup.

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  • Valls n’a pas condamné la profanation de l’église Sainte Odile de Paris (XVIIe)

    Les dégradations commises dans l’église parisienne Sainte-Odile suscitent une vive émotion Après l’intrusion violente des Femen dans l’église de la Madeleine (Paris, 8e) le 20 décembre, les dégradations commises samedi après-midi par un homme dans l’église Sainte-Odile (Paris 17e) ont suscité de très vives réactions des catholiques sur les réseaux sociaux.

    Samedi 4 janvier en milieu de journée, « un homme a cassé des chandeliers, une statue, ouvert le baptistère et endommagé l’autel » de cette église située dans le 17e arrondissement, dans le nord-ouest de la capitale, a déclaré à l’AFP le diocèse de Paris. Cet homme avait d’abord assisté à une messe et s’était fait remarquer en « s’esclaffant en pleine célébration », a précisé l’adjoint au maire de l’arrondissement chargé de la sécurité, Geoffroy Boulard, qui s’est rendu sur place.

    Des paroissiens l’ont surpris pendant ces dégradations et l’ont pris en chasse mais l’homme, qui n’a rien dit de ses motivations, a réussi à s’enfuir. Après la plainte déposée par le curé, le P. Christian Malcor, et l’ouverture d’une enquête, la police a arrêté un suspect le lendemain. [...]

    La suite sur La Croix

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Valls-n-a-pas-condamne-la