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insécurité - Page 936

  • Prisons de France : zones de non droit

    Le député UMP de l'Aube Nicolas Dhuicq est allé mardi 11 février 2014 visiter la maison centrale de Condé-sur-Sarthe, accompagné d'une délégation de professionnels. Il communique :

    "Dans un contexte qui voit quatre à cinq agressions par mois sur les surveillants depuis l'ouverture fin mai 2013, il a pu constater un renversement des valeurs dangereux pour la sécurité.

    Un prisonnier qui détruit une porte ouvrant sur une salle d'activités n'est non seulement pas puni mais le personnel reçoit l'ordre de changer la porte immédiatement. Plusieurs meubles ont déjà été vandalisés par la population carcérale en moins de neuf mois, un détenu a déjà arraché des grilles de protection en acier entourant un espace de promenade et une barre de dix centimètres bien acérée manque ! Pour aller sur l'un des trois terrains de sport il est possible de contourner le portique de détection des métaux à l'aller et au retour si le gardien n'oblige pas les détenus à le franchir, au lieu d'avoir un espace qui contraint mécaniquement à ce passage obligatoire. Que d’aberrations !

    Alors qu'il s'agit de détenus condamnés à de longues peines pour des actes d'extrême violence : parmi les activités offertes aux détenus on trouve: la boxe (à la demande d'un détenu), ainsi que des stages rémunérés à la gestion d'entreprises ! Le but est-il d'entrainer les prisonniers au combat au corps à corps, et à la gestion des trafics multiples dont ils ont déjà une parfaite maîtrise ?

    L'établissement était prévu pour recadrer les détenus violents, afin qu'ils rejoignent, calmés, leur établissement d'origine, mais la nouvelle politique consiste à l'employer comme une maison centrale régulière. Or, au lieu de deux surveillants par couloir donnant sur les cellules on trouve un seul personnel, pire presque 60% des gardiens sont des débutants. L'environnement fait de béton n'est pas adapté à cette nouvelle politique et à des séjours sur plusieurs années.

    Comme dans toutes les centrales les conditions de location de téléviseurs et d'accès aux chaînes sont plus basses que pour les citoyens non incarcérés. Est-ce justifiable? La loi doit aussi évoluer pour qu'un détenu qui a commis des actes de violence puisse être privé, pour un temps, d'accès à l'unité de vie familiale, sans quoi aucune pédagogie n'est possible.

    Il est temps que les maisons centrales bénéficient à nouveau d’un cadre contenant, pédagogique et sécuritaire dans l'intérêt de la société et des membres de l'administration pénitentiaire. Sinon, à force de détruire les symboles et l'autorité des personnels, les centrales de France deviendront des zones de non droit! Or, la prison préfigure souvent la société avec dix ans d'avance."

    Michel Janva

  • Une industrie de la violence

    Depuis leur généralisation, le nombre de blessés graves liés à l’emploi de ces nouvelles armes [Flash-Ball, Taser] s’est multiplié, souvent dans des situations où les policiers n’auraient probablement pas fait usage de leur arme à feu. Ils peuvent en effet les utiliser d’autant plus souvent que leur logique consiste à ne pas tuer leurs cibles. Selon les statistiques de la Direction départementale de la sécurité publique, qu’on peut juger très sous-évaluées, les policiers tirent en moyenne trois fois par jour en Seine-Saint-Denis en 2012. Les armes sublétales ne remplacent pas les armes à feu, elles s’y ajoutent et multiplient encore les possibilités d’effrayer, de contraindre, de blesser et de tuer.
    La fourniture d’armes de coercition employables au quotidien, dans un contexte de renforcement des affrontements de rue, bouleverse le rapport des policiers à la violence. Un policier de la BAC raconte l’évolution de son rapport à l’armement sublétal depuis les émeutes de 2005.
    Si l’on avait été équipé comme on l’est maintenant cela ne se serait pas passé comme ça. Maintenant, même à dix-sept, je pense que l’on peut faire face à leurs vagues ; notre façon de travailler a évolué ; maintenant, on peut faire face. La dernière fois, on n’avait eu qu’un seul cougar [lance-grenade]. Si on l’avait eu dès le début des émeutes, déjà, on dégageait le terrain avec ça. Maintenant, dans chaque véhicule, on a un cougar et un flash-ball alors qu’auparavant on avait un flash-ball et six munitions de flash. Maintenant, dans chaque véhicule BAC, vous avez, le plus souvent, deux flash-balls, un cougar et cinquante munitions de flash-balls.
    Ce policier rappelle que la mise à disposition des nouvelles armes est directement liée à la déstabilisation du rapport de forces dans la rue durant les révoltes de l’automne 2005 – c’est-à-dire une situation dans laquelle la peur ressentie par les policiers et leur incapacité à subjuguer les révoltés les a engagés toujours plus avant dans l’emploi de ces nouvelles formes de coercition. Le même policier de la BAC raconte l’impact de ces peurs sur son rapport aux armes.
    Avant, lorsque je partais en patrouille et je j’oubliais mon tonfa, je me disais : ce n’est pas grave, je le prendrai après. Suite aux émeutes, je ne pars plus sans tonfa, je ne pars plus sans gilet pare-balles et je fais gaffe que ma cartouche soit bien chambrée [prête à tirer] avant de partir. Je vais à la guerre, je ne vais plus conter fleurette.
    Différentes manières de se servir du lanceur de balles non perforantes sont apparues parallèlement. Des témoignages se multiplient dénonçant des policiers prenant soin de tirer aux fenêtres des bâtiments sur ceux qui filment ou qui observent.
         Le tir tendu au visage est l’une des pratiques particulièrement exemplaires de ces technologies de la violence. Son histoire révèle l’impact de l’industrie de la coercition sur la vie des classes populaires et des militants et la restructuration de la police.
         Une liste des personnes ayant perdu un œil suite à l’usage d’un lanceur de balles de défense au cours des dernières années montre comment l’industrie de la coercition étend des pratiques mutilantes dans différents environnements sociaux de la métropole impériale. En juillet 2005, aux Mureaux, Sekou, 14 ans, est touché durant l’expulsion de son appartement ; en octobre 2006 à Clichy-sous-Bois, Jiade, 16 ans, en est victime alors qu’il se trouve à proximité d’une interpellation ; en novembre 2007 à Nantes, Pierre, 17 ans, est pris pour cible pendant l’occupation du rectorat ; en mai 2009 à Villiers-le-Bel, deux jeunes participant à un barbecue de quartier sont atteints ; en mars 2010 en Martinique, c’est au tour de Dean, durant un contrôle routier ; en avril 2010 à Tremblay, un adolescent pris dans un contrôle policier subit le même traitement puis, en mai 2010 à Villetaneuse, c’est le cas de Nordine 27 ans, alors qu’il tente de calmer des policiers...
         Par une série d’allers-retours entre le terrain et les bureaux, les règles de base qui consistaient à viser dans les jambes ont été retravaillées pour encadrer la possibilité de tirer vers la tête. Le tir tendu au visage, expérimenté en technique commando dans le cadre de l’antiterrorisme, s’est répandu dans la police des cités et semble s’étendre depuis lors dans la police de maintien de l’ordre et de voie publique en général.
         L’histoire de la pratique du tir tendu au visage montre comment une technique de brutalisation impliquant très souvent la perte d’un œil peut remonter depuis la base vers les hautes sphères de la police et de l’administration qui tentent parfois d’en réguler l’emploi. Des magistrats ont classé sans suite l’immense majorité des cas portés devant leurs tribunaux. Par l’impunité, ils ont légitimé le développement de cette technique. Mais suite à la multiplication des éborgnés et des mobilisations collectives pour dénoncer la violence policière en général, le 31 août 2009, une circulaire relative à l’emploi du flash-ball, signée du DGPN Frédéric Péchenard, affirme qu’il est « proscrit » de tirer au visage ou dans le triangle génital. C’est dans ce cadre que le ministère de l’Intérieur décide de « renforcer la formation », ce qui consiste en fait en une demi-journée d’exercice et d’examen, durant laquelle le policier doit refaire et valider chaque année son « habilitation ». L’une d’elles a été filmée. Un policier y décharge son flash-ball dans un mannequin de papier à 10 mètres et met la balle en pleine tête. Le formateur, Denis Mulatier, valide l’habilitation en expliquant qu’il s’agit de vérifier si « le tir est dans la silhouette », c’est-à-dire si le policier est capable de toucher la bonne personne, s’il est « efficace ». La pratique policière du tir au visage est donc bien validée par les formateurs de la police. On peut supposer que peu de policiers obtiendraient cette habilitation s’ils devaient effectivement toucher immanquablement un mannequin à 10 mètres entre le nombril et la poitrine. L’entreprise Verny-Carron a révélé que la précision demandée pour un flash-ball par le ministère était de 60 cm. Il est donc prescrit au policier de viser au-dessus des parties génitales et en dessous de la tête, tout en acceptant 60 cm d’imprécision. En clair, les tirs au visage sont couverts administrativement, mais aussi légitimés par les formateurs. Enfin, ils sont généralement couverts par l’institution judiciaire. Le tir tendu en pleine tête n’est pas une « bavure » mais une nouvelle production rationnelle-légale, une technique de violence d’Etat. Le policier qui a éborgné un lycéen, Jeoffrey, à Montreuil en octobre 2010, avait reçu une demi-journée de formation : il utilisait un LBD dans une situation où, selon la codification, il aurait dû employer un flash-ball ; il n’a pas fait de sommation, il n’était pas en légitime défense et le LBD était à l’essai. Le policier a pourtant été disculpé. Malgré toutes ces infractions à la procédure légale, son geste a bien été habilité.
         La proscription du tir tendu au visage est donc très symbolique, elle permet d’encadrer la banalisation réelle de ce tir et sa transformation en pratique d’Etat. Jean-Paul Brodeur, sociologue de la police, remarque à ce sujet que la plupart des protestations contre le développement de pratiques policières « au-dessus des lois » ont donné lieu à un changement des lois plutôt que des pratiques policières.
    Mathieu Rigouste, La domination policière
    http://www.oragesdacier.info/

  • La situation des femmes en Irak est devenue un véritable enfer

    Hanaa Edwar, secrétaire générale d'»Al-Amal», une organisation de défense des droits humains basée à Bagdad, est venue présenter à Genève son rapport au Comité de la «Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes» (CEDAW). Elle déclare à l'agence Apic :

    "Il faut d'abord rappeler que l'Irak a été longtemps le pays le plus progressiste de toute la région en ce qui concerne les droits des femmes. La «loi du statut personnel» de 1959, qui s’appliquait de manière uniforme à tous les Irakiens musulmans, était considérée comme l’une des lois sur la famille les plus progressistes du Moyen-Orient. L'Irak connaissait alors l’interdiction du mariage des fillettes, et rendait la polygamie plus difficile, alors que c'est une pratique autorisée par la charia, la loi islamique.

    Selon des chiffres non officiels, il y a actuellement en Irak 1,5 million de veuves – en raison notamment des diverses guerres, violences et attentats – sans parler des femmes abandonnées ou divorcées. Près de 11% des ménages sont tenus par des femmes seules. Il leur est très difficile de trouver du travail pour nourrir leur famille – 71% sont sans travail – et seule une minorité reçoit une rente de veuve de guerre. Alors qu’en 1970 la quasi-totalité des Irakiennes étaient alphabétisées, seules 40 % fréquentent aujourd’hui les salles de classe. [...]

    L'invasion américaine de 2003 a renforcé les divisions sectaires et ethniques, ainsi que la domination des partis islamiques. Ni les responsables américains ni les nouveaux gouvernants irakiens n'ont voulu imposer les principes d'égalité fondamentale entre hommes et femmes. Ils ont plutôt permis aux éléments extrémistes de promouvoir leurs traditions tribales et leurs coutumes religieuses et d'exploiter la loi pour renforcer leurs positions conservatrices en ce qui concerne le droit des femmes. C'est ainsi que les femmes ne sont plus vues que dans leur fonction reproductrice, au service de la famille, et dans la subordination aux hommes. [...]"

    Michel Janva

  • Nantes : les forces de l'ordre n'ont pas reçu de consignes pour faire du zèle

    Hugues Moutouh a été conseiller spécial du ministre de l'Intérieur au moment de l'affaire Merah, puis préfet. Il est désormais avocat. Il répond au Figarovox à propos des émeutes à Nantes :

    "Compte tenu des liens étroits qui existent entre les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame Les Landes et les milieux extrémistes de l'ultra gauche et de l'anarchisme, je ne suis pas vraiment surpris. Le pire était à craindre. [...] Ma première pensée va aux policiers qui ont été blessés lors des affrontements. Je crois qu'ils ont été la cible de jets de boulons et de pierres, de billes d'acier aussi. Ils ont fait face à des professionnels de la guérilla urbaine que tous les services de police d'Europe connaissent bien. Par facilité de langage on parle de Black Bloc.

    Ensuite, je m'interroge un peu. Je sais que les forces de l'ordre ont reçu l'ordre de sécuriser les lieux sensibles de Nantes: préfecture, mairie, etc. Rien d'anormal jusque là. Le bouclage des points stratégiques de la ville à été une réussite puisque les manifestants n'ont pas réussi à les atteindre. Le seul chiffre qui suscite de ma part une certaine incompréhension est la quasi inexistence d'interpellations: cela reste à être confirmé, mais les sources parlent de 14 interpellations. Le moins que l'on puisse dire est que le chiffre est surprenant. Le ministre de l'Intérieur parlait récemment d'un millier de militants d'ultra gauche très violents qui s'opposaient aux forces de l'ordre. Pourquoi n'y a t-il pas eu davantage d'interpellations ? Si il y a une critique à faire, c'est celle là. Les policiers et les gendarmes ont ils reçu des consignes particulières ? Ont ils reçu l'ordre de ne pas aller au contact, afin de ne pas envenimer les choses ? Pourtant les responsables publics devaient s'attendre à la présence dans le cortège des manifestants de ces casseurs professionnels. [...]

    La réaction du gouvernement est moins virulente qu'après certains débordements lors des manifestations contre le mariage homosexuel alors même que les dégâts sont nettement plus importants. Comment expliquez-vous ce deux poids deux mesures? Peut-on parler d'ordre républicain à plusieurs vitesses?

    Il est évident qu'à la différence des manifestations contre le mariage homosexuel, les forces de l'ordre n'ont pas reçu de consignes particulières pour faire du zèle, interpeller les opposants afin de les déferrer à la justice. À Nantes, on s'est contenté de gérer le maintien de l'ordre public, sans chercher à judiciariser les événements. C'est vraiment regrettable. Cela étant, il est plus simple de mettre la main sur des jeunes bourgeois de province qui manifestent paisiblement que sur des militants anarchistes expérimentés, rompus aux techniques de la guérilla urbaine. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Manifs à Nantes : Cécile Duflot ou le coup de pied de l’ânesse…

    Si les Verts n’existaient pas, il ne faudrait surtout pas les inventer. Quoique…

    Si les Verts n’existaient pas, il ne faudrait surtout pas les inventer. Quoique… Étant donné l’actuelle conjoncture, les occasions de se taper la panse de rire ne sont pas si fréquentes. Ainsi, les manifestations de ce samedi dernier, à Nantes, contre la construction éventuelle et sans cesse repoussée de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Comme souvent, le début du happening est toujours « bon enfant », comme généralement dit dans les médias. Soit un rassemblement de végétaliennes et de punks à chien, de stagiaires de l’Éducation nationale et de fanas du calendrier maya, de Bonnets rouges égarés et de joueurs de djembé. Et derrière, comme souvent et toujours, ceux qui veulent en découdre. Pourquoi pas, après tout. Prendre le pouvoir par tous les moyens, même légaux, le truc remonte à l’Action française du siècle dernier.

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  • L’extrême-gauche commet de graves violences à Nantes

    PHOfdf40e8e-9bea-11e3-bf1a-c4dc02a4f9b5-805x453.jpgLa photo ci-contre a-t-elle été prise à Kiev ?
    Non, à Nantes, où une manifestation a rassemblé quelques dizaines de milliers de personnes contre le projet de grand aéroport à Notre-Dame des Landes.

    « En milieu d’après-midi samedi, les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles (bouteilles, canettes, billes d’acier, fusées de détresse) et ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Au moins deux engins de chantier ont été incendiés. Des objets ont été lancés sur les caténaires SNCF afin de bloquer la circulation des trains. La vitre d’une agence Vinci, concessionnaire du projet d’aéroport, a été brisée. L’intérieur de l’agence était saccagé, et la devanture couverte de peinture. Des manifestants s’en sont également pris à la mairie, un poste de police et plusieurs magasins du centre-ville. Samedi soir, Nantes affichait un bien triste visage de dévastation. »

    Nonobstant le motif de la manifestation, vraisemblablement légitime, on relèvera que, là encore, il y eut très peu d’arrestations au regard de la gravité des faits : une dizaine d’interpellés.
    Il convient donc de souligner, comme d’habitude, la différence de traitement entre les manifestations de « droite » (300 interpellés lors du Jour de Colère, sans dégradations), et celles de l’extrême-gauche : cela révèle la collusion profonde – en dépit de quelques divergences – entre le Régime et l’extrême-gauche qui ose se présenter comme rebelle.

    http://www.contre-info.com/

  • Kiev : les prêtres en première ligne sur la place Maidan

    Des photos à découvrir ici.

    UKRAINE-UNREST-EU-RUSSIA-POLITICS

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    Michel Janva 

  • 10 morts = manifestation dans le calme selon Le Monde

    VLe Venezuela n'est pas l'Ukraine. Alors que une immense manifestation de contestation a lieu au Venezuela, Le Monde titre "Venezuela : les deux camps mobilisent en masse mais dans le calme". Et en lisant l'article, on apprend que ce calme s'est manifesté par :

    "Selon des chiffres officiels, le bilan de ces manifestations qui ont parfois dégénéré en affrontements entre groupes radicaux et forces de l'ordre, s'établit à 10 morts, presque 140 blessés (civils et forces de l'ordre) et une centaine d'arrestations."

    Le président Nicolas Maduro affronte la plus importante vague de contestation depuis son élection de justesse en avril, dans la foulée du décès de son mentor, Hugo Chavez. Mais cela n'émeut pas Le Monde comme ce qui se passe en Ukraine. Même si les médias y sont contrôlés :

    "les autorités ont d'ailleurs retiré leurs accréditations aux journalistes de la télévision américaine d'information en continu CNN, accusée de chercher à montrer que le Venezuela se trouve en état de « guerre civile », selon la correspondante de la chaîne, Osmary Hernandez. La semaine dernière, le gouvernement avait déjà interdit la chaîne colombienne NTN24 pour avoir alimenté « l'angoisse » de la population en couvrant les violences ayant suivi une manifestation."

    Pour ne pas se faire retirer son accréditation, le journaliste du Monde a donc tout intérêt à montrer que le Venezuela est calme, très calme.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La tyrannie économique tue un très grand nombre de personnes âgées

    Extrait du message du pape à l'Académie pontificale pour la Vie, à l'occasion du vingtième anniversaire de son institution :

    "[...] La tâche particulière de l’Académie, exprimée dans le Motu proprio « Vitae mysterium » est d’ « étudier, d’informer et de former sur les problèmes principaux de biomédecine et de droit, relatifs à la promotion et à la défense de la vie, surtout dans leur rapport direct avec la morale chrétienne et les directives du Magistère de l’Église » (n.4). Ainsi, vous vous proposez de montrer aux hommes de bonne volonté que la science et la technique, mises au service de la personne humaine et de ses droits fondamentaux, contribuent au bien intégral de la personne.

    Les travaux que vous menez ces jours-ci ont pour thème : « Vieillissement et handicap ». C’est un thème d’une grande actualité, très important pour l’Église. En effet, on observe, dans nos sociétés, la domination tyrannique d’une logique économique qui exclut et parfois tue, faisant aujourd’hui un très grand nombre de victimes, à commencer par nos personnes âgées. « Nous avons mis en route la culture du “déchet” qui est même promue. Il ne s’agit plus simplement du phénomène de l’exploitation et de l’oppression, mais de quelque chose de nouveau : avec l’exclusion reste touchée, dans sa racine même, l’appartenance à la société dans laquelle on vit, du moment qu’en elle on ne se situe plus dans les bas-fonds, dans la périphérie, ou sans pouvoir, mais on est dehors. Les exclus ne sont pas des ‘exploités’, mais des déchets, ‘des restes’» (Exhort. apost. Evangelii gaudium, 53). La situation socio-démographique du vieillissement nous révèle clairement cette exclusion de la personne âgée, surtout si elle est malade, handicapée ou vulnérable, quelle qu’en soit la raison. On oublie trop souvent en effet que les relations entre les hommes sont toujours des relations de dépendance mutuelle, dépendance qui se manifeste à des degrés divers au long de la vie d’une personne et qui émerge principalement dans les situations de vieillesse, de maladie, de handicap et de souffrance en général. Et ceci exige que, dans les rapports interpersonnels comme communautaires, on offre l’aide nécessaire pour chercher à répondre au besoin que présente la personne à ce moment-là.

    Mais à la base des discriminations et des exclusions, il y a une question anthropologique : que vaut l’homme et sur quoi se base cette valeur ? La santé est certainement une valeur importante, mais elle ne détermine pas la valeur de la personne. La santé, en outre, n’est pas en soi une garantie de bonheur ; en effet celui-ci peut se vérifier même en présence d’une santé précaire. La plénitude à laquelle tend toute vie humaine n’est pas en contradiction avec une situation de maladie et de souffrance. Par conséquent, le manque de santé et le handicap ne sont jamais une bonne raison pour exclure ou, pire encore, éliminer une personne ; la privation la plus grave que subissent les personnes âgées n’est pas l’affaiblissement de l’organisme et le handicap qui peut en résulter, mais l’abandon, l’exclusion et la privation d’amour.

    La famille, elle, est maîtresse en accueil et en solidarité : c’est au sein de la famille que l’éducation rejoint en substance les relations de solidarité ; dans la famille, on peut apprendre que la perte de la santé n’est pas une raison pour discriminer la vie humaine ; la famille enseigne à ne pas tomber dans l’individualisme et à équilibrer le « je » avec le « nous ». C’est là que « prendre soin de l’autre » devient un fondement de l’existence humaine et une attitude morale à promouvoir, à travers les valeurs de l’engagement de la solidarité. Le témoignage de la famille devient crucial face à toute  la société lorsqu’il réaffirme l’importance de la personne âgée comme sujet d’une communauté, avec sa mission à accomplir, et qui seulement en apparence reçoit sans rien offrir. [...]

    Une société est vraiment accueillante à l’égard de la vie quand elle reconnaît que celle-ci est précieuse aussi dans la vieillesse, dans le handicap, dans la maladie grave et même lorsqu’elle s’éteint ; quand elle enseigne que la vocation à se réaliser humainement n’exclut pas la souffrance mais, au contraire,  enseigne à voir dans la personne malade et souffrante un don pour toute la communauté, une présence qui est une invitation à la solidarité et à la responsabilité. Voilà l’Évangile de la vie que vous êtes appelés à diffuser à travers votre compétence scientifique et professionnelle et soutenus par la grâce. [...]"

    Michel Janva

  • EELV se réjouit des violences à Nantes

    Un montage trouvé sur twitter :

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    Une agence de voyages :

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    Les rues de Kiev Nantes :

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