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insécurité - Page 967

  • Les agresseurs des invertis « Wilfried et Olivier » sont finalement des racailles étrangères

    Une énième manipulation du lobby LGBT et des médias.

    L’attentif lecteur se rappellera certainement que dans la nuit du 8 avril dernier, un fait divers très médiatisé se nouait dans le XIXe arrondissement de la capitale : Wilfried et son compère Olivier, jeunes hommes aux relations contre-nature, qui se tenaient par le bras dans une ruelle à la sortie d’une soirée, se faisaient agresser sauvagement aux cris de « Ah ! les pédés ».

    Wilfried, à peine remis de ses émotions et sorti de l’hôpital, diffusait sur tous les réseaux sociaux la photo de sa face tuméfiée, aussitôt qualifiée par tous les médias de « nouveau visage de l’homophobie ».

    La victime elle-même, quoiqu’elle n’ait aucun souvenir du déroulement de la scène, n’hésitait pas à affirmer que cette « agression (disait) quelque chose de notre société, sur ce qui se passe en France depuis pas mal de mois autour du mariage pour tous. »

    Le mot était lâché, le mal identifié, et la bonne presse se pressait de lier cette violence au terrible vandalisme qui frappait alors le quartier parisien du Marais, en l’espèce un collage sauvage du Printemps français sur l’espace des Blancs-Manteaux qui accueillait le « Printemps des assoces de l’inter-LGBT ». La France tremblait, le nazisme était de retour.

    Or, nous sommes en mesure d’affirmer aujourd’hui que la police judiciaire parisienne, après un long travail d’enquête, a identifié avec une grande certitude les agresseurs présumés. Et que de manière extrêmement étrange, ils ressembleraient plus à des fans de Sexion d’Assaut qu’à des groupies de Glorious. Les policiers n’attendent plus que l’aval du Préfet de Police de Paris pour procéder à l’arrestation.

    Parions que le pouvoir et ses alliés médiatiques crieront alors au pasdamalgamisme. Il ne faut pas diviser la France. Il ne faut pas stigmatiser.

    http://www.contre-info.com/

  • Qui est Edward Snowden ? – Discours de Glenn Greenwald, le journaliste qui a divulgué l’affaire

    Le courage, c’est contagieux.
    Polémia a reçu d’un correspondant – que nous remercions pour ce très gros travail – la traduction du très long discours, prononcé, à la Conférence annuelle du socialisme fin juin à Chicago, par Glenn Greenwald, chroniqueur américain au quotidien britannique The Guardian. G. Greenwald a diffusé au monde entier les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes systématiques et illégales par les services de renseignement américains.
    Devant la difficulté d’en publier la totalité en raison de sa longueur, nous nous limitons à reproduire ici, extraite de la traduction de notre correspondant, la partie consacrée à la personnalité de Edward Snowden. Néanmoins, nous encourageons nos lecteurs à en prendre connaissance en versions française et/ou originale à partir des liens qu’ils trouveront en fin d’article.
    Polémia
    A la Conférence annuelle du socialisme de Chicago hier soir, Glenn Greenwald a prononcé un discours dans lequel il a relaté comment il était entré en rapport avec Edward Snowden. Il a parlé de sa surprise de le voir aussi jeune et comment la détermination et la conviction profonde du jeune homme lui avaient inspiré le courage de publier les documents qui allaient lui être transmis au cours des trois ou quatre mois suivants.
    Greenwald décrit comment les révélations sur la NSA ont non seulement exposé les Etats-Unis en tant qu’Etat sous surveillance mais aborde aussi la corruption et le pourrissement moral de l’establishment du journalisme dans ce pays. Il a également transmis à l’auditoire le message qu’il ne fallait pas craindre le « climat de peur » que le gouvernement américain souhaite imposer à ceux qui osent défier son pouvoir. Ce qui suit est la transcription de son discours après une introduction et un préliminaire au cours duquel il rendit hommage à Jeremy Scahill qui venait de le présenter à l’auditoire. Puis, après quelques réflexions, il décida de s’asseoir pour tenir le discours qui suit.
    […]
    La première fois que j’ai été contacté par Edward Snowden remonte à plusieurs mois. Il m’a contacté par courriel. Il ne disait pas son nom. Je n’avais aucune idée de qui m’appelait. Il ne disait pas grand-chose. Il disait simplement qu’il avait des documents qui selon lui pouvaient m‘intéresser, ce qui devait devenir par la suite le plus grand euphémisme de la décennie. Mais il ne me disait pas grand-chose le concernant et plusieurs mois ont passé parce que nous parlions de la création d’un système de cryptage et d’autres choses et ce n’est vraiment que lorsqu’il est arrivé à Hong Kong, avec les documents, que nous avons vraiment commencé à avoir des discussions substantielles sur sa personne, ce qu’il faisait et le genre de documents en sa possession. Et j’ai passé de nombreuses heures à discuter en ligne avec lui quand il était à Hong Kong mais j’ignorais son nom. Je ne connaissais rien de son parcours, de son âge, ni même de son lieu de travail. Il essayait de me faire venir à Hong Kong pour parler avec lui mais avant que j’aille à Hong Kong, faire la moitié du tour du monde en avion, je voulais des garanties et savoir si ça en valait vraiment la peine, s’il y avait du solide derrière ce qu’il disait.
    Donc il m’a envoyé de quoi me mettre en appétit, comme on fait avec un chien à qui on présente un biscuit sous le nez pour le faire aller là où on veut qu’il aille. C’est ce qu’il a fait pour me persuader de venir à Hong Kong. Ces documents, même s’ils n’étaient qu’un petit échantillon, étaient les choses les plus extraordinaires que j’avais jamais vues.
    Je me souviens qu’après avoir lu les deux premières pages, j’étais littéralement pris de vertige, étourdi par une sorte d’extase et d’exaltation devant ce qu’il détenait. Et comme la plupart d’entre nous lorsque nous communiquons exclusivement en ligne avec quelqu’un, j’ai commencé à me forger une idée sur sa personnalité. J’étais quasiment certain qu’il était plutôt âgé, avoisinant la soixantaine et que c’était un bureaucrate, cadre au sein d’une de ces agences d’Etat de la sécurité nationale, plutôt grisonnant et en fin de carrière. La raison qui faisait que je pensais cela, c’est qu’à l’évidence il était haut placé pour avoir pareil accès à des documents top secret.
    Il avait aussi une notion incroyablement sophistiquée et mûrement réfléchie de la nature de l’appareil de sécurité nationale ainsi que de sa propre relation avec cet appareil, si bien que je me suis dit que cela signifiait qu’il avait dû réfléchir à tout cela et interagir avec ces éléments depuis des dizaines d’années.
    Mais la vraie raison pour laquelle je pensais qu’il avait cet âge, dans la soixantaine, près de la retraite, peut-être même approchant la fin de sa vie, c’est qu’il soulignait, et ce dès nos premiers contacts, le fait qu’il savait pertinemment que ce qu’il faisait allait pour l’essentiel bouleverser sa vie et probablement la détruire. Il prévoyait que les chances de finir probablement en prison pour le reste de sa vie, si ce n’est pire, étaient très élevées, probablement inévitables ou, du moins, qu’il devrait fuir l’Etat le plus puissant du monde pour le reste de sa vie. Je ne me suis pas consciemment fait cette réflexion, mais je pense que j’ai tacitement supposé que quiconque était prêt à faire un pareil sacrifice de sa vie était probablement quelqu’un qui avait dû beaucoup souffrir et qui de toute façon était proche de la fin pour avoir accumulé autant de bravoure.
    Quand je suis arrivé à Hong Kong et que je l’ai rencontré pour la première fois, je me suis trouvé plus désorienté et plus rempli de confusion que je ne l’avais jamais été de ma vie. Non seulement il n’avait pas soixante-cinq ans, il en avait vingt-neuf, mais il faisait beaucoup plus jeune. Et donc, lorsque nous sommes allés dans sa chambre d’hôtel pour commencer à lui poser des questions (Laura Poitras, la caméraman, et moi-même), ce que je voulais comprendre par dessus tout était ce qui l’avait poussé à faire ce choix extraordinaire, d’une part parce que je ne voulais pas faire partie d’un événement qui allait détruire la vie de quelqu’un si cette personne n’était pas complètement lucide et rationnelle vis-à-vis de la décision qu’elle était en train de prendre, mais aussi parce que je voulais vraiment comprendre, juste par curiosité personnelle, ce qui poussait quelqu’un qui a toute la vie devant lui, qui vit avec une petite amie depuis longtemps dans un cadre des plus désirables à Hawaï, dans un emploi stable relativement bien payé, à tout jeter ainsi pour devenir instantanément un fugitif et un individu qui allait probablement passer le reste de sa vie dans une cage.
    Plus je lui parlais, plus je comprenais et plus j’étais dépassé et plus cela devenait une expérience formatrice pour moi et pour le reste de ma vie parce que ce qu’il me disait encore et toujours, de plusieurs façons, et toujours avec une attitude si pure et si passionnée que je n’ai jamais douté pour un moment de son authenticité, est qu’il y avait dans la vie des choses plus importantes que le confort matériel, que la stabilité d’un emploi, ou bien que le simple fait d’essayer de prolonger sa vie le plus longtemps possible. Ce qu’il n’avait de cesse de me dire, c’est qu’il ne jugeait pas sa vie en fonction de ce qu’il pensait de lui mais en fonction des actes qu’il accomplissait en conformité avec ses convictions.
    Lorsque je lui ai demandé comment il en était arrivé au point de vouloir prendre le risque auquel il savait qu’il s’exposait, il m’a répondu qu’il avait longtemps cherché un chef de file, quelqu’un qui arriverait et réglerait ces problèmes. Et puis un jour, il s’est aperçu que ça ne servait à rien d’attendre, qu’être un chef de file, c’est s’engager soi-même d’abord et donner l’exemple aux autres. Ce qu’il disait, au final, c’est qu’il ne voulait pas vivre dans un monde où l’on permettait au gouvernement américain de se lancer dans ces invasions extraordinaires, de construire un système ayant pour objectif la destruction de toute vie privée individuelle, qu’il ne voulait pas vivre dans un tel monde, et qu’il ne pouvait pas, en bonne conscience, rester à ne rien faire et permettre que cela se passe ainsi, sachant qu’il avait le pouvoir d’aider à y mettre un terme.
    Ce qui m’a le plus frappé à ce sujet, je suis resté onze jours consécutifs avec lui, alors qu’il était toujours un inconnu parce que nous n’avions pas encore divulgué son identité, et je le regardais suivre les débats sur CNN, NBC ou MSNBC ou les autres chaînes du monde entier pour voir ce qu’il avait essayé de provoquer par les actions qu’il avait entreprises. Et je l’ai vu aussi après qu’on eut révélé qu’il était l’homme le plus recherché du monde, que les officiels de Washington le traitaient de traître, voulaient sa tête. Ce qui était ahurissant et continue à l’être encore maintenant pour moi, c’est qu’il n’y avait en lui pas un soupçon de remords, de regrets, ou de peur. C’était un individu complètement en paix avec le choix qu’il avait fait parce que ce choix qu’il avait fait était si incroyablement puissant. J’étais moi-même incroyablement ébloui d’être à côté de quelqu’un qui avait atteint un tel degré de tranquillité parce qu’il était tellement convaincu d’avoir fait ce qui était juste, et son courage, sa passion m’ont imprégné au point que j’ai juré que, quoi que je fasse dans ma vie de cette histoire et au-delà, j’allais consacrer ma vie à faire justice à cet incroyable acte de sacrifice personnel qu’Edward Snowden a accompli. Et cette énergie, je le constatais alors, impregna tout le monde au Guardian, qui est une organisation médiatique très importante, et je suis la dernière personne à faire l’éloge d’une organisation médiatique, même une où je travaille, surtout une où je travaille. Pourtant j’ai vu depuis quatre semaines les rédacteurs du Guardian, les rédacteurs en chef qui ont dirigé le Guardian et se sont, depuis des années, engagés dans un journalisme intrépide et courageux, ignorer jour après jour le climat de terreur et les menaces du gouvernement américain et affirmer : nous allons continuer à publier toute information que nous pensons devoir publier pour le bien commun.
    Si vous parlez à Edward Snowden et lui demandez, comme je l’ai fait, ce qui l’a inspiré, il parle d’autres individus qui se sont lancés dans des comportements courageux similaires, comme Bradley Manning ou ce vendeur ambulant tunisien qui s’est immolé et a déclenché une des plus grandes révolutions démocratiques de ces quatre ou cinq derniers siècles. Ce dont j’ai vraiment commencé à prendre conscience avec cette affaire, c’est deux choses. Un : que le courage c’est contagieux. Si vous faites un acte courageux en tant qu’individu, vous changerez littéralement le monde, parce que vous allez affecter toutes sortes de gens de votre entourage immédiat qui ensuite affecteront d’autres puis ceux-là encore d’autres. On ne devrait jamais douter de sa capacité à changer le monde. La deuxième chose que j’ai comprise, c’est que peu importe ce que vous êtes en tant qu’individu ou ce que représentent en terme de pouvoir les institutions que vous défiez. M. Snowden n’a jamais eu son bac. Ses parents travaillent pour le gouvernement fédéral. Il a grandi dans un milieu modeste de la classe moyenne au sein d’une communauté militaire en Virginie. Il a fini par rejoindre l’armée américaine parce qu’il pensait au début que la Guerre d’Irak était noble. Il a fait de même avec le NSA et la CIA parce qu’ils pensait que ces institutions étaient nobles. C’est quelqu’un qui a zéro privilège, zéro pouvoir, zéro position, zéro prestige, et pourtant, à lui tout seul, il a littéralement changé le monde et par conséquent…
    Une des choses que j’ai réalisées assez tôt est que non seulement lui mais aussi toutes les personnes qui auront été impliquées dans la publication de ces articles allaient être attaqués et diabolisés de la manière que Jeremy a décrite. On assiste à toutes sortes d’attaques contre lui qui sont complètement absurdes et contraires à la réalité. On entend tout d’un coup des psychologues de salon qui viennent déclarer qu’il est narcissique. Je ne suis même pas sûr qu’ils savent ce que cela veut dire, mais c’est devenu le scénario qu’ils récitent tous. C’est quelqu’un qui aurait pu vendre ces documents des millions de dollars à des services de renseignement et passer le reste de sa vie enrichi en secret au-delà de ses rêves les plus fous et il n’en a rien fait. Au contraire, il s’est porté volontaire et a fait de lui une cible pour le bien de nous tous. Ou alors ils essaient de remettre en question ses motivations et disent que c’est seulement quelqu’un qui recherche la célébrité, ou une “pute médiatique” qui est leur phrase préférée en ce moment. J’ai passé ces trois dernières semaines à me faire harceler au téléphone par les plus ridicules stars des médias des Etats-Unis qui veulent à tout prix obtenir un entretien avec Edward Snowden et le mettre tous les jours dans leur émission. Il aurait pu être l’une des personnes les plus célèbres du monde. Il est bien plus du genre reclus que “pute médiatique”. Il a refusé toutes ces interviews parce que sa véritable motivation pour faire ce qu’il a fait est exactement ce qu’il a dit, c’est-à-dire non pas de se rendre célèbre, mais de rendre compte aux gens des Etats-Unis et du monde de ce qui est en train de leur être fait en secret par le gouvernement américain.
    La raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont régulièrement diabolisés, la raison pour laquelle il est si important de les traiter de malades psychiques, comme ils l’ont fait avec Bradley Manning, comme ils essaient de faire avec tous les dénonciateurs, comme ils l’ont fait avec Daniel Ellsberg, c’est parce qu’ils savent précisément ce que j’ai dit, à savoir que le courage est contagieux. Et qu’il va donner l’exemple à d’autres gens qui, comme lui, vont se démarquer et dénonceront les tromperies, les illégalités et la corruption qu’ils font dans l’ombre. Il leur faut faire un exemple négatif pour que cela ne se reproduise pas et c’est la raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont tellement diabolisés et attaqués et c’est pourquoi c’est à chacun de nous qu’il revient de le défendre et de voir en lui le noble exemple qu’il représente afin qu’il obtienne la reconnaissance qu’il mérite. Tel a été l’effet révélateur que tout cela a eu sur moi personnellement, et je suis sûr que je n’ai peut-être pas encore réfléchi à toutes les implications et je continuerai à le faire dans les mois qui viennent. Mais j’ai une certitude : c’est que cette expérience sera une expérience formatrice pour moi et pour des millions de gens dans le monde entier et par bien des manières.
    […]
    Glenn Greenwald
    Journaliste
    28/06/2013
    Traduction : Pierre Mille http://www.polemia.comDiscours intégral en français à lire, dont certains commentaires au sujet des révélations faites par Edward Snowden, sur :
    http://avicennesy.files.wordpress.com/2013/07/a-la-confc3a9rence-annuelle-du-sociali.pdf
    Discours integral en version originale sur :
    Article paru le 28 juin 2013, http://niqnaq.wordpress.com/2013/06/30/i-shall-be-interested-to-see-whether-the-right-wing-conspiromaniacs-are-still-claiming-all-this-is-a-limited-hang-out-by-the-cia/

    (http://www.youtube.com/user/WeAreManyMedia)

  • Henry Kissinger souhaite le démantèlement de la Syrie et des nations dissidentes

    Dans une très récente présentation à la Ford School, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger a commenté la situation syrienne actuelle, en exprimant sa préférence pour un pays brisé et balkanisé émergeant de l’unité actuelle contrôlée par Assad [1] :

    « Il y a trois résultats possibles : une victoire d’Assad, une victoire sunnite ou un résultat dans lequel les différentes nationalités acceptent de cohabiter ensemble, mais dans des régions plus ou moins autonomes, de sorte qu’elles ne puissent pas s’opprimer les unes les autres. C’est l’issue que je préférerais voir. Mais ce n’est pas une opinion populaire. »

    Après avoir été présenté comme « l’honorable Dr Kissinger », l’ancien homme d’influence âgé de 90 ans a commencé par une leçon d’histoire intéressante. Kissinger a expliqué en détail comment l’État actuel de la Syrie avait été conçu par les puissances européennes, comme ce fut aussi le cas avec l’Irak :

    « Tout d’abord, la Syrie n’est pas un État historique. Elle a été créée sous sa forme actuelle en 1920, et elle a reçu cette forme afin de faciliter le contrôle du pays par la France, après le mandat de l’ONU. L’Irak, pays voisin, a également reçu une forme étrange, dans le but de faciliter le contrôle par l’Angleterre. Et la forme des deux pays a été conçue afin de rendre difficile aux deux pays la domination de la région. »

    En raison de ses origines anhistoriques, Kissinger a expliqué que la Syrie actuelle a été conçue comme une unité nationale plus ou moins artificielle composée de différentes tribus et groupes ethniques. Puisque la récente « révolution » devient de plus en plus chaotique, Kissinger fait des remarques sur la nature de la situation actuelle :

    « Dans la presse américaine, la situation est décrite comme un conflit entre la démocratie et la dictature – et le dictateur est en train de tuer son propre peuple, et nous devons le punir. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Ce conflit a peut-être été lancé par quelques démocrates. Mais dans l’ensemble c’est un conflit ethnique et sectaire. [...] C’est maintenant une guerre civile entre les groupes sectaires [...]. Et je dois dire que nous l’avons mal compris dès le début. Si vous lisez nos médias, ils disent que nous devons nous débarrasser d’Assad. Et si nous nous débarrassons d’Assad, alors nous pouvons former un gouvernement de coalition. C’est inconcevable. Je suis tout à fait pour qu’on se débarrasse d’Assad, mais le conflit entre les Russes et nous sur cette question, c’est que les Russes pensent : vous ne commencez pas seulement par vous débarrasser d’Assad, ce n’est pas le problème, mais vous désintégrez aussi l’administration d’État pour vous retrouver comme en Irak – sans rien pour maintenir l’ensemble. Et puis vous aurez une guerre civile qui s’aggravera. C’est ainsi que ce désordre a pris sa forme actuelle. »

    Kissinger a auparavant fait des remarques concernant les avantages de briser les nations dissidentes en petits fragments, après quoi le chaos émergeant peut faciliter leur introduction dans un ordre mondial. C’est en substance la règle du diviser pour mieux régner. Ces observations récentes de Kissinger sont en phase avec les déclarations antérieures dans lesquelles il promulgue l’idée que les bouleversements sociaux et les troubles civils de masses doivent être utilisés comme des moyens pour fusionner les nations (y compris, par ailleurs, les États-Unis) dans un « système international ».

    « Les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national », a déclaré Kissinger au Harvard Crimson en 2012. Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les problèmes les plus importants auxquels la société américaine devait faire face aujourd’hui, il a alors répondu :

    « Au niveau international, le problème est qu’il y a des bouleversements en cours dans chaque partie du monde, mais ces bouleversements ne suivent pas les mêmes causes fondamentales, donc les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national. »

    Le concept consistant à s’emparer des crises et des bouleversements, dont les causes peuvent différer de nation à nation, afin de parvenir à un ordre international, suit soigneusement la règle d’or de l’élite, à savoir qu’un ordre mondial provoqué par le chaos est préférable. En outre, Kissinger nous donne un aperçu de l’intention sous-jacente, que lui et ses compagnons du Bilderberg ont à l’esprit, en indiquant en quelques mots que les troubles civils – qu’ils soient motivés économiquement, politiquement ou socialement – doivent être saisis afin de fusionner les pays en un « système international » désiré.

    Dans un article de Prisonplanet.com de décembre 2008, Steve Watson écrivait que Kissinger, dans une interview pour Charlie Rose, le chouchou des Bilderberg, « a cité le chaos provoqué à travers le monde par la crise financière et la propagation du terrorisme comme une occasion de renforcer un nouvel ordre mondial ».

    Kissinger avait dit à Rose, il y a quelques années :

    « Je pense que lorsque la nouvelle administration évalue la position dans laquelle elle se trouve, elle voit une énorme crise et des problèmes terribles, mais je considère qu’elle peut y voir une lueur d’espoir d’où pourrait sortir un système international [2]. »

    Cette conversation à propos des crises et des bouleversements comme étant de simples moyens spécifiques à chaque pays vers un objectif mondial centralisé pourrait indiquer un plan transnational sous-jacent. Un concept sinistre qui suit le cours de la dialectique hégélienne classique, à savoir que le problème (qu’il soit réel ou feint) provoque la réaction qui en retour permet à l’élite de fournir une solution sur un plateau d’argent. Les paroles de Kissinger me rappellent de façon inquiétante celles écrites par Alexander Wendt de l’université de Chicago, qui en 2003, dans son traité intitulé Pourquoi un État mondial est inévitable : la téléologie et la logique de l’anarchie, a déclaré :

    « Les luttes nationalistes pour la reconnaissance ne sont nullement terminées, et plusieurs nouveaux États – “plus d’anarchie” – peuvent encore être créés. Mais alors que davantage de fragmentations sont d’une certaine façon un recul, elles sont également des conditions préalables pour aller de l’avant, car c’est seulement lorsque les différences sont reconnues que les identités peuvent être plus stables. (...) Loin de mettre fin au nationalisme, un État mondial ne sera possible que s’il embrasse celui-ci. »

    Ces paroles peuvent faire la lumière sur celles prononcées par Kissinger et ses collègues supranationalistes, qui révèlent en substance qu’ils sont très conscients du fait que la simple proposition d’un État mondial ne se fera pas – et que cela peut même échouer si celui-ci est proposé trop directement – et que le même objectif peut être mieux réalisé par la fragmentation et la balkanisation des États-nations, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, pour ensuite fusionner ces fragments dans une construction globale, généralement décrite comme le Nouvel Ordre mondial.

    Source : infowars.com

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Chiffres de la délinquance : un mensonge d’Etat

    Chiffres de la délinquance : un mensonge d’Etat

    PARIS (NOVOpress) – L’insécurité relèverait-elle d’un phantasme chez les Français puisque les chiffres sont formels : on compte 670.000 délits de moins depuis 2002 et le taux d’élucidation des infractions est en hausse de douze points ? Problème : ces chiffres sont faux !

    Dans son ouvrage « Un mensonge d’Etat, l’imposture sécuritaire » (photo), Jean-François Impini consacre notamment son enquête aux outils de manipulation de la statistique. Le lecteur découvre « l’affligeant spectacle d’un appareil statistique transformé en telle machine à dénaturer la réalité, ici sous-estimant l’activité criminelle et là surestimant l’efficacité policière, que l’on peut pratiquement parler à son sujet de mensonge d’Etat », souligne l’auteur.

    Qui paie cash ce trucage des statistiques par le ministère de l’Intérieur ? Les Français, à qui on transmet des données ne correspondant pas à la réalité qu’elles étaient censées décrire ; les victimes directes de la délinquance, bien sûr, souvent dissuadées de se faire connaître. La police et la justice, « déconsidérées par l’inévitable décalage entre le triomphalisme officiel et la perception citoyenne quotidienne ». Le tout prend la forme d’une « faillite démocratique n’ayant d’égale que celle des élites à qui il appartenait de la dénoncer ».

    Et il n’y a pas d’espoir de renouveau avec le laxisme de l’Etat socialiste…

    http://fr.novopress.info

  • Une vision alternative de ce qui se joue en Syrie

  • « La répression pour tous ? » de François Billot de Lochner, avec une préface de Ludovine de La Rochère

    « La répression pour tous ? » de François Billot de Lochner, avec une préface de Ludovine de La Rochère

    Sous ce titre, François Billot de Lochner vient de publier, aux éditions  Lethielleux une analyse précise, doublée de nombreux témoignages, de la répression qui s’est abattue sur les adversaires de la loi Taubira, avec son cortège de violences et de gazages, d’arrestations arbitraires, de gardes à vue sans justification et, pour finir, la détention à Fleury-Mérogis d’un simple manifestant de 23 ans, Nicolas, coupable d’avoir refusé une arrestation arbitraire.

    Une bataille judiciaire est désormais engagée grâce notamment au Cercle des avocats contre la répression policière et idéologique (CARP). Les victimes sont soutenues financièrement par l’association Solidarité pour tous :
    http://solidaritepourtous.blogspot.fr/

    L’affaire a pris désormais un tour international avec la saisine du Comité de l’ONU sur les droits de l’homme et la condamnation de la France par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a jugé l’usage de la force par la police de Manuel Valls excessive. Nos lecteurs trouveront ci-après, en PDF, une étude très précise réalisée par un collectif d’avocats pour le Centre européen pour le droit et la justice.
    Il importe de résister à la dictature politiquement correcte qui se met en place sous un gouvernement de secte.

    François  Billot de Lochner, « La répression pour tous ? », préface de Ludovine de La Rochère, Edition Lethielleux, 18 juin 2013
    Centre européen pour le droit et la justice : Pdf , Témoignages de victimes de répressions policières

    http://www.polemia.com

    Image : Manif Pour Tous: répression policière et acharnement judiciaire …

  • Vêtements arrachés, coups, viols : pas facile pour une femme de manifester en terre d’islam

     

    Vêtements arrachés, coups, viols : pas facile pour une femme de manifester en terre d’islam

    LE CAIRE (NOVOpress) – L’organisation internationale Human Rights Watch (HRW) vient de révéler qu’en quelques jours, une centaine de femmes ont été agressées sexuellement sur la place Tahrir et ses environs au Caire en marge des manifestations contre le président égyptien Mohamed Morsi, renversé hier par un coup d’Etat. Selon HRW, 91 cas d’agressions, certaines tournant au viol, ont été commises depuis le 28 juin.

     

    Le scénario le plus souvent décrit par les victimes est celui d’un groupe de jeunes Egyptiens « qui repère une femme, l’encercle, la sépare de ses amis », avant de l’agresser, de lui arracher ses vêtements ou de la violer. Dans certains cas, la victime est traînée au sol pour continuer d’être agressée dans un autre endroit. D’autres femmes ont été « battues avec des chaînes métalliques, des bâtons, des chaises, et attaquées avec des couteaux » sur cette terre très fortement islamique.

    En 2011, cette fois, une journaliste américaine, Lara Logan, avait subi également « une agression sexuelle brutale ». En octobre 2012, c’était au tour de la correspondante en Egypte de la chaîne de télévision France 24 d’être agressée sexuellement. A la différence de ce pays musulman, en France, les manifestations massives contre le mariage et l’adoption homosexuels n’ont engendré aucune agression sexuelle.

    Crédit photo : Bora S. Kamel via Flickr (cc). http://fr.novopress.info/

  • Une chanson pour Nicolas et tous les prisonniers politiques

     Une chanson dédiée à Nicolas et aux prisonniers politiques.

    Cette chanson a été mise en ligne par les Hurluberlus sur la plateforme de partage YouTube. Intitulée « Prisonnier politique », elle mêle voix d’homme et de femme (cela devient subversif, par les temps qui courent, mais la parité est respectée...) pour raconter la répression policière qui s’est abattue sur notre beau pays la France qui passe de moins en moins pour une république bananière et de plus en plus pour une république populaire. La condamnation inique du jeune Nicolas est au cœur de la chanson.

    Nul doute que nombre de nos lecteurs, notamment les étudiants, se reconnaitront pleinement dans ces paroles. Un grand bravo au groupe !

    Lois Spalwer   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Egypte: un coup d'Etat militaire en cours (proche de Morsi)

    Les événements en cours en Egypte représentent un "coup d'Etat militaire", estime Essam Al-Haddad, conseiller du président Mohammed Morsi pour les affaires internationales.
     
    "Appelons les choses par leur nom. Ce qui se passe actuellement est un coup d'Etat militaire", a indiqué M. Al-Haddad sur son page Facebook.
     
    Selon lui, aucun coup d'Etat militaire ne peut se dérouler sans effusion de sang.
     
    Le Caire et d'autres villes égyptiennes ont été mardi le théâtre d'affrontements violents entre les partisans et les adversaires de Mohamed Morsi. Ces accrochages ont fait au moins 20 morts et plus de 200 blessés.

    http://fr.rian.ru

  • Le flicage des citoyens, plus grave que l'espionnage d'Etat

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Je suis assez mal à l’aise avec les discours de plus en plus nombreux, notamment en France, qui font d’Edward Snowden un héros des temps modernes. Ces discours mélangent tout, espionnage, terrorisme et libertés publiques et me donnent la désagréable impression de hordes de gardes rouges beuglant « feu sur le quartier général » ! Disons d’abord que, si un homme ayant eu accès à des données classifiées dans notre pays les avait révélées à l’étranger, je le considérerais comme un traître. Je peux fort bien concevoir que les États-Unis en fassent autant pour ce jeune homme qui a révélé le programme d’écoute Prism de la NSA. Mais l’affaire vient de connaître un rebondissement avec la publication d’informations sur les écoutes au sein d’ambassades, notamment l’ambassade de France à Washington. Aussitôt, le Quai d’Orsay a exigé des explications des Américains qui ont laconiquement déclaré qu’ils ne répondraient pas en public, mais par voie diplomatique. Je serais assez curieux de voir si nos grands défenseurs de la transparence vont publier ces explications. À mon humble avis, après avoir « surfé » sur la vague anti-américaine, nos gouvernants vont sagement faire le silence sur cette affaire. Ils ont, en effet, autant à perdre que les États-Unis dans un déballage public en matière d’écoute et d’espionnage. Je n’ai aucune lumière particulière sur ces questions, mais il me semble assez évident que poser des micros dans une ambassade, fût-elle celle d’un pays allié, doit constituer l’un des passe-temps favoris des services de renseignement. Je serais donc fort surpris que les États-Unis ne disposent pas de preuves que la France en a fait autant ailleurs. Et la publication de ces preuves nuirait sans doute un peu à l’image de vestales des droits de l’homme qu’affectent nos politiciens ! En outre, le pouvoir, en France, n’a jamais hésité à placer illégalement sur écoute les adversaires (ou les amis !) politiques. Bref, je doute fort que le pouvoir socialiste ait des leçons à donner à quiconque en matière de libertés publiques.

    [...] Ce qui me gêne surtout, dans ces révélations, c’est la confusion. L’espionnage d’État à État a toujours existé. On peut éventuellement trouver que ce n’est pas élégant, mais, enfin, comme c’est une question de survie nationale, on voit mal comment un État pourrait y renoncer. Ce qui est considérablement plus grave, c’est le flicage des citoyens. On me dira que surveiller internet est fondamental pour lutter contre le terrorisme. Certes. Mais je ne suis pas prêt à accepter d’être surveillé par Big brother pour être sûr que Mohamed Merah le soit aussi. D’abord, parce que cette surveillance n’empêche pas Merah d’assassiner (et qu’en un sens, cette surveillance lui a même permis d’assassiner, puisqu’il fallait, selon les canons médiatico-politico-policiers du moment, que l’assassin soit « d’extrême droite » et que la surveillance de faux suspects a laissé le champ libre au véritable assassin). Et, surtout, parce que n’étant, justement, pas terroriste, je ne vois aucune bonne raison d’être surveillé comme Merah ! Au nom sans doute de la non-discrimination (ici entre terroristes et honnêtes gens), il faudrait surveiller identiquement honnêtes gens et terroristes. Je conteste, quant à moi, absolument tout droit de l’État à surveiller ma vie privée et, conséquemment, à surveiller internet. Je ne suis pas franchement d’extrême gauche, mais je suis, là-dessus, absolument d’accord avec les pirates d’Anonymous. Seule la justice (à laquelle je persiste à ne faire aucune confiance, mais c’est une autre affaire !) est habilitée à me reconnaître suspect et à me mettre sur écoute. Pas un policier, même anti-terroriste ! Faute de quoi nous ne cesserons de retomber sur la vieille question de Juvénal : quis custodiet ipsos custodes, qui gardera les gardiens ? Ces gardiens ne peuvent manquer d’être tentés d’abuser de leur pouvoir. La seule bonne réponse à Big brother, c’est la liberté totale d’internet. Et la censure ne doit intervenir que sur décision de justice. Pas sur décision d’une « haute autorité » ou d’un chien de garde de l’oligarchie ! Là-dessus, au moins, Snowden a mille fois raison.

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/