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Antifas : une milice politique au service de Manuel Valls ? par Pierre Cassen
Paris est sans doute la ville au monde où l’on manifeste le plus. Nous nous souvenons, lors d’une demande à la préfecture de police de Paris, que l’officier présent nous avait affirmé qu’il y avait, chaque année, 7.000 demandes de manifestations, la plupart accordées.Nous avons même aussi droit, régulièrement, à des manifestations de clandestins. Dans la majorité des pays, on les expulse sans appel. En France, on les laisse, bien qu’en situation irrégulière, revendiquer des droits, des aides et, bien évidemment, des papiers pour tous. José Bové, en 2007, envisageait même de présenter des candidats clandestins aux législatives !Nous avons également vu, récemment, des manifestations de partisans de Morsi, ces sympathiques disciples d’Allah qui, en Égypte, brûlent les églises, égorgent les infidèles au cri de « Allah akbar » et justifient le viol des femmes non voilées. Manifestement, cela n’émeut pas les antifas. Autorisation du préfet Boucault.Le 22 juin dernier, ce même préfet, nommé par Valls, a interdit une manifestation de Résistance républicaine, pour « risque de troubles à l’ordre public ». Sans plus. Pourtant, six mois auparavant, la même association avait manifesté sans le moindre incident, contre le fascisme islamique, avec 3.000 participants.Le 29 juin, des antifas avaient manifesté et, eux, vandalisé quelques vitrines, suite à la mort de Clément Méric dans une bagarre dont ils étaient les instigateurs. Autorisation du préfet Boucault.Rappelons que, pour ces sympathiques gauchistes, est fasciste quiconque aime la France et s’oppose à son islamisation, ainsi qu’à une immigration sans intégration en période de chômage de masse.Ce samedi 14 septembre, le Collectif de défense des libertés publiques s’est vu interdire une manifestation parce que les antifas avaient annoncé une contre-manifestation. On aurait pensé que, dans un régime démocratique, la police aurait protégé cette manifestation, annoncée en premier, et demandé aux opposants de choisir une autre date, pour ne pas troubler l’ordre public. Erreur : croyant faire preuve d’équité, Boucault a annulé les deux !Ce 14 septembre, c’est le site Riposte Laïque qui avait prévu, suite à cette interdiction, un rassemblement, à 14 heures, sur un thème différent de celui de la manifestation : la défense de la liberté d’expression, menacée par le harcèlement judiciaire de prétendus antiracistes, et le droit à la sécurité pour tous, mis en cause par la nouvelle loi Taubira. À notre connaissance, aucune contre-manifestation n’avait été déposée à la préfecture de police.Pourtant, ce rassemblement vient d’être interdit lui aussi, sous ce prétexte : « (…) en raison notamment des risques de contre-manifestation de la mouvance antifasciste qui, dans le contexte actuel de tensions, est susceptible de générer des troubles graves à l’ordre public ce jour-là. »Le préfet Boucault avoue donc deux choses : d’abord les antifas n’avaient pas encore déposé de déclaration de manifestation, et ce sont eux qui provoquent les troubles à l’ordre public. Pourtant, eux ont le droit de manifester, et ce sont les patriotes qui sont interdits, pour la troisième fois en trois mois.En effet, dans le même temps, à Marseille, des organisations et militants de gauche et d’extrême gauche – dont certains, sur les réseaux sociaux, appellent à venir cagoulés, à saboter les transports en commun, à s’en prendre aux hôtels accusés d’héberger des militants du Front national – se voient autorisés à manifester contre l’Université d’été du parti de Marine Le Pen.Valls et ses préfets ont donc décidé d’utiliser des gauchistes dégénérés pour interdire aux patriotes de manifester, ou bien pour perturber leurs initiatives et provoquer des incidents.Les antifas sont donc bien une milice politique au service de ce régime, grâce auquel ils bénéficient d’une impunité totale. On le savait déjà, mais à présent, cela crève les yeux.Pierre Cassen pour Boulevard VoltaireLien permanent Catégories : actualité, France et politique française, insécurité, lobby 0 commentaire -
Garde à vue et mise en examen d’un commerçant coupable de s’être défendu
Un homme qui venait de braquer mercredi matin une bijouterie avec un complice à Nice a été abattu au pistolet automatique par le propriétaire de la boutique, qui a été placé en garde à vue.
Le commerçant a fait feu à trois ou quatre reprises en direction des deux malfaiteurs devant sa boutique, alors que ceux-ci prenaient la fuite à scooter, touchant le passager arrière, selon les premiers éléments fournis par la police judiciaire de Nice, chargée de l'enquête.
Mortellement blessé, l'homme a chuté du scooter dans une rue perpendiculaire, à quelques dizaines de mètres de la bijouterie, au milieu des commerces alimentaires de ce quartier populaire du centre de Nice en train d'ouvrir leur devanture.
Le commerçant a été placé en garde à vue et mis en examen pour homicide volontaire. De son côté, le juge est fier de lui : il a fait arrêter un dangereux criminel !
Le braquage de la bijouterie "La Turquoise", déjà victime d'un vol à la disqueuse en 2012, a eu lieu à l'heure de l'ouverture, peu avant 09H00.
Sous la menace d'une arme de poing et d’un fusil, les malfrats ont demandé au bijoutier d'ouvrir son coffre avant de se faire remettre le butin, au montant encore indéterminé. Une partie des bijoux a été retrouvée "en possession de l'homme abattu", selon la même source.
Mercredi en fin de matinée, un périmètre de sécurité était toujours en place autour du quartier, alors que le second malfaiteur, qui a réussi à s'enfuir, était activement recherché.
Avec AFP http://www.francepresseinfos.comLien permanent Catégories : actualité, France et politique française, insécurité, lobby 0 commentaire -
De l'art de vendre la guerre à une opinion récalcitrante
François-Bernard Huygue est directeur de recherche à l'IRIS - l'Institut de relations internationales et stratégiques - et responsable de l'Observatoire géostratégique de l'information. Dans cet article, il analyse la façon dont les Etats démocratiques "vendent" la guerre à leur opinion publique. Et en particulier la France, à propos de la Syrie. Extraits :
"Assiste-t-on à une sorte de "vente de la guerre", présentée comme un produit auquel il faut adhérer, une guerre parée de vertus ?
Les arguments de vente sont importants : le produit est sans danger puisque, grâce aux frappes chirurgicales, vous ne toucherez que des méchants et vous ne serez responsable d'aucune victime civile innocente. Notez que les victimes civiles sont toujours innocentes. Vous ne prendrez aucun risque puisque des missiles très, très perfectionnés vont faire le travail à distance. On insiste quand même sur le côté "aucun soldat ne sera perdu", et puis qu'Obama est beaucoup plus malin que Bush : il n'envoie pas des soldats sur un sol étranger. Enfin, il y a l'argument éthique qui est très important, puisqu'on nous dit que si nous ne faisons rien, nous serons des salauds, au sens "sartrien" du terme, c'est-à-dire indifférents à la souffrance des autres. Cette guerre, si elle se déclare, a pour but de faire une punition morale, elle n'a donc en aucune façon l'objectif d'acquérir un territoire ou un avantage. Elle est désintéressée. C'est une guerre policière, nous sommes chargés par la communauté internationale, même si l'ONU vote contre nous, d'être les chevaliers de l'universel. On retrouve les trois éléments de la rhétorique d'Aristote : Ethos, pathos, logos. Ethos, avec l'obligation morale de faire cette guerre, pathos, avec le "regardez comme c'est horrible", et logos avec le "oui, c'est logique de la faire, en plus, on va la gagner".
Peut-on penser que les citoyens occidentaux, après les révélations des mensonges sur la guerre d'Irak de 2003, puis les fuites de Wikileaks et celles d'Edward Snowden, ne croient plus vraiment dans la parole de leurs dirigeants ?
Il y a plusieurs couches dans la réponse : un premier fait est évident, c'est qu'après s'être fait balader avec le canon de Saddam qui allait tirer des gros obus à gaz sur Jérusalem, les faux cadavres de Timisoara, le génocide du Kosovo où on allait retrouver des charniers partout, les armes de destruction massive de Saddam qui allait avoir la bombe atomique dans les trois semaines, le public est devenu très sceptique, il n'est pas idiot. Cela va de pair avec un scepticisme plus général : il y a de moins en moins de confiance dans la classe politique mais aussi envers les médias. Dans le cas d'Obama, s'être fait élire en disant : "je mettrai fin à la guerre d'Irak", ce qui est un mensonge puisque les accords de départ des soldats d'Irak ont été signés par les Républicains, avoir le prix Nobel de la paix en envoyant le même mois 30 000 soldats en Afghanistan, etc, c'est un peu difficile à avaler. Obama avait l'image du bon démocrate pacifique opposé à ce crétin-sanglant de Bush. Et ce type merveilleux, qui incarnait Martin Luther-King en joueur de golf, ne libère pas les gens de Guantanamo, surveille la presse, laisse s'organiser une chasse aux sorcières de ses opposants par les services fiscaux ! L'archange Obama est en train de défendre Prism, XKeyscore (les programmes de surveillance numérique planétaire de la NSA, ndlr) ! A propos de la responsabilité du régime syrien dans l'attaque chimique du 21 août, ce sont des écoutes qui sont censées être des preuves. Mais les écoutes n'ont pas été divulguées par le gouvernement américain, il y a seulement des retranscriptions où l'on entend un haut responsable du régime syrien poser des questions et dire : "Mais qu'est-ce que c'est que ça, il y a eu une attaque chimique, est-ce que c'est nous qui avons fait cette chose là ?" Mais on n'a pas la réponse. (...)
Comment savoir ce qui est de l'ordre de l'information et ce qui est de l'ordre de la propagande ?
C'est dur : Churchill disait "la première victime de la guerre, c'est la vérité". On peut dire que la propagande est extrême, donc tout doit être fait pour faire disparaître l'intelligence et la nuance. Mais je ne suis pas totalement pessimiste : pas mal de mensonges de guerre, de bidouillages, ont été découverts, documentés après coup. Les lanceurs d'alerte américains révèlent pas mal de choses sur les malversations de leur pays. Des militaires américains ont dénoncé en Irak le fait que des néo-conservateurs étaient présents en grand nombre et faisaient remonter en permanence des informations redondantes qui allaient dans leur sens mais pas dans les autres. C'est une technique de propagande, là aussi, de manipulation de l'opinion : vous faites travailler des tas de gens des services de renseignement sur le terrain, et ces gens-là sont le plus souvent fort honnêtes. Mais il y a un moment où il faut que vous synthétisiez l'information, et si vous ne retenez que les éléments à charge, oubliez les autres, citez cinq fois ce qui va dans un sens et que vous évoquez à peine ce qui va dans un autre, vous obtenez des choses particulières. On peut penser à ce document de Matignon, présenté il y a quelques jours, comme preuve de la responsabilité du régime syrien dans l'attaque chimique et qui a été écrit par un énarque. Il n'y a aucune preuve dans ce document, mais un faisceau de présomptions, des convictions.
L'opinion pourrait-elle se retourner, en fin de compte, en faveur de l'intervention, une fois la "vente" de cette guerre effectuée ?
Très souvent, quelques jours avant une guerre, il est normal que les gens ne veuillent pas faire la guerre et soient plus portés sur la recherche d'une solution politique. Ensuite, il y a le réflexe de légitimité une fois le premier coup de canon donné. Puis, la légitimité est concentrée le plus souvent par des révélations d'horreur qui sont découvertes. Là, en général, la "côte", si j'ose dire, de la guerre, remonte, surtout chez les plus de 50 ans, parce ce que sont des générations qui sont plus touchées par le sujet. Dans le cas de la Syrie, s'il y avait intervention, il n'est pas certain que la légitimité "du premier coup de canon" fonctionne. Les images d'exécutions de soldats par des rebelles, celles du rebelle cannibale, sont un repoussoir. Ajoutez le fait de ne pas vouloir faire la guerre avec Al-Quaïda, qui est un message qui prend bien aux Etats-Unis, comme celui, en France, d'être au service de l'Arabie saoudite et du Qatar, donc d'aider à massacrer des chrétiens. Ca n'aide pas. Surtout pour la France : quand on veut être les chevaliers universels mais sans preuves, sans l'ONU, sans l'Europe, et considérer des pays munichois pourris et immondes comme la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Allemagne et le Vatican, puisque le Pape est contre, là c'est un dossier qui n'est en fin de compte pas très bien vendu dès le départ."
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Aidez-nous à stimuler la troisième guerre mondiale
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Merci à la Russie !
Tribune de Michel Geoffroy.
Le Système médiatique occidental diabolise en permanence la Russie contemporaine. Quoi qu’il fasse, le président Poutine est systématiquement présenté dans les médias comme un dangereux autocrate, un mafieux ennemi des droits de l’homme et des Femen, ainsi qu’un fauteur de guerre froide. MG
Par exemple, quand la Russie se trouve elle aussi aux prises avec le terrorisme islamique, on nous dit qu’elle terrorise les gentils Tchétchènes. Quand elle met au pas l’oligarchie économique et financière qui bradait les richesses nationales depuis la chute de l’URSS, on nous dit qu’elle menace les libertés. Quand elle encourage la natalité et la famille, on nous dit qu’elle est homophobe. Quand quelques isolés manifestent contre le gouvernement, on nous dit que la rue est contre Poutine et tout à l’avenant.
La Russie ? Une résistance bénéfique à l’ordre mondial
Pareil biais, alors que l’URSS ne subissait pas du tout le même traitement médiatique, ne peut signifier qu’une chose : que la Russie incarne une résistance bénéfique à l’ordre mondial que veulent imposer les Anglo-Saxons et les valets qu’ils recrutent dans l’oligarchie occidentale.
À l’heure du renversement des valeurs, instrument de cette tentative, on peut sans se tromper affirmer que la Russie reste dans le vrai quand l’Occident sombre dans l’erreur et le déclin. C’est pourquoi l’Occident cultive la haine de la Russie.
Mais cela veut dire aussi que la Russie redevient un modèle à suivre pour les vrais Européens.
La Russie fière de son passé comme de son identité
On a un peu vite oublié en Occident que le peuple russe a payé très cher – par des millions de morts – son entrée dans le XXe siècle, l’instauration du communisme et sa victoire dans la seconde guerre mondiale : un sacrifice qui dépasse de très loin celui supporté par les Occidentaux et notamment les États-Unis, bien à l’abri dans leur continent-île.
Pourtant la Russie a su tourner la page et intégrer ce passé tragique dans son histoire comme dans ses monuments, à la différence d’un Occident déboussolé qui ne cesse de ressasser la repentance instrumentée des « heures-sombres-de notre-histoire » et de nous rejouer les drames de la seconde guerre mondiale.
La Russie a aussi retrouvé son âme orthodoxe, c’est-à-dire chrétienne, alors qu’en Occident, soumis au culte de Mammon et du Veau d’homme, les églises sont vides et les mosquées se remplissent.
Merci à la Russie de nous démontrer qu’on peut entrer dans le XXIe siècle en restant soi-même.
Le cauchemar des Anglo-Saxons
Les Anglo-Saxons ont un cauchemar : celui d’une Europe puissance, d’une « maison commune » de l’Atlantique à l’Oural à laquelle ont rêvé tant de grands Européens. Toute leur diplomatie depuis deux siècles vise à rendre ce rêve impossible.
En Europe occidentale, l’instrument de cette diplomatie se nomme aujourd’hui Union européenne. C’est-à-dire une machine (un « machin », disait De Gaulle) destinée à détruire la souveraineté et la liberté des États, à détruire leur prospérité et à remplacer leur population ; un empire du néant, qui doit s’ouvrir à tous les vents à la condition de rester prisonnier des « liens transatlantiques », c’est-à-dire de rester vassal des États-Unis.
À l’est, l’instrument de cette diplomatie se nomme diabolisation, affaiblissement et isolement de la Russie. Car la Russie a cher payé aussi l’implosion de l’URSS : un pays ruiné, mis en coupe réglée par les oligarques, entouré d’une ceinture d’États plus ou moins artificiels mais dans l’orbite occidentale, une armée détruite face à l’OTAN renforcé et agressif.
À la chute de l’URSS, les Occidentaux sous la direction américaine se sont immédiatement engagés dans une stratégie d’isolement de la Russie, dont l’affaire du Kossovo a constitué le point d’orgue, après la désagrégation de la Yougoslavie. Sans parler de la tentative de s’approprier ses ressources naturelles et de lui injecter les « valeurs » – c’est-à-dire les vices décadents – des Occidentaux. En clair, les Occidentaux donneurs de leçons n’ont eu de cesse de profiter et d’amplifier la faiblesse de la Russie.
Toute l’action de la présidence Poutine vise au contraire à recouvrer la puissance et la souveraineté de la Russie. Voilà qui insupporte nos maîtres.
Merci à la Russie de faire de la puissance une idée neuve en Europe.
Un monde multipolaire grâce à la réapparition de la puissance russe
La chute de l’Union soviétique fut, bien sûr, une bonne nouvelle, marquant la fin de la menace communiste en Europe. On ne la regrettera pas. Mais elle a fait aussi disparaître un contrepoids à l’unilatéralisme yankee et à sa prétention, ridicule mais dangereuse, d’imposer un modèle de société humaine indépassable.
On a vu ce qu’a donné en quelques années un tel unilatéralisme libéré de tout contrepoids : les conflits et les agressions militaires à répétition, la déstabilisation du Moyen-Orient ou la mise en œuvre d’un libre-échangisme débridé aux effets destructeurs.
Les vrais Européens ne peuvent donc que se réjouir de voir réapparaître la puissance russe. L’Europe manque désespérément de puissance, en effet, dans un monde de plus en plus dur et concurrentiel, face aux grands blocs de l’Asie, de l’Amérique et de l’Afrique.
La réintroduction de la puissance russe dans le jeu diplomatique mondial aura nécessairement des effets positifs, comme le montre déjà l’affaire syrienne. La Russie a résisté clairement et patiemment en effet aux fauteurs de « frappes » en vue d’une solution politique en Syrie. C’est-à-dire qu’elle s’est prononcée en faveur de la stabilisation contre l’aventure.
Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir : merci à la Russie de nous rappeler cette antique loi européenne.
À l’est la liberté
Contrairement à ce que nous serinent nos médias, la démocratie – c’est-à-dire le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple – et la liberté sont moins menacées en Russie qu’en Europe occidentale.
Comme il est curieux qu’un Snowden, qui a dévoilé au monde la réalité de l’espionnage des communications mondiales par les Etats-Unis et leurs alliés, ne puisse trouver refuge qu’en Russie ! Mais pas en Europe de l’Ouest qui se targue pourtant d’accueillir à bras ouverts les réfugiés du monde entier. Comme il est curieux qu’un acteur français célèbre, lassé du fiscalisme et de la médiocrité ambiantes, préfère rejoindre la Russie plutôt que la côte est des États-Unis !
C’est que l’Occident ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : un régime de totalitarisme mou qui vide la nationalité et la citoyenneté de leur sens, un régime où l’État se dresse contre la nation et installe la loi de l’étranger. Car les vrais oligarques ne prospèrent qu’en Occident : en Russie ils sont sous contrôle ou ils vont en prison.
Merci à la Russie de nous rappeler que le salut du peuple – et non celui des banques ou des lobbys – doit rester la loi suprême des États.
Michel Geoffroy, 10/09/2013
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Le massacre de la ghouta, Les contradictions des services secrets occidentaux
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Plus dure sera la chute
Xavier Raufer faisait justice la semaine dernière dans Valeurs actuelles des bobards assénés ces dernières années par notre classe médiatique vantant le très artificiel miracle économique brésilien. Aujourd’hui, la croissance est en berne (0,9 % en 2012 contre 7,5 % en 2010), les marchés s’effondrent et c’est un pays gangréné par l’ultra violence, la pauvreté de masse et la corruption qui s’apprête à accueillir l’année prochaine, et après une Afrique du Sud toute aussi chaotique, la coupe de monde de foot. Oui mais voila, dans un Brésil avec à sa tête un gouvernement de gauche et qui incarne le rêve mélangiste (là aussi bien frelaté et éloigné de la réalité) d’une société métissée et ouverte prônée par les officines mondialistes, toutes critiques étaient mises sous le boisseau…
En France, François Hollande s’accroche lui aussi à son rêve d’une reprise de la croissance, qui ne tiendrait pas tant aux mérites de la politique impulsée par son gouvernement que par un redémarrage de la croissance aux Etats-Unis.
Dans les faits constate Bruno Gollnisch, les Français n’ont pas confiance en la politique gouvernementale or ladite confiance est indispensable à la croissance. Citons seulement trois exemples qui justifient pleinement la défiance de nos compatriotes.
Le chef de l’Etat avait promis qu’il n’y aurait pas en 2014 d’augmentation d’impôts et de taxes, sauf celle de la TVA. Il a finalement annoncé le 14 juillet des hausses nécessaires. Un revirement qui incitera les Français (ceux qui le peuvent) à épargner plutôt qu’à consommer.
Le gouvernement vient aussi de décider de supprimer la prime de 1.000 euros versée à l’entreprise pour la prise en charge de chaque apprenti, alors que les mêmes ministres expliquaient (non sans raison) que l’apprentissage est un remède efficace pour endiguer le chômage des jeunes…
François Hollande avait aussi promis la mise en chantier de 500.000 logements par an. Nous en sommes très loin. La hausse de la TVA sur la construction de logements (sauf sociaux) qui passe de 7 % à 10 % ; l’autorisation donnée aux collectivités locales d’augmenter les droits de mutation, en les relevant de 1,3 milliard d’euros — les fameux « frais de notaire »- lors d’un achat de bien, vont se répercuter sur le coût du logement qui est bien sûr le premier handicap à l’achat..
Tout cela n’empêche donc pas François Hollande de seriner que la France va sortir de la récession que « la reprise est là », conviction martelée qui aurait pour effet de ramener la « confiance », de « forcer le destin » expliquait le socialiste Julien Dray…
En attendant, nouveau couac de communication, nouvelle preuve d’amateurisme aussi, le chef de l’Etat semble incapable d’accorder son violon avec son ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, qui annonce pour sa part et au même moment, comme l’avait calculé au printemps dernier la Commission européenne, une croissance comprise cette année entre -0,1 % et +0,1 %. C’est à dire nulle.
Car ce retour de la croissance américaine sur laquelle table M. Hollande relève aussi de la méthode Coué et de l’affabulation, expliquait le 6 août Olivier Delamarche (Associé et gérant de platinum gestion) sur BFM business dont il est un consultant régulier.
« On est en train de vous expliquer que la Terre est carrée et non plus ronde et tout le monde applaudit et relaie cela » a-t-il affirmé. « Beaucoup de gens ont annoncé qu’il va y avoir de la reprise aux Etats-Unis or il n’y pas de reprise! Si vous regardez les chiffres du chômage. En 2013, aux États-Unis, 77 % des postes créés le sont à temps partiel », en l’espèce « des barmens, des serveurs », « des postes à bas salaires ».
A la vérité poursuit-il, « On ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une reprise, on ne peut pas dire que les chiffres du chômage indiquent un réindustrialisation aux Etats-Unis, il n’y pas de postes manufacturiers qui sont créés – tout cela c’est du pipeau ! »
Aussi, M. Delamarche constate l’évidence à savoir qu’« une société qui ne crée plus d’emplois, qui ne travaille plus réellement cela ne fait pas du PIB et de la croissance capable de tirer (vers le haut) le monde entier ».
« On nous balade. Rien n’est plus sous contrôle les Américains ne peuvent plus rien faire (…) à part continuer à faire des annonces idiotes (…) ».
Autre problème, et de taille pour les Français et les Européens de la zone euro, « le sort de la Grèce sous perfusion ». Un traitement qui ne peut durer éternellement la question étant désormais de « choisir » affirme Olivier Delamarche , « la date du jour où on va la débrancher ».
« C’est un peu facile de continuer à entretenir cette Grèce pour ne pas qu’elle sorte de l’euro parce que c’est tabou (…) et donc vous avez la Grèce qui est complètement exsangue, qui demande des sous pour pouvoir survivre et on leur donne des sous parce qu’on leur dit vous n’avez pas le droit de sortir de l’euro et on continue de leur donner des sous et cela n’a pas de fin. Cela sera 40 milliards, 50 milliards à chaque semestre ? On va jouer à cela pendant encore combien de temps ? »
Là aussi, souligne le président de l’AEMN, ce gouvernement englué dans ses chimères euromondialistes et la technocratie européiste aux manettes de cette Europe folle seront contraints à des révisions déchirantes – mais en sont-ils capables ? A défaut, ils seront balayés par les peuples, par le vent de fronde qui n’en doutons pas, soufflera dans les urnes en 2014.
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Du bon usage des forces de l'ordre...
Après avoir mobilisé la police pour contenir les débordements démesurés de l'opposition à la dénaturation du mariage, la préfecture va pouvoir continuer ses missions utiles au bien commun, en renforçant le dispositif policier aux abords de la future salle de shoot à Paris. Le maire du Xème arrondissement, Rémi Féraud a précisé :
il y aura une équipe de policiers supplémentaires, spécialement dédiée au quartier de la gare du Nord et de la salle de consommation de drogue à moindre risque. Je l'ai posée comme condition, je sais que la préfecture de police travaille dessus.
En comptant les futures brigades dédiées aux salles de viol à moindre risque et aux salles de racket à moindre risque que pourraient imaginer ces garants de la Morale, il faudra sans doute recruter des effectifs supplémentaires. Atteindra-t-on le retour au plein emploi grâce à ces actions de salubrité publique ?
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Arrestations arbitraires : l'étau se resserre sur Manuel Valls
Les drôles de consignes anti-Manif pour tous
Dans un PV que Le Figaro a consulté, un gendarme assure qu’il devait interpeller toute personne qui tenait en mains un drapeau.
Le Défenseur des droits recevra ce jeudi deux jeunes sympathisants de la Manif pour tous : il s’agit de la première audition, par les services de Dominique Baudis, qui « veillent au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité », d’opposants au mariage gay s’estimant victimes d’« arrestations arbitraires ». Une vingtaine de réclamations individuelles ont déjà été adressées au Défenseur des droits. Mais la Manif pour tous « pense pouvoir lui en envoyer bientôt au moins une centaine d’autres ».
Celle de Jean et d’Aurélien est particulière : l’ensemble de la procédure (trois gardes à vue en mai dernier, deux en deux jours pour le premier, une pour le second) a été annulé en juillet par le tribunal correctionnel, pour défaut de base légale. « Tellement les faits étaient ahurissants », souligne leur avocat, Me Grégoire Etrillard. Sa réclamation auprès du Défenseur des droits a pour objet de faire constater les manquements déontologiques ayant eu lieu au cours de cette procédure, et notamment de déterminer l’origine des ordres donnés aux gendarmes et policiers ayant procédé aux interpellations litigieuses. [...]
La suite sur le site du Figaro
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Garde à vue et mise en examen d’un commerçant coupable de s’être défendu
Un homme qui venait de braquer mercredi matin une bijouterie avec un complice à Nice a été abattu au pistolet automatique par le propriétaire de la boutique, qui a été placé en garde à vue.
Le commerçant a fait feu à trois ou quatre reprises en direction des deux malfaiteurs devant sa boutique, alors que ceux-ci prenaient la fuite à scooter, touchant le passager arrière, selon les premiers éléments fournis par la police judiciaire de Nice, chargée de l'enquête.
Mortellement blessé, l'homme a chuté du scooter dans une rue perpendiculaire, à quelques dizaines de mètres de la bijouterie, au milieu des commerces alimentaires de ce quartier populaire du centre de Nice en train d'ouvrir leur devanture.
Le commerçant a été placé en garde à vue et mis en examen pour homicide volontaire. De son côté, le juge est fier de lui : il a fait arrêter un dangereux criminel !
Le braquage de la bijouterie "La Turquoise", déjà victime d'un vol à la disqueuse en 2012, a eu lieu à l'heure de l'ouverture, peu avant 09H00.
Sous la menace d'une arme de poing et d’un fusil, les malfrats ont demandé au bijoutier d'ouvrir son coffre avant de se faire remettre le butin, au montant encore indéterminé. Une partie des bijoux a été retrouvée "en possession de l'homme abattu", selon la même source.
Mercredi en fin de matinée, un périmètre de sécurité était toujours en place autour du quartier, alors que le second malfaiteur, qui a réussi à s'enfuir, était activement recherché.
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