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insécurité - Page 970

  • « On va te trancher la gorge, sale Blanche »

    Madame Leterme a été victime en 2010 d’une persécution raciste lorsqu’elle habitait à Savigny-le-Temple (77). Elle raconte son histoire à Minute. Extraits :

    « Du jour au lendemain, elle a été rejetée, insultée, et le conflit a vite pris des proportions énormes, à tel point que j’ai fini par ne plus la laisser sortir dans le jardin clos, commun aux résidents du rez-de-chaussée. Les autres enfants la traitaient de sale fille de Blanche, de sale Française, lui disaient que sa mère était une sale pute, qu’elle n’avait rien à faire là, qu’elle n’était même pas une bâtarde… [...] 

    Au mois de mars, comme mes enfants recommençaient à sortir, nous avons reçu des menaces et des lettres nous incitant à partir, sous pei­ne d’être égorgés. Les agresseurs se sont aperçus que je vivais seule, ce qui les a rendus encore plus hostiles, et le fait que je ne les craignais pas n’a pas non plus joué en ma faveur. Je me suis rendue au commissariat pour déposer deux mains courantes, qui n’ont jamais rien donné. La situation est restée aussi tendue, les enfants d’une dizaine d’années venant jusqu’à mon portillon pour nous insulter, nous traiter de sales putes et de sales Blanches, jusqu’à ce soir du 30 juin, où, après une nouvelle altercation, des adultes sont intervenus pour effrayer ma fille, en lui disant qu’elle n’avait pas à se mélanger avec leurs enfants, qu’ici ils étaient chez eux et qu’ils allaient nous faire la peau.

    Nous sommes des provinciaux et mes enfants n’ont pas l’habitude d’entendre de tels discours de hai­ne. Terrorisée, elle s’est réfugiée chez nous. Mon ex-mari et un autre ami, venus fêter mon anniversaire, sont sor­tis pour discuter et se sont alors fait lyncher par sept individus, à coups de bâtons, de planches de bois et de casque. Mon ex-mari a eu un traumatisme crânien, le cuir chevelu ouvert et de multiples contusions, et notre ami une fracture ouverte à deux doigts. Ma fille et moi assistions à la scène. [...]

    Mes enfants étaient enfermés dans mon appartement et j’étais sortie pour accompagner les pompiers, qui prenaient en charge mon ex-mari et notre ami pour les em­mener au CHU de Melun. C’était la cohue, la jubilation to­tale, tout le monde trouvait normal que nous partions. Nos agresseurs m’insultaient et me menaçaient de mort devant les policiers, sans au­cune gêne ni crainte : ils m’ont dit qu’ils nous trancheraient la gorge, à ma fille et à moi : « Ne t’inquiète pas, on va te retrouver, tu ne seras pas toujours protégée, on va te trancher la gorge, sale Blanche, tu n’avais rien à faire ici… »

    Sur les sept hommes qui avaient lynché mon ex-mari et notre ami, trois seulement ont été interpellés et traduits en justice. [...] En dépit de casiers judiciaires chargés, ils ont été condamnés à des peines avec sursis, ou de moins de deux ans de prison fermes : ils ne seront donc pas emprisonnés. [...] »

    Source  http://www.contre-info.com

  • P. Scholl-Latour: “L’Occident s’allie avec Al-Qaeda”

    Peter Scholl-Latour, le grand expert allemand sur le Proche et le Moyen Orient s’exprime sur la guerre civile syrienne, sur le rôle de l’Europe et des Etats-Unis, sur le programme nucléaire iranien qui suscite bien des controverses...

    Entretien avec Peter Scholl-Latour

    PSLatour.jpgQ.: En Syrie, l’armée vient de reprendre un bastion des rebelles, la ville de Qussayr et a enregistré d’autres succès encore. Ces victoires représentent-elles un tournant dans cette guerre civile atroce, cette fois favorable à Bechar El-Assad?

    PSL: Jamais la situation n’a vraiment été critique pour le Président El-Assad, contrairement à ce qu’ont toujours affirmé nos médias. Il y a bien sûr des villages qui sont occupés par les rebelles; des frontières intérieures ont certes été formées au cours des événements mais on peut difficilement les tracer sur une carte avec précision. La Syrie ressemble dès lors à une peau de léopard. Aucun chef-lieu de province n’est tombé aux mains des rebelles, bien que bon nombre d’entre eux soient entourés de villages hostiles à El-Assad. Il est tout aussi faux d’affirmer que tous les Sunnites sont des adversaires d’El-Assad, et la chute d’une place forte stratégique aussi importante que Qussayr est bien entendu le fruit d’une coopération avec le Hizbollah libanais.

    Q.: Le Liban sera-t-il encore plus impliqué dans la guerre civile syrienne qu’auparavant? 

    PSL: Le Liban est profondément impliqué! Quand j’étais à Tripoli dans le Nord du pays, il y a trois ans, des coups de feu s’échangeaient déjà entre les quartiers alaouites et sunnites. La ville de Tripoli a toujours été considérée comme le principal bastion au Liban de l’islam rigoriste et, pour l’instant, on ne sait pas encore comment se positionneront vraiment les chrétiens. On peut cependant prévoir qu’ils en auront bien vite assez de la folie des rebelles syriens, dont le slogan est le suivant: “Les chrétiens à Beyrouth, les alaouites au cimetière!”.

    Q.: L’UE vient encore de prolonger l’embargo sur les armes contre la Syrie, vu que l’Europe ne montre aucune unité diplomatique ou stratégique. Peut-on considérer cette posture comme un prise de position inutile de la part de l’UE?

    PSL: Les Européens montrent une fois de plus une image lamentable, surtout les Français et les Anglais. Cette image lamentable, à mes yeux, se repère surtout dans la tentative maladroite des Français de prouver que le régime d’El-Assad utilise des gaz de combat, affirmation purement gratuite car il n’y a pas l’ombre d’une preuve. Cependant, les seuls qui auraient un intérêt à utiliser des gaz, même en proportions très limitées, sont les rebelles, car Obama a déclaré naguère que l’utilisation de telles armes chimiques constituerait le franchissement d’une “ligne rouge”, permettant à l’Occident d’intervenir.

    Q.: L’Occident pourra-t-il encore intervenir, surtout les Etats-Unis, même sans utiliser de troupes terrestres et en imposant militairement une zone interdite aux avions d’El-Assad?

    PSL: Les Américains ne sont pas prêts, pour le moment, à franchir ce pas parce qu’ils ne veulent pas s’impliquer encore davantage dans les conflits du Proche Orient et surtout parce qu’ils en ont assez du gâchis libyen. L’Occident a certes connu une forme de succès en Libye, en provoquant la chute de Khadhafi, mais le pays est plongé depuis lors dans un inextricable chaos dont ne perçoit pas la fin. En Cyrénaïque, plus précisément à Benghazi, où l’on a cru naïvement qu’un soulèvement pour la démocratie avait eu lieu, l’ambassadeur des Etats-Unis a été assassiné. On aurait parfaitement pu prévoir ce chaos car la Cyrénaïque a toujours été, dans l’histoire, la province libyenne la plus travaillée par l’islamisme radical.

    On a cru tout aussi naïvement que des élections allaient amener au pouvoir un gouvernement modéré et pro-occidental, mais on n’a toujours rien vu arriver... Les luttes acharnées qui déchirent la Libye sont organisées par les diverses tribus qui ont chacune leurs visions religieuses propres.

    Q.: L’Occident soutient les rebelles en Syrie tandis que la Russie se range derrière El-Assad. Peut-on en conclure que, vu les relations considérablement rafraîchies aujourd’hui entre l’Occident et la Russie, la guerre civile syrienne est une sorte de guerre russo-occidentale par partis syriens interposés?

    PSL: Bien sûr qu’il s’agit d’une guerre par partis syriens interposés: les Russes se sont rangés derrière El-Assad, comme vous le dites, de même que l’Iran et le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki. La frontière entre la Syrie et la Turquie est complètement ouverte, ce qui permet aux armes, aux volontaires anti-Assad et aux combattants d’Al Qaeda de passer en Syrie et de renforcer le camp des rebelles. De plus, en Turquie, on entraîne des combattants tchétchènes, ce qui me permet de dire que l’Occident s’est bel et bien allié à Al-Qaeda.

    Q.: Quelles motivations poussent donc les Turcs? Sont-ils animés par un rêve de puissance alimenté par l’idéologie néo-ottomane?

    PSL: Selon toute vraisemblance, de telles idées animent l’esprit du premier ministre turc Erdogan. Mais, depuis peu, des troubles secouent toute la Turquie, qu’il ne faut certes pas exagérer dans leur ampleur parce qu’Erdogan est bien installé au pouvoir, difficilement délogeable, ne peut être renversé. Mais les événements récents égratignent considérablement l’image de marque de la Turquie, telle qu’elle avait été concoctée pour le public européen, celle d’un pays à l’islam tolérant, exemple pour tout le monde musulman. Cette vision vient d’éclater comme une baudruche. Mais les véritables inspirateurs des rebelles syriens sont les Saoudiens, dont la doctrine wahhabite est précisément celle des talibans.

    Q.: L’Autriche va retirer ses casques bleus du Golan. On peut dès lors se poser la question: la mission de l’ONU dans cette région pourra-t-elle se maintenir? Si la zone-tampon disparaît, ne peut-on pas craindre une guerre entre Israël et la Syrie?

    PSL: Pour les Israéliens, ce serait stupide de déclencher une guerre, ce serait une erreur que personne ne comprendrait car depuis la fin de la guerre du Yom Kippour, il y a près de quarante ans, il n’y a pas eu le moindre incident sur la frontière du Golan. J’ai visité là-bas les casques bleus autrichiens et ils ne m’ont pas mentionné le moindre incident. Aujourd’hui toutefois les échanges de tirs ont commencé et les groupes islamistes extrémistes s’infiltrent; il vaut donc mieux que les Autrichiens, qui ont l’ordre de ne jamais tirer, se retirent au plus vite.

    Q.: Mais alors une guerre entre Israéliens et Syriens devient possible...

    PSL: Israël a une idée fixe: la grande menace viendrait de l’Iran, ce qui est une interprétation totalement erronée. Si les rebelles ont le dessus en Syrie, Israël aura affaire à des islamistes sunnites sur les hauteurs du Golan. Bien sûr, on me rétorquera que le Hizbollah chiite du Liban est, lui aussi, sur la frontière avec Israël, mais il faut savoir que le Hizbollah est une armée disciplinée. Sa doctrine est aussi beaucoup plus tolérante qu’on ne nous l’a dépeinte dans les médias occidentaux: par exemple, dans les régions tenues par le Hizbollah, il n’y a jamais eu de persécutions contre les chrétiens; les églises y sont ouvertes et les statues mariales y demeurent dressées. Toutes choses impensables en Arabie Saoudite, pays qui est un de nos chers alliés, auquel l’Allemagne ne cesse de fournir des chars de combat... Nous vivons à l’heure d’une hypocrisie totale.

    Q.: Vous venez d’évoquer l’Iran: un changement de cap après les présidentielles est fort peu probable, surtout si la figure de proue religieuse demeure forte en la personne de Khamenei...

    PSL: On a largement surestimé Ahmadinedjad. Il a certes dit quelques bêtises à propos d’Israël mais dans le monde arabe il y a bien d’autres hommes politiques qui ont dit rigoureusement la même chose, sans que les médias occidentaux n’aient jugé bon de lancer des campagnes d’hystérie. Certes, le zèle religieux est bien repérable chez les Chiites d’Iran et, dans les villes surtout, le nationalisme iranien est une force politique considérable. Si un conflit éclate, l’Iran n’est pas un adversaire qu’il s’agira de sous-estimer.

    Q.: Le programme nucléaire iranien, si contesté, est aussi et surtout l’expression d’un nationalisme iranien...

    PSL: On ne peut prédire si l’Iran se dotera d’un armement nucléaire ou non. Mais on peut émettre l’hypothèse qu’un jour l’Iran deviendra une puissance nucléaire. Cela ne veut pas dire que l’Iran lancera des armes atomiques contre ses voisins car Téhéran considèrera cet armement comme un atout dissuasif, comme tous les autres Etats qui en disposent. L’Iran, tout simplement, est un Etat entouré de voisins plus ou moins hostiles et aimerait disposer d’un armement atomique dissuasif.

    Propos recueillis par Bernhard Tomaschitz.http://euro-synergies.hautetfort.com/

    (entretien paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°24/2013).

  • De pareils monstres ont-ils le droit de vivre ? par Manuel Gomez

    Tous les experts psychiatres s’accordent aujourd’hui pour affirmer que Mathieu M. est un psychotique, un pervers et d’une dangerosité majeure. Dans un langage « Rabelaisien » on dirait : « Quand on voit les c……. on dit que c’est un mâle ».
    Il a fallu qu’il viole, assassine de 17 coups de couteau et carbonise une jeune fille de 13 ans, Agnès, pour qu’ils en arrivent à cette conclusion. Est-il besoin d’être un expert pour parvenir à une telle évidence ?
    Après avoir déjà violé, sous menace d’un couteau, et traumatisé à vie une autre jeune fille, Julie, en son village de Noges-et-Solorgues (Gard) en août 2010, Mathieu est libéré après quatre mois de détention provisoire, en novembre 2010 (sous soi-disant contrôle judiciaire !) car considéré comme « non dangereux » par l’expert psychiatre le Dr Claude Aiguesvives.
    Est-ce que ce médecin, est-ce que les juges, est-ce que tous les magistrats qui en avaient la responsabilité, ne se sentent pas complices des atrocités subies par Agnès ?
    Passons sur les détails qui ont conduit Mathieu M. à rejoindre l’établissement cévenol de Chambon-sur-Lignon (dissimulation du père, non présentation du dossier de suivi médical, etc.)
    Mathieu va probablement être condamné à une très lourde peine mais il est jeune et sortira un jour.
    Aura-t-il été soigné afin qu’il ne récidive pas ?
    Aura-t-il été castré chimiquement ?
    Aura-t-il été « lobotomisé », comme cela se pratiquait à l’époque, avant les années 50 ?
    Certainement pas… nous ne sommes pas des sauvages !
    Il ne faudrait pas que la fille, ou la petite fille, de l’un de ces experts, juges, magistrats, etc. tous complices de l’assassinat d’Agnès, croise le chemin de cet être malfaisant quand il sera libre de sévir de nouveau car leur analyse sera certainement différente !
    Un monstre pareil a-t-il le droit de vivre ?  Éternelle question.
    Je ne sais pas si la peine de mort est dissuasive mais ce dont je suis certain c’est qu’elle nous débarrasserait de ce monstre à tout jamais.
    Mais ne sommes-nous pas des humains civilisés ? Alors laissons-leur le droit de vivre pour qu’ils puissent récidiver.

  • De la Marche des Beurs à celle de leurs victimes

    L’occasion était trop belle pour les épigones d'Harlem Désir. Rester sous le boisseau, le projet cinématographique consacré à ce que les média du Système a appelé La Marche des beurs (une sorte de manifestation très encadrée et interminable organisée en 1983 à la suite des événements de l'été de la même année aux Minguettes dans la bonne ville de Vénissieux près de Lyon) a facilement trouvé preneur puisque le réalisateur Nabil Ben Yadir s'est lancé dans l'aventure, assurément lucrative (puisqu'il jouira certainement d'une publicité monstre), en engageant comme acteur vedette l'allogène primesautier Jamel Debbouze. Trente ans après cette mascarade de pleurnicheries publiques, les Français résiduels seront-ils aussi sensibles au discours prétendument antiraciste (pour la plus grande joie du gouvernement en place et des agitateurs cosmopolites) ?
    LA MARCHE POUR L'ÉGALITÉ ET CONTRE LE RACISME OU UNE HOUTZPA DE "RÊVE"...
    La démonstration de force orchestrée par les agents de la dissolution de notre nation le 15 octobre 1983 constitue un véritable horion balancé dans la face du peuple blanc autochtone dont la candeur politique a atteint apparemment son acmé. Comment les petites familles françaises Martin, Dupont, Cordonnier, Faure, Durand ont-elles pu se faire avoir de la sorte ? Comment une telle masse de Français a-t-elle  pu  prendre  pitié d’une population qui avait d'emblée fait la preuve de « ses capacités » ? Pendant l'été 1983, la bonne jeunesse beurette, émoustillée par un climat torride lui rappelant quelque inclinaison atavique, se mit à faire un gros bazar dans la cité. La police intervint et dérangea une faune qui avait pris goût à la pratique du rodéo urbain et d’une manière générale à la violence tous azimuts confrontation avec la police ressembla à un nouveau jeu urbain inventé par des "jeunes" considérant la France comme un immense terrain vague où tout était permis. La police pensait encore avoir le droit de se défendre (avec prudence) contre la délinquance allogène il y a trois décennies. Les autorités systémiques en avaient décidé autrement. L'Engeance médiatisa intensivement un petit bobo et l'hospitalisation de Toumi Djaïda, un responsable associatif qui s'était mêlé à la petite guérilla menée contre des « forces de l'ordre » qui ne bastonnaient pas encore des familles placides lors de manifestations de salubrité publique. Les "jeunes" surexcités redoublèrent alors de violence pour protester, selon le média propagandiste, contre le racisme de la police et de la société blanche, « cette salope » (vocable utilisé aujourd'hui sans compter par les rappeurs "revendicatifs" de nos cités). Alors que la néo-barbarie mise en pratique par une myriade de xénopithèques aurait dû être flagrante pendant cet épisode de violences, ce fut paradoxalement le moment choisi par l'énorme machine de guerre propagandiste et de toutes les forces confédérées du métissage pour prôner, en pleurnichant sur les ondes, le combat absolu contre l'intolérance, la "xénophobie", le chauvinisme...
    L'ANTIRACISME COMME PROGRAMME POLITIQUE...
    L'année 1983 constitue en effet une période charnière de l'histoire politique récente de notre malheureuse nation. Non pas parce qu'un guignol mulâtre a remporté, il y a exactement trente ans, le tournoi de tennis de Roland-Garros malgré une coupe de cheveux agaçante et épouvantable. Quoique ce succès pesât d'une manière subliminale sur l'explosion du sentiment antiraciste en France. Les ménagères, téléspectatrices et étudiantes boutonneuses ne furent-elles pas abusivement émues lorsqu'elles virent le grand coloré se jeter dans les bras de son papa camerounais ? Comment les "racistes" pouvaient-ils être si fermes vis-à-vis de la question immigrée alors qu'un tel talent a origine étrangère avait le don de les émoustiller ?
    Mais l'idéologie antiraciste n'était plus seulement ce vernis logique utilisé par les petites Françaises effarouchées et les jocrisses bernés par la télévision. Elle devenait d'une importance vitale pour toute une gauche qui avait failli sur le plan économique. Incapable de juguler le chômage massif qui touchait déjà toutes les populations hexagonales, la gauche et Mitterrand mirent l'accent sur des thématiques sociétales afin de rassembler une jeunesse écervelée et séduite par la geste théâtrale de Jack Lang, la musique festive, l'anarchisme de papier, le mélange des races, une sexualité débridée malgré un SIDA qui devait hanter tous les cerveaux, la légèreté momentanée d'une existence sans transcendance malgré leur Shoah vénérée, et la fumette cannabique malgré les méfaits du tabac exposés dès l'école primaire. Cette jeunesse était toute prête à s'engager culturellement, idéologiquement, politiquement, religieusement, pour promouvoir, défendre, enrichir les hordes d'allogènes qui déferlent chez nous depuis 40 ans et l'instauration de ce funeste regroupement familial qui signa la colonisation effrénée de notre terre. Aussi n'est-ce pas un hasard si la création de SOS-Racisme suit de peu la Marche des beurs... et l'enterrement de la politique dirigiste du pouvoir alors en place. Remarquons, en passant, que pour fonctionner à plein régime, c'est-à-dire pour que la nécessité apparente de l'idéologie antiraciste semblât évidente et impérieuse, le Système médiatisa comme jamais un Front National encore balbutiant, parti réifiant la menace raciste et l'intolérance dénoncées par les jeunes et les progressistes à la manette. Avant même la création officielle de SOS-Racisme, les méthodes, utilisées ensuite par Harlem Désuet ses acolytes pour asseoir leur magistère moral sur la société, étaient appliquées ; d'une manière, certes, moins systématique.
    PAS D’ANTIRACISME SANS RACISME OSTENTATOIRE
    Jouissant d'un monopole médiatique fort précieux, les antiracistes (dont les responsables sont, dans leur immense majorité, juifs) ont arrosé les journaux télévisés et radiophoniques de faits divers impliquant une victime ou une prétendue victime frisée. Une bousculade, une claque, une bagarre pluriethnique et hop les racistes fantasmes sont convoqués ! Momo est tombé de sa mobylette ? C'est un crime raciste ! Mouloud n'a pas de boulot ? C'est la faute à Jean-François ! Mamadou n'a pas de petite amie ? Un scandale raciste évident révélant l'égoïsme des Françaises et des blondes qui refusent de tripoter l'ébène ! Et puis, il y a les drames savamment utilisés par les orfèvres de la désinformation. C'est bien opportunément que se produisit pendant la marche sur Lyon (La Marche des beurs prit son départ à Marseille avec une trentaine de participants pour finir à Lyon avec plus de mille fanatiques antifrançais), une stupide agression dans le train Bordeaux- Vintimille perpétrée par trois candidats légionnaires qui balancèrent du wagon un jeune Algérien qui décéda sur le coup. Le média obèse s'est gavé de cette sordide histoire mais en la garnissant de sa mayonnaise maison. Les agresseurs étaient présentés comme des Gaulois de souche, racistes et nationalistes alors qu'au moins deux sur trois sont juifs (l'un d'entre eux a d'ailleurs envoyé une lettre au Nouvel Observateur en 1986, une semaine avant son procès, dans laquelle il explique que le juif qu'il est ne peut se pardonner...). La propagande orchestrée autour de cet homicide galvanisa les immigrés et leur progéniture. Roger Hanin, acteur israélite, en fit même un film dans lequel il effaça, éhonté, la judaïté des tueurs pour les grimer en nationalistes et militants investis... Les promoteurs de la future association SOS-Racisme ne pouvaient rêver meilleur "lancement" ! Tout était parfaitement millimétré ! La manifestation était encadrée par le pasteur Jean Costil et l'obscur curé, star de la messe dominicale sur France 2, Christian Delorme (le 4 juin 2008, Delorme publie une tribune incroyable intitulée « Non, l'Algérie n'est pas antichrétienne » dans le journal Le Monde. Celle-ci justifie tout simplement les mauvais traitements dont sont victimes des chrétiens en Algérie. En 1975 il est "l'avocat" des prostituées qui occupent l'église Saint-Nizier à Lyon ). Comme on le voit, l'antiracisme captieux amène à la détestation de soi et au suicide collectif.
    TRENTE ANS APRÈS, LES MINGUETTES, C'EST LA FRANCE !
    Dernièrement (le premier juin dernier), ce n'est pas à une manif contre le "racisme-assassin" à laquelle se sont adonnées des centaines d'habitants des quartiers nord de Marseille. Non, non... Aucune trace de racisme dans les meurtres et autres exécutions commis par des Beurs de Marseille. Juste une volonté de contrôler un territoire pour vendre plus de drogue, plus d'armes, plus de "filles". Les caïds canardent partout, tuent où ils veulent, quand ils veulent, qui ils veulent. Il est assez compréhensible que les Phocéens et les allogènes vivant cette puissante insécurité se rassemblent pour clamer leur fatigue, leur crainte de voir leurs gosses tués par ricochet ou par vengeance. Il est logique que cette petite population rassemblée ne condamne point l'immigration-invasion, ne la désigne pas comme la principale cause de la délinquance explosive qui contribue, aussi, à « tiers-mondiser » des pans entiers de notre territoire. Initialement, les habitants en colère voulaient manifester pour que le ménage soit fait dans la cité, pour que les assassins soient tous retrouvés (avant d'être tués à leur tour ?). Mais les organisateurs ont eu la drôle d'idée d'ajouter à ces revendications spontanées des slogans débiles prônant « l'égalité des droits et de traitements pour tous et partout. » Que cela signifie-t-il ? Les victimes des règlements de compte médiatisées aujourd'hui seraient-elles aussi et surtout, seraient-elles d'abord, les victimes d'un racisme insidieux relevant d'un défaut de solidarité nationale à l'endroit de ces quartiers abritant moult étrangers ? Les assassins seraient-ils devenus ce qu'ils sont à cause d'une Education nationale défaillante, qui ferait donc preuve d'un pareil racisme ? Bientôt, soyons-en assurés, des sociologues conformes stigmatiseront les derniers blancs de Marseille, et de la France entière, ces privilégiés égoïstes qui ne sont pas concernés par les règlements de compte et par le gros trafic de drogue. Pourquoi les Blancs ne crèveraient-ils pas à l'instar des Beurs sur les trottoirs puants des zones urbaines ? Pourquoi l’espérance de vie de Rachid ou de Mustapha est-elle plus courte que celle de Jean-Baptiste ou de Christophe dans les quartiers populaires de Marseille ?
    PROPAGANDE D'EXTERMINATION CONTRE LES "SOUCHIENS"
    Force est de constater que la marge de manœuvre de l'homme blanc pour se sortir d'une situation socialement et racialement critique, voulue par l'Engeance qui nous gouverne, est fort étroite. Une médiasphère soucieuse de préserver au jour le jour un climat antiraciste, antifasciste, shoatique, cosmopolite, féminin, souvent gnangnan, qui ne favorise pas vraiment la naissance de grands combattants identitaires. Les nationalistes, qui ont été capables de percevoir l'immonde réalité politique du système les entourant et qui se sont engagés héroïquement dans la lutte les opposant à cette engeance de mort, agissent constamment sur le fil du rasoir. Nous voyons, en ce moment même, les conséquences médiatiques, politiques, et demain, peut-être, judiciaires et juridiques, d'une agression gauchiste contre de placides fafs qui a mal tourné précisément du fait de la brutalité des premiers ! Fafs qui auraient dû, si l'on écoute le média proprement démoniaque, se laisser violenter tranquillement comme de vieilles gaupes échevelées et édentées. Ou même se laisser suriner, comme cela se produit régulièrement en Hexagonie...
    Nous retrouvons la même logique assassine lors des agressions commises par des Arabes ou des Noirs à rencontre d'honnêtes citoyens blancs. Si les allogènes tuent le souchien, la presse, les média n'en parlent pas ou si peu. Mais si, par chance, l'agressé parvient à parer les coups des délinquants africains ou à les neutraliser en en blessant un plus ou moins grièvement, alors l'église universelle de l'antiracisme obligatoire se lève et déverse son ire jusqu'à la mortification la plus complète du rescapé qui n'en peut mais. Hier encore, le décès du jeune homme, Gadzart (étudiant de l'école d'ingénieur des Arts et Métier (CNAM), en l'occurrence de Chalon-en-Champagne) de 22 ans, François Noguier, la France pour une raison dérisoire, montre, s'il le fallait, la pertinence de cette macabre réalité. Hollande, Ayrault, Valls, Le Monde, TF1, et j'en oublie, ont-ils pleuré sur le sort de cette véritable chance pour la véritable France ? Evidemment non. On ne va pas en faire un fromage.
    François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 14 juin 2013

  • Goldman Sachs finance la prostitution des mineures

    « Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.

    Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage »

    Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d’en connaitre les propriétaires. C’est sur cette question que Kristof a enquêté… et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».

    Kristof raconte que, lorsque la banque a appris qu’il enquêtait sur le sujet, elle s’est activée pour vendre ses actions, et elle l’a appelé vendredi après midi pour lui dire qu’elle venait de signer la fin de sa participation à la direction du site.

    Andrea Raphael, porte-parole de Goldman Sachs, plaide comme un voyou de seconde zone : « Nous n’avons eu aucune influence sur la conduite de cette compagnie ». Donc, en gros, « on est planté jusque là, mais nous ne sommes que de misérables financiers, sans pouvoir de décision ». Mais Kristof précise  que Scott L. Lebovitz, l’un des managing directors de Goldman, a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de Village Voice Media, jusqu’en 2010.
    Un repentir ? Tu parles ! A cette époque, la situation leur est apparue intenable… car après des enquêtes judiciaires, le Congrès avait lancé les premières enquêtes sur cette société. Scott L. Lebovitz s’est cassé, mais le fric est resté !

    Village Voice Médias annonce être vigilant pour écarter les annonces des trafiquants, mais c’est une juste une plaisanterie. L’État de Washington vient d’adopter une loi prévoyant des sanctions pénales qui seraient applicables si Backpage publie des annonces sans vérifier l’âge des femmes, loi qui s’annonce d’application délicate du fait de la protection de la vie privée.

    Kristof conclut : « Ainsi, depuis plus de six ans Goldman détient une participation importante dans une société connue pour ses liens avec le trafic sexuel, et a siégé parmi les dirigeants de l’entreprise pendant quatre ans. Il n’y a aucun indice pour dire que Goldman a utilisé sa participation au capital pour pousser Village Voice à abandonner annonces d’escort girl ou à vérifier l’âge des jeunes femmes ».

    Comme je suis moins modéré que Nicholas D. Kristof, je conclurai en disant que les dirigeants de cette banque sont des fumiers. »

    Lu ici   http://www.contre-info.com

  • Le G8 appelle à des pourparlers de paix afin de fournir une couverture aux préparatifs de guerre américains contre la Syrie

    Le plan en cinq points pour la Syrie, préparé pour le sommet du G8 par le premier ministre britannique David Cameron, s’avère être un plan qui n’a pas vocation à être appliqué.

    Le 39e sommet du G8 a rassemblé le président américain Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine, la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre japonais Shinzo Abe, le président français François Hollande, le premier ministre italien Enrico Letta, le premier ministre canadien Stephen Harper, le président de l’Union européenne Herman van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

    Cameron a passé deux jours entiers à mettre le maximum de pression sur Poutine pour qu’il signe la demande de démission du président syrien Bashar el-Assad comme condition préalable à tout accord négocié sur la fin de la guerre civile sanglante dans le pays. Cela serait nécessairement rejeté par le régime syrien, lui ferait boycotter un sommet qui est proposé à Genève, ce qui serait par la suite utilisé comme prétexte pour une intervention militaire complète.

    Il était également espéré que la résolution comprendrait des dénonciations de l’usage des armes chimiques, y compris les assertions sans preuve que les forces syriennes s’en étaient servies. Le gouvernement Obama a employé la technique du «gros mensonge», citant les accusations d’utilisation par la Syrie de telles armes pour affirmer qu’Assad avait franchi une «ligne rouge,» qui justifierait la décision de Washington de commencer à envoyer ouvertement des armes à l’opposition syrienne.

    La Russie rejette l’affirmation que des armes chimiques ont été utilisées et a demandé à voir les preuves sur lesquelles s’appuient les États-Unis. Un autre point proposé était un engagement à s’opposer aux opérations des éléments liés à Al-Qaïda en Syrie. Ce point était inclus pour prendre en considération les inquiétudes sur le fait que l’opposition est dominée par des forces islamistes djihadistes.

    Ce plan proposait en outre «une planification dès le premier jour» pour une transition vers un nouveau gouvernement ayant un pouvoir exécutif.

    Le refus de Poutine d’accéder à ces demandes a fait échouer la machination préparée par Cameron et Obama, mais il ne fera rien pour arrêter les préparatifs de guerre qui sont déjà en cours.

    Le communiqué du G8 demande des pourparlers de paix dès que possible, mais ne mentionne pas le sort d’Assad. Bizarrement, il appelle tant les autorités syriennes que l’opposition à s’engager à la destruction de toutes les organisations affiliées à Al-Qaïda.

    Avant le sommet, Cameron a rencontré Poutine au 10, Downing Street, où le premier ministre russe a dénoncé la décision américaine d’armer l’opposition syrienne. Une réunion avec Obama a été tout aussi glaciale.

    La Maison-Blanche a annoncé vendredi soir qu’elle fournirait des armes au Conseil militaire suprême de l’opposition syrienne, ayant déterminé «avec un haut degré de certitude» que les combattants d’Assad avaient utilisé du gaz neurotoxique sarin. Avant de se rendre au sommet de Lough Erne en Irlande du Nord, Obama a fait des entretiens télévisés pour dissimuler la réalité du fait que les États-Unis vont armer des islamistes affiliés à Al-Qaïda et d’autres groupes du genre qui mènent une guerre sectaire brutale en Syrie.

    Obama a rejeté les comparaisons avec l’Irak sans expliquer pourquoi, insistant au contraire pour dire que «Le fait est que nous avons des intérêts sérieux là-bas [en Syrie] […] Nous ne pouvons avoir une situation de chaos qui perdure dans un pays important qui est frontalier d’un pays comme la Jordanie, qui est lui-même frontalier d’Israël. Et nous avons un besoin légitime de nous engager et d’être impliqués.»

    «Nous ne prenons pas partie dans une guerre de religion entre chiites et sunnites,» a-t-il affirmé.

    En fait, les États-Unis sont responsables d’avoir délibérément attisé une guerre civile sectaire, et ils se servent maintenant des morts et du chaos qu’elle a provoqués comme prétexte pour intervenir militairement.

    Faisant une critique explicite de Moscou, Obama a ajouté, «Assad, à ce stade – en partie en raison du soutien de l’Iran et de la Russie – croit qu’il n’a pas à s’engager dans une transition politique, il croit qu’il peut tout simplement continuer à réprimer par la violence plus de la moitié de la population.»

    Le président américain n’a pas pu expliquer comment Assad est censé s’engager dans une transition politique alors même qu’il va en être exclu.

    Obama et Poutine se sont rencontrés pendant une heure lundi, leurs premiers pourparlers en face à face depuis un an, et ont tenu une conférence de presse après. «Bien sûr nos opinions ne coïncident pas,» a dit Poutine, pendant qu’Obama notait que lui et Poutine avaient «des perspectives divergentes sur la Syrie.»

    Ce soir-là, Cameron a organisé un dîner privé pour les chefs de gouvernement uniquement, soi-disant pour permettre à tout le monde de parler franchement. Cependant, l’atmosphère était sans aucun doute ternie par les révélations du lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden qui a dit que la Grande-Bretagne espionne systématiquement tous ceux qui participent à de telles conférences.

    Cameron avait menacé qu’à moins que Poutine n’accepte son plan en cinq points, les sept autres membres du G8 feraient leur propre déclaration. Mais les responsables russes ont clairement dit qu’il n’y aurait aucun accord substantiel.

    Le vice-ministre des Affaires étrangères Sergei Ryabakov a dit plus tôt que la Russie avait refusé d’accepter une quelconque mention du sort d’Assad dans le communiqué. «Cela ne serait pas seulement inacceptable pour les Russes, mais nous sommes convaincus que ce serait totalement faux, dommageable et modifierait complètement l’équilibre politique,» a-t-il dit.

    Le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov, s’exprimant depuis le Koweït, a dit, «Nous sommes catégoriquement contre […] les déclarations que la conférence devrait être une sorte d’acte de capitulation politique de la part de la délégation du gouvernement [Syrien] suivie d’une passation du pouvoir à l’opposition.»

    Donnant une idée de l’intensité des tensions, Hollande a déclaré publiquement, «Comment peut-on admettre que la Russie continue de livrer des armes au régime d’Assad alors que l’opposition n’en reçoit que très peu – et se fait massacrer ?»

    Après une dernière session non prévue sur la Syrie mardi, au prétexte de discuter du contre-terrorisme, le communiqué final dilué a été publié. La Russie et les États-Unis ont ainsi officiellement accepté de se rendre à des pourparlers de «paix» à Genève le mois prochain, bien que la plupart des commentateurs disent qu’ils s’attendent à présent à ce qu’il n’y ait aucune réunion avant au plus tôt le mois d’août.

    Le Guardian a cité des sources britanniques disant que Poutine aurait affirmé en privé qu’il n’avait aucun engagement personnel envers Assad et accepterait un gouvernement de transition sans lui, tant qu’il n’y aurait aucun vide politique au pouvoir et que le gouvernement comprenait des représentants de confiance du régime actuel et de son armée. Quoi que Poutine ait dit ou non, ceci un appel tacite à un coup d’État pour déposer Assad tout en préservant le régime bassiste.

    Quoi qu’il advienne par la suite sur le front diplomatique, les choses vont se poursuivre rapidement sur la scène militaire. Washington s’engagera dans une discussion sur le type d’armes et d’autres mesures nécessaires pour «faire pencher la balance» en faveur des opposants d’Assad.

    Obama va présenter les envois d’armes sous les termes les plus anodins – de petites armes qui ne sont «pas à la hauteur» de l’armement sophistiqué de l’armée syrienne, alors même que la France s’associe à l’Arabie saoudite pour apporter aux prétendus «rebelles» des missiles anti-aériens MANPADS de la classe Mistral, ainsi que des armes antichars.

    Obama va en outre continuer à questionner publiquement l’efficacité d’une zone d’exclusion aérienne, alors même que l’on en prépare une activement.

    Les États-Unis étudient déjà la possibilité d’établir une zone d’exclusion aérienne en Syrie, proche de la frontière sud avec la Jordanie, d’après deux diplomates occidentaux de haut rang en Turquie et un troisième dans la région. Samedi, les États-Unis ont confirmé que le ministre de la Défense Chuck Hagel avait approuvé une demande jordanienne que les chasseurs F-16 et les missiles Patriot restent dans le pays après un exercice militaire conjoint cette semaine. Des batteries de missiles Patriot ont déjà été stationnées à la frontière turque.

    Pour leur part, les gouvernements de Cameron et de Hollande vont entamer leurs propres discussions sur la question de savoir si le Royaume-Uni et la France se joindront aux États-Unis dans leurs envois officiels d’armes à l’opposition.

    La guerre contre la Syrie est refusée par la grande majorité des travailleurs aux États-Unis et en Europe. 70 pour cent des Américains s’opposent à l’armement de l’opposition, d’après l’institut Pew Research, tandis que 17 pour cent seulement des Britanniques soutiennent l’initiative américaine. Mais la guerre va continuer à être préparée à l’insu des peuples pour que les grandes puissances puissent se partager entre eux les pays riches en pétrole du Moyen-Orient.

    Chris Marsden http://www.mondialisation.ca

    Article original, WSWS, paru le 19 juin 2013

  • Le gaz sarin est aussi volatile que les promesses de Washington

    La Syrie a-t-elle ou non utilisé du gaz sarin contre son opposition armée ? Après avoir hanté les colonnes des journaux, la question a trouvé pour Paris, Londres et Washington une réponse positive. La ligne rouge aurait été franchie. La guerre serait donc imminente. En réalité, ce jeu médiatique arrive trop tard. En termes de droit international, la Syrie n’est pas signataire de la Convention sur les armes chimiques et peut donc les utiliser librement. Inutile d’inventer l’usage par Damas d’armes de destruction massive, la guerre touche à sa fin.

    La question de l’usage de gaz sarin par les troupes régulières syriennes ressemble à un jeu de dupes. Interrogé à ce sujet, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdisi, déclarait, le 23 juillet 2012, que son pays était susceptible d’en disposer et d’en faire usage exclusivement contre des ennemis extérieurs. Cette déclaration a été interprétée par la presse des États de l’OTAN et du CCG comme une menace à l’encontre des « rebelles », dans la mesure où Damas affirme qu’ils sont —comme jadis au Nicaragua— des « Contras », largement étrangers. Elle désignait en fait, et sans contestation possible, à la fois les membres de l’OTAN et Israël. Le porte-parole avait été extrêmement clair sur le fait qu’aucune arme de ce type ne serait utilisée contre des « insurgés » syriens.

    Peu importe, les propos de Jihad Makdisi étaient trop beaux pour une OTAN qui, en 2003, n’avait pas hésité à inventer des « armes de destruction massive » irakiennes. Par deux fois, les 20 août et 3 décembre 2012, le président Barack Obama mettait en garde la Syrie contre le recours à l’arme chimique. « Si nous commencions à voir des quantités d’armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation », déclarait-il d’abord. Puis « Je veux être absolument clair pour Assad et ceux qui sont sous son commandement : le monde vous regarde, l’utilisation d’armes chimiques est et sera considérée comme tout à fait inacceptable. Si vous faites l’erreur tragique d’utiliser ces armes chimiques, il y aura des conséquences et vous en répondrez ».

    Les faucons libéraux et les néoconservateurs font alors campagne pour une intervention militaire occidentale. Selon eux, la Syrie connaîtrait un « printemps arabe » sauvagement réprimé par un « dictateur  ». La communauté internationale se devrait d’intervenir au nom de grands idéaux. Pas un mot évidemment sur les années de préparation et le financement de ce « printemps arabe », par l’OTAN et le CCG, pour s’approprier les hydrocarbures syriens et imposer un régime sioniste islamiste. Ainsi, le professeur Anne-Marie Slaughter, ancienne directrice de la planification auprès d’Hillary Clinton (2009-2011), compare le laissez-faire d’Obama en Syrie au cas rwandais dans le Washington Post [1].

    En 2003, la preuve des « armes de destruction massive » irakiennes était venue d’un témoin surprise. Alors que le chef de la mission d’inspection des Nations Unies, Hans Blix, confirme devant le Conseil de sécurité que de telles armes n’existent plus en Irak depuis 1991, Hussain al-Shahristani, un scientifique en exil, expose un témoignage donnant raison au secrétaire d’État Colin Powell : Saddam Hussein dispose d’armes chimiques, bactériologiques et nucléaires. Ses propos sont confirmés par l’International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres. Aucune de ses affirmations ne résistera aux faits. Une fois, l’Irak envahi, pillé et détruit, Washington admettra s’être trompé, tandis que son faux témoin deviendra Premier ministre adjoint de l’Irak « libéré » et que l’IISS continue ses opérations de propaganda.

    Cette fois, le travail d’intoxication revient à la France et au Royaume-Uni. Les deux puissances coloniales qui s’étaient partagées le Proche-Orient en 1916 poussent à une intervention militaire occidentale malgré les trois vétos russes et chinois. Le 27 mai, à la veille d’une réunion cruciale des ministres européens sur la possible livraison d’armes aux « rebelles », Le Monde publie une enquête de Jean-Philippe Rémy attestant de l’usage de gaz sarin à Damas. Le reporter a rapporté des échantillons de sang et d’urine qui ont été testés par un laboratoire militaire français. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, réagit au quart de tour, puis le gouvernement britannique qui dénonce un « crime de guerre ». En définitive, selon la Maison-Blanche : « notre communauté du Renseignement atteste que le régime d’Assad a utilisé des armes chimiques, incluant du gaz sarin, à une petite échelle, contre l’opposition de multiples fois durant l’année passée ».

    Le problème est qu’il n’y a pas de problème : premièrement l’usage du gaz sarin est interdit depuis 2007 par la Convention sur les armes chimiques qui n’a été ratifiée ni par Israël, ni par la Syrie [2] De facto, ces deux États peuvent en fabriquer, en détenir et en utiliser légalement sans commettre de « crime de guerre ». Deuxièmement, l’usage de gaz sarin par les troupes régulières a beau être confirmé par Paris, Londres et Washington, elle reste fort peu probable. Le cas rapporté par Le Monde ne peut que surprendre : l’Armée arabe syrienne en aurait fait usage dans Damas, dans le quartier de Jobar, sans que le gaz franchisse la rue et atteigne la population civile du reste de la capitale. Les combattants touchés ne souffriraient pas de convulsions, indiquant une dissémination très faible. Ils se soigneraient avec des ampoules d’atropine, mais aussi avec des traitements locaux, notamment des gouttes dans les yeux, ce qui paraît inutile pour un gaz qui pénètre par la peau. Bref, les preuves franco-anglo-US ne résisteront probablement pas plus à l’épreuve des faits que celles accumulées par George W. Bush et Tony Blair contre l’Irak.

    Transmises par Washington à Moscou, les preuves occidentales ont fait rire Yuri Ushakov, le conseiller de politique étrangère du Kremlin. Il n’a pu s’empêcher de penser à la prétendue fiole d’anthrax brandie par Colin Powell au Conseil de sécurité.

    Dans la cas où l’usage de gaz sarin serait considéré comme une abomination nécessitant une intervention internationale, on se demande bien pourquoi les allégations de Carla del Ponte, membre de la Commission d’enquête du haut Commissariat aux Droits de l’homme, n’ont pas suscité les mêmes réactions. Elle déclarait, le 5 mai 2013, à la télévision suisse, que : « Lors de notre enquête – c’est-à-dire que notre équipe d’enquête interroge dans les pays voisins les diverses victimes ainsi que les médecins dans les hôpitaux de campagne sur place – j’ai lu la semaine dernière dans un rapport qu’il y a des indices concrets, même s’ils ne sont pas encore prouvés de façon irréfutable, que du sarin a été utilisé. On peut déduire cela de la façon dont les victimes ont été traitées. Et qu’il a été utilisé par les opposants, donc par les rebelles, et non pas par le gouvernement ». Les propos de la magistrate ne faisaient que confirmer les revendications de l’Armée syrienne libre qui, le 5 décembre 2012, montrait de pénibles tentatives de se doter d’armes chimiques et menaçait les alaouites d’en faire usage contre eux [3]. Toutefois, il n’y eut aucune réaction, vu le démenti cinglant apporté par sa propre Commission à la demande de la Haut-Commissaire, Navy Pilai. En l’absence de consigne politique, les propos de l’ex-procureure helvétique n’engagent qu’elle même.

    Une fois admis l’usage de gaz sarin par l’armée régulière, la Maison-Blanche dispose d’un argument pour légaliser ce qu’elle fait depuis le début du conflit : livrer des armes aux « Contras » [4]. S’engouffrant dans la brèche, le général Salim Idriss, commandant en chef de l’Armée syrienne libre, a passé commande de roquettes antichar et de missiles sol-air. Elles peuvent être utiles, mais pas décisives, car ce dont son « armée » a besoin, c’est d’hommes bien plus que de matériels. Cependant les livraisons US devraient se limiter à des armes légères et à des munitions : la guerre tire à sa fin. Washington n’espère plus conquérir la Syrie, juste faire liquider le Front Al-Nosra par l’ASL. Ceux qui ont cru en ses promesses en paieront les frais. La Turquie est paralysée par un soulèvement contre la politique des Frères musulmans, incarnée par Recep Tayyip Erdoğan, tandis que Washington vient de contraindre l’émir Hamad Al-Thani à céder le trône du Qatar à son fils Tamim. Le moment du nouveau partage du Proche-Orient, entre Russes et États-uniens, approche.

    [1] « Obama should remember Rwanda as he weighs action in Syria », par Anne-Marie Slaugter, The Washington Post, 26 avril 2013.

    [2] Cf. le site officiel de l’OPWC.

    [3] « L’ASL expose son laboratoire d’armes chimiques », Réseau Voltaire, 5 décembre 2012.

    [4] « Exclusive : Obama authorizes secret U.S. support for Syrian rebels », par Mark Hosenball, Reuters, 1er août 2012.

  • Manif pour Nicolas au Panthéon : "La vérité est avec nous et la vérité rend libre"

    N2Ainsi s'exprime en direct et devant une foule immmense la mère de Nicolas qui lance un appel au calme avec une dignité qui invite à l'admiration (lire ici la lettre des parents de Nicolas).

    Avant c'était maître Gruau qui avait la parole :

    "Il a été coursé par les forces de police sans raison (...)

    3 jour et 3 nuits avant d'être jugé pour rien. On commence à être habitué (...)

    Il a été purement et simplement mis en prison. Nous avons fait une demande de liberté en appel".

    Auparavant, c'était M Legaret qui prononça un discours : 

    "La France est un pays de liberté, liberté qui a été conquise parfois au prix de la vie de nos ancêtres (...)

    Aujourd'hui, Nicolas est victime d'une lettre de cachet (...)

    On a gardé à vue des étudiants, des Marianne. Aujourd'hui, on a embastillé Nicolas".

    N11
    N3
    N4

     

    N15

    N25

    N75

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Communiqué de l'Action française : Nicolas, prisonnier politique

    Quand le sectarisme le dispute à la haine.

    On ne cesse de le répéter, nous sommes sous le joug d’un Etat totalitaire qui utilise la justice comme une arme de répression. Il ne suffisait pas que les « inspecteurs la bavure » sévissent sur nos trottoirs matraquant et gazant tout ce qui de près ou de loin ressemble à un manifestant anti-Taubira.

    Maintenant on est passé au degré supérieur : vous êtes patriote, vous êtes catholique, ? Allez tout droit en prison sans passer par la case départ.

    La justice, comme son nom l’indique, est censée analyser les situations, examiner le contexte, être juste quoi.

    Non, naïfs que vous êtes, ça c’est fini, c’était avant.

    Le changement c’est maintenant.

    Nicolas, jeune homme de 24 ans en marge de la manif devant les locaux de M6, sans casier judiciaire, a eu le malheur de prendre la fuite devant une dizaine de flics (en civil) armés de « tazer » et de matraques, et de se réfugier dans un restaurant. Il a été frappé à terre devant les clients de l’établissement horrifiés.

    Comme il fallait justifier une telle violence complètement gratuite, il a été déféré, jugé et immédiatement incarcéré. Deux mois de prison ferme et une amende.

    Tandis que pratiquement dans le même temps, la bande qui a attaqué le RER D et dévalisé les voyageurs est relaxée.

    Si on ne voit pas que notre justice s’intéresse plus au délit d’opinion qu’à la délinquance crapuleuse, que notre république a remplacé nos juges par des accusateurs publics, c’est que ce régime de terreur a déjà fait son œuvre dans les esprits, devenus lâches, résignés ou contaminés par la haine distillée par le pays légal contre les Français sans doute jugés trop honnêtes pour être honnêtes.

    Désormais, les choses sont claires. Il n’y a plus d’Etat, plus de justice, une police de « tontons Macoutes ». On n’attend plus que Duvalier pour oindre notre président normal.

    Nous disions résistance et on nous disait outranciers.

    Les donneurs de leçon, méprisants et/ou bigleux ne voient pas plus loin que leur assiette de « fastfood »

    Mais, qu’on me permette cette échappée grandiloquente, ils ne voient pas « le vol noir du corbeau sur nos plaines », ils n’entendent pas « le cri sourd du pays qu’on enchaîne ».

    Cela veut dire, petit père, que nous sommes appelés à résister et, de fait, dans une certaine radicalité, puisque le pouvoir use de la force sans modération, comme ferait une armée d’occupation si elle avait à mater les plus dangereux : ceux qui défendent les valeurs constitutives de la patrie.

    Alors debout armée de l’ombre, apprêtons nous au combat, sans arme, puisque nous avons choisi la non-violence, mais sans faiblesse.

    On ne lâche rien.

    Le Centre Royaliste d’Action Française http://www.actionfrancaise.net

  • [Vidéo] Les racailles d'Argenteuil, elles, n'iront pas en prison !

    Sur FdeSouche : 2013 : Argenteuil, en France

    La vidéo permet en outre de voir quelques images (vues de l’intérieur de la mairie) d’une information restée quasiment confidentielle et diffusée uniquement par le site web de M6 et quelques sites spécialisés : ...

    ...l’agression du commissaire de police d’Argenteuil par une trentaine de jeunes qui lui ont « asséné coups de poing et coups de pied. Les policiers ont dû être exfiltrés dans la mairie » (M6) (montage photo ci-dessous) (voir aussi reportage audio France Bleu ici)


    FdeSouche  http://www.actionfrancaise.net