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insécurité - Page 963

  • Débat France 24 : "Bijoutier de Nice : La politique de sécurité mise à mal ?" (partie 2/2)

  • L’OMS couvre les crimes américains en Irak

    Rien de surprenant, L’organisation est notamment financée par l’Oncle Sam. En complément, l’excellente vidéo de l’historien Vincent Reynouard qui détaille les effets des armes à l’uranium appauvri sur les humains.

    Texte publié sur afrique-asie.fr :

    Face à la soumission de l’OMS au dictat de Washington, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse.

     

    Depuis la fin de la première guerre d’Irak (1991), les études, les reportages, les témoignages sur les effets des armes utilisées par les forces occidentales, dont l’uranium dit « appauvri » (UA) se comptent par dizaines. Les vétérans de Tempête du désert, qu’ils soient Américains, Français, Britanniques, Australiens ou autres, ont également dénoncé ces effets sur eux-mêmes et leur descendance depuis leur retour d’Irak en 1991. Depuis, la seconde guerre et l’occupation n’ont fait qu’aggraver la situation dans un Irak littéralement empoisonné. Aujourd’hui, c’est un rapport d’enquête de l’OMS réalisée en 2012 qui fait scandale. Non pour ce qu’il révèle, mais parce qu’il n’a pas été rendu publique.
    Commencé en mai-juin 2012 et terminée en octobre de la même année, l’étude réalisée par l’OMS et le ministère irakien de la Santé, révèle un nombre croissant de malformations congénitales et de cancers chez les enfants. Elle a été menée à Bagdad, Diyala, Anbar, Sulaymaniyah, Babel, Bassorah, Mossoul et Hi-Qar, où 18 000 foyers ont été visités. Selon le journal britannique The Independent, un rapport aurait dû être publié en novembre 2012. En mars 2013, un représentant du ministère irakien de la Santé interviewé par la BBC, déclarait que « toutes les études publiées jusque-là par l’Irak apportaient la preuve d’une augmentation des malformations congénitales et de cancers chez l’enfant ». Le rapport caché montre, quant à lui, que ce problème de santé publique consécutif à l’utilisation d’armement toxique par les forces alliées, constitue un fléau majeur à venir pour les générations futures. Les gouvernorats de Ninive, Anbar, Bassorah et Najaf sont particulièrement touchés. Ce qui correspond aux régions où les munitions à l’uranium ont été massivement utilisées. D’autres études, évidemment rejetées par les États responsables, États-Unis, France et Grande-Bretagne en tête, ont montré des taux anormalement élevés de stérilité, de fausses couches ou de mortinatalité.
    Face à l’attitude de l’OMS, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse. Les signataires de la lettre étaient Irakiens, Iraniens, Libanais, Japonais, Européens, Australiens et Nord-Américains, des personnalités de tous ordres dont Noam Chomsky, Ken Loach, John Tirman. Selon le Guardian du 26 mai, Hans von Sponeck, ancien assistant du secrétaire général de l’Onu, « le gouvernement américain a essayé d’empêcher l’OMS de se rendre dans le sud de l’Irak ou l’uranium a été utilisé et a eu des conséquences graves sur l’environnement et les populations. »
    On se rappellera qu’outre les conséquences de cette « sale guerre propre » les sanctions de l’Onu contre l’Irak après 1991 et jusqu’à la seconde guerre en 2003, ont tué, chiffres de la FAO, 576 000 enfants. Entre 2002 et 2005, les États-Unis ont tiré en Irak 6 milliards de balles et largué 2 000 à 4 000 tonnes de bombes sur les villes irakiennes, qu’elles ont empoisonnées avec leur composant d’uranium, de mercure, de plomb neurotoxique ou autres métaux toxiques. En 1991, la quasi-totalité des infrastructures comme les hôpitaux a été détruite, le reste le fut en 2003. Le pays se situe actuellement parmi les plus pauvres du monde en terme de santé publique alors qu’avant 1999, il figurait dans les premières places du classement OMS.
    Pourquoi l’OMS ne publie pas ce rapport ? Pourquoi les États-Unis ne veulent-ils pas d’enquête dans les zones les plus touchées au cours des deux guerres ? Depuis plus de vingt ans, maintenant, les gouvernements américain, britannique et français nient, en dépit de toutes les preuves indiscutables présentées par les vétérans et l’Irak, l’utilisation par leurs armées de munitions à uranium et d’armes toxiques. Les armes à l’uranium sont aujourd’hui fabriquées par de nombreux pays et utilisées en Afghanistan, Palestine, Syrie. Ces États n’ont jamais été jugés, non plus, et malgré les plaintes déposées au niveau international, pour crime de guerre et crime contre l’humanité pour avoir bombardé en toute conscience et massivement les populations et les infrastructures publiques. L’embargo total proclamé par l’Onu sous la férule de Washington et ses locataires Bush père et fils, est également un crime contre l’humanité qui a tué plus d’un million de personnes et détruit totalement la société et l’économie irakiennes.
    Et quand un juge d’instruction, comme Mme Bertella-Jeoffroy en France, a réuni suffisamment d’éléments, entendu tous les protagonistes, et devient dangereuse à l’issue d’une enquête minutieuse qui a duré près de vingt ans, le ministère français de la Justice trouve un prétexte pour la « muter », en claire, lui offrir un placard capitonné et la remplacer par un juge « à la botte » et qui ne connaît rien à un dossier lourd de plusieurs dizaines de milliers de pages.
    L’histoire de l’Irak de ces vingt dernières années figure sans aucun doute parmi les plus grands drames que l’on ait connus depuis la seconde guerre mondiale, l’un des plus grands scandales, aussi, et le crime contre l’humanité le mieux enterré de notre histoire contemporaine, Saddam Hussein ou pas, par toutes les forces politiques occidentales, Gauche ou Droite françaises, Démocrates ou Républicains américains, Travaillistes ou Conservateurs britanniques, confondues.

    http://www.contre-info.com/loms-couvre-les-crimes-americains-en-irak#more-29478

  • Les armes à l'uranium appauvri : un crime contre l'humanité occulté (Reynouard)

  • Renaud Camus : "Les politiques ont menti : la guerre a déjà commencé !"

    ENTRETIEN SUR BOULEVARD VOLTAIRE

    L’affaire du braquage à Nice n’en finit plus de faire réagir. 1,5 million de personnes ont manifesté sur Facebook leur soutien au bijoutier qui a abattu un de ses agresseurs. Une mobilisation incroyable… Qu’en pensez-vous ?

    Renaud Camus : Je suis obligé de répondre en deux temps, ou en deux couches, si vous voulez bien.

    Au premier niveau, il est évident que le bijoutier de Nice mérite les plus larges circonstances atténuantes. Je comprends parfaitement son exaspération, je ressens la même, et des millions de Français la ressentent comme nous, les marques de soutien en témoignent.

    À un autre niveau, moins immédiat, moins contingent, plus fondamental, nous ne pouvons pas aspirer, quel que soit le délabrement honteux de la justice, à une société de la vengeance privée, de la guerre de tous contre tous. Ce serait revenir en deçà du contrat social, en deçà du “covenant” hobbesien, en deçà de ce que j’appelle le pacte d’in-nocence, de non-nocence, de non-nuisance : la renonciation de tous à la violence au profit de la seule puissance publique et de la paix civile, de la civilisation. Encore faut-il que la puissance publique soit juste et légitime, et que, cette renonciation de tous à la violence, il n’y ait pas des pans entiers de la population qui s’y soustraient. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Renaud-Camus-Les-politiques-ont

  • BHL sur la Syrie : « al-Assad et Poutine ont gagné » –

    BHL s’en prend à la dictature de l’opinion publique. Quand le peuple ne veut pas que des massacres et des guerres illégales soient commis en son nom pour défendre les intérêts d’Israël, BHL estime qu’il s’agit là de la dictature de l’opinion public. Il nous rappelle aussi les bienfaits de ses guerres pour Israël en Libye, en Bosnie… pays contaminés par l’uranium appauvri américain. Il se fout vraiment du monde, mais on a l’habitude.

    Il va même jusqu’à nous expliquer que Bashar Al-Assad est celui qui soutient les isalmistes, alors que nous savons tous que le président Al-Assad et son allié le Hezb’Allah sont ceux qui protègent les Chrétiens contre les islamistes saoudiens soutenus quant à eux par Israël et l’occident.

    Bernard-Henry Lévy, en France comme en Syrie, la dictature de l’opinion publique s’appellent la démocratie.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Légitime défense du bijoutier : point de vue d'un juriste

    De Me Delcroix :

    "[...] Il y a belle lurette que, sous l’influence d’une certaine vision du christianisme – celle récupérée par les droits de l’homme –, la légitime défense s’est fermée, en France, à la protection des biens au nom de la sauvegarde de la vie. Jadis, les juges français avaient une vision plus virile et discriminatoire de la légitime défense, comme l’illustre ce texte du XIXe siècle :

    « Qu’on suppose un voleur, dérobant, dans le coffre-fort d’un négociant, les titres qui constituent la majeure partie de sa fortune … le mal sera irréparable, si le propriétaire ne parvient pas à blesser ou à tuer le voleur : il tire et tue ; n’en a-t-il pas le droit ? (…) aucun tribunal n’hésitera à déclarer que cet acte n’est pas imputable à son auteur, soit qu’il le considère comme justifié par la légitime défense, soit qu’on le considère plutôt comme imposé par une contrainte morale à laquelle l’agent n’a pu résister » (Précis de droit criminel, par R. Garraud, éditions L. Larose et Forcel, Paris, 1885 § 157).

    D’ailleurs, dans les grands désordres historiques, ne trouve-t-on pas normal de faire tirer sur les pillards ? Les biens matériels ne sont donc pas si méprisables : tout le monde n’a pas une vocation de franciscain spirituel.

    Pour les droits de l’homme, toute vie vaut en soi toute autre vie. Cette conception est pernicieuse :  en saine philosophie virile, la vie de l’agresseur et voleur dans le feu de l’action ne vaut pas tripette. Aussi doit-on espérer que les jurés de Nice sauront résister aux pressions morales des magistrats et admettront que le droit de suite exercé, dans le feu de l’action, par le bijoutier était justifié.

    Rappelons que si les incriminations doivent être soumises à l’interprétation stricte des textes, tel n’est pas le cas pour les faits justificatifs exonératoires. N’est-il pas choquant, en effet, de permettre au voleur violent et brandissant une arme létale d’être considéré, dès qu’il tourne les talons avec son butin, comme immunisé contre sa victime ? Comme si les deux protagonistes jouaient à chat perché : « Menacé, volé, battu, tu ne peux plus rien me faire maintenant, je suis perché ! Bisque-bisque rage ! » Absurde et odieux."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • La démence destructrice de l'Amérique sanguinaire

    http://antiimperialism.files.wordpress.com/2012/04/bloody_us_empire30-e1334864205386.gif?w=650

    L'ivresse de la guerre, nourrie à l'euphorie nationaliste qui s'était emparée du pays au lendemain des attentats du 11-Septembre, s'est aujourd'hui dissipée aux Etats-Unis. La rhétorique ronflante du patriotisme et de la destinée nationale, claironnant notre devoir de refaçonner le monde par la violence, de libérer les opprimés et d'implanter la démocratie au Moyen-Orient, est enfin mise à nu dans toute sa vacuité et son absurdité.
    La machine de guerre a épuisé tous ses stratagèmes éculés. Elle a diffusé en boucle ses habituelles images d'horreurs ; elle a péroré sur le risque, si jamais nous n'allions pas bombarder, de voir l'affreux dictateur tourner ses armes de destruction massive contre nous ; elle a invoqué le  sacrifice de la nation durant la seconde guerre mondiale, le ministre des affaires étrangères Kerry assimilant même la situation à un "Munich contemporain". Rien n'y a fait.
    C'est une remarque désinvolte de Kerry le clown qui a ouvert la porte à une initiative russe, fournissant du même coup au gouvernement Obama une échappatoire commode à son bellicisme aveugle et à ce qui aurait été une humiliante défaite sur la scène intérieure.
    PILLAGE DES FINANCES PUBLIQUES
    Après douze longues et vaines années de guerre en Afghanistan et dix autres en Irak, l'opinion est lasse des mensonges de sa classe politique, écœurée par l'infinie violence de l'empire et opposée à ce qu'on continue à injecter des milliards de milliards de dollars dans une machine de guerre qui dégage des bénéfices colossaux pour une petite coterie d'entreprises du secteur militaro-industriel et de fabricants d'armes, dont Raytheon et Halliburton, pendant que nous sommes économiquement et politiquement phagocytés de l'intérieur. La fête est finie.
    Comme chaque génération le redécouvre devant les corps sans vie de sa jeunesse et le pillage de ses finances publiques par les profiteurs de guerre, le mythe de la guerre est un mensonge. La guerre ne parvient plus à détourner les Américains d'un déclin qui est train de transformer leur pays en une oligarchie des entreprises, en une nation où le "consentement des gouvernés" n'est plus qu'une farce cruelle. La guerre ne peut occulter ce que nous sommes devenus.
    La guerre a fait de nous un pays qui, ouvertement, torture et enferme indéfiniment des êtres humains dans toute une constellation de colonies pénitentiaires d'outre-mer. La guerre dépêche des escadrons de la mort chargés d'assassiner nos ennemis partout sur la planète, y compris des citoyens américains. La guerre nous voit terroriser des populations entières, y compris des populations contre lesquelles nous ne sommes pas officiellement en conflit, par le truchement de drones armés qui survolent nuit et jour de modestes villages du Pakistan, du Yémen, de la Somalie, de l'Irak et de l'Afghanistan.
    La guerre, au nom de la sécurité nationale, a mis en lambeaux nos libertés civiques les plus fondamentales. La guerre a fait de nous le peuple le plus espionné, le plus surveillé, le plus écouté et le plus photographié de l'histoire de l'humanité.
    La guerre a réduit nos plus courageux dissidents et lanceurs d'alerte – ceux-là même qui nous ont dévoilé les crimes de la guerre et de l'empire, de Chelsea (anciennement Bradley) Manning à Edward Snowden – au rang de prisonniers politiques persécutés ou d'êtres traqués. La guerre a constitué quelques immenses fortunes, comme toujours, pendant que nos écoles, nos bibliothèques et nos casernes de pompiers sont fermées au nom de l'austérité budgétaire, pendant que disparaissent nos programmes d'aide sociale pour les enfants et les seniors, que des villes comme Detroit se déclarent en faillite et que le sous-emploi et le chômage endémique. Détroit était le fleuron de la production automobile américaine.
    RÉALITÉ DOULOUREUSE ET AVEUGLANTE
    Plus personne ne connaît la vérité de l'Amérique. Ce vaste village Potemkine que nous sommes devenus, ce mensonge monstrueux que sont les Etats-Unis, passe, de Wall Street à Washington, par la manipulation délibérée des chiffres de la finance et des statistiques officielles.
    Après des années passées dans les vapeurs de l'ivresse, voilà que sonne l'heure du réveil à une réalité douloureuse et aveuglante. Nous voilà confrontés à de sinistres vérités, sur nous-mêmes et sur cette machine de guerre. Nous avons compris que nous ne pouvons pas transposer nos "vertus"par la violence, que parler de droits de l'homme, dès lors que l'on emploie l'arsenal d'armes industrielles de la guerre moderne, est une pure absurdité.
    Nous percevons tout ce qu'ont d'orwellien les déclarations de Barack Obama et de John Kerry assurant à la communauté internationale que les Etats-Unis ne prévoient rien qu'une action "incroyablement petite, limitée" en Syrie, et pas une guerre. Nous savons que les projets du Pentagone pour anéantir les bunkers de commandement, les terrains d'aviation, les batteries d'artillerie ou les lance-missiles utilisés pour des attaques chimiques constituent bien ce que les dirigeants réfutent : une guerre.
    Nous savons que le lancement de plusieurs centaines de missiles Tomahawk par des destroyers et des sous-marins basés en Méditerranée sur des installations militaires et de commandement de l'Etat syrien sera perçu par les Syriens comme un acte de guerre – nous penserions la même chose si ces missiles étaient lancés contre nous.
    "DES DOMMAGES COLLATÉRAUX SONT PROBABLES"
    Un Tomahawk transporte une charge de 450 kg, ou 166 sous-munitions. La puissance destructrice d'un seul Tomahawk est terrifiante ; des centaines de Tomahawks, c'est la mort qui frappe aveuglément depuis le ciel.
    Nous avons entendu cette rhétorique calibrée qui, si jamais la boîte de Pandore de la guerre se trouvait grande ouverte et laissait le chaos s'abattre sur la Syrie, n'exclut pas le déploiement de troupes au sol. Nous avons écouté le général Martin Dempsey, le chef d'état-major des armées, reconnaître que "des dommages collatéraux sont probables" ; nous savons que cela veut dire que des civils seront tués pour empêcher le régime de Bachar Al-Assad de survivre.
    Seule la logique captieuse de la guerre peut donner une apparence rationnelle à un tel énoncé. Cette logique captieuse ne peut plus se cacher derrière le paravent des drapeaux qu'on brandit, de la "gloire" et de l'"honneur" grandiloquents, des discours politiques hypocrites et de l'exaltation qui accompagne la maladie nationaliste : s'il déclenche une nouvelle guerre, Barack Obama et la machine de guerre qu'il sert doivent s'attendre au tollé général d'une opinion révulsée.
    Texte Traduit de l'anglais par Julie Marcot l'échelle de Jacob

    http://1.bp.blogspot.com/-UNIkCKqeuXA/UiIAtOW-biI/AAAAAAAAkOQ/ASpEO9ldT0o/s1600/war-criminals.jpg
    http://konigsberg.centerblog.net/2586-la-demence-destructice-de-amerique-satanique

  • Le Conflit au Congo: La Vérité Dévoilée - Crisis In The Congo: Uncovering The Truth

  • 18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

    Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
    Badinter, avocat juif né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en sauvant de la guillotine Patrick Henry.
    Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
    Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu n’avait que 48 ans.

    La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
    En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…

    Aujourd’hui, ce sont des centaines de milliers de bébés qui sont tués dans le ventre de leur mère, de nombreux Français (à qui l’on interdit de s’armer et se défendre) livrés aux criminels, et un degré de barbarie rarement atteint dans ce pays…

    http://www.contre-info.com