Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 966

  • La stat’ qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

     

    La stat’ qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

    Les citoyens d’origine nord-africaine se plaignent d’être trop souvent contrôlés par la police nationale. Seraient-ils victimes d’un « délit de sale gueule » ? Non pas, ils ont le malheur d’appartenir à une population à « risques ». « Minute » vous le prouve, chiffres à l’appui, tirés du fichier des personnes recherchées par la police nationale.

     

    Le 3 juillet, au tribunal de grande instance de Paris, se tenait une audience inédite. Treize citoyens, des Noirs et des Arabes, attaquaient l’Etat et le ministère de l’Intérieur pour discrimination lors des contrôles d’identité. Les plaignants estiment que, à cause de leur profil ethnique, ils sont trop souvent la cible privilégiée des contrôles policiers. Ils se disent victimes du délit de faciès, le « délit de sale gueule ». A l’appui, ils ont fourni une étude du CNRS (le Centre national de la recherche scientifique), selon laquelle les citoyens d’origine nord-africaine et subsaharienne risquaient respectivement 7,8 et 6 fois plus de se faire contrôler qu’un « individu de type européen ».

    En attendant le jugement, qui sera rendu le 2 octobre, il serait bon de se poser la vraie question : pourquoi ces citoyens sont-ils, plus souvent que les autres, invités à montrer leurs papiers d’identité ? Tout bêtement parce que la police, pour résoudre ses enquêtes, cherche en priorité là où elle a les meilleures chances de trouver. Tous les pêcheurs vous le diront : on n’envoie jamais l’hameçon dans une pièce d’eau où ça ne mord pas… Quand le prince du conte de fée cherchait à qui appartenait la pantoufle de Cendrillon, il n’a convoqué aucun cul-de-jatte à la séance d’essayage ! Si certains citoyens sont plus contrôlés que d’autres, c’est que, malheureusement pour eux, ils appartiennent à une population à « risques ». Il suffit de consulter les avis de recherche de la police nationale pour s’en convaincre.

    Sur 85 fiches, 45 concernent des Nord-Africains

    Ce fichier, public sur un site gouvernemental (1), recense les personnes recherchées pour crimes de sang, crimes sexuels, évasion et tous autres crimes ou délits aggravés. A ce jour, il compte 85 fiches [Note de Novopress : la copie d'écran que nous publions en Une a été prise par nous le 13 juillet à 23h, il n'y avait plus que 83 fiches. Minute est par contre paru le 10 juillet.] , toutes accompagnées d’une note importante, car à l’évidence ces individus ne sont pas des enfants de chœur : « Cette personne est dangereuse et susceptible d’être armée. Ne tentez en aucune façon de l’interpeller vous-même. Contacter le service de police ou de gendarmerie le plus proche. »

    Mais qui sont-ils ? Le premier s’appelle Karim Aderfi Ouali, un « homme de type maghrébin, né en 1976, 1m79, corpulence normale, yeux marron-noirs, cheveux bruns, grain de beauté sur la pommette gauche ». Il est recherché pour « des faits d’homicide volontaire commis à Saint-Louis (68) en avril 2011 ». Oh !, la mauvaise foi, diront certains, « Minute » a pioché la fiche d’un Maghrébin. Pourtant, Karim Aderfi Ouali n’est pas une exception. Loin s’en faut.

    Sur les 85 fiches de recherche publiées, 32 mentionnent une caractéristique physique qui permet de connaître l’origine des individus recherchés : dix-sept sont « de type nord-africain », deux « de type maghrébin » – c’est la même chose –, un « de type méditerranéen ». On compte également trois Africains, deux Levantins, un Caucasien, un Asiatique, un Antillais. Et quatre Européens, dont l’identité n’est pas connue.

    Sur les 53 autres avis de recherche ne figure aucune caractéristique ethnique. Cependant, les photos, les noms et les prénoms donnent une précieuse indication. Pour s’amuser – car on peut s’instruire en s’amusant –, « Minute » a classé les 53 prénoms figurant sur ces fiches. Huit fleurent bon les pays de l’Est et les Balkans : Dragan, Piotr, Edin, Besnik, Anatoli, Muhamed, Zamir et Muaner. On trouve quatre Latino-Américains : Ernesto, Manolo, Mauro et une dame, la seule du palmarès, une certaine Olga Patricia Cancino Perez, recherchée pour trafic de drogue.

    On note également trois Asiatiques (Yong, Yun, Zhong), un Africain (Wangash), deux Anglo-Saxons, John William et Cornelis.

    Mais le gros de la troupe est fourni par un bataillon de prénoms, courants en Afrique du Nord. Il y en a vingt-cinq au total : Djaffar, Haissam, Jalouli, Slimane, Souleyman, Hamid, Mohand, Kad da, Mounir, Reda, Fathi, Karim, Samy, Mondher, Nourredine, Seddik, Abdelhakim, ainsi que trois Mohamed, trois Farid et deux Ali.

     Au final, sur cette liste de 53 prénoms répertoriés, il n’en reste que neuf à figurer sur le calendrier des postes : Julien, Marc, Michel, Thierry, Raphael, Georges, Emmanuel, Dominique, Tristan. Plus un prénom tiré de l’Ancien Testament : Salomon.

    A partir de ces observations, il n’est pas difficile d’en tirer une statistique. Sur les 85 personnes qui font l’objet d’une fiche de police, on ne compte, au maximum, que quatorze individus (les dix dont le prénom fait référence, plus éventuellement les quatre Européens non identifiés) représentant les « Français de souche ». Soit seulement 16,47 % du panel. Cela revient à dire que 83,53 % de ces malfrats recherchés par la police n’ont pas pour ancêtres les Gaulois.

    Ces chiffres sont irréfutables. Les associations antiracistes peuvent aller vérifier sur le site où sont diffusés les avis de recherche de la police nationale.

    Pierre Tanger

    1. http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/. Copie d’écran en Une faite par Novopress le 13 juillet à 23h. Ce qui explique pourquoi le nombre de fiches est un peu différent par rapport à celui du moment où Pierre Tanger a écrit son article (83 fiches au lieu de 85).

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 10  juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    La stat' qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

    http://fr.novopress.info/

  • Ils commencent à avoir des états d'âme ... Il serait temps !

    Mariage gay : le « malaise grandissant » des commissaires face à la répression

    INFO LE FIGARO - Dans le journal interne du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), des hauts fonctionnaires font part de leur refus d’être « une police d’opinion » face aux manifestants anti-mariage gay.

    Il y a quelques jours, les CRS s’indignaient, dans un tract du syndicat Alliance, de leur mission « ridicule » contre les « veilleurs debout ». Aujourd’hui, c’est chez les commissaires de police que la colère gronde. Dans le dernier numéro de la Tribune du commissaire, deux des trois « tribunes libres » sont consacrées au « malaise grandissant » de l’institution policière face à la répression des manifestations anti-mariage gay.« Du jamais vu ! », commente un membre de ce syndicat, qui représente 60 % des commissaires, et qui a toujours été très légitimiste. « Cela montre l’ampleur du mécontentement ».

    Signé « un collectif de commissaires de police », le premier article évoque « une vidéo ayant circulé sur Internet », « qui montre deux de nos collègues remettant en liberté des personnes portant un vêtement assorti du logo d’une association engagée dans un débat de société, après un simple contrôle d’identité ». « S’il apparaissait que des instructions ont été données à toute la chaîne hiérarchique policière d’interpeller des personnes sur ce seul motif, soulignent les auteurs, les commissaires de police qui ont décidé de les élargir honorent le Corps de Conception et de Direction ». Et de conclure : « il était temps de prouver que notre Institution n’est pas une police d’opinion ».

    Le deuxième texte - une tribune « poignante », juge le secrétaire général du SCPN, Emmanuel Roux - est une lettre d’« un commissaire de police attentif à l’actualité » à un « cher collègue ». Vraisemblablement pied-noir, il lui parle de sa grand-mère, Eugénie, qui « aimait beaucoup la France, bien qu’elle n’y soit jamais allée avant que le sens tragique de l’Histoire ne la contraigne (…) à quitter pour toujours notre terre natale il y a 51 ans ». Un jour, raconte-t-il, « elle commit l’acte fou de brandir un drapeau français à sa fenêtre ». Des uniformes « déboulèrent », « défoncèrent sa porte », à la recherche du drapeau.

    Un commissaire de police

    Aujourd’hui, le petit-fils d’Eugénie est commissaire divisionnaire. « Depuis plusieurs mois, le pays gronde, poursuit-il. Je vois des uniformes, de jeunes manifestants que l’on colle contre le mur. J’en ai vu qui tombaient, d’autres que l’on conduisait vers des fourgons, le regard perdu mais fier ». Avant d’asséner : « Je ne serai jamais l’un de ces officiers. J’aime trop ma grand-mère ».

    Emmanuel Roux admet avoir hésité avant de publier ces « collègues qui parlent avec leur tripes ». Mais il a reçu plusieurs appels dans le même sens, et a voulu jouer son « rôle de syndicat, lieu de parole ». « Je n’ai pas eu connaissance de pratiques policières qui auraient été différenciées selon les manifestants, tempère-t-il. Mais l’ordre public, c’est une alchimie complexe… »

    Au sein du SCPN, on affirme toutefois que « beaucoup ne se reconnaissent absolument pas dans les méthodes appliquées ». « C’est pas qu’on soit pro ou anti mariage gay, témoigne un commissaire signataire du premier article. On est simplement choqués. On voit une distorsion énorme entre ce qui se passe avec les voyous récidivistes et des gamins pacifiques qu’on met en garde-à-vue simplement parce qu’ils portent un tee-shirt ! Parfois, il faut avoir la force de dire « non ». Notre message, c’est que l’on refuse d’être une police politique, quel que soit le pouvoir ».

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Criminalité : la fin d’une idée reçue

    Ce n’est pas la misère qui provoque le crime mais, à l’inverse, la richesse.
    Voici peu encore, des élus socialistes de Marseille ont « expliqué » le désastre criminel local par l’inévitable – et fausse – « culture de l’excuse ». Il y a du crime à Marseille, ont-ils pleuré, du fait de la misère ! Faisons du social, créons des emplois et le crime s’évanouira. Or dans les décennies écoulées, partout et à chaque fois qu’on a voulu résorber le crime par le social, l’urbanisme et la création d’emplois, l’échec a été abyssal.
    Pourquoi ? Le simple bon sens suffit à comprendre : comment en effet corriger une catastrophique situation criminelle (à Marseille ou ailleurs) en y appliquant de nouvelles couches encore de la (désastreuse) politique de la ville, ou de la (calamiteuse) « protection judiciaire de la jeunesse », ou enfin de (l’impuissante) politique de l’emploi ?
    Hors du monde des Shadoks, une telle pratique a un précédent réel : l’agriculture soviétique. Une planification aussi aveugle qu’absurde ravage le monde agricole de l’URSS ? Une planification plus tatillonne encore résoudra aisément le problème.
    En son temps M. Jospin voulut résorber la criminalité par l’emploi des jeunes ; il créa de fait des dizaines de milliers d’emplois (souvent fictifs, mais là n’est pas la question) – or simultanément, la criminalité a explosé ! « J’ai été naïf », reconnut ensuite M. Jospin. Malgré tout cela, les socialistes – même hélas, certains élus UMP – radotent toujours sur le social, arme anticrime.
    Avant d’établir la fausseté de cette théorie, ce bref préalable. Les criminologues approuvent le social. Que leurs concitoyens jouissent d’un logis agréable et d’un emploi lucratif leur semble heureux. Mais par profession, ils savent que le social et l’emploi (en eux-mêmes positifs) sont hélas incapables de résorber la criminalité, si peu que ce soit. Prouvons-le.
    L’argument central des Diafoirus-sociologues et de la culture de l’excuse est que la misère sociale suscite le crime ; les présents criminels, modernes Jean Valjean, n’ayant que le choix de l’illicite pour ne pas mourir de faim. Poussons leur raisonnement : c’est donc là où la misère soudain explose que la vague criminelle sera la plus violente et la plus durable. Eh bien non, c’est même exactement l’inverse.
    Premier cas d’école, les Etats-Unis. Partie de Wall Street en 2007-2008, une crise financière, puis économique et enfin sociale, ravage l’Amérique au point que de renommés économistes comparent cette crise, pire que celle de 1929-1930, à l’effondrement de la Russie en 1990-2000 (fin de l’ère soviétique). Dans les années 2007-2011, on constate même chez les Blancs pauvres américains (non diplômés) une nette contraction de l’espérance de vie !
    • Classes moyennes – revenu moyen retombé en 2011 au niveau de 1996 (moins 8 % depuis 2007). Richesse moyenne d’un ménage en 2007 : 126 000 dollars ; en 2010 : 77 300 dollars.
    • Pauvres – misère record : 12 % de la population américaine en 2000, 15 % en 2011. 46 millions de pauvres en 2011 (moins de 22 160 dollars par an par famille de 4, dont 2 enfants mineurs). En 2011, 18 % des Américains manquent parfois d’argent pour manger au quotidien.
    Ainsi donc, prédisent les Diafoirus-sociologues et leurs séides journalistes (qu’ils ne démentent pas, nous avons des archives…), la criminalité va exploser. Eh bien non – même, elle s’effondre, pendant cinq ans d’affilée. Dans nombre de grandes métropoles américaines, les crimes violents tombent sous les chiffres de 1964 (année où l’« Uniform Crime report » fédéral s’installe sous sa forme présente). Même – lisez bien – l’homicide sort en 2012 de la liste des 15 motifs principaux de décès aux Etats-Unis ! (statistique de santé publique tenue depuis 1965).
    Coupe-gorge voici 50 ans, New York est aujourd’hui apaisée et sûre, moins d’homicides en 2012 qu’en 1978. Normal, rétorque Diafoirus-sociologue, du fait du tout-carcéral. Autre cliché faux ! En 2011, à New York (là où la criminalité baisse le plus), on compte 1/3 d’incarcérés de moins qu’en 2000. 
Bon, insiste Diafoirus, va pour l’Amérique ! Mais en Europe…
    Encore raté. Au Royaume-Uni, où la crise financière a été la plus violente en Europe, la criminalité baisse elle aussi – et fort. Criminalité générale en 2012 : moins 8 % ; homicides moins 12 %, au niveau de 1978 ! Au Pays de Galles, la criminalité est au plus bas depuis 30 ans. Et une consommation d’alcool et de stupéfiants en nette baisse chez les adolescents.
    Mais alors, quel est donc le lien entre misère et crime ? Y en a-t-il seulement un ? Oui ce lien existe, mais c’est l’exact inverse de celui seriné par la culture de l’excuse. Ce n’est pas la misère qui provoque le crime, mais à l’inverse, la richesse. Dans une société d’abondance, ou de plus, tout bien matériel désirable se miniaturise, plus la richesse s’accroît et s’affiche et plus il y a de biens à voler. Plus de gens travaillent et plus ils possèdent de smartphones, plus il y a d’appartements vides, de gamins non surveillés, de cités-dortoirs délaissées de l’aube au crépuscule. Tout cela constituant un véritable paradis pour prédateurs, violents ou non.
    Cela aussi se prouve. Retournons aux Etats-Unis. La crise commence à se résorber en 2012 ? Immédiatement, la criminalité prédatrice repart à la hausse (UCR/FBI, 1er semestre 2012). Vols à main armée : + 2 % ; vols avec violence : + 2,3 %; vols simples : + 1,9 %. Pareil en Grande-Bretagne, pour la délinquance d’opportunité.
    Reste bien sûr une parallèle montée de la cybercriminalité. Mais celle-ci n’inquiète, ni n’affecte, la population comme le crime violent et elle n’implique pas les mêmes malfaiteurs. Elle constitue donc un sujet d’étude en soi.
    Le cybercrime est-il un problème grave ? Rien de certain à présent car notre inusable boussole-qui-montre-le-sud ne s’est pas encore clairement prononcée. Ainsi, attendons que les Diafoirus-sociologues nous affirment, comme ils le font d’habitude, que le cybercrime est une illusoire « construction sociale » inventée par des politiciens fascistes. Dès lors, nous saurons infailliblement que le péril est sérieux…
    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 25/06/2013)
    http://www.polemia.com

  • À Brétigny, la racaille caillasse le Samu et détrousse des sauveteurs

    Environ une heure après la catastrophe ferroviaire de Brétigny, des heurts ont eu lieu autour de la gare de Brétigny-sur-Orge, entre les forces de l'ordre et des racailles qui tentaient de passer le périmètre de sécurité mis en place après l'accident. Des membres du Samu ont même été caillassés et des victimes dépouillées.
    Ce samedi matin, en bon socialiste immigrationniste, le ministre des Transports a néanmoins osé minimiser les incidents, évoquant des «actes isolés», «une personne interpellée», «une tentative de vol de portable» au préjudice d'un secouriste, de «pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude». Mais de «véritables actes commis en bande, non», affirme-t-il. Ben voyons ! Le nez dedans, ce type-là dira encore que ça sent la rose !
    Vendredi vers 18h30, alors que les secours se déployaient en masse autour de la gare, près de 200 curieux avaient pris place autour du périmètre de sécurité établi par les forces de l’ordre. Une mesure de précaution destinée notamment à permettre aux huit hélicoptères des secours de se poser.
    Rapidement, une cinquantaine de racailles s’en sont pris à la police, tentant de forcer le barrage mis en place. Des Compagnies Républicaines de Sécurité sont alors intervenues, pour repousser d’une centaine de mètres le périmètre de sécurité.
    C’est à ce moment-là que des heurts ont eu lieu avec une partie des racailles, dont certains ont commencé à caillasser plusieurs véhicules du Samu qui n’avaient pas pu prendre place à l’intérieur du périmètre.
    Un secouriste s’est ainsi également fait voler son téléphone portable. Certaines sources policières affirment que des victimes de l’accident et une journaliste ont été elles aussi, dépouillées de leurs sacs à main ou téléphones.
    Les policiers ont procédé à uniquement six interpellations, dont deux seulement se sont soldées par une garde à vue. Les juges si sévères avec le jeune Nicolas vont-ils maintenant les faire relâcher ?
    Vers 19h30, repoussés par les CRS, curieux et racailles ont déserté la zone.
    Avec le Parisien http://www.francepresseinfos.com/

  • Catastrophe ferroviaire en Essonne : les racailles détroussent les cadavres et les blessés…

    et empêchent les secours d’intervenir en les caillassant !

    Un train Corail reliant Limoges et Paris a en effet déraillé en gare de Brétigny-sur-Orge ce vendredi : 7 morts au moins, et des dizaines de blessés.

    Les « jeunes » incrustés localement agressent les secouristes (France info, 19h40).
    Noirs et Arabes détroussaient tranquillement les cadavres.
    Dérangés par les secouristes, ils les « caillassent ».
    Une femme policier les qualifie de « monstrueux » sur Europe1 (21h04). ‘Tain d’ racisse!  

    (Source P. Gofman)

    Même dans l’horreur, l’immigration fait sentir son terrible effet…
    La police n’a pas l’air bien efficace sur ce coup, peut-être trop occupée avec les « veilleurs debout », et puis, faut pas toucher aux protégés de Taubirat !

    C’est beau, « la France d’après », « le progrès »  et la « diversité »…

    http://www.contre-info.com/

  • En France, on peut entraver la liberté d'expression des défenseurs de la famille mais pas celle des blasphémateurs

    Revenons sur quelques faits des dernières semaines. Un jeune garçon, Nicolas, étudiant bien noté, casier judiciaire vierge, a été condamné à quatre mois de prison dont deux fermes et jeté en cellule à Fleury-Mérogis pour avoir manifesté contre la loi Taubira lors de l'intervention télévisée de François Hollande sur M6.
    Trente-deux personnes, bons Français sans histoire, ont été condamnés à des amendes, parfois lourdes (jusque 2.000 euros), pour avoir simplement exprimé leur indignation durant des représentations d'un spectacle subventionné au cours duquel on déversait un liquide symbolisant les excréments sur le portrait du Christ, odeur artificielle à l'appui. Leur "délit" relève de "l'entrave à la liberté d'expression".
    Le Dr Xavier Dor a été envoyé devant les Tribunaux et un magistrat a évoqué la nécessité pour l'inculpé de se faire soigner psychiatriquement, au motif qu'il avait offert une paire de chaussons à une femme enceinte entrant dans un centre de planning familial.
    Des "veilleurs debout" ont été arrêtés par la police pour être restés immobiles et silencieux, chacun tel un reproche vivant, devant l'Elysée.
    Giorgi, un Rom arrêté à Arles pour avoir agressé une dame de 85 ans, a obtenu la relaxe devant le tribunal de grande instance de Tarascon.

    En France, on peut insulter Dieu mais on ne peut pas critiquer la loi Taubira ni chahuter un ministre.
    En France, on peut entraver la liberté d'expression des défenseurs de la famille mais pas celle des blasphémateurs.
    En France, mieux vaut voler, piller, agresser, incendier des voitures, que défendre le Christ ou la Famille.

    Pendant ce temps, les parlementaires continuent durant cet été d'échafauder leurs mauvais coups : proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, travaux préparant les offensives en faveur de l'euthanasie, de l'idéologie du genre,...
    Marseille, capitale estivale des invertis

    Et la dissolution des moeurs s'installe à l'aide de l'argent du contribuable.
    Comme à Marseille qui s'apprête à accueillir du 10 au 20 juillet "l'EuroPride", grand rassemblement LGBTQI (pour... LesBiGayTransQueerIntersexe). Marseille dont le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin, est chef de groupe UMP au Sénat. De quoi se souvenir de la façon dont les élus UMP, après avoir paradé à la Manif Pour Tous, avaient pratiqué l'entente cordiale avec la gauche lors du vote de la loi Taubira.
    Mais revenons à Marseille et l'EuroPride. L'Office de Tourisme de Marseille publie sur son site : "L'événement EuroPride Marseille Méditerranée 2013, fortement soutenu par les collectivités locales et territoriales, est labellisé Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture". Voilà une petite phrase qui retient doublement notre attention.
    1° D'abord au sujet du fort soutien des collectivités locales et territoriales. Traduisez : l'argent du contribuable subventionne cette méga-sauterie homosexuelle. Des subventions de plusieurs centaines de milliers d'euros accordées via l'entremise de la Ville de Marseille, du Conseil Régional PACA et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Et ce alors que cette fiesta LBGTQI peut aussi compter sur de nombreux et importants sponsors et partenaires (Crédit Mutuel, Air France, Kronenbourg, Ricard, NRJ,...).
    2° Mais à quoi va servir tout cet argent ? Au programme de l'EuroPride : village associatif, plage privatisée, conférences, festival cinématographique, expositions, défilé dans les rues de Marseille et beaucoup de soirées "électro sexe" avec "Pornos Stars" à l'affiche.
    Et c'est ce genre d'événement qui mérite un label Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture !!!

    Notons que les organisateurs avaient initialement annoncé que cette EuroPride serait l'occasion de 2013 "mariages" d'homosexuels français et de l'étranger. La provocation de trop ? Une mise au point précise : "Dans un but de rassemblement de toutes les dynamiques, en concertation avec les principaux protagonistes, la célébration des 2013 mariages sera remplacée par un acte fort" dont la teneur n'est pas encore rendue publique.
    Signalons encore que les organisateurs ont voulu mettre "en avant la multiculturalité de Marseille" et donner à leur sauterie une dimension "Euro-Méditerranéenne", invitant pour l'occasion des homosexuels du Liban, de Palestine, du Maroc, de Tunisie, d'Algérie, d'Egypte, etc. Il est notamment prévu d'évoquer le 17 juillet les "dynamiques LGBT dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord". Qu'en pensent les musulmans installés dans la cité phocéenne ?
    Mais on ne lâche rien !

    Quelles que soient les tentatives d'intimidation du régime et malgré toute la puissance du rouleau compresseur totalitaire auquel il faut faire face, la résistance des défenseurs de la Famille ne faiblit pas, multiforme, imaginative et dynamique.

    C'est à ce titre que j'insiste sur la nécessité de profiter de cet été pour saisir les opportunités de se former et d'oeuvrer à la mise en place des nouvelles ripostes de la rentrée. Des combats essentiels s'annoncent, notamment contre l'idéologie du genre. Ne manquez pas de vous inscrire au plus vite à la session d'été que Civitas organise à ce sujet, du 26 au 29 juillet à Unieux. Toutes les informations sont ici..

    Alain Escada,
    président de CIVITAS

  • Malaise des commissaires face à la répression commandée par Manuel Gaz

    Lu dans Le Figaro :

    "Il y a quelques jours, les CRS s'indignaient, dans un tract du syndicat Alliance, de leur mission «ridicule» contre les «veilleurs debout». Aujourd'hui, c'est chez les commissaires de police que la colère gronde. Dans le dernier numéro de la Tribune du commissaire, deux des trois «tribunes libres» sont consacrées au «malaise grandissant» de l'institution policière face à la répression des manifestations anti-mariage gay.«Du jamais vu!», commente un membre de ce syndicat, qui représente 60 % des commissaires, et qui a toujours été très légitimiste. «Cela montre l'ampleur du mécontentement».

    Signé «un collectif de commissaires de police», le premier article évoque «une vidéo ayant circulé sur Internet», «qui montre deux de nos collègues remettant en liberté des personnes portant un vêtement assorti du logo d'une association engagée dans un débat de société, après un simple contrôle d'identité». «S'il apparaissait que des instructions ont été données à toute la chaîne hiérarchique policière d'interpeller des personnes sur ce seul motif, soulignent les auteurs, les commissaires de police qui ont décidé de les élargir honorent le Corps de Conception et de Direction». Et de conclure: «il était temps de prouver que notre Institution n'est pas une police d'opinion».

    Le deuxième texte - une tribune «poignante», juge le secrétaire général du SCPN, Emmanuel Roux - est une lettre d'«un commissaire de police attentif à l'actualité» à un «cher collègue». Vraisemblablement pied-noir, il lui parle de sa grand-mère, Eugénie, qui «aimait beaucoup la France, bien qu'elle n'y soit jamais allée avant que le sens tragique de l'Histoire ne la contraigne (…) à quitter pour toujours notre terre natale il y a 51 ans». Un jour, raconte-t-il, «elle commit l'acte fou de brandir un drapeau français à sa fenêtre». Des uniformes «déboulèrent», «défoncèrent sa porte», à la recherche du drapeau.

    Aujourd'hui, le petit-fils d'Eugénie est commissaire divisionnaire. «Depuis plusieurs mois, le pays gronde, poursuit-il. Je vois des uniformes, de jeunes manifestants que l'on colle contre le mur. J'en ai vu qui tombaient, d'autres que l'on conduisait vers des fourgons, le regard perdu mais fier». Avant d'asséner: «Je ne serai jamais l'un de ces officiers. J'aime trop ma grand-mère».

    Emmanuel Roux admet avoir hésité avant de publier ces «collègues qui parlent avec leur tripes». Mais il a reçu plusieurs appels dans le même sens, et a voulu jouer son «rôle de syndicat, lieu de parole». «Je n'ai pas eu connaissance de pratiques policières qui auraient été différenciées selon les manifestants, tempère-t-il. Mais l'ordre public, c'est une alchimie complexe…»

    Au sein du SCPN, on affirme toutefois que «beaucoup ne se reconnaissent absolument pas dans les méthodes appliquées». «C'est pas qu'on soit pro ou anti mariage gay, témoigne un commissaire signataire du premier article. On est simplement choqués. On voit une distorsion énorme entre ce qui se passe avec les voyous récidivistes et des gamins pacifiques qu'on met en garde-à-vue simplement parce qu'ils portent un tee-shirt! Parfois, il faut avoir la force de dire «non». Notre message, c'est que l'on refuse d'être une police politique, quel que soit le pouvoir»."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Egypte : un copte retrouvé décapité

    L’islam est une religion de paix, d’amour et blablabla….

    Lu sur le Figaro :

    Un chrétien d’Egypte (copte) a été retrouvé mort, après avoir été décapité, aujourd’hui dans le nord de la péninsule du Sinaï, plusieurs jours après son enlèvement par des hommes armés, ont affirmé des responsables de sécurité et des témoins.
    L’homme, dont l’âge n’a pas été précisé, avait les pieds et poings liés, ont-elles précisé.
    D’après une source de sécurité, il avait été enlevé par des « groupes extrémistes » samedi dernier, le jour même où un prêtre copte a été tué par des hommes armés.

    http://www.contre-info.com/

  • Les agresseurs des invertis « Wilfried et Olivier » sont finalement des racailles étrangères

    Une énième manipulation du lobby LGBT et des médias.

    L’attentif lecteur se rappellera certainement que dans la nuit du 8 avril dernier, un fait divers très médiatisé se nouait dans le XIXe arrondissement de la capitale : Wilfried et son compère Olivier, jeunes hommes aux relations contre-nature, qui se tenaient par le bras dans une ruelle à la sortie d’une soirée, se faisaient agresser sauvagement aux cris de « Ah ! les pédés ».

    Wilfried, à peine remis de ses émotions et sorti de l’hôpital, diffusait sur tous les réseaux sociaux la photo de sa face tuméfiée, aussitôt qualifiée par tous les médias de « nouveau visage de l’homophobie ».

    La victime elle-même, quoiqu’elle n’ait aucun souvenir du déroulement de la scène, n’hésitait pas à affirmer que cette « agression (disait) quelque chose de notre société, sur ce qui se passe en France depuis pas mal de mois autour du mariage pour tous. »

    Le mot était lâché, le mal identifié, et la bonne presse se pressait de lier cette violence au terrible vandalisme qui frappait alors le quartier parisien du Marais, en l’espèce un collage sauvage du Printemps français sur l’espace des Blancs-Manteaux qui accueillait le « Printemps des assoces de l’inter-LGBT ». La France tremblait, le nazisme était de retour.

    Or, nous sommes en mesure d’affirmer aujourd’hui que la police judiciaire parisienne, après un long travail d’enquête, a identifié avec une grande certitude les agresseurs présumés. Et que de manière extrêmement étrange, ils ressembleraient plus à des fans de Sexion d’Assaut qu’à des groupies de Glorious. Les policiers n’attendent plus que l’aval du Préfet de Police de Paris pour procéder à l’arrestation.

    Parions que le pouvoir et ses alliés médiatiques crieront alors au pasdamalgamisme. Il ne faut pas diviser la France. Il ne faut pas stigmatiser.

    http://www.contre-info.com/

  • Qui est Edward Snowden ? – Discours de Glenn Greenwald, le journaliste qui a divulgué l’affaire

    Le courage, c’est contagieux.
    Polémia a reçu d’un correspondant – que nous remercions pour ce très gros travail – la traduction du très long discours, prononcé, à la Conférence annuelle du socialisme fin juin à Chicago, par Glenn Greenwald, chroniqueur américain au quotidien britannique The Guardian. G. Greenwald a diffusé au monde entier les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes systématiques et illégales par les services de renseignement américains.
    Devant la difficulté d’en publier la totalité en raison de sa longueur, nous nous limitons à reproduire ici, extraite de la traduction de notre correspondant, la partie consacrée à la personnalité de Edward Snowden. Néanmoins, nous encourageons nos lecteurs à en prendre connaissance en versions française et/ou originale à partir des liens qu’ils trouveront en fin d’article.
    Polémia
    A la Conférence annuelle du socialisme de Chicago hier soir, Glenn Greenwald a prononcé un discours dans lequel il a relaté comment il était entré en rapport avec Edward Snowden. Il a parlé de sa surprise de le voir aussi jeune et comment la détermination et la conviction profonde du jeune homme lui avaient inspiré le courage de publier les documents qui allaient lui être transmis au cours des trois ou quatre mois suivants.
    Greenwald décrit comment les révélations sur la NSA ont non seulement exposé les Etats-Unis en tant qu’Etat sous surveillance mais aborde aussi la corruption et le pourrissement moral de l’establishment du journalisme dans ce pays. Il a également transmis à l’auditoire le message qu’il ne fallait pas craindre le « climat de peur » que le gouvernement américain souhaite imposer à ceux qui osent défier son pouvoir. Ce qui suit est la transcription de son discours après une introduction et un préliminaire au cours duquel il rendit hommage à Jeremy Scahill qui venait de le présenter à l’auditoire. Puis, après quelques réflexions, il décida de s’asseoir pour tenir le discours qui suit.
    […]
    La première fois que j’ai été contacté par Edward Snowden remonte à plusieurs mois. Il m’a contacté par courriel. Il ne disait pas son nom. Je n’avais aucune idée de qui m’appelait. Il ne disait pas grand-chose. Il disait simplement qu’il avait des documents qui selon lui pouvaient m‘intéresser, ce qui devait devenir par la suite le plus grand euphémisme de la décennie. Mais il ne me disait pas grand-chose le concernant et plusieurs mois ont passé parce que nous parlions de la création d’un système de cryptage et d’autres choses et ce n’est vraiment que lorsqu’il est arrivé à Hong Kong, avec les documents, que nous avons vraiment commencé à avoir des discussions substantielles sur sa personne, ce qu’il faisait et le genre de documents en sa possession. Et j’ai passé de nombreuses heures à discuter en ligne avec lui quand il était à Hong Kong mais j’ignorais son nom. Je ne connaissais rien de son parcours, de son âge, ni même de son lieu de travail. Il essayait de me faire venir à Hong Kong pour parler avec lui mais avant que j’aille à Hong Kong, faire la moitié du tour du monde en avion, je voulais des garanties et savoir si ça en valait vraiment la peine, s’il y avait du solide derrière ce qu’il disait.
    Donc il m’a envoyé de quoi me mettre en appétit, comme on fait avec un chien à qui on présente un biscuit sous le nez pour le faire aller là où on veut qu’il aille. C’est ce qu’il a fait pour me persuader de venir à Hong Kong. Ces documents, même s’ils n’étaient qu’un petit échantillon, étaient les choses les plus extraordinaires que j’avais jamais vues.
    Je me souviens qu’après avoir lu les deux premières pages, j’étais littéralement pris de vertige, étourdi par une sorte d’extase et d’exaltation devant ce qu’il détenait. Et comme la plupart d’entre nous lorsque nous communiquons exclusivement en ligne avec quelqu’un, j’ai commencé à me forger une idée sur sa personnalité. J’étais quasiment certain qu’il était plutôt âgé, avoisinant la soixantaine et que c’était un bureaucrate, cadre au sein d’une de ces agences d’Etat de la sécurité nationale, plutôt grisonnant et en fin de carrière. La raison qui faisait que je pensais cela, c’est qu’à l’évidence il était haut placé pour avoir pareil accès à des documents top secret.
    Il avait aussi une notion incroyablement sophistiquée et mûrement réfléchie de la nature de l’appareil de sécurité nationale ainsi que de sa propre relation avec cet appareil, si bien que je me suis dit que cela signifiait qu’il avait dû réfléchir à tout cela et interagir avec ces éléments depuis des dizaines d’années.
    Mais la vraie raison pour laquelle je pensais qu’il avait cet âge, dans la soixantaine, près de la retraite, peut-être même approchant la fin de sa vie, c’est qu’il soulignait, et ce dès nos premiers contacts, le fait qu’il savait pertinemment que ce qu’il faisait allait pour l’essentiel bouleverser sa vie et probablement la détruire. Il prévoyait que les chances de finir probablement en prison pour le reste de sa vie, si ce n’est pire, étaient très élevées, probablement inévitables ou, du moins, qu’il devrait fuir l’Etat le plus puissant du monde pour le reste de sa vie. Je ne me suis pas consciemment fait cette réflexion, mais je pense que j’ai tacitement supposé que quiconque était prêt à faire un pareil sacrifice de sa vie était probablement quelqu’un qui avait dû beaucoup souffrir et qui de toute façon était proche de la fin pour avoir accumulé autant de bravoure.
    Quand je suis arrivé à Hong Kong et que je l’ai rencontré pour la première fois, je me suis trouvé plus désorienté et plus rempli de confusion que je ne l’avais jamais été de ma vie. Non seulement il n’avait pas soixante-cinq ans, il en avait vingt-neuf, mais il faisait beaucoup plus jeune. Et donc, lorsque nous sommes allés dans sa chambre d’hôtel pour commencer à lui poser des questions (Laura Poitras, la caméraman, et moi-même), ce que je voulais comprendre par dessus tout était ce qui l’avait poussé à faire ce choix extraordinaire, d’une part parce que je ne voulais pas faire partie d’un événement qui allait détruire la vie de quelqu’un si cette personne n’était pas complètement lucide et rationnelle vis-à-vis de la décision qu’elle était en train de prendre, mais aussi parce que je voulais vraiment comprendre, juste par curiosité personnelle, ce qui poussait quelqu’un qui a toute la vie devant lui, qui vit avec une petite amie depuis longtemps dans un cadre des plus désirables à Hawaï, dans un emploi stable relativement bien payé, à tout jeter ainsi pour devenir instantanément un fugitif et un individu qui allait probablement passer le reste de sa vie dans une cage.
    Plus je lui parlais, plus je comprenais et plus j’étais dépassé et plus cela devenait une expérience formatrice pour moi et pour le reste de ma vie parce que ce qu’il me disait encore et toujours, de plusieurs façons, et toujours avec une attitude si pure et si passionnée que je n’ai jamais douté pour un moment de son authenticité, est qu’il y avait dans la vie des choses plus importantes que le confort matériel, que la stabilité d’un emploi, ou bien que le simple fait d’essayer de prolonger sa vie le plus longtemps possible. Ce qu’il n’avait de cesse de me dire, c’est qu’il ne jugeait pas sa vie en fonction de ce qu’il pensait de lui mais en fonction des actes qu’il accomplissait en conformité avec ses convictions.
    Lorsque je lui ai demandé comment il en était arrivé au point de vouloir prendre le risque auquel il savait qu’il s’exposait, il m’a répondu qu’il avait longtemps cherché un chef de file, quelqu’un qui arriverait et réglerait ces problèmes. Et puis un jour, il s’est aperçu que ça ne servait à rien d’attendre, qu’être un chef de file, c’est s’engager soi-même d’abord et donner l’exemple aux autres. Ce qu’il disait, au final, c’est qu’il ne voulait pas vivre dans un monde où l’on permettait au gouvernement américain de se lancer dans ces invasions extraordinaires, de construire un système ayant pour objectif la destruction de toute vie privée individuelle, qu’il ne voulait pas vivre dans un tel monde, et qu’il ne pouvait pas, en bonne conscience, rester à ne rien faire et permettre que cela se passe ainsi, sachant qu’il avait le pouvoir d’aider à y mettre un terme.
    Ce qui m’a le plus frappé à ce sujet, je suis resté onze jours consécutifs avec lui, alors qu’il était toujours un inconnu parce que nous n’avions pas encore divulgué son identité, et je le regardais suivre les débats sur CNN, NBC ou MSNBC ou les autres chaînes du monde entier pour voir ce qu’il avait essayé de provoquer par les actions qu’il avait entreprises. Et je l’ai vu aussi après qu’on eut révélé qu’il était l’homme le plus recherché du monde, que les officiels de Washington le traitaient de traître, voulaient sa tête. Ce qui était ahurissant et continue à l’être encore maintenant pour moi, c’est qu’il n’y avait en lui pas un soupçon de remords, de regrets, ou de peur. C’était un individu complètement en paix avec le choix qu’il avait fait parce que ce choix qu’il avait fait était si incroyablement puissant. J’étais moi-même incroyablement ébloui d’être à côté de quelqu’un qui avait atteint un tel degré de tranquillité parce qu’il était tellement convaincu d’avoir fait ce qui était juste, et son courage, sa passion m’ont imprégné au point que j’ai juré que, quoi que je fasse dans ma vie de cette histoire et au-delà, j’allais consacrer ma vie à faire justice à cet incroyable acte de sacrifice personnel qu’Edward Snowden a accompli. Et cette énergie, je le constatais alors, impregna tout le monde au Guardian, qui est une organisation médiatique très importante, et je suis la dernière personne à faire l’éloge d’une organisation médiatique, même une où je travaille, surtout une où je travaille. Pourtant j’ai vu depuis quatre semaines les rédacteurs du Guardian, les rédacteurs en chef qui ont dirigé le Guardian et se sont, depuis des années, engagés dans un journalisme intrépide et courageux, ignorer jour après jour le climat de terreur et les menaces du gouvernement américain et affirmer : nous allons continuer à publier toute information que nous pensons devoir publier pour le bien commun.
    Si vous parlez à Edward Snowden et lui demandez, comme je l’ai fait, ce qui l’a inspiré, il parle d’autres individus qui se sont lancés dans des comportements courageux similaires, comme Bradley Manning ou ce vendeur ambulant tunisien qui s’est immolé et a déclenché une des plus grandes révolutions démocratiques de ces quatre ou cinq derniers siècles. Ce dont j’ai vraiment commencé à prendre conscience avec cette affaire, c’est deux choses. Un : que le courage c’est contagieux. Si vous faites un acte courageux en tant qu’individu, vous changerez littéralement le monde, parce que vous allez affecter toutes sortes de gens de votre entourage immédiat qui ensuite affecteront d’autres puis ceux-là encore d’autres. On ne devrait jamais douter de sa capacité à changer le monde. La deuxième chose que j’ai comprise, c’est que peu importe ce que vous êtes en tant qu’individu ou ce que représentent en terme de pouvoir les institutions que vous défiez. M. Snowden n’a jamais eu son bac. Ses parents travaillent pour le gouvernement fédéral. Il a grandi dans un milieu modeste de la classe moyenne au sein d’une communauté militaire en Virginie. Il a fini par rejoindre l’armée américaine parce qu’il pensait au début que la Guerre d’Irak était noble. Il a fait de même avec le NSA et la CIA parce qu’ils pensait que ces institutions étaient nobles. C’est quelqu’un qui a zéro privilège, zéro pouvoir, zéro position, zéro prestige, et pourtant, à lui tout seul, il a littéralement changé le monde et par conséquent…
    Une des choses que j’ai réalisées assez tôt est que non seulement lui mais aussi toutes les personnes qui auront été impliquées dans la publication de ces articles allaient être attaqués et diabolisés de la manière que Jeremy a décrite. On assiste à toutes sortes d’attaques contre lui qui sont complètement absurdes et contraires à la réalité. On entend tout d’un coup des psychologues de salon qui viennent déclarer qu’il est narcissique. Je ne suis même pas sûr qu’ils savent ce que cela veut dire, mais c’est devenu le scénario qu’ils récitent tous. C’est quelqu’un qui aurait pu vendre ces documents des millions de dollars à des services de renseignement et passer le reste de sa vie enrichi en secret au-delà de ses rêves les plus fous et il n’en a rien fait. Au contraire, il s’est porté volontaire et a fait de lui une cible pour le bien de nous tous. Ou alors ils essaient de remettre en question ses motivations et disent que c’est seulement quelqu’un qui recherche la célébrité, ou une “pute médiatique” qui est leur phrase préférée en ce moment. J’ai passé ces trois dernières semaines à me faire harceler au téléphone par les plus ridicules stars des médias des Etats-Unis qui veulent à tout prix obtenir un entretien avec Edward Snowden et le mettre tous les jours dans leur émission. Il aurait pu être l’une des personnes les plus célèbres du monde. Il est bien plus du genre reclus que “pute médiatique”. Il a refusé toutes ces interviews parce que sa véritable motivation pour faire ce qu’il a fait est exactement ce qu’il a dit, c’est-à-dire non pas de se rendre célèbre, mais de rendre compte aux gens des Etats-Unis et du monde de ce qui est en train de leur être fait en secret par le gouvernement américain.
    La raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont régulièrement diabolisés, la raison pour laquelle il est si important de les traiter de malades psychiques, comme ils l’ont fait avec Bradley Manning, comme ils essaient de faire avec tous les dénonciateurs, comme ils l’ont fait avec Daniel Ellsberg, c’est parce qu’ils savent précisément ce que j’ai dit, à savoir que le courage est contagieux. Et qu’il va donner l’exemple à d’autres gens qui, comme lui, vont se démarquer et dénonceront les tromperies, les illégalités et la corruption qu’ils font dans l’ombre. Il leur faut faire un exemple négatif pour que cela ne se reproduise pas et c’est la raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont tellement diabolisés et attaqués et c’est pourquoi c’est à chacun de nous qu’il revient de le défendre et de voir en lui le noble exemple qu’il représente afin qu’il obtienne la reconnaissance qu’il mérite. Tel a été l’effet révélateur que tout cela a eu sur moi personnellement, et je suis sûr que je n’ai peut-être pas encore réfléchi à toutes les implications et je continuerai à le faire dans les mois qui viennent. Mais j’ai une certitude : c’est que cette expérience sera une expérience formatrice pour moi et pour des millions de gens dans le monde entier et par bien des manières.
    […]
    Glenn Greenwald
    Journaliste
    28/06/2013
    Traduction : Pierre Mille http://www.polemia.comDiscours intégral en français à lire, dont certains commentaires au sujet des révélations faites par Edward Snowden, sur :
    http://avicennesy.files.wordpress.com/2013/07/a-la-confc3a9rence-annuelle-du-sociali.pdf
    Discours integral en version originale sur :
    Article paru le 28 juin 2013, http://niqnaq.wordpress.com/2013/06/30/i-shall-be-interested-to-see-whether-the-right-wing-conspiromaniacs-are-still-claiming-all-this-is-a-limited-hang-out-by-the-cia/

    (http://www.youtube.com/user/WeAreManyMedia)