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insécurité - Page 974

  • Les amis de Fabius et Hollande tuent un jeune Syrien de 15 ans pour blasphème

    Et quel blasphème !

    « Un syrien de 15 ans a été exécuté en public à Alep par des rebelles islamistes pour avoir tenu des propos que ces derniers jugeaient blasphématoires, a déclaré dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme. [...]

    Mohammad Qataa, un adolescent syrien de 15 ans a été tué d’une balle dans la bouche et d’une autre dans la nuque après avoir été arrêté par des membres de l’ex-Front al Nosra (passé le mois dernier sous la coupe de la branche irakienne d’Al Qaïda, sous le nom d’Etat islamique d’Irak et de Syrie), a déclaré l’OSDH [...]

    Le jeune homme se serait disputé avec un individu avant de lancer : « Même si le prophète Mahomet descend (du paradis), je ne deviendrai pas croyant. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • djihadistes, ils vont revenir !

    Ils seraient cent vingt, selon le ministre de l’Intérieur, cent vingt Français, apprentis djihadistes, partis faire leurs classes en Syrie, dans les forces armées hostiles au régime de M. Assad. Cent vingt, dont M. Valls vient d’expliquer que « la plupart convertis à un islam radical ont un passé de délinquance […] de drogue […] de grand banditisme ». Voilà qui est clair. 

    djihadistes français.JPG

     Djishadistes" français" (Agence Reuters). Français ? Mon oeil !...

    Pendant ce temps-là, peut-être pour profiter de l’occasion de façonner son image de grand ministre des Affaires étrangères, M. Fabius continue de manifester une grande animosité à l’égard de M. Assad. Avec et autour de lui, tous ces penseurs et journalistes « engagés », moins soucieux de l’intérêt national que de leurs fantasmes idéologiques. C’est qu’encore et toujours la bêtise le dispute, ici, à l’aveuglement. M. Filiu, professeur à Sciences Po Paris, vient ainsi d’affirmer que « le peuple syrien est prié de se laisser massacrer ». Donc, d’un côté « le peuple », de l’autre « les massacreurs ». Niaiserie d’intellectuel fatigué ou mensonge délibéré du militant droits-de-l’hommiste ?

    Mais le verbiage enragé des interventionnistes et va-t-en-guerre se heurte aux réalités. Leur dernier argument en date - l’utilisation présumée d’armes chimiques par les troupes du régime – devrait faire long feu puisque même (et surtout) les États-Unis d’Amérique semblent y rester insensibles. Pour ces derniers, sans doute échaudés par les aventures d’Irak et d’Afghanistan, mais plus sûrement encore soucieux de leurs intérêts planétaires, la Syrie n’est qu’une carte dans le jeu qui les oppose aux autres grandes puissances, notamment à la Russie : elle s’inscrit dans leur stratégie mondiale et les bêlements humanitaires des Français et des Britanniques doivent bien les amuser, d’autant que la tournure prise par les événements justifie amplement l’attentisme voire l’inavouable décision de non-intervention.

    Le constat est clair : la Syrie n’est pas le théâtre d’une lutte entre le Bien et le Mal ; s’y affrontent plus prosaïquement des Syriens - les uns, aidés par leurs alliés de toujours (Russie, Iran, Hezbollah), détenant le pouvoir légal ; les autres, armés par l’étranger (Arabie saoudite, Qatar) et soutenus par la « conscience universelle », voulant s’emparer de ce pouvoir. Ne pas admettre cette évidence a pour conséquence de dresser un écran de fumée qui occulte la seule chose qui devrait pour l’instant compter à nos yeux dans cette affaire, à savoir l’enrôlement (et donc le retour prévisible au « pays ») des cent vingt  islamo-terroristes français (six cents pour l’ensemble de l’Europe !).

    Ces cent vingt sont connus des services de M. Valls. Plutôt que de se préoccuper de M. Assad, ne vaudrait-il pas mieux se prémunir contre ces assassins potentiels ? Une fois en prison, ils pourront toujours lire la prose de M. Filiu. A condition de savoir lire, bien entendu.

    Louis-Joseph Delanglade  http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Note sur la répression de l’incitation au meurtre en France, par Georges Colléter

    À propos de l’Islam et de la lecture du Coran et de divers éléments de la Sunna et des Hadiths, on peut et on doit s’interroger. En effet, on y lit dans nombre de sourates un appel au meurtre des « non-croyants », (donc « non-musulmans »), avec des gradations diverses pour traiter en sous-hommes voire en esclaves les autres humains ayant des croyances religieuses différentes, voire même aucune.

    C’est ce que nous constatons aussi en concret dans de nombreux « pays islamiques » actuellement à propos particulièrement des chrétiens et des juifs, ou même des athées qui analysent et s’expriment ... et maintenant dans quelques « faits divers » en France. Et ceci sans même remonter en détails à l’Histoire, où plus de 300 millions d’humains ont été « éliminés » en Inde et en Afrique par l’Islam…
    Cependant devant le droit et les Lois françaises et le principe de laïcité tant vanté et défendu, ces appels aux crimes concernant les personnes, ou aux « délits » divers, devraient être réprimés nettement, il me semble, par les lois du Code Pénal (Art.222.17, Art.222.18, …).
    En particulier si elle est « matérialisée par un écrit », (Art.222.17), ce qui est bien le cas du Coran diffusé en France :
      « Article 222-17 En savoir plus sur cet article...
    La menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes dont la tentative est punissable est punie de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende lorsqu'elle est, soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet.
    La peine est portée à trois ans d'emprisonnement et à 45000 euros d'amende s'il s'agit d'une menace de mort. ».
    En complément lire l’« Article 222-18 », dont les précisions « Articles 222-18-1 » et « Article 222-18-2 » (Articles aisés à trouver sur Légifrance).
    Les diverses Sourates concernées par ces appels  ou « menaces de commettre un crime ou un délit … » sont faciles à retrouver lorsqu’on lit le Coran, (encore faut-il le lire … !).

     Je m’étonne donc que ce livre « Le Coran » ne soit pas interdit en France et  les sites de vente de livres par correspondance qui diffusent le Coran et ce genre de principes de base d’une « religion » contraires à nos Lois qui priment ici sur les lois de tous les pays. (Justification des actes du jihad, non critiqués ni condamnés par les musulmans de France ou français, ni même par leurs « autorités », car « écrits » dans le Coran et donc  « indiscutables » par tous « les croyants »).

    De même les individus, organismes, associations,  personnes morales, lieux de formation et d’apprentissage de ces principes et/ou s’y référant, donc lieux de « culte », qui contreviennent ainsi à nos lois, devraient être sanctionnés et interdits d’exercice et de séjour.
    Que valent notre gouvernement et notre Justice pour l’application de « certaines » Lois françaises ? Que vaut leur honnêteté et leur crédibilité ?
    Un rêve d’amélioration pour l’application juste des Lois françaises ? Bonnes réflexions…
    Georges COLLÉTER, Retraité de l’agriculture et de l’industrie lourde
  • Pendant que Valls poursuit les pacifistes, les délinquants prospèrent

    Lu dans Le Figaro :

    "La délinquance de masse n'en finit pas de grimper, les cambriolages augmentent de 5 % à près de 14 %, selon les zones, les vols avec violence de 3 à 5 %, les vols à la tire de 13 % à 35 %! Avec toutefois quelques embellies concernant de vols de véhicule, les braquages de banque et de fourgon, ainsi que le vandalisme, sauf dans l'agglomération parisienne où les destructions et dégradations ont grimpé de 5,5 %. Dans le ressort de la préfecture de police de Paris, excepté pour les affaires de la PJ, tous les indicateurs de l'élucidation (c'est-à-dire la capacité à identifier un suspect) sont au rouge: violences (- 2,7 %), atteintes aux biens (- 1,3 %), escroqueries (- 4 %). Les faits ne sont pas têtus. Ils sont implacables.

    3 mai 2013. Manuel Valls est à Lyon, accompagné de sa collègue socialiste de la Justice, Christiane Taubira, pour vendre un premier bilan des zones de sécurité prioritaires (ZSP), censées concentrer les efforts des pouvoirs publics là où l'insécurité s'enracine le plus profondément. Interview le matin même dans un quotidien national. Un plan de communication bien huilé. Las! Au moment précis où il s'exprime, la violence fait rage au Trocadéro à Paris, lors de la célébration du titre de champion de France du PSG. [...]

    Les centaines de milliers de personnes qui ont brandi la bannière de la Manif pour tous y voient surtout une fermeté à géométrie variable: «Sévère avec les familles qui défilent, inerte avec les délinquants protégés par la culture de l'excuse de la gauche», dénonce Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP, au lendemain des émeutes du Trocadéro. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Clément Méric, mort et récupéré

    Par Jacques de Guillebon

    Je suis presque sûr que Robert de Maubeuge aussi bien que Kader de Villetaneuse rigolent devant leur écran plat. Oh non, ils ne rigolent pas de la mort du pauvre Clément, ils ne sont pas des bêtes, et moi non plus, ils sont tristes comme tout le monde et peut-être le soir dans leur lit disent-ils pour son âme les pauvres mots qui leur restent comme une prière à quelque force supérieure inconnue.

    Oh non, ils ne rient pas parce qu’ils n’aiment pas la mort, même quand c’est celle d’un jeune homme qu’ils ne connaissaient pas.

    Mais ils rigolent fort et à gorge déployée devant l’opération de récupération la plus minable et la plus sordide des dix dernières années. Résumons-nous : un groupuscule d’antifas se rend à une vente de vêtements où il sait qu’il rencontrera nécessairement des skins. Une fois sa proie localisée et dûment échauffée à coup d’insultes et de « tar-ta-gueule à la récré », ledit groupuscule se lance dans la bagarre. Tragique baston qui s’achève par la mort d’un jeune homme. Aussitôt les skinheads sont accusés. Parfait. Cela s’appelle un homicide, involontaire ou pas, je ne sais, que justice passe. Mais aussitôt, tous les gauchistes du monde crient à la « marque de l’extrême droite », aux années 30 et au retour du fascisme. Aussitôt ils érigent Clément en martyr du nazisme et réclament l’interdiction, la dissolution de toute l’extrême droite, du Front national, voire de l’UMP et de la Manif pour tous. Alors Robert, et Kader, et moi, nous rigolons. De joie murayenne devant l’absurdité du temps, ou de désespoir devant la chute définitive de la raison, je ne sais pas non plus.

    Mais nous rigolons quand nous lisons que l’extrême droite a le monopole de la violence. Nous rigolons quand nous nous souvenons de ces manifs altermondialistes – et j’en étais, je peux en témoigner – où les black blocs ravageaient des quartiers entiers, incendiaient des banques, lapidaient des policiers et mettaient à sac des épiceries. Sans doute des gens d’extrême droite, comme les autonomes de Montreuil et leurs barres de fer, les milices de la CNT cagoulées qui font régner la terreur quand des vieillards anti-avortements s’enchaînent aux hôpitaux. [...]

    La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net

  • Syrie : Politis déplore « l’inaction occidentale », en choeur avec Jean-Pierre Filiu

    Monsieur Sieffert,

    « Pour Jean-Pierre Filiu, l’inaction occidentale condamne les Syriens à être d’abord la proie du régime, puis des djihadistes », écrivez-vous dans un dossier de cinq pages consacré à la Syrie dans Politis du 23-29 mai 2013 (1), dossier contenant un entretien avec Jean-Pierre Filiu et largement consacré à pourfendre la « désinformation » et le « conspirationnisme ». Mais pour dénoncer la désinformation, ne faut-il pas soi-même vérifier ses sources ?
    Des enquêteurs indépendants en Syrie
    Vous écrivez, page 21, que Bachar el-Assad organise un « blocus de l’information » en Syrie. Page 23, Jean-Pierre Filiu enfonce le clou et affirme : « Depuis deux ans, [Bachar el-Assad] interdit donc avec constance l’accès au terrain aux journalistes, aux enquêteurs indépendants ». C’est faux. Dans une lettre de onze pages adressée récemment à votre confrère Stéphane Paoli (de France Inter), et sources à l’appui, j’examinais les informations rapportées par huit enquêteurs indépendants ainsi que par un neuvième groupe d’enquêteurs a priori hostiles au gouvernement de Bachar el-Assad, puisqu’il s’agissait de la Mission d’observation de la Ligue Arabe. TOUTES ces sources, Monsieur Sieffert, ont pu enquêter librement sur place et donnent raison à la version gouvernementale (syrienne) des faits – et tort à Jean-Pierre Filiu. Ces enquêteurs ont pu constater sur place que la population syrienne, après avoir certes manifesté et espéré des améliorations sociales et démocratiques en mars 2011, demande maintenant la protection du gouvernement contre les rebelles, pour la plupart des combattants islamistes sunnites venus de l’étranger (Irak, Libye, Afghanistan, etc.) et dont le comportement se situe entre le terrorisme et le banditisme, armement lourd en sus. Militaires, civils et infrastructures paient un lourd tribut à la violence de ces combattants perdus et déracinés. Ces enquêteurs font également état, preuves et preuves photographiques à l’appui, d’une intense campagne de désinformation contre le gouvernement de Bachar el-Assad et soulignent le rôle d’un personnage clef, Oussama Ali Suleiman, ennemi juré de Bachar el-Assad et l’homme qui a volé le mot de passe du site Internet de l’OSDH après s’y être introduit sous une fausse identité. Ayant longuement détaillé et étayé ces multiples aspects dans la lettre à Stéphane Paoli, rendue publique (2), je n’y reviens pas ici.
    Dans l’entretien, Jean-Pierre Filiu affirme que « Si Bachar faisait face à un complot extérieur, il n’aurait pas tenu un mois » (page 24), en évoquant la puissance de feu israélienne – mais en oubliant celle des Russes. Nous pouvons lui répondre qu’au contraire, sans le soutien de sa population, Bachar el-Assad serait déjà tombé.
    Les revendications des Syriens
    Votre dossier, écrit avec Lena Bjurström et Céline Loriou, accuse les “conspirationnistes” et une partie de la gauche d’ « occult[er] les facteurs sociaux et humains du soulèvement » (page 21) et de ne « Rien [dire] sur les aspirations démocratiques du peuple Syrien » (page 21). Là encore, c’est faux. Le dossier du CIRET-AVT / CF2R (3) (l’une des sources de la lettre à Stéphane Paoli) décrit au contraire l’Histoire et le contexte politique, social et économique de la Syrie. Page 10, le rapport décrit la nature du système politique syrien : « L’armée et les forces de sécurité sont la clef de voûte du régime. L’appareil d’État repose sur un grand nombre de services spéciaux et de gardes prétoriennes. Leurs dirigeants, même s’ils préfèrent rester dans l’ombre, sont les personnages incontournables dans le pays. Si le président dispose formellement de tous les pouvoirs, il lui faut cependant compter avec les caciques du régime qui peuvent déclencher à tout moment une révolution de palais si ses décisions ne leur conviennent pas. » Assurément pas une démocratie.
    Soeur Marie Agnès (une autre source de la lettre à Stéphane Paoli), une catholique dirigeant un monastère et vivant en Syrie depuis 18 ans, soutient, elle aussi, les aspirations démocratiques de la population. Mais ce qu’elle rapporte aussi est l’amertume des démocrates sincères devant la tournure prise par les événements : « Ça ne veut pas dire que le peuple Syrien n’a pas le droit à un changement démocratique, bien sûr, mais la réalité sur le terrain a désabusé les révolutionnaires eux-mêmes, qui ne se lassent pas de dire que leur grand désir a été évincé par l’apport massif de factions financées, protégées, entraînées, et même armées et qui sont envoyées en grande quantité (…) » (4)
    Le volet social et économique n’est pas oublié. Pages 11 et 12, le dossier du CIRET-AVT / CF2R évoque les difficultés des Syriens en ces domaines : « Depuis plusieurs années, la Syrie est confrontée à des difficultés économiques et sociales majeures : chômage endémique, hausse vertigineuse du coût de la vie et afflux de réfugiés irakiens qui viennent grossir les rangs des Palestiniens déjà présents dans le pays.
    Le chômage touche 25 % de la population (23 millions d’habitants) dont beaucoup de jeunes (…).
    Les fonctionnaires de rang subalterne sont souvent obligés d’avoir un deuxième emploi dans le privé pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. »
    Cependant, bien qu’il soit important de revendiquer des progrès politiques, sociaux et économiques en Syrie, ce débat n’est pas judicieux avec n’importe quel interlocuteur ni à n’importe quel moment. Notamment, il n’est pas judicieux lorsqu’une intervention militaire se profile et se prépare. Car qu’en sera-t-il de tous ces espoirs, une fois les bombes tombées ? Le pays sera plongé dans le chaos et la violence, comme en Libye et en Irak après les interventions des puissances militaires occidentales.
    Les comportements d’espèce
    Mais admettons : des témoins, des enquêteurs et des journalistes rapportent aussi des informations allant dans le sens d’une oppression brutale en Syrie. Dès lors, le doute est permis – et il est sain. Alors, qui croire ? De la même façon qu’un spécialiste des fourmis est capable de décrire l’organisation d’une fourmilière croisée au hasard d’une promenade en forêt après avoir identifié son espèce, mais sans avoir étudié cette fourmilière-ci en particulier, nous pouvons poser la question : lorsque qu’un groupe d’humains supérieur militairement cherche à s’emparer d’un pays étranger, pour ses terres, ses ressources naturelles, ses marchés ou toute autre raison, comment s’y prend-il ? Pour tenter de répondre à cette question, tournons-nous vers le passé, c’est-à-dire vers l’Histoire – en principe, la spécialité de Jean-Pierre Filiu. Citons quelques précédents : l’affaire Thornton en 1846 (5), l’affaire du cuirassé Maine (6), l’incident de Mukden (7), l’incident de Gleiwitz (8), l’attaque de Pearl Harbor (9), l’incident du Golfe du Tonkin (10), l’attentat de La Belle (11), l’affaire des couveuses koweïtiennes (12), les attentats de Moscou en 1999 (13), les attentats du 11-Septembre 2001 (14), les armes de destruction massive irakiennes et le massacre aérien de Benghazi (15). Nous voyons, sur ces cas d’espèce couvrant tout le XXe siècle et au-delà, que lorsqu’un pays supérieur militairement agresse un autre pays, il ment ou monte une manipulation afin de convaincre l’opinion publique qu’il est en réalité une victime du pays attaqué. La guerre rapportera ainsi le butin de guerre, comme attendu, tout en protégeant la bonne conscience de l’opinion publique et en galvanisant les troupes qui, naturellement, mettraient beaucoup moins d’entrain au combat si les véritables buts de guerre lui étaient donnés. Si le message adressé aux troupes était que le pays partait commettre un pillage, les soldats comprendraient que cette froide logique risquerait un jour de se retourner contre eux.
    Bien entendu, il ne s’agit pas de conclure que toute guerre est forcément accompagnée de mensonge, de la même façon que le contexte peut produire des fourmilière atypiques (adaptation à un biotope particulier, à des prédateurs, etc.). Cependant, nous allons voir que les pays occidentaux ont une puissante motivation pour renverser Bachar el-Assad.
    Pénurie d’énergie
    Les géologues et les spécialistes de l’énergie s’accordent pour situer le Pic Pétrolier, c’est-à-dire le point culminant de la production pétrolière mondiale, aux alentours de 2015. Le Pic Pétrolier souffre par ailleurs d’être particulièrement mal connu du grand public et de nombreux experts. Le déclin de la production est pourtant une réalité observable et observée depuis des décennies, dans de nombreuses régions, et depuis quelques années au niveau mondial pour le pétrole conventionnel hors OPEP. L’OPEP, pour sa part, publie des données délibérément fausses, comme le révélait Éric Laurent (16), mais a probablement, lui aussi, passé son pic. L’Arabie Saoudite, poids lourd de l’OPEP, n’arrive plus à fournir ce qu’elle promet (17).
    Le pétrole non conventionnel ne sera probablement pas en mesure de remplacer le conventionnel, en termes de débit de production. Les récentes annonces tonitruantes au sujet des huiles de schiste aux États-Unis laissent de marbre certains experts, notamment au regard du déclin rapide de la production du Montana. (18)
    S’agissant du seul pétrole conventionnel, l’AIE place, en dernière estimation, le pic en 2008. (19) Mais peu importe la date précise : l’époque où les États-Unis, gros consommateurs de pétrole, pouvaient faire face à d’éventuelles menaces de pays voyous ou à des troubles géopolitiques régionaux en demandant à leurs amis saoudiens d’augmenter la production, est révolu. Non seulement la production mondiale plafonne mais la demande croît de façon exponentielle, ce qui a fait prévoir par le très sérieux Council of Foreign Relations (CFR) en avril 2001, des conséquences géopolitiques : « Une forte croissance économique à l’échelle du globe et un nouvel accroissement de la demande mondiale en énergie ont sonné le glas des possibilités de réserves supplémentaires d’hydrocarbures et provoqué le début d’une pénurie. De fait, le monde est aujourd’hui désespérément proche d’une utilisation totale de ses capacités de production de pétrole, augmentant ainsi les probabilités d’une crise pétrolière dont les conséquences seraient plus importantes que tout ce à quoi on a pu assister en trente ans.
    Ces choix affecteront également d’autres objectifs de la politique des États-Unis : leur politique vis-à-vis du Moyen-Orient, leur politique vis-à-vis de l’ancienne Union soviétique et de la Chine, et le combat contre le terrorisme international. » (20)
    Les « objectifs » du CFR sont clairement apparus au cours de la décennie écoulée, avec les guerres aux visées pétrolières évidentes menées par les États-Unis et leurs alliés en Irak (quatrièmes réserves mondiales de pétrole conventionnel), en Libye (septièmes réserves) et en Afghanistan, pays par lequel doivent transiter les ressources de la Caspienne, sans oublier l’Iran (troisièmes réserves) et le Venezuela (premières réserves), tous deux cibles d’une campagne de diabolisation préparatoire. Désormais, le moindre petit puits de pétrole ou de gaz est un enjeu et sera disputé à la concurrence, comprendre : les pays émergents. Si la Chine, de son côté, s’est appuyée jusqu’ici (faute de grives…) sur ses immenses réserves de charbon, ces dernières ne sont pas inépuisables. Au rythme de la croissance actuelle de ce pays, le charbon chinois sera épuisé d’ici quelques décennies, selon Richard Heinberg. (21) Cela ne lasse pas de faire frémir puisque la Chine sera alors devenue une grande puissance économique et militaire.
    Le dossier de Politis, tout en accusant une certaine gauche d’oublier le peuple Syrien, oublie lui-même cette problématique du Pic Pétrolier, malgré l’existence par ailleurs d’un lien direct entre prix de l’énergie et chômage, tel que l’a montré Jean-Marc Jancovici (22). Un argument auquel la Rédaction de Politis devrait être sensible.
    La Syrie, pour y revenir, est une pièce importante. Elle possède du gaz et se trouve également sur le chemin de futurs gazoducs, visant à approvisionner l’Occident avec les réserves du Moyen-Orient. Mais, au-delà de la précieuse matière première, un gazoduc représente aussi un revenu pour les pays traversés, revenu que les multinationales occidentales tiennent à s’approprier ou à “optimiser” grâce à un gouvernement complaisant, éventuellement fantoche, placé par les Occidentaux, comme en Afghanistan où le président lui-même est issu d’une multinationale étasunienne du pétrole, UNOCAL. L’essentiel est que les contrats soient signés avec l’apparence de la légalité.
    Syrie : un récit invraisemblable
    Tout est invraisemblable dans le récit que délivrent les grands médias occidentaux sur la situation en Syrie. Comment imaginer qu’une armée, pendant deux ans, tire au canon sur sa population ? Pinochet ou Kim Jong-il ont-ils jamais commis de tels massacres ? Si le gouvernement algérien est, certes, soupçonné d’avoir contribué aux massacres des années 1990, cela s’est opéré sans pertes humaines chez les militaires exécutant ces ordres criminels, et dans un contexte précis : pour justifier le coup d’État des généraux après les élections. Rien de tout cela en Syrie, où militaires et policiers représentent environ 30 % des pertes et où Bachar el-Assad n’était nullement menacé par les manifestations pacifiques de mars 2011, l’appareil autoritaire étant déjà là et ayant su reprendre la main après le “Printemps de Damas” en 2000, comme le rappelle le CIRET-AVT / CF2R. (3)
    Les rebelles, eux, sont dans une logique de conquête du pouvoir.
    D’autre part, si réellement Bachar el-Assad commettait de tels massacres, il se trouverait certainement un militaire pour le liquider : on a assassiné des dirigeants pour bien moins que ça, par exemple l’empereur romain Caligula, tué par sa propre garde pour des motifs autrement plus légers.
    Quant à la population Syrienne, devons-nous croire qu’elle se jette au-devant des balles, depuis deux ans ? Votre dossier pointe la « lecture géostratégique simpliste » des “conspirationnistes” (page 22) mais n’explique pas pourquoi la population algérienne ne bouge pas, malgré un pouvoir autrement plus caricatural, et qui ne cède rien. (23)
    Un dossier bâclé
    Page 20 de Politis, une photo pleine page fait l’éloge (?) des enfants soldats “recrutés” par les rebelles. Page 23, une autre photo montre le drapeau syrien re-colorié par les rebelles aux couleurs de l’Islam, le vert. Et c’est bien d’Islam dont il s’agit : comme le rapporte le New York Times, « Il n’y a nulle part sur le territoire syrien contrôlé par les rebelles de force armée laïque de quelque importance. » (24) Quels progrès démocratiques attendre de fanatiques religieux, qui égorgent leurs ennemis et enrôlent des enfants ?
    Votre éditorial (page 21) fait l’éloge de l’ouvrage du Père Paolo, un ecclésiastique dont le discours est tout à fait minoritaire au sein des Chrétiens Syriens et qui reprend, étrangement, mot pour mot le vocabulaire et les arguments impérialistes, comme l’a montré avec précision François Belliot dans un article très fouillé paru en même temps que votre dossier. (25)
    Vous écrivez (page 23) que les États-Unis préfèrent Bachar el-Assad au pouvoir, qu’al-Qaïda. Pourtant, souvenez-vous que les États-Unis ont soutenu les Taliban, avant de les renverser. La religion a l’avantage d’être facile à manipuler, surtout lorsque les dirigeants sont novices en politique.
    Jean-Pierre Filiu est-il historien ?
     
    Jean-Pierre Filiu n’est certes pas géologue ni expert en énergie, et l’on peut comprendre qu’il ignore le phénomène du Pic Pétrolier, et donc une partie (colossale) des enjeux. Mais en sa qualité d’historien, il est impardonnable lorsqu’il plonge tête baissée dans la propagande de l’OSDH et des gouvernements occidentaux (26). Jean-Pierre Filiu aurait-il oublié les manipulations passées ?
    Politis reprend sa position avec bien peu d’esprit critique. Monsieur Sieffert, comment pouvez-vous avoir écrit “La nouvelle guerre médiatique israélienne” et “Mélenchon et les médias”, deux ouvrages spécialisés dans l’analyse de la propagande médiatique, et tomber dans celle de l’OSDH ? Que nous reste-t-il sinon à espérer que vous recouperez davantage vos informations à l’avenir sur le dossier Syrien et que vous ouvrirez vos colonnes aux personnalités sérieuses et indépendantes qui, après enquête sur le terrain, sont revenues avec un point de vue différent sur la dramatique situation en Syrie.
    Yves Ducourneau, le 4 juin 2013 http://www.agoravox.fr
    Notes :
    (1) “Désinformation et complotisme”, par Denis Sieffert, Lena Bjurström et Céline Loriou, 23-29 mai 2013, Politis
    (2) “Syrie : où nous emmène Jean-Pierre Filiu ?”, par Yves Ducourneau, 10 mai 2013
    (3) “Syrie : une libanisation fabriquée”, par le CIRET-AVT et le Cf2R, janvier 2012
    (4) “Syrie : témoignage poignant d’une Sœur !” (vidéo, 19’), par sœur Marie-Agnès, mai 2013, Radio Courtoisie
    (9) “La guerre contre la vérité”, par Nafeez Mosadeeq Ahmed, 2006, éditions Demi-Lune, pages 457-460
    (10) “La guerre contre la vérité”, par Nafeez Mosadeeq Ahmed, 2006, éditions Demi-Lune, pages 463-465
    (12) “Le mensonge des couveuses koweïtiennes”, par Patrick Pesnot, 1er décembre 2012, France Inter
    (13) “Russie : qui a commis les attentats de 1999 ?”, par Sophie Shihab, 17 novembre 2002, Le Monde
    (14) “Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 septembre”, par David R. Griffin, 2006, éditions Demi-Lune
    (15) “La guerre humanitaire” (vidéo, 20’), par Julien Teil, novembre 2011, 1/2 et 2/2
    (16) “La face cachée du pétrole”, par Éric Laurent, 2007, Pocket, pages 261-264
    (17) “Arabie Saoudite - deux surprises préoccupantes”, par Matthieu Auzanneau, 25 avril 2011
    (18) “Les Etats-Unis, 1er producteur mondial de pétrole en 2017 ?”, par Matthieu Auzanneau, 13 novembre 2012
    (19) “Nouvelles du pic pétrolier !”, par Benoît Thévard, 24 février 2012
    (20) “Franchir le Rubicon” tome 1, par Michael C. Ruppert, 2006, éditions Nouvelle Terre, pages 48-49
    (21) “La fin de la croissance”, par Richard Heinberg, 2012, éditions Demi-Lune, pages 228-232
    (22) “Le prix du pétrole gouverne-t-il l'économie ?”, par Jean-Marc Jancovici, août 2005
    (23) “La Colonie française en Algérie”, par Lounis Aggoun, 2010, éditions Demi-Lune
    (24) “Islamist rebels create dilemma on Syria policy”, par Ben Hubbard, 27 avril 2013, New York Times
    (25) “Chrétiens de Syrie : le mensonge organisé des médias français”, par François Belliot, Réseau Voltaire, 18 mai 2013
  • Le CRAC provoque Pierre Bergé au Conseil économique, social et Environnemental !

  • Un aperçu du grand soir – Bis repetita

    Les antifas semblent décidés à s’en prendre, par représailles et en dépit du fait que l’affaire Méric n’ait aucun lien direct avec le catholicisme, à tous les symboles catholiques, puisque, une nouvelle fois à Nantes, la cathédrale a été gravement profanée la nuit dernière.

    Des inscriptions contradictoires et incohérentes, sans doute pour brouiller les pistes, ont été taguées, au point qu’ « une partie du chœur ainsi que les deux autels » ont été « défigurés ». En outre, « les portes extérieures du rez-de-chaussée ont été fracturées. » Une statue a également été renversée et brisée.

    Les inscriptions retrouvées mélangent obscénités, symboles nazis, symboles de la manif pour tous et symboles satanistes.

    Tandis que des jeunes se sont spontanément rassemblés sur le parvis de la cathédrale pour prier, des jeunes nationalistes du Renouveau français sont venus défendre les abords de la librairie catholique taguée hier.

    8 juin 2013 http://www.contre-info.com/

  • La profanation de la cathédrale de Nantes soulève l'indignation de l'évêque. Et du ministre ?

    Communiqué de Mgr James, évêque de Nantes :

    "Dans la nuit de vendredi à samedi des personnes se sont introduites, par des échafaudages, à l’intérieur de la cathédrale de Nantes pour perpétrer volontairement des actes de vandalisme et de profanation sur des autels et le sol de l’édifice.

    Ces actes soulèvent l’indignation de tous. Au nom de la communauté catholique, j’exprime ma tristesse la plus profonde.

    Notre pays garantit, par la loi, le respect des cultes, des religions et des croyances. La liberté religieuse est aussi notre bien commun. Nous faisons confiance à la justice pour mener l’enquête sur les auteurs et les circonstances de cette profanation.

    Au-delà de l’émotion que suscitent ces actes odieux, nous appelons chacun à exercer sa responsabilité pour ne pas exacerber les tensions. Dans ce climat, les chrétiens se refusent à entrer dans une spirale de la violence.

    J’ai présidé une prière de réparation dans la cathédrale ce samedi après-midi. Demain, comme chaque dimanche, nous célébrerons le Christ ressuscité. Dans la foi, nous croyons que la haine est vaincue par l’amour."

    Lu ici :

    "Manuel Valls a indiqué, dans un communiqué qu'il partageait "l'émotion et l'indignation suscitées par ces actes intolérables" et a assuré la communauté catholique "de son entier soutien" et "de la mobilisation des services de police pour déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces faits abjects". [...]

    Le premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault lui a téléphoné [à l'évêque]  "pour lui faire part de son indignation et de sa solidarité", selon le service de presse de M. Ayrault. [...] La 1ère adjointe de la mairie de Nantes, Johanna Rolland (PS), était également sur place et a condamné les faits "avec la plus grande fermeté""

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Affaire Meric : le scandale politico-médiatico-judicaire se poursuit

    Ahurissant : le procureur de Paris, François Molins, a annoncé qu’une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte aujourd’hui, visant Esteban, un jeune de 20 ans qui s’est défendu contre la bande d’extrémistes de gauche qui l’agressait et dont faisait partie Clément Méric, mort accidentellement au cours de la rixe.

    Autre scandale : le parquet a requis le placement en détention provisoire de quatre des cinq personnes déférées, a précisé le procureur lors d’une conférence de presse. Sous quel motif ?!

    Enfin, en dépit des témoignages, les médecins légistes prétendent que la mort de l’agresseur gauchiste serait due aux coups et non au choc de la tête avec un poteau… Il faut exiger une contre expertise indépendante.

    La collusion gros médias – politiciens – justice est patente dans cette affaire : les agresseurs deviennent les victimes et les défenseurs deviennent des assassins pour des motifs purement politiques.

    Tiens, saviez-vous qu’à Rennes, un jeune homme de 25 ans vient de mourir, après avoir reçu un coup de poing ?
    Non ? C’est normal. Et Valls et compagnie n’en parleront pas, ne pouvant instrumentaliser l’affaire.

    En attendant, on peut déjà aider les victimes du Système et de ses nervis « antifas » avec le CSVR.

    http://www.contre-info.com/