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Nous publions souvent dans Histoire et société, les articles du magazine hongkongais Asia Times parce que ce magazine, qui représente assez officiellement les intérêts des capitalistes asiatiques, a le mérite d’inaugurer un débat tel que l’on peut le rêver en France. Un débat dont quelques jalons ont été posés lors de mon invitation chez Berkoff. Mais qui, en restant au plan national, est le principal mérite de Fabien Roussel. L’idée de base est de savoir clairement d’où chacun part mais à partir de là également de nouer un dialogue sur des actions communes qui permette d’affronter les défis actuels, en particulier la crise et les menaces de guerre sur un mode gagnant-gagnant pour les travailleurs, les producteurs desquels beaucoup de choses dépendent. Finissons-en avec les postures pour la galerie, regardons les actes concrets. Il ne s’agit pas d’anti-américanisme primaire, mais d’un système impérialiste spéculatif qui est aussi destructeur pour les forces vives de ce pays que face à ses ennemis et plus encore pour ses «alliés», un système qui, comme chez nous, s’avère mortifère, autodestructeur. De ce point de vue le débat en Asie y compris chez les capitalistes est beaucoup plus réaliste que dans celui de nos médias. Le monde multipolaire est déjà là, la Chine est une alternative, ils jugent sur pièces.
Depuis le siège des Nations unies ce 29 mai, le représentant permanent de la Russie, Vassili Nebenzia, a présenté une série de déclarations claires sur les intentions russes en Ukraine, insistant sur la nécessité d’un règlement définitif des causes profondes du conflit.
« La France doit, au plus vite, reprendre l’intégralité de sa souveraineté, transférée progressivement depuis 1992 à l’UE, et à nouveau agir dans le monde selon sa tradition et retrouver ses légitimes ambitions de Grandeur. »
L’accord passé entre les États-Unis et l’Ukraine n’a suscité aucune émotion de la part de nos commentateurs officiels, ni a fortiori de nos politiques. L’accord pourtant met en place un fonds d’investissement, qui sera financé à parts égales par les deux pays et donne la priorité aux États-Unis pour l’exploitation des ressources minières ukrainiennes. En fait il s’agit d’une sorte de monopole du développement économique d’un pays qui recèle 5% des minerais rares de la planète dont la valeur est estimée à 13.000 milliards de dollars. À ce fabuleux trésor s’ajoutent les gisements de pétrole et de gaz naturel, dont l’exploitation sera confiée à des sociétés étasuniennes. 50% des profits iront inéluctablement dans les caisses des multinationales étatsuniennes. Peu de temps après cet accord, Donald Trump a fait une tournée au Proche-Orient, serrant la main du nouveau chef de la Libye et récoltant dans la région toutes sortes de liens et de contrats.
L’Histoire – que l’on voulait finie après l’effondrement du bloc soviétique – va-t-elle toujours dans le même sens ? Ce devait être celui de la globalisation interconnectée et de la gouvernance mondiale dont les élites globalisées assureraient l’établissement définitif. Davos en était le lieu de rencontre et le symbole mythique, actif. Cet entretien en annonce le crépuscule tandis que le monde voit le retour des nations et des empires et leur affrontement économique ou guerrier. (Atlantico, 20 mai 2025). JSF
Ce qu’il faut bien mesurer c’est à quel point les «dirigeants» qui se lancent dans de telles provocations sans même les moyens de leurs défis, et dans une totale impopularité avec leur peuple et même leur majorité, sont irresponsables. À quel point il y a de leur part viol du droit international. Il peut y avoir débat sur le principe évoqué pour l’intervention russe, la défense de la population russe en Ukraine et le droit à l’autodétermination pour cette population comme cela a été évoqué et accepté pour le Kosovo. Au point que si la majorité de l’ONU soit s’est abstenue, soit a condamné l’intervention, elle a également refusé les sanctions et toute implication en faveur de l’un ou l’autre des belligérants. Il n’y a aucune légitimité internationale qui puisse être évoquée pour ce que prétend faire le chancelier allemand avec ses complices comme Macron ou Starmer. L’analyste bolivien de géopolitique et de sécurité Jose Hugo Moldiz Mercado a résumé un tel acte de cette manière : «L’autorisation du chancelier allemand de frapper le territoire russe depuis l’Ukraine est une ingérence allemande indirecte d’un point de vue militaire et une ingérence directe d’un point de vue politique, qui vise à élargir le conflit à l’ensemble du continent. Et c’est, évidemment, un grand risque non seulement pour l’Europe ou l’Eurasie, mais pour le monde entier, car il ne reste qu’un pas vers une éventuelle troisième guerre mondiale».
Plus de 100 mercenaires français identifiés du côté de l’Ukraine Parmi ces 104 Français, certains ne cachent pas d’avoir commis des actes de torture, des viols ou des exécutions de prisonniers, témoigne Sergueï Munier, commandant français du détachement Normandie-Niemen se battant côté russe.
La politique de l’UE se décline dans la préparation à un éventuel affrontement militaire avec la Russie depuis plusieurs années. Cette préparation s’aiguise et se précise. L’UE accorde sa stratégie financière pour payer les armes et la production de l’armement sur le sol ukrainien aussi, et réalise, de fait, l’intégration de l’Ukraine dans la défense militaire de l’UE.
Salauds ! Ordures ! Tous ceux qui, au gouvernement, viennent de saluer la dernière des tarés au pouvoir sont des salauds, des ordures, des criminels… des liberticides ! Et c’est quelqu’un qui ne fume pas et n’a fumé qu’une seule cigarette dans sa vie, en salle des professeurs, un jour de « jour sans tabac », par solidarité avec ses copains fumeurs et puis, parce que les journées des chiens écrasés, journée de la femme et compagnie… je déteste. Je déteste leur monde de merde. Et je déteste qu’on limite nos libertés.