Un mot inventé vient de criminaliser près d'un tiers d'un pays. Le saviez-vous ?
Probablement pas. J'ai attendu. Pendant des semaines, scrutant l'actualité, vérifiant les dépêches, attendant patiemment qu'un regard se pose enfin sur ce « fait » qui me semble, par sa radicalité, son abjection, contenir toute l'origine du problème. J'ai espéré qu'un éditorialiste, qu'un correspondant, qu'une voix se lèverait pour dire l'inadmissible. Rien. Le silence s'est installé, méthodique, toujours sidérant, à moins que cela ne soit considéré que comme anecdotique.