Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 1065

  • Le Grand Traité Transatlantique (#TAFTA) expliqué aux nuls

    Bien caché derrière cette campagne européenne calamiteuse, on commence à entendre en sourdine une inquiétante mélodie… des acronymes obscures : TAFTA. GMT. TTIP. PTCI. APT. J’ai décidé de retenir le nom de TAFTA qui signifie Transatlantic Free Trade Area pour vous expliquer le plus simplement possible ce qui se cache derrière le Grand Traité Transatlantique. Âmes sensibles s'abstenir !

    Le TAFTA, kézako ? 

    Derrière le TAFTA, on retrouve l’idée tenace de mettre en place une zone de libre échange transatlantique. Déjà après la chute du mur de Berlin, la poussière n’était pas encore retombée que les États-Unis et les États européens signaient déjà une première « résolution transatlantique ». Mais le TAFTA irait bien plus loin, puisqu’il prévoit une véritable zone de libre échange total pour le commerce et les investissements entre les USA et l’UE. En gros, on veut demander aux États de se plier aux normes créées par et pour les multinationales, de l’ultra-libéralisme total. 

    Cela nous concerne-t-il tous ? 

    Ce Traité ne concerne pas uniquement les politiciens et les chefs d'entreprise. Aujourd’hui, l’économie réunit tous les domaines de la société et cetaccord mettrait dans la balance notre sécurité alimentaire, notre politique concernant l’écologie, l’énergie, la santé, la culture, l’emploi et la sécurité sociale, le secteur public en général, la liberté du web etc. Pour faire bref, il pourrait transformer le modèle « social » français en celui des États-Unis, vous savez, ce pays modèle dans lequel plus de 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté… 

    Faut-il dire NON au TAFTA ? 

    TAFTA veut harmoniser les normes existant aux États-Unis et en Europe. A priori, dans un monde honnête et juste, rien d'alarmant... Par exemple, pour notre sécurité alimentaire, l’UE interdit certains produits car les OGM qu’ils contiennent ne respectent pas certaines normes. TAFTA pourrait permettre d'harmoniser cette décision partout dans le respect des consommateurs citoyens. Mais non, c'est l'inverse qui risque de se produire. 

    On le saurait si les accords commerciaux se préoccupaient de notre santé. C’est bien le commerce qui doit être favorisé par le Traité. 

    Accepter ce Traité, c’est ouvrir les portes à un cheval de Troie dépossédant les « élus » de leurs capacités à poser des garde-fous aux désirs cupides des multinationales. Et donc de voir les OGM débarquer dans nos assiettes en toute légalité et sans aucun recours citoyen possible ! 

    Les « élus » pourront-ils freiner le TAFTA ? 

    Cet accord garantit des conditions de commerce optimales dans toute la zone du monde dit « occidental ». Qui dit conditions de commerce optimales dit que tout État qui tentera de s’élever contre une décision d’une multinationale devra répondre de ses actes devant un Tribunal international indépendant. Qui dit indépendant des États dit non démocratique. Ces tribunaux, au nom du sacro-saint commerce, donneront donc naturellement raison aux multinationales et à leurs velléités face au désir des États de protéger leurs citoyens. Nos élus ne pourront pas freiner le TAFTA une fois celui-ci mis en place. 

    Les entreprises porteront plainte dès qu’elles jugeront qu’un État, par ses lois et règles, porte atteinte à ses profits réels ou espérés.

    S’il y a de quoi s’indigner, ce genre de pratiques existe déjà : le cigarettier Phillip Morris a attaqué l’Uruguay et l’Australie à cause de leur législation anti tabac, une société américaine a attaqué le Canada parce que le pays refuse l’extraction du gaz de Schiste, plusieurs pays européens ont attaqué l’Égypte parce que le pays à augmenté le salaire minimum… (vive la mondialisation économique !) 

    Demain avec le TAFTA, l’Europe dira bonjour aux médicaments testés on ne sait comment aux États-Unis, aux OGM, à l’exploitation du gaz de Schiste, au poulet chloré, au bœuf aux hormones, au porc à la ractopamine etc. En revanche, elle pourra dire adieu au salaire minimum, à la neutralité du net, à la sécurité sociale, à l’exception culturelle etc. 

    Le TAFTA retirerait le peu de souveraineté politique qui restait au peuple. Cette souveraineté ira toute entière aux plus gros groupes économiques du monde. Le rêve ! 

    Pourquoi vouloir du TAFTA ? L’arnaque du CEPR 

    Après avoir lu tout cela, vous devez vous demander pourquoi nos chers élus veulent de ce Traité puisqu’il a l’air si mauvais ? Voilà pourquoi. 

    Selon un rapport du CERP, le Traité provoquera un essor économique en Europe et permettra à tous les ménages de gagner la bagatelle de 500€/an en plus à partir de 2029 ! Mais comme je sais que vous êtes intelligents vous devez vous dire : Oui, mais d’ici 15 ans avec l’augmentation du coût de la vie, ces 500€ ne vaudront plus grand chose ! Et puis attendre 15 ans, pour ça, la belle affaire ! Et vous avez raison. 

    L’arnaque va beaucoup plus loin, car savez-vous qui a dirigé l’étude du CERP (Center of Economic Research Policy) ? C’est Guillermo de la Dehesa, un conseiller de la magnifique banque Goldman Sachs, entouré entre autres d’un conseiller d’un laboratoire pharmaceutique et d’un ancien dirigeant de Coca-Cola. D’autres puissantes multinationales poussent en faveur de la validation du TAFTA : Walt Disney, Michelin, Nestlé, Unilever, la Warner, Microsoft etc. 

    Comme un malheur n'arrive jamais seul, on retrouve aussi dans les ardents défenseurs du TAFTA Michael Taylor, ex vice-président de la multinationale à boycotter, Monsanto. Il s’exprime désormais au nom de la FDA, Food and Drug Association. 

    Ce monde tourne à l’envers non et j’ai mal à la tête, pas vous ? 

    Voyez au grand jour le visage de ce que l’on appelle la « démocratie occidentale » : un traité opaque dont les médias ne parlent pas sciemment et dont les citoyens n’ont pas connaissance, soutenu par les plus grosses entreprises du monde, pourrait venir supplanter les souverainetés étatiques afin de porter l’ultra-libéralisme à son paroxysme. Injustice total(itair)e ! 

    Conclusion 

    Le TAFTA sera LE moyen LEGAL pour les lobbies et autres groupes d’influence de faire valider en Europe toutes les « saletés » qu’ils ont cherché à faire passer sans succès depuis une quinzaine d’années. Il est encore temps d’empêcher ce désastre et cette future tyrannie des multinationales sur les États et les peuples. 

    Soyez-en sûrs, une fois mis en action d'ici fin 2015 ce Traité sera indestructible. Alors il faut agir, et maintenant ! Faites tourner le message ! 

    NB : Voici les différents noms utilisés pour faire référence au Traité transatlantique (pour mieux tromper l'ennemi - le peuple -, la meilleure technique est de lui faire ignorer jusqu'au nom de ce qu'il veut combattre ! 

    TAFTA - Transatlantic Free Trade Area 

    TTIP - Transatlantic Trade and Investment Partnership 

    GMT - Grand Marché Transatlantique 

    APT - Accord de Partenariat Transatlantique 

    PTCI - Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement.

    Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-grand-traite-transatlantique-152544

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/le-grand-traite-transatlantique-tafta.html

  • Vraie nature du 6 juin et impérialisme américain

    Vendredi 6 juin fut fêté en grande pompe le 70e anniversaire de l’opération Overlord. Il s’agissait de rendre hommage à la bravoure des soldats et au génie des stratèges, mais aussi de célébrer un ensemble de valeurs fondatrices de nos sociétés, et qui s’enracineraient dans le sable normand.

    À ce titre, la plage de Ouistreham se transforma en un parterre de roitelets, venus glorifier les idéaux qui animent leurs politiques internationales depuis 1945. Pour les dirigeants occidentaux, la connexion entre le D-Day et l’édification du monde moderne sous l’égide libérale est évidente. Ainsi, le volet politique de la cérémonie supplanta largement l’aspect militaire de la commémoration.

    Ce n’est qu’à l’occasion du 40e anniversaire que présidents français et américain commémorèrent conjointement le Débarquement. Le symbole est d’autant plus fort que Mitterrand invita des soldats allemands, préfigurant la poignée de main de Douaumont quelques mois plus tard. Cela s’inscrit dans la dynamique euro-atlantiste amorcée par Mitterrand. Avec le tournant de la rigueur, Mitterrand fait le choix d’une Europe germano-tractée basée sur le commerce et la monnaie, tandis que la déliquescence de l’URSS préfigure le triomphe généralisé du libéralisme. Dans ces conditions, le rattachement à la puissance américaine est actée, le gaullisme oublié. [...]

    Constant Gerardin - La suite sur Boulevard Voltaire

    LIRE ÉGALEMENT SUR LA FAUTE À ROUSSEAU : UN AUTRE DÉBARQUEMENT ÉTAIT POSSIBLE

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vraie-nature-du-6-juin-et

  • Environ 850 djihadistes français potentiels

    Loïc Garnier, ancien patron de la brigade criminelle devenu chef de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), déclare au Figaro :

    "Aujourd'hui en France, plusieurs centaines de gens potentiellement dangereux ou exprimant des velléités de départ vers le djihad sont sous surveillance. C'est une question majeure de sécurité mais aussi un enjeu de santé publique puisque nous sommes face à un nombre important de très jeunes individus qui n'imaginent pas qu'ils vont mettre en jeu leur vie et leur santé mentale… [...]

    Nous savons que certains jeunes individus, des djihadistes européens parmi lesquels figurent des Français, sont pris en charge par des cadres d'al-Qaida qui les entraînent dans le but de mener des attentats en Europe. Sélectionnés sur des critères notamment linguistiques, sur leurs capacités à se fondre parmi la population occidentale et à frapper le moment venu avec toute la détermination nécessaire, ils apprennent les techniques de fabrication de bombes artisanales, l'art de la dissimulation et tout le sang-froid voulu pour commettre un attentat suicide. Ayant fait l'objet d'un «lavage» de cerveau, ils ne sont plus dans un combat contre Bachar le dictateur mais aux sources de la dialectique d'al-Qaida qui dit: «Là où tu es, frappe le mécréant, frappe l'apostat.»Nous sommes face à une menace protéiforme, à un phénomène que l'on a jamais connu. C'est aujourd'hui notre plus grande inquiétude.

    [...] Sachant que la surveillance d'une seule personne 24 heures sur 24 suppose un minimum d'une vingtaine de fonctionnaires à renouveler tous les deux jours pour éviter qu'ils se fassent repérer, il est impossible, ni même souhaitable, d'épier tout le monde.

    [...] Pour l'heure, on dénombre environ 850 djihadistes français potentiels, dont 31 sont décédés et certains ont pris la route du retour. [...]"

    Michel Janva

  • Douche froide pour Obama, Prague ne veut pas de l’OTAN

    Ex: http://www.zejournal.mobi

    La République tchèque n’a pas besoin des troupes de l’OTAN sur son territoire et n’appelle pas à renforcer la présence militaire de l’Alliance atlantique en Europe, a déclaré le premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka en réponse aux déclarations faites par Barack Obama en Pologne. Douche froide pour le président américain.

    Selon certains médias tchèques, la ville de Prague aurait été « la meilleure ville hôte régionale du sommet ». Quoi qu’il en soit cela ne change rien en substance. La République Tchèque est opposée aux intentions des Etats-Unis alors que le Pologne y est favorable. Rappelons qu’avant Sobotka c’est le ministre tchèque de la Défense Martin Stropnický qui défendait la même position en se prononçant contre la présence des troupes de l’OTAN sur le sol tchèque. Qu’en pensent les habitants du pays ? Voici l’opinion de Josef Hála, responsable du village Jince en Bohême centrale.

    «Les déclarations de nos dirigeants ont provoqué une vive critique de la part de l’opposition. Mais un sondage récent montre que plus de 60% d’habitants approuvent les actions du premier ministre Sobotka. Et j’en fais partie. Je n’ai pas changé d’avis. Lorsque les Etats-Unis ont essayé de déployer chez nous un radar de leur système anti-missile, je m’y suis opposé avec les responsables des autres villages. Je suis même allé en Allemagne, en Pologne et en Italie pour expliquer ma position. Mais je crois comprendre pourquoi le renforcement de l’OTAN en Europe est de nouveau sur l’ordre du jour. C’est lié avec l’Ukraine et la Russie».

    La République Tchèque résiste au renforcement de la présence de l’OTAN en Europe, et elle ne veut pas non plus financer ce projet de défense en prévoyant seulement 1% de son PIB pour les dépenses militaires, alors que les alliés en exigent le double. Ce n’est pas le cas de la Pologne, qui fait figure d’une «bonne élève» en ce qui concerne le budget militaire et soutient les projets «expansionnistes» de l’Alliance à 100%. Pourquoi ces pays limitrophes ne sont-ils pas unanimes sur cette question?

    «Il n’y a rien d’extraordinaire à cela», estime Dmitri Danilov de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie. «La République Tchèque ne se considère pas comme un Etat frontalier en matière de la dissuasion et elle ne veut pas servir de territoire en amont de la ligne de front de l’OTAN. Elle est consciente de l’importance des relations avec la Russie. Par ailleurs l’opinion des habitants est prise en compte par les hommes politiques tchèques. Quant à la Pologne et les pays baltes, ils ont dès le départ exigé à renforcer la défense collective en argumentant que c’est pour cela qu’ils ont adhéré à l’Alliance. Je suis convaincu que les préoccupations des Tchèques sont partagées par de nombreux Européens mais ils n’ont pas tous le courage de s’opposer aussi ouvertement aux plans de Washington».

    La situation géopolitique pourrait forcer l’OTAN à déployer des troupes terrestres supplémentaires dans les Etats membres situés en Europe Orientale, renforcer la surveillance aérienne, et notamment les systèmes de détection lointaine, et prêter une attention particulière à la coopération avec l’Ukraine dans la région de la mer Noire. Les exercices américano-ukrainiens See Breeze confirment cette volonté. Ils devront être organisés dès cette année.

    - Source : http://french.ruvr.ru/2014_06_05/Premier-ministre-Sobotka-vs-president-Obama-8322/

  • Entretien dans L’AF 2887 avec Yannick Jaffré sur "Vladimir Bonaparte Poutine"

    Entretien avec Yannick Jaffré, auteur de "Vladimir Bonaparte Poutine" chez Perspectives libres, 2014.

    Il est également président du Collectif Racine (FN). 

    L’AF 2887 - Pourquoi vous êtes-vous intéressé à Vladimir Poutine ?

    Yannick Jaffré - J’ai voulu pratiquer un billard à trois bandes historique entre la France consulaire, qui succède à l’épisode du Directoire (marqué par un capitalisme erratique, une ploutocratie qui prospère, un État abaissé dans son autorité, des mœurs commotionnées), la Russie post-soviétique qui a connu, à mon sens, une situation analogue sinon tout à fait identique, et puis, enfin, notre situation présente. Nous oublions aujourd’hui que nous avons eu besoin d’un Bonaparte. Les Russes ont le leur en Poutine. Nous le leur reprochons depuis le confort de nos démocraties libérales atones. Ce confort précaire nous fait perdre de vue les exigences de l’Histoire, de l’incarnation personnelle d’une nation par un chef, les efforts et les patiences qui ont été nécessaires pour que se forment nos États de droit. En outre, je ne cacherai pas à vos lecteurs mes sympathies particulières : j’ai de l’affection pour la grande nation russe, dont je parle un peu la langue et où j’essaie de me rendre aussi souvent que je le peux. J’aime sa littérature, j’aime son peuple, j’aime son histoire. Et puis, il y a le style personnel de Poutine, qui m’a intrigué d’abord, a stimulé ma réflexion ensuite, a rencontré chez moi des affinités éthico-politiques, enfin. A n’en pas douter, l’homme a du style, un style que l’on caricature à l’envi en Occident alors qu’il est un personnage beaucoup plus subtil et dialectique qu’on ne le pense. J’ai souvent l’occasion de rappeler que sa qualité de juriste est au moins aussi importante pour en dresser le portrait que sa trajectoire au KGB. Il a le sens du raisonnement et des formes, pas seulement celui des rapports de force.

    Au-delà de l’intérêt personnel que vous portez à Vladimir Poutine, qu’en est-il de l’intérêt français ? La politique de Poutine lui est-elle favorable ? La France doit-elle s’allier à la Russie ? Marine Le Pen, que vous soutenez, vous semble-t-elle favorable à une telle alliance ? 

    Je crois qu’il est de l’intérêt de la France de se rapprocher de la Russie pour de nombreuses raisons : sa profondeur continentale et énergétique, le contrepoids qu’elle forme face à l’atlantisme dans lequel nos élites nous font plonger, son modèle économique plus productif, territorial, colbertiste, la part essentielle qu’elle prend à la constitution d’une véritable multipolarité. Celle-ci correspond d’ailleurs au destin de la France, qui est d’être une puissance intermédiaire défendant ses intérêts propres, toujours, en s’appuyant souvent sur le droit des autres nations à la conduite souveraine de leurs affaires. La France a besoin de la multipolarité contre les logiques impériales. Il ne s’agit donc pas pour la France de s’arrimer à la Russie mais, dans son intérêt, de s’allier librement à elle pour renouer avec sa propre vocation. Je ne parle ici qu’en mon nom propre. Marine Le Pen, qui s’apprête à exercer la fonction suprême, est une personnalité aussi libre que la France souveraine qu’elle veut faire renaître. Mais je peux dire qu’elle est une amie de la Russie. Elle a très récemment affirmé que Vladimir Poutine était un patriote défendant les intérêts de son pays et de son peuple. J’ajoute qu’il le fait sans messianisme ni démesure.

    Peut-on considérer Vladimir Poutine comme un "monarque" ? 

    Non, c’est un prince républicain. Il a été capable de coups de force qui attirent au chef cette légitimité charismatique qui n’est ni la légitimité légale, ni la légitimité traditionnelle, pour reprendre la tripartition de Max Weber. Il se situe quelque part entre Machiavel et Hobbes, Bonaparte et De Gaulle. Il conduit l’État, de manière très incarnée, choquant la bien-pensance libérale-démocrate occidentale, restaure un principe d’autorité issu de l’histoire dans les conditions de la modernité libérale, comme l’a fait Bonaparte par rapport à l’Ancien régime. Poutine s’inscrit ici dans la longue durée russe alors que nos élites politiques, nos chefs de l’État eux-mêmes, nous éloignent chaque année davantage de la continuité nationale française. Sans doute aiment-ils la France, je ne sonde pas les cœurs, mais alors qu’ils l’aiment mal ! Comme ces hommes qui battent leur femme en protestant de leur amour... J’aspire pour la France à de nouvelles élites qui respectent sa personnalité propre, sa trajectoire historique, son droit souverain et ses intérêts présents.

    Propos recueillis par Stéphane Blanchonnet - L’AF 2887

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-dans-L-AF-2887-avec

  • Slaviansk sous les bombes

    Publié initialement sur le groupe Facebook "Soutien à la rébellion du Donbass"

    Slaviansk est une ville de plus de 110 000 habitants (dont près de la moitié a été évacuée aujourd’hui) et qui est devenu avec sa voisine immédiate Kramatorsk (10 km au sud) le symbole vivant de la rébellion du Donbass.

     

    C’est le premier objectif de l’opération spéciale déclenchée il y a plus d’un mois. Rapidement encerclé et mise sous blocus, cette cité du Donbass vit un véritable siège militaire moderne depuis plusieurs semaines, soumise à des bombardements aéro-terrestres continuels et des assauts blindés quasi quotidiens. [...]

    La suite sur Alawata Tradition

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Slaviansk-sous-les-bombes

  • Emprise toujours plus grande des djihadistes en Irak: les Chrétiens sont en danger

    Des centaines d’hommes armés ont lancé dans la nuit un nouvel assaut contre Mossoul, la capitale du Nord située à quelque 350 km de Bagdad, et ont réussi, après des combats avec l’armée et la police, à prendre le contrôle du siège du gouverneur, des prisons et des télévisions, avant la chute entière de la ville. Ces hommes armés, qui sont présentés comme des rebelles, sont en fait tout simplement des djihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant qui ont déjà pris le contrôle de Fallouja.  Avec la prise de Mossoul, c’est toute la province de Ninive qui tombe en leurs mains. Le gouvernement irakien a déjà annoncé qu’il fournirait des armes à tous les citoyens qui se porteraient volontaires pour combattre les insurgés.

    Cette situation inquiète SOS Chrétiens d’Orient:

    « Après plusieurs jours de combats, les djihadistes islamistes se seraient emparés totalement de la ville de Mossoul. Selon nos contacts locaux, l’armée irakienne serait en déroute dans cette zone, abandonnant chars et armes lourdes aux insurgés.

    Les habitants chrétiens de la province, notamment ceux de Qaraqosh, principale ville chrétienne de la région, s’alarment. L’armée irakienne n’étant plus en mesure d’assurer leur sécurité, ils auraient demandé au gouvernement de la province kurde voisine de leur envoyer de l’aide. Toujours selon nos contacts locaux, le gouvernement central de Bagdad, toujours dirigé par le chiite Nouri al-Maliki, aurait interdit aux troupes kurdes d’intervenir dans cette zone qui se trouve hors de leur territoire.

    Les habitants de Qaraqosh (environ 50.000, presque tous chrétiens et majoritairement syriaques catholiques) sont terrorisés et beaucoup ont déjà tenté de se réfugier au Kurdistan irakien. Les barrages kurdes sont cependant fermés à tout véhicule depuis ce matin et les réfugiés chrétiens doivent les franchir à pieds en abandonnant leur véhicule.
    En fin de matinée, nous apprenions que les routes pour quitter Qaraqosh seraient désormais fermées, la ville étant encerclée par les terroristes, certains étant peut-être même déjà dans la ville. »

    http://medias-presse.info/emprise-toujours-plus-grande-des-djihadistes-en-irakles-chretiens-sont-en-danger/11111