Le Figaro : « Les premiers coups de feu ont déchiré Khartoum au petit matin du 15 avril 2023. L’affrontement entre l’armée et une milice était presque attendu, tant les nuages s’étaient accumulés depuis des mois, annonçant la tempête. Alliés de circonstance pour d’abord détrôner, en 2019, le vieux despote Omar el-Béchir puis pour accaparer le pouvoir aux dépens des civils, le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée et président, et son ancien vice-président le général Mohammed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, à la tête des puissantes Rapid Support Forces (RSF), n’ont jamais caché leurs ambitions […] Pour autant, nul ne s’attendait à ce que l’affrontement dure si longtemps ni s’étende à presque tout le pays, jetant 8,6 millions de civils, soit 16 % des Soudanais, sur la route selon les données de l’ONU. »
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