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La manœuvre d’ouverture de Trump dans les négociations avec la Russie au sujet de l’Ukraine a provoqué quelques vagues.
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a annoncé que la frontière, c’est-à-dire l’Ukraine, devra céder du territoire à la Russie. Il n’y aura pas de place pour l’Ukraine dans l’OTAN. Les États-Unis ne donneront aucune garantie de sécurité à l’Ukraine. Ni l’armée américaine ni l’OTAN ne participeront à une mission de maintien de la paix en Ukraine.
Ils ont tous adhéré à la politique russophobe et belliqueuse de Biden, ils ont tous pratiqué une dangereuse surenchère dans l’escalade, Macron en tête, ils ont tous clamé que l’Ukraine ne pouvait que l’emporter, ils ont tous relayé le narratif mensonger de Washington, ils ont tous encensé Zelensky et sa clique de mafieux qui détournaient allègrement les milliards de l’aide occidentale, ils ont tous mis sous le tapis le massacre du peuple ukrainien et aujourd’hui, Donald Trump exigeant la fin de l’hécatombe, les valets de l’administration Biden ont l’audace de réclamer un siège à la table des négociations.
Avant même que les responsables choisis par Donald Trump ne soient en place, une équipe a déjà commencé à auditer les paiements du département du trésor américain. Au lieu de se perdre dans les méandres des comptes les contrôleurs attaquent le noeud gordien du systéme. Dieu sait que certaines administrations américaines ont manipulé leurs comptes : Par exemple le Pentagone qui a échoué à certifier ses comptes à de multiple reprises. Désormais, l’équipe de Trump attaque des questions simples : Qui, quand, combien et pourquoi ?
«L’appel téléphonique de Trump avec Poutine alarme l’Europe et choque l’Ukraine» titre le Washington Post. L’estonienne Katia Kallas – haute représentante de l’Union européenne présidée par Ursula von der Leyen – a déclaré que «l’Administration Trump est en train de donner à la Russie tout ce qu’elle veut avant même des négociations» et que «un accord fait dans notre dos ne fonctionnera tout simplement pas : vous avez besoin des Européens et des Ukrainiens pour acter cet accord». En réalité les «Européens et Ukrainiens» dont elle parle sont ceux qui ont gagné politiquement et économiquement grâce à la guerre contre la Russie et veulent donc empêcher un accord qui mette fin à la guerre.
Le vice président des USA, J.D Vence n’en finit pas de régaler le camp des souverainistes et des patriotes. Bien entendu, les usurpateurs qui se prétendent démocrates sont eux, en panique totale, car confrontés à leurs actes et contradictions. Cette mise en parallèle est pour eux insupportable, notamment lorsque Vance fait le bilan de la liberté d’expression en prenant des exemples concrets des dérives enregistrées partout en Europe. En Allemagne, on arrête des personnes pour avoir critiqué le féminisme, en Suède c’est pour avoir critiqué l’islam, en Grande-Bretagne c’est un homme qui priait silencieusement devant une clinique d’avortement… Il est d’ailleurs croustillant de voir la réaction des défenseurs de la pseudo liberté, qui ne se conçoit selon leurs critères, que dans la contrainte et la censure. Ils associent cette prise de position à du fascisme. Quel est le rapport ? Par quelle analogie peuvent-ils prétendre que dénoncer l’emprisonnement d’un individu qui conteste une pratique, une idée, est du fascisme ? Mais ils nous ont habitués à user de cette rhétorique pour disqualifier l’adversaire et interdire toute forme de débat.
Alexander Soros décoré par Joe Biden (Capture écran Open Society Foundation)
À peine installée dans le Bureau ovale, l’administration Trump II a ouvert la boîte de Pandore et c’est un flot semblant intarissable de révélations qui s’en déverse depuis, toujours étonnantes, souvent scandaleuses. L’audit de l’USAID (Agence américaine pour le développement international), dont BV a déjà récemment rendu compte des premières découvertes de financements en France, n’a par exemple sans doute pas fini de nous étonner. Mais ces informations éparses qui, isolées, semblaient jusqu’ici sans rapport les unes avec les autres, révèlent progressivement l’existence d’un système, ramifié, idéologiquement cohérent, véritable machine de guerre de l’État profond américain, sur lequel se sont notamment appuyés les démocrates en général et les administrations Obama et Biden en particulier.
JD Vance a rencontré Alice Weidel, dirigeante du parti allemand Alternative für Deutschland (AfD), abordant des sujets tels que la guerre en Ukraine, la politique intérieure allemande et le brandmauer, la barrière empêchant l’AfD d’intégrer une coalition gouvernementale.
J’ai découvert un article dans « Le Télégramme » du 13 février 2025 sous le titre « Washington met la pression sur l’Ukraine et l’Otan »
Devant la détermination de Donald Trump de vouloir mettre fin au conflit russo-ukrainien, l’auteur cite les propos du secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth : « Les pays européens devront, à l’avenir assurer l’ « écrasante » part de l’aide civile et militaire à l’Ukraine. »
La décision du président Trump de réduire le financement de l’USAID a révélé à quel point le gouvernement américain finançait les médias, les manifestations et d’autres moyens pour détourner la société civile dans le monde entier. En Ukraine, l’USAID a joué un rôle clé dans le renversement du président Ianoukovitch en 2014 et, depuis, finance entre 85 et 90% des médias ukrainiens pour assurer le contrôle du récit officiel. Le Premier ministre géorgien a également averti que des ONG occidentales avaient été activées pour renverser le gouvernement et convertir la Géorgie en un deuxième front contre la Russie.